(C) Pascal Yvernault - Le dragon de la Sant Jordi et La Pensée de Maillol.
Afin de relier le centre historique et le nouvel ensemble de la gare TGV, il faut aménager les berges de la Têt pour créer une continuité dans la ville : un chemin urbain insolite, le long de la rivière et d'une pelouse fleurie permettrait d'avoir un point de vue original sur l'architecture de la ville.
Cet itinéraire urbain serait rythmé par des pauses : une petite terrasse, un petit bar assurant un service minimum sans dénaturer l'environnement, des bouquinistes (emplacements loués à des pros ou à des particuliers), comme le long de la Seine, complétant ce cheminement culturel.
La ville a besoin de convivialité plus que de prestige culturel; revenir à l'époque où Perpignan savait faire la fête, au lieu de courir après un festival "estival" ou autre, qui coûte cher.
Que la culture soit un plaisir, une occasion de se retrouver dans un lieu, un quartier, autour d'un spectacle, d'un plat, d'une boisson. La ville doit prêter des espaces aux troupes, artistes, écrivains, qui ont quelque chose à dire, montrer : salle Cocteau, Théâtre municipal. Le Carré doit aussi s'ouvrir à la création locale. Et d'autres espaces inoccupés dans les quartiers défavorisés...
Afin d'informer les citoyens et leur permettre de discuter avec les créateurs et responsables culturels, un lieu central (je pense à la salle de l'ancien Palmarium, où se trouve l'office culturel de la ville), une sorte de "colonne Morris" aménagée avec des chaises assureraient, au milieu de cet espace, des échanges simples et amicaux...A tour de rôle, les animateurs de spectacles, d'actions culturelles viendraient se "frotter" au public, au lieu de rester dans leur tour d'ivoire...
Perpignan, ville culturelle, ville ouverte !