J.Delteil - Colloque d'Amiens - Salon du livre et du chocolat à Ste-Marie de la Mer - Revue SOUFFLES - Les grandes sagas familiales roussillonnaises - Une poubelle de rue piétonne
Propreté : balayons devant notre porte
Depuis des décennies, on dit que Perpignan est sale. C'est selon les quartiers : le centre historique est nettoyé pour donner une image correcte aux touristes, car comment faire de Perpignan une destination incontournable si elle est dégueulasse...comme dans les quartiers populaires et aux allures de ghettos (St-Jacques). Cependant, dès que vous quittez le cercle des rues à la mode du coeur de ville, les trottoirs sont noirs de crasse : ainsi, la rue des Augustins !
On note un progrès depuis J.-Paul Alduy qui voulait réprimer les déjections canines, mais sa campagne avait fait long feu: le maire a échoué et le civisme n'a pas augmenté...
Le maire actuel a aussi lancé sa campagne (c'est moins agressif qu'à Béziers avec M.Ménard) et des contraventions ont été données à l'encontre des chiens errants et des propriétaires inconvenants...
La mairie est responsable de la propreté et doit jouer sur le civisme: la campagne actuelle est donc positive, car il faut sans cesse éveiller les conscience, éduquer…Bien sûr la municipalité ne doit pas démissionner, en s'en remettant à l'esprit civique des citoyens. Un problème de personnel, d'absentéisme est aussi à revoir…
En effet, si la ville est sale, c'st d'abord parce que les habitants le sont, jetant de tout dans les rues (les citoyens d'origine gitane sont très propres chez eux, mais ils sont capables de jeter leurs détritus dans la rue... Est-ce la pauvreté, ou ici le mépris de la municipalité, qui sont à l'origine d'une telle orgie ordurière sur l'espace public..?
Comme en Espagne, hélas, ici, en pays catalan, on jette de tout quand on on est sur une terrasse de café ou au comptoir d'un bar. Dans sa voiture, c'est pareil : on jette mégots, papiers de bonbons, chewing-gums, bouteilles de bière…
Je me souviens, lors de mon adolescence, dans le quartier Saint-Jean : chaque commerce, chaque propriétaire passait le jet dans la rue et balayait le seuil de son territoire. C'était l'occasion de se parler, et d'améliorer l'ambiance en ville ! A présent, rue Saint-Jean, encore quelques commerçants courageux s'activent et compensent les carences municipales… mais on s'en remet aux autorités : je paie des impôts...alors c'est à la ville, aux éboueurs de nettoyer...Ces réactions poujadistes, populistes et inciviques me rappellent les paroles des élèves quand le prof leur demandait de ramasser un papier dans la classe : "Il y a des femmes de ménage pour ça !" Quel mépris pour les travailleurs, pour les femmes...quelle irresponsabilité...Ainsi on a habitué la population à être assistée...
Il faut agir grâce au civisme, mais aussi en installant des outils urbains : parfois il vous arrive de vouloir jeter un papier mais aucune poubelle à l'horizon...
JPBonnel
Lundi 15 octobre 2018 à 18h30 au Théâtre de l'Étang |
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L’entreprise des Poupées Bella : « La plus belle poupée du monde » à une époque florissante ne fait plus, depuis longtemps, rêver les petites filles !
La famille Arago, dont l’histoire familiale est une véritable saga (politique, scientifique, historique), nous permettra de nous attarder principalement sur l’histoire de Marie Arago, la maman.
C.E.P.S. en entrée libre et gratuite
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