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6 septembre 2013 5 06 /09 /septembre /2013 10:25

images-copie-21.jpeg   Avec les articles sur le musicien F. de Fossa, nous avons déjà parlé de Jaubert de Passa, personnage important, représenté par son ami Prosper Mérimés, dans "La Vénus d'Ille" (sur Têt - voir "Balades culturelles en Catalogne de J.P.Bonnel, Presses du Languedoc). Il habitait (outre son enfance à Passa, Monastir del Camp) dans le quartier de la Révolution française, à deux pas de la maison de F.de Fossa située en face de la fontaine au lion :

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François Jaubert De Passa est un hydrologue français catalan, né le 24 avril 1785 à Céret (Pyrénées-Orientales) et mort à Passa (Pyrénées-Orientales) le 16 septembre 1856. Jaubert de Passa a œuvré pour l'eau de manière exceptionnelle.

C’est à la veille du tournant révolutionnaire parisien que naît « François Pierre Jacques Fidèle Jaubert de Passa », dont le nom indique une origine haut placée dans la société du pays. C'est au village de Passa, au cœur de la région des Aspres, qu’il passe son enfance. Fils de Pierre Jaubert de Passa et de Catherine Vilar, dont le changement de régime perturbe les destinées, il entre au collège militaire de Tournon, dans l’actuel département de l’Ardèche, puis au Prytanée national militaire, dans une région d’influence angevine, qui deviendra la Sarthe.

Le jeune homme est doté d’une palette de talents variée, qui nourrit une ambition toute naturelle… Incorporé comme sous-lieutenant dans le 12e régiment de dragons, le voilà rappelé par son père, alarmé par les dangers visant le corps social de l’armée, lors de cette période, encore instable, consécutive à Révolution française. Avant de regagner le pays, François s’acharne sur les études, suivant à la fois un cursus juridique, médical et artistique, avec grand succès. On le devine apte à comprendre le monde à travers les disciplines qu’il maîtrise, parfois opposées, toujours complémentaires. Très vite, on le retrouve inscrit sur le tableau des avocats tandis que l'Académie de Dessin lui remet la médaille d'artiste ! Sa renommée grandit rapidement, il n’a pas encore 21 ans lorsqu’il accède à la fonction d’Auditeur du Conseil d'État, en 1806.

Puis, enfin rentré en Catalogne pour assister son père malade, il est nommé sous-préfet à Perpignan en 1813, puis conseiller de préfecture en 1815. C’est là que commence sa véritable histoire. Car dès son plus jeune âge, François a saisi l’importance de la terre nourricière. Il se penche sur la structuration d’un meilleur système d’arrosage et organise le Syndicat de la Têt dès 1818-1819. Il en rédige le règlement, et, plus tard investi d’une mission scientifique, publiera deux ouvrages consacrés aux arrosages dans les Pyrénées-Orientales et en Espagne (essentiellement dans les Pays catalans du Sud) qui font autorité en Europe, notamment en Allemagne. Ses observations outre-Pyrénées ont alors pour but d’améliorer l’arrosage en France. Membre de la Société royale et centrale d'agriculture, de la Société royale des Antiquaires et des sociétés savantes de Toulouse et València, puis membre de l’Institut de France, il agit toujours de manière dévouée, avec la particularité de faire profiter sa région d’origine de bon nombre de découvertes techniques et de solutions économiques ébauchées lors de son parcours national.

Décidément fidèle au développement de sa terre de naissance, il place sa compétence au service du Conseil général des Pyrénées-Orientales, où il est élu en 1830, qu’il préside de 1848 à 1852, dont il reste élu jusqu’à sa mort en 1856.

François Jaubert de Passa, que l’on présente aujourd’hui comme hydrologue, a étudié, à travers les sciences économiques et sociales, bon nombre d’aspect de la vie locale, dont certains restent d’actualité. En témoignent ses ouvrages Mémoire sur la culture du chêne-liège, Mémoire sur la culture de l'olivier, Essai historique sur les Gitans, autant de domaines, auxquels s’ajoutent ceux de l’histoire, la linguistique, l'archéologie, la littérature et la géologie, qui ont passionné cet homme rare.

Sur la fin de sa vie, il accompagne l’arrivée du chemin de fer à Perpignan. Cependant, l’histoire a légèrement perdu la mémoire au sujet de Jaubert de Passa, peut-être parce qu’il ne fournit pas un exemple conforme à la tradition qui consiste à quitter son pays parce qu’on a du talent. Au contraire, Jaubert de Passa semble démontrer l’attitude inverse. Connaisseur des réalités historiques du Pays catalan, cet humaniste a préféré s’investir pour le bien commun et la proximité plutôt que de succomber aux sirènes de l’État. Homme d’honneur, il néglige en 1828 une invitation à devenir directeur général d’Odessa, en Crimée, puis une chaire de professeur d’agriculture au jardin des plantes de Paris, et enfin un poste d’inspecteur d’agriculture en Afrique.

 

(C) Dictionnaire de biographies roussillonnaises de l'abbé Capeille (1914)

 

Mais cédant toujours aux nécessités de la famille, il renonça à ses goûts de prédilection et il crut entrevoir des chances dans la carrière administrative. A Tournon et au Prytanée, il eut pour amis des condisciples dont les familles appartenaient aux illustrations de l'époque. A la faveur de ces amitiés, il fut présenté dans les salons de Cambacérès, de Talleyrand et de Cuvier, où l'avait devancé la renommée de ses succès scolaires. Il fut vite jugé, et un décret du 11 janvier 1806 le nomma Auditeur au Conseil d'Etat. C'était un brillant prélude à une carrière pour ainsi dire improvisée. Mais une maladie sérieuse menaçait son père, et il fut contraint de demander un congé (1810) ; néanmoins, il fut maintenu pendant un an sur les cadres du Conseil d'Etat. Le 10 juin 1813, les fonctions de Sous-Préfet à Perpignan lui furent confiées ; il les conserva peu de temps, mais au mois d'août 1814, il fut envoyé auprès du général Castaños, solliciter la retraite de l'armée espagnole. Pour le récompenser du talent et du patriotisme qu'il déploya dans cette mission, le Gouvernement lui donna place parmi les Conseillers de Préfecture (décret du 5 octobre 1815). L'influence de cette nouvelle position ne fut pas inutile à son pays : connaissant tout ce que peut promettre de richesse l'application d'un bon système d'arrosage, surtout dans un pays essentiellement agricole comme le nôtre, il profita de l'appui que lui accordait le préfet, Villiers du Terrage, pour organiser le syndicat de la Tet (1818-1819). Le règlement de ce syndicat, qu'il rédigea lui-même, fut appliqué par ordonnance royale et accepté, enfin, par l'Administration des Travaux publics. En 1817, la rareté des subsistances inspirait des craintes sérieuses à l'Administration, et les spéculateurs étrangers aggravaient encore la situation : les désordres qu'amène la disette semblaient imminents ; Jaubert de Passa proposa un plan dont l'application prévint toutes les difficultés. Il provoqua une réunion de douze notables qui, renonçant généreusement à des profits que les temps rendaient trop certains, firent une mise de fonds pour l'approvisionnement du pays. François Durand s'empressa de s'associer à cet acte de patriotisme ; et, mettant au profit de ses concitoyens les vastes ressources de sa haute capacité commerciale, il sut faire arriver d'abondantes cargaisons dans les ports de Saint-Laurent et de Port-Vendres. Un magasin public fut ouvert, et les populations roussillonnaises purent s'y approvisionner au fur et à mesure de leurs besoins et à des prix modérés. La crise passée, on constata un bénéfice de 1.500 francs, qui furent distribués aux employés du magasin.

François Jaubert de Passa composa et publia deux volumes : le premier sur les arrosages des Pyrénées-Orientales, et le second, sur les irrigations en Espagne. Ce dernier livre, résultat d'une mission scientifique, dont l'avait chargé M. le Ministre de l'Intérieur, fut traduit en espagnol et en allemand. Le succès de ces publications l'encouragea à livrer à la presse quelques mémoires sur des sujets d'économie rurale. Le Gouvernement voulut sanctionner l'opinion publique ; et, par ordonnance royale du 11 août 1823, F. Jaubert de Passa fut nommé, comme homme de lettres, Chevalier de la Légion d'Honneur. Il justifia cette distinction par d'autres travaux estimés. Il était membre de plusieurs Sociétés savantes nationales ou étrangères, entre autres de la Société royale et centrale d'Agriculture, de la Société royale des Antiquaires, de la Société Linnéenne, de celle de Toulouse, de celle de Valence, en Espagne. A toutes il envoya son tribut d'intelligence et de dévouement ; toutes avaient su apprécier son utile coopération. Plusieurs de ses mémoires, sur des objets mis au concours, furent couronnés. Tant de travaux utiles, son activité si constante, ses grandes aptitudes, devaient lui ouvrir les portes de l'Institut de France, rare distinction, qui suffit pour faire la réputation d'homme éminent. Ce fut le 3 janvier 1823 qu'il eut l'honneur d'être agrégé, comme correspondant, à cette illustre Compagnie. Depuis cette époque, fixé parmi nous par de nouveaux liens de famille, il renonça à quitter le pays. Jamais il ne négligea d'étendre le cercle de ses connaissances. Il cultiva le commerce des gens de lettres, des savants, des artistes, pour trouver le moyen d'élever son esprit ; et, cependant, ceux qu'il regardait comme ses maîtres se plurent, plus d'une fois, à rechercher ses décisions. Après 1830, l'élection le fit entrer au Conseil général : il y resta jusqu'à sa mort (16 septembre 1856). D'éminentes qualités le distinguèrent dans cette Assemblée, dont il dirigea plusieurs fois les travaux comme président.

On lui doit de nombreux ouvrages, dont la plupart ont pris rang parmi ceux qui honorent son pays. Les plus connus sont :

  • Mémoire sur les cours d'eau des Pyrénées-Orientales
  • Voyage en Espagne, ou arrosage en Espagne
  • Mémoire sur la culture du chêne-liège
  • Mémoire sur la culture de l'olivier
  • Mémoire sur le mûrier
  • Notice historique sur la ville et le comté d'Empurias
  • Essai historique sur les Gitanos
  • Recherches sur Roses et le cap de Creus
  • Carte marine des côtes de la Méditerranée espagnole
  • Expédition de Philippe-le-Hardi en Catalogne
  • Une famille catalane en 1710
  • Isidro
  • Marie de Montpellier
  • Mémoire historique sur le cloître du Monastir, et les monuments roussillonnais
  • Mémoire sur les pasquiers et les forêts de l'Etat
  • Il concourut à la publication du grand ouvrage de Taylor et Mérimée, sur la France pittoresque et romanesque, pour lequel il fournit les dessins et les légendes du Roussillon
  • Recherches sur les arrosages chez les anciens, 4 forts volumes. Cet ouvrage, qui obtint la grande médaille d'or, a eu les honneurs de la traduction en Espagne.

On soupçonne à peine l'incessant travail de recherches que cet ouvrage dut coûter à son auteur. Rien ne manque à ce livre pour en rendre la lecture attrayante : les descriptions géographiques, les tableaux de moeurs, écrits dans un style net, concis, serré et fleuri, tout y révèle une vaste érudition, une application patiente et l'expérience d'un écrivain habile. Ce livre, mis au concours depuis vingt-cinq ans, est l'histoire complète de l'arrosage et de la législation des anciens. Il manquait à la science agronomique : François Jaubert de Passa l'entreprit dans l'intérêt de la patrie.

Les travaux de Jaubert de Passa lui valurent une belle moisson de lauriers dans les champs littéraires : il reçut, outre la croix de la Légion d'Honneur, quatre médailles d'or, trois en argent, plusieurs en bronze, et de nombreux témoignages flatteurs de la part des sommités de la science. Là ne se borne pas son bagage littéraire. Il a laissé des manuscrits que nous croyons précieux, entre autres l'Histoire du Roussillon, fruit de ses dernières veilles et de longues méditations : c'était son dernier tribut payé à son pays. Cette histoire est malheureusement inachevée. Sa vaste correspondance avec des personnages appartenant aux lettres, aux sciences, aux arts et à l'administration, lui avait donné une supériorité remarquable dans l'art d'écrire une lettre. Les siennes se distinguent par un style orné de toutes les qualités que ce genre exige ; et il se complète par ce vernis de politesse exquise, par la finesse de l'esprit et la justesse de l'à-propos, qui en l'ont le charme, dans les écrivains de cet ordre.

Mais son oeuvre capitale, où il s'est peint lui-même avec ses impressions, avec l'expérience des hommes et des choses, est celle que le public ne sera pas appelé à lire, de longtemps encore, ce sont ses Mémoires, qu'il écrivit pour son petit-fils, Henri Jaubert, et qu'il termina en 1853. Tout en racontant d'abord sa vie d'étudiant à Paris, il donne des aperçus sur les lettres, les sciences, la philosophie, les arts et sur les célébrités contemporaines, qu'il compare rapidement aux maîtres des écoles de l'antiquité. Ce sont des esquisses d'histoire, faites avec cette précision qui est le fruit d'une longue attente, éclairée par les rectifications que fournit le temps dans l'appréciation des actions humaines. Il écrivait pour son petit-fils : il lui devait la vérité, et sa plume aurait refusé d'obéir aux entraînements qui n'eussent pas eu pour mobile la conscience du vrai et du beau. Ces mémoires composent cinq forts cahiers. Le sentiment chrétien qui domine dans toutes les pages de cette oeuvre prouve que François Jaubert avait toujours placé les événements sous l'influence divine. En 1828, le prince Woronzof, gouverneur général de la Crimée, avec lequel il entretenait d'honorables relations, l'appelait à Odessa, pour lui confier la charge de directeur général de l'agriculture. Il lui offrait 40.000 francs de traitement et lui assurait l'avenir de ses enfants ; mais François Jaubert de Passa, vivement combattu par l'amour de la patrie, se borna à remercier le prince. A cette même époque, les savants Bosch, Sylvestre, Yvart, Cuvier, le baron Teissier, tous membres de l'Institut, et maîtres des premiers postes dans les sciences, les lettres et l'administration, le sollicitaient pour qu'il acceptât une chaire de professeur d'agriculture au Jardin des Plantes : il obéit aux répugnances de Mme Jaubert, son épouse, que l'idée de quitter la province ou la patrie, avait toujours effrayée. Un peu avant 1840, il était libre d'accepter la place d'inspecteur d'agriculture en Afrique. Le prince Esterhazy essaya plusieurs fois de l'attirer auprès de lui, en lui assurant les bénéfices d'une charge administrative très élevée. Né pour ainsi dire dans les champs, François Jaubert de Passa y revint pour y rester avec une riche éducation, un esprit cultivé et le souvenir d'illustres amitiés auxquelles il fit appel moins pour lui et les siens, que pour l'utilité des autres. Il mourut à Passa, le 16 septembre 1856.

François Jaubert de Passa eut cinq enfants de son épouse, Françoise Morer de Finestret : Edmond qui, après de bonnes études au lycée Louis-le-Grand, tint une maison de banque à Perpignan ; Elisa, épouse du colonel Bach Adolphe, officier de marine ; Octave, officier dans le régiment des tirailleurs de Vincennes, tué en duel à Metz en 1842 ; et Charles, mort en bas-âge.

Archives de la famille. - Mattes, Notice biographique de François Jaubert de Passa. dans le XIe Bulletin de la Société Agricole, Scientifique et Littéraire des Pyrénées-Orientales

 

 

Jaubert de Paçà (Jean-Pierre Bonnel)

 

En parcourant son livre "Recherches historiques sur la langue catalane", publié en 1824, réédition en 2000 par les éditions du Trabucaire, à Perpignan), j'ai noté quelques passages décisifs. 

 

A la page 41, le latin, la langue gothique et le celtibère (qui emprunte aux Phéniciens, Grecs et carthaginois) sont parlés jusqu'au 5ème siècle en Espagne. 

 

page 96, sur Ausias March et Dona Teresa Bou.

 

page 42, une quatrième langue, le romang (ou romance) est un dialectede la langue de Rome qui devient commun aux peuples de Provence et d'Occitanie. Cette langue est tolérée par les Maures, mais elle s'altère car elle emprunte à l'arabe. Elle est ausi appelée "langue limousine".

 

page 48 : les Cates et les Alains se réunissent et s'emparent de Tarragone qui porte le nom de ses vainqueurs et s'appelle "Catalaunia"; on substitue le nom de Goths (Gotos) à celui de Cates (Godolanos) : Godalaunia devient Gotolaunia.

 

p.47 : Les Sarrazins sont explusés: la langue romane perd son nom dans la Gothie. On trouve le mot "Catalonia" dans une charte de Charlemagne, en 792. 

Après avoir dit "langue Romance-Castellana", on ne retient plus que "Romance-Catalona".

 

p.47: les Comtes de Barcelone prenaient aussi le titre de "Ducs de Gothie"

 

p.51 : les Comtes de Barcelone sont aussi Comtes de Provence au 12 ème siècle.

 

p.52 : Bérenger IV, en épousant Dona Petronilla, hérite de la couronne de Dom Ramiro, roi d'Aragon : la langue catalane le suit à Zaragosse et devient une langue de cour.

 

 

 

 


  • Dans la rue de la Fontaine Na Pincarda, près de la place du Figuier, elle a donné son nom à la rue.
    Cette fontaine qui date du XVe, est différente des autres par l'appareil de pierres apparentes.
    Elle doit son nom aux propriétaires de la maison sur laquelle est s'appuie : les Pincard.
    Une citerne, cachée derrière le mur, est alimentée, encore de nos jours, par un aqueduc.
    Au-dessus du bassin, on peut voir, gravée dans du marbre, une croix de Malte, croix des Hospitaliers.

  •  François Jaubert de Passa (1785-1856)

Fils de Pierre Jaubert de Passa et de Catherine Vilar, il naquit à Passa le 24 avril 1785. Son père et sa mère avaient fait de beaux rêves sur son berceau ; mais la Révolution française, en changeant leur position sociale, traversa leurs projets. Cependant, ils ne surent rien négliger pour lui faciliter un avenir honorable. Ils confièrent son éducation élémentaire à l'abbé Jaubertt. Plus tard, leur fils entra au Collège militaire de Tournon et perfectionna ses études au Prytanée, d'où il sortit pour être incorporé comme sous-lieutenant dans le 12e régiment de Dragons ; mais son père, facilement alarmé des périls qui accompagnaient la gloire militaire à cette époque, le rappela auprès de lui. François Jaubert obéit, mais non sans regret, à cette injonction paternelle. Cependant, il obtint de rester encore à Paris pour y compléter son instruction ou l'approprier à une autre carrière. Sa vie d'étudiant devint alors très laborieuse : elle se partageait entre les cours de l'Académie de Législation, de l'Ecole de Médecine, et les leçons de l'Académie des Beaux-arts dirigée par David. Sa forte volonté, sa vive imagination, favorisées par une conception prompte. un jugement sûr et une mémoire des plus heureuses, lui facilitèrent le succès de ses études nouvelles et multipliées. Il ne tarda pas à être inscrit sur le tableau des avocats, et l'Académie de Dessin lui décerna la médaille d'artiste.

 

jaubert.jpg

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commentaires

O
Bonjour,<br /> Deux petites questions sur Jaubert de Passa: comment avez-vous su qu'il habitait en face de la fontaine Na Pincarda? il y a-t-il des documents sur le sujet?<br /> <br /> Ensuite, idem, quelles sont les sources de l'inspiration de Mérimée pour sa Vénus d'Ille et Carmen? Dans quelles proportions Jaubert de Passa l'a-t-il inspiré?<br /> <br /> (ces questions sont à prendre dans l'optique de la curiosité, non de l'inquisition ;) )
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  • professeur de lettres, écrivain, j'ai publié plusieurs livres dans la région Languedoc-Roussillon, sur la Catalogne, Matisse, Machado, Walter Benjamin (éditions Balzac, Cap Béar, Presses littéraires, Presses du Languedoc...
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