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6 décembre 2013 5 06 /12 /décembre /2013 10:28

rius.jpeg Robert RIUS -


    Ce vendredi 6décembre 2013, il faudra vous hâter pour venir écouter la conférence de Serge Bonnery "En lisant C.Simon", dans le cadre des conférences de la SASL des P.O., à 17h30 dans le hall Guy Malé du Conseil Général 66.

    Puis rouler vers Argelès pour une soirée surréaliste :

 

Vendredi 6 décembre 2013 à partir de 19h  - Médiathèque Jean Ferrat et Cinéma  Jaurès  - 66 Argelès sur  Mer

La médiathèque Jean Ferrat d’Argelès sur Mer, l’Association pour la mémoire de Robert Rius et Cinémaginaire rendent hommage à :

 

ROBERT RIUS ET JACQUES HEROLD :

 

- 19h Médiathèque  - 66 Argelès sur  Mer   

Conférences autour de Robert Rius et Jacques Hérold, artistes dont l’aventure au sein du surréalisme a fait étape en Roussillon.

Catalan jusqu’au bout des ongles, enfant de la frontière et des sommets, tombé tout jeune dans l’irrévérence poétique de la joyeuse bande à Bausil, Robert Rius était taillé pour l’aventure. Prêt à devenir un de ses « hôtes dont les caprices dessinent la route lumineuse du château » décrits dans le Premier manifeste du Surréalisme.

- 21h Cinéma  Jaurès  - 66 Argelès sur  Mer  

 

JACQUES HEROLD, LE GRAIN DE PHOSPHORE AU DOIGT

En présence du réalisateur 

Film de FABRICE MAZE (France 2012 – 1h45)

Jacques Hérold a été, par sa manière de vivre et de penser, un des surréalistes le plus authentique, car ses valeurs auxquelles ses amis poètes et artistes ont donné tant d’éclat, le merveilleux, le rêve, l’imaginaire, la liberté, l’amour, la révolte et le jeu, lui étaient naturelles.

Tarif : 5 euros

 

<http://www.cinemaginaire.org/www/php/news_det.php?id=229>

 

 

 

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La main à plume

 

Édité parJean-François Chabrun, Christian Dotremont, Henri Goetz, Marc Patin, Robert Rius, de Sède

 

 

Robert Rius

(1914 - 1944)

Robert Rius, secrétaire de Breton de 1937 à 1940-41, gardera un double des clés de la rue Fontaine pendant l'exil aux États-Unis.

http://www.robertrius.com/

 

 

 

 

Personne citée Robert Rius

 

*******Argelès-sur-Mer : conférences et projection consacrées à Robert Rius, poète authentique, passeur surréaliste

Le 05 décembre à 6h00 - L'IndépendantRobert Rius (au centre, avec la cigarette) lors d'une réunion de la revue "La Main à Plume", dans son appartement à Paris (archives Rose-Hélène Iché). PHOTO D.R

L'association pour la mémoire de R. Rius (1914-1944) propose ce vendredi, avec les soutiens de Cinémaginaire et de la médiathèque, deux conférences et une projection.

Il y a bien sûr, ceux qui connaissent son œuvre et qui aujourd'hui veulent lui rendre hommage pour éviter l'oubli. Et puis, il y a ceux qui vont découvrir luvre de ce poète français né à Perpignan, secrétaire du groupe surréaliste, de 1937 à sa mort prématurée en 1944. "Le surréalisme est une façon de rester debout, de ne pas plier, d'inventer sa vie", soulignent ses amis "Robert Rius fut un surréaliste de cette trempe. Rare. Authentique. Généreux. Entier".

Irrévérence poétique

Catalan jusqu'au bout des ongles, enfant de la frontière et des sommets, tombé tout jeune dans l'irrévérence poétique de la joyeuse bande à Bausil, Robert Rius était taillé pour l'aventure. Prêt à devenir un de ces "hôtes dont les caprices dessinent la route lumineuse du château", décrit dans le premier manifeste du surréalisme. Débarqué à Paris en 1932 avec Charles Trenet et Henri Espinouze, Robert Rius, ne tarde pas à être magnétisé par André Breton. En 1937, devenu secrétaire du groupe, il assure avec Yves Tanguy la liquidation de la galerie Gradiva et la gestion de la revue Minotaure.

En 1940, il publie son recueil "Frappe de l'Echo", dont le titre est un clin dil à la devise de l'hebdomadaire de sa jeunesse "Le Coq Catalan". Ses poèmes sont illustrés par Victor Brauner dont c'est la première participation en cette qualité en France. Sous l'occupation, Robert Rius ne cède en rien, tant dans la poursuite de la recherche collective du Surréalisme que dans son engagement individuel de Résistant. Avec "La main à plume", où il publie "Liberté" d'Eluard, comme les armes à la main. Arrêté par la gestapo près de Fontainebleau, il est emprisonné, torturé puis fusillé le 21 juillet 1944.

Solides amitiés

Peintre et sculpteur d'origine roumaine (1910-1987), Jacques Hérold participe aux activités du Groupe surréaliste de 1934 à 1950. Exilé à Paris dès 1930, il noue de solides amitiés avec les peintres Yves Tanguy, Victor Brauner, Marcel Duchamp et Oscar Dominguez ainsi qu'avec les poètes Benjamin Fondane, Ilarie Voronca, André Breton, Robert Rius, Julien Gracq et Michel Butor. Grand connaisseur de la peinture surréaliste, PatrickWaldberg évoque Hérold vers 1937 :"Je me souviens du jeune Hérold, rôdeur des rues désuètes du quartier du Maine, grand, solidement taillé, tête de bélier auxyeux d'oiseaux de mer, portant avec noblesse les insignes d'une pauvreté méticuleuse, le front plissé dans une rêverie où il semblait que dussent s'incorporer les plus menus détails du spectacle rencontré."

Resté en France sous l'occupation, il se réfugie à Canet près de Perpignan avec d'autres figures du Surréalisme avant de gagner Marseille où il espère obtenir un visa pour les États-Unis. En 1943, le peintre rejoint Robert Rius à Paris, et participe à la publication surréaliste et résistante "La Main à plume". A la Libération, il connaît un début de notoriété avec sa première exposition personnelle organisée par André Breton à la galerie des Cahiers d'art. Il figure également en bonne place lors de l'exposition internationale du Surréalisme de 1947 à la galerie Maeght, avec sa spectaculaire sculpture le "Grand Transparent".

À partir de 1950, Jacques Hérold se rapproche de l'avant-garde et de l'abstraction lyrique parvenant ainsi à créer un art qui, bien qu'intégrant les principes du Surréalisme, s'ouvre à d'autres possibilités. Pour en savoir plus, rendez-vous demain vendredi à la médiathèque à 19 h pour les conférences puis au cinéma Jaurès à 21 h pour le film sur jacques Hérold. 

 

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André Breton, Henry Espinouze, dit Espinoza, Maurice Henry, Georges Hugnet, Marcel Jean, Benjamin Péret, Robert Rius, Yves Tanguy

Votre vie vaut 50 F

 

Dans la lignée des tracts surréalistes, cette réaction collective datant de fin janvier-début février 1938 part d'un fait divers sanglant, une tuerie dans une ferme.

Une image, une notice descriptive.

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Photos de Max Ernst - André Breton et Wolfgang Paalen - André Breton, Wolfgang Paalen, Mary Wilson, Benjamin Péret -Indiens et peintures sur sable -André Breton et Adrien

 

Diverses photos à dater précisément, et à classer.

 

**ROBERT RIUS, poète surréaliste [Broché]

Collectif (Auteur), Robert Rius (Auteur), Christophe Dauphin (Sous la direction de), Alain Breton (Sous la direction de), Victor Brauner (Illustrations)

 

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De temps en temps, dans la trop lointaine galaxie du surréalisme, une étoile filante apparaît ; alors, il faut vite saisir le sillage qu’elle laisse dans l’ombre ou la suie ambiante.

Robert Rius, né le 25 février 1914, est mort le 21 juillet 1944, fusillé par les nazis pour faits de résistance : il vécut ainsi seulement trente ans, d’une guerre à l’autre.

Il demeure l’inventeur en 1937, avec Benjamin Péret et André Breton, du jeu « le dessin communiqué ». Pour la préparation de l’Anthologie de l’humour noir (publiée en 1939, réimprimée en 1947, édition définitive en 1966 par Jean-Jacques Pauvert), il aida André Breton à sélectionner quelques-uns des écrivains qui y figurent de belle manière.

Robert Rius aimait la littérature, la peinture, la photographie. Il lança la revue La Main à la plume en 1941, écrivit notamment l’Essai d’un dictionnaire exact de la langue française en 1943 (Editions Les Cahiers de Poésie) et un Picasso en janvier 1944 (Pages libres de La Main à la plume, édition clandestine).

On peut lire, sur le site que vient d’ouvrir l’Association qui se consacre à la mémoire de Robert Rius, un tract adressé à Léon-Paul Fargue le 28 mars 1943 - impeccable traité du style en abrégé.

Dominique Hasselmann 

 

****Robert Rius

200px-Rius43.jpg  né le 25 février 1914 à Château-Roussillon (commune de Perpignan) et fusillé le 21 juillet 1944 à Fontainebleau, est un écrivain et poète français surréaliste.

Biographie[modifier le code]

Issu d'une famille de militaires et d'ecclésiastiques, son père Raoul Rius est à la tête d'une vaste propriété viticole. La famille paternelle de sa mère, Rosine Lanolier, est originaire de Narbonne. Quelques années après le décès de son père en 1918, sa mère se remarie. Deux filles naîtront de cette union : Louise-Marie et Hélène Blanc. Scolarisé chez les jésuites de Saint-Louis de Gonzague, Robert Rius en est exclu en 1928 pour insolence. Il en sera de même pour tous les lycées où il sera placé.

Il débute comme journaliste au Coq Catalan, hebdomadaire satirique fondé et dirigé par Albert Bausil, comme ses deux amis proches, Charles Trenet et Henry Espinouze (le futur peintre surréaliste Espinoza). En 1932, ils s'installent tous les trois à Paris, Rius devenant affichiste pour l'éditeur Armand Colin.

En 1937, on le retrouve auprès d'André Breton qu'il aide pour l'Anthologie de l'Humour noir et à la Galerie Gradiva. Jusqu'en 1940, les deux hommes se voient quasiment tous les jours. Ses principaux amis peintres (souvent trotskistes comme lui) sont Yves Tanguy, Victor Brauner, Roberto Matta, Jacques Hérold, Remedios Varo, Esteban Francès et Pablo Picasso. C'est à cette époque qu'il invente un jeu surréaliste avec Breton, Péret et Varo, Le Jeu du dessin communiqué, que le groupe pratique dans les cafés ou dans l'atelier de Tanguy. Pendant l'été 1939, Rius séjourne à Chemillieux.

Passionné par les papillons et Ramon Llull, il publie en mai 1940 aux Éditions surréalistes le recueil Frappe de l'Écho, illustré par Victor Brauner. En juin, il gagne Perpignan, puis Canet, où il organise l'accueil des surréalistes. Il fait de courts séjours à Marseille tout en aidant du mieux qu'il peut ses amis. À l'automne, il décide de rester en France et retourne à Paris. Il devient l'un des principaux fondateurs de la revue semi-clandestine La Main à plume, dont les réunions préparatoires se déroulent autour de Benjamin Péret. En mai 1941, un premier numéro éponyme et anonyme est publié. En juin, il épouse Laurence Iché, la fille aînée de René Iché, dont il aura une fille, Aurélia, qui décède le 4 août 1943.

Engagé dans la Résistance armée depuis 1942, il publie sporadiquement Essai d'un dictionnaire exact de la langue française, Serrures en friches et Picasso. On retrouve son passage aux maquis de Miélan en septembre 1943, de Villebéon en février 1944 et enfin à celui d'Achères de juin à juillet. Arrêté sur dénonciation le 4 juillet 1944, Robert Rius est incarcéré à la prison de Fontainebleau et torturé. Refusant de parler, il est exécuté le 21 juillet dans la plaine de Chanfroy avec ses amis Jean Simonpoli, directeur des Cahiers de poésie et Marco Ménégoz, jeune poète normand issu des Feuillets de 81.

Bibliographie[modifier le code]

  • Site de l'Association pour la mémoire de Robert Riu : obert Rius fut un poète, un homme d'engagement, un critique d'art, un théoricien, un historien et un photographe. Après s'être destiné à la peinture, il en devint "un simple passionné", collectionnant et soutenant ses amis peintres. Autres de ses passions connues : les livres rares et les insectes. Les témoins de cette époque évoquent, tous, ses différents appartements comme des lieux extraordinaires, aux murs couverts de bibliothèques, de peintures (Tanguy, Matta, Brauner, Picasso ou Ernst) ou de série de Papillons. Homme chaleureux, il accueillait sans réserve et donnait sans compter.
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  • Inventeur avec Benjamin Péret, André Breton et Remedios Varo, vers 1937, du jeu surréaliste dit du dessin communiqué, il fut également un grand adepte de l'humour noir et aida André Breton, à faire connaître ou redécouvrir bon nombre d'écrivains cultes lors de la préparation de la fameuse "Anthologie". Souvent considéré comme "le secrétaire" du Groupe Surréaliste d’avant-guerre, ou celui d'André Breton, son parcours, bien qu'original et singulier, fut constamment occulté par l'anecdote et par sa fin tragique. D'un grand poète, d'un homme cultivé et brillant, on a fait un mort, un fusillé de Fontainebleau, torturé et exécuté par les nazis presque par hasard.
    Il fallait étudier les traces de sa vie (et les archives de la Résistance) pour s'apercevoir que le hasard n'avait pas grand-chose à voir avec ce destin fauché brutalement en pleine jeunesse.
  • Robert Rius est né à Château-Roussillon, un hameau de Perpignan le 25 février 1914. Il passe son enfance à la campagne jusqu'au décès de son père en 1918. Elève au Collège Jésuite de Saint-Louis de Gonzague, il s’associe aux fameuses frasques de la "bande à Bausil". En 1928, il est renvoyé. D'autres institutions l'excluent. Ses ennuis s'aggravent avec l'insoumission au service militaire. Rius s'installe alors progressivement à Paris entre 1932 et 1935. Il travaille comme affichiste pour l'éditeur Arman Colin et rédige des chroniques pour des journaux du sud. Au moment du Front populaire et de la Guerre d'Espagne, il s’implique dans des activités militantes et peut-être jusque dans les Brigades Internationales. On date son entrée au Groupe Surréaliste aux alentours de 1937.
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  • En 1938, Rius participe à la création de la Fédération pour un art révolutionnaire et indépendant (F.I.A.R.I). On retrouve son nom au bas de tous les tracts de cette période. Au côté de Tanguy, il aide Breton à la Galerie Gradiva. Mais c'est un cuisant échec, tout comme l'exposition Internationale chez Wildenstein. La "dèche" est terrible pour les membres du Groupe surréaliste. Rius survit grâce au courtage de livres et de tableaux. Il se retrouve même quelques semaines en prison pour avoir aidé son ami Matta à déménager "à la cloche de bois".
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  • Au moment de la Débâcle, le poète soutient ses amis dans leur exode vers le sud. Ils séjournent à la villa Crépuscule à Canet-Plage, près de Perpignan, et font de fréquents séjours dans la région de Marseille où Breton s'est finalement réfugié. En 1941, c'est au Château d'Air Bel, que les surréalistes, candidats au départ, se retrouvent. Robert Rius leur rend visite, mais il a pris la décision, avec d'autres, de rester. Son amour pour Laurence Iché (qu'il épousera en juin), fille d'un artiste résistant de la première heure, n'est peut-être pas étranger à cette décision. Depuis son nouveau domicile du square Delormel à Paris, il maquette alors clandestinement le premier numéro d'une revue surréaliste : La Main à plume. Participent à cette aventure toutes les bonnes volontés : des anciens des groupes surréalistes belge, suisse, catalan et français, des ex-Réverbères et des éléments de renfort difficiles à cataloguer. En mai, le premier numéro, éponyme est publié, sans la signature des auteurs. En 1942, il rejoint la Résistance et travaille avec application à la série des Pages Libres de La Main à Plume dont le format permet d'éviter la censure. A l'automne, grâce au soutien de Londres, le groupe publie le poème Liberté d'Eluard, opération qui lui apporte une notoriété considérable.
  • Au printemps 1943, le manque de papier conduit au rapprochement avec deux autres revues : Les Feuillets du 81 et Les Cahiers de poésie. On y retrouve alors plusieurs poèmes et un savoureux Essai d'un dictionnaire exact de la langue française signés R. Rius.
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  • Pendant l'hiver 1943-1944, le poète se cache autour de Paris. Il termine son Picasso, Tutemps et réuni le dossier consacré à L'Objet. Mais ces deux derniers recueils ne paraîtront jamais. Le poète a su prendre le risque ultime. Maquisard depuis février au sud de Paris, il est réaffecté en juin à une unité en constitution sous commandement de l'Etat-Major FTP. Il est rejoint par plusieurs membres de La Main à plume, dont deux de ses amis clandestins : Jean Simonpoli, directeur des Cahiers de Poésie et Marco Ménégoz, très jeune poète issu des Feuillets du 81. Chargés de récupérer des armes destinées à libérer Paris, les trois hommes sont arrêtés sur dénonciation, le 4 juillet 1944 à Ury. Robert Rius et ses deux compagnons sont alors incarcérés à la prison de Fontainebleau, sauvagement torturés, ils sont exécutés le 21 juillet dans la plaine de Chanfroy avec une vingtaine d'autres Résistants.
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  • professeur de lettres, écrivain, j'ai publié plusieurs livres dans la région Languedoc-Roussillon, sur la Catalogne, Matisse, Machado, Walter Benjamin (éditions Balzac, Cap Béar, Presses littéraires, Presses du Languedoc...
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