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23 mars 2018 5 23 /03 /mars /2018 10:24
Je me fais la malle ... avec Muriel, avec Galvan, avec la Licorne d'Hannibal, le théâtre de l'entonnoir... Ecrits Vins de Jean DAURIACH
Je me fais la malle ... avec Muriel, avec Galvan, avec la Licorne d'Hannibal, le théâtre de l'entonnoir... Ecrits Vins de Jean DAURIACH
Je me fais la malle ... avec Muriel, avec Galvan, avec la Licorne d'Hannibal, le théâtre de l'entonnoir... Ecrits Vins de Jean DAURIACH
Je me fais la malle ... avec Muriel, avec Galvan, avec la Licorne d'Hannibal, le théâtre de l'entonnoir... Ecrits Vins de Jean DAURIACH

SE FAIRE LA MALLE...

 

* Expo au Musée de l'EXIL, La Jonquera :

l’inauguration de l’exposition "Évadés, 29 de décembre 1943"

de Jacques Léonar aura lieu le samedi 24 mars, à 12h

 

« Jacques Léonard témoigne à travers ses photographies (…) du séjour dans les arènes de Malaga d’un groupe important de jeunes qui attendaient l’ordre d’abandonner l’Espagne. Après avoir consulté les archives des ministères des Affaires étrangères et de l’Armée espagnole, on apprit que ce groupe devait partir le 26 décembre 1943, le lendemain de Noël, mais que, pour des circonstances peu claires, le départ fut reporté au 29, prolongeant l’attente de ceux qui s’amoncelaient dans ce logement improvisé. (…) Les photographies de Léonard montrent les jeunes arborant une carte d’identification sur laquelle apparaissent leur prénom et leur nom, c’est une source de premier ordre qui illustre le départ des réfugiés depuis les ports espagnols. Il s’agit probablement du seul matériel graphique connu jusqu’à maintenant de cet épisode historique qui, pendant des décennies, avait été maintenu dans l’oubli en Espagne. » (Josep Calvet)

 

* Muriel Falzon - La mairie de Claira vous invite à un spectacle sur Piaf et Barbara en jazz 

Salle des Fêtes de Claira à 21h00 le samedi 24 Mars

Entrée libre

 

BLEU MÔME... ENTRE PIAF ET BARBARA :

 

"Portée par des textes aussi fort que « dis, quand reviendras-tu ? », « l’accordéoniste » ou encore « la solitude », la chanteuse de jazz offre au public un nouveau regard sur ces chansons, à travers une interprétation très personnelle.

Loin d’une banale imitation qui ne ferait que « parodier » la singularité de ses grandes dames, Muriel Falzon prend le parti de rester fidèle à ses premières amours : le blues, le gospel et le jazz, et développe ainsi, en collaboration avec le pianiste Sébastien Falzon, de nouveaux arrangements riches en couleurs qui ne laissent pas indifférent.

L’émotion est bien là au rendez-vous, « ça lui rentre dans la peau, elle a envie de chanter… c’est physique ».

 

Muriel Perpignan Falzon, voix. 

Sébastien Falzon, piano & arrangements. 

Michel Altier, contrebasse. 

Vincent Calmettes, batterie.

Site internet www.murielfalzon.com 

Facebook https://www.facebook.com/MurielFalzonQuartet

 

 

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LE   PRINTEMPS  DES  POÈTES

« L'ARDEUR »

par   Les Poètes du Conflent

 

*16h : Poésie en liberté : lectures, chansons, poèmes clamés par le Cercle Poétique et Jeunes Talents du Conflent.    

  *17h 15- Librairie  : présentation d'ITACA Editions, dédicaces.

     * 17h30 :  Spectacle poético-musical :

   « LES  JOLIS  TEMPS  DES  MAI », poèmes de Jo FALIEU, avec Gérard TICHADOU à la guitare, et Franck BLENY aux percussions.

 

Samedi  24mars  2017 

Salle Jean COCTEAU, cinéma Le LIDO

Avenue du Général de Gaulle, 66500 PRADES - Entrée libre

 

ALEC                 Printemps des poètes 2018

 de 16h à 19h30  salle Jean Cocteau du cinéma Le Lido

            le samedi 24 mars 2018

l'ardeur    les jolis temps desMai

 

Pour la troisième année successive, le Cercle Poétique du Conflent, branche annexe de l' ALEC, au même titre que l' Université Populaire du Conflent, organise la mise en scène d'un Printemps des Poètes, dont le thème national cette année est "l'ardeur" ; sans qu'il y ait en cela la moindre contrainte, nous avons encore choisi cette année d'installer notre participation dans ce cadre-là.

De plus il se trouve que ce thème vient à point en ces temps de commémoration de Mai 68 ;

Certes le mois de mars n'est pas le mois de mai, mais n'oublions pas que les évènements de Mai 68 ont trouvé leur origine dans la révolte des étudiants de l'Université de Nanterre, proclamés en  "Mouvement du 22 mars" dont la revendication principale était de permettre la mixité dans la cité U entre filles et garçons. Cinquante ans presque jour pour jour, il est de bon ton d'évoquer ce qui s'est amorcé en ces temps très anciens.

Et nous avons choisi de le faire en exaltant cette ferveur révolutionnaire qui s'est emparée des étudiants d'abord et qui a ensuite embrasé le monde des travailleurs et la population toute entière

Quelques mois de chienlit, dixit notre Président-Général de l'époque, qui ont levé des angoisses, des peurs, des inhibitions, et libéré toute une offrande à la vie, à l'expression, au besoin d'occuper la rue, d'aller chercher sous les pavés la plage. 

En ces temps de révolte contre la guerre du Vietnam, avec le souvenir encore présent pour les jeunes Français, de celle d' Algérie, le leitmotiv "Faites l'amour pas la guerre" sonnait comme des trompettes de Jéricho ; ras le bol d'un monde qui bridait la jeunesse et jugulait une libération des mœurs qui couvait sous les cendres.

C'est pourquoi le thème de l'ARDEUR prend tout son sens ,déclinée sur le mode des révoltes sociales, des révolutions aussi, florissantes partout dans le monde en cette période généreuse de contestation qu'est le mois de mai (révoltes réelles ou symboliques), et sur celui de l'explosion de sève générative, explosion de la végétation dans la nature, générosité érotique sur le plan de l'affect.

Notre mise en scène--mise en Verbe,  se fera en deux parties, avec un intermède de pause où sera présenté un espace librairie, avec notamment la présentation des nouveautés de la maison d'édition associative locale "Itaca-éditions", dont l'objectif est de promouvoir une diffusion d'œuvres poétiques, qui le plus souvent se trouvaient confinées à l'auto-édition stricte.

Une première partie, intitulée Poésie en liberté permettra de découvrir la richesse et l'éventail des styles poétiques, l'éclatement des tranches d'âge, puisque seront lus des poèmes d'auteurs chevronés en alternance avec des nouveaux venus au club de l'édition, et de jeunes talents dont les textes n'ont pas à rougir de leur qualité.

Seront lus des poèmes de Nazim Hikmet, d'Hamid Larbi, Alain Freixe, Joaquim Dokan, Nadine Fantauzzo, Denis Rambour, Annie Cathelin, Laurence Mayeur, Aude Remirez, Catherine Patrouix- Chevauché, Jo Falieu,  avec les voix de leurs auteurs mais aussi de jeunes talents de l'atelier de Théâtre de l'Entonnoir, Jonathan Noir, Fatima Cherigui,Marie-Thé louis

La deuxième partie s'offrira comme un spectacle poético-musical sous la forme d'une alternance entre des textes de Jo Falieu, dits par l'auteur, et un accompagnement musical de Gérard Tichadou, à la guitare, et de Frank Bleny aux percussions, le tout sous le titre du 

"le Joli temps des Mai (d'aimer?)" .

Une après-midi bien remplie où chacun doit se sentir libre d'arriver, de partir, d'entrer et sortir en toute discrétion, selon ses disponibilités et ses humeurs. Bienvenue à tous.

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JEAN DAURIACH

« Écrits vins » vendredi 23 mars

 

La vigne et le vin occupent une place importante dans la littérature, dans l’art et demeurent une source d’inspiration créative pour les artistes. Écrits de sagesse, révélations, conseils de gaieté et de convivialité, paroles de vie ou art de vivre, les citations empruntées aux auteurs de tous les temps invitent à une merveilleuse promenade bacchique.

Jean Dauriach convie ainsi ce vendredi 23 mars, à 18 h 30 au caveau Terrassous, à partager le plaisir de déguster ensemble ces beaux crus littéraires. Descendant d’une famille de vignerons, Jean Dauriach, après un passage dans les vignes et la cave familiales à Villeneuve-de-la-Rivière, a accompli une carrière de journaliste agricole. Outre le journal L’Agri, dont il a été le rédacteur en chef, il a collaboré à plusieurs titres de la presse agricole et viticole régionale et nationale. Auteur, il se définit comme un « journaliste de l’histoire » et s’intéresse particulièrement aux deux guerres mondiales.

En 2014 il a obtenu le prix Méditerranée Roussillon, mention spéciale du jury pour son livre Dans le fracas des camions, aux éditions Trabucaïre.

 

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Israël Galvan à Perpignan

Publié le 16/03/2018 à 15:32 par leblogcultureldyl (merci à Yvette LUCAS)

 

Les 22 et 23 mars Israël Galvan présentera à Perpignan sa dernière création « La Fiesta ».

 

Votre personnalité vous place à part dans le monde du flamenco et nourrit le débat sur les anciens et les modernes. Comment définissez vous votre pratique artistique?

- Je me considère avant tout comme un danseur de flamenco et comme quelqu'un qui aime l'art en général, mais aussi, même si cela sonne comme une formule, comme un danseur en liberté. J'ai besoin de me surprendre moi même. Ce qui me permet de survivre  c'est d'explorer des terrains nouveaux et de les offrir au public. C'est comme une quête, c'est l'étincelle qui régénère, du moins dans mon cas. Tout ce qui est nouveau provoque du remous mais avec le temps mon langage est devenu plus familier et la communication avec le public plus fluide.

 

Pour La Fiesta avez vous uniquement puisé dans vos souvenirs d'enfance lorsque vos parents vous emmenaient à des fêtes privées ?

- En fait c'est une vision toute personnelle, quelque part dans mon subconscient, C'est un mélange de souvenirs entre  les fêtes flamencas qui se déroulaient dans l'intimité et d'autres types de fêtes, qui ne font pas forcément sourire. Ces fêtes anciennes pouvaient être fatigantes, très longues. Cependant j'essaye que ma Fiesta soit très actuelle parce que c'est la seule vérité dont nous disposons, avec les musiques et les danses que nous pratiquons maintenant.

 

Vous annoncez que vous revenez aux sonorités primitives du flamenco. Quelles sont-elles ?

- Dans ce cas précis nous essayons qu'il n'y ait pas de texte, que ce soit comme si nous prenions la sonorité de la gorge sans le décor des mots. Il s'agit d'aller vers le cri et de prendre la musique du corps dans sa résonance ouverte.

 

Il semble que dans ce spectacle vous laissiez beaucoup d'espace aux artistes qui vous accompagnent. Vous pensez continuer dans cette voie ?

- Nous voulions essayer d'être un groupe et qu'il n'y ait pas de différence entre les musiciens et les danseurs mais plutôt qu'ils s'amalgament tous comme pour former une pâte. Mais chacun garde ses nuances  très personnelles qui permettent de varier les émotions. C'est la première fois que je fonctionne en groupe et je ne sais pas si je vais continuer parce qu'à chaque nouveau spectacle j'aime chercher ailleurs. C'est la seule façon pour moi de renouveler mes danses et de continuer à me sentir moi-même « neuf ».

 

- Que pourriez vous ajouter pour convaincre le public perpignanais de venir voir votre spectacle ?

Qu'ils viennent avec l'esprit ouvert. Ce que je présente c'est une fête différente de celles estampillées « flamenco ». Disons que c'est une fête après la fête. S'ils veulent savoir ce qu'il advient après trois ou quatre jours de fête... eh bien le spectacle commence à ce moment là ! Je les invite à venir assister à La Fiesta comme s'ils contemplaient, à travers le trou d'une serrure, une fête de chez nous, presque privée.

 

Propos recueillis, traduits et mis en forme par Dolores Triviño.

 

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  • professeur de lettres, écrivain, j'ai publié plusieurs livres dans la région Languedoc-Roussillon, sur la Catalogne, Matisse, Machado, Walter Benjamin (éditions Balzac, Cap Béar, Presses littéraires, Presses du Languedoc...
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