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21 mars 2016 1 21 /03 /mars /2016 08:58
Sélection des projets des start-up présentées

Sélection des projets des start-up présentées

 

Le palais des congrès de Perpignan fut le cadre de vendredi 18 à dimanche 20 mars de la nouvelle édition du "start-up week-end" : le but était de faire émerger des idées et des projets de jeunes (et moins jeunes) entrepreneurs. 

La Région, le département 66 et des partenaires du monde économique, touristique…(Nematis, Reynaud et associés, Chic émotion…) se sont associés à cette initiative susceptible de faciliter la création d'entreprises, la capacité d'innovation et le partage des compétences pour créer de l'emploi.

 

54 heures de réflexion pour une initiative soutenue financièrement par Google pour entrepreneurs : "No talk, all actions !"

 

Il fallut cependant bien parler et montrer au jury composé de :

Laurent Goze, de Pyrénées Roussillon investissement, hôtelier, élu de l'agglo, pour un label "favorisant" pour Perpignan, en étant rattaché à Barcelone), Alexandre Theriot de Wine Advisor, application gratuite du top 8 pour gastronomie, boissons), Juan Alvarez de Lara (pour Seed and Click, de Barcelona), Hervé Lafont de Very Chic (créé en 1999, 60 millions de dollars, 60 salariés, 10.000 réservations chaque mois pour des clients d'Europe du Nord)…

 

Cliquez #SWPERPI, twitter sur la carte mondiale : Perpi est en compétition avec 25 autres structures de start-up (3 en France dont celle de Perpignan) !

 

Face au public et au jury, donc, voici les "pitches", 5 minutes par équipe.

D'abord, "Wheel'com (il est bien sûr conseillé de causer ingliche pour montrer qu'on est in, branché…) : jeu vidéo (ex: courses de drones) situé dans un grand hangar de St-Charles; on vise ensuite 3 sites franchisés, enfin 100 sites à l'horizon de 10 ans. Le slogan de cette "expérience virtuelle" est, pourtant: "Bienvenus dans le réel!"

 

2. SYT "before, after, during your travel : il s'agit de favorer des rencontres pendant voter voyage pour changer, partaker des infos, des connaissances et plus si affinités…

 

3. My green pour construire use mason en route autonomy (mille persons dans le 66 créent leur maison) loin des devis en ligne pénibles: on s'occupe de contacter les fabricants et de fournir le matériel…

 

4. Monopoly, trouver des partenaires de jeux: le marché des jeux en France étant particulièrement florissant (343 millions d'euros/an)…

 

5. C'est le projet de Céline Marcadon et Julien Dumas, d'âge mûr et posé, qui parut le plus original parmi la foule des virtualités de jeunes loups branchés mais peu expérimentés de la stat-up. 

 

Ils présentèrent "Art et valeurs, quand la série limitées s'autovalorise". Il s'agit de s'interroger sur les causes du rare et du cher dans le domaine de l'art, à l'heure où la mode est au jetable.

 Créateurs d'une encyclopédie internationale d'artistes contemporain, riches d'une base énorme, d'une "banque" de 50 000 adresses de créateurs, ils proposent de valoriser, à partir de la vente de la première pièce d'une série, les autres  oeuvres de cette même série. En effet, si une première oeuvre est vendue (au cours d'enchères ou d'une présentation dans une galerie), le public sera convaincu que l'objet est "valable", au niveau artistique, ou a de la valeur (marchande, sera un bon investissement). La vente originale sert de preuve, de référence pour l'avenir des autres produits.

 

Bien sûr c'est l'oeuvre unique, en peinture, qui a de la valeur : c'est son AURA, concept de W.Benjamin, qui lui confère un statut d'oeuvre à valeur cultuelle, puis culturelle et d'usage ensuite, si elle perd son aura en raison de la "reproductibilité" à l'infini (grâce aux médias de masse, à la presse, au numérique…)

 

Pour les séries limitées (sérigraphies, lithographies, sculptures…) l' aura n'existe pas: il s'agit de la créer artificiellement par la pub, la critique positive, ou le trucage : lors d'enchères, faire démarrer la vente d'une oeuvre qui n'appelle pas le coup de foudre spontané du public, en lançant un prix; les spectateurs, sortis de leur léthargie par cette mise, risquent de réagir, de surenchérir et donc de "suivre", croyant alors à la valeur du produit…

 

L'idée est intéressante, mais dans la création monstre actuelle, combien d'oeuvres peut-on défendre vraiment et "valoriser"..? Il semble que le monde de la finance investisse dans les valeurs "sûres" (Picasso, Matisse, Van Gogh, Modigliani…) ou dans des "créateurs" contemporains à la mode ou provocateurs (Jeff Koons…)

 

JPB

 

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  • professeur de lettres, écrivain, j'ai publié plusieurs livres dans la région Languedoc-Roussillon, sur la Catalogne, Matisse, Machado, Walter Benjamin (éditions Balzac, Cap Béar, Presses littéraires, Presses du Languedoc...
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