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27 octobre 2017 5 27 /10 /octobre /2017 09:17
balance ton porc

balance ton porc

Balance ton porc :

 

#balancetonporc : 

Blogueur en alerte, j'ai harcelé pas mal de monde. Les ai énervés, excités, irrités. C'est pourquoi, l'une de mes victimes, est venue me gronder, m'agresser, me harceler, à son tour, un soir de grande réunion populaire autour d'un grand intellectuel allemand du XX° siècle… Dans une librairie du centre perpignanais...

Demain et les jours suivants, des employé(e)s de la mairie de Perpi libèreront leur parole... Vite, des noms, des noms !!!

JPB

TOUS CATALANS..? (revue de paresse)

 

***ANC Perpignan:

 

La territorial nord catalana de l’ANC impulsa el Comitè de Solidaritat Catalana.

Un Comitè de Solidaritat que neix amb la intenció de ser inútil.

El Comitè tindrà vida pròpia, compte propi, amb les persones que s’hi apuntaran.

Objectius

El Comitè de Solidaritat Catalana vol reagrupar demòcrates per a ajudar els ciutadans de Catalunya que puguin ser perseguits per les autoritats espanyoles però també per a:

Informar de la situació de Catalunya. Els mitjans francesos en general copien sense contrastar mai les informacions vingudes de Madrid.

En cas de persecució, ajudar represaliats i famílies. (ajuda jurídica, logística i econòmica amb caixa de resistència que no pugui ser intervinguda pel govern espanyol).

Fer accions concretes de visibilitat com: posar domassos i estelades als balcons, reaccionar a la premsa o a les xarxes socials.

Un compte bancari: RIB  17106   00023  30006229022

Un correu electrònic: assemblea@catalunyanord.cat

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Reps aquest correu per haver estat inscrit a la nostra llista, agraïm l'interès.

Correu:

ANC - Cat Nord

23 avinguda del Liceu

Perpinyà 66000

France

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Les monarquies democràtiques europees i Felip VI

 

En el darrer  dicurs  del  cap de l’Estat  espanyol Felip VI, aquert va patir una  autèntica  metamorfosi regressiva  i  va esdevir, es va convertir  en Felip V. Davant  d’aquesta obssessió  autoritària contra  Catalunya voldria  demanar, fer una crida  cívica  i  racional  a  les  monarquies  democràtiques  sensibles i racionals  europeees ; és  a dir, al Regne Unit, al Rei del belgues, al Regne  dels Països baixos , al Regne de Dinamarca, regne de Suècia  i al Regne de  Noruega perquè  enviïn cartes de protesta i  facin una pressió  cívica  contundent envers  la  insensible, arrogant  i indigne monarquia  espanyola (de  fet  ara  el rei  Felip V o VI ja  només és  el  rei dels castellans) per  tal  que  no discrimini  més  els  catalans  i  deixi de  violar  els nostres drets  fonamentals.

http://www.elperiodico.com/es/entre-todos/participacion/les-monarquies-democratiques-europees-felip-144218

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Le caractère inédit de la révolte catalane

24 octobre 2017

En 1963, l’historien John H. Elliott se faisait connaître avec une étude appelée à faire date : La Révolte des Catalans. Une étude du déclin de l’Espagne 1598-1640. Cet ouvrage essentiel explorait les motivations de cette sécession. Le 27 septembre dernier, dans une lettre envoyée au Times, John H. Elliott, professeur émérite de l’Université d’Oxford, dénonçait les manipulations de l’histoire du discours des autorités catalanes et écrivait : « La Catalogne a longtemps souffert du régime dictatorial de Franco, mais entre 1978 et la crise économique de 2008, elle a joui d’un self-governement de très haut niveau. Les partisans de l’indépendance peuvent tirer parti de supposées mesures répressives prises par Madrid, mais il est possible que ceux qui sont favorables au référendum [d’autodétermination] ne soient pas conscients à quel point le gouvernement catalan a essayé d’imposer depuis longtemps son agenda radical à la société catalane dans son ensemble. À travers le contrôle de son système éducatif, de son influence dans les moyens de communication, de sa manipulation de l’histoire catalane au seul profit de ses intérêts, en dans certains cas par l’intimidation, le gouvernement catalan a essayé d’inculquer à la population l’image d’une Catalogne victime de perverses forces extérieures. Alors que cette image, qui renvoie au mieux à 1900, a pu avoir, dans le passé quelques éléments de vérité, elle ne correspond ni à la situation actuelle ni à la place que la Catalogne occupe dans l’Espagne démocratique ». Ce jugement équilibré et serein doit être entendu et repris pour comprendre ce qui est désormais en jeu en Catalogne. Une nouvelle révolte de la Catalogne est en cours. Quelle que soit son issue, il est évident qu’elle occupera une place majeure dans les histoires de l’Espagne du XXIe siècle et qu’elle aura, dans plusieurs décennies, besoin d’un historien aussi talentueux que John H. Elliott pour essayer d’en rendre compte. Qu’il nous suffise pour l’instant, dans la suite des contributions que nous avons déjà rédigées pour Telos, d’essayer de faire le point de la situation en posant une hypothèse : assiste-t-on aujourd’hui en Catalogne à la première révolution contre une démocratie libérale ?

État des lieux au 23 octobre 2017

Le samedi 21 octobre, le conseil des ministres a décidé de mettre en route l’article 155 de la constitution espagnole qui prévoit de contraindre les autorités d’une Communauté Autonome, au cas où elle ne respecterait plus leurs obligations constitutionnelles ou si elle menaçait l’intérêt général de l’Espagne, de revenir au cadre constitutionnel. Contrairement aux raccourcis d’une presse audiovisuelle, friande de spectacle plus que d’analyse, l’Autonomie de la Catalogne n’a pas été suspendue. Ce sont les autorités catalanes, et plus précisément le « Govern » catalan, qui sont visées par la procédure constitutionnelle et parlementaire. L’Autonomie de la Catalogne est un fait constitutionnel : aucun gouvernement ne peut l’effacer sans être anticonstitutionnel. En revanche, conformément à l’esprit de l’article 155, ce sont les autorités exécutives de Catalogne qui sont visées et Mariano Rajoy demande au Sénat de procéder à leur destitution. La mesure est dramatique : le président du gouvernement espagnol en est conscient. Il n’a cessé de répéter à l’annonce de ces décisions qu’il le faisait à contre-cœur et forcé par l’obstination tenace du président Carles Puigdemont.

La riposte de ce dernier, le soir même du 22 octobre, a été une déclaration institutionnelle aux Catalans en catalan, en espagnol et en anglais. Tout à sa stratégie de victimisation, il a présenté les institutions catalanes comme les victimes de Madrid et il a revendiqué la légitimité de la Generalitat comme bien supérieure à la constitution. Revendiquant l’héritage de Josep Taradellas, président de la Généralité en exil, dont le retour à Barcelone le 23 octobre 1977 manifesta une étape majeure dans la construction du pacte démocratique espagnol, Carles Puigdemont a voulu faire de la Catalogne une terre de traditions politiques distinctes du reste de l’Espagne. Ce qu’il n’a pas dit c’est que ce retour de Taradellas a permis une opération de recomposition politique majeure en Catalogne au détriment de la gauche. Le président Adolfo Suárez s’est appuyé sur le nationalisme de centre-droit pour affaiblir la gauche socialiste espagnole qui, en Catalogne, s’appuyait sur des forces communistes encore puissantes et des forces nationalistes beaucoup plus radicales. Là où en revanche, Carles Puigdemont a raison c’est que le rétablissement de la Généralité dès 1977 supposait la greffe d’une légitimité démocratique venue de la Seconde République et qui venait ainsi rendre crédible la sincérité du processus de démocratisation en cours en Espagne.

Deuxième temps du discours du président Puigdemont : l’appel au secours des forces démocrates et des Européens. C’est la démocratie qu’on assassine tente d’expliquer un président catalan de plus en plus contraint par ses contradictions politiques. Il en appelle à l’État de droit et à la Constitution de 1978 alors même qu’il y a un mois, il déniait toute autorité aux mécanismes constitutionnels issus de ce texte consensuel et qu’il traitait l’Espagne « d’État fasciste ». Dans un effort désespéré d’internationalisation de la crise, il appelle l’Europe au secours… conscient qu’il est désormais de son isolement.

Le plus grave est que cette stratégie de tension poussée à son maximum est un choix conscient : les indépendantistes veulent provoquer l’irréparable pour rendre l’indépendance inévitable. Le caractère pacifique de leur démarche est mis en avant pour mieux justifier les débordements à venir. Dans leur schéma, les « ennemis » vont provoquer la violence et les « Catalans » en seront les victimes. Point n’est besoin d’attendre la suite des événement pour en connaître le commentaire.

Scénarii imaginables

L’application de l’article 155 est une réalité inconnue. Elle soulève de nombreuses incertitudes juridiques au milieu d’une certitude qu’il convient de rappeler : cet article d’auto-défense de la Constitution a été rédigé en 1978. Ce n’est pas une loi de circonstance. Et sa non-application antérieure est plutôt le signe du bon fonctionnement des institutions autonomes jusque là. De même qu’en France, l’article 16 revêt un caractère exceptionnel qui explique le recours à son utilisation en 1961 au moment du putsch des généraux et que sa non-application depuis est bon signe, l’article 155 fait partie de ces instruments nécessaires à l’État de droit espagnol pour se prémunir face à des remises en cause graves.

Il y a peu de doutes sur l’issue du débat parlementaire au Sénat qui, le 27 octobre prochain, devrait voir l’assemblée voter aux 4/5e la proposition du gouvernement Rajoy. En revanche, les conditions concrètes de son application débouchent sur une véritable terra incognita. Une fois destitués le président Puigdemont et ses « consellers » (ministres régionaux), qui s’assurera de leur sortie concrète des lieux du pouvoir ? Des manifestations massives ne les protégeront-ils pas ? Peut-on envisager des mesures de forces aptes à enflammer les militants les plus convaincus et les plus mobilisés ? Car, d’évidence, ni Puigdemont, ni son gouvernement, ne céderont gentiment devant les réquisitions de Madrid. Le discours de la résistance est déjà mis en musique. On parle à Barcelone d’une situation comparable au Vichy de 1940 : un gouvernement fantoche de collaborateurs au service d’une puissance étrangère. Insupportable déformation de l’histoire …

Carles Puigdemont est encore président de la Généralité de Catalogne. Il dispose donc des pouvoirs de dissolution du parlement de Catalogne. Peut-on imaginer que, face à la menace d’une destitution et d’une convocation électorale dont Madrid aurait la maîtrise, Carles Puigdemont décide, une nouvelle fois, d’accélérer sa marche et annonce, dans la semaine, la dissolution du parlement catalan après avoir, au prélabale, pris soin de faire voter la reconnaissance de l’indépendance par le-dit parlement ? Ces élections deviendraient alors des élections constituantes pour une Assemblée constituante de la « République de Catalogne ». L’imbroglio juridique serait majeur : d’un côté, la dissolution serait constitutionnelle (Mariano Rajoy avait même précisé qu’en cas d’annonce d’élections anticipées, il ne mettrait pas en œuvre l’article 155) ; de l’autre, l’objet des élections deviendrait délictueux. Madrid serait donc coincé entre interdire un scrutin légal mais dont les résultats seraient interprétés différemment selon les élus. Certains se considéreraient élus du « Parlament de Catalunya » (nom de l’Assemblée régionale), d’autres de l’Assemblée constituante. Interdire le scrutin c’est se retrouver avec la problématique du référendum du 1er octobre. Impossible de rejouer la scène. Accepter l’ambiguïté sur la nature des élections c’est prendre le risque de refaire jouer l’article 155 au lendemain des élections si la majorité se trouvait être indépendantiste, avec les dégâts politiques que l’on peut imaginer. Comment justifier de la suspension d’un gouvernement qui se verrait tout juste conforté par les urnes ? D’où, à mon humble avis, le fait que cette solution d’une convocation électorale qui vienne empêcher la mise en œuvre de l’article 155 est le scénario le plus crédible à l’heure actuelle. Mais la politique catalane dépasse en subtilité ubuesque les pratiques italiennes et il est tout à fait possible que cette supposition se révèle trop rationnelle pour être celle mise en œuvre. Le choix d’une agitation dans les rues pourraient être une autre option …

Une révolution antilibérale?

Et nous voilà donc face à l’hypothèse centrale de ma réflexion : ce que la Catalogne est en train de vivre serait-elle la première révolution contre une démocratie libérale ?

Il me paraît clair que nous sommes dans une situation révolutionnaire : un cadre existe qui est contesté au nom d’une nouvelle légalité à venir. Le lieu de cette contestation n’est autre que le Parlement de Catalogne. La loi référendaire du 6 septembre dernier et les lois dite de « transition » ou de « déconnexion » de la Catalogne et de l’Espagne sont parfaitement anticonstitutionnelles – et cela les indépendantistes le savent et c’est la raison pour laquelle ils récusent toute autorité du Tribunal constitutionnel – au nom de la légitimité des aspirations du peuple catalan. Cette aspiration s’est exprimée, selon les promoteurs de la sécession, le 1er octobre dernier. Dans le journal ARA, un quotidien catalonophone indépendantiste, on trouve un article de Josep Domingo Ferrer qui explique que le chiffre de 90% avec 43% de participation est extrapolable : selon son raisonnement, le vote ayant été empêché, il est raisonnable de penser que les 90% de oui dans la proportion des électeurs qui ont voté se serait retrouvée identique avec une participation supérieure. Où l’on fait l’expérience du monde parallèle dans lequel vivent certains militants… Forts de ce « mandat démocratique », Carles Puigdemont, son gouvernement et ses soutiens parlementaires veulent contraindre toute la Catalogne et l’Espagne à un changement forcé. C’est le propre d’une stratégie révolutionnaire.

Le fondement idéologique de l’affaire est la passion nationaliste et identitaire. Elle passe par la distorsion de la réalité et la destruction de l’espace public comme lieu de la discussion raisonnable et rationnelle. La démocratie représentative devient seconde par rapport à une démocratie « populaire » et « directe ». Dans son discours devant le parlement de Catalogne, le 10 octobre dernier, C. Puigdemont a affirmé qu’il y avait un au-delà des règles et que cet au-delà est plus démocratique que les limites que la démocratie s’impose à elle-même pour fonctionner dans un État de droit. Le droit des minorités peut être bafoué au nom de la lutte nationale – et on retrouve là un grand classique du nationalisme ! Depuis les 6 et 7 septembre dernier, le Parlement de Catalogne ne s’est plus réuni qu’une seule fois : le 10 octobre dernier. Il n’y a plus de session de contrôle au gouvernement catalan, plus de sessions plénières. Tout est verrouillé par la présidente du Parlement, Carme Forcadell, ancienne présidente de l’Assemblée Nationale Catalane (ANC), une organisation militante indépendantiste. La démocratie représentative est en danger dans ce laboratoire en fusion politique qu’est devenue la Catalogne. Cette même démocratie représentative est disqualifiée dans la dénonciation de l’application de l’article 155 : mais cette fois-ci c’est la démocratie espagnole qui est visée.

Autre argument à ajouter à notre hypothèse : le positionnement louvoyant de Podemos et de Pablo Iglesias et de sa partenaire et concurrente Ada Colau (maire de Barcelone). L’extrême-gauche s’est dite hostile à l’indépendance et favorable au référendum. Ada Colau avait affirmé quelle irait voter non. Finalement, elle a voté ostensiblement blanc (mais faut-il rappeler qu’il n’y avait ni isoloir, ni enveloppe ?). Podemos a qualifié les décisions du conseil des ministres du 21 octobre d’atteinte à la démocratie espagnole et de nouveau 23-F (c’est la date de la tentative de coup d’État du 23 février 1981). Dans un sidérant renversement dialectique, les instruments de l’État démocratique deviennent des attaques contre la vraie démocratie. Podemos a parfaitement saisi le potentiel explosif de la situation catalane et il est monté dans le train de l’agitation pré-révolutionnaire. Car, contrairement à ce qu’on peut croire de ce côté-ci des Pyrénées, les députés de Podemos ne sont pas à l’aise dans un Parlement libéral. Leur modèle est distinct.

Et je ne parle pas ici des agissements de l’extrême-gauche bolchévique catalane – la Candidature d’Unité Populaire – qui veut conjuguer indépendance et révolution et dont les 10 élus au Parlement de Catalogne sont indispensables à Carles Puigdemont pour compléter sa majorité parlementaire.

La question catalane n’est donc pas que catalane. Elle n’est même plus un débat sur le nationalisme dans ses aspirations légitimes. Elle est une contestation de la démocratie représentative au nom des passions politiques identitaires, des projets de transformation sociale et économique radicaux et aussi par une inconséquente agitation de tous ces ingrédients au profit des intérêts d’une caste politique qui a tout à gagner avec l’indépendance et tout à perdre avec le maintien du statu-quo. Le temps des kamikazes est donc arrivé en Catalogne. Il y a tout lieu de craindre que Carles Puigdemont en sera durablement un exemple historique.

Cet article est publié sous licence Creative Commons 3.0 (BY-NC-ND). Vous pouvez le reproduire en précisant la source (Telos), avec un lien sur cette page.

L'AUTEUR

***Crise en Catalogne : "Ça va durer encore très longtemps"

Pour l'historien Benoît Pellistrandi, le président catalan Carles Puigdemont et le premier ministre espagnol Mariano Rajoy ont voulu gagner du temps.

 Mathilde Goupil - Publié le 26 octobre 2017 à 06h29

 

Après un week-end agité entre la Catalogne et l'Espagne, le feuilleton se poursuit cette semaine. Vendredi 27 octobre, le Sénat espagnol devrait entériner la décision annoncée samedi par le Premier ministre Mariano Rajoy de reprendre la main sur la régionà velléité indépendantiste, en vertu de l'article 155 de la Constitution. Le parlement catalan a, lui, prévu de se réunir ce jeudi 26, avec à la clé une possible déclaration d'indépendance. Benoît Pellistrandi est historien, spécialiste de l'Espagne contemporaine. Pour "l'Obs", il décrypte les enjeux politiques de ces jours-ci en Espagne.

Fin de l'autonomie en Catalogne : la matinée où tout s'est accéléré

Depuis le début de la crise, le président catalan Carles Puigdemont joue la montre, en évitant de déclarer clairement l'indépendance. Pourquoi cette stratégie ?

Carles Puigdemont est à la tête d'un gouvernement et d'une majorité parlementaire que seul l’objectif de l’indépendance maintient unis. Ils doivent se mettre d’accord sur ce qui doit être fait, mais ils ont des divergences de fond. L'arc parlementaire en Catalogne va de l'extrême gauche au centre-droit, il y a donc des lignes de fractures sur la suite, c'est-à-dire le partage du pouvoir dans l'hypothèse d'une Catalogne indépendante.

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La Candidature d'unité populaire (CUP) est un parti d'extrême gauche révolutionnaire, qui veut que l'indépendance soit le prélude à une révolution sociale et politique. Elle est rejointe par les plus radicaux du parti Gauche républicaine de Catalogne (ERC). Mais le Parti démocrate de Catalogne (PdeCAT) de Puigdemont a toujours représenté les intérêts de la bourgeoisie catalane, et ne veut pas être écrasé par la gauche ensuite. 

Ces partis ne sont pas naïfs au point de n’avoir pas compris que la suite serait compliquée. Carles Puigdemont est dans une position d’équilibriste, il faut qu'il soit très prudent. Cela explique sa stratégie : il essaie de faire en sorte que Madrid commette une faute pour recréer l'unité au sein du corps indépendantiste. Ça a fonctionné sur le référendum du 1er octobre [jugé illégal par Madrid, NDLR], et sur la mise en route de l'article 155 ["la pire attaque depuis Franco" a estimé Puigdemont, NDLR].

Carles Puigdemont, l'homme clé du combat pour l'indépendance

Puigdemont a promis qu’en cas de déclenchement de l’article 155, une déclaration unilatérale d’indépendance pourrait être votée par le Parlement catalan. Ce dernier se réunit ce jeudi. Va-t-il être obligé de mettre sa menace à exécution cette fois-ci ? 

Là, clairement, il ne va plus pouvoir jouer la montre. Le vote du 27 octobre au Sénat [qui doit acter le déclenchement de l'article 155, NDLR] est acquis à Rajoy car il dispose de majorité des 4/5e. On peut donc imaginer plusieurs scénarios pour Puigdemont :

  • Le premier, qui a le moins de chance de se produire : il arrive au Sénat [il pourrait être auditionné jeudi ou vendredi avant le vote sur le déclenchement de l'article 155, NDLR] et dit "je me suis trompé, vous avez raison, je ne déclare pas l'indépendance".
  • Dans le second scénario, il annonce qu'il va déclarer l'indépendance sans tenir compte de Madrid. Mais dans ce cas, c'est une rupture totale, qui ne fait que justifier l'application de l'article 155.
  • Un troisième scénario est possible : profitant du fait qu'il est encore président de la Catalogne jusqu'au déclenchement de l'article 155, Puigdemont peut dissoudre le Parlement et convoquer des élections. Mais il pourrait dans un deuxième temps annoncer que ces élections ont pour but de convoquer une Assemblée constituante [chargée de rédiger une Constitution pour une Catalogne indépendante, NDLR]. On serait dans un cas très particulier : les élections seraient convoquées de manière légale, mais l’objet de ces élections deviendrait délictueux.

Dans ce cas, soit Madrid dit "ça ne va pas, on demande quand même le déclenchement de l'article 155" et ces élections n’ont pas lieu. Soit Madrid est d'accord pour jouer l’apaisement. Mais on serait dans un truc insensé : certains députés se considéreraient élus de la République indépendante de Catalogne, et d’autres, élus du Parlement catalan dans le cadre de l’autonomie actuelle.

Ce scénario est la seule sortie de Puigdemont qui puisse encore compliquer les choses. Mais selon la presse espagnole, même s'il annonce des élections maintenant, c'est trop tard, le gouvernement espagnol reprendrait la main. 

Au contraire de la posture de Puigdemont, Rajoy a lui toujours semblé offensif : intervention policière durant le référendum, refus répété d’une médiation, annonce du déclenchement de l’article 155... Là encore, pourquoi ? 

C'est une lecture complètement fausse. Quand il a déclaré l'article 155, il a passé son temps à dire qu’il ne le voulait pas, qu’il avait appelé les autorités catalanes à revenir dans le jeu constitutionnel. Il aurait suffi que Puigdemont annonce des élections anticipées en Catalogne pour qu'il ne demande pas l'article 155. Rajoy a vraiment joué la prudence et le gradualisme. 

Il a adopté la stratégie de la montre car il voulait que le front indépendantiste se fissure. Mais aussi car il a voulu construire un consensus parlementaire contre l'indépendance de la Catalogne : il souhaitait que les socialistes (PSOE) s’impliquent, pour des raisons politiques – ne pas être le seul à porter l’affaire – mais aussi sur le fond. Car s’il y avait été plus fort, il aurait été lâché par les socialistes tout de suite. C’est quand les socialistes se sont rendus compte que les Catalans étaient aussi déterminés, qu’ils se sont décidés à soutenir le gouvernement espagnol [de droite, NDLR]. Mais finalement, personne n'avait envie d'en arriver à l'article 155.

Rajoy va enclencher l'article 155 sur la Catalogne : qu'est-ce que ça veut dire ?

Vous dites que Rajoy s'est montré prudent. Mais il devait bien savoir que, politiquement, Puigdemont ne pouvait pas renoncer ?

Rajoy pensait probablement que le respect de la constitution l’emporterait. Il est beaucoup critiqué depuis 2011 pour n'avoir rien fait pour prévenir la crise actuelle avec la Catalogne. C’est totalement vrai. Mais en 2011, quand il arrive à la tête de l'Espagne, le pays est au bord de la faillite et sa priorité est de redresser la situation économique. On peut déplorer que Madrid n’ait pas offert plus d'autonomie à la Catalogne, mais le Parti populaire de Rajoy n’était sans doute pas en condition d’offrir un nouveau pacte.

Je pense aussi que Rajoy a sous-estimé le caractère déterminé et messianique de l'indépendantisme catalan aujourd'hui. Je suis d’accord pour dire que c'est un homme politique qui n’a pas d’imagination constitutionnelle, qu'il ne met pas en oeuvre un discours politique susceptible d’enthousiasmer les uns et les autres. Au contraire du discours catalan qui a une capacité narrative considérable. Le référendum du 1er octobre a été admirablement mis en scène par le gouvernement catalan, avec des images fausses qui ont circulé. L’opinion internationale, qui ne connaissait pas le dossier, a été choquée [des violences policières, NDLR] et s'est dit : "mais pourquoi les gens n’ont pas le droit de voter ?". 

Référendum en Catalogne : des centaines de blessés et de graves violences policières

Mais les non-indépendantistes se mobilisent enfin. On a un discours politique qui se met en route contre le discours indépendantiste et nationaliste catalan.

De quand datez-vous cette mobilisation des opposants à l'indépendance ?

Il y a toujours eu des non-indépendantistes, mais la date du 8 octobre – quand des milliers de personnes ont défilé contre l'indépendance [à Barcelone, NDLR] – marque sûrement le début de la manifestation d’une Catalogne non-indépendantiste.

Il y a aussi le retour dans le débat de la grande figure du socialisme Josep Borrell, ex-président du Parlement européen et ex-ministre de l'Economie, qui vient de publier "Escucha, Cataluña. Escucha, España" contre l'indépendance. Dans son précédent livre, il démontait tous les arguments économiques de l'indépendance....

(suite)

A priori, l’article 155 sera validé par le Sénat vendredi. Mais dans le même temps, les appels à la désobéissance civile d’institutions catalanes se multiplient. Concrètement, comment la prise de contrôle de la Catalogne par Madrid va-t-elle s'effectuer ? 

Vous posez la très bonne question. On sait juridiquementcomment fonctionne l'article 155, mais concrètement, on ne sait pas. Il y a plusieurs inconnues : par exemple, comment fait-on quitter les ministères au gouvernement catalan une fois qu'il est destitué ? Est-ce qu’on procède par la force ou est ce qu’on coupe juste l’électricité ?
Vous avez aussi le problème des hauts fonctionnaires catalans très politisés : accepteront-ils d’obéir aux ordres de Madrid ? 

Mossos d'Esquadra, médias... Ce que Madrid va reprendre en main

Le gouvernement espagnol veut au plus vite des élections. Deux choses l'intéressent surtout : récupérer le contrôle de l’audiovisuel catalan pour remettre de la "pluralité" (ce qui fait bien rire certains qui assurent qu'il n'y en a pas beaucoup à la télévision nationale), et récupérer le contrôle de toutes les donnés informatiques pour que les indépendantistes ne disposent plus des informations de recensement, des adresses, des données fiscales, etc. Données qu’ils ont utilisé pour organiser le scrutin du 1er octobre.

Catalogne : les 3 scénarios noirs redoutés par la police espagnole

Ce qui est sûr, c'est que ça va durer encore très longtemps. Il n'y aura pas de sortie de crise tout de suite. Même en cas de nouvelles élections : que se passe-t-il s'il y a une majorité indépendantiste ? La crise est partie pour durer très longtemps, et je pense que les événements de ces dernières semaines ont profondément fracturé la société catalane et la société espagnole. Mon sentiment personnel, c’est qu'on va faire face à un champ de ruines politique, social et culturel.

Propos recueillis par Mathilde Goupil

- - -L'impertinent

#NousSommesTousCatalans

 

Il est vraiment grand temps de cesser nos plaisantes conversations de café du commerce sur le pour ou contre l’indépendance. Depuis le 1er octobre, et l’usage disproportionné de la violence policière par Rajoy, c’est devenu hors-sujet : il en va aujourd’hui de la défense de NOTRE démocratie, à nous tous citoyens Européens. Ce qui se passe en Catalogne concerne en effet de très près tous les Européens que nous sommes, contrairement à ce que les grands médias aux ordres veulent faire croire, pour nous désolidariser du sort des Catalans afin que nous ne fassions ainsi pas sur nos gouvernements qui ont fait de Rajoy leur élu.

L’Etat Espagnol (aux mains d’un parti ultra-corrompu et néo-franquiste, à bien distinguer de l’Espagne) est en train de violer allègrement tous les traités fondamentaux en matière de droits de l’homme de l’Union Européenne (UE) comme le rappelait le 3 octobre l’association PEN des écrivains internationaux, à commencer par la Charte des Droits Fondamentaux et la Convention Européenne des Droits de l’Homme.  L’usage disproportionné de la force lors du référendum du 1er octobre a été dénoncé et reconnu par Amnesty International, Human Rights Watch, et même le Conseil de l’Europe qui a demandé l’ouverture d’une enquête qui a été refusé par Rajoy. Normalement ceci aurait dû déclencher des sanctions de l’UE au titre de la procédure de l’Article 7, menaces qu’on fait planer actuellement sur la Pologne pour beaucoup moins que ça dans un anti-fascisme d’opérette : bien caractéristique de la gauche caviar française incapable de mener de réels combats sociaux en dehors de causeries de plateau télé autour des textes de Michéa, de Gramsci ou de Pasolini dont le peuple se fout royalement et à juste titre.

Honte à Libération, le « grand quotidien de gauche » (avec supplément caviar) – véritable torchon de tartufferie bien-pensante aux ordres de l’oligarchie qu’il est devenu sous la nouvelle ère Macron-Drahi – et à son orwellien service de désinformation « Désintox », d’avoir osé titrer après la répression du 1er octobre :« Catalogne : aucun traité européen ne prévoit l’expulsion d’un Etat pour avoir réprimé des électeurs ». On pourrait aussi je crois créer en ce moment un hashtag #balancetoncollabodeloligarchie.  Honte à Manuel Valls, bien représentatif de la tournure autoritaire que prend notre pays depuis Sarkozy, et qui va bientôt pouvoir reprendre du service en petit dictateur ridicule dans les colonies, d’avoir relativisé les violences policières en se référant uniquement à des « images » et en disant qu’en substance ce n’était pas grave « car il n’y avait pas eu mort d’homme » : une belle philosophie fascisante qu’il mit en pratique en faisant tabasser à La Manif pour Tous et durant les manifestations contre la loi travail sans débat parlementaire. Des méthodes devenues aujourd’hui business as usual dans la France Macron-MEDEF où les chômeurs, des « optimisateurs » selon Gattaz, seront bientôt criminalisés (ils le sont déjà symboliquement) au rythme où ça va.

Honte enfin à toute la pseudo-intelligentsia qui monopolise nos plateaux télés et à toutes nos grands âmes généralement si promptes à dénoncer les atteintes aux droits de l’homme lorsqu’elles sont loin de chez nous : et si silencieuses, lorsqu’elles ne sont pas ouvertement supportrices, de la répression en Catalogne par leur ignorance crasse du sujet et leurs lâchetés. Michel Onfray, philosophe de grande surface si représentatif des clowns qui accaparent l’espace médiatique pour y vendre leurs platitudes égocentriques, aurait pu au moins en tant que prétendu « anarchiste proudhonien » s’indigner, lui qui si récemment appelait encore à « décoloniser les provinces françaises« , rien que ça. Mais non, sur michelonfray.com, il ne réagit pas à la Catalogne en nous parlant de Proudhon (et de son rejet total des états-nations, qui avait notamment inspiré la Commune de Paris) mais, dans une divagation totalement hors-sol, de Hobbes, sans un mot de réprobation pour la violence policière et avec même un final en apologie de la monarchie espagnole (imposée par Franco et jamais votée) qui a pris fait et cause pour Rajoy sur la Catalogne de manière très dure. Une apologie confondante d’ignorance puisque cette monarchie est non seulement profondément corrompue (ayant accumulé mystérieusement deux milliards d’euros partant de zéro depuis sa restauration comme l’avait révélé le NY Times) mais aussi responsable (juteuses commissions occultes à la clé visiblement) en VRP des ventes d’armes à l’Arabie Saoudite dont l’Espagne est le 3ème fournisseur mondial. Mais qu’attendre d’autre d’un tartuffe proudhonien, qui fait supporter les coûts de son Université Populaire par la collectivité par des subventions publiques, mais en privatise les profits le plus néo-libéralement possible par de très juteuses ventes de disques de ses conférences ?

Après cette violence policière dont tout le monde a pu être témoin, et qui laissait imaginer que normalement il y aurait un tollé mondial, l’impensable s’est produit : c’est-à-dire que strictement RIEN ne s’est passé, solidarité totale de la France de l’UE avec Rajoy...

(suite)...

Il y a eu ensuite des ahurissantes menaces de mort publiques le 9 octobre – aussi sinistres qu’explicites – du porte-parole officiel du Partido Popular, Pablo Casado, en menaçant Carles Puigdemont de finir comme Lluis Companys, le premier président de la Generalitat, qui fut TORTURE ET FUSILLE PAR FRANCO après avoir été arrêté par la Gestapo en France où il était éxilé, et ce à quelques jours des commémorations de sa mort en Catalogne. Vous imaginez Castaner dire à Mélenchon qu’il va finir comme Jaurès s’il continue ? En Espagne c’est pas d’obscurs groupuscules d’extrême droite qui forment de tels projets, mais un gouvernement en place.

Voilà pour ceux qui douteraient encore du néo-franquisme du Partido Popular, qui a recyclé (avec leurs méthodes criminelles et leur idéologie autoritaire) tous les cadres de l’époque franquiste et leurs rejetons (exemple typique Aznar), qui finance avec des deniers publics la Fondation Franco, qui se bat bec et ongles (avec succès) pour pouvoir conserver partout en Espagne des noms de rues, des monuments, des écoles franquistes. Imaginez en France un parti de droite entretenant la mémoire du maréchal Pétain avec des squares Pierre Laval et des francisques sur les plaques  : non le Partido Popular n’est pas un parti de droite normal, comme peut l’être Les Républicains. S’il n’y a pas de parti d’extrême droite en Espagne, c’est parce que l’extrême droite C’EST le Partido Popular. La toujours très vomitive Revue Eléments, revue de la fachosphère avec laquelle Michel Onfray est désormais cul et chemise, a d’ailleurs dans un récent numéro célébré le putsch franquiste de juillet 1936 par la bataille du siège de l’Alcazar, grand fait d’armes et de propagande franquiste durant la guerre civile. Mais bien sûr « ne diabolisons pas »… mais si seulement l’extrême droite soutenait Rajoy ce ne serait rien. Les vrais fascistes en France ne sont pas hélas qu’au Front National, ce que montre bien le cas catalan et les vagues de sympathie que suscite un gouvernement qui frappe sur des populations pacifiques.

Aucune réaction à ces menaces de mort à l’encontre d’un opposant politique, les médias français ne relayant pas l’info et mentant dès lors, comme ils en ont pris l’habitude sur ce dossier, par omission en s’abstenant de relater les faits contraires à la version officielle.

Tout comme ils mentent par omission en ne disant pas que des sondages très récents montrent que plus de 80% des Catalans, indépendantistes ou pas, veulent décider de leur destin dans un référendum : ceci est en ligne avec le principe de liberté des peuples à disposer d’eux-mêmes, inscrite au Chapitre 1 de la Charte des Nations Unies, ratifiées par tous les pays y compris l’Espagne, et accordé pacifiquement à l’Ecosse et au Québec. Comme l’a rappelé Carles Puigdemont lors d’un récent passage à France Inter où il fut interviewé par Léa Salamé avec son style habituel (qui lui aurait sans doute valu face à un représentant de Le Média un procès pour diffamation voire en harcèlement, vu leur surprenante vision de la liberté de la presse de simplement poser des questions), ce sont en principe les règles du droit international qui priment sur le droit interne des nations, surtout sur ces questions. Droit des peuples à disposer d’eux-mêmes que l’UE désormais par Junker nie catégoriquement : mais qui est-il lui sérieusement, technocrate non élu, à la solde de tous les lobbys de la terre, pour dire qu’il ne veut pas de l’indépendance de la Catalogne ?

Escalade dans l’abus de pouvoir anti-démocratique de l’Etat Espagnol, nous avons maintenant depuis le 16 octobre pour la première fois dans l’histoire de l’UE deux prisonniers politiques en Espagne, deux associatifs, enfermés sans aucun procès comme si c’étaient des criminels alors qu’ils n’avaient fait qu’appeler les Catalans à manifester et à voter sans aucune violence: Jordi Cuixat de l’ANC et Jordi Sanchez d’Omnium Cultural, dont nous ne savons strictement rien depuis, et dont l’Etat Espagnol parle dans une novlangue tout à fait totalitaire non pas comme des « prisonniers politiques » mais des « politiques prisonniers ».

Toujours aucune réaction, soutien total de tout le monde – Macron et Junker, les grands amis du peuple que l’on sait, en tête – à Rajoy et silence alourdissant des médias, des politiques, des intellectuels toujours si prompts à donner des leçons de morale au monde entier.

Rappelons tout de même que – si l’Espagne était un véritable état de droit, ce qu’il n’est pas, pas plus qu’il n’est une monarchie constitutionnelle comme le Royaume-Uni autrement plus démocratique (Ecosse, Brexit) – c’est normalement Rajoy et son odieux petit roquet franquiste Soraya Sáenz de Santamaría (qui avait assuré le 1er octobre que la police n’avait jamais frappé qui que ce soit) qui devraient être aujourd’hui en prison :  le Partido Popular étant aujourd’hui considéré en Espagne comme une organisation criminelle et sans doute l’un des partis les plus corrompus au monde. Outre les centaines de cas de corruption aggravée et de détournements de fonds publics du Partido Popular en cours d’instruction et emprisonnement (accompagnés de dix témoins du Partido Popular qui ont mystérieusement trouvé la mort avant de témoigner, et le récent incendie du Palais de Justice de Valence pour effacer les preuves d’un énorme procès en cours), un immense Watergate a été révélé cet été et est en cours d’instruction visant Rajoy et son gouvernement.

Ce qu’on ne sait pas du tout non plus en France, c’est qu’il s’agit là d’un gouvernement qui a orchestré une conspiration politique de déstabilisation avérée de très grande ampleur – dite « Opération Catalogne » – à la veille des élections de 2015 (tout de même remportées par les partis indépendantistes, majoritaires au parlement, mais qui auraient été sans doute majoritaires sans cette conspiration) pour nuire au personnel politique catalan avec un méga cabinet noir composé d’ex-membres de la police politique franquiste et utilisant des fonds publics détournés, et chargés de trouver ou pire de fabriquer de toutes pièces des affaires : un méga-Watergate, impliquant entre autres directement Rajoy et son ex-ministre de l’intérieur, sur lequel n’importe quel gouvernement réellement démocratique aurait sauté. Cette affaire est désormais avérée par une commission parlementaire et les investigations judiciaires sont en cours. En avez-vous entendu parler ?

Aucun grand média français, à l’exception notable de Mediapart qui fait un travail sur ce dossier de qualité, ne contextualise ce qui se passe aujourd’hui en Espagne, au regard du réel coup d’état institutionnel perpétré par le Partido Popular entre 2006 et 2010. En effet, à 120 voix sur 135 (une majorité on ne peut plus claire, les 15 autres étant du Partido Popular) les députés du Parlement catalan avaient adopté en 2006 un Statut d’autonomie, en rien indépendantiste, et tout à fait comparable à ce que Madrid a accordé au pays basque (qui lui il est vrai maniait la bombe) et où en conséquence de cet autonomie l’indépendantisme a virtuellement disparu. Ce Statut avait été approuvé au Cortes, le parlement espagnol. Mais le Partido Popular, ulcéré par un Statut de la Catalogne contraire à son idéologie, a porté cela devant le Tribunal Constitutionnel – entité non-élue donc, et notoirement aux ordres du Partido Popular – qui l’a vidé de sa substance, ce qui a créé un sentiment d’humiliation en Catalogne et un mouvement indépendantiste qui n’existait absolument pas il y a dix ans. Depuis, le gouvernement Rajoy est dans un déni total de la question catalane, refuse tout débat sur le sujet, et rétorque tout ce qui vient du parlement catalan comme notamment des mesures socialement progressistes. C’est véritablement Rajoy et sa clique qui ont créé l’indépendantisme catalan, qui plus qu’une revendication bêtement nationaliste, comme on le croit souvent en France à tort, est très largement une protestation citoyenne contre un état de fait non-démocratique, qui semble à beaucoup de Catalans totalement irréformable.

Voilà qui est Rajoy exactement, et pourquoi lorsqu’il parle de « légalité » et d’ « état de droit », on ne peut que rire ou plutôt pleurer tellement il dupe, en bon escroc, tout le monde. On peut aussi rajouter, dans le registre des pratiques parfaitement illégales, les pressions gouvernementales que reçoivent les banques et les entreprises pour délocaliser leurs sièges, afin de faire croire au monde entier que les entreprises fuient la folie des indépendantistes. Au passage, comme dans son immense érudition Michel Onfray le commentait, la Catalogne n’était-elle pas censée être une région de riches qui ne veulent plus aider les pauvres ? Mais quelle farce on nous sert en France sur ce dossier : l’indépendantisme catalan n’est plus que très marginalement un problème nationaliste et identitaire au sens où en l’entend généralement en France, c’est un indépendantisme politique, républicain, en réaction à une monarchie néo-franquiste ultra-réactionnaire et corrompue, à bout de souffle, et qui voit dans cette histoire catalane une occasion inespérée de détourner l’attention des cas de corruption massives qui devraient normalement en démocratie amener à la dissolution de ce parti, comme l’expliquait bien Podemos cette semaine au Parlement. A noter la totale complicité des socialistes espagnols à Rajoy, qui sont encore pire si c’était possible que les nôtres), Podemos étant réellement le seul parti de gauche en Espagne :Application aujourd’hui de l’article 155 (sans aucune supervision du Tribunal Constitutionnel, qui est de toutes façons notoirement aux ordres de Rajoy et du Partido Popular, et qui édicte les lois qui conviennent au pouvoir et censurent celles qui lui déplaisent) alors que Carles Puigdemont n’a pas dans sa lettre de jeudi déclaré d’indépendance mais a seulement encore une fois demandé le dialogue. Cette application de l’article 155 est donc parfaitement anti-constitutionnelle, mais comme de toutes façons il n’y a pas de séparation des pouvoirs en Espagne, le Tribunal Constitutionnel étant une annexe du Partido Popular, aucun problème. Convocation d’élections visiblement en janvier, mais les Catalans pourront-ils voter pour des partis indépendantistes si c’est derniers sont considérés, comme c’est désormais le cas avec des indépendantistes en prison et d’autres à venir certainement, comme « anti-constitutionnels et séditieux » ? Si une telle censure politique était appliquée ce sera véritablement le basculement définitif de l’Espagne vers l’état policier en dehors de l’éta de droit, et il est fort à craindre que même si cette nouvelle escalade était franchie il continuerait encore d’être soutenu par tout le monde en haut lieu en France comme en UE...

(suite et fin)...

Parmi les mesures annoncées aujourd’hui par Rajoy non seulement l’abrogation de l’autonomie de la Catalogne, incluant la mise sous tutelle de TV3, le FR3 catalan, la seule télévision espagnole offrant une vision discordante (plutôt pro-indépendantiste mais en rien extrêmiste et pluraliste) sur le situation catalane dans un paysage télévisuel espagnol totalement aux ordres de l’Etat espagnol. Nous attendons avec impatience (mais pas trop) les signes de solidarité de leurs confrères français (il est vrai déjà aux ordres). Nous pouvons craindre que ce ne sont que les débuts des attaques contre la démocratie d’ici les élections.

Ce qui se joue aujourd’hui réellement en Catalogne n’est plus l’indépendance de la Catalogne : c’est la liberté et l’impunité (sans sanction de l’UE) d’un Etat de violer tous les traités des droits de l’homme possibles et imaginables au nom d’un prétendu « ordre public ». Lorsque Macron insulte les GM&S et leurs élus en écharpe tricolore de « fouteurs de bordel », lacrymo de CRS en prime (on voit que les élections et le temps des selfies sur des parkings est passé) c’est exactement la même logique : la requalification de droits d’expression démocratiques fondamentaux en trouble à l’ordre public, légitimant la répression policière et le muselage.

La dérive autoritaire et anti-démocratique de l’Etat espagnol nous concerne tous Européens : si on laisse faire ça, en créant un tel précédent, demain ce sera notre tour à tous. Et à bien des égards en France, c’est DEJA notre tour, de manière aussi insidieuse que grandissante.

Les démocraties européennes ont abandonné la République Espagnole à son triste sort en 1936, au motif tout aussi lâche et hypocrite d’une affaire intérieure, et ce fut le terrain d’entraînement des forces de l’Axe pour la seconde guerre mondiale. Bien des horreurs auraint été évitées si la France et la Grande-Bretagne avaient assisté la République démocratiquement élu attaquée par les armées fascistes du général Franco.

Que toute l’oligarchie politique et économique européenne ait choisi Rajoy comme son poulain – alimentant la fabrique à mensonges des appareils médiatiques dominants pour anesthésier les opinions publiques – montre clairement que l’Espagne est aujourd’hui le terrain d’entraînement des régimes anti-démocratiques et autoritaires qui se profilent pour nous tous Français et Européens.

Ne commettons pas la même erreur.

NE LAISSONS PAS TOMBER NOS CONCITOYENS D’UNION EUROPEENNE.

NOUS SOMMES TOUS CATALANS.

#NousSommesTousCatalans

*** Le musée  RIGAUD, Perpignan : 

  • Derniers jours pour Picasso - Perpignan, le cercle de l’intime   ( 1953 - 1955 ) : ouverte jusqu’au 5 novembre prochain, alors dépêchez-vous et venez profitez d’un moment hors du temps dans un lieu magique.
  • Exposition de 11h à 17h30, fermeture le lundi. Musée d’art Hyacinthe Rigaud
    21, rue Mailly - Tél : 04 68 66 19 83 www.musee-rigaud.fr

Horaires

  • 1er juin- 30 septembre : ouvert tous les jours de 10h30 à 18h30 (Juillet et Août : nocturnes les jeudis et vendredis jusqu’à 21h)
  • 1er octobre – 31 mai : Ouvert du mardi au dimanche, de 11h à 17h30 (fermé le 25 décembre et le 1 er mai)
  • Le musée est ouvert tous les jours, de 10h30 à 19h00
    Fermeture des caisses à 18H00 • Évacuation des salles à partir de 18h45 • Fermeture du musée à 19h.

Tarifs : Les billets d’entrée sont valables la journée entière.

Entrée du musée : 10€ (durant exposition estivale) / 8€ (hors exposition estivale).

  • Réduction, sur présentation d’un justificatif : 8€ (durant exposition estivale) / 6€ (hors exposition estivale) - Demandeurs d’emplois, personnes en situation de handicap, adhérents du COS de la Ville de Perpignan, Adhérents de la médiathèque de Perpignan (année en cours), groupes de plus de 10 personnes, titulaires d’un ticket de bus du jour même.
  • Gratuité, sur justificatif : Jeunes de moins de 18 ans, étudiants de moins de 26 ans, étudiants spécialisés en Histoire de l’Art, Pass culture de l’Université de Perpignan, adhérents du Cercle Rigaud, membres de l’ICOM, titulaires d’une carte presse, bénéficiaires du RSA et du FNS, groupes scolaires, groupes d’institutions médico-sociales, groupes encadrés par les animateurs de maisons de quartier, professionnels du secteur petite enfance.

Carte Pass Musée : 20€

Accès illimité au musée, valable 1 an.

Location tablette pour visite guidée numérique : gratuit

Activités (5 personnes minimum) :

  • Visites guidées (français, anglais) : +3€ - Gratuit pour les moins de 18 ans.
  • Itinérance d’artistes, le musée dans la ville : +5€ - Gratuit pour les moins de 18 ans.
  • Le musée en famille : +3€ - Par enfant.
    1 accompagnateur : gratuit.
  • Atelier parents-enfants : +5€ - Par participant.
  • Conférence : entrée libre dans la limite des places disponibles.
  • Ciné Cercle : entrée libre dans la limite des places disponibles.
  • Rencontre d’auteur : entrée libre dans la limite des places disponibles.
  • Rigaud au jardin : +5€ - Gratuit pour les adhérents du Cercle Rigaud et les moins de 18 ans.

Groupes (10 personnes minimum) :

Accueil sur réservation uniquement.
Vous pouvez télécharger la fiche de demande de réservation sur la page des groupes.
Pour des questions de sécurité, il ne sera pas admis un groupe sans réservation préalable.

  • Tarifs groupes : Entrée : 8€ (durant exposition estivale) / 6€ (hors exposition estivale).
    Gratuit pour les groupes scolaires, accueils de loisirs, instituts médico-sociaux, centres sociaux et secteur de la petite enfance de Perpignan.
  • Visites commentées et ateliers (hors projets spécifiques et/ou subventionnés) :
    À formuler au minimum 2 mois à l’avance, dans la limite des créneaux disponibles.
    +90€ (1h15) / +120€ (2h).
    Toute réservation non suivie de présence et non annulée 48h avant le jour de la prestation sera facturée.

- - -

***Amélie : Retirada 27 oct 2017

 

Un spectacle sur la Retirada à travers 3 générations de femmes...Le spectacle s'est joué à Alenya et se joue vendredi à 21h à Amélie les bains, salle Méditerranée. Ci dessous le mot de Magali.

Le spectacle de Micheline sera joué vendredi 27 octobre à 21h à l’espace Méditerranée d’Amélie les Bains.

Magali Caron

Compagnie Alma  06 41 32 12 93

compagnie.alma@gmail.com   www.ciealma.com

 

***ELNE : Soirées et conférences 

 

Chers amis, membres, partenaires et sympathisants de Terra dels avis,

Beaucoup d'entre vous ont participé aux dernières Journées Européennes du Patrimoine, "Vieux terroirs et Jeunes sèves" les 16 et 17 septembre derniers. 

Nous avons pu ainsi visiter nos anciens terroirs et y découvrir de jeunes agriculteurs. C'était le but de ces journées "Jeunesse et patrimoine" de montrer qu'au-delà de nos terroirs chargés d'histoire, au-delà des difficultés du monde agricole, un renouveau est en train de se mettre en place qui allie passé, présent et futur, et cette perspective est très encourageante. Nous regrettons que certains d'entre-vous n'aient pas pu obtenir de place dans ces visites mais les 32 places par circuit ont été très rapidement réservées. Pour voir l'album de ces journées, vous pouvez aller sur la page Facebook de Terra dels avis, à partir de votre page Facebook, ou suivre le lien : https://www.facebook.com/Terra-dels-avis-421292241322700/ 

 

De plus, une vidéo professionnelle a été faite tout au long de la journée du samedi 16/09; nous allons bientôt la diffuser.

Deux prochaines manifestations sont prévues avant les fêtes de fin d'année:

- Soirée conférence et débat sur le thème: "Quel avenir pour le Canal d'Elne ?" Cette soirée est organisée par le Collectif pour la sauvegarde, la protection et le développement du Canal d'Elne, dont Terra dels avis fait partie. Des spécialistes de l'environnement, de l'agriculture, du droit et du patrimoine nous parleront de ce que représente le Canal d'Elne et ce sera aussi l'occasion pour les élus de préciser leurs actions en cours sur le Canal, après la publication par le Syndicat du Tech d'un SAGE (Schéma d'Aménagement et de Gestion des Eaux) dont l'une des mesures pourrait avoir un effet négatif sur le canal. Tous ceux qui le souhaitent pourront également adhérer au collectif. Lundi 30 octobre, 18h. Cinéma Gavroche, Boulevard Voltaire à Elne (face à la mairie). 

- Soirée sur l'élevage ovin dans les Albères, en collaboration avec l'association Terre de liens, autour de l'achat participatif de la ferme de Villelongue dels Monts. Un film de présentation, l'intervention d'un universitaire sur l'élevage méditerranéen et la présence des acteurs de ce beau projet auquel participe Terra dels avis, nous permettront de passer une bonne soirée et de la terminer autour d'un buffet issu de l'agriculture responsable. Vendredi 1er décembre à 18h. Cinéma Gavroche, Boulevard Voltaire à Elne (face à la mairie). 

 

Molt cordialment a totes i a tots,

Le Conseil d'administration de Terra dels avis.

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Les infractions et crimes commis via Internet sont légion. Pour juguler cette cybercriminalité, une coopération internationale et la mobilisation de tous les acteurs sont requises. Les technologies de l'information et de la communication sont les moyens par lesquels les individus mal intentionnés utilisent pour arnaquer les citoyens. Dans le but de lutter activement contre la cybercriminalité, un Centre Européen de Lutte Contre la Cybercriminalité est mis en place par l’Union Européenne. La création de ce centre fait partie des mesures mises en place pour protéger les citoyens contre la criminalité à travers le réseau internet. Ses missions portent notamment sur les différents types de cybercriminalité à savoir escroqueries, fraudes, extorsions, abus, espionnages, arnaques aux sentiments, conflits et harcèlements. Ce centre inauguré depuis le 11 janvier 2013, situé dans les locaux d'Europol (office européen de police), à La Haye aux Pays-Bas a fait des prouesses considérables. En Décembre 2017 plus de 4 millions de personnes parmi ceux qui ont portées plaintes avec des preuves probantes et qui ont collaborées avec les éléments des brigades à l’arrestation des auteurs de ces crimes ont été remboursées et dédommagées, alors nous exhortons tous ceux qui se sont faits arnaqués via internet et qui détiennent des preuves à bien vouloir porter plainte aux adresses suivantes pour l’éradication de ce fléau.<br /> <br /> Adresses mails : brigade_signal_arnaque@outlook.fr / brigade_signal_arnaque@europamel.net
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O
Il nous a été donné de constater la recrudescence de nombreuses attaques ciblant les particuliers mais aussi les entreprises et les administrations. Elles visent à obtenir des informations personnelles afin de les exploiter pour arnaquer, portant préjudices aux internautes. Internet est un espace de liberté où chacun peut communiquer et s'épanouir. Les droits de tous doivent y être respectés, pour que la « toile » reste un espace d'échanges et de respect. Pour remédier à ces pratiques malsaines, l’Office central de lutte contre la criminalité liée aux technologies de l'information et de la communication (OCLCTIC) et la Brigade d’enquêtes sur les fraudes aux technologies de l’information (BEFTI) créés par les pouvoirs publics sont à la disposition des populations victimes de toutes les formes de criminalité sur internet. Une vaste campagne d’arrestation des escrocs est initiée par les services compétents au début de cette nouvelle année afin que les victimes soient remboursées. Alors nous exhortons toutes les victimes de différentes sortes d’arnaque qui ont des preuves probantes à nous contacter pour déposer plainte. Une seule adresse pour signaler que vous êtes victimes d’une arnaque.<br /> <br /> ADRESSE MAIL : oclcticbefti@cyberservices.com
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F
Il est possible que vous fassiez face à des comportements suspects, auquel cas il n’y a pas lieu de déposer une plainte mais qu’il est important de signaler. Mais si vous êtes vraiment victime d’une arnaque financière, le dépôt de plainte s’impose, L’Unité Spéciale de Lutte Contre la Cybercriminalité en sigle (USLCC) en collaboration avec l’Interpol mondial reçoit vos plaintes afin de les analyser pour vous rendre justice et que ces hommes sans foi ni loi soient punis conformément à la loi (321-1,314-1 du code pénale) en vigueur pour ces types d’infractions. Nous recevons vos plaintes aux adresses mails suivantes :<br /> <br /> Email : c.uslcc@outlook.fr / contactinterpolmondial@gmail.com<br /> <br /> Un inspecteur général de police judiciaire prendra contact avec vous dès réception de votre plainte et vous donnera les démarches à suivre pour l’arrestation de vos escrocs et la suite de la procédure judiciaire afin que justice soit rendue et que vous soyez dédommagé.
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