La gauche peut l'emporter à Perpignan en mars 2020
On la sait en piteux état, elle a été pulvérisée et aspirée par la révolution Macron. Le dégagisme a joué et les anciens leaders, au plan national, ont été liquidés...
Localement, les notables et responsables politiques antiques sont encore en place. Une nouvelle vague, jaune sans doute, fera voler les politiciens accrochés à leurs jetons de présence...
Ainsi, la concurrence est forte à droite, du centre-droit à la droite radicale.
Face à Louis Aliot, on trouve Clotilde Ripoull (sans étiquette), Olivier Amiel (si son parti Les Républicains l'adoube), J.Marc Pujol (à la fois républicain et gilet jaune, et surtout désireux d'abandonner son poste) et Romain Grau (ancien LR, aujourd'hui subissant l'érosion du président et le mécontentement généralisé) : ce morcellement fait que les candidats auront du mal à passer la barre des 10% pour le second tour. Seule une candidature d'union (avec le jocker François Calvet ? Mais c'est "le monde ancien"...) pourrait sauver la droite, devenant ainsi un "barrage" crédible face à l'extrême-droite.
Dans le cas contraire, la gauche, conduite par Ségolène Neuville, autour d'un grand rassemblement : PC avec Françoise Fiter, les Verts, des personnalités de la société civile, des associations...mais sans la France insoumise, sans doute, ce qui fait craindre pour la dynamique...) peut figurer en tête, autour de 20% (ou 25% avec la FI), pour le second tour. La droite, si elle veut être républicaine devra se retirer comme la Gauche l'a fait, avec J. Cresta, en 2014...
On verrait une gauche minoritaire, susceptible de diriger une ville de droite, bourgeoise et ouverte à des perspectives politiques aventureuses avec le Rassemblement national...
Le fameux "barrage" serait édifié par ce qu'on appelle la "gauche"...Mais tout ça, c'est "le vieux monde"... On n'est pas au bout du cortège des surprises...
JPBonnel