Eau : ils ont des idées !
Eaux usées pour Robert Vila et Jacqueline Irles, aqueduc, bateaux pour Barcelone...
Barcelone sort le grand jeu : usine de desalination, cargos venant de Marseille, rotation de bateaux chargés d'eau depuis Valence (utilisation de l'usine, sous-utilisée de cette ville)...
Le projet d'aqueduc de Marseille à Barcelone enterré (voir ci-dessous), le département du 66, au lieu d'entreprendre un projet d'envergure (canalisations depuis le font d'Estramar jusqu'à Perpignan: eau trop saumâtre ? Il faut la philtrer !), relance dans les eaux usées : R. Vila, canalisation le long de la route (non enterrée !) et la mairesse de Villeneuve de la Raho ne pense qu'à son golf et aux pots-de-vin...
Et puis, étrange, alors que depuis des décennies la guéguerre entre la ville et le département sur le territoire du lac faisait que les WC et lavabos étaient fermés sur la grande plage, ils sont ouverts depuis quelques semaines !!!
Quel accord sordide a-t-il été passé entre eux, alors que tout le monde veut économiser l'eau et que le volume du lac s'amenuise...
JPB
*Perpignan Méditerranée Métropole possède la compétence de la gestion de l'eau via l'Eau Agglo. Elle assure le captage, la potabilisation, la distribution, puis le traitement des eaux usées pour tout le territoire.
Chaque année, la station d’épuration de Perpignan rejette 10 millions de mètres cubes dans la Têt...
"Nous n’avons pas d’eau mais nous avons des idées",
M. Robert vILA propose :
Chaque année, la station d’épuration de Perpignan rejette 10 millions de mètres cubes dans la Têt. Le président de la communauté urbaine propose la construction d’un tuyau de 35 km, pour relâcher cette eau en amont, à Ille-sur-Têt.
- - - - Le "TUBE" depuis le Rhône jusqu'à Barcelone...
Le projet de transfert d'eau Rhône-Barcelone est un projet d'ouvrage hydraulique devant permettre à Barcelone et à la Catalogne de bénéficier des eaux du Rhône, afin d'assouvir ses besoins pour l'irrigation et la consommation d'eau urbaine. Lancé à la fin des années 1990, le projet a été mis en sommeil au milieu des années 2000, puis abandonné à la fin de la décennie. La mise en service d'une usine de dessalement en 2009 a en effet apporté une solution à la question de l'approvisionnement en eau de Barcelone.
En 1983, puis 1987 et 1989, la Catalogne doit demander à la SCP, société exploitant le canal de Provence, de lui acheminer de l’eau douce, ce qu'elle fait depuis le terminal de Lavéra à Martigues, dans le golfe de Fos-sur-Mer1. Sous l'impulsion de Jordi Pujol, la Generalitat de Catalogne, dont il assure la présidence entre 1980 et 2003, inscrit parmi ses priorités des années 1990 l'approvisionnement en eau de la province.
L'approvisionnement catalan est alors tributaire de l'Èbre, dont la gestion est assurée par l'État espagnol, et par deux petits fleuves côtiers, le Ter et le Llobregat. Sur ces derniers, le débit est très insuffisant, et les prélèvements d'alors font qu'ils ont parfois du mal à atteindre la mer. En effet, le Ter approvisionne également la région de Gérone et la Costa Brava. Quant au Llobregat, les mines de sel abandonnées sur son cours chargent son eau en sodium et en potassium, ce qui oblige un triple traitement pour la rendre potable.
L'idée est de profiter des eaux du Rhône, le plus puissant des fleuves français, au moyen d'un aqueduc géant qui franchit les Pyrénées pour aller déverser ses eaux en Catalogne. Ce débit supplémentaire permettrait de rassurer l'alimentation en eau de la région barcelonaise. Les quatre-vingts communes et les cinq millions de son agglomération consomment en 2005 environ 600 millions de mètres cubes par an, dans une région dynamique et où affluent les touristes2. Contrairement à l'Espagne, la France et notamment le Bas-Rhône dispose d'excédents d'eau douce disponible. Le projet catalan correspondrait au prélèvement d'1 % des eaux du fleuve. En outre, la compagnie exploitante du canal amenant les eaux du Rhône à Montpellier dispose d'une réserve de débit très importante, les besoins de l'irrigation des vergers de l'Hérault n'ayant pas augmenté au rythme initialement prévu.
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