Perpignan, ville intelligente ! La réussite passe par la technologie des villes connectées !
Perpi, smart city !
(De notre envoyé spécial en Californie, le petit blogueur catalan, entre machines à sous, start-up et Cali fornication)
Rappelez-vous Georges Frèche : il avait le don des slogans pour qualifier sa vile, la branchée, avec IBM. Et si Perpignan, comme naguère Montpellier, se plaçait à l'avant-garde des nouvelles technologies..?
Perpi, la smart ! Finie la Cat, la fidellissima, et coetera..
Au salon de Las Vegas, des groupes s'associent à des start-up pour fournir des offres intégrées et connectées.
Et Perpi y est ! Représentée par la fine fleur de nos responsables politiques : J.Louis Chambon, remercié par l'Agglo du maire de Perpignan pour son passage du PS aux Républicains: le transfuge peut ainsi être du voyage et californiquer... De même, le maire du Barcarès (à moins que ce ne soit son épouse), remercié pour ses combats victorieux avec la justice : du voyage !
Avec quelques entreprises de pointe du pays cat, ils vont essayer la SMART CITY, scooter connecté, que vous enfourcherez cet été ici !
Ils vont tout savoir sur l'innovation, et l'électronique à l'image même du concept de "ville intelligente" : vous avez un petit exemple concret avec les horodateurs seconde génération installés depuis peu sous les vivats de la population réconciliée ...
Ces envoyés vont ramener le savoir dans la manière de concevoir les services urbains. En effet, nos villes perdent de leurs ressources (population appauvrie, moins d'impôts locaux...) : il faut rechercher des économies, les réseaux d'énergie et de transport sont dépassés, asséchés !
Il faut donc s'inspirer de la plate-forme numérique interactive "3D Experience city" : associer les acteurs de la ville autour de la modélisation d'environnements urbains !!!
Ces gens-là vont planifier notre ville et le prochain maire a intérêt à être branché, sinon il sera court-circuiter par les Gauze de demain !
Nos touristes de Las Vegas vont ramener des pépites, à défaut de cocaïne et d'adresses pour libidineux, dans leurs mallettes d'entrepreneurs : éclairage public, régularisation du trafic automobile, voici la plate-forme de gestion, sans oublier la télésurveillance.. Allez, hop, branchez-vous !!!
Capteurs, réseaux, horizons de la ville dès aujourd'hui, on y est ! Loin de vos polémiques si mesquines !!!
On s'est déjà rendu à la "Smart city expo world congress de Barcelone", alors on en connaît un rayon ! Ville Perpi, ville intelligente ! Vive Perpi, SMART CITY" !!
JPbonnel, lanceur d'alertes à Las Vegas
- - -La parole aux envoyés :
"Il nous faut le label parce qu’il compte » (L. Gauze)
L’élu catalan se montre confiant quant à une labellisa-tion cette année. « On est dans une dynamique autour du digital, martèle-t-il. On a des pépinières, des incubateurs, des rendez-vous comme le Startup Weekend. On a affrété le Train de la French Tech qui nous a fait remarquer, on déploie la fibre sur tout le territoire de l’agglo, on débloque des financements localement... La volonté est évidente. Maintenant, il nous faut le label parce qu’il compte, il nous permettrait d’être en- core plus reconnus et nous éviterait de plafonner ».
Et comme pour convaincre encore de sa démarche, Laurent Gauze compare le label French Tech à d’autres outils de développement économique qui, en leur temps, ont fait leur preuve : « Le label French Tech, c’est comme les autoroutes, il y a trente ans ; ou l’eau courante, il y a soixante-dix ans, c’est un prérequis pour être dans la compétition ».
© L'Indépendant - A Las Vegas, Frédérique Michalak - 13.1.2018
*LA LECTURE
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Lydie Planas est peu prolixe sur son histoire, mais s’anime littéralement dès lors qu’il s’agit d’évoquer son travail d’écriture. Après des études en « Art, philosophie et esthétique », elle pratique le Butō, cette « danse immobile d’un corps millénaire » créée au Japon en 1929 par Oono Kazuo, se nourrissant par la suite des avant-gardes européennes telles que l’expressionnisme allemand.
De ce travail sur le corps elle en vient au travail sur les mots. Elle parle alors d’un corps engagé dans l’écriture comme il l’est dans la danse, un corps qui s’approprie les mots qui doivent le traverser avant de pouvoir s’écrire… elle parle de l’écriture comme de « la voix silencieuse du corps… »
Des rencontres humaines et artistiques fortes jalonnent son parcours, parmi lesquelles, déterminante, celle d’Armand Gatti, journaliste, poète, écrivain, dramaturge et metteur en scène puis de son fils Stéphane Gatti, réalisateur, qui filmera son solo de Butō « Memoria ». Patrice Belzeaux, psychiatre et psychanalyste, publie, autour de son écriture, plusieurs articles dont une étude « L’écriture, avec ou sans psychose ».
Sa rencontre, il y a un an, avec la peinture de Paskya, provoque de véritables fulgurances poétiques… De l’entrée en résonance des mots et des toiles naitra l’exposition « Métamorphoses du désir », présentée à la médiathèque jusqu’au 17 février 2018.