Lino Gimenez, dit Nounours, leader de la contestation dans la communauté gitane du quartier St-Jacques
Quartier Saint-Jacques/Perpignan : le directeur des HLM de la ville et le maire de Perpignan en accusation
Rencontre avec Lino Gimenez alias Nounours. 6 janvier 2019 au Tanger, place Cassanyes.
LINO ACCUSE :
Lino estime qu’il a été trahi par Nasser nommé responsable des concierges aux HLM de Perpignan tandis que le frère de ce même Nasser a été placé au Vernet.
Michel Sitja, directeur général des HLM a fait des promesses à Lino et notamment de restaurer Saint-Jacques.
Des maquettes de cette restauration en projet, sous scellés, ont été montrées à Lino. Apparemment 5 maquettes mais les dés semblaient déjà jetés avant même le choix officiel. A savoir, privilégier l’un des projets qui ne satisfait pas Lino : le n°1 proposant des HLM. "Le n°5, "Paris," aurait été formidable "
Lino a pourtant rencontré le ministre de la culture lors de sa visite, fin 2019, à Perpignan et M. Riester a dit qu’il s’attacherait à respecter le patrimoine architectural du quartier Saint-Jacques. Romain Grau, candidat aux municipales, présent aussi lors de cette visite, a d’ailleurs demandé une confirmation de cet engagement au ministre.
Par ailleurs, Lino dénonce l’emploi fictif de concierge dont il aurait bénéficié de la part de M. Sitja. Or, comme nous sommes en période de campagne électorale (élections municipales au printemps), Lino estime qu’on a tenté de l’acheter par cet emploi fictif d’où il résultait qu’il devait officier en réalité comme médiateur et non comme concierge.
Lino déclare en effet que trois quartiers de Perpignan sont acquis à ses vues sur la restauration de Saint-Jacques notamment. Lino n’aurait eu aucune mission à remplir pendant la durée de son contrat aux HLM, contrat signé au Tanger sur un bout de table comprenant une période d’essai d’un mois avant le CDI.
Mais un imbroglio révèle plusieurs contrats qui s’annulent et se remplacent et finalement un licenciement parce que Lino aurait compris qu’on cherchait à l’instrumentaliser en faveur de l’équipe municipale actuelle, ce qu’il refusa. S’il a été nommé concierge, c’est parce que la société d’HLM ne pouvait pas l’embaucher comme médiateur, rôle qu’il était pourtant censé tenir. Lino va donc aux Prud’hommes en février prochain après avoir reçu une lettre de licenciement.
Il déclare aussi qu’on a refusé de lui donner ses fiches de paie. Cependant, le bras droit de M. Sitja aurait remis à Laurent Rossello, attaché parlementaire de Romain Grau, les fiches de paie transmises ensuite à Lino par cet intermédiaire. Pour Lino, ce bras droit (M. Albarassène, directeur opérationnel des HLM) aurait donc trahi M. Sitja.
Le journal L’Indépendant se serait intéressé à cette histoire et a mené l’enquête. Le maire actuel de Perpignan aurait déclaré aux journalistes que Lino n’avait pas travaillé pour la mairie.
Lino déclare encore qu’il se bat depuis dix ans pour la construction de salles de sport dans le quartier Saint-Jacques (musculation, pétanque). Cette idée aurait été retenue par la mairie qui a le projet de les construire.
Il s’active aussi pour que son quartier ne soit pas détruit et collabore pour cela avec un collectif qui rassemble notamment MM. Poisson, Baptiste, Kamel, Mathon, Cabanes, Jean-Michel Galley.
Propos de Lino Gimenez recueillis par Clarisse Réquéna et J.Pierre Bonnel.
à suivre..????