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11 septembre 2016 7 11 /09 /septembre /2016 09:24
"Pensée" (Méditerranée") à l'expo Maillol en Grèce, musée Marès, Barcelona © jean-pierre bonnel

"Pensée" (Méditerranée") à l'expo Maillol en Grèce, musée Marès, Barcelona © jean-pierre bonnel

Une identité à trouver dans la culture qui est sans frontières...

 

La manif pour le "pays catalan" (à définir) fut ambigüe, peu claire, récupérée de tous côtés... Identité, nationalisme...ça me fait peur.

Respect pour l'histoire et les créations catalanes, ok.

 

A suivre : je me sens catalan, occitan, français, européen, citoyen du monde, pour des peuples réconciliés...

On n'en prend pas le chemin !

 

JPB

 

 

 

*** la nouvelle saison culturelle 2016-2017 des Rendez-Vous de Saint Estève.

 

Elle comportera les Rendez-vous déjà connus : CEPS (conférences), Toiles (festivals de cinéma), SPOTs (Rendez-vous musicaux), Cafés philo. Cette année s'y ajoutera un grand festival de blues, SEM le BLUES les 22, 23 et 24 septembre 2016.

 

Et elle commence le lundi 12 septembre, à 18h30, au Théâtre de l’Étang, par un C.E.P.S. (Cours d’Éducation Populaire Stéphanois) sur Marie Curie et la médecine, une conférence d’André Aurengo.

 

Lundi 12 septembre 2016 à 18h30 au TDE

Marie Curie et la médecine

par André Aurengo

        

André Aurengo, polytechnicien, docteur en médecine, docteur ès sciences physiques, ancien chef du service de médecine nucléaire (Paris), professeur de biophysique et médecine nucléaire, membre de l’Académie nationale de médecine, président du Conseil médical d’EDF et conseiller du Haut-Commissaire du CEA.

 

À l'orée du XXème siècle, la physique semble avoir livré tous ses secrets... quand trois chercheurs révèlent un monde nouveau dont l'exploration est loin d'être terminée : à partir de la découverte par Henri Becquerel des rayons uraniques, dont la nature sera élucidée par Pierre et Marie Curie, naît la radioactivité... et ce mot, inventé par Marie Curie, va bouleverser notre conception du monde et changer le cours de nos vies grâce à d'innombrables applications à la fois industrielles, médicales et militaires.

 

Deux fois Prix Nobel - de physique, puis de chimie - Marie Curie est une figure à jamais emblématique de la science moderne, par ses découvertes fondamentales mais, surtout, parce qu'elle aura su les mettre en application pour le meilleur de l'humanité dans une vision pacifique de la radioactivité. Héritière des Lumières, première femme élue à l'Académie de médecine (1922), elle a ouvert la voie, avec la curiethérapie et la création de l'Institut Curie, de la lutte contre le cancer dont elle finira par mourir.

 

 

C.E.P.S. en entrée libre et gratuite

 

 

 

C.E.P.S. parrainé par

 

 

Renseignements : www.rdvse.fr - rdvse@rdvse.fr 06 72 80 39 86

 

 

 

Cet email a été envoyé à yvan.bassou@wanadoo.fr, cliquez ici pour vous désabonner.

 

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Polémique : expo Maillol...à Véret, point de vue de Michel LLOUBES

 

DE MAILLOL A FRERE, MONFREID, TERRUS, BAUSIL et autres dits Arcadiens.

 

En sortant de l’expo cérétane, de Céret, donc, capitale salafiste du Vallespir puisque Mecque du cubisme, j’étais très partagé. Dans le sens de la longueur, d’une part, car on n’en finissait pas d’en finir dans ce labyrinthe muséal où ne courait aucun fil rouge, ni d’Ariane, ni à couper le beurre, l’argent du beurre et le sourire de la crémière … Partagé encore, dans le sens de la largeur, ou plutôt de la surface utilisée par un accrochage dense, de multiformats trop nombreux et redondants. Frère, surtout, un artiste sous influence, en fit les frais, de port. On connaissait ses délicieuses « Conversations avec Maillol », voilà surgies en surnombre les voies d’un artiste en recherche avec de gracieuses perles, couleurs sanguine, ou de palpitants carreaux de faïences … 

Bref, partagé tout de même, entre frustration devant l’agencement précipité de cette expo et l’émerveillement de la qualité intrinsèque des pièces proposées à la concupiscence de nos regards. Si j’étais roi de Prusse, j’aurais pu en dire ce que Frédéric II dit à Amadeus à la sortie de la première de « l’Enlèvement au Sérail » : « - C’est bien mon petit Mozart, mais il y a trop de notes ! » N’étant que Catalan de soca i d’arrels, issu d’une minuscule part rebelle de notre grande France malgré tout aimée, bien qu’elle soit mentalement astirgougnée, intellectuellement échevelée, politiquement éreintée, socialement divisée et de surcroit occitaniste invétérée, à qui s’en plaindre ? Faut- il parler d’affinités électives de nos décideurs, dans la plus élémentaire méconnaissance de notre pays ? Il y a certainement de ça aussi, en moins grave bien sûr, dans l’état d’esprit de ceux qui, infus de leurs science, ont présidé à ce céleste accrochage cérétan, où, j’en suis désolé, les clichés fleurissent comme ginesta al mes de juny ! Il n’est de bon bec que de Toulouse pour les uns, de Paris pour les autres, i tu, Català, cerca el tap ! 

Il n’est pas si vieux le temps où les journalistes de la presse nationale, venaient, entre deux TGV, brosser le portrait intégral de Perpignan… Le lendemain, ça ne loupait pas, ils titraient sur quatre colonnes : « Perpignan : merveilleux Saint-Jacques, cité de la rumba catalane ! » Et cette vision limitée fait toujours florès comme l’image de Maillol chantre d’une Côte vermeille qui fut, certes, mais qui n’est plus. Ce sont ces quatre derniers mots qui portent le poids de mon ressentiment envers tout ce qui rappelle ce pays qui n’a plus que ce passé pour unir et surtout transcender les hommes d’aujourd’hui. Et ce ressentiment se veut d’autant plus exigeant que l’esprit muséographique moderne, venu de Paris, (moins violent est celui de Barcelone) n’a cure de ces paysages, de ces ciels, de ces Catalanes offrant leur corps, de ces particularismes locaux, de cette sensibilité autochtone, bref cet amour profond de cette terre, que portent et que proclament chacune des pièces d’un Maillol, d’un Monfreid, d’un Terrus, d’un Pons, d’un Frère ou d’un Susplugas. Les réunir, les faire voisiner, se toucher, se parler, presque, dans un même ensemble suppose une connaissance profonde de chacun d’eux, de leur intimité, voire de leur complicité que ne peut rendre cet éparpillement presque hétéroclite, au hasard Balthazar, Aristide, Etienne, Pierre ou Josep ou Henri… Certes les touristes s’enthousiasmeront, au pied du superbe décor de Terrus, (la surprise de l’expo), mais, en prime, deux peintures archirabâchées de Collioure, comme si l’Illibérien n’avait fait que ça… Marcels sur tongs s’éclateront, peut-être, devant « l’Hommage à Gauguin », de Monfreid,œuvre magnifique s’il en est, mais bien loin de ses innombrables productions véritablement arcadiennnes . Bausil idem, il allumera deux pêchers, pas un de plus. Pons ravivera son « Concert d’été » du fond de sa vitrineet quelques poésies peintes, alors que Maillol, heureusement, à l’image des trois grâces de bronze, tourne en rond, comme sur un manège ! Ah, caballets de grâce! A eux le pompon, et pour l’attraper, rien d’autre que d’admirer. C’est 360 ° d’enchantement, autour de ce que le maître de Banyuls nous a laissé de mieux. Car les femmes de son harem, qu’elles soient de plâtre, de marbre ou de bronze, mettez leur la burka ou tout autre burkini, entre mille, on les reconnaîtrait quand même ! Elles sont du peuple, dont elles transcendent les traits, elles sont de la terre fertile de leurs hanches, de la garrigue immense et des vignes joyeuses, de l’amour pieux et des plages désertes au crépuscule des mondes disparus. Il n’y a plus rien à dire… Plus rien à faire ? Je ne sais pas, sinon aller voir l’expo, j’ai un peu forcé le trait, elle est vraiment à voir... 

 

Ecoutez plutôt Malraux, notre dernier ministre de la culture, lui a mis Maillol aux Tuileries, c’est valorisant pour elles, les Tuileries. Cet été, on a donc mis Maillol temporairement à Céret, avec ses amis pour qu’il s’y sente moins seul. Mais les temps arrivent à grands pas où c’est nous tous, Catalans du nord, qui nous sentiront bien seuls. Et peut- être regretterais-je alors, d’ailleurs je regrette déjà, d’avoir été un peu dur avec ceux qui se sont bougés le, pardon, qui ont bougé le cul, tellurique ou olympien, de toutes ces maîtresses femmes, nées non pas de la côte d’Adam, mais de la barbe et des mains pleines d’amour d’un sacré prophète.

 

*** Visa pour l'image ne sert à rien, suite

Mon article, comme d'habitude, est provocateur pour…provoquer le débat. Cet événement est essentiel pour Perpignan, ses commerces, son économie. Je me questionnais avant tout sur l'aspect non économique, mais éthique de VISA : regarder, impuissants, ces images tragiques, ces photos parfois manipulées, prises au smartphone…Depuis 28 ans, rien n'avance, pas de progrès moral, mais la guerre et nous savons tous que les catastrophes sont à venir… Pour instaurer la paix, ne préparons pas la guerre, interdisons les marchands de canon, de centrales nucléaires, etc…mais je parle dans le vide !

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  • professeur de lettres, écrivain, j'ai publié plusieurs livres dans la région Languedoc-Roussillon, sur la Catalogne, Matisse, Machado, Walter Benjamin (éditions Balzac, Cap Béar, Presses littéraires, Presses du Languedoc...
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