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20 août 2013 2 20 /08 /août /2013 10:00

vue-de-collioure-matisse.jpg Matisse, Vue de Collioure.

 

L'atelier du Midi retrace les années 1920/30 de Matisse à Nice "Travail et joie". Nice is nice !

 

Pus la fin de sa vie, handicapé, trouvant la technique des gouaches découpées.La mode de l'abstraction, née après la seconde guerre mondiale l'incommode, lui qui l'avait approchée avec la noire "Porte-fenêtre de Collioure", qui, palimpseste, cache une toile plus gai...Il refuse, comme Picasso, l'abstraction; il déclare :

"Tout art est abstrait en soi quand il est l'expression essentielle dépouillée de toute anecdote." Matice is nice !

 

Je quitte Aix, ses hôtels particuliers, son cours Mirabeau, ses fontaines éternelles, ses vignes propres, en filant vers Nice, par Grasse : musée international du parfum, où l'on expose les flacons créés par Dali, Warhol o Arman, l'expo Poiret, avec des nombreux Dufy, un saut chez Galimard, une senteur chez Fragonard, une mignardise chez Mignard...

 

La descente sur Nice : Nisse is Matisse. Et Raoul, enterré près de lui, à Cimiez. Près de la villa rouge devenu musée municipal eu du musée archéologique où est installée la décevante expo sur les piscines...

 

La piscine de Matisse, il faut la voir au musée "M. la musique à l'oeuvre". C'est l'été M. "Un été pour Matisse", clame la municipalité de "Nice, la (+) belle", jusqu'au 23 septembre...

 

La céramique monumentale de La piscine est née de la composition en papiers gouachés puis découpés de 1952. La structure fait passer le travail matissien de la surface à l'espace; c'est en 1951 que s'exprime cette recherche spatiale avec l'occupation picturale de la chapelle de Vence : une "installation", comme disent les artistes branchés...

 

A Nice, M. oublie St-Trop, Collioure, le Maroc, la Corse, les îles, toutes ces lumières qui accompagnent le début de sa carrière. Nice is life : "Quand j'ai compris que chaque matin, je reverrais cette lumière, je ne pouvais croire à mon bonheur." Nice : 1917/1954. Collioure est oubliée, il n'en reparlera plus jamais !!!!

 

Après la piscine, voici, à l'étage, la vague "abstraite", cette ondulation bleue que Viallat  plagie en 1966 (La vague, gélatine et colorant sur châssis", à voir au MAMAC, avec "Bonjour M.Matisse ! Rencontre(s)" 

 

Cette expo du musée d'art moderne, avec les variations autour d'oeuvres matissiennes par de nombreux artistes (Warhol, Jacquet, Sophie Matisse, Larry Rivers, s'attache à "s'interroger sur la survivance de l'iconographie matissienne des années 1960 jusqu'à aujourd'hui en privilégiant la citation directe e ses tableaux.", explique simplement Gilbert Perlein, conservateur en chef du Mamac... 

On y retrouve les couleurs, les motifs; et l'humour est là, quand beaucoup d'installateurs se prennent au sérieux, depuis des décennies...

 

Huit lieux d'expo consacrés à Matisse, cet été, c'est beaucoup et le touriste ne peut aller partout; il n'oubliera pas cependant le musée Lascaris, où sont montrées les "Années Jazz". M. Crée Jazz avec ses papiers découpés, en 1947, et l'année suivante est créé le festival de jazz de Nice. 

 

Matisse le musicien, le précurseur : Matisse is music !!!!

 

 

 

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commentaires

D
Matisse pour Pasiphaé est dans sa période "lino-gravure", c'est le seul qui ne peut entrer dans ma collection il reste chez Blaizot, rue du Fg St Honoré, bien gardé on peut quand-même se le faire présenter.
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D
Bien tard pour arriver ici. Mais mieux vaut tard que jamais, m'a t'on appris. D'abord passionné par Montherlant (depuis 69 les Garçons), je collectionne. Surtout Lydis, mais quand même Montherlant , alors pour Illustrer les Garçons il avait choisi Mac Avoy, car Mariette à Buenos Aires était trop éloignée (écrit-il elle avait fait la jeunesse dans Serge Sangrier pourquoi pas la suite). Puis pour Pasiphaé George Barbier commença en 34, et c'est Matisse qui de 38 à 44 s'y colla. La correspondance entre les deux "grands" sera t-elle exploitée? Les lettres de Matisse se diffuse de vente en vente (il faut que l'héritier vive), celle de Montherlant sont rangées paisiblement je les ai consultées, et c'est instructif. sur la période les rencontres, la motivation. Est-ce par voie subliminale, poussé par le seul artiste qui m'a plut quand on m'a demandé de reproduire en cours de dessin, un tableau à choisir dans une pile de catalogue (je l'ai encore), j'ai choisi Matisse. Est toujours subliminal d'avoir choisi un mars à Collioure pour mon voyage de noce, avec mon épouse enceinte (j'ai encore les photos bien sûr, nous approchons le jubilée. La providence est un fil invisible, mais parfois il me semble l'apercevoir.
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D
Pas bien pratique le bouton en haut pour répondre en bas. (Je dis cela pour haut-et-fort). Je dis plus fort: PARDONNEZ LES FAUTES!
L
Afin d'apporter une note agréable à cet article en ce beau mois d'août ensoleillé, je dirai que beaucoup de villes françaises portent des noms anglais à l'instar de Nice = beau, Gap = fossé, Apt =<br /> abréviation de aéroport, Lens = loupe, Condom = capote anglaise...
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D
La relecture est difficile, pardonnez les fautes.

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  • professeur de lettres, écrivain, j'ai publié plusieurs livres dans la région Languedoc-Roussillon, sur la Catalogne, Matisse, Machado, Walter Benjamin (éditions Balzac, Cap Béar, Presses littéraires, Presses du Languedoc...
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