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30 janvier 2019 3 30 /01 /janvier /2019 10:52
Lino Jimenez, à droite. Photo de Clarisse REQUENA (C) Le petit Journal catalan

Lino Jimenez, à droite. Photo de Clarisse REQUENA (C) Le petit Journal catalan

Quartier Saint-Jacques de Perpignan : une occasion perdue !

La division ?

 

Le préfet des Pyrénées-Orientales avait convoqué, hier mardi, une réunion à l'atelier d'urbanisme, rue Rabelais : techniciens de la ville, députés, représentants d'associations étaient conviés par M.Chopin. Puis tout ce petit monde apprit, par la voix de M. J.Michel Fedon, responsable de l'insertion, que le représentant de l'Etat annulait la rencontre : la sécurité n'était plus assurée dans cette rue qui mène au quartier occupé par les habitants d'origine gitane et maghrébine…

 

En effet, un groupe d'une douzaine de jeunes hommes, mené par Lino Jimenez, se sont invités et montraient leur colère…

 

D'ailleurs, pourquoi n'ont-ils pas été invités…?

 2 ou 3 représentants auraient pu écouter et dialoguer à propos des problèmes sociaux, de propreté, d'insalubrité des logements, de restauration des immeubles, de construction de centres de santé, de culture, de sports dans les espaces dégagés par les destructions de 2018… 

Il semble que le "sage" de Saint-Jacques, reconnu par les pouvoirs publics, diplomate et spécialiste des compromis, n'ait pas voulu inviter le groupe le plus agressif et adverse des compromissions…

Oui, Jean-François Jimenez, dit Nick, a préparé une réunion cruciale sans en avertir son neveu "Nounours", remonté à cause de ces parties de cache-cache…

 

Il faut déplorer cette occasion qui fait le jeu de la mairie, toujours disposée à détruire des îlots et à appliquer son plan immobilier. La communauté de Saint-Jacques pouvait compter sur l'ouverture d'esprit, la tolérance, l'intelligence d'un préfet décidé à régler le problème. Il faut espérer que les réunions à venir ne sont pas compromises…

 

On sait que le groupe majoritaire et décidé de Lino possède la clé du problème. Il a réussi à arrêter les destructions de fin juillet rue de l'anguille/place du Puig… Il a fait reculer la mairie, il peut faire trembler les murs de la préfecture, comme les Gilets jaunes sont capables d'entraîner la démission du président de la République…

 

On n'en est pas là, mais des représentants d'associations étaient, hier, découragés… 

 

Pourquoi, Lino, lancer à Fabien Candoret, président des Riverains de Saint-Jacques, qu'il n'est pas du quartier..? Ce qui est faux, d'où l'amertume compréhensible de celui qui a été agressé inutilement…

 

La violence physique et verbale n'arrangeront rien… Il faut en venir aux excuses, pas aux poings ! Il faut revenir vite autour d'une table !

La division, la désunion, c'est se suicider. C'est faire le jeu de ceux qui ne veulent pas que Saint-Jacques soit réhabilité dans son cadre urbanistique historique, que les habitants ne retrouvent pas la joie de vivre ancienne de ce quartier au style unique...

 

J.P.Bonnel

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29 janvier 2019 2 29 /01 /janvier /2019 19:56
Un monde nouveau : le maire de Perpignan intervient - Paris, 18 février :  Au cœur d'une ville témoin, Perpignan, et d'un territoire pilote, l'Occitanie...
Un monde nouveau : le maire de Perpignan intervient - Paris, 18 février :  Au cœur d'une ville témoin, Perpignan, et d'un territoire pilote, l'Occitanie...

 

 

INVITATION

CONFERENCE DE PRESSE

 

Marie-France Marchand-Baylet, Vice-présidente du Groupe Dépêche

et Eric Scotto, Président & Co-fondateur d'Akuo Energy

ont le plaisir de vous convier à la présentation

de la première édition nationale du

« MONDE NOUVEAU »

 

Le 18 février à 9H, au Keeze Trocadéro, 25 Rue Saint-Didier, 75116 Paris

Métro Trocadéro, lignes 6 et 9 

 

Malmenée par nos modes de vie modernes, notre planète souffre. En l'absence de sursaut collectif, des millions de personnes mourront des conséquences des dégradations environnementales et des bouleversements climatiques. Aujourd'hui, le temps n'est plus aux regrets, mais à l'ingéniosité et à l'action.

 

Si le constat est anxiogène, il représente également une formidable opportunité de penser le monde de demain. De nous réunir. De nous impliquer. D'imaginer et de mettre au point ensemble des solutions audacieuses pour sauver notre monde.

 

Oui, l'oxygène de nos demains existe. Partout en France et au-delà, des personnes habitées par l'enthousiasme et l'engagement collaborent et proposent de nouvelles pistes pour protéger la biodiversité, trouver des ressources énergétiques inédites, revisiter nos modes de transport, imaginer des modèles économiques plus équitables et des territoires qui répondent aux problématiques de leurs populations.

 

Ce sont ces innovateurs et acteurs engagés issus de la société civile que nous avons voulu réunir dans le cadre d'un événement inédit intitulé Le Monde Nouveau.

 

Au cœur d'une ville témoin, Perpignan, et d'un territoire pilote, l'Occitanie, le Monde Nouveau se présente comme un laboratoire géant de solutions audacieuses pour notre monde.

 

Elus, startups, associations, entreprises, étudiants, familles ... 3000 personnes sont attendues du 29 au 31 mars 2019 pour penser le monde de demain ... et le construire !

 

PROGRAMME DE LA CONFERENCE DE PRESSE :

8H30 : Accueil

9H00 : Introduction par Marie-France Marchand-Baylet et Eric Scotto

9H10 : Intervention vidéo de Jean Jouzel, Grand Parrain de l'événement

9H15 : Présentation du programme par Artevia

9H20 : Prises de parole de parties prenantes emblématiques

9H35 : Session de questions/réponses

 

INTERVENANTS :

Bruno Cavagné, Président de la Fédération Nationale des Travaux Publics

Erik Orsenna, Président de « Initiatives pour l'Avenir des Grands Fleuves »

Jean-Marc Pujol, Maire de Perpignan

Bertrand Raquet, Directeur de l'INSA Toulouse

 

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28 janvier 2019 1 28 /01 /janvier /2019 10:53
Qui sera le dernier rempart de Perpignan face à Louis Aliot ?
Qui sera le dernier rempart de Perpignan face à Louis Aliot ?

Le dernier rempart à la télé (C8) ce lundi 28.1.2019 :

lundi 28 janvier à 21h05

Film d'action (120mn)

année : 2013   pays : Etats-Unis

réalisé par : Kim Jee-woon

avec : Arnold Schwarzenegger (Ray Owens),Rodrigo Santoro (Frank Martinez), Jaimie Alexander (Sarah Torrance)

 

Qui sera le dernier rempart de Perpignan pour contenir le vote en faveur de Louis Aliot (ex-FN)

 

Vous regardez ce soir peut-être le film... Quant aux municipales, dans cette ville qui regrette ses remparts, chaque candidat se veut l'ultime rempart face au populisme, à l'extrême-droite.

 

C'est le maire actuel qui a déclaré le premier être le seul capable d'assurer cette fonction. Aujourd'hui, ce sont Clotilde Ripoull et Ségolène Neuville (L'Indépendant des 25 et 28 janvier).

 

Pour avoir une chance de gagner et surtout de faire l'union des oppositions, il faut être en tête, autour de 20 %.

 

En effet, face à une multitude de candidats virtuels, il s'agira de resserrer les rang.

 

On peut opter pour une liste de droite républicaine réunissant les amis de M.Pujol et ceux d'O.Amiel...

Une liste macroniste dirigée par Romain Grau, à laquelle pourrait s'agréger les forces centristes de C.Ripoull (celle-ci, si François Calvet se décidait, pourrait gagner le poste de première adjointe, en adhérant à une grande liste modérée).

La gauche pluraliste (mais n'est-ce pas une utopie de voir ensemble les communistes, les Verts, la France insoumise...) pourrait réussir si l'union et la raison l'emportaient, avec l'appui des forces alternatives...

 

La liste en tête au premier tour est assurée d'être élue : Macron savait qu'il devait réussir son débat avec Marine Le Pen pour être élu, même avec 20% seulement. Les autres candidats ne pouvaient pas rester présents au second tour et le réflexe républicain a joué. 

 

Pour les municipales, une triangulaire est possible, avec le maintien d'un candidat ayant obtenu au moins 10%. Pourquoi se maintenir ? Car on considère que Pujol et Aliot, c'est bonnet blanc...blanc bonnet (ce qu'il faudra démontrer !)...Car on veut la présence d'une opposition, centriste ou de gauche au conseil général... Car on pense pouvoir battre l'extrême-droite même en maintenant le candidat arrivé en 3ème position...

 

Je pense que ce raisonnement est dangereux. La politique doit être synonyme d'éthique, sinon on souille le politique et les valeurs démocratiques. D'ores et déjà, les candidats qui se qualifient de "remparts" face à L. Aliot, doivent déclarer qu'ils s'effaceront devant le candidat "républicain" élu en tête à l'issue du premier tour. 

 

Toute autre démarche disqualifiera moralement le candidat minoritaire qui persistera au second tour et jouera ainsi avec le feu...

 

JPB

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27 janvier 2019 7 27 /01 /janvier /2019 11:15
Les 80 ans de La Retirada : dates, événements (2) Qu'avons-nous retenu ? - LUIS QUINTERO - Paul SENN -
Les 80 ans de La Retirada : dates, événements (2) Qu'avons-nous retenu ? - LUIS QUINTERO - Paul SENN -
Les 80 ans de La Retirada : dates, événements (2) Qu'avons-nous retenu ? - LUIS QUINTERO - Paul SENN -
Les 80 ans de La Retirada : dates, événements (2) Qu'avons-nous retenu ? - LUIS QUINTERO - Paul SENN -
Les 80 ans de La Retirada : dates, événements (2) Qu'avons-nous retenu ? - LUIS QUINTERO - Paul SENN -
Les 80 ans de La Retirada : dates, événements (2) Qu'avons-nous retenu ? - LUIS QUINTERO - Paul SENN -
Les 80 ans de La Retirada : dates, événements (2) Qu'avons-nous retenu ? - LUIS QUINTERO - Paul SENN -

RETIRADA, hommages 2019

BANYULS :

Vendredi 22 et samedi 23 février : La Retirada : 80 ans - Une journée pour se souvenir

Programme :
- 16h00 :
Marche symbolique du Col de Banyuls à la chêneraie du Mas Cornette
- 18h00 : Vernissage de l'exposition "L'exil" prêtée par FREEE - Hall Mairie
- 21h00 : Spectacle "Les choeurs de l'exil et de l'espoir" - 21h00 - Salle Bartissol - Entrée 10€ (voir ci-dessous).

Dans le cadre de la commémoration des 80 ans de la Retirada, la Fédération des Cors de Clavé de Catalunya Nord crée un spectacle mêlant, chant choral, poésie, témoignages, vidéo, son et lumières.
Imaginez... dans la pénombre... des voix s’élèvent... des cris retentissent ! La lumière monte doucement sur une silhouette. C’est un homme qui regarde, tel un journaliste, ce qui se passe autour de lui et il décrit : l’espoir, la joie. La seconde république espagnole est votée. Le peuple est en liesse, tous les espoirs sont permis. Nous sommes en avril 1931. Une image apparaît de la Rambla de Barcelona... puis c’est un piano et une contrebasse qu’on entend au loin... la lumière augmente à nouveau, et là... deux cents choristes font résonner L’Himno del Riego. Le spectacle commence.

Les choeurs de l’exil et de l’espoir évoqueront successivement, les espoirs de tout un peuple, puis l’arrivée du Général Franco et les atrocités de la guerre et enfin l’exil et l’horreur des camps. Un hommage à tous ceux qui ont subi, ce que certains historiens considèrent comme une répétition générale de la seconde Guerre Mondiale.

Soirée organisée en collaboration avec le Comité des fêtes de Banyuls-sur-Mer.

 

 

**Conférence sur "mélancolie de gauche" : - Vendredi 15 mars : Conférence présentée par Alain Badia proposée par Walter Benjamin sans frontières, 18h15, salle Novelty.

 

 

Institut Ramon Llull :

FRANCE,  31/01/2019

 

« Le Livre d'ami » du poète Joan Vinyoli, publié en édition bilingue par l'Université de Perpignan

 

Les presses universitaires de Perpignan saluent le nouvel an avec un volume de poésie de l’un des meilleurs poètes catalans du XXe siècle, Joan Vinyoli, peu traduit en français.

+ info >>

CABESTANY :              

Il y a 80 ans, de l’autre côté des Pyrénées, la jeune République espagnole était terrassée par les troupes de Franco, aidées par l’Italie fasciste et l’Allemagne nazie. Accompagnant le silence coupable notamment de la France, ce sont des milliers d’hommes,

de femmes et d’enfants partis sur les routes en plein hiver chercher refuge dans nos départements frontaliers : la Retirada.

Alors que ceux qui restent
sont pour beaucoup exécutés (35 000 exécutions),
450 000 républicains franchissent les Pyrénées
à partir de février 1939.
Entassés sur nos plages,
dans des baraques de fortune,
ils seront 260 000 dans notre seul département quand la population des Pyrénées-Orientales avoisinait 240 000 habitants. C’est dire si, parents, grands parents, voisins, amis, nous avons chacun autour de
nous un peu ou beaucoup
de cette histoire commune.

Jeudi 7 février

par Serge Barba

« L’exode du trésor artistique de l’Espagne en 1939 ».
Février 1939, le département des Pyrénées-Orientales a

été le théâtre d’un exode sans équivalent dans l’histoire de notre département, la Retirada. Cet épisode est aujourd’hui assez bien connu en pays catalan. Mais ce que beaucoup ignorent, c’est que parmi

les milliers de républicains espagnols circulaient, des camions avec pour chargement les chefs-d’œuvre du Musée du Prado. Le but du gouvernement républicain : sauver le trésor artistique de l’Espagne. 18H30 Centre de Sculpture Romane. Adulte. Entrée libre.

Plus de renseignements

Tél. : 04 68 66 36 04 Cabestany Culture

www.cabestany.com

Vendredi 8 février

par Serge Barba

« Et au milieu se dresse la maternité d’Elne ».
S’il est un lieu emblématique de l’aide aux enfants victimes de la guerre, c’est bien la maternité suisse d’Elne. Elle avait été créée non seulement pour préserver la vie mais aussi pour la donner. Les bébés qui allaient y naître, y trouveraient un monde à visage humain, à l’écart de l’horreur des camps de concentration environnants et des chemins inhospitaliers de la Retirada. Il est aussi un lieu emblématique du rôle des femmes pendant cette période et de celui, exceptionnel, d’Élisabeth Eidenbenz.

18h Centre culturel Jean Ferrat. Adulte. Entrée libre.

CHANTS par Monique Diaz Chants Républicains a cappella, verre de l’amitié.
19h15 Hall du centre culturel Jean Ferrat. Entrée libre.

par le Théâtre de Poche de Bruxelles

« Pas Pleurer ». Il s’agit du récit par Lydie Salvayre, de l’histoire de sa mère Montserrat, plongée dans la guerre civile espagnole, à l’été 1936. Montse, qui avait quinze ans à l’époque, en a aujourd’hui nonante. Elle est

en proie à de gros troubles de mémoire, et a tout oublié de sa vie, excepté cette courte période.

20h30 Salle Abet, au Centre culturel Jean Ferrat. Adulte. Entrée 6/12 € . Réservation conseillée au 04 68 66 36 07.

     

 Samedi 9 février

ATELIER FAMILLE

par Caroline Milin

« Dans ma valise ». Création d’un carnet pop-up en forme de valise dans lequel chaque famille pourra installer la représentation de ses objets les plus précieux, ceux qu’ils emporteraient avec eux s’ils avaient à quitter leur maison pour toujours.

De 10h à 12h30
Centre culturel Jean Ferrat. Tout public dès 3 ans
avec accompagnateur.
10 € famille, 15 € hors Cabestany. Inscription au Centre de Sculpture Romane, 04 68 08 15 31.

LECTURES

par Laura Louves

« Le voyage de l’exode »

À travers cette création,
on assiste au drame de la migration contrainte en trois temps : guerre, traversée en mer et arrivée sur le rivage.

Ces thèmes sont évoqués à travers des textes d’auteurs, loin des bons sentiments, avec force et pudeur, violence et fragilité. De 15h30 à 16h30 Bibliothèque. Tout public. Entrée libre.

Présentée par Nuria Arabia

Allocution du Maire.
Projection du film « La valise égarée » (12 mn) de P. Rousset. «En 1939, Miguel Prieto, un exilé espagnol fuyant le franquisme, égare une valise sur le quai de la gare de Perpignan...»
Par la suite les collégiens liront les témoignages collectés auprès de leurs familles.
18h Salle Abet. Adulte.
Entrée libre.

SPECTACLE MUSICAL

de Muriel Falzon,

suivi d’un apéritif.
19h30 Hall, Centre culturel Jean Ferrat. Tout public.

                

 

LUIS QUINTERO

Ecouter Luis Quintero, c’est entendre l’âme de la guitare. Le monde de la guitare le connait comme « Lucho » ou « Luchito ». Malgré ses cinquante et un ans, on le connaît depuis quatre décades comme  un enfant prodige. Il est le seul latino-américain admis en niveau supérieur à la « Juilliard School », il est honoré avec une bourse pour « Excellence en Art ». 

Il termine ses études en 1993 sous la direction de Sharon Isbin et reçois le titre de Professeur Exécutant de guitare à Caracas. Il débute à 14 ans au Carnegie Hall et se produit avec des Maîtres comme John Williams, Alirio Diaz, Leo Brower. 

Il reçoit de nombreuses distinctions et dédicaces de nombreux compositeurs . 

-- 

J.Francisco Ortiz

11 Rue des Palmiers

66270 - LE SOLER (France)

Web : jpacortiz66.fr

jpacortiz66.blogspot.com

You Tube : J.Francisco Ortiz

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25 janvier 2019 5 25 /01 /janvier /2019 10:18
Les 80 ans de la Retirada : dates, événements en 2019
Les 80 ans de la Retirada : dates, événements en 2019
Les 80 ans de la Retirada : dates, événements en 2019
Les 80 ans de la Retirada : dates, événements en 2019
Les 80 ans de la Retirada : dates, événements en 2019
Les 80 ans de la Retirada : dates, événements en 2019
Les 80 ans de la Retirada : dates, événements en 2019

invitation pour la conférence et remise des prix du concours des collégiens pour commémorer les 80 ans de la Retirada.

Samedi 26 janvier à 15h00, salle du théâtre du Centro Espagnol

PROGRAMME

-Conférence sur l’aide apportée par le Centro Espagnol de 1938 à fin 1939 par Isabelle ALTADILL-CHICHET.

 

-Expositions d’archives du Centro Espagnol et des affiches créées par les élèves des collèges du département participant au concours.

Remise des prix.

-Film des élèves du collège Jean-Moulin de Perpignan (8mn).

-Bref récital de guitare de Richard JIMENEZ et lectures de poèmes de la Retirada.

Goûter et vin d’honneur.

Centro Espagnol des Pyrénées Orientales

26 rue Jeanne d'Arc

66000 Perpignan

www.centroespagnol.fr

 

Isabelle Altadill-Chichet

Présidente 

06 78 80 83 55

Patricia Faure Capstick

Chargée de communication

06 50 10 37 12

Vincent Vadillo

Responsable commission technique

07.60.89.80.01

« LE DERNIER TRAIN D’ANTONIO MACHADO » - DIMANCHE 27 JANVIER 2019

 

Journée organisée par la Fondation Antonio MACHADO et l’association des usagers du train Perpignan-Portbou (UTPP) en lien avec d’autres partenaires  notamment FFREEE (Fils et Filles de Républicains Espagnols et Enfants de l’Exode).

 

Programme de la journée :

8H30 : 

accueil en gare de Cerbère.  Possibilité de départ de Collioure en covoiturage à 8H00 parking de la gare. 

9H : 

prises de parole  des représentants des associations et  des élus 

lecture d’un poème en hommage à Antonio Machado

9H37 : 

montée dans le train de Cerbère à destination de Collioure  (billet SNCF: 3,80€ - tarif de groupe sur réservation : 2,60€)

accompagnement musical (guitaristes : Juan Francisco ORTIZ et José  DE LOS RIOS)

9H52 : 

accueil en gare de Collioure. Mot de bienvenue du Maire de Collioure et autres prises de parole

évocation de l’arrivée d’Antonio MACHADO en gare de Collioure

inauguration d’une plaque commémorative

 

10H30 : 

halte devant la maison Quintana

suite du récit de l’arrivée d’Antonio Machado

lecture d’un poème

11H : 

recueillement sur la tombe du poète 

lecture de poèmes en hommage à Antonio Machado

11H30 : 

Centre culturel : conférence sur «le train comme invitation au voyage» dans la poésie d’Antonio MACHADO par Jacques ISSOREL, Professeur honoraire

12H30 : 

apéritif au Centre culturel offert par la mairie de Collioure

 

13H00 : 

pause-déjeuner 

14H30 : 

médiathèque : vernissage de l’exposition de Patrice NATUREL, hommage à Antonio Machado

présentation par Serge BARBA du livre « Collioure … les jours bleus d’Antonio Machado »

15H30 :

voyage littéraire du train « Campos de Castilla »  par les comédiens de Soria

16H45 :

intermède musical (guitaristes: Juan Francisco ORTIZ et José DE LOS RIOS)

17H00 :

clôture de la journée

17H32 :

montée dans le train en gare de Collioure pour Cerbère (billet SNCF : 3,80€ - tarif de groupe sur réservation : 2,60€)

17H47 :

arrivée en gare de Cerbère

 

samedi 19 janvier 2019 à 17 h 30

à Banyuls-sur-Mer - salle Novelty

 

L'accueil des enfants d'Espagne

de 1937 à la Retirada

 

par Georges SENTIS

En ce 80° anniversaire la Retirada, il nous a paru nécessaire de rappeler que l’exode des habitants de Catalogne fut la conséquence d’un tournant  dans la stratégie militaire : pour la première fois, au cours de la guerre d’Espagne, les civils  devinrent une cible essentielle tant pour l’aviation que pour les soldats franquistes. Ces bombardements culminèrent avec la destruction de Guernica. Aussi, dès les premières semaines, les familles de Saint Sébastien, mirent-ils leurs enfants à l’abri en France.

La violence des combats à Madrid mais aussi à Tolède et à Malaga, amena le gouvernement républicain à évacuer les non-combattants loin des zones de combat et à ouvrir des « colonies » pour accueillir les enfants. Devant le nombre croissant des enfants à prendre en charge, le gouvernement républicain fit appel à la solidarité internationale. En France, la CGT et la Ligue des Droits de l’Homme créèrent, fin 1936, le Comité d’Accueil aux Enfants d’Espagne et, dès janvier 1937, des groupes d’enfants passèrent la frontière et après séjournés dans  les centres de Port-Vendres et de Prats-de-Mollo, furent hébergés soit dans des familles soit dans divers « colonies ».

Pour illustrer cet important acte de solidarité nous projetterons  le film Los niños d’Ivry, film documentaire qui raconte l’histoire d’un de ces groupes d’enfants évacués hébergé par la municipalité d’Ivry-sur-Seine de 1937 à 1939. S’appuyant sur les témoignages d’anciens enfants, sur  l’intervention d’historiens et sur une abondante iconographie, ce documentaire retrace l’étonnante odyssée de cette colonie et replace  dans son contexte historique et idéologique cette première évacuation massive d’enfants organisée par un gouvernement. Quelques années plus tard, ce fut autour des enfants de Londres d’être évacués devant les bombardements de l’aviation allemande.

 

                                                                                        Dans le cadre des commémorations du 80ème anniversaire de la Retirada, le Département des Pyrénées-Orientales vous convie au vernissage de l'exposition permanente "le camp spécial de Collioure"

le samedi 26 janvier à 11h au Château royal de Collioure.

 

  Celle-ci vous invite à découvrir l'histoire de ce lieu qui fut transformé en camp disciplinaire pour des réfugiés de 1939 considérés comme "extrémistes et dangereux".

  A cette occasion le Département signera une convention de coopération des lieux de mémoire avec le Mémorial du Camp de Rivesaltes, le Mémorial du Camp d'Argelès-sur-Mer, le MUME et la Maternité d'Elne.

Acte en record del maquis llibertari a Catalunya (1939-1963) al Museu Memorial de l’Exili, a la Jonquera

 

El dissabte 26 de gener, a les 11 del matí, a cura de l’historiador Ricard de Vagas-Golarons

 

Acte en record del maquis llibertari a Catalunya (1939-1963) al Museu Memorial de l’Exili, a la Jonquera (Albera, Alt Empordà), el dissabte 26 de gener 19, a les 11 del matí.

 

Es tracta d'un acte commemoratiu per retre homenatge a tots els guerrillers llibertaris que, d'ençà del mateix 1939, en què Catalunya va ser ocupada per les tropes franquistes, van iniciar una llarga i aferrissada lluita contra la dictadura, fins el 1963 en que va ser mort en combat l'últim maqui, Ramon Vila Capdevila. Va ser una lluita desigual en la que hi van deixar la vida centenars d'homes i de dones que no van acceptar la total negació de llibertats de la dictadura i van seguir lluitant fins el final per la llibertat. Ha estat una lluita de resistència de més de 20 anys, que ha estat negada i silenciada pels pactes de la transició i pel règim del 1978, i que es vol recuperar de l'oblit.

 

L'acte inclourà les següents activitats:

 

presentació: Ricard de Vargas-Golarons;

 

declaració de la Marxa del Maquis; exhibició de l'audiovisual 24 anys de guerrilla llibertària a Catalunya (1939-63);

 

lectura de les cartes dels ex guerrillers residents a l’Estat francès, Joan Busquets 'El Senzill' i Àngel Fernández, així com un recital poètic i musical a càrrec de Vicente (Vixca) Palao i Eusebio Saura.

 

--- fi del missatge ---

 

 

CABESTANY :

 

ATELIERS CONCERTS THÉÂTRE CONFÉRENCES PROJECTION

Il y a 80 ans, de l’autre côté des Pyrénées, la jeune République espagnole était terrassée par les troupes de Franco, aidées par l’Italie fasciste et l’Allemagne nazie. Accompagnant le silence coupable notamment de la France, ce sont des milliers d’hommes,

de femmes et d’enfants partis sur les routes en plein hiver chercher refuge dans nos départements frontaliers : la Retirada.

Alors que ceux qui restent
sont pour beaucoup exécutés
(35 000 exécutions),
450 000 républicains
franchissent les Pyrénées
à partir de février 1939.
Entassés sur nos plages,
dans des baraques de fortune,

ils seront 260 000 dans notre seul département quand la population des Pyrénées-Orientales avoisinait 240 000 habitants. C’est dire si, parents, grands parents, voisins, amis, nous avons chacun autour de
nous un peu ou beaucoup
de cette histoire commune.

Jeudi 7 février

par Serge Barba

« L’exode du trésor artistique de l’Espagne en 1939 ».
Février 1939, le département des Pyrénées-Orientales a

été le théâtre d’un exode sans équivalent dans l’histoire de notre département, la Retirada. Cet épisode est aujourd’hui assez bien connu en pays catalan. Mais ce que beaucoup ignorent, c’est que parmi

les milliers de républicains espagnols circulaient, des camions avec pour chargement les chefs-d’œuvre du Musée du Prado. Le but du gouvernement républicain : sauver le trésor artistique de l’Espagne. 18H30 Centre de Sculpture Romane. Adulte. Entrée libre.

Plus de renseignements

Tél. : 04 68 66 36 04 Cabestany Culture

www.cabestany.com

Vendredi 8 février

par Serge Barba

« Et au milieu se dresse la maternité d’Elne ».
S’il est un lieu emblématique de l’aide aux enfants victimes de la guerre, c’est bien la maternité suisse d’Elne. Elle avait été créée non seulement pour préserver la vie mais aussi pour la donner. Les bébés qui allaient y naître, y trouveraient un monde à visage humain, à l’écart de l’horreur des camps de concentration environnants et des chemins inhospitaliers de la Retirada. Il est aussi un lieu emblématique du rôle des femmes pendant cette période et de celui, exceptionnel, d’Élisabeth Eidenbenz.

18h Centre culturel Jean Ferrat. Adulte. Entrée libre.

CHANTS par Monique Diaz Chants Républicains a cappella, verre de l’amitié.
19h15 Hall du centre culturel Jean Ferrat. Entrée libre.

par le Théâtre de Poche de Bruxelles

« Pas Pleurer ». Il s’agit du récit par Lydie Salvayre, de l’histoire de sa mère Montserrat, plongée dans la guerre civile espagnole, à l’été 1936. Montse, qui avait quinze ans à l’époque, en a aujourd’hui nonante. Elle est

en proie à de gros troubles de mémoire, et a tout oublié de sa vie, excepté cette courte période.

20h30 Salle Abet, au Centre culturel Jean Ferrat. Adulte. Entrée 6/12 € . Réservation conseillée au 04 68 66 36 07.

©Yves Kerstius

©Thomas Dob

Samedi 9 février

ATELIER FAMILLE

par Caroline Milin

« Dans ma valise ». Création d’un carnet pop-up en forme de valise dans lequel chaque famille pourra installer la représentation de ses objets les plus précieux, ceux qu’ils emporteraient avec eux s’ils avaient à quitter leur maison pour toujours.

De 10h à 12h30
Centre culturel Jean Ferrat. Tout public dès 3 ans
avec accompagnateur.
10 € famille, 15 € hors Cabestany. Inscription au Centre de Sculpture Romane, 04 68 08 15 31.

LECTURES

par Laura Louves

« Le voyage de l’exode »

À travers cette création,
on assiste au drame de la migration contrainte en trois temps : guerre, traversée en mer et arrivée sur le rivage.

Ces thèmes sont évoqués à travers des textes d’auteurs, loin des bons sentiments, avec force et pudeur, violence et fragilité. De 15h30 à 16h30 Bibliothèque. Tout public. Entrée libre.

Présentée par Nuria Arabia

Allocution du Maire.
Projection du film «
La valise égarée » (12 mn) de P. Rousset. «En 1939, Miguel Prieto, un exilé espagnol fuyant le franquisme, égare une valise sur le quai de la gare de Perpignan...»
Par la suite les collégiens liront les témoignages collectés auprès de leurs familles.

18h Salle Abet. Adulte.
Entrée libre.

SPECTACLE MUSICAL

de Muriel Falzon,

suivi d’un apéritif.
19h30 Hall, Centre culturel Jean Ferrat. Tout public.

 
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24 janvier 2019 4 24 /01 /janvier /2019 10:03
Municipales 2020 à Perpignan : la gauche peut gagner...si...

La gauche peut l'emporter à Perpignan en mars 2020

 

On la sait en piteux état, elle a été pulvérisée et aspirée par la révolution Macron. Le dégagisme a joué et les anciens leaders, au plan national, ont été liquidés...

 

Localement, les notables et responsables politiques antiques sont encore en place. Une nouvelle vague, jaune sans doute, fera voler les politiciens accrochés à leurs jetons de présence...

 

Ainsi, la concurrence est forte à droite, du centre-droit à la droite radicale.

Face à Louis Aliot, on trouve Clotilde Ripoull (sans étiquette), Olivier Amiel (si son parti Les Républicains l'adoube), J.Marc Pujol (à la fois républicain et gilet jaune, et surtout désireux d'abandonner son poste)  et Romain Grau (ancien LR, aujourd'hui subissant l'érosion du président et le mécontentement généralisé) : ce morcellement fait que les candidats auront du mal à passer la barre des 10% pour le second tour. Seule une candidature d'union (avec le jocker François Calvet ? Mais c'est "le monde ancien"...) pourrait sauver la droite, devenant ainsi un "barrage" crédible face à l'extrême-droite.

 

Dans le cas contraire, la gauche, conduite par Ségolène Neuville, autour d'un grand rassemblement : PC avec Françoise Fiter, les Verts, des personnalités de la société civile, des associations...mais sans la France insoumise, sans doute, ce qui fait craindre pour la dynamique...) peut figurer en tête, autour de 20% (ou 25% avec la FI), pour le second tour. La droite, si elle veut être républicaine devra se retirer comme la Gauche l'a fait, avec J. Cresta, en 2014...

 

On verrait une gauche minoritaire, susceptible de diriger une ville de droite, bourgeoise et ouverte à des perspectives politiques aventureuses avec le Rassemblement national... 

 

Le fameux "barrage" serait édifié par ce qu'on appelle la "gauche"...Mais tout ça, c'est "le vieux monde"... On n'est pas au bout du cortège des surprises...

 

JPBonnel

 

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23 janvier 2019 3 23 /01 /janvier /2019 09:41
Le maire de Perpignan : Souillac m'a souiller - La censure invisible

J.Marc Pujol : "Souillac m'a souiller !"

 

"Même pas une ligne d'avion directe...Faut se payer les virages de la Dordogne...J'aurais bien pris en covoiturage la maire de Villelongue del Monts, mais vous connaissez la jalousie de... J'espère que Macron va m'envoyer les frais de déplacement...

 

La ville est un bunker : pas d'habitants, mais des flics partout ! J'ai bien fait d'avoir pas mis mon gilet jaune...Faut montrer patte blanche : identité, invitation, et le mot de passe inventé par Brigitte "Soyons souillons à Souillac !"

 

On dit que les préfets ont choisi les meilleurs macroniens: que nenni puisque j'y suis, mais j'ai pas pu parler. Le préfet des P.O. avait sa partition : parole aux maires de St-Laurent de la Salanque et de Céret; celui-ci, avec ses galets dans la bouche, il va encore faire rire la France entière, aux dépens des Catalans...

 

Bref, je fus censuré, moi le Républicain! Ce fut une mascarade: des heures assis à écouter un monologue, un discours de campagne, de la communication...On a dû lui greffer un prompteur dans le crâne ! C'est vrai qu'il se lève à trois heures du matin pour réviser... Pas drôle la vie de président, surtout quand on peut plus finir la nuit avec le fils d'allah...

 

Tout ça, c'est pas gai et j'ai même pas pu avoir une seule photo avec Macron... S'il revient en grâce, il faudra bien que je tripote les images pour m'afficher avec lui...

 

Allez, bonsoir, les Gilets, venez vous doléancer en ma mairie : j'ai enlevé la crèche !"

 

Jean-Marc P.

 

 

référence :

https://www.lindependant.fr/amp/2019/01/21/le-maire-de-perpignan-jean-marc-pujol-denonce-le-debat-teleguide-a-souillac,7966221.php

 

 

 

"La censure invisible"

 

Une journée d'étude interprofessionnelle sur "La censure invisible" est organisée le 18 février 2019 à Toulouse.

 

 

 

Cette journée s’inscrit dans un cycle de journées d’étude axées sur  l’engagement politique, social, économique et intellectuel au sein de l’interprofession du livre. Il s’agit de s’interroger sur les phénomènes censoriaux et sur les distinctions qu'il convient d'opérer entre eux. 

 

La journée s'adresse à tous les professionnels du livre ainsi qu'aux étudiants.

 

 

Plusieurs pistes de réflexion seront abordées

  • Comment distinguer l’interdiction de la censure ?
  • Liberté d’expression et censure : qu’en dit la loi ? 
  • Quelles tensions entre littérature, culture, normes sociales et religieuses ?
  • Quelles sont les relations entre censure et création ?
  • De quelle nature sont aujourd’hui les objets de la censure et de l’autocensure en matière littéraire ?
  • Comment favoriser la liberté de création, la prise de risque des auteurs et éditeurs ?

> Consultez notre veille sur le sujet en suivant ce lien.

 

Un panorama historique sur la censure introduira la journée.
Plusieurs tables rondes seront ensuite animées par des professionnels du livre et des universitaires. La journée sera ponctuée de lectures par des comédiens.

> Découvrez le programme complet de la journée et les intervenants.

 

 

 

Informations pratiques et inscriptions

 

  • Date : 18 février 2019
  • Horaires : 8h45 - 17h00
  • Adresse : Hôtel de Région / 22 boulevard du Maréchal-Juin - 31000 Toulouse

 

La participation à cette journée est gratuite et sur inscription, au plus tard le 13 février 2019.

Renseignements

 

 

Eunice Charasse

Chargée de mission Création et Vie littéraire

eunice.charasse@occitanielivre.fr

T : 05 34 44 50 22

Yanik Vacher

Chargée de mission Économie du livre

yanik.vacher@occitanielivre.fr

T : 05 34 44 50 26

 

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22 janvier 2019 2 22 /01 /janvier /2019 09:40
Aude : l'or qui tue et pollue, la mine de Salsigne
Aude : l'or qui tue et pollue, la mine de Salsigne

Un reportage récent (8 décembre 2018), paru dans le quotidien Le Monde, revient sur l'affaire de la mine de Salsigne : "La vallée de l'Orbiel minée par l'arsenic". 

Des millions de tonnes de déchets polluent les sols depuis des années, affectant la santé des habitants des alentours.

Il faut revenir sur ce scandale et l'histoire de Salsigne, située à 15 km au nord de Carcassonne...

 

 

Salsigne est une commune française, située dans le département de l'Aude en région Occitanie. Elle est connue pour avoir abrité la dernière mine d'or française, fermée en 2004. Les habitants de Salsigne se nomment les Salsignolais. La commune est située dans la Montagne Noire sur le tracé du méridien de Paris, la Méridienne verte.

 

MINE D’OR

A Salsigne, un siècle d’extraction d’or, dix millénaires de pollution ?

Salsigne, dans l’Aude, fut la principale mine d’or de France et la première mine d’arsenic du monde. Un siècle d’exploitation intense qui a bouleversé les paysages et affecté la santé des ouvriers et des habitants. Aujourd’hui, malgré la mise en sécurité réalisée par l’État, la pollution est toujours présente. Il y en aurait même pour plusieurs milliers d’années. Une histoire minière qui n’est peut être pas révolue : les dernières richesses du sous-sol attirent la convoitise de nouveaux industriels. Reportage en grand format.

 

Des collines escarpées, des châteaux cathares, des bois et des vignes, une rivière qui s’écoule dans la vallée : un paysage presque idyllique, situé à quelques kilomètres au nord de Carcassonne, dans l’Aude. A première vue, dans cette partie de la Montagne noire, on ne remarque pas l’ancien chevalement qui servait autrefois à transporter les mineurs vers les galeries. Encore moins que les immenses collines qui nous entourent sont en fait artificielles. On n’imagine pas non plus que se cachent, sous les arbustes qui les recouvrent, des milliers de tonnes de résidus de la mine qui contiennent des particules d’arsenic et d’autres produits chimiques.

 

Le passé de Salsigne est tapi dans son sous-sol, sous ses collines, au bord de la rivière qui serpente la vallée. La région a longtemps été un gigantesque terrain de jeux pour les entreprises minières. On y a extrait de l’or, de l’arsenic, du plomb. Salsigne fut la première mine d’or d’Europe occidentale et la dernière mine d’or de France. C’était un autre monde, achevé en 2004. Il ne reste aujourd’hui qu’une ou deux cheminées, des trous béants, une mémoire commune… et un cimetière de déchets polluants.

De l’or…et de l’arsenic

Car on ne referme pas un siècle d’exploitation minière en claquant des doigts. Ici, la pollution est omniprésente : sous terre, dans l’air et dans l’eau. En cause : les produits chimiques utilisés pour transformer le minerai, et l’arsenic, présent sous la forme de poussières, très fines, dans le sous-sol. Des poussières à travers lesquelles les eaux ruissellent avant de se jeter dans l’Orbiel, une rivière affluente de l’Aude, un fleuve qui coule jusqu’à la Méditerranée.

D’où vient l’arsenic ? Du sous-sol de la région, où il est présent naturellement aux côtés d’autres minerais, dont de l’or. Mais c’est à cause de l’extraction de milliers de tonnes de roches de la montagne, et de son concassage, que l’arsenic s’est répandu partout dans la vallée. C’est ce qu’on appelle ici l’effet cafetière : « Sous la forme naturelle, l’arsenic est concentré dans des gros blocs de pierres, donc son impact sur l’environnement est faible », explique François Espuche, le président de l’association de défense de l’environnement Gratte-Papiers. « Mais en le concassant et en le réduisant en poussières, les surfaces qui sont en contact avec l’eau sont démultipliées. » De ruisseaux en rivières, l’arsenic se diffuse dans toute la vallée. Jusqu’à atteindre des niveaux extrêmement dangereux. Une menace qui n’est pas toujours visible.

Parfois, la pollution saute aux yeux, quand l’eau d’un ruisseau prend une couleur étrange, comme en janvier 2013. « Sur 300 à 500 mètres, l’eau était orange », se rappelle François Espuche.

En amont se situe le site de stockage de Montredon : 600 000 tonnes de déchets, dont 90 000 d’arsenic. Les associations convoquent la presse, interpellent la gendarmerie qui appelle l’Onema, l’Office national de l’eau et des milieux aquatiques. Des prélèvements sont effectués. Dans la presse locale, le Préfet de l’Aude, Eric Freysselinard, ancien directeur de cabinet du ministre de l’intérieur Nicolas Sarkozy, s’empresse d’apaiser les inquiétudes : « Il s’agit d’une oxydation naturelle qui n’a rien à voir avec Salsigne. »

Ses preuves ? Les résultats d’analyses demandées au BRGM, ancien exploitant de la mine, chargé par l’Etat de « réhabiliter » la mine : 30 à 45 microgrammes par litre d’eau. C’est supérieur au seuil de potabilité fixé à 10 microgrammes. Mais il n’y a pas de quoi s’affoler. Sauf que dans les semaines qui suivent, deux analyses vont être révélées. L’une, réalisée par le journal Le Midi libre, indique 1526 microgrammes d’arsenic par litre d’eau. L’autre embarrasse l’Onema : elle indique 4469 microgrammes ! Soit 450 fois la norme de potabilité fixée par l’OMS ! « On est face à des concentrations très toxiques », note alors le toxicochimiste André Picot, au Canard Enchainé. Le Préfet de l’Aude est muté à la direction des stages de l’ENA, à Strasbourg.

Des cancers beaucoup plus nombreux

Pourquoi a-t-il tenté de dissimuler cette pollution manifeste ? Pour couvrir l’État, chargé de la réhabilitation du site ? Pour éviter d’avoir à payer les quelques milliers d’euros nécessaires à la dilution de cette pollution ? « L’État n’a étudié aucune solution, raconte Guy Augé, président de l’Association des riverains de Salsigne. Les populations sont livrées à elles-mêmes : c’est à elles de proposer des solutions. »

La pollution de la région de Salsigne n’est pourtant pas nouvelle. Chaque année, depuis 1997, le préfet de l’Aude reconduit le même arrêté :

 

Ne pas consommer ces légumes, ni utiliser les eaux pluviales ou celles des rivières pour arroser son jardin. Ne pas se baigner dans la rivière et faire attention à la poussière, surtout pour les enfants. Autant de recommandations que connaissent les habitants de la région. « Les gens savent ce qu’il faut faire », raconte Guy Augé. L’eau du robinet, elle, est potable : elle vient des hauteurs de la Montagne noire, à 7km de Salsigne, dans une zone qui n’est pas touchée par la pollution. Un réseau construit en 1930 qui a fait de Salsigne la première commune de la région à être équipée en eau courante.

Malgré les mesures mises en place, la population locale est la première intoxiquée par cet environnement pollué. En janvier 2006, c’est La dépêche, un des trois journaux locaux, qui révèle tout haut ce qui se tait depuis des années.

Les chiffres sont éloquents : les scientifiques constatent plus de 11% de mortalité par cancer, tout type de cancer confondu. Et pour certains cancers, par exemple des poumons ou de l’estomac, cette prévalence est multipliée par deux ou trois. L’arsenic, le cadmium, le chrome et le nickel sont pointés du doigt. Au total, plus de 10 000 personnes seraient concernées. En premier lieu : les anciens mineurs et leur famille.

De l’arsenic au gaz de combat

120 ans d’exploitation minière. Sous-terre et à ciel ouvert. Des milliers de tonnes de roches déplacées, concassées, traitées avec des produits chimiques, afin d’y extraire les précieux minerais. La principale mine d’or française fut aussi le premier producteur mondial d’arsenic, utilisé pour la fabrication du verre, mais aussi pour les gaz de combat, expérimentés sur divers champs de bataille de la planète.

« J’aurais préféré ne pas toucher à cet argent là », dit aujourd’hui Robert Montané, un ancien mineur et délégué du personnel. « Quand j’ai été embauché, en 1975, on avait beaucoup d’avantages, raconte-t-il. Le boulot était varié. Entre ouvriers, il y avait beaucoup de solidarité, notamment face aux risques du métier. »

Cette ambiance et cette solidarité, on la retrouve dans les témoignages recueillis par Claude Gironis. Son père était mineur, sa mère secrétaire de l’entreprise. Il a rassemblé dans un livre les histoires et les photos des habitants d’un lieu-dit, celui de la Combe du Saut. 150 personnes vivaient ici, à côté de l’usine où les minerais étaient transformés. Au fil des images récoltées par cet ancien policier, on découvre la vie qui animait le lieu aujourd’hui désert. Les kermesses, les fêtes, les carnavals. Une certaine mixité sociale avec les populations immigrées, d’Afrique du nord, d’Espagne, d’Italie, de Pologne. Les sourires des femmes. Et les mineurs qui posent fièrement. « Tout ce petit monde était heureux malgré la dureté de la tâche », explique aujourd’hui Claude Gironis.

 

Les habitants ont un travail. Ils sont bien payés. Avant, ils cultivaient la terre. Avec l’industrie minière, ils voient leur pouvoir d’achat augmenter. A la Combe du Saut, ils ont des WC et de l’électricité. De quoi presque oublier les fumées des deux imposantes cheminées, leur odeur, et les pellicules de poussières blanches qui se déposent régulièrement sur les habitations. Au quotidien, à la mine et dans l’usine, les ouvriers inhalent les produits chimiques. En lavant leurs vêtements, leurs femmes sont aussi en première ligne. Les enfants jouent dans les montagnes d’arsenic, comme si c’était du sable. Très tôt, les risques sont connus, d’abord des autorités. En 1932, la préfecture de l’Aude et le Ministre du commerce et de l’industrie écrivaient déjà :« Salsigne représente 800 ouvriers, soit environ 3000 personnes. Si l’usine cause des dégâts, elle n’est pas sans influer sur la prospérité de la région pour le plus grand bien du commerce local. »

Le travail ou la vie ?

L’emploi, la prospérité économique, plutôt que l’environnement et la santé des habitants. Cette priorité sera mise en avant tout au long du 20ème siècle à Salsigne. A la fin des années 1970, les maladies professionnelles des mineurs de la région, principalement des « cancers bronchiques primitifs », sont reconnues sous l’impulsion du toxicologue Henri Pézerat (qui s’occupera également du scandale de l’amiante). Mais alors que les mineurs meurent, le silence est de mise, chez les employés, les syndicats, les entreprises. Il faut conserver l’emploi. Coûte que coûte.

Extrait d’un documentaire Les Vaches bleues (1991), de Catherine Pozzo Di Borgo , sur l’épidémie de cancers des poumons :

A contre-courant, un ouvrier ose briser la loi du silence. C’est en 1995, alors que les réserves du sous-sol s’amenuisent et que les syndicats se battent pour maintenir à tout prix l’emploi. L’entreprise vient d’éclater en plusieurs sociétés (dont une filiale d’un groupe minier australien) qui tentent de récupérer quelques kilos d’or et de minerais dans les déchets miniers, grâce à de nouveaux procédés. « On essayait de toucher les 20 millions de francs qu’on nous avait promis pour développer la dépollution de Salsigne », se souvient aujourd’hui Max Brail, dans la salle du conseil municipal de Lastours, un village de 165 âmes dont il est le maire depuis plus de vingt ans sous l’étiquette PS puis Divers gauche.

Pour relancer l’activité, l’entreprise SEPS, où Max Brail est employé, ne se contente pas de traiter les déchets de la mine. Elle incinère aussi des décodeurs Canal+ et des piles au lithium de l’armée, acheminés jusqu’à Salsigne. Des déchets pour lesquels le four dont Max Brail et ses collègues ont la charge n’est pas adapté. « La fumée était nauséabonde, le système d’extraction de l’arsenic ne fonctionnait plus, raconte-t-il. J’ai moi-même été intoxiqué et je me suis retrouvé à l’hôpital. Nos propres vies étaient en danger, tout comme l’environnement immédiat. » Le 30 mai 1995, interrogé par la presse locale, Max Brail dénonce la pollution pour l’environnement et les dangers pour les travailleurs. A son arrivée à l’usine, le lendemain, il est licencié pour faute grave.

« J’étais à la fois salarié de l’usine et maire de la commune de Lastours. Est-ce qu’en tant que salarié je devais me taire pour assurer le casse-croûte ? Et en tant que maire, quelle serait ma responsabilité si je me taisais ? Je savais que j’allais possiblement mettre en danger l’emploi de mes collègues. Mais l’être humain a de temps en temps du mal à anticiper sur ce que sera demain. […] J’avais deux solutions. Soit j’allais jusqu’au bout de mon engagement, en me préparant psychologiquement à affronter des tas de choses : se retrouver sur le banc des accusés... mais le temps me donnerait raison. Soit on se tire une balle dans la tête. [...]A l’époque, c’était très compliqué de dénoncer ces conditions de travail. Car on nous présentait cela comme un dossier d’avenir. Le seul avenir que j’ai vu, moi, c’était de nous tuer au travail. »

Max Brail perd son travail, une partie de ses amis, sa réputation. Il est accusé par trois syndicalistes de la CGT d’avoir enfoui, sans autorisation, des déchets de la mine. Il sera finalement blanchi. « Aujourd’hui, certains me disent : tu nous as sauvé la vie, raconte-t-il. J’ai beaucoup souffert mais je n’ai pas de remords.  » Certains de ses collègues sont décédés. « On a pris des doses de choses qu’on ne connait pas. » Max Brail, lui, a la paroi nasale perforée par les sulfures et l’arsenic, comme beaucoup d’anciens ouvriers. « J’ai aimé ce métier : c’était l’homme face à la matière. Il y avait une grande fierté de faire fonctionner le four sans l’arrêter. »

 

L’État au secours des entreprises privées

L’activité de la mine décroît. Suite aux révélations sur la pollution qu’elle engendre, la SEPS est liquidée judiciairement en 1996. Les groupes miniers australiens qui possèdent la société Mines d’or de Salsigne (MOS) abandonnent le terrain en 2004. C’est la fin de l’aventure minière. Les déchets, eux, sont toujours présents : près de dix millions de tonnes de roches polluées par l’arsenic, le plomb ou des produits sulfurés sont entreposés à divers endroits. Ils sont recouverts de pierres et de terre avant d’être revégétalisés. Parfois, une géomembrane a été installée en dessous, afin d’empêcher la pollution des eaux souterraines.


ADEME Réhabilitation mine d'or de Salsigne par serimagefilms

Pendant plus d’un siècle, les entreprises privées se sont succédé pour exploiter les richesses du sous-sol de Salsigne. Mais c’est l’État français, qui assure et finance le chantier de la mise en sécurité du site, d’abord avec l’Ademe (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie), puis avec le BRGM (Bureau de recherches géologiques et minières), dont la filiale Coframines était le principal actionnaire de la mine en 1980. Coût total déjà engagé dans ces travaux de réparation : 125 millions d’euros. Une somme à laquelle ne contribuent pas les entreprises privées qui ont pourtant exploité le site. « Les fonctionnaires de la DRIRE (Direction régionale de l’industrie, de la recherche et de l’environnement, dont les missions ont été reprises en 2010 par la DREAL et la DIRECCTE) ont surtout protégé les industriels », dénonce Guy Augé, de l’Association des riverains de Salsigne.

Dans un document « strictement confidentiel » signé en 2001 entre le préfet de l’Aude et la société MOS, on apprend que l’État français assumera en grande partie la dépollution du site exploité par l’entreprise australienne. Pourtant, l’entreprise avait l’obligation de provisionner les coûts de dépollution du site. Mieux, l’État l’assistera financièrement pour les cotisations et les retraites de ses employés.

 

Pourquoi l’État a-t-il favorisé l’entreprise australienne exploitante de la mine de Salsigne ? En 2001, l’industriel australien menace alors de mettre la clé sous la porte.« Le souci majeur de l’État était de maintenir l’emploi jusqu’au dernier moment », déclare l’inspecteur général des mines, François Barthélémy, alors en charge du dossier au ministère, au magazine Envoyé spécial, en 2013. En un siècle, les priorités n’ont pas changé : comme en 1932, l’emploi plutôt que l’environnement et la santé des habitants.

« Après l’inauguration, on a laissé tous ces dispositifs tomber en ruine. »

Aujourd’hui, la nature reprend peu à peu ses droits après plus d’un siècle de bouleversements. Difficile de savoir si les collines qui nous entourent sont naturelles ou artificielles. La végétation repart. Pourtant, à quelques mètres sous terre, les produits chimiques n’ont pas disparu. Les pancartes indiquant que le site est dangereux ou privé sont très discrètes. Les eaux s’écoulent dans des rigoles, qui doivent être contrôlées par le BRGM. Mais le cabanon qui sert à la réalisation des mesures a été pillé. Le système électronique chargé de mesurer les taux de produits chimiques dans l’eau n’est plus fonctionnel. « Après l’inauguration, on a laissé tous ces dispositifs tomber en ruine », dénonce un observateur de l’histoire de Salsigne.

Avec un budget restreint, l’État doit arbitrer entre plusieurs priorités. Doit-il continuer à dépenser des sommes astronomiques dans la dépollution de Salsigne ? Ou les employer ailleurs ? Le BRGM, en charge de la dépollution du site, n’a pas souhaité répondre à nos questions ni nous faire visiter l’usine de traitement des déchets de la Combe du Saut. Les aménagements réalisés par l’État sont-ils suffisants pour assurer la sécurité des riverains ? Les terrains artificiels résisteront-ils à de fortes pluies, comme celles que le Sud-est de la France subit désormais régulièrement ? En 2009, d’importantes précipitations ont déjà provoqué l’affaissement d’une digue d’un bassin de décantation rempli de déchets ultimes.

Ce qui est certain, c’est que la pollution est loin de disparaître. « Chaque année, sept tonnes d’arsenic sont rejetées dans l’Orbiel, un affluent de l’Aude, qui se jette ensuite dans la Méditerranée », alerte François Espuche. Selon des estimations du BRGM et des universitaires, suite à un siècle d’exploitation intense, la région en a pour au moins 10 000 ans de pollution !

Autre défi posé par la mise en sécurité : la mémoire des lieux. « Dans 100 ans, certains viendront faire du moto-cross ou du quad sur les collines. Ils ne sauront pas qu’ils remuent les poussières », prévient l’ancien mineur Robert Montané. Les touristes qui se promènent ignorent souvent que le chemin qu’ils empruntent les mène à un ancien site où des déchets toxiques sont entreposés. Et rares sont les panneaux qui les préviennent des dangers qu’ils encourent.

 

Vers la réouverture d’une ancienne mine ?

La plaie de la région de Salsigne est donc loin d’être refermée. « J’en ai assez de porter le drapeau », a déclaré l’ancien mineur Robert Montané, en 2013, lors d’un colloque organisé autour de la mine. « Le drapeau, il le porte lors des enterrements de ses anciens camarades touchés par le cancer », explique un participant. Puisque les cancers peuvent subvenir de nombreuses années après l’exposition aux produits chimiques, ces victimes risquent d’être encore nombreuses. Pourtant, l’exploitation minière pourrait reprendre...

A quelques minutes en voiture de Salsigne, le barrage du Linnon permet de retenir les eaux qui s’écoulent de la montagne. Officiellement, ce réservoir sert à combattre les incendies de forêt. Officieusement, il permettrait de retenir la pollution. De temps en temps, des pêcheurs viennent ici. « Les truites sont lâchées le vendredi. Le mercredi suivant, celles qui ne sont pas pêchées sont mortes, elles flottent sur le dos », raconte un habitué du lieu. En cette fin octobre, le réservoir est au plus bas. Sur les parois, une importante couche blanche : de l’arsenic. Quelques mètres plus haut, on aperçoit entre les arbres l’ancienne mine de la Loubatière.

 

C’est ici qu’aimeraient s’implanter deux entrepreneurs, Olivier Bernard et Sébastien d’Arrigo, associés dans l’entreprise Or&Vintage, spécialisée dans le négoce de métaux précieux. Environ 30 tonnes d’or et des terres rares seraient enfouies ici. La durée d’exploitation est estimée à 30 ans. Avec un prix de vente d’environ 30 000 euros le kilo d’or, les industriels espèrent bien convaincre plusieurs investisseurs de les rejoindre dans l’aventure, notamment de la City, à Londres. Mais cette fois, bien entendu, le procédé serait éco-responsable. La « chloruration » remplacerait la « cyanuration ». Les industriels évoquent même un dérivé de l’amidon de maïs, ayant les mêmes fonctions que le cyanure, mais sans ses inconvénients. « Il est possible aujourd’hui d’avoir une activité industrielle sans impacter l’écologie, sans omettre nos obligations citoyennes », ont déclaré les deux associés au journal La Dépêche, en avril dernier.

En ces temps de chômage durable, l’argument de l’emploi ne manquera pas d’être mis en avant dans une région sinistrée économiquement. L’extraordinaire demande mondiale en minerais et la volonté affichée par les autorités françaises, notamment l’ancien ministre du redressement productif, Arnaud Montebourg, de redévelopper le secteur minier, pourraient relancer la fièvre de l’or dans les sous-sols de la Montagne noire. Comme un éternel recommencement de l’histoire qui semble se moquer des leçons du passé.

Simon Gouin 7.1.2015

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21 janvier 2019 1 21 /01 /janvier /2019 14:36
Campings d'Argelès - Communiqué de la mairie
Campings d'Argelès - Communiqué de la mairie

Campings d'Argelès - Communiqué de la mairie

 

« Evitons l’étalement urbain
pour protéger Argelès-sur-Mer »

 

Argelès-sur-Mer compte 10 434 habitants au 1er janvier 2019, à l’issue de 1 % de hausse l’année dernière. Notre ville plaît et attire grâce à son offre commerciale, ses services, son art de vivre, son dynamisme social et son image. En quelques décennies, une forte pression immobilière a transformé notre ancien village en petite ville. Pour que l’âme de notre commune et sa qualité de vie soient préservées, nous maîtrisons l’étalement urbain en appliquant la loi pour l’Accès au Logement et un Urbanisme Rénové (ALUR), qui fixe un cadre strict à la construction de logements et limite l’artificialisation des sols. Ce texte modère l’étalement, pour ne pas condamner les paysages et les terres agricoles. Nous l’accordons au notre Plan Local d’Urbanisme (PLU), au Schéma de cohérence territoriale (SCOT) Littoral Sud et au Plan de prévention des risques (PPR). Il faut éviter de défigurer Argelès en grignotant ses terres.

 

Actuellement, sous la coordination du service Urbanisme de la mairie, 130 logements sont en construction sur l’ancien camping du Stade. Pour protéger notre ville, ce chantier se déroule dans une «dent creuse» parmi les secteurs construits, et non pas en périphérie. Les contraintes limitent la surface construite à 30 % de la surface totale, le restant étant réservé aux espaces paysagers, aux zones d’agrément et au stationnement. Ce chantier a été précédé de l’achat de 6500 m2 de terrains par la mairie, rétrocédés à hauteur de  4500 m2 à l’Office HLM 66, qui y prévoit 30 logements. Nous avons cédé 900 m2 au Département des Pyrénées-Orientales, qui y envisage la Maison sociale de proximité et un parking-relais. Nous exigeons un secteur aéré et agréable, dont nous conservons les platanes de hautes tiges, éléments de notre patrimoine sylvestre.

 

Loger à Argelès-sur-Mer les jeunes Argelésiens qui le souhaitent

 

Certains affirment qu’il ne faut rien faire et parlent de « bétonnage » pour faire peur. Cette stratégie immobiliste ne répond pas à la réalité. Sans nouvelles construction, comment loger les jeunes d’Argelès-sur-Mer dans leur propre commune ? La municipalité accompagne l’avancée de la ville en maîtrisant sa croissance, dans la logique du développement durable et de la densification urbaine.

Argelès-sur-Mer doit rester Argelès-sur-Mer, sans perdre son âme, tout en offrant une place à chacun. Je me dois de préserver la qualité environnementale de notre commune et je veille au maintien de la dynamique démographique en-dessous de 2 % par an. Sans politique cohérente, ce pourcentage serait bien plus important et entraînerait des problématiques nouvelles.

 

                                   Argelès-sur-Mer, 21 janvier 2019


COMMUNIQUÉ DE PRESSE - PRISE DE POSITION


CONTACT PRESSE

Esteve Vaills · Collaborateur de cabinet

Mairie d’Argelès-sur-Mer

Allée Ferdinand Buisson 66700 Argelès-sur-Mer

Tel. 04 68 95 34 35 · 06 76 55 12 53

e.vaills@mairie-argelessurmer.com

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19 janvier 2019 6 19 /01 /janvier /2019 10:24
Hommage aux maires et philosophie de la ville : Corinne Valls, du camp d'Argelès à Cabestany et Romainville

Corinne Valls, maire de Romainville, philosophe pour sa ville

 

À leur libération du camp d’Argelès-sur-Mer, Étienne et Lucette Valls arrivent dans la commune avec leurs quatre enfants. Corinne, une de leurs petites-filles a terminé ses études à la faculté de Perpignan, avant de travailler à la mairie de Cabestany, puis de partir en région parisienne. Aujourd’hui, elle est maire de Romainville en Seine-Saint-Denis pour son troisième mandat. Sa ville a été récompensée dans le cadre de la première édition du grand prix des maires de France et la radio RMC. 

Ce prix met en valeur les plus de 2500 pratiques philosophiques qui sont proposées à la population : Romain-ville, une ville philosophe qui permet à toutes et tous de s’approprier le monde et de débattre à son sujet. 2019 sera encore une année pleinement philosophique avec la nouvelle maison de la philosophie dédiée à la pratique, à la formation et à la médiation de la culture.

 

la ville - Mes cours de philosophie. Ordre ou désordre? Maryse Emel

maryse.emel.blogphilo.over-blog.com/article-la-ville-113242094.html

 

8 déc. 2012 - La campagne et la ville s'opposent à l'intérieur d'un même genre. Urbs : ensemble de maisons et d'édifices. Civitas : ensemble de citoyens…

Ville (A) – L'Encyclopédie Philosophique

https://encyclo-philo.fr/ville-a/

 

Le plus souvent, la ville apparaît moins comme l'objet d'une analyse spécifique s'efforçant de construire une philosophie de la ville, que comme un simple ...

 

XVII – LE PHILOSOPHE ET LA VILLE — 1) « Bâtir, habiter, penser ...

urbainserre.blog.lemonde.fr/.../xvii-xvi-le-philosophe-et-la-ville-1-batir-habiter-pense...

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12 janv. 2014 - Ainsi pour l'auteur du Droit à la ville, « seule la philosophie et le philosopheproposent une totalité : la recherche d'une conception ou d'une ...

 

La Ville – Les Carnets des Cahiers Philosophiques

https://cahiersphilosophiques.hypotheses.org/248

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31 août 2009 - Céline Bonicco, « La ville comme forme de la vie moderne : l'étranger et le passant dans la philosophie de Georg Simmel. Dans la partie ...

Un philosophe en ville : introduction à la philosophie de l'urbain ...

https://www.franceculture.fr/.../un-philosophe-en-ville-introduction-a-la-philosophie-...

 

Un philosophe en ville : introduction à la philosophie de l'urbain : essais : Rares sont lesphilosophes sur le « front urbain », alors même que l'urbanisation ...

Philosopher avec Jacques Demy (4/4) : Une chambre en ville

https://www.franceculture.fr › Émissions › Les Chemins de la philosophie

 

12 avr. 2018 - Une chambre en ville est un conte cruel entre réalisme politique et "opéra populaire" ... Les Chemins de la philosophie par Adèle Van Reeth.

VILLE DES PHILOSOPHES EN 4 LETTRES - Solutions de mots ...

https://www.commeunefleche.com/ville-des-philosophes-en-4-lettres/

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2 févr. 2016 - Solutions pour la définition "Ville des philosophes" en 4 lettres ainsi que les différents synonymes possibles...

 

Corps de/dans la ville / Jean-Luc Nancy - Université Toulouse-Jean ...

https://www.canal-u.tv/video/...ii.../corps_de_dans_la_ville_jean_luc_nancy.4167

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Corps de/dans la ville / Jean-Luc Nancy, in colloque international L'Art de la Ville ... le philosopheJean-Luc Nancy présente une vision de la ville en tant que ...

« Défendre l'esprit de la ville » : entretien avec le philosophe Thierry ...

https://obs-urbain.fr/defendre-esprit-ville-thierry-paquot/

 

Thierry Paquot est philosophe de l'urbain et professeur des universités. Il est l'auteur d'"Un philosophe en ville" paru en 2011.

Corinne Valls,

 

née le  à Marseille, est une personnalité politique française de gauche, maire de Romainville, vice-présidente chargée des transports et des déplacements du département de Seine-Saint-Denis, et suppléante du député, président de l'Assemblée nationaleClaude Bartolone.

Fille de républicain espagnol exilé en France et résistant durant la Seconde Guerre mondiale, Corinne Valls est titulaire d’une maîtrise de sciences économiques et du grade de directeur territorial.

Vivant à Romainville depuis plus de 20 ans, elle a été successivement directrice du cabinet du maire de Romainville puis adjointe au maire chargée de l’urbanisme à partir de 1995. Elle succède comme maire à Robert Clément en 1998, après la démission de celui-ci lorsqu'il a été président du conseil général.

 

Remportant les élections de 2001 avec Les Verts, un manque de cohésion au sein du conseil municipal fragilise les changements dans la ville.

 

À la suite d’un profond désaccord sur la gestion des projets de la ville, elle quitte le Parti communiste français en 2002 et crée, aux côtés de Jacques Champion qui en est aujourd’hui le président, le Mouvement de la gauche citoyenne.

Le Parti socialiste rejoint la majorité, mais les dissensions internes avec le Groupe Citoyen, notamment à propos du projet de rénovation urbaine, l’obligent à donner sa démission, provoquant ainsi la tenue d’élections municipales anticipées en 2007.

 

Sortie renforcée, la nouvelle majorité autour du Mouvement de la Gauche citoyenne, du Parti socialiste, des Verts, du Parti radical de gauche, du Forum et du Comité citoyen des Gaullistes de Romainville développe de nombreux projets.

En 2008, la liste menée par Corinne Valls, Réussir Romainville, emporte l’élection municipale avec 48,47 % des voix : 3 134 voix sur 12 899 inscrits et 163 votes blancs ou nuls.

Elle est réélue en 2014.

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  • professeur de lettres, écrivain, j'ai publié plusieurs livres dans la région Languedoc-Roussillon, sur la Catalogne, Matisse, Machado, Walter Benjamin (éditions Balzac, Cap Béar, Presses littéraires, Presses du Languedoc...
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