Une écrivaine au cimetière Saint-Martin
Marie Barrère-Affre, Prix Louis-Paul-Miller (1939), de Perpignan à Collioure.
Marie Barrère-Affre, née Marie Affre le 31 juillet 1885 à Perpignan (Pyrénées-Orientales) et morte le 23 juillet 1963 à Collioure (Pyrénées-Orientales), est un écrivain de langue française, spécialisée dans les romans pour enfants et sur le Maroc.
Marie Affre est née à Perpignan le 31 juillet 1885. Elle perd sa mère en 1902 et son père en 1913. Elle épouse Raoul Barrère le 9 janvier 1914 à Perpignan. Le couple part alors s'installer à Casablanca (Maroc). Leur fils Edmond y naît en 1915. De retour en France en 1920, ils passent deux ans à Castres (Tarn), où naît leur fille Maryvonne en 1922, puis ils retournent au Maroc, d'abord à Settat puis à Tamelelt. Son époux meurt en 1955 à Mogador. Marie Barrère-Affre rentre en France en 1957, après l'indépendance du Maroc. Elle s'installe d'abord à Saint-Ciers-d'Abzac (Gironde) puis revient dans les Pyrénées-Orientales. Après quelques mois en 1959 à Thuès-Entre-Valls, elle se fixe à Collioure, où elle meurt le 23 juillet 19631.
Marie Barrère-Affre a aussi publié sous différents pseudonymes, dont notamment Myriam Catalany. Avant son mariage, elle signe Marie Affre ou Violette des Pyrénées, son pseudonyme. Très tôt les productions chez Gautier-Languereau (La Semaine de Suzette) puis les romans cinématiques sont signés Myriam Catalany - Marie la Catalane. Elle est « Flâneuse » dans le journal marocain L’Atlas qui paraît à Marrakech. Dans certains feuilletons du Pèlerin, elle se cache derrière Gineste (ou Ginette) de Cosprons, Marie Régis Falandry (nom de sa grand-mère maternelle). Est sûrement Marie, ce Tamelelt qui signe un Brumaire et Messidor dans La Croix des Jeunes en 1935.
- Femme de lettres française, spécialiste de romans pour la jeunesse et sur le Maroc. Signe aussi "Marie Affre", "Violette des Pyrénées", "Marie la Catalane", "Flâneuse", "Gineste (ou Ginette) de Cosprons, "Marie Régis Falandry".
- Elle a aussi publié sous le pseudonymes de Myriam Catalany.
Elle dira: "J'ai écrit autant de livres que Delly". En fait, elle en a écrit plus: au moins 110 volumes de romans édifiants, dont les deux tiers à LA BONNE PRESSE, mais aussi pour "La Semaine de Suzette", "Le Noêl", "Le Pélerin", et autres publications catholiques.
Elle écrit aussi des contes, des nouvelles, des légendes, des pièces de théâtre, des romans feuilletons, des poèmes. Elle est d'une inépuisable fécondité, d'une grande culture, son style est souple et agréable, mais elle manqua d'un bon éditeur pour la conseiller, et les personnages de ses romans sont stéréotypés, tandis que ses intrigues sont gâchées par la conviction que le bien doit l'emporter sur le mal.
En fait, ses meilleurs ouvrages sont ses croquis marocains, qu'elle rassemble en 1920 en un volume "La Kasba parmi les tentes", images de ce Maroc où, quittant avec son tout jeune mari son cher Roussillon, elle vécut de 1914 à 1956. En effet elle rentre en France en 1957, après l'indépendance du Maroc. Elle s'installe d'abord à Saint-Ciers-d'Abzac (Gironde) puis revient dans les Pyrénées-Orientales.- Après quelques mois en 1959 à Thuès-Entre-Valls, elle se fixe à Collioure, où elle mourra.
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Des femmes écrivaient déjà…
Que dire du statut de la femme à cette époque d’après guerre ? Évidemment, la gent féminine française venait tout juste d’obtenir le droit de vote puisque le 21 avril 1944, une ordonnance disposait que les femmes étaient « électrices et éligibles dans les mêmes conditions que les hommes ».
Alors certes, trois ans plus tard, toujours dans la « Jeune Rurale », des femmes rédigeaient déjà des articles et des rubriques. Cela a notamment été le cas de Claire Auberive, Monique Dippone, Marie Barrère Affre… Toutefois, tout n’était pas toujours aussi rose…
Mais une gent féminine pas encore totalement libre
Marie Renée, l’autrice d’un article intitulé « Serions-nous de bonnes petites nouilles », répondait aux questions de ses lectrices. Celles-ci se demandaient comment elles devaient réagir si un homme qui ne leur plaisait pas venait leur déclarer son amour.
Zouina, la petite sultane (1954)
Le Lys et l'herbe folle (1949)
Le Village de Toub, roman (1949)
Les compagnons du néant (1948)
Le Passé sous les cendres (1948)
La sérénade à l'hirondelle (1947)
Timimmit ksourienne... Illustrations de P.-C. Beaubrun... (1946)
Poussières dans le Chergui (1946)
Mon voyage au bout du monde (1945)
Timimmit ksourienne... Illustrations sur bois de Jean Hainaut (1944)
Anya, histoire authentique (1943)
L'héritière des orangers (1941)
Le village de Toub (1938)
Le Balcon sur le désert (1938)
Les Chemins de l'automne (1934)
L'Infranchissable Cercle (1934)
Deux rives au soleil (1932)
L'Emailleur d'obélisques (1932)
Clari. Les Résurrections (1926)
La Nonne au Palais. Partie musicale du poème mystique de Marie Barrère-Affre. Chant et piano (1926)
La Nonne au Palais. Partie musicale du poème mystique de Marie Barrère-Affre. Chant et piano (1926)
Clari. Les Résurrections (1926)
Les Fugitifs du Palatin (1925)
Sous les palmes de Bénarès (1912)
Deux rives au soleil. Prix des Amis de la 'Revue des Poètes' (1902)