Le Collectif pour la mémoire des résistances et contre l'oubli organise avec le soutien bienveillant du cinéma Le Castillet et la librairie Torcatis- la plus grande librairie concernant l'Espagne de l'Hexagone - un après-midi de projection, présentation d'ouvrage et débat autour de notre compagnon et camarade Octavio Alberola et de ses ami.e.s le samedi 7 décembre à partir de 16 heures :
- Projection du documentaire En la brecha, anarquistas contra Franco, una historia de lucha armada a traves de Octavio Alberola ("Sur la brêche, des anarchistes contre Franco, une histoire de lutte armée autour d'Octavio Alberola") de Gonzalo Mateos, 1 h 10 min., 2017, en castillan sous-titré en français, en présence du réalisateur et d'Octavio Alberola lui-même, ainsi que plusieurs protagonistes habitant notre région apparaissant dans le film.
- Présentation du livre El peso de las estrellas ("Le poids des étoiles", biographie d'Octavio Alberola) par l'auteur Agustin Comotto, sorti en septembre 2019 chez Rayo Verde, Barcelone. Traduction simultanée prévue.
- Débat avec la salle, les auteurs et Octavio Alberola lui-même et ses ami.e.s., à la fois sur le passé mais aussi sur le présent des luttes pour un monde de justice et de liberté au moment où le populisme fasciste resurgit en Espagne et de par le monde.
- Vente et signature du livre, ainsi que d'autres ouvrages en français d'Octavio Alberola lui-même, ainsi que du livre de son compagnon Henri Melich, A chacun son exil, itinéraire d'un militant libertaire espagnol (Acratie, 2014) suivi d'un pot de l'amitié.
LE FILM :
"Sur la brèche" est un documentaire biographique sur la vie du militant anarchiste Octavio Alberola.Venant du Mexique où sa famille était exilée depuis 1939, il vit clandestinement en France à partir de 1962 et fait partie de la direction de Defensa interior (organisation des activités clandestines de la CNT) avec García Oliver, Cipriano Mera et d’autres vétérans de premier plan de la Révolution espagnole. A partir de 1965, son nom apparaît lié à de nombreuses activités visant à abattre le régime franquiste.Après la fin du franquisme, Octavio Alberola continuera à être actif dans le mouvement anarchiste en France et à l'étranger, et ainsi qu'à animer le nécessaire travail de mémoire autour de toutes les victimes de la dictature. Il continue à diffuser, depuis Perpignan où il réside depuis 2007, les idées anarchistes non-dogmatiques de multiples manières (entretiens, débats, université populaire, articles, livres...).
LE LIVRE :
Octavio Alberola réfléchit, vit et reformule sa vie du point de vue anarchiste depuis quatre-vingts ans et n'a pas hésité à remettre en question chacune de ses actions au point d'affecter dramatiquement son existence.
Il appartient à une génération de combattants qui ont vécu les événements du XXe siècle directement et comme protagonistes. Guerre, dictature, exil, précarité de la clandestinité, luttes internes dans l'anarchisme d'après-1945 et les grandes luttes sociales autour de du monde.
Ses activités l'ont amené à rencontrer des gens comme García Oliver, Che Guevara, Cipriano Mera, Federica Montseny, Félix Guattari, Daniel Cohn-Bendit, Régis Debray ou Giangiacomo Feltrinelli.
Agustín Comotto rassemble l'essence des pensées, des valeurs, des contradictions, des peurs et des espoirs d'Octavio Alberola. Ensemble, ils explorent l'expérience anarchiste du XXe siècle pour se concentrer sur les expériences essentielles dont Octavio a été témoin et acteur, depuis la tension et la scission de la CNT en 1945 jusqu'à sa participation à plusieurs tentatives d'attaque de Franco.
Octavio Alberola réfléchit non seulement sur l'expérience sociale vécue mais approfondit également la répression du dissident, la viabilité de la révolution ou la légitimité de la violence. Au-delà de la politique, sa curiosité infinie l'a amené à s'intéresser à la physique ou à l'art, disciplines qui lui ont permis de reformuler des concepts tels que la famille, l'autoritarisme ou le sens de la vie sous le privilège d'être une partie consciente de l'univers.
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L'auteur, Agustin Comotto, est né dans la partie inférieure du globe, en Argentine, mais, pour une raison inconnue, il a passé une demi-vie à monter et à descendre d'une partie de la planète à l'autre. Il aime le Nord, le nord des Vikings et les aurores boréales. Ecrire pour dessiner et dessiner pour ...
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http://www.paroleslibres.lautre.net/2019/11/01/la-vie-et-lunivers-de-lanarchiste-octavio-alberola/
Peut-être à samedi. Salut et fraternité/sororité. Daniel Guerrier
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- ALBEROLA Octavio
La révolution entre hasard et nécessité
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- « Il n’y a pas d’autre alternative aujourd’hui que celle de se révolter ou d’être complice de ce que le monde peut advenir aux mains des obsédés par les richesses, le pouvoir et le développement technologique. »
- La lecture du texte d’Octavio Alberola met en évidence une continuité dans sa vie, dans ses actions, comme dans ses présupposés fondamentaux. Une continuité qui s’est manifestée tout au long de ses soixante-dix ans d’activité militante.
- Ce livre s’inscrit dans l’effort de rénovation de l’anarchisme et dans l’émergence, un peu partout dans le monde, de nouvelles sensibilités subversives. Nous nous en réjouissons.
- Avant-propos de Tomás Ibáñez
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- Viaje a Mirambell y celebración 25º años de la película “Tierra y...
- Presentación de la biografía de Octavio Alberola en Ciutadella de Menorca
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- "Más que por la república, hay que luchar por la emancipación"
- El menorquín, residente en Perpiñán, asistió ayer en Alaior a la presentación de un libro sobre el exilio y a la conmemoración de la II República en Ciutadella.
- Menorca.info - Rubén P. Atienza, Ciutadella 15/04/2012
- CGT Menorca
- Enviado por redaccion ryn el Lun, 16/04/2012 - 00:06.
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- Para Octavio Alberola (Alaior, 1928) desplazarse desde su actual residencia en Perpiñán a Menorca siempre “es un placer” porque el regreso le recuerda su infancia y le permite encontrase con “buenos compañeros”. El historiador, declarado anarquista y que ha pasado gran parte de su vida en el exilio, ha sido invitado a volver a su tierra con motivo de la presentación de “Llibre d’exilis”, trabajo escrito por Josep Portella y dedicado a la figura de Alberola y a las biografías de otros dos menorquines que tuvieron que abandonar sus raíces, Miquel Amantegui (Es Castell) y Leopoldo Cardona (Maó).
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- Alberola, que acostumbra a “huir de ceremonias y homenajes”, asistió el pasado viernes a la presentación de la obra en la Casa de Cultura de Ciutadella, donde atendió a las curiosidades de los asistentes, y ayer tarde hizo lo propio en el Ayuntamiento de Alaior. Unas horas antes, participó en la “paella republicana” organizada por el sindicato CGT en los soportales de la Plaza de la Libertad de Ciutadella.
- La conmemoración republicana de ayer no se puede hacer según el escritor sin pensar en la Guerra Civil, los 40 años de Franquismo y la Transición. El historiador defiende que la república como régimen político no implica que socialmente defienda valores diferentes a los que puedan promulgar otros regímenes. “Para mí, más que luchar por la república, hay que luchar por la emancipación del pueblo español de las condiciones de explotación en que vive hoy día”.
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- En referencia a la agitada etapa social que vive el país, y a un mes de cumplirse el aniversario del surgimiento del movimiento 15-M, señala que lo positivo de éste es que “ha puesto de relieve que los importante son las reivindicaciones de base y no las de estructura”.
- En lo que se refiere a la monarquía, añade que el principal problema es que se trata de “un sistema que nos ha sido legado e impuesto por los 40 años de dictadura. Es un sistema que no tiene legitimidad pese a que haya sido aprobado por un supuesto referéndum”. Alberola mantiene que la actualidad se trata de un régimen que “no tiene credibilidad para el funcionamiento de la sociedad, puesto que son los mercados los que determinan las condiciones de vida de las personas. En ese sentido la monarquía irá perdiendo su sentido”.
- El escritor, al que le ha tocado vivir un buen número de momentos históricos, es en la actualidad más optimista que nunca respecto a los cambios que a su juicio necesita lo sociedad. “El actual sistema de explotación y dominación es irracional porque nos está llevando a un peligro enorme para la propia especie humana. Los cambios fundamentales que se necesitan, como los que persigue el 15-M, apuntan cada vez más a una sociedad en la que tienen que ser los ciudadanos los que verdaderamente decidan”.
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