Matisse, Vue de Collioure.
L'atelier du Midi retrace les années 1920/30 de Matisse à Nice "Travail et joie". Nice is nice !
Pus la fin de sa vie, handicapé, trouvant la technique des gouaches découpées.La mode de l'abstraction, née après la seconde guerre mondiale l'incommode, lui qui l'avait approchée avec la noire "Porte-fenêtre de Collioure", qui, palimpseste, cache une toile plus gai...Il refuse, comme Picasso, l'abstraction; il déclare :
"Tout art est abstrait en soi quand il est l'expression essentielle dépouillée de toute anecdote." Matice is nice !
Je quitte Aix, ses hôtels particuliers, son cours Mirabeau, ses fontaines éternelles, ses vignes propres, en filant vers Nice, par Grasse : musée international du parfum, où l'on expose les flacons créés par Dali, Warhol o Arman, l'expo Poiret, avec des nombreux Dufy, un saut chez Galimard, une senteur chez Fragonard, une mignardise chez Mignard...
La descente sur Nice : Nisse is Matisse. Et Raoul, enterré près de lui, à Cimiez. Près de la villa rouge devenu musée municipal eu du musée archéologique où est installée la décevante expo sur les piscines...
La piscine de Matisse, il faut la voir au musée "M. la musique à l'oeuvre". C'est l'été M. "Un été pour Matisse", clame la municipalité de "Nice, la (+) belle", jusqu'au 23 septembre...
La céramique monumentale de La piscine est née de la composition en papiers gouachés puis découpés de 1952. La structure fait passer le travail matissien de la surface à l'espace; c'est en 1951 que s'exprime cette recherche spatiale avec l'occupation picturale de la chapelle de Vence : une "installation", comme disent les artistes branchés...
A Nice, M. oublie St-Trop, Collioure, le Maroc, la Corse, les îles, toutes ces lumières qui accompagnent le début de sa carrière. Nice is life : "Quand j'ai compris que chaque matin, je reverrais cette lumière, je ne pouvais croire à mon bonheur." Nice : 1917/1954. Collioure est oubliée, il n'en reparlera plus jamais !!!!
Après la piscine, voici, à l'étage, la vague "abstraite", cette ondulation bleue que Viallat plagie en 1966 (La vague, gélatine et colorant sur châssis", à voir au MAMAC, avec "Bonjour M.Matisse ! Rencontre(s)"
Cette expo du musée d'art moderne, avec les variations autour d'oeuvres matissiennes par de nombreux artistes (Warhol, Jacquet, Sophie Matisse, Larry Rivers, s'attache à "s'interroger sur la survivance de l'iconographie matissienne des années 1960 jusqu'à aujourd'hui en privilégiant la citation directe e ses tableaux.", explique simplement Gilbert Perlein, conservateur en chef du Mamac...
On y retrouve les couleurs, les motifs; et l'humour est là, quand beaucoup d'installateurs se prennent au sérieux, depuis des décennies...
Huit lieux d'expo consacrés à Matisse, cet été, c'est beaucoup et le touriste ne peut aller partout; il n'oubliera pas cependant le musée Lascaris, où sont montrées les "Années Jazz". M. Crée Jazz avec ses papiers découpés, en 1947, et l'année suivante est créé le festival de jazz de Nice.
Matisse le musicien, le précurseur : Matisse is music !!!!