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13 novembre 2018 2 13 /11 /novembre /2018 11:11
Photos de Kali par Magdalena Julliard
Photos de Kali par Magdalena Julliard

Photos de Kali par Magdalena Julliard

Rencontre avec … Kali Maalem

 

 

Comme la déesse hindoue, elle semble avoir huit ou dix bras, la Kali des chorales et des musiques de chez nous...Tellement elle est dynamique, active, cette jeune femme... 

 

Avec l'énergie vitale, affronter le  temps ! 

 

En effet, pour Kali Maalem, le temps est la grande affaire, mais pour l'oublier, ne pas penser à demain, à la retraite, au moment où le corps ne pourra plus sauter et vivre comme aujourd'hui, il suffit d'agir, de faire, de danser, de chanter, d'aller de l'avant.

 

C'est le corps, d'abord, qui explose, libère ses énergies, depuis l'âge de onze ans, quand la créatrice de la "Crazy family", entra dans le monde artistique ! Pour apprendre, pour vivre le collectif, pour trouver une voie de femme, un destin de difficultés, de doutes, bien sûr, mais surtout un chemin de plaisirs quotidien qui bâtissent le bonheur de vivre...

 

Une voix de femme, d'abord, que ce soit à quatorze ans, avec le premier groupe rock au lycée, puis "Kali et ses Shivas", dans les années 90, qui perdura pendant cinq ans...A dix-neuf ans, Kali goûte aussi au rythm' and blues et à la soul avec "Talismans".

 

Ces expériences de groupe lui apprennent le métier et ne font qu'intensifier son enthousiasme et lui donner envie de s'exprimer de façon indépendante : créer son propre groupe, inventer, donner toute son énergie. Inventorier tous les ressorts du corps !

 

Après une éphémère provocation avec "La pouffiasse du quartier", duo satirique destiné à choquer, bousculer les copains qui la connaissaient bien, elle entre à la Casa musicale de Perpignan, située entre caserne et quartier Saint-Jacques, comme intervenante en chant.

 

Cette aventure chorale dura treize ans, le temps de roder un vaste répertoire et d'entrainer une centaine de passionnés.  Puis vint l'expression de l'autre versant de Kali l'hindoue, son élan violent et destructeur... 

 

Ce départ de la Casa fut créateur : elle fonde une association avec ses élèves -tous l'ont suivie !- et la voici "coach vocal, scénique", animatrice de percussions corporelles : Kali pratiquera les gestes avec le corps dans des ateliers pour malentendants. Elle intervient aussi dans les écoles maternelles et primaires du département, dans le domaine du chant.

 

Surtout, son grand oeuvre, c'est la création d'une chorale de quatre-vingt personnes, avec le premier groupe de la "Crazy family". 

Bras multiples, ubiquité de la voix, mille résonances du corps : les activités se multiplient, dans les Epadh, les chorales de seniors, avec inventions de paroles pour des chansons d'aujourd'hui, où les gens âgés parlent d'eux-mêmes... 

 

Et pas seulement : la voici dans des associations pour jeunes en difficultés...Ou elle dirige des groupes pour apprendre à se comporter sur scène.

 

Le corps s'exprime de toutes les manières : voix, geste, théâtre, mime, déplacements...Le temps n'existe pas car pleinement vécu. A ce moment, je sens que mon interlocutrice, calée dans sa chaise, a besoin de se lever, d'aller vers un autre rendez-vous...Un coup d'oeil à sa montre, ou à son portable...La journée demande à être remplie, pas question de rester dans l'instant immobile du dire, du lire, de l'écrire...

 

"Maintenant, j'ai abandonné la scène, le théâtre car j'aime partager, transmettre, je suis heureuse dans la pédagogie !" L'apprentissage débouche sur des spectacles : concerts contre le sida, les jeudis de Perpignan, les Voix de Femmes de Maury...les grandes scène musicales.

 

Ces échanges apportent joie et bien-être quand on se rend compte que les participants y trouvent un plaisir :

 

"J'aime ces moments de solidarité humaine, là tout est du ressenti et j'attends le toucher, une caresse dans la dynamique du collectif...une main qui effleure la vôtre, des corps qui dialoguent , les voix qui communient... On est alors dans le  pur bonheur du partage !"

 

Un tel succès, grâce au talent et à l'amour d'autrui, a conduit Kali à créer une nouvelle chorale, une "new folie de famille crazy" : trente personnes qui évoluent dans le répertoire rock. Mais le groupe ne se constitue pas que lors des répétitions et exhibitions : la vie continue à l'extérieur avec l'organisation de soirées conviviales, de grillades et rencontres amicales. 

 

'Tout est fait pour que les gens se connaissent : dans cette optique, j'a créé un trombinoscope et un groupe fermé sur les réseaux sociaux (Facebook et une page sur Messenger pour se parler), pour que les groupes communiquent et soient informés sur les dates, les répétitions..."

 

Bien sûr, tout n'est pas idyllique, il faut gérer les absences, le bruit, les divers problèmes de salle ou d'argent, mais ce n'est rien face à l'existence d'un choeur, 'une chorale, d'une collectivité, qui font croire en l'humanisme :

 "Une chanson, c'est comme un glaçon dans la canicule ! C'est ma bouffée de fraîcheur !", lance Kali, dans une belle envolée lyrique, venue du contexte météorologique de ce mois de juillet happé par la canicule... 

 

Voici un peu de repos; en effet, ce métier épuise, mais de façon positive. Car ces groupes, c'est une communauté, une vraie famille !

 

Et les maisons de retraite, c'est une leçon de vie, une leçon d'humilité : prendre conscience qu'on va devenir comme ces vieux, que le corps, si dynamique aujourd'hui, ce corps auquel on croit, va défaillir, vous trahir...La médiation sur le temps ou la mort ne dure pas...Kali se souvient de son premier Epadh, qui cherchait une animatrice : là, elle a créé des chansons, a pratiqué la transmission. Les gens réagissent, le bonheur est alors visible. Elle en a eu des larmes, comme quand elle a quitté la Casa...comme si elle abandonnait la chorale, qui demeure son bébé, et va grandir en d'autres lieux...

 

 Ces gens âgés, paralysés dans un temps sans perspective, se mettent à revivre avec ce chef d'orchestre qui, pétillante, bienveillante, intervient soudain dans l'immobilité de leur existence et de leur corps; ils la sentent si proche d'eux, qui leur parle, leur communiquent sa foi en la vie...

 

Cependant Kali sait prendre du recul et analyser ses défauts : elle est parfois "brute, sans filtre", elle ne prend pas de gants, elle peut répondre vertement...Ensuite, elle regrette, elle s'excuse...

 

Tout cela, c'est sa passion ! Son métier, c'est son bonheur et elle n'a pas d'autres activités artistiques ou sportives.

 

J.P.Bonnel

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12 novembre 2018 1 12 /11 /novembre /2018 09:52
Les leçons de l ' Histoire - Jean Iglesis


Qu’avons-nous retenu des leçons de l’Histoire ?...

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Qu’avons-nous retenu des leçons de l’Histoire :

Les champs d’honneur, peuplés de soldats morts sans gloire ?

Les veuves éplorées, les enfants sans mémoire ?

Les crève-cœurs, inscrits en tête des grimoires ?

Les monuments et leur hommage ostentatoire

Aux combattants de guerres lasses, illusoires ?

 

Qu’avons-nous retenu des leçons de l’Histoire :

Les peuples décimés au pied d’un oratoire?

Les chants de foi, noyés dans les chansons-à-boire ?

Les idéaux si flous qu’ils sont aléatoires ?

Les statues exaltant le jour dans la nuit noire,

Oublieuses du sang versé dans leurs victoires ?

 

Qu’avons-nous retenu des leçons de l’Histoire :

L’impuissance d’épouvantails sans trajectoire ?

La verve de tyrans aux discours péremptoires ?

L’ego de dictateurs aux serments dérisoires,

Fous adulés, pâles meneurs de champs-de-foire,

Pantins rendus héros, au fiel invitatoires ?

 

Qu’avons-nous retenu des leçons de l’Histoire :

La misère d’Etats noyés dans leurs déboires?

Les adeptes de dieux, aux vers blasphématoires?

Les prières aux libertés attentatoires ?

Les crimes d’innocents, devenus faits notoires ?

L’unique vérité, vouée sur l’écritoire

Au culte de l’argent, désespérant l’espoir ?

 

Avons-nous bien compris les leçons de l’Histoire ?...

 

Jean Iglesis

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10 novembre 2018 6 10 /11 /novembre /2018 08:59
La révolte ou la littérature..? Le vin et le mot -
La révolte ou la littérature..? Le vin et le mot -

Saint-Paul de Fenouillet/ « L’automne du livre » : sous le signe de Charles Trenet

 

Le Salon du livre du 10 novembre prochain dont est partenaire le Centre Méditerranéen de Littérature (CML), réunit cette année 46 auteurs. Caroline LOEB, la chanteuse du célèbre succès des années 80 « C’est la ouate » sera présente, en matinée, pour présenter son livre « Les années 80 de A à Z » et parler de son spectacle consacré à Françoise SAGAN (Françoise par Sagan) qui a donné lieu à un album chanté. Philippe GEORGET, Prix Méditerranée Roussillon 2016 pour son livre « Méfaits d’Hiver » présentera quand à lui son sixième roman « Amère Méditerranée ».

L’après midi, Charles Trenet sera l’invité d’honneur avec le programme suivant :
15h 30 – Vincent LISITA (auteur de plusieurs ouvrages sur Charles Trenet) présentera son dernier ouvrage « La vie qui va » (R. Laffont) au cours d’une conférence animée par André BONET, président du CML.

 Le regretté Cabu sera évoqué puisque le célèbre dessinateur, grand admirateur de Trenet, a réalisé les illustrations du livre de Vincent LISITA.


17h 30 – Le PAD (Perpignan Art Déco association amenée par Philippe LATGER) s’exprimera sur son action avec pour toile de fond la salle du Cinéma du Foyer rural dans laquelle se déroulera les événements. Cette salle datée de 1949 est l’un des fleurons de l’Art Déco du Territoire.


18h – Hugues Di FRANCESCO donnera un spectacle en piano-voix avec Julien LEBART« Charles Trenet : le Coq chantant, Hommage au(x) poète(s) ».
Ce concert, comme une suite aux concerts hommage au poète Albert BAUSIL et l’album « Sur les chemins d’Albert Bausil », sera une manière de rappeler que ce dernier fut le mentor du Fou Chantant et une personnalité fortement importante tant pour le territoire de l’entre-deux-guerres que dans la vie de Trenet.

 

- - -

Le Soler/ 17 novembre : 5ème édition du salon « Littérature et vin »

 

5ème édition de « Littérature et Vin » au Soler, Samedi 17 novembre 2018, de 10h à 17h, Espace Martin Vivès (photo archives@villeduSoler)

 

La commune du Soler a le plaisir de vous inviter à la 5ème édition des rencontres « Littérature et vin » organisée par l’association « Culture en Têt », le samedi 17 novembre 2018, de 10h à 17h, à l’Espace Martin Vivès.

Les vignerons invités : Solenn et Dominique GENOT du MAS LLOSANA à Tarerach, pratiquent la biodynamie et le labour au cheval ; Baptiste MILHE-POUTINGON du MAS DES BARBATS à Tresserre, travaille en Bio.

 

Les auteurs présents : Philippe GEORGET, auteur de polar et journaliste ; Marion POIRSON-DECHONNE, auteur de roman ; Françoise MIGNON et Aymat CATAFAU, co-écrivain avec d’autres auteurs d’un livre collectif bilingue « LA FADA » (la fée), adaptation d’une légende catalane, qui vient d’obtenir le PRIX DU LIVRE PYRENNEEN 2018 à Bagnères de Bigorre.

 

A partir de 16h, deux conférences sont programmée dans le cadre du 100ème Anniversaire de l’Armistice du 11 Novembre 1918 sur les thèmes suivants :

– LE VIN DANS LES ARMÉES DE LA CAVE AU QUART DU SOLDAT par M. Claude LEPLAT, président du Comité de Perpignan, Délégué Général Adjoint du Souvenir Français des Pyrénées-Orientales.

– LE VIN ET LA GUERRE par Jean DAURIACH, journaliste, auteur.

 

Repas à midi, 12 € sur réservation au 06 83 34 22 25 (inscription avant le 14 novembre). Entrée libre et gratuite. Renseignement à la Médiathèque, au 04 68 92 83 70.

 

Cassolada per la Llibertat à Perpignan

 

Les Angelets de la Terra convoquent la deuxième Cassolada per la Llibertat ce samedi 10 Novembre, à 15h30, devant le consulat d’Espagne à Perpignan. Un grand rassemblement unitaire et solidaire en faveur de la démocratie, suite à l’annonce du procureur espagnol qui demande plus de 200 ans cumulés de prison pour les politiques et autres personnalités ayant participé à l’organisation du référendum en Catalogne, le 1er Octobre 2017.

 

Les Angelets de la Terra avaient organisé une première « cassolada » en mars dernier, avec casseroles, banjos et sifflets. Lors de cette manifestation festive et revendicative, 300 personnes (selon l’Indépendant) étaient venues demander la libération des prisonniers politiques catalans et le retour des exilés. Depuis, les Angelets ont organisé quatre Concerts per la Llibertat à Alenya, Villefranche de Conflent, Le Soler et Pézilla-la-Rivière, qui ont permis de collecter 9.500 euros en faveur des prisonniers et des exilés. Ils ont aussi créé l’exposition itinérante Visca per la Llibertat, actuellement à Prats-de-Mollo et bientôt à Alenya, Villeneuve-de-la-Rao et Saleilles,  présentant le travail de 45 photojournalistes sur le processus d’indépendance en Catalogne.

 

Le succès populaire de ces manifestations est possible grâce au travail bénévole de centaines de personnes aux origines et activités très diverses, aux 35 groupes de musique professionnels, principalement de Catalogne Nord mais aussi d’Occitanie et de Catalogne du Sud, aux 26 commerces du centre-ville de Perpignan qui ont accueilli Visca per la Llibertat pendant Visa pour l’Image, aux 45 photojournalistes qui ont cédé leurs photos, aux médias de tous les Pays Catalans qui relaient l’information, aux mairies courageuses et solidaires qui accueillent les Angelets, aux associations qui collaborent avec eux et à la Casa de la Generalitat.

 

Dans la droite lignée des actions menées par les Angelets de la Terra, La Cassolada per la Libertat a pour objectif de réveiller les consciences face à des enjeux qui concernent tous les démocrates. Peut-on tourner le dos à 80% de la population sud-catalane qui réclame pacifiquement le droit de voter pour décider de son futur ? Peut-on accepter qu’on emprisonne des politiques, présidents d’associations, fonctionnaires et artistes pour leurs idées ? La Cassolada per la Llibertat qui rejoindra la manifestation de la Diada de Catalunya Nord ou Correllengua, du consulat d’Espagne à la place Catalogne, souhaite rassembler personnalités, partis politiques, syndicats et associations, au-delà des divergences et des différences. Entre tots, ho farem tot ! C’est ensemble que nous avancerons !

 

Cassolada per la Llibertat a Perpinyà

 

Els Angelets de la Terra convoquen la segona Cassolada per la Llibertat aquest dissabte 10 de novembre a les 15h30, davant del consolat espanyol a Perpinyà. Una gran manifestació unitària i solidaria en suport a la democràcia, després de l'anunci del fiscal espanyol que demana més de 200 anys de presó pels organitzadors del referèndum a Catalunya l'1 d'octubre de 2017.

 

El Angelets de la Terra van organitzar una primera "cassolada" al març. Van participar-hi 300 persones (segons la premsa local) per exigir l'alliberament dels presos polítics catalans i el retorn dels exiliats. Des de llavors, els Angelets van organitzar quatre Concerts per la Llibertat a Alenyà, Vilafranca de Conflent, El Soler i Pesillà de la Ribera, que van permetre recaptar 9.500 euros per les caixes de solidaritat. També van crear l’exposició itinerant Visca per la Llibertat - actualment a Prats de Molló i després a Alenyà, Vilanova de Raò i Salelles-, presentant el treball de 45 fotoperiodistes sobre en el procés.

L'èxit popular d'aquests esdeveniments és possible gràcies al treball voluntari de centenars de persones als orígens i activitats diverses, als 35 grups de música professionals, principalment de Catalunya Nord, però també d'Occitània i de Catalunya del Sud, als 26 comerços del centre de Perpinyà que van exposar Visca per la Llibertat durant Visa pour l'image, els 45 fotògrafs que van oferir les seves fotos, els mitjans de comunicació arreu dels Països catalans que transmeten la informació, alcaldes valent i solidària que acullen els Angelets, associacions que col·laboren amb ells i la Casa de la Generalitat.

 

En la continuïtat de les accions dels Angelets de la Terra, la Cassolada per la Llibertat té com a objectiu sensibilitzar la gent de Catalunya Nord sobre uns fets gravíssims que concerneixen tots els demòcrates. Podem negar el dret de vot a 80% de la població sud-catalana que vol decidir el seu futur? Podem acceptar que empresonen polítics, presidents d'associacions, funcionaris i artistes per les seves idees? La Cassolada per la Llibertat, que s’unirà a la manifestació de la Diada de Catalunya Nord o Correllengua, anirà del consolat espanyol a la plaça de Catalunya. Vol reunir personalitats, partits polítics, sindicats i associacions, més enllà de les divergències i les diferències. Entre tots ho farem tot!

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9 novembre 2018 5 09 /11 /novembre /2018 09:01
Stefan ZWEIG - Ses mémoires : Le Monde d'hier - Aujourd'hui : l'exil, la haine - La guerre, la Retirada -
Stefan ZWEIG - Ses mémoires : Le Monde d'hier - Aujourd'hui : l'exil, la haine - La guerre, la Retirada -
Stefan ZWEIG - Ses mémoires : Le Monde d'hier - Aujourd'hui : l'exil, la haine - La guerre, la Retirada -
Stefan ZWEIG - Ses mémoires : Le Monde d'hier - Aujourd'hui : l'exil, la haine - La guerre, la Retirada -
Stefan ZWEIG - Ses mémoires : Le Monde d'hier - Aujourd'hui : l'exil, la haine - La guerre, la Retirada -
Stefan ZWEIG - Ses mémoires : Le Monde d'hier - Aujourd'hui : l'exil, la haine - La guerre, la Retirada -

Stefan ZWEIG - Ses mémoires : Le Monde d'hier - Aujourd'hui : l'exil, la haine - La guerre, la Retirada -

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Le monde de demain est-il possible..?
Nous vivons un monde en crise, avec un retour de la guerre froide (Trump contre Poutine), chacun essayant de sauver son pré-carré (en Afrique, au Moyen-Orient), face à l'essor de pays émergents qui chamboulent l'ordre industriel et financier mondial, face aux pays producteurs de pétrole, entretenant souvent les conflits et le terrorisme religieux (Iran/Arabie Saoudite, Iran et Syrie...).

 

L'Europe, avec l'avancée des migrants, croit perdre son identité, sa culture, et la civilisation occidentale chrétienne serait en danger. Les USA aussi seraient "envahis" par les Mexicains, Vénézuéliens...

 

Face à ce "retournement" à venir, à la peur de se voir désormais minoritaire dans leur propre pays (Latinos et Noirs aux Etats-Unis, un président maghrébin bientôt en France..?), le populisme, issu de partis qui exaltent les bas instincts (racisme par l'extrême-droite, critique le président élu, les journalistes, la justice : Mélenchon et la France insoumise) prend de l'essor. A cette réaction malsaine se mêle l'éternel antisémitisme, jusqu'à un président de la République, qui évoque la célébration d'un maréchal qui aida Hitler à se débarrasser des Juifs de France  (rafles, rencontre de Montoire en octobre 40...)

 

Face à ces incertitudes et périls graves, évoquant la crise de 29, la montée du nazisme, en 33, et la jonction des fascismes durant 39/45, la responsabilité des démocrates est grande. Or, après les déceptions des partis au pouvoir (la gauche en France, la corruption du parti des travailleurs au Brésil et au Vénézuela, la répression à Cuba...), l'électorat se réfugie dans l'abstention, le dégagisme ou le poujadisme/populisme (révolte du 17 novembre 2018).

 

Macron, dernier espoir avant le recours à la droite radicale, craque peu à peu, dans une Europe déchirée, où jaillissent les aspirations d'autonomie et d'indépendance. Or, seule l'union des peuples, des nations dans une Europe plus intégrée, pourra affirmer la démocratie face à la haine qui monte. Le danger est devant notre porte. Gauche et droite se fracturent, alors qu'il faudrait s'allier.

 

Chaque parti fourbit sa liste pour conserver un peu de pouvoir au lieu d'agir pour faire l'union ! En renonçant au libéralisme financier vivant des inégalités sociales, Macron pourrait agglomérer le peuple du centre, de gauche, de droite démocrate...Hélas. La France insoumise, sans ses coups de gueule et ses extrémismes, aurait pu apporter un espoir d'aller vers une République nouvelle...Hélas : l'égo et la démagogie l'emportent.

 

Ne pas désespérer Billancourt ! Mais Billancourt est mort et le peuple est déjà désespéré. Ira-t-il encore se réfugier vers le fort, l'ogre, la bête immonde...

 

Pour se rappeler le passé récent, la montée du nazisme, il faut revenir à des livres tels que celui de Stefan Zweig, écrivain juif réfugié au Brésil, qui, traumatisé par la fin d'une civilisation, se suicidera, comme tant d'autres intellectuels et opposants juifs ou pas de l'époque...

 

Relisons ces pages où il décrit Vienne (page 28, édition du livre de poche), Berlin (p.137), Paris (154/179), Londres (189) et ses amis Rilke, Rodin, Freud, Gorki (p.397)...On est élu surtout quand on lit ces passages sur l'exil, sur un homme traqué, qui s'éloigne de l'Europe de l'intelligence et des arts, qui se laisse violer par un fou frénétique et sanguinaire... Comment peut-on en arriver là ? Il faut vraiment être sans espoir... En sommes-nous arrivés là ? 

 

Lire le monde d'hier pour inventer le monde de demain... Utopie ?

 

JPBonnel 

Le Monde d'hier. Souvenirs d'un Européen
 
 
 
Stefan Zweig vers 1912

Le Monde d’hier. Souvenirs d’un Européen (en allemand, Die Welt von Gestern. Erinnerungen eines Europäers) est uneautobiographie de l’écrivain autrichien Stefan Zweig parue en 19431.

 

L'ouvrage commence avec la description de Vienne à la fin du xixe siècle et celle du milieu familial qui a vu naître Stefan Zweig et se poursuit jusqu'à la déclaration de la Seconde Guerre mondiale, en septembre 1939.



Stefan Zweig commence à rédiger Le Monde d'hier en 1934 quand, face à la persécution nazie, il décide de s’enfuir vers l’Angleterre puis vers le Brésil. Il poste à l’éditeur le manuscrit, tapé par sa femme, un jour avant leur suicide, en février 1942. Le livre, paru en 1943 à New York1, est parfois considéré comme le « testament littéraire » de l'auteur2.

 

Le Monde d'hier décrit avec nostalgie la Vienne et l'Europe d'avant 1914 : une Europe insouciante, traditionnelle, conventionnelle, artistique, à l'apogée de sa richesse et de sa puissance dont Zweig est un témoin privilégié, fréquentant Freud, Verhaeren, Rilke ou Valéry. Le livre décrit une époque de stabilité et de liberté d'esprit, qui va voir cet « âge d'or de sécurité » s'effondrer avec les deux guerres mondiales et la disparition des monarchies européennes. En bref, la mort d'une civilisation qui avait pourtant une si grande confiance en l'avenir.

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8 novembre 2018 4 08 /11 /novembre /2018 09:05
Campagne publicitaire au second degré... - Rêver la ville -
Campagne publicitaire au second degré... - Rêver la ville -

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Perpignan : université de droit, fac des échecs ?

 

Ce projet de renaissance de la faculté de droit en coeur de ville a-t-il été bien pensé.? Sans doute, puisque depuis le Moyen-Age, en passant par Paul Alduy, J Amiel-Donat, Louis Aliot et F. Llorente (chacun se dit détenteur de la paternité de l'idée), le monde politique est unanime..!

 

Le maire accepta la proposition du directeur de la fac Via Domitia : bien que ne sachant pas le latin, M. Pujol a perçu tout de suite l'opportunité de travaux incessants avant les élections municipales : montrer qu'on agit et, au passage, toucher quelques indemnités, appelés parfois "pots de vin", contre lesquels, vu l'omerta entre politiques et entreprises du bâtiment, les services fiscaux ne peuvent rien, ou ne veulent rien savoir : quand le bâtiment va, et coetera...

 

En effet, la réalisation architecturale, en brique et dynamisme, est réussie; ce ne sont pas quelques destructions patrimoniales qui peuvent altérer cette cité utopique et intellectuelle, ruche fébrile telle une fringante start-up naissante !

 

Si la médiathèque accolée n'a pu se développer, on stockera des livres au centre d'art contemporain !

Si manque un amphithéâtre pour nos étudiants en droit, on s'emparera du théâtre et les troupes iront se faire voir ailleurs !

 

Puisque la CGT est d'accord (et le PCF, seul Jean-Marie Phillibert dans Le Travailleur catalan, a exercé son ironie et sa critique face à ce déménagement), la maison des syndicats sera hébergée dans un immeuble à l'architecture plus banale !

 

C'est donc l'unanimisme pour ce projet d'implantation du Campus Mailly. .!

On peut tout de même avancer que les étudiants risquent de regretter le campus au soleil du Moulin à Vent, le parc des sports...Un peu isolé et à l'ombre, dans ce quartier austère, loin des boums de la Via D...Il y a le ciné, à côté, et le Médiator...Pour l'Archipel, c'est cher et trop classique...

 

Quant à se rendre au restau, z'ont pas beaucoup d'argent, les étudiants, mais iront place de la Rép se bronzer en mangeant un sandwich, entre deux cours...c'est sûr.

 

Enfin, la question du logement. La mairie et le Président Llorente (prêt pour les municipales en pôle position) rêvent de faire venir des milliers de jeunes. Les propriétaires de studios vont pouvoir louer ! 

Or, j'en connais un, dans le centre historique, près de la cathédrale, qui a des demandes, mais ces étudiants ne veulent rester que quelques mois, puis repartir chez eux, ou aller dans une fac plus renommée; en effet, on vient à Perpi par dépit ou parce qu'on n'a pas été accepté ailleurs... 

Perpignan doit créer des filières innovantes. Pour l'instant, elle fait sa pub : "Echec assuré" ...

 

J.P.Bonnel

La   festa   del  tren   de  Llançà

 

El   10  de novermbre  de  2018  hi  ha  previst celebrar  la   tercera Festa  del  tren de  Llançà  A  una mica  menys  d’un  mes  es fa  necessari  començar  a recorder  en la ment   aquesta data  que  pot  significar, que ha de  significa  una inflexió   molt necessària  en la millora de la  mobilitat  sostenible  en una contrada en què, encara  regna  una mentalitat  molt  antiga  en relació   amb la  forma  de  moure’s, per tal  d’intentar  exercir  aquesta  funció  d’una manera  molt  més  coherent, segura  i molt  menys  contaminant .

 

La Festa  del  tren  de  Llançà   i  Vilajuïga  del  proper dissabte  10  de  novembre de  2018 és un projecte ciutadà entre  quatre associacions de  Defensa detren  convencional  la PTP, Defensem  el Tren  de L’Empordà, L’Associació   d’usuaris   del  tren  Perpinyà-Portbou  i  la  Fnault  que  volen  unir esforços   i  “fusionar-se”  amb  diversos  ajuntaments   del territori  ferroviari  entre  Figueres  i  Perpinyà   i,  alhora,  adquirir  força  mitjançant  l’ajuda, el suport inestimable  de la Generalitat  de  Catalunya, el Departament   dels  Pirineus  Oriental  i  la Regió Occitania. La Festa  del Tren de  Llançà  i Vilajuïga  és  una oportunitat  excel·lent  d’obrir  un gran  debat   a  l’entorn del  tren  convencional transfronterer que  pot  ser  ha  de ser  una gran  eina  de construcció  i   comunicació  dels  territoris  de l’Alt  Empordà , les comarques  gironines, la Catalunya  Nord  i   una part  molt  important de  la Regió d’Occitània .  La  Festa  del tren  de Llançà    i   Vilajuïga  ha  de ser , ha  de significar   un aplec  d’idees  i  propostes  per  millorar  un territori  que  tradicionalment  ha  viscut  marginalitzat   ui  com a  zona  de  “divertimento”  d’uns  grans conubacions  urbanes  tant del  Nord  com  del  _Sud . Precisament  a la Festa  del  Tren  de Llançà  es presentarà  una eina  indispensable   per  amortitzar  molt  millor  un tren convencional,  social i turistic  transfronterer : la guia  ferroviària  transfronterera.. Aquest  propera  Festa  del  tren de  Llamçà  i  Vilajuïga  ha de  ser l’inici  de planificació  de  projectes molt  més  sostenibles  i  d’aprofitament   laboral, social , turístic  d’un mitjà  de  transport que  ha de servir  d’esperó  per  la millora   i diversificació d’una economia  de proximitat ara  molt limitada . La Festa  del  tren de  Llançà  i  Vilajuïga  ha de tractar  i “dessembussar” el  greu  problema, al meu entendre molt polític, de degradació  d’unes  interconnexions  entre Portbou  i Cervera de la Marenda, totalement  tercermundistes. 

 

http://in.directe.larepublica.cat/josep-loste/blog/19148/la-festa-del-tren-de-llanca

 

MARSEILLE,  08/11/2018

 

Le festival Cinehorizontes de Marseille donne à voir les nouveautés du cinéma catalan

 

Pour sa 17e édition qui se tiendra du 8 au 16 novembre 2018, le festival de cinéma espagnol de Marseille propose plus de quarante films de fiction, documentaires et court-métrages dans ses salles partenaires El Prado, l’Alhambra et  l’Alcazar, en plus d’un cycle consacré au cinéma cubain. Depuis le film d’ouverture sorti de l’Escola Superior de Cinema i Audiovisuals de Catalunya (ESCAC), jusqu’au parrainage de Sergi López, la note catalane sera présente tout au long du festival avec Marc Recha, Isabel Coixet, Mar Coll o Jaime Rosales. Avec la collaboration de l’Institut Ramon Llull. (voir ce site)

 

PARIS,  09/11/2018

 

Colloque sur la relation entre poésie et peinture chez Joan Miró à la NY University de Paris

 

A l’occasion de la grande exposition du peintre catalan qui se tient depuis le 3 octobre au Grand Palais de Paris, la Càtedra Miró (Fundació Joan Miró, Barcelone – Universitat Oberta de Catalunya), avec la New York University de Paris, et l’Université Paris Nanterre organisent les 9 et 10 novembre un colloque qui réunira un exceptionnel panel international d’experts pour analyser la fusion entre peinture et poésie dans la pensée artistique de Joan Miró. Avec la collaboration de l’Institut Ramon Llull.

+ info >>.....

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7 novembre 2018 3 07 /11 /novembre /2018 14:38
Pétain et Hitler

Pétain et Hitler

Hitler et Pétain - Macron et Pétain

 

 

J'aurais pu tout oublier des décisions de Macron : les inégalités, les cadeaux aux imposés à l'impôt sur la fortune, les taxes, la CSG, le grignotage des retraités, l'essence plus chère...

 

Ben Allah...mais là, non c'est trop ! Après les attentas anti-juifs à Paris, après les événements antisémites... Honorer la mémoire des généraux qui ont conduit nos soldats aux abattoirs, après la rafle du Vel d'Hiv, les mesures anti-juives...

Pétain, ce héros de Verdun, ce grand général, qui fut aussi ambassadeur de France à Madrid sous Franco...Après les poignées de mains avec les fascistes de 39/45, le pacte signé pour renvoyer les opposants au nazisme, les  Juifs, les intellectuels, les Gitans, le francs-maçons, le communistes...

Les camps en France, les convois vers les camp d'extermination...

 

Tout ça je ne peux l'oublier !

 

On ne peut oublier la haine durant les guerres et l'occupation. On ne peut plier devant la haine qui vient ! Lisons le livre récent de Marc Weitzmann : "Un temps pour haïr" (Grasset, 512 pages, 22 euros)...

 

Il fait le bilan des actes antisémites depuis quelques années : Mohamed Merah...jusqu'aux penseurs de l'extrême droite, Alain Soral...

 

Oui, la haine est là, elle revient toujours, et Pétain de 40 a causé plus de morts que nos terroristes des années 2010 ! Il s'agit de glorifier les vertueux, les frères, les sauveurs d'autrui, pas le vieux maréchal qui fit tant de mal ! Putain de Pétain ! Cochon de Macron !

C'est cela la réalité...

 

J.P.Bonnel

 

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6 novembre 2018 2 06 /11 /novembre /2018 10:13
Livre de Michèle BAYARD - Joan Llorenç Solé - Un amour dans la tourmente : France-Culture : André Scobeltzine
Livre de Michèle BAYARD - Joan Llorenç Solé - Un amour dans la tourmente : France-Culture : André Scobeltzine
Livre de Michèle BAYARD - Joan Llorenç Solé - Un amour dans la tourmente : France-Culture : André Scobeltzine
Livre de Michèle BAYARD - Joan Llorenç Solé - Un amour dans la tourmente : France-Culture : André Scobeltzine

Livre de Michèle BAYARD - Joan Llorenç Solé - Un amour dans la tourmente : France-Culture : André Scobeltzine

*CHANSON, disque à paraître :

 

GROC, le prochain album de Joan Llorenç Solé

 

Il y a trois ans, le chanteur nord catalan, Joan Llorenç Solé, enregistrait « Estavar » avec l’aide d’un financement participatif. Aujourd’hui, il lance une cagnotte en ligne pour aider l’association Traditions Catalanes à produire son nouvel opus, « GROC » (jaune). 

Avec ses musiciens, choisis pour l’occasion des deux côtés de la frontière, ils enregistreront dans un célèbre studio de la province de Girona, au premier semestre 2019. Ce nouvel album, se veut, de par son titre, et ses 14 nouvelles chansons, engagé aux côtés de la population catalane, des exilés et prisonniers politiques. Très sensible à cette cause de par ses origines « del Baix Empordà », GROC est l’aboutissement de 2 années de travail, et sera présenté fin 2019.

Piano voix, cobla ou orchestre traditionnel, seront les différents accompagnements de Joan Llorenç. Les cordes feront place à un nouveau pupitre de chœurs. Les chansons seront pour la plupart rythmées. Un clin d’œil à ses amis Jordi Barre, Albert Bueno ou Thérèse Rebull, sera également de mise lors de 3 reprises.

Ce CD se veut une fois de plus, populaire et empreint d’une grande sensibilité humaine. Dans un espace géographique où il est de plus en plus difficile de chanter en langue catalane et de se faire entendre, le chanteur nous confit « GROC représente  également pour moi un cri personnel ». Ce projet verra donc le jour, en partie grâce au public qui soutient l’artiste dans ses actions depuis 10 ans maintenant.

Participez à la cagnotte en vous connectant sur www.joanllorencsole.com ou en envoyant votre chèque à Traditions Catalanes, 6 Rue Jacint Verdaguer, 66200 ELNE. La participation à la collecte est libre avec une mise minimale de 15€ qui vous permettra de recevoir le CD en avant-première, ainsi que d’apposer votre logo ou de citer votre nom sur le livret.

*LIVRE : Michèle BAYARD 

 

Après La Belle Maria en "live" puis en "livre", la voici en voix et en images. L'Atelier Théâtre de Banyuls donne une lecture polyphonique du récit le 8 novembre à 16h, salle capitulaire du Mas Reig. La lecture sera suivie d'une dégustation. Entrée libre.

 

Rendez-vous du 9 au 11 novembre sur le Salon Vivre Livre à Saint-Ambroix avec mon dernier roman jeunesse "Je ne te crains plus, Alycia !" et une rencontre le dimanche 11 sur le thème du harcèlement.

 

** EXPO :

la Ville de Perpignan a le plaisir de vous convier au

vernissage de l’exposition de photographies

Poésie urbaine sous le ciel perpignanais

de Youssef Oziris

 

mercredi 7 novembre 2018 à 18 h 30

Mairie de quartier Centre historique · 12 rue Jeanne d’Arc · Perpignan.

Exposition du 5 novembre au 7 décembre 2018.

Entrée libre.

- - -

France-Culture : André Scobeltzine et la guerre de 14/18 (lettres le 9.11.2018 à 23 h, en direct, puis postcast)

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5 novembre 2018 1 05 /11 /novembre /2018 09:45
Bibliothèque de la Zad de Notre-Dame des Landes - Structure des activités
Bibliothèque de la Zad de Notre-Dame des Landes - Structure des activités
Bibliothèque de la Zad de Notre-Dame des Landes - Structure des activités

Bibliothèque de la Zad de Notre-Dame des Landes - Structure des activités

Sur la ZAD... Et si les lieux contestés de Perpignan devenaient des ZADS (blocage à St-Jacques, contestation de la création d'un parc d'animation à Château-Roussillon, destructions dans le secteur sauvegardé)...???

Eloge des mauvaises herbes

 

J'ai tenu à rendre compte de ce livre de témoignages publié en juin 2018 par LLL, éditions "Les liens qui libèrent.

"C'est d'abord une tentative pour définir la Zad, pas simplement le plus grand squat de France : on aurait tendance à y discerner une communauté, "à l'image de celles qui ont fleuri après Mai 68, mais l'espace est plus étendu: la Zad est plus nombreuse, entre 200 et 300 personnes, et plus éclatée, avec des dizaines de lieux de vie..." (page 23, Jade Lingaard)

 

Surtout elle est "plus novatrice, par sa volonté de composer un mouvement commun avec les paysans historiques anti-aéroport, les opposants légalistes,les naturalistes, une coordination de diverses associations..."

 

La Zad est le lieu de toutes les imaginations créatrices, mais c'est aussi un lieu "rude, qui n'a rien d'un camp de vacances...zone de boue extrême et de froid humide qui vous transit la nuit, mais ici et maintenant l'action directe que propose la zad est d'une efficacité désarmante : s'initier à la vie collective..." (page 86, Geneviève Pruvost).

 

Pour diviser les occupants, l'Etat, avant d'utiliser la violence, a tenté de diviser les zadistes : avec des expulsions "ciblées", affirmant que "80 "radicaux" seraient pourchassés et que  les autres, les "bons" devraient choisir la légalité.Le bon zadiste était une caricature du gentil "néo-paysan" qui fait son retour à la terre. Le mauvais : le révolutionnaire ultra)-violent qui n'est là que pour semer le désordre…fantasme…"(page 44, John Jordan).

Le livre évoque cette "culture de résistance" (p.45), les pratiques de la Zad (p.82), la "biovariété" (p. 69)… Les expériences de la Zad sont les symptômes d'un monde globalisé en crise, en perdition : deux traits majeurs caractérisent l'époque que nous vivons "l'accroissement des inégalités et le dérèglement de la planète, car 82% des richesses générées en 2017 profitent au 1% des plus riches…"

 

Enfin, il faut savoir que ce peuple de contestataires ne bloquent pas les "innovations" des puissants et des responsables, mais veulent le bien-être de tous : les fronts du combat, ce sont : "ralentir la destruction du monde, expérimenter des façons d'habiter la terre qui soutiennent la vie, participer aux changements de conscience de la société."

 

JPB

(auteur des Communautés libertaires agricoles et culturelles en pays catalan - Trabucaire éditions)

ZAD de Notre-Dame des Landes : structure des activités 

 

Activités présentent Association

en développement

Activités du mouvement

d'activités

 

Liens d’échanges entre les lieux

 

Association pour un Avenir Commun

Dans le bocage

 

Activités présentent et fonctionnelles

 

Filiation statuaire

 

Structure de gestion

 

 

Structure futur possible

Légende des couleurs

 

Activités Agricoles

 

Activités d'Artisanats

 

Association pour un Avenir Commun

Dans le bocage

 

Aire Agricole

 

Aire d'Artisanat

 

Activités présentent et fonctionnelles

 

Activités Culturelles

 

Activités
de distribution

 

Aire Culturelles

 

Aires
de distribution

 

Schématisation
Projet Coopérative ZAD

  

CURCUMA

Atelier mécanique agricole

Des chênes et vous:

Menuiserie, charpente, couverture

Conserverie & Mielerie

Noé Verte

Boulangeries Collectives

Fosses Noires, Bellevue

Meunerie

St Jean du Tertre

Atelier bois et cuir

Associations lois 1901

        

Fromagerie

Forge

Bellevue

Fromagerie

Bellevue

Activités Artisanales Énoncés par projets 

Q de plombs

Cantine associative

Réseau de ravitaillement

Système de distribution solidaire

Réseau de distribution commun

Épiceries solidaire & groupements d'achats du 44
Marchés alentours

Associations lois 1901

    

Activités de Distributions Énoncés par projets

SCIC

Le très petit jardin

Plantes aromatiques et médicinales

 

SCEA

Vaches laitières

Élevages et céréales

 

Paysan Boulanger

Héliciculture

Cueillette sauvage et plante aromatique

Ferme Auberge

Plantes aromatiques et médicinales

Verger et maraîchage

Élevage ovins

Vache allaitante et bœuf

Maraîchage agroforesterie traction animale

Verger

Gestion/entretien Des haies, bois et forêts

Moutons/Apiculture

Semence

Maraîchage Ferme pédagogique

Apiculture

Maraîchage diversifié

Sarrasin Blé

Plantes Médicinales

Élevage ovin

SCOP  

Fond de Dotation     

Associations Lois 1901

Association pour un Avenir Commun

Dans le bocage

   

Atelier Populaire

Association Garde partagée

Association travaillant sur les

liens intergénérationnels

Organe formation ?

Éducation populaire Ferme pédagogique Troupeau école

Dispositifs d’accompagnement à l’installation

et à la réinsertion professionnelle

Club sportif

Le Taslu

Bibliothèque

Ambazada

Centre International Colloques, rencontres,

échanges de savoirs

          

Activités Culturelles Énoncés par projets

Ensemble des Vergers collectifs :

Patates, oignons, tournesol Haricots, légumineuses

Paysan Brasseur

Ensemble des potagers, jardins collectifs et vivriers

Activités Agricoles Énoncés par projets

Moutons 

Maraîchage diversifié

 

 

La Zad de Notre-Dame-des-Landes, un bouillonnant laboratoire social et culturel

     

Le gouvernement souhaite expulser les projets non agricoles de la Zad de Notre-Dame-des-Landes. Mais la ruralité ne se limite pas aux travaux des champs et à l’isolement. De la maison de retraite à l’auberge en passant pas la bibliothèque, la zone fourmille de lieux culturels et de vie collective.

Dans le cadre du processus de négociations avec l’État, des habitants de la Zad de Notre-Dame-des-Landes ont déposé quarante-et-un formulaires d’installation à la préfecture à Nantes, dont treize décrivent des activités artisanales, sociales et culturelles. Ces projets sont dans le collimateur du gouvernement, qui ne veut prendre en compte que les projets agricoles. Reporterrevous entraîne à la découverte d’un échantillon de ces ateliers et lieux de sociabilité, en deux volets :

  • La filière bois et la forge 
  • L’auberge des Q de plomb, le projet de maison intergénérationnelle et l’Ambazada aujourd’hui.

Notre-Dame-des-Landes (Loire-Atlantique), reportage

À la ferme de Bellevue, entre la cuisine collective, le Free Shop, le stand d’accueil et un des points Médics de la Zad, difficile de louper l’énergie communicative et la gouaille de Berthe. À « bientôt 70 » printemps, la Finistérienne n’a pas l’intention de troquer la lutte contre la maison de retraite.« Mon ami Paul — 84 ans — et moi avons des copains qui partent en Ehpad [Établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes]. Quand vous n’êtes plus productif, on vous case dans des établissements où vous n’avez plus aucune liberté. Mais nous voulons continuer à cultiver notre jardin tant que nous le pouvons, cuisiner ensemble et avoir des échanges intergénérationnels. En un mot continuer à vivre ! » Pour s’inventer un avenir plus désirable, elle a entraîné une dizaine de personnes de sa génération dans la création, pendant l’été 2017, d’un groupe baptisé « Vivre à tous âges sur la Zad ».

 

Ce collectif informel se réunit un mardi sur deux à 16 h pour réfléchir à un projet de maison commune. Une façon aussi d’inscrire la Zad dans la durée et dans la diversité de ses activités, après l’abandon du projet d’aéroport. « On voulait aussi (se) rappeler que vivre sur cette zone, ce n’est pas seulement agricole. De fil en aiguille, on en est venu à […] penser à nos vieux jours sur cette zone, à accueillir les camarades de lutte qui prendraient bien leur retraite par ici, s’interroger sur la place de tout-es celleux qui ne sont pas jeunes et/ou valides et/ou efficaces dans le modèle de société qu’on combat, et de celui ou ceux dont on rêve. Et cette manière de montrer qu’on est ici, qu’on va rester ici et que cela va durer, on trouvait ça pas mal », expliquait le groupe en février dernier.

 

Depuis que la Pruche, une maison près du Carrefour de la Saulce, s’est libérée, le collectif y a établi ses quartiers. Une chambre et une cuisine sont à sa disposition. L’occasion pour les Vieilleux-ses, comme ils se surnomment, de donner un coup de main à leur façon. « On y a préparé des panneaux pour la déambulation du 10 février entre le Gourbi et Bellevue, raconte Berthe en se roulant une cigarette. On y a aussi installé un café de la sérénité, où les personnes peuvent se replier. La Pruche a même accueilli un salon de coiffure, et j’ai pu m’y faire masser par quelqu’un venu de l’extérieur ! » Mais l’objectif du collectif reste d’avoir sa propre cabane. « On a même commencé à imaginer les espaces et à dessiner les plans. Reste à trouver l’harmonie de désirs différents, entre des arbres partout et une cuisine collective ! »

À moins d’un kilomètre de là, au Liminbout, l’auberge des Q de plomb offre un autre lieu de convivialité aux habitants de Zad. En face, un enclos où folâtrent trois petits cochons. Dans les toilettes sèches, un tome fatigué de Rubrique à brac de Gotlib. Sur le comptoir, des verres en plastique consignés marqués du logo « Aéroport, non ! ». Casquette vissée sur le crâne et barbe de dix jours, Jules [*] tient le zinc depuis 2005. À son rythme de croisière, il sert le deuxième vendredi de chaque mois un dîner à prix libre, cuisiné à partir de produits de la zone et arrosé de bière locale brassée par un soutien de la lutte — le brasseur de la Zad ne produit pas encore suffisamment pour faire trinquer tous les convives. Une fois par trimestre, le week-end, un banquet d’au moins cinquante personnes est organisé sur le même principe. « Le premier était en 2009, à l’occasion du Camp action climat à Notre-Dame-des-Landes. Des gens sont restés, qui nous ont aidés, ma compagne et moi, à organiser les suivants. Cela permet de créer du lien et c’est devenu une institution », raconte le patron. Difficile de ne pas se lécher les babines à la lecture du menu du dernier festin : « œuf mimosa, pâté et carottes, cassoulet, plateau de fromages, riz au lait et madeleines, café et goutte ».

 

Mais en ces temps troublés, s’il est là, Jules abreuve quiconque pousse la porte de son établissement. « Notre valeur, c’est l’entraide. Cinq cents à six cents personnes sont arrivées le premier jour des expulsions. Sans les gens qui vont au contact des gendarmes, on serait mort. Moi, je n’y vais pas, mais je leur permets de se détendre en leur servant des bières à la fin de la journée. » D’ailleurs, quatre visiteurs entrent, dont deux Corses qui se transmettent un poste d’ambulancier chargé de conduire les blessés de la Zad à l’hôpital. « Habituellement, je vis dans un lieu alternatif en Corse mais je n’ai pas hésité longtemps à venir quand j’ai vu ce qui se passait ici », confie le plus jeune.

 

L’auberge des Q de plomb.

L’histoire de cette auberge est étroitement liée à celle de la lutte. « Pendant les expulsions de 2012, des habitants se sont réfugiés ici. Ce n’était alors qu’une vieille grange au toit percé, mais on les a hébergés. Cela a duré six mois. » C’est le déclic. Alors que Vinci convoite la grange, le couple lance un appel à l’aide pour la reconstruire en dur et la transformer en une véritable auberge. Pendant les deux mois d’été, soixante à quatre-vingts personnes venues de partout se sont relayées chaque jour sur le chantier. Un copain menuisier a fabriqué l’escalier, un autre, électricien, installé le réseau. L’endroit est baptisé en hommage à « trois-quatre potes qui venaient me voir et qui ne partaient jamais — il y avait toujours une dernière cigarette, un dernier verre. Je les avais surnommés les culs de plomb », rigole le patron. Le nom inscrit en introduction des statuts de ce bar associatif traduit une autre envie de s’ancrer : « Le Liminbout restera debout ».

 

Mais l’auberge est en danger, comme les autres activités alternatives non agricoles de la Zad. « Je suis expulsable depuis le 31 mars », lâche Jules, amer. Des camarades ont déposé pour lui un formulaire simplifié à la préfecture à Nantes. « Deux choses. Une, je suis locataire. Si les flics veulent m’évacuer, il faudra qu’ils me prennent physiquement et me jettent dehors. De l’autre, si les camarades de la Zad se font virer, je quitterai la région aussi. Mais si on arrive à gérer cette crise comme en 2012, on a un bel avenir devant nous. On a un mode de vie agréable, on peut parler de politique, on n’est pas dans la surconsommation. Regardez les gens de Tarnac, ils ont mis dix ans à ce que leur innocence soit reconnue, ça a été une galère mais maintenant, c’est fait ! »

 

L’heure tourne, bientôt 18 h, l’heure de la représentation théâtrale à l’Ambazada. Il reste juste le temps de faire une halte à la Rolandière, pour demander aux Médics un peu d’huile essentielle d’arbre à thé à appliquer sur un petit abcès. À l’étage de cette belle étable, la bibliothèque du Taslu est calme ce jour-là. Officiellement inaugurée le 10 septembre 2016, elle abrite tout ce dont un habitant peut avoir envie de feuilleter, des très nombreux ouvrages historiques et politiques sur les révoltes et révolutions en France et dans le monde aux guides de permaculture et d’habitat léger, en passant par les fictions de « la Romandière ». On peut les lire (ou les emprunter si l’on habite la Zad) tous les mercredis, vendredis et dimanches de 15 h à 19 h. « Mais si vous avez des livres en retard, vous pouvez aussi les déposer dans la malle en bas de l’escalier, précise la jeune femme de permanence, en levant la tête de son écran d’ordinateur. On a eu un dernier gros arrivage à l’occasion de la mobilisation du 8 octobre, où de nombreuses personnes avaient rapporté un livre. On est obligé de trier, on ne garde que ce qu’on considère comme le plus intéressant pour nos lectrices et nos lecteurs. » La bibliothèque accueille aussi des animations, des soirées et des rencontres avec des auteurs. Dernier événement en date, un appel à lire des textes de résistance le 22 avril dernier, qui s’est transformé en une déambulation jusqu’au Gourbi entrecoupée de lectures allant de Pierre Rabhi à Kropotkine, en passant par Lucrèce et Thoreau.

 

 

 

À l’Ambazada, près de la Wardine, obscurité et silence pour la représentation de la pièce Le Dehors de toute chose, une adaptation du roman La Zone du dehors, d’Alain Damasio. Benjamin Mayet, le comédien, arpente la salle comble, étreint un spectateur, grimpe sur un banc, allume une cigarette. « La vertébrale colonne en moi, la colonne refuse de plier. Contre toute mesure et raison ! Elle dit non, je ne discute pas. Je sais que désormais il faudra aller au bout. La liberté est une chose complète. Une maladie dont l’hygiène sociale la plus stricte ne nous guérit pas. Non content d’être malade, on veut encore contaminer les autres. Leur passer nos miasmes ! » Les rires s’élèvent, joyeux. Habitants et visiteurs se serrent les uns contre les autres sur les étroits bancs de bois. D’autres s’appuient sur les piliers de cette belle charpente érigée à l’été 2017, ou sur les bottes de paille qui constituent les murs, empilées fin mars par une délégation d’une trentaine de Basques et de Bretons. Cette construction, dédiée aux assemblées de lutte et aux minorités, fait également office de lieu culturel et, bientôt de formation. « Elle va encore être améliorée et sera mise à disposition pour des réunions et des initiations, explique Benji, coprésident de l’association.Tous les projets de la Zad, y compris agricoles, peuvent avoir besoin d’organiser des transmissions vastes ou des colloques. Par exemple, le troupeau-école, pour la partie théorique de ses enseignements. C’est pour ça qu’avant les formulaires individuels, on leur avait proposé une convention collective. Parce que tout ce qu’on fait ici est indémêlable. »

 

3 mai 2018 / Émilie Massemin et Emmanuel Gabily (Reporterre) 

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4 novembre 2018 7 04 /11 /novembre /2018 09:48
Fête des langues - Perpignan, par Youssef Oziris - Prats : ciné à la frontière
Fête des langues - Perpignan, par Youssef Oziris - Prats : ciné à la frontière
Fête des langues - Perpignan, par Youssef Oziris - Prats : ciné à la frontière

Fête des langues - Perpignan, par Youssef Oziris - Prats : ciné à la frontière

Caroline Ferrière-Sirère, adjointe au maire, déléguée au quartier secteur Perpignan Centre, Michel Pinell, adjoint au maire, délégué à la culture, le conseil municipal de la Ville de Perpignan

ont le plaisir de vous convier au

vernissage de l’exposition de photographies

Poésie urbaine sous le ciel perpignanais de Youssef Oziris

mercredi 7 novembre 2018 à 18 h 30

Mairie de quartier Centre historique · 12 rue Jeanne d’Arc · Perpignan.

Exposition du 5 novembre au 7 décembre 2018. Entrée libre.

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3 novembre 2018 6 03 /11 /novembre /2018 11:03
Tableaux de M.-Rose Tourné et témoignages - Expo photo à Céret - Au front ...
Tableaux de M.-Rose Tourné et témoignages - Expo photo à Céret - Au front ...
Tableaux de M.-Rose Tourné et témoignages - Expo photo à Céret - Au front ...
Tableaux de M.-Rose Tourné et témoignages - Expo photo à Céret - Au front ...
Tableaux de M.-Rose Tourné et témoignages - Expo photo à Céret - Au front ...
Tableaux de M.-Rose Tourné et témoignages - Expo photo à Céret - Au front ...
Tableaux de M.-Rose Tourné et témoignages - Expo photo à Céret - Au front ...
Tableaux de M.-Rose Tourné et témoignages - Expo photo à Céret - Au front ...

Tableaux de M.-Rose Tourné et témoignages - Expo photo à Céret - Au front ...

Marie-Rose Marmé Tourné

 

 

C'est une artiste née. Son goût de la couleur, de l'harmonie, de la plastique…font de son rouvre un hymne à la beauté, à la lumière et à la vie.

 

Avec son graphisme élégant et sûr, elle traduit dans ses tableaux la sérénité qu'elle recherche dans son coeur.

 

Romantique avant tout, passionnée de musique et de poésie, elle a choisi de se consacrer à la peinture, puisant l'inspiration au contact du réel et de l'imaginaire, fixant sur ses toiles les instants éphémères des couleurs d'une fleur, de la pose de son chat ou du regard d'un enfant…

 

à suivre...

*Jean DAURIACH : 

 Je vous invite à nous retrouver Samedi 3 novembre 2018 à 18h

                                                                   Salle Noé haut ,à Villeneuve la Rivière 

                                                       J'aurai le plaisir de vous présenter mon nouveau livre 

                                Au front  et chez nous

                                 Éditions du Trabucaire 

                                                                     et d'évoquer les grands évènements de 1918,

                                                                             de l'Armistice à la Paix Victorieuse

 

**LAGRASSE : Les auteurs

  • Les éditeurs
  • Les librairies
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  • La vie littéraire
  • Le patrimoine

 

Accueil > Le banquet d'automne 2018

Le banquet d'automne 2018

 

Association Le marque page - Du 02/11/2018 au 04/11/2018 - Lagrasse

 

Le banquet d'automne 2018 : du 2 au 4 novembre

Cette manifestation est signataire de la Charte des manifestations littéraires en LR.

Contact :

La Maison du Banquet et des générations

Courriel :

lamaisondubanquet@orange.fr

Téléphone :

04 68 91 46 65

Adresse : Abbaye publique BP5

11220 Lagrasse

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