HLM de Perpignan, M. Sitja, directeur, Lino Gimenez - Droit de réponse de Nasser
Rencontre avec Nasser Sari
Son point de vue et sa mise au point après l'article sur Lino Gimenez sur les HLM de la ville de Perpignan.
(Ce n'est pas le responsable du blog qui s'exprime ici. Il utilise les guillemets pour retranscrire les déclarations de Nasser…)
Ce jeune homme chaleureux et sympathique, âgé de 23 ans, est né ici, dans le quartier St-Jacques de Perpignan. Il y a grandi et connaît les gens et les problèmes (insécurité, trafic en tous genres, saleté, logements insalubres) par coeur.
Après le bac et une année de droit, il est surveillant dans un lycée et entraîne une équipe de foot de façon bénévole. Ensuite, il obtient un poste de gendarme "adjoint volontaire", pendant 24 mois dans l'Isère. Enfin, il revient au pays, dans son quartier à cause de sa mère qui vit seule. Son rêve était de devenir ambulancier…mais le voici à présent nommé concierge aux HLM municipaux de Perpignan…
Nasser tient à répondre aux accusations de son ancien grand ami, Lino Gimenez, dit "Nounours" (voir son point de vue dans un récent article du blogabonnel).
Nasser faisait partie du collectif de 12 personnes qui a été créé après les affaires de destruction de maisons "insalubres" et l'opposition de la population sur la place du Puig (fin juillet 2018). Ce groupe composé de J.B. Mathon, B. Cabanes, Fabien Candoret, Olivier Poisson, Lino Gimenez, Raphaël Brière, Paul Orell …participe à des réunions à la préfecture et au CD66.
Ensuite, embauché par M. Michel Sitja, directeur des HLM de Perpignan, Nasser quitte le collectif "chassé, plutôt, par Lino", dit-il), et il participe au projet des HLM pour la "rénovation " de St-Jacques. Au départ, Nasser trouvait qu'il manquait un dialogue avec la population et ses représentants. Ensuite, la concertation suivit : deux réunions sont organisées avec la population, pour le choix des architectures envisagées.
"Lino était d'accord avec ce projet; tous, nous étions contents car nous était enfin accordé le droit de parole…" On nous a présenté cinq projets d'architectes locaux, de Paris, de Montpellier…C'est un choix collectif, celui de douze personnes, pas celui de la mairie !"
Au début, c'était le projet n°5. Puis le n° 1 a été montré à Lino et il a refusé; enfin, au bout de malentendus et d'imbroglios, il a accepté… Moi, déclare encore Nasser, je voulais que le choix corresponde aux goûts de la population…"
"J'étais le grand ami de Lino pendant un an, puis quand je constate que l'intérêt individuel passe avant celui de la collectivité, je le quitte. Je devais faire l'intermédiaire entre Lino et le collectif… Les déclarations de Lino sont des mensonges…"
"La population veut du logement, neuf ou restauré; il y a des maisons à abattre à cause de la sécurité. J'aimerais qu'on garde tous les immeubles, tous les logements, mais peut-on vraiment tout conserver.., car y habitent des enfants, des gens âgées…"
La trahison de Lino, c'est une des raisons de mon départ du collectif, que "Nounours" veut contrôler…Une autre cause, c'est la violence du personnage.
Lui, il m'accuse de violence…or j'ai un casier judiciaire vierge, je diffuse les idées républicaines auprès des jeunes…
C'est Lino qui a montré sa violence, lors de la réunion programmé à l'atelier d'urbanisme; on l'a suivi mais il nous terrifiait, puis quand on a fait irruption chez Nick (Giménez, oncle de Lino) qui, pour un anniversaire, avait invité le maire de Perpignan et le Préfet, M. Chopin…"
à suivre...
Café Le Tanger, place Cassanyes, le 13/1/2020