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26 juillet 2022 2 26 /07 /juillet /2022 08:56
Rue de la cloche d'or

Rue de la cloche d'or

Perpignan-coeur de ville :

 

halal ou hallali pour la mairie

rue de la Cloche d'Or..? 

 

Olivier Gandou a fait le point sur l'affaire des locaux de la cloche d'or, tout en montrant que nous ne connaissons pas la vérité et que de nombreux intérêts sont en jeu pour la possession et l'animation de ces futurs commerces.

 

La mairie veille -et c'est son rôle- à ce qu'une rue commerçante, à deux pas de la mairie, ne devienne pas un lieu de trafic comme on le voit avec l'installation d'épiceries, "halal" ou pas, non loin du centre, comme à la rue Foch, ces commerces recélant des ventes illicites de cigarettes, de drogues, etc...

 

La mairie subit des pressions pour que la rue conserve son calme et ne soit pas perturbée par des commerces de bouche, causant du bruit et susceptible d'attirer la délinquance. Ainsi, l'avocat Pierre Parra, menant l'opposition "républicaine" au conseil municipal, possède une grosse maison à côté de l'hôtel particulier où naquit l'écrivain Claude Simon... Halal, ou présence de jeunes français d'origine maghrébine dans cette rue, il faut éviter cela...

 

Il faut aussi considérer l'influence d'une partie de la communauté israélite : M. Daniel Halimi, huissier, après ses déboires avec les propriétaires de l'espace MÉDITERRANÉE, a dû abandonner son projet de synagogue à cet endroit, et a donc réussi à l'installer dans l'ancien école primaire, rue de la Cloche d'Or...

 

Il n'est pas sûr que M. Halimi souhaite une cohabitation ou une mixité sociale ou civilisationnelle avec des acheteurs d'origine palestinienne ou maghrébine... Après la nomination, par M. Aliot, de Maurice Halimi, avocat, comme président du conseil d'administration de l'Archipel, grand ami d'André Bonet, et ancien animateur de l'excellent prix "Spiritualités", la mairie a promis à la communauté juive la création d'un musée spécifique...

 

La bataille, financière, politique, communautarisme, se joue ici, menant encore une fois la ville à l'immobilisme... Si jamais la mairie achète ces locaux, qu'en fera-t-elle ? Sans grands moyens, elle les revendra vite...

A qui..?

 

 

JPB(26.7.2022)

 

 

Texte d'Olivier Gandou
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    Perpignan : l'avocat de l'investisseur mystère de la Cloche d'Or révèle la nature des onze enseignes www.lindependant.fr
     
    Publié le 21/07/2022 à 20:27 , mis à jour le 22/07/2022 à 08:50 
     
     
     
    Dans le feuilleton des onze fonds de commerce de la rue de la Cloche d'or à Perpignan, pour la première fois l'avocat de l'investisseur unique ou pluriel, dont l'identité demeure secrète, dévoile le contenu du projet. Un mystère entier et qui semble s'épaissir au fil des semaines et des feuilletons. Difficile de qualifier autrement l'affaire de la rue de la Cloche d'Or. Cette artère du centre-ville de Perpignan est le théâtre d'une succession de transactions où les nouveaux acquéreurs des onze fonds de commerce, qui appartenaient jusqu’alors à l'entrepreneur Abi-Nader Chukri, avancent masqués, sans jamais révéler leur identité. Mais coup de théâtre ce 21 juillet, par le biais de leur avocat Me Ilyacine Maallaoui, inscrit au barreau de Paris et natif de Perpignan, qui dévoile la nature des onze enseignes que les associés souhaitent installer dans les fonds de commerces acquis. Tout en refusant de donner leur nom. A lire aussi : Perpignan : les onze commerces vides de la rue de la Cloche-d'Or vendus Les locaux vides repris par un groupe d'investisseurs Car ces onze locaux, d'abord achetés par Abi-Nader Chukri en 2020 (lire encadré), ont été repris le 22 avril dernier par un groupe d'investisseurs, représenté par un porte-parole, avec une clause de substitution pour au moins six sociétés. Aucun nom ne circule alors. Sauf un : Nasdass. 
     
     
     
    L'influenceur de Saint-Jacques pourrait faire partie du projet, or son manager dément formellement l'information. Mais le bruit continue de se répandre. Jusqu'à trouver écho au conseil municipal de Perpignan. Au pupitre, solennel, le maire RN Louis Aliot assure le 22 juin à l'assemblée perpignanaise : "Nos services ont reçu une déclaration d'intention d'aliéner (DIA) concernant ces fameux onze fonds de commerce. Nous avons reçu le propriétaire vendeur ce matin qui a confirmé nos craintes. Il envisage de vendre à des sociétés qui ont en commun de faire de la restauration halal". Le Premier magistrat martèle alors que des sociétés "très riches et détenues par des fonds d'investissement à l'étranger", notamment "G la Dalle", rachèteraient ces onze fonds de commerce pour "1,35 million d'euros au total". 
     
     
    1,35 million d'euros Interrogé sur le sujet, Me Ilyacine Maallaoui confirme deux points uniquement : la transaction pour les onze commerces a bien été réalisée le 22 avril et aussi le prix de 1,35 million d'euros assurant : "C'est la valorisation suite aux travaux effectués dans ces fonds de commerce". 
     
     
    Mais qui sont les investisseurs ? "J'interviens pour une société. Je ne pourrai pas aller au-delà de ce propos". Pourquoi prendre la parole trois semaines après le conseil municipal ? "Il faut la sagesse de la réponse qui n'est pas à l'instant T et ce n'était pas la priorité nationale ni pour moi ni pour mon client". Selon nos sources, l'avocat aurait repris le dossier très récemment.
     
     
    L'influenceur Nasdass est-il dans le projet ? "Je ne peux pas répondre pour lui". 
     
    Restaurant bio, parfumerie, kebab, accessoires anti-stress... Par contre, l'avocat dévoile le dessein du ou des investisseurs. "Le projet porté à ce jour par plusieurs acheteurs consisterait à implanter un centre de soutien scolaire, un salon de beauté, parfumerie, coiffure, un restaurant bio, une rôtisserie orientale, une baraque à frites, un glacier stambouliote, un magasin de prêt-à-porter, un incubateur de talents à la mode Comedy club, un kebab artisanal, un magasin proposant des articles anti-stress, un espace associatif ouvert aux jeunes des quartiers pour promouvoir les initiatives et une épicerie solidaire".
     
     
     
    Si l'avocat prend la parole aujourd'hui, c'est donc pour défendre une opération d'où il "ressort de façon limpide que le halal ne fait qu'une apparition résiduelle, qu'il n'est que l'accessoire d'un programme général ayant pour seul objectif le dynamisme de la ville, objectif partagé inéluctablement par la commune". Mais, c'est aussi et surtout, pour tenter de convaincre la municipalité de ne pas préempter les onze fonds de commerce pour en devenir propriétaire, et ainsi sonner le glas de ce projet.
     
     
     
    "Le droit de préemption évolue dans un environnement juridique strict, écrit Me Ilyacine Maallaoui, il est nécessaire qu'un tel usage trouve pour corollaire l'existence d'un critère d'intérêt général, exciper le spectre de la viande halal ne saurait répondre à cet impératif juridique". Car Louis Aliot a déjà sondé le conseil municipal, le 22 juin, sur une possibilité de préempter ces onze locaux ou de les racheter. L'opposition LR avait plaidé pour la première option. Louis Aliot n'avait pas révélé son choix. La Ville peut exercer ce droit du 2 au 6 août dernier délai. Le dossier est sur la table. L'histoire de ces onze fonds de commerce.
     
     
     
    Rappel des faits. 
     
     
     
    En 2020, un entrepreneur, Abi-Nader Chukri, achète 11 fonds de commerce dans cette rue perpignanaise pour créer un projet d'artère gourmande. Chaque enseigne devait correspondre à une spécialité culinaire. L’idée était que les clients puissent s’attabler n’importe où dans la rue, commander ce qu’ils désirent dans les différentes adresses et payer le total de leurs consommations sur une seule et même addition. Le projet prévoyait 320 places assises en extérieur et 250 à l’intérieur des établissements. Mais ce dessein est à l'arrêt depuis de longs mois. Quatre immeubles, qui devaient accueillir 70 % de l'artère gourmande, ont fait l'objet d'un arrêté de péril imminent. D'importants travaux de sécurisation, très coûteux, doivent y être réalisés.
     
     
     
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  • professeur de lettres, écrivain, j'ai publié plusieurs livres dans la région Languedoc-Roussillon, sur la Catalogne, Matisse, Machado, Walter Benjamin (éditions Balzac, Cap Béar, Presses littéraires, Presses du Languedoc...
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