Le nouveau campus en coeur de ville : échec assuré ?
Après de nombreuses polémiques (étudiants fictifs - étudiants auxquels on donne des diplômes sans examens car ils paient : les Chinois - polémique avec l'ancienne présidente, section droit ...).
c'est en ce moment les accusations de harcèlement sexuel, voire de viols, au coeur de l'université "Via Domitia". C'est peut-être plus grave sur le nouveau campus installé à l'entrée du ghetto de St-Jacques, tout près de l'ancienne faculté du Moyen-âge...
L'idée de mixité, de faire venir des jeunes en centre-ville était excellente, mais il faut s'en donner les moyens : s'emparer de bâtiments proches (temple, maison des syndicats, théâtre), d'où les polémiques et les défigurations patrimoniales...
Surtout, les étudiants regrettent le campus, l'espace, le soleil; bien sût ils peuvent passer des heures en terrasse place de la République...Bientôt ils iront à la Fnac aux galeries Lafayette...mais pour l'instant c'est la méfiance, l'insécurité : des voitures embouties sur un parking proche, un professeur agressé, d'où l'alerte auprès de M.Le Préfet. Désormais des policiers, des vigiles, surveillent aux alentours...
La menace viendrait, non simplement d'une petite délinquance, mais de la colère de la population gitane, prête à descendre sur la fac de droit, en représailles aux destructions d'îlots dans le quartier...À quelques mois des Municipales, toutes ses affaires vont resurgir, sans oublier l'inénarrable enfermement d'un professeur d'économie, suite à la plainte du président d'université. M. Lorente est annoncé sur une liste de droite à Perpignan : il peut commencer à réviser ses fiches...
JPB
* OCCITANIEPYRÉNÉES-ORIENTALESPERPIGNAN (FR3) :
Perpignan : un responsable étudiant de la fac de droit dénonce des cas de harcèlement sexuel. (mars 2019)
** Polémique : Ce qui a poussé Jacqueline Amiel-Donat à ouvrir les hostilités ? « Contrairement à ce qu’on pourrait croire en lisant l’entretien, le projet de relocaliser la fac de droit en centre-ville n’est pas sorti de la tête de Lorente, répond la prof agrégée de droit et ex-élue socialiste au conseil municipal. On parlait déjà de ce projet en 1989, lorsque Paul Alduy était maire de la ville ! »
Fabrice Lorente persiste et signe
De son côté, Fabrice Lorente reste sur sa position : « Jacqueline Amiel-Donat dit que c’est un vieux projet municipal et c’est vrai. Sauf que pour qu’il se concrétise, il a fallu que j’aille voir Jean-Marc Pujol et son équipe. Ce sont eux qui m’ont suivi quand j’ai voulu réinstaller en centre-ville la Fondation de l’université (qui soutient la recherche et l’enseignement supérieur grâce à l’appui de mécènes, NDLR). C’est le point de départ de tout. J’ai demandé à avoir le siège de la fondation en centre-ville, puis on a imaginé ensemble l’installation de la fac de droit sur le même site. Il y a ceux qui font et ceux qui critiquent, ceux qui auraient aimé avoir fait. »
Mais cette revendication de la (co) paternité du projet de campus en centre-ville n’est pas le seul reproche que Jacqueline Amiel-Donat adresse au président de l’université. Selon elle, depuis que ce dernier est en place, la fac de droit est devenue « la dernière roue du carrosse » : « De décembre à mars dernier, il n’y avait plus de chauffage dans les bâtiments F1 et F3. C’était dû à une panne de chaudière. Il fallait remplacer une pièce, qu’on ne parvenait soi-disant pas à se procurer. On a également eu une réduction drastique des heures d’enseignement. Pendant deux années de suite, on nous a demandé de réduire les heures d’enseignement pour faire des économies. Pour un cours semestriel de 37,30 heures, on est par exemple passé à 35 puis à 30 heures. » Des critiques que Fabrice Lorente écarte également d’un revers de la main.
***LES FAUX ÉTUDIANTS DE LA FAC DE PERPIGNAN (REPORTAGE DU QUOTIDIEN "LE MONDE")
Le journal, daté du 28 mai 2013, relate la présence de nombreux étudiants (en sociologie, et droit, surtout) inscrits à l'université de Perpignan, pour simplement toucher une bourse. Ils rendent copie blanche lors des examens, mais comme ils doivent rester une heure dans la salle, ils s'ennuient et font du bruit (échanges avec des portables). Ces faux étudiants gagent ainsi une bourse de 470 euros sans rien faire : "Nous, direct, on signe et on s'en va. Ici, on est payés à ne rien foutre."
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