Le paradis est un bordel !
Des personnalités perpignanaises identifiées lors de l'incendie :
Vendredi 30 décembre, vers 18 heures, un feu s'est déclaré près des terrasses et des jacuzzi du Paradise, la plus grande maison close d'Europe, située à la frontière entre l'Espagne et les Pyrénées-Orientales. 140 clients et prostituées ont dû être évacués, avant l'arrivée des pompiers.
Pompiers…je veux parler des hommes du feu !
Faut-il dénoncer ? En venir à la délation ?
A vous, lecteurs de décider ! Dans 2 jours, je donnerai le résultat du vote et, le cas échéant, les noms des joyeux drilles, qualifiés de "salopards" par un témoin perpignanais qui se trouvait au restaurant juste à côté du lupanar… (témoignage sue facebook).
Origine accidentelle
Dans édition numérique, le journal de Gérone Diari de Girona précise que l'incendie serait d'origine accidentelle. Le sinistre serait dû à une surchauffe du système d'éclairage. Malgré les flammes spectaculaires, seul l'endroit d'où est parti le feu aurait été touché. Le brasier a été maîtrisé rapidement. Une centaine de prostituées travaille chaque soir au Paradise, sur la commune de La Jonquera. C'est la maison close la plus proche de la frontière franco-espagnole.
Qui en veut au Paradise?
2 tentatives explosives ! Mafia, concurrents..?
La ville catalane veut supprimer ces entreprises du sexe et interdire la racolage sur la voie publique; c'est la loi espagnole qui autorise ces commerces : un autre argument pour exiger l'indépendance :
Pour les habitants de La Jonquera, lassés de l'image que véhicule leur bourgade, l'attaque de dimanche soir est l'incident de trop. «Ces deux tentatives d'attentat en moins de 15 jours mettent en danger mes administrés. On a frôlé le drame !» s'indigne Sonia Martinez, maire de la localité catalane, jointe hier par téléphone. Depuis plusieurs années, l'élue se bat contre la présence de ces clubs de prostituées. Elle avait d'ailleurs tout fait pour annuler le permis de construire du Paradise, en vain. «Malheureusement ce qui vient d'arriver est tout sauf une surprise. Je savais que l'ouverture de ce club engendrerait des problèmes, j'en avais averti les autorités» explique Sonia Martinez qui a de nouveau réclamé la fermeture du Paradise.
Après la tentative d'attentat, le club a pourtant rouvert ses portes. «Je ne vais pas me laisser impressionner par ceux qui s'attaquent au Paradise, souligne José Moreno qui ajoute que ce n'est pas au maire de La Jonquera de dicter la loi. Notre activité est légale en Espagne». Depuis dimanche soir, la sécurité a toutefois été renforcée : les agents de surveillances sont plus nombreux et de nouvelles caméras ont été installées.