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25 mars 2018 7 25 /03 /mars /2018 11:38
Rencontre à la librairie JAIMES, Barcelona. - Balades culturelles en Catalogne (Presses du Languedoc) - Franco (article du journal Le Monde)
Rencontre à la librairie JAIMES, Barcelona. - Balades culturelles en Catalogne (Presses du Languedoc) - Franco (article du journal Le Monde)
Rencontre à la librairie JAIMES, Barcelona. - Balades culturelles en Catalogne (Presses du Languedoc) - Franco (article du journal Le Monde)
Rencontre à la librairie JAIMES, Barcelona. - Balades culturelles en Catalogne (Presses du Languedoc) - Franco (article du journal Le Monde)

Rencontre à la librairie JAIMES, Barcelona. - Balades culturelles en Catalogne (Presses du Languedoc) - Franco (article du journal Le Monde)

 

*Le chemin ultime de Walter Benjamin en Catalogne : présentation à la 

Llibreria Jaimes Carrer València, 318 - 08009 Barcelona

 

Activitats culturals de la setmana 

27/03/2018 19:00

Encuentro sobre Walter Benjamin entre Roser Amills y Jean-Pierre Bonnel (Conversación en castellano y francés)

 

Los autores de "Asja, amor de dirección única" ed.Comanegra y de "L'ultime chemin de Walter Benjamin " (éditions Cap Béar et Mots en scène) nos hablarán del mundo de Walter Benjamin

  

Encuentro sobre Walter Benjamin entre Roser Amills y Jean-Pierre Bonnel (Conversación en castellano y francés)

Llibreria Jaimes - Carrer València, 318 - Barcelona

  • Roser Amills recupera la figura de Asja Lacis, una mujer desconocida para el gran público, cuyo potencial se quiso negar y cuyo talento se buscó reducir a mera anécdota, a un epígrafe en la vida de un hombre sabio. Asja nos habla de las contradicciones del amor libre en una época de libertades mermadas, y de cómo una personalidad puede resistir las mayores atrocidades y sucumbir ante un callejón sentimental sin salida.                                                                                                                                                 
  • Jean-Pierre Bonnet s'inscrit dans l'ultime chemin de Walter Benjamin. Il retrace l'issue fatale de ce philosophe hors normes et la fin d'un itinéraire où l'intelligence est terrassée par la barbarie. Il entreprend une marche harassante pour recouvrer la liberté à travers les Pyrénées, depuis Banyuls sur mer jusqu'à Port-Bou. 

 

 

Copyright © 2018 Llibreria Jaimes, Tots els drets reservats.

Llista de correu pels clients de la Llibreria Jaimes

Llibreria Jaimes - C/ València, 318 - Barcelona, B 08009

(Quartier Dret d'EIXAMPLE)

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23 mars 2018 5 23 /03 /mars /2018 10:24
Je me fais la malle ... avec Muriel, avec Galvan, avec la Licorne d'Hannibal, le théâtre de l'entonnoir... Ecrits Vins de Jean DAURIACH
Je me fais la malle ... avec Muriel, avec Galvan, avec la Licorne d'Hannibal, le théâtre de l'entonnoir... Ecrits Vins de Jean DAURIACH
Je me fais la malle ... avec Muriel, avec Galvan, avec la Licorne d'Hannibal, le théâtre de l'entonnoir... Ecrits Vins de Jean DAURIACH
Je me fais la malle ... avec Muriel, avec Galvan, avec la Licorne d'Hannibal, le théâtre de l'entonnoir... Ecrits Vins de Jean DAURIACH

SE FAIRE LA MALLE...

 

* Expo au Musée de l'EXIL, La Jonquera :

l’inauguration de l’exposition "Évadés, 29 de décembre 1943"

de Jacques Léonar aura lieu le samedi 24 mars, à 12h

 

« Jacques Léonard témoigne à travers ses photographies (…) du séjour dans les arènes de Malaga d’un groupe important de jeunes qui attendaient l’ordre d’abandonner l’Espagne. Après avoir consulté les archives des ministères des Affaires étrangères et de l’Armée espagnole, on apprit que ce groupe devait partir le 26 décembre 1943, le lendemain de Noël, mais que, pour des circonstances peu claires, le départ fut reporté au 29, prolongeant l’attente de ceux qui s’amoncelaient dans ce logement improvisé. (…) Les photographies de Léonard montrent les jeunes arborant une carte d’identification sur laquelle apparaissent leur prénom et leur nom, c’est une source de premier ordre qui illustre le départ des réfugiés depuis les ports espagnols. Il s’agit probablement du seul matériel graphique connu jusqu’à maintenant de cet épisode historique qui, pendant des décennies, avait été maintenu dans l’oubli en Espagne. » (Josep Calvet)

 

* Muriel Falzon - La mairie de Claira vous invite à un spectacle sur Piaf et Barbara en jazz 

Salle des Fêtes de Claira à 21h00 le samedi 24 Mars

Entrée libre

 

BLEU MÔME... ENTRE PIAF ET BARBARA :

 

"Portée par des textes aussi fort que « dis, quand reviendras-tu ? », « l’accordéoniste » ou encore « la solitude », la chanteuse de jazz offre au public un nouveau regard sur ces chansons, à travers une interprétation très personnelle.

Loin d’une banale imitation qui ne ferait que « parodier » la singularité de ses grandes dames, Muriel Falzon prend le parti de rester fidèle à ses premières amours : le blues, le gospel et le jazz, et développe ainsi, en collaboration avec le pianiste Sébastien Falzon, de nouveaux arrangements riches en couleurs qui ne laissent pas indifférent.

L’émotion est bien là au rendez-vous, « ça lui rentre dans la peau, elle a envie de chanter… c’est physique ».

 

Muriel Perpignan Falzon, voix. 

Sébastien Falzon, piano & arrangements. 

Michel Altier, contrebasse. 

Vincent Calmettes, batterie.

Site internet www.murielfalzon.com 

Facebook https://www.facebook.com/MurielFalzonQuartet

 

 

- - -

LE   PRINTEMPS  DES  POÈTES

« L'ARDEUR »

par   Les Poètes du Conflent

 

*16h : Poésie en liberté : lectures, chansons, poèmes clamés par le Cercle Poétique et Jeunes Talents du Conflent.    

  *17h 15- Librairie  : présentation d'ITACA Editions, dédicaces.

     * 17h30 :  Spectacle poético-musical :

   « LES  JOLIS  TEMPS  DES  MAI », poèmes de Jo FALIEU, avec Gérard TICHADOU à la guitare, et Franck BLENY aux percussions.

 

Samedi  24mars  2017 

Salle Jean COCTEAU, cinéma Le LIDO

Avenue du Général de Gaulle, 66500 PRADES - Entrée libre

 

ALEC                 Printemps des poètes 2018

 de 16h à 19h30  salle Jean Cocteau du cinéma Le Lido

            le samedi 24 mars 2018

l'ardeur    les jolis temps desMai

 

Pour la troisième année successive, le Cercle Poétique du Conflent, branche annexe de l' ALEC, au même titre que l' Université Populaire du Conflent, organise la mise en scène d'un Printemps des Poètes, dont le thème national cette année est "l'ardeur" ; sans qu'il y ait en cela la moindre contrainte, nous avons encore choisi cette année d'installer notre participation dans ce cadre-là.

De plus il se trouve que ce thème vient à point en ces temps de commémoration de Mai 68 ;

Certes le mois de mars n'est pas le mois de mai, mais n'oublions pas que les évènements de Mai 68 ont trouvé leur origine dans la révolte des étudiants de l'Université de Nanterre, proclamés en  "Mouvement du 22 mars" dont la revendication principale était de permettre la mixité dans la cité U entre filles et garçons. Cinquante ans presque jour pour jour, il est de bon ton d'évoquer ce qui s'est amorcé en ces temps très anciens.

Et nous avons choisi de le faire en exaltant cette ferveur révolutionnaire qui s'est emparée des étudiants d'abord et qui a ensuite embrasé le monde des travailleurs et la population toute entière

Quelques mois de chienlit, dixit notre Président-Général de l'époque, qui ont levé des angoisses, des peurs, des inhibitions, et libéré toute une offrande à la vie, à l'expression, au besoin d'occuper la rue, d'aller chercher sous les pavés la plage. 

En ces temps de révolte contre la guerre du Vietnam, avec le souvenir encore présent pour les jeunes Français, de celle d' Algérie, le leitmotiv "Faites l'amour pas la guerre" sonnait comme des trompettes de Jéricho ; ras le bol d'un monde qui bridait la jeunesse et jugulait une libération des mœurs qui couvait sous les cendres.

C'est pourquoi le thème de l'ARDEUR prend tout son sens ,déclinée sur le mode des révoltes sociales, des révolutions aussi, florissantes partout dans le monde en cette période généreuse de contestation qu'est le mois de mai (révoltes réelles ou symboliques), et sur celui de l'explosion de sève générative, explosion de la végétation dans la nature, générosité érotique sur le plan de l'affect.

Notre mise en scène--mise en Verbe,  se fera en deux parties, avec un intermède de pause où sera présenté un espace librairie, avec notamment la présentation des nouveautés de la maison d'édition associative locale "Itaca-éditions", dont l'objectif est de promouvoir une diffusion d'œuvres poétiques, qui le plus souvent se trouvaient confinées à l'auto-édition stricte.

Une première partie, intitulée Poésie en liberté permettra de découvrir la richesse et l'éventail des styles poétiques, l'éclatement des tranches d'âge, puisque seront lus des poèmes d'auteurs chevronés en alternance avec des nouveaux venus au club de l'édition, et de jeunes talents dont les textes n'ont pas à rougir de leur qualité.

Seront lus des poèmes de Nazim Hikmet, d'Hamid Larbi, Alain Freixe, Joaquim Dokan, Nadine Fantauzzo, Denis Rambour, Annie Cathelin, Laurence Mayeur, Aude Remirez, Catherine Patrouix- Chevauché, Jo Falieu,  avec les voix de leurs auteurs mais aussi de jeunes talents de l'atelier de Théâtre de l'Entonnoir, Jonathan Noir, Fatima Cherigui,Marie-Thé louis

La deuxième partie s'offrira comme un spectacle poético-musical sous la forme d'une alternance entre des textes de Jo Falieu, dits par l'auteur, et un accompagnement musical de Gérard Tichadou, à la guitare, et de Frank Bleny aux percussions, le tout sous le titre du 

"le Joli temps des Mai (d'aimer?)" .

Une après-midi bien remplie où chacun doit se sentir libre d'arriver, de partir, d'entrer et sortir en toute discrétion, selon ses disponibilités et ses humeurs. Bienvenue à tous.

- - -

JEAN DAURIACH

« Écrits vins » vendredi 23 mars

 

La vigne et le vin occupent une place importante dans la littérature, dans l’art et demeurent une source d’inspiration créative pour les artistes. Écrits de sagesse, révélations, conseils de gaieté et de convivialité, paroles de vie ou art de vivre, les citations empruntées aux auteurs de tous les temps invitent à une merveilleuse promenade bacchique.

Jean Dauriach convie ainsi ce vendredi 23 mars, à 18 h 30 au caveau Terrassous, à partager le plaisir de déguster ensemble ces beaux crus littéraires. Descendant d’une famille de vignerons, Jean Dauriach, après un passage dans les vignes et la cave familiales à Villeneuve-de-la-Rivière, a accompli une carrière de journaliste agricole. Outre le journal L’Agri, dont il a été le rédacteur en chef, il a collaboré à plusieurs titres de la presse agricole et viticole régionale et nationale. Auteur, il se définit comme un « journaliste de l’histoire » et s’intéresse particulièrement aux deux guerres mondiales.

En 2014 il a obtenu le prix Méditerranée Roussillon, mention spéciale du jury pour son livre Dans le fracas des camions, aux éditions Trabucaïre.

 

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Israël Galvan à Perpignan

Publié le 16/03/2018 à 15:32 par leblogcultureldyl (merci à Yvette LUCAS)

 

Les 22 et 23 mars Israël Galvan présentera à Perpignan sa dernière création « La Fiesta ».

 

Votre personnalité vous place à part dans le monde du flamenco et nourrit le débat sur les anciens et les modernes. Comment définissez vous votre pratique artistique?

- Je me considère avant tout comme un danseur de flamenco et comme quelqu'un qui aime l'art en général, mais aussi, même si cela sonne comme une formule, comme un danseur en liberté. J'ai besoin de me surprendre moi même. Ce qui me permet de survivre  c'est d'explorer des terrains nouveaux et de les offrir au public. C'est comme une quête, c'est l'étincelle qui régénère, du moins dans mon cas. Tout ce qui est nouveau provoque du remous mais avec le temps mon langage est devenu plus familier et la communication avec le public plus fluide.

 

Pour La Fiesta avez vous uniquement puisé dans vos souvenirs d'enfance lorsque vos parents vous emmenaient à des fêtes privées ?

- En fait c'est une vision toute personnelle, quelque part dans mon subconscient, C'est un mélange de souvenirs entre  les fêtes flamencas qui se déroulaient dans l'intimité et d'autres types de fêtes, qui ne font pas forcément sourire. Ces fêtes anciennes pouvaient être fatigantes, très longues. Cependant j'essaye que ma Fiesta soit très actuelle parce que c'est la seule vérité dont nous disposons, avec les musiques et les danses que nous pratiquons maintenant.

 

Vous annoncez que vous revenez aux sonorités primitives du flamenco. Quelles sont-elles ?

- Dans ce cas précis nous essayons qu'il n'y ait pas de texte, que ce soit comme si nous prenions la sonorité de la gorge sans le décor des mots. Il s'agit d'aller vers le cri et de prendre la musique du corps dans sa résonance ouverte.

 

Il semble que dans ce spectacle vous laissiez beaucoup d'espace aux artistes qui vous accompagnent. Vous pensez continuer dans cette voie ?

- Nous voulions essayer d'être un groupe et qu'il n'y ait pas de différence entre les musiciens et les danseurs mais plutôt qu'ils s'amalgament tous comme pour former une pâte. Mais chacun garde ses nuances  très personnelles qui permettent de varier les émotions. C'est la première fois que je fonctionne en groupe et je ne sais pas si je vais continuer parce qu'à chaque nouveau spectacle j'aime chercher ailleurs. C'est la seule façon pour moi de renouveler mes danses et de continuer à me sentir moi-même « neuf ».

 

- Que pourriez vous ajouter pour convaincre le public perpignanais de venir voir votre spectacle ?

Qu'ils viennent avec l'esprit ouvert. Ce que je présente c'est une fête différente de celles estampillées « flamenco ». Disons que c'est une fête après la fête. S'ils veulent savoir ce qu'il advient après trois ou quatre jours de fête... eh bien le spectacle commence à ce moment là ! Je les invite à venir assister à La Fiesta comme s'ils contemplaient, à travers le trou d'une serrure, une fête de chez nous, presque privée.

 

Propos recueillis, traduits et mis en forme par Dolores Triviño.

 

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22 mars 2018 4 22 /03 /mars /2018 09:11
Censures d'affiches d'oeuvres d'art dans le métro

Censures d'affiches d'oeuvres d'art dans le métro

***Libertés bafouées par le gouvernement Philippe et le président Macron

**Le mouvement du 22 mars 2018

A l'heure où l'on célèbre les 50 ans de la "révolution" de 68 (19..), le pays est paralysé par les grèves concernant la privatisation de la SNCF et la suppression du statut des cheminots.

Il y a aussi : Le droit à l'information en danger (Lire Le Monde du 22 mars 2018)

 

Le droit à l’information est en danger, selon un collectif de journalistes

22 MARS 2018 8 H 25 MIN 

 

La lettre de l'Audiovisuel

Un collectif de journalistes, de syndicats et d’associations se mobilise contre une proposition de loi qui pourrait empêcher à l’avenir de révéler des affaires comme celles du Mediator ou des Panama Papers. 

“L’Assemblée nationale et le Sénat s’apprêtent à remettre en cause nos libertés fondamentales en votant, selon une procédure accélérée, une proposition de loi portant sur le secret des affaires”, précise-t-il dans une tribune parue dans Le Monde. Adaptation d’une directive, ce texte porte sur “la protection des savoir-faire et des informations commerciales non divulgués contre l’obtention, l’utilisation et la divulgation illicites”. Il sera étudié en séance publique à l’Assemblée nationale le 27 mars.

…Directive adoptée par les lobbies des multinationales et des banques d'affaires. Celles-ci dirigent les gouvernements, les Etats, l'Europe et nous tous, citoyens…

La divulgation d'information (sur le Médiatior, le bisphénol, les paradis papers, Luxleaks…) serait passible de sanctions pénales. Les lanceurs d'alertes, blogueurs, les ONG, associations ou simples individus luttant pour le droit à l'information et à sa divulgation, sont visés. La censure est là, avec cette loi : c'est une arme de dissuasion massive.

Cette censure s'exerce déjà en France : la revue CHALLENGE a dû retirer son reportage sur les difficultés de CONFORAMA : le citoyen ne sera pas au courant de cela…

Le pouvoir en place (Macron et compagnie) guidé par les directives européennes exerce son oppression dans les domaines économiques (SNC…), médiatiques (censures), sociaux (agression contre les migrants), juridiques : les avocats se mobilisent contre la réforme de la justice; ce texte est une atteinte aux libertés individuelles : le réforme de la procédure pénale est un projet de loi à visée répressive qui répond aux seules exigences de la police et du parquet (ex. pour la garde à vue prolongée…cf. la presse et Le Monde de ce 22 mars !).

Presse en danger, citoyens oppressés, il reste la liberté de manifester contre un pouvoirr, opprimé lui-même par les directives européennes… Entre sortir de l'Europe et rester seul dans son coin, le dilemme est tragique. On peut rêver seulement à un sursaut révolutionnaire global, européen et mondial..!

JPB

 

***ARTS :

 causerie le jeudi 22 Mars  2018 à 18 h 00 -

Débat-conférence de Pierre AMBROGIANI autour de l'univers de la couleur, au

 

Musée François Desnoyer à SAINT-CYPRIEN au village.

Entrée libre.

 

LES COLLECTIONS DE SAINT-CYPRIEN

Service Culture /Evénements

Rue Emile Zola, 66750 Saint-Cyprien

Tél. 04 68 56 51 97 - Mail : collectionfrancoisdesnoyer@gmail.com

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21 mars 2018 3 21 /03 /mars /2018 10:24
Maréchal de Mailly - Livre :Le prix du sang bleu -Port-Vendres au 18° siècle
Maréchal de Mailly - Livre :Le prix du sang bleu -Port-Vendres au 18° siècle
Maréchal de Mailly - Livre :Le prix du sang bleu -Port-Vendres au 18° siècle
Maréchal de Mailly - Livre :Le prix du sang bleu -Port-Vendres au 18° siècle

Maréchal de Mailly - Livre :Le prix du sang bleu -Port-Vendres au 18° siècle

A Perpignan, il est célèbre : une rue, celle de son hôtel particulier, transformé et devenu l'entrée principale du Musée Rigaud. Et, en ce moment, le "Campus Mailly", faculté de droit, qui renoue avec celle qui conservait les archives municipales, et qui ressuscite à présent. L'université prend le nom de ce militaire, ce héros royaliste, qui sera guillotiné pendant la Révolution...

 

Campus Mailly car le Comte, nommé en Roussillon, avait restauré la vieille université. On lui doit aussi le Théâtre municipal : en voulant faire entrer les cours de droit dans le lieu italien, on veut faire sans doute entrer aussi le Comte de Mailly. Son nom serait ainsi partout à Perpignan: dans l'enseignement, l'architecture, le spectacle vivant, les arts, le lieu muséal..!

Mailly, ok, et pourquoi pas aussi De FOSSA..? Il s'agit de rendre hommage à cette famille !

 

En effet, De Fossa, père du célèbre guitariste de la rue Na Pincarda (maison Gélis en ce moment : projet de donation à la ville de Perpignan : ça traîne en longueur…ce sera sans doute une annonce avant les élections de 2020…) fut doyen de l'université.

 Dans la première salle de l'ancienne université, on rend hommage à Mailly, mais De Fossa mériterait lui aussi une photo, un discours, une plaque, au moins ! Pourquoi occulter le recteur de l'académie jusqu'à Louis XVI..?, grand juriste avant la Révolution, géniteur de ce musicien méconnu en Roussillon, qui, en 1793, partit en exil (Espagne, Mexique) pour ne pas être raccourci et "découpé selon les pointillés", si l'on cite la belle formule de l'artiste Alain Gélis (ou Géli de Na Pincarda)... 

Alors, à défaut d'un "Campus De Fossa", au moins une salle, un tableau, un cartel, M. Le Maire, M. Le Président de l'université..!

JPB

- - -

 

Comte de Mailly

 

Augustin-Joseph de Mailly est l’héritier de l'une des plus anciennes familles de la noblesse du royaume, la Maison de Mailly, d'origine Picarde. Il est le fils de Joseph de Mailly (1677-1755), marquis d'Haucourt, seigneur d'Assigny, Guillencourt, Brunvil, Bivil, Villedieu, Cany, Saint-Michel-d'Halescourt, Grumesnil, baron de Saint-Amand. Dans sa jeunesse, Joseph de Mailly a été page de la Petite Écurie du Roi, reçu en 1691. Sa mère, Louise-Madeleine-Josèphe de La Rivière, est dame de La Roche-de-Vaux-Corbuon et du Bois-de-Macquessy, de Requeil, de Flacé et d'Estival.

 

Les débuts de sa carrière militaire

Mailly est d’abord un militaire. Il est mousquetaire en 1726, enseigne dans le Régiment de Mailly-Infanterie en 1726, il est guidon de la compagnie des gendarmes de la reine. Le 18 mars 1728, il devient capitaine des gendarmes écossais. Le capitaine de Mailly fait les campagnes de Westphalie, de Bohême et de Flandre. Il est lieutenant-colonel de la compagnie des gendarmes de la reine en mars 1733, puis Sous-Lieutenant de la compagnie des chevau-légers de Berri, avec rang de mestre de camp de la cavalerie en mars 1734.

Ses exploits lui valent en 1740 la croix de Saint-Louis, à l’âge de 32 ans, ce qui est exceptionnel.[réf. nécessaire] En janvier1742, Augustin Joseph de Mailly est nommé capitaine-lieutenant de la compagnie des gendarmes écossais, sur la démission du comte de Rubempré, puis il a le grade de brigadier des armées du roi, en février 1743.

Après la campagne de Bohême à Weissembourg, en 1744, il charge, à la tête de 150 gendarmes, un corps de cavalerie et d'infanterie qui avait culbuté deux régiments français, et le force à la retraite. Une pension de 3000 livres lui est accordée pour cette action brillante[réf. incomplète]1.

Il est fait maréchal de camp, le 16 août 1745, en Flandre, sans avoir d'expérience du commandement de grandes unités. Il participe à la guerre de Succession d'Autriche aux côtés du chevalier de Belle-Isle et concourt à préserver la Provence de l'invasion étrangère. Il continue de se signaler, surtout à la bataille de Pavie (1745) où, séparé de l'armée française, il la rejoint en perçant un corps considérable de cavalerie ennemi auquel il enlève 4 canons et 150 prisonniers.[réf. nécessaire]

Il passe ensuite en Italie, où, après la bataille de Plaisance (1746) et le combat du Tidon, il est chargé de l'inspection de la cavalerie. Le roi lui donne le gouvernement d'Abbeville, le crée lieutenant-général de ses armées, en mai 1748. Il est inspecteur général de la cavalerie et des dragons en mars 1749[réf. incomplète]2.

Commandant en chef en Roussillon

 

 

Mailly devient commandant en chef en Roussillon en 1749.

Rénovateur de l’urbanisme de la ville, il transforme le cadre urbain de Perpignan et du Roussillon dans la seconde partie du xviiie siècle au travers d'un programme d'urbanisme de construction dédié principalement à l'éducation. En accord avec son image de personnalité de la haute noblesse et figure de la monarchie administratives des Lumières dans le Midi de la France3.

Il met en œuvre la rénovation de l'Université de Perpignan qui se voit doté d'une bibliothèque publique5, de jardins et d'un cabinet d'histoire naturelle et offre en dotation 918 ouvrages de sa bibliothèque personnelle4. Il soutient la fondation du premier théâtre du Roussillon sur la place de la Loge et l’aménagement de jardins publics sur les remparts, pour agrémenter la ville. Il fonde également une académie militaire pour former une jeunesse nobiliaire au service futur du roi, qu'il inaugure en 17684. Il rétablit le couvent des enseignantes pour permettre à des enfants d'extraction plus modeste de recevoir une instruction gratuite. Il prend sous sa protection et fait de nombreux dons à l’hôpital Saint-Jean de Perpignan ou il crée une douzaine de place pour les indigents. L'ensemble de ses actions philanthropiques, le font surnommé « le bienfaiteur » par les édiles de la ville4.

 

Port-Vendres et disgrâce

Louis XVI, véritable restaurateur de la marine de guerre et commerciale française, confie au général de Mailly l'installation d'un port puissant et fortifié qui, soit capable d’assurer enfin un trafic régulier avec l'Europe entière, de l'Espagne à la Suède, d'Écosse à l'Italie, de la côte catalane à l'Orient et aux ports barbaresques, voire jusqu'aux Indes lointaines et jusqu'aux Amériques.

Mailly fonde Port-Vendres qu’il veut comme Perpignan la représentation idéale d’une ville maçonnique. Il y fait construire un port profond et à l'abri des vents. Outre le port moderne, en 15 années (1770-1785), il complète la ville, trace et perce quelques petites rues, construit de nouvelles habitations sur un plan uniforme, rectifie des alignements, construit des quais et des débarcadères commodes. Pour marquer d'un symbole la naissance de Port-Vendres, Louis XVI permet à la province de faire ériger à sa gloire le premier monument élevé en France en son honneur, l'obélisque de Port-Vendres6.

Le 2 octobre 1753, le maréchal de Noailles, en querelle avec Mailly, réussit à le faire révoquer de son commandement.

En novembre 1753, Jean-Baptiste de Machault d'Arnouville obtient du roi l'exil de Mailly. Le 1er mars 1754 le roi casse le comte de Mailly d'Haucourt pour avoir trop répandu son mémoire que René Louis de Voyer de Paulmy d'Argenson juge apologétique. Mailly doit rentrer dans ses terres. Sa maîtresse, la marquise de Blanes et son mari, se répandaient en discours contre le gouvernement. Ils sont proscrits eux-aussi.

La disgrâce de Mailly dure peu, car il est chargé d'aller en Espagne complimenter, de la part du roi, l'Infante Marie-Thérèse-Raphaëlle de Bourbon.

Guerre de Sept Ans

Pendant la guerre de Sept Ans, Joseph-Augustin de Mailly passe aux armées d'Allemagne. Il se trouve à la bataille de Hastenbeck (27 juillet 1757) et est blessé à la tête d'un coup de sabre. Il est fait prisonnier, par suite de sa blessure qui l'a laissé sans connaissance à la bataille de Rossbach la même année.[réf. nécessaire]

Frédéric de Prusse, le despote éclairé, dont le comte de Mailly est le prisonnier de guerre, est son ami7. Il n’est libéré qu’au bout de deux ans. Pour le remercier de ses services, ses terres de Raineval, Esclainvilliers, Mongival, Sotteville, etc. sont unies et érigées en comté de Mailly, par lettres-patentes données au mois de janvier 1744.

Quand Mailly recouvre sa liberté, il rejoint encore l'armée et fait avec succès les campagnes d'Allemagne de 1760, 1761, 1762. La paix revient et met un terme à ses travaux militaires[Lesquels ?]. Il reprend son commandement du Roussillon. En 1771, il est nommé directeur-général des camps et armées des Pyrénées et des côtes de la Méditerranée. Louis XVI le nomme chevalier de ses ordres et le crée, le 13 juin 1783, maréchal de France.

Le maréchal de Mailly est membre de l'Académie des Sciences, des Lettres et des Arts d'Amiens.

La journée du 10 août 1792

 

Le maréchal de Mailly refuse d'émigrer ; l'idée d'un roi abandonné à Paris sans clergé et sans noblesse est pour lui une absurdité révoltante. En 1790, Louis XVI lui donne le commandement d'une des quatre armées décrétées par l'assemblée nationale et celui des 14 et 15e divisions militaires8. Mais l'assemblée ayant exigé un serment civique, le maréchal de Mailly donne sa démission.

Le 9 août, quand il apprend les dangers qui environnent la famille royale, il se rend aux palais des Tuileries. Il se voit confier par le roi le commandement des troupes qui défendront les Tuileries le lendemain, le 10 août 1792. Lors de l'attaque, la défense est balayée. Mailly échappe au massacre et reçoit de l'aide pour s'enfuir.

Ses arrestations et son exécution

Le maréchal est cependant dénoncé puis arrêté peu de jours après sa fuite et conduit devant la section, qui veut l'envoyer à la prison de l'Abbaye. Son passé, son âge =et ses idées généreuses du temps des Lumières, font qu’un commissaire réussit à s'y opposer. Le maréchal échappe donc de peu aux massacres de Septembre dans cette prison

Il se réfugie avec sa famille dans leur château de Mareuil-Caubert, près d'Abbeville. Le représentant du peuple André Dumont, le fait jeter en prison, le 26 septembre 1793. Il est rejoint par son épouse, et ils restent enfermés dans la citadelle de Doullens pendant quatre mois. Joseph Lebon, autre représentant du peuple, l'envoie à l'échafaud à Arras9. À l'âge de quatre-vingt-cinq ans, ce vieillard a la force de s'écrier, en fixant l'instrument de sa mort : Vive le roi ! Je le dis comme mes ancêtres10.

 

  1. Dictionnaire historique, ou histoire abrégée de hommes qui se sont fait..., p.402 et suivantes.
  2. Nouvelle biographie générale : depuis les temps les plus reculés jusqu'à nos jours avec les renseignements bibliographiques et l'indication des sources à consulter / sous la dir. de Mr. le Dr. Hoefer.
  3. Thierry Zarcone, p. 54.
  4. a, b, c et d Thierry Zarcone, p. 55.
  5. la seule en France à cette époque4
  6. Philippe Madeline et Jean-Marc Moriceau, « Bâtir dans les campagnes. Les enjeux de la construction de la Protohistoire au xxie siècle », Histoire & Sociétés Rurales, vol. 31,‎ 2009(ISBN 9782753508743, lire en ligne [archive]).
  7. Le Prix Du Sang Bleu - Joseph-Augustin De Mailly 1708-1794 Jean-Yves Duval.
  8. Supplément au dictionnaire historique, de François-Xavier Feller, p.162.
  9. Dictionnaire topographique, historique et statistique de la Sarthe, p.627.
  10. Pierre Mendès France au quotidien, de Simone Gros, p.77.
  11. a et b Thierry Zarcone, p. 56.
  12. Thierry Zarcone, p. 57.
  13. Thierry Zarcone, p. 58.
  14. Les Annales fléchoises et la vallée du Loir - page 327, 1904.
  15. Transcription de l'acte de mariage dans le registre paroissial de Mailly-Raineval (Somme).
  16. Dictionnaire de la noblesse, contenant les généalogies, l'histoire & la ..., de François Alexandre Aubert de La Chesnaye-Desbois, Badier, publié 1775, p.369.
  17. L'art de vérifier les dates ..., p.221.
  18. a et b Popoff 1996, p. 108.
  19. Rietstap 1884.

Siège social de l'association :

 

2 rue des Abreuvoirs

66000 Perpignan

France

 

Les statuts de l'association : 

Bulletin d'adhésion remplissable : 

Pour les virements, le RIB de l'association : 

 

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Les membres du bureau de l'association

 

fonction

nom

tééphone

courriel

 

 

 

 

Le Président :

Pierre Coureux

+33 6 13 53 30 48

pcoureux@friendsof2fossa.eu

La Vice-Présidente :

Marie Susplugas Andrea

+33 4 68 37 98 38

msusplugas@friendsof2fossa.eu

Le Secrétaire Général :

Laurent Fonquernie

+33 6 83 82 29 18

fonquernie@friendsof2fossa.eu

La Secrétaire adjointe :

Nicole Yrle

+33 4 68 61 01 84

nyrle@friendsof2fossa.eu

La Trésorière :

Christine Motta

+33 6 89 92 10 11

cmotta@friendsof2fossa.eu

Le WebMaster :

Jean-Claude Aciman

+33 6 60 82 62 30

webmaster@friendsof2fossa.eu

 

 

 

 

 

ARTS à l'Université


Pour la dernière édition de QUESTIONS d’ART, nous avons le plaisir de vous convier à découvrir une sélection d’œuvres du FRAC Occitanie Montpellier

A cette occasion, le débat présentera aussi une projection évoquant les artistes invités au cours de ces dix dernières années.


Mercredi 21 mars à 17h30
Galerie la Bulle et 1 er étage de la mezzanine
Bibliothèque universitaire de l’Université de Perpignan Via Domitia

Av Paul Alduy
04 68 66 20 41

 

 

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20 mars 2018 2 20 /03 /mars /2018 08:37
La Sanch à Collioure - Expo de Raoul de N. - Question d'art -
La Sanch à Collioure - Expo de Raoul de N. - Question d'art -
La Sanch à Collioure - Expo de Raoul de N. - Question d'art -
La Sanch à Collioure - Expo de Raoul de N. - Question d'art -

La Sanch à Collioure - Expo de Raoul de N. - Question d'art -

Art sacré, La Sanch, le sang, le droit du sang, la cérémonie exhibitionniste dans les rues, de jour ou de nuit, le jour mystique, la nuit lubrique...Spectacle érotique de la mort...

Où le religieux, l'aura des Mystères..?

Voici le tourisme, sa stratégie qui fait feu de tout bois, la date qui fait bouger les gens et vendre des objets, des repas, des chambres d'hôtel... Le tout enveloppé dans la musique et ça, c'est beaucoup plus agréable : céleste, spirituelle, même si on n'y croit pas, au 7ème ciel, sans images violentes de l''Inquisition, de la pornographie sous les voiles et les toges, et le sexe raide qui frappe l'enveloppe de cette cloche de bure... 

Miracle : avec la musique, on se créé les images à soi... Autofiction ! Onanisme discret, loin de la foule voyeuse et cannibale...

JPB

 

*Sacrée semaine : voir l'expo au Château de Collioure :

 

Le 16 mars 2018 à 07:26, Thierry Delory <delory.thierry2@hotmail.fr> a écrit :

<Delory ArtSacré screen0.jpg>

 

Thierry Delory

7, Impasse des Lilas - 66820 Vernet Les Bains

07 82 79 63 58 - 06 72 43 10 18

delory.thierry2@hotmail.fr 

www.thierry-delory.com

***COLLIOURE : 


LES TRAVAUX VONT DEBUTER  AU BORAMAR

 

La réhabilitation de la chaussée sur le Boulevard du Boramar, qui s’est effondrée suite aux intempéries de début mars, va démarrer et devrait durer un mois. 

Les travaux vont débuter mercredi 21 mars avec l’installation du chantier. Puis à partir de jeudi 22 mars, commencera la démolition de toute la partie en porphyre qui devrait durer 3 jours. 

Les engins de chantier resteront stationnés durant la semaine uniquement (hors week-end et Vendredi Saint à midi), près de la zone du Boramar et une benne de ramassage sera installée dans la descente du port. 

Pour la sécurité de tous, la zone sera entièrement balisée avec l’installation de grilles de chantier. 

L’accès à Saint-Vincent pour les piétons est maintenu. 

La mairie informe que les travaux auront lieu par étapes afin de minimiser les perturbations et doivent se terminer aux alentours du 15 avril. Nous rappelons qu’il s’agit d’un lieu sensible et qu’à l’approche de la saison estivale il était impératif de faire le nécessaire afin que tous les habitants et travailleurs se trouvant dans la zone de travaux puissent démarrer leur activité dans les meilleures conditions possibles.

 

Pour des raisons de sécurité, l’itinéraire initialement prévu pour la procession de la Sanch qui aura lieu vendredi 30 mars à 21h, a été modifié. Pour plus de renseignements, vous pouvez contactez la mairie au 04 68 82 05 66 ou sur www.collioure.fr

 

Itinéraire de la procession de la Sanch Vendredi 30 mars - 21h :  Départ de l’Eglise Notre Dame des Anges – rue de l’église – rue Mailly – rue de la Prud’homie – rue Saint Vincent – rue de la Fraternité – rue Jules Ferry – rue Berthelot – rue Pasteur – rue Saint Vicent – rue Rière – rue Mailly – rue l’Eglise – retour à l’Eglise Notre Dame des Anges

- - -

 

MAR 20 mars - Conférence littéraire et théâtrale avec Carole Martinez

Public · Organisé par Librairie Torcatis à 12h ...

 

CAROLE MARTINEZ pour une conférence Littéraire et Théâtrale

Autour de COEUR COUSU mais aussi de tous ces autres ouvrages

En partenariat avec le TDA

« Écoutez, mes soeurs ! Écoutez cette rumeur qui emplit la nuit ! Écoutez... le bruit des mères ! Des choses sacrées se murmurent dans l'ombre des cuisines. Au fond des vieilles casseroles, dans des odeurs d'épices, magie et recette se côtoient. Les douleurs muettes de nos mères leur ont bâillonné le coeur. Leurs plaintes sont passées dans les soupes : larmes de lait, de sang, larmes épicées, saveurs salées, sucrées. Onctueuses larmes au palais des hommes ! » Frasquita Carasco a dans son village du sud de l'Espagne une réputation de magicienne, ou de sorcière. Ses dons se transmettent aux vêtements qu'elle coud, aux objets qu'elle brode : les fleurs de tissu créées pour une robe de mariée sont tellement vivantes qu'elles faneront sous le regard jaloux des villageoises ; un éventail reproduit avec une telle perfection les ailes d'un papillon qu'il s'envolera par la fenêtre ; le coeur de soie qu'elle cache sous le vêtement de la Madone menée en procession semble palpiter miraculeusement... Frasquita a été jouée et perdue par son mari lors d'un combat de coqs. Réprouvée par le village pour cet adultère, la voilà condamnée à l'errance à travers l'Andalousie que les révoltes paysannes mettent à feu et à sang, suivie de ses marmots eux aussi pourvus - ou accablés - de dons surnaturels... Le roman fait alterner les passages lyriques et les anecdotes cocasses ou cruelles. Le merveilleux ici n'est jamais forcé : il s'inscrit naturellement dans le cycle tragique de la vie.

 

 

 

* Musique sacrée - Sacrée semaine à Perpignan:

 

*Musique sacrée à Perpignan:


Nous avons le plaisir de vous présenter le programme général du Festival 2018. Cliquer ici pour le consulter.

Nous espérons vous accueillir nombreux pour partager les soirées d’exception,
les concerts gratuits, les rencontres, les ateliers, les visites-découvertes…

La billetterie à l’Office du Tourisme, le Palmarium Place Arago, 66000 Perpignan est momentanément fermée.


Toutefois, si vous souhaitez faire des pré-réservations, vous pouvez vous rendre sur place
de 10h/12h00 et 15h00/17h00 du lundi au vendredi et le samedi de 10h00/12h00.
Nous vous informerons de la date de l’ouverture officielle.

La billetterie par internet est opérationnelle sur le site de la Fnac.
Pour toutes informations supplémentaires consultez le site du Festival.

 

Dans l’attente de vous retrouver,

Festival de Musique Sacrée de Perpignan

Direction de la culture de la Ville de Perpignan

Hôtel de Ville . BP 20931

66931 Perpignan cédex

Tél : +33 (0) 4 68 62 38 56
Tél : +33 (0) 6 46 84 68 73

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19 mars 2018 1 19 /03 /mars /2018 09:15
Atelier de Cezanne Aix. Photo J.P.Bonnel

Atelier de Cezanne Aix. Photo J.P.Bonnel

En ce 19 mars 2018 allez-vous encore M.le Maire mettre le drapeau français en berne..? Vous avez raison : les crimes se sont poursuivis après le 19 mars 1962 et pendant des mois. Il faut pourtant savoir arrêter une date comme on arrête une grève. Bêtement et c est frustrant. Distinguez-vous du Fn et restez républicain : respectez la loi de la République..

Sinon, mairie en berne : ville bernée...

Jpb

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18 mars 2018 7 18 /03 /mars /2018 08:57
Les maires de Perpignan et de La Jonquera, avec, à droite, Jordi Font, directeur du musée de l'exil (C)Jean-Pierre Bonnel - Jacqueline Vivès, fille de l'artiste Martin-Vivès et Eric FORCADA, commissaire de l'expo (JPBonnel-
Les maires de Perpignan et de La Jonquera, avec, à droite, Jordi Font, directeur du musée de l'exil (C)Jean-Pierre Bonnel - Jacqueline Vivès, fille de l'artiste Martin-Vivès et Eric FORCADA, commissaire de l'expo (JPBonnel-
Les maires de Perpignan et de La Jonquera, avec, à droite, Jordi Font, directeur du musée de l'exil (C)Jean-Pierre Bonnel - Jacqueline Vivès, fille de l'artiste Martin-Vivès et Eric FORCADA, commissaire de l'expo (JPBonnel-
Les maires de Perpignan et de La Jonquera, avec, à droite, Jordi Font, directeur du musée de l'exil (C)Jean-Pierre Bonnel - Jacqueline Vivès, fille de l'artiste Martin-Vivès et Eric FORCADA, commissaire de l'expo (JPBonnel-
Les maires de Perpignan et de La Jonquera, avec, à droite, Jordi Font, directeur du musée de l'exil (C)Jean-Pierre Bonnel - Jacqueline Vivès, fille de l'artiste Martin-Vivès et Eric FORCADA, commissaire de l'expo (JPBonnel-
Les maires de Perpignan et de La Jonquera, avec, à droite, Jordi Font, directeur du musée de l'exil (C)Jean-Pierre Bonnel - Jacqueline Vivès, fille de l'artiste Martin-Vivès et Eric FORCADA, commissaire de l'expo (JPBonnel-
Les maires de Perpignan et de La Jonquera, avec, à droite, Jordi Font, directeur du musée de l'exil (C)Jean-Pierre Bonnel - Jacqueline Vivès, fille de l'artiste Martin-Vivès et Eric FORCADA, commissaire de l'expo (JPBonnel-
Les maires de Perpignan et de La Jonquera, avec, à droite, Jordi Font, directeur du musée de l'exil (C)Jean-Pierre Bonnel - Jacqueline Vivès, fille de l'artiste Martin-Vivès et Eric FORCADA, commissaire de l'expo (JPBonnel-
Les maires de Perpignan et de La Jonquera, avec, à droite, Jordi Font, directeur du musée de l'exil (C)Jean-Pierre Bonnel - Jacqueline Vivès, fille de l'artiste Martin-Vivès et Eric FORCADA, commissaire de l'expo (JPBonnel-

Les maires de Perpignan et de La Jonquera, avec, à droite, Jordi Font, directeur du musée de l'exil (C)Jean-Pierre Bonnel - Jacqueline Vivès, fille de l'artiste Martin-Vivès et Eric FORCADA, commissaire de l'expo (JPBonnel-

photos :

Les maires de Perpignan et de La Jonquera, avec, à droite, Jordi Font, directeur du musée de l'exil (C) Jean-Pierre Bonnel -

Jacqueline Vivès, fille de l'artiste Martin-Vivès et Eric FORCADA, commissaire de l'expo (photo J.P. Bonnel) - 

Cartels de l'expo : les artistes Marti Vivès, Antoni Clavé, Carles Fontserè. (C) Eric Forcada/Musée de l'exil.

Tableaux, images :  

 Antoni Clavé, La retirada, 1939.

 Portrait de Martin Vivès par Antoni Clavé, 1939.

Photo d'A.Clavé.

*à voir sur internet : Florès, Fontséré, Mlle Martin, Vivès, Clavé, Perpignan, cours Palmarole 1939.

Maires de Perpignan et de La Jonquera :

M. Jean-Marc PUJOL plus républicain que Les Républicains à l'expo du Musée de l'exil sur le camp des HARAS

 

Samedi 17 mars 2018, à 17h, me revoici au musée de l'exil. Jordi FONT accueille le public, en majorité perpignanais, emmené par le maire, Jean-.Marc Pujol, Jacqueline Vivès, ancienne conseillère municipale (sous JP.Alduy, fille de l'artiste Martin Vivès, qui a nourri largement cette expo sur le camp des haras de Perpignan), Annabelle Brunet, conseillère municipale (du Vernet) et la coquine Victoria, Raymond Brunet, Martine Ruiz (ancienne conseillère municipale "de gauche")...

 

Eric Forcada, commissaire de tant d'expositions passionnantes sur les camps, la Retirada, les artistes internés, présenta la soirée en catalan et en français, avec le talent et l'érudition qu'on lui connaît depuis longtemps...

 

On aurait aimé lui demander si cette expo serait vue à Perpignan...Faut-il attendre 2019 ou 2020 pour assister à de telles initiatives, à la fois historiques, artistiques et pédagogiques..? On sait peu et on dispose de peu de documents sur les anciens haras, mais sans doute, l'expo aurait-elle pu commencer par le contexte, la situation géographique, la situation du camp dans Perpignan (vers l'actuel magasin Leclerc, sous le quartier des Aviateurs..?) Mais Eric commenta l'expo pour les élus…et le maire de Perpignan était très intéressé.

 

On a la preuve désormais que M.J.M.Pujol ne va pas au Maroc le week-end; finies les mauvaises langues ! Et si on ne le voit pas trop à Perpi, c'est qu'il se trouve dans un lieu culturel tel que l'essentiel musée de l'exil !

 

M. PUJOL nous étonna, par un long discours sans notes, lyrique, personnel, retraçant l'action de résistance de sa famille : son père, surtout, et son grand-père, d'origine espagnole, venu s'installer en Algérie, où J.M. Pujol est né.

 

Le maire de Perpignan rendit un hommage vibrant aux Républicains vaincus par le régime de Franco. Lui, le représentant du parti LR, faisait vibrer, de façon sincère, la fibre républicain, la vraie, celle des démocrates, socialistes et communistes, et anarchistes, chassés d'Espagne et de Catalogne ! M. Pujol fut, alors, à ce moment, quasi "de gauche" et se trouvaient tout d'un coup balayées les vieilles rumeurs et interrogations sur la nostalgérie, l'OAS ou le mouvement Occident…

 

Assiste-on à un recentrage du maire actuel par rapport à ses concurrents modérés et/ou placés à gauche, tels Romain Grau (La REM) ou moi-même (candidat citoyen)..? Non, l'assistance, acquise, sentait que ces mots venaient du coeur, du fin fond d'une histoire familiale douloureuse, et c'est tout à l'honneur de Jean-Marc PUJOL.

 

JPBonnel

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Antoni Clavé (1913-2005)

 

"Il y a des choses qu'on ne peut oublier, c'est grâce à Martin Vivès et à ses amis que je suis vivant. Pour moi tout a été un cadeau dans la vie et cela a commencé à Perpignan. Je crois aussi que Martin Vivès est un grand artiste d'une honnêteté créatrice rare de nos jours." Antoni Clavé, 1977.

Entretien donné lors de la rétrospective Martin Vivès au Palais des Congrès en 1977.

 

Antoni Clavé (1913-2005)

En avril 1939  Antoni Clavé, Fontséré et Florès, peintres et républicains espagnols internés au camp des haras de Perpignan, exposent leurs dessins « Chez Vivant », un salon  de thé situé rue de la Barre. Martin Vivès remarque la qualité des oeuvres  exécutées sur les papiers dentelés de pâtissier et part à la rencontre de ces artistes catalans. Antoni Clavé a relaté cette rencontre qui sera le début d’une amitié profonde et durable:

 » Nous étions plusieurs milliers aux  Haras. Un jour, on a appelé mon nom et j’ai rencontré un monsieur (Martin Vivès) qui m’a dit  » J’ai vu vos dessins et je vais vous faire sortir pour  24 heures ». J’étais ravi, car un jour de liberté et de vie normale, ça représentait beaucoup pour nous. Le lendemain, Vivès et revenu et il m’a dit « Faites vos valises avec Fontséré et Florès, vous venez chez moi. »

 

Pendant des semaines, les trois artistes rescapés prennent leurs repas chez la mère de Martin Vivès et couchent, le soir, dans l’arrière-boutique de Mlle Martin. Par la suite, ils rejoindront Paris et Clavé deviendra un des peintres les plus reconnus de son époque.

 

Martin Vivès ne s’arrête pas à ces trois hommes: il a aidé nombre de républicains à sortir des camps, et, parmi eux, beaucoup d’artistes…

 

source : 

http://www.martinvives.com/trait-pour-trait/antoni-clave/

 

Accueil » Trait pour trait »

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CLAVE Antoni (1913-2005)

Le peintre catalan voit le jour le 5 avril 1913 à Barcelone.

Décédé le 31 août 2005 (à 92 ans) à Saint-Tropez en France.

Peintre catalan.

Après avoir été commis dans une maison de tissu à l’âge de douze ans, Antoni Clavé Sanmarti entre aux cours du soir de l’ École annexe des beaux-arts de Barcelone en 1930, pour deux ans, et sa famille le laisse poursuivre sa voie. Il est ensuite recommandé à Tolosa, propriétaire d’une entreprise de peinture en bâtiment où Clavé devient apprenti. Attiré par le côté artisanal du métier où il apprend à faire du minium, puis à peindre du bois, à manier les brosses, à dessiner les lettres, le jeune Clavé dès quinze ans commence à peindre à l’huile le portrait de sa grand-mère. Son patron lui apprendra aussi à copier des Diego Vélasquez.

 

À l’âge de dix-huit ans, il remporte le deuxième prix à un concours d’affiche de la Caisse d’épargne de Barcelone, et deux ans plus tard, il abandonne la peinture en bâtiment pour vivre de ses dessins, de travaux de décoration, d’affiches de cinéma notamment pour la Metro-Golwyn-Mayer qui lui passe des commandes. Il se fait rapidement un nom dans cette spécialité. Ses amis sont alors Grau-Sala, Fenosa, Manolo. Clavé admire tout particulièrement les primitifs catalans.

Un an après le début de la guerre civile espagnole, Clavé est mobilisé sur le front républicain d’Aragon, fantassin, dessinateur. Mais en janvier 1939, il est contraint de suivre la retraite de l’armée républicaine et il franchit la frontière française.

Il est interné au camp des Haras à Perpignan dont il sort grâce à l’action de Martin Vivès, peintre perpignanais. Dès le 5 avril 1939, Clavé a 26 ans ce jour-là, il a sa première exposition chez Vivan, pâtisserie-salon de thé tenu par Marie Martín. Cette même année, il quitte Perpignan pour Paris où le médecin catalan Enguera de Sojo lui offre une chambre de bonne à Neuilly.

À Paris, il devient décorateur de théâtre et illustrateur : Carmen, Gargantua. En 1941, il installe son premier atelier 45 rue Boissonade à Paris. En 1942, le 20 mars, naissance de son fils Jacques et rencontre de Picasso en 1944, c’est une révélation.

 

Il participe à la fondation du Casal de Catalunya de Paris, créé le 9 juillet 1945.

© https://www.appl-lachaise.net/appl/article.php3?id_article=4408

 

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17 mars 2018 6 17 /03 /mars /2018 09:46
affiche Carles Fontserè 1935 - Exils d'Espagne - Destruction de l'entonnoir de MA2F au museum de Perpignan (C) Photos Jean-Pierre Bonnel
affiche Carles Fontserè 1935 - Exils d'Espagne - Destruction de l'entonnoir de MA2F au museum de Perpignan (C) Photos Jean-Pierre Bonnel
affiche Carles Fontserè 1935 - Exils d'Espagne - Destruction de l'entonnoir de MA2F au museum de Perpignan (C) Photos Jean-Pierre Bonnel
affiche Carles Fontserè 1935 - Exils d'Espagne - Destruction de l'entonnoir de MA2F au museum de Perpignan (C) Photos Jean-Pierre Bonnel

affiche Carles Fontserè 1935 - Exils d'Espagne - Destruction de l'entonnoir de MA2F au museum de Perpignan (C) Photos Jean-Pierre Bonnel

 

L'affaire de l'entonnoir de MA2F

 Destruction de l'entonnoir en schistes de l'artiste au Museum d'histoire naturelle de Perpignan

 

*Après mon reportage et mon article sur la destruction de l'oeuvre de Marc-André de Figueres (entonnoir donné à la mairie), il faut mettre en débat les deux positions : celle de la mairie qui a gagné en référé face à l'avocat de MA2F, Jean Codognès…et celle de l'artiste :

 

* La municipalité : Gâchis ? Cette installation est éphémère et pas de nature à rester dans ce lieu. La structure de cet ensemble ne pouvait pas rester puisque pas prévue pour cela.

Les collectivités locales et les lieux publics doivent respecter les règles et nus ne pouvons pas y déroger.

Nous avons cherché bien des lieux et même proposé le parc Sant Vicens, mais, pour ces mêmes raisons, cela n'a pas été possible.

Paler de gâchis est encore excessif !

Au moment du pseudo don auquel vous faites allusion, JPA n'était déjà plus maire.

Pour finir, si un juge a décidé de faire retirer cette oeuvre, c'est bien pour des raisons de sécurité. Et uniquement pour la sécurité.

La pierre la plus haute posait problème et nous avons eu des rapports de service sur ce point. 

 Me CODOGNES a défendu MA2F et le tribunal a tranché dans le cadre de la procédure en référé : pas d’appel..!

 

** point de vue de l'artiste : 

Le porte-parole de la mairie ne précise pas les raisons du non déplacement à Sant Vicens. 

J’avais numéroté les pierres, Tout était ok et jamais l’accord n’est arrivé.

La ville n’avait elle pas 3m2 de dispo?

 

La sculpture était prévue pour ce lieu par la directrice. L’erreur a été de ne pas le formaliser. Mais quand on travaille en confiance avec sa directrice de la culture on ne pense pense pas à une trahison à venir...

D’ailleurs Marie Costa a fait un courrier dans ce sens produit au juge.

- La subtilité de l’affaire est le montage du référé qui ne laissait au juge aucun regard sur le fond et l’obligeait à considérer l’œuvre comme une carcasse de voiture et l’évacuer.

Vu la difficulté que les ouvriers ont eu à démonter, impossible est l’argument de dangerosité!

Quant aux araignées, personne n’en a vu une seule...

(MA2F)

-propos divergents recueillis par J.P.Bonnel) 

**Susana azquinezer <susana.azquinezer@orange.fr>

 

11 mars 2018 à 17:33

 Prix du Livre audio France Culture

À : ffreee.retirada@gmail.com, ffreee.retirada@orange.fr

La nouvelle ne sera officielle que samedi prochain : « Exils d'Espagne… » est lauréat du Prix du livre audio France Culture !

Si vous souhaitez partager la remise des prix avec son auteure, Susana Azquinezer, rendez-vous samedi 17 mars à 15h sur le stand de radio France au salon du Livre de Paris. Nous serons heureux de vous accueillir pour une séance de dédicace sur le stand d’Oui’Dire Editions (N36) à l’issue de la remise des prix.

« Exils d’Espagne, de la Retirada à aujourd’hui » double CD, en français et en espagnol, chez Oui’Dire Editions.  Vous pouvez en écouter des extraits en ligne sur le site de l’éditeur.

 

 

 

 

Exils d’Espagne, de la Retirada à aujourd’hui

Exilios de España, de la Retirada hasta hoy

raconté par Susana Azquinezer

musiques: interprétation Patrick Licasale, accordéonistecompositions : Bernard Ariu

Susana Azquinezer crée ce spectacle de fictions inspirées de son collectage de récits de vie et de l’Histoire.

La Retirada, l’Exode de 500.000 Espagnols traversant à pied les Pyrénées durant l’hiver 1939. Et après, les camps, les barbelés… Un tissage de récits croisés sur trois générations de Madrid à Montpellier, d’Argelès à Santiago du Chili.  Vécu sensible, intime. Saga des anonymes mais aussi Antonio Machado, Pablo Neruda, Lorca... 

Brefs récits poétiques, dynamiques pour dire et chanter le noyau indestructible de l’être humain. Camp de Rivesaltes : Espagnols, Juifs, Tziganes... Courage et solidarité, dignité des réfugiés... Chants, jeux, rires, créations pour dépasser la faim, la peur, les humiliations, pour exprimer leur soif de vie, de liberté, d’humanité.

Susana Azquinezer, conteuse   narradora oral   

www.susana-azquinezer.com

susana.azquinezer@gmail.com

Conter, 42 rue Adam de Craponne, 34000 Montpellier, tél : +33 6 20 65 59 54 

Presse : « Susana Azquinezer parvient avec brio et justesse à retracer cette histoire collective de Républicains espagnols au travers de destins individuels. Avec la braise des mots et de la musique, sans volonté d’incendie et sans jamais se départir d’une retenue humaniste, elle nous conte les réfugiés, la guerre civile, l’exode, les camps et surtout leur réussite en exil ».

Cristina Marino, journaliste au Monde, signe un bel article de présentation sur son blog, L'Arbre aux contes.

Illustration de l’album : Ghislaine Herbéra

Comment se procurer l’Album avec le double CD ?

Envoyer un chèque de 21€ à Conter, 42 rue Adam de Craponne, 34000 Montpellier, en indiquant vos nom, adresse postale et électronique. Susana se fera un plaisir de vous le dédicacer.

Sur le site de l’éditeur : Oui’dire Editions - www.oui-dire-editions.fr

Chez votre Libraire

En Espagne : Agada Distribución :  agada@agada.es

 

 

- - -Céret, médiathèque, à 14h30, conférence sur la photo


> http://www.jcliehn.com

L’école photographique de Düsseldorf : 

une aventure artistique allemande majeure.

Conférence de Jean-Claude Liehn, entrée libre. J.Claude LIEHN viendra à Banyuls, le 13 avril, 18h, salle Novelty (entrée libre) pour une conférence sur l'histoire de la photo : pour l'Association Walter BENJAMIN (contact : 06 31 69 09 32)

 

Les allemands Bernd et Hilla Becher ont marqué de façon majeure la photographie allemande et mondiale en photographiant avec rigueur un très grand nombre de bâtiments industriels et en formant, par leur enseignement à Düsseldorf, de nombreux photographes qui feront définitivement entrer la photographie dans le monde de l’art contemporain.

La conférence présente le travail de tous ces acteurs, mais aussi leur lien avec le passé, en particulier la photographie allemande de l’entre-deux guerre, et avec les courants artistiques contemporains, en particulier l’art conceptuel.

La conférence est très illustrée et se veut très pédagogique. Elle s’adresse à toute personne intéressée par l’histoire de l’art et/ou la culture allemande.

!

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16 mars 2018 5 16 /03 /mars /2018 08:33
Tableau de Martine Horgne - Gilles OLRY à Céret - Expo sur le camp des Haras 1939, samedi 17 mars -
Tableau de Martine Horgne - Gilles OLRY à Céret - Expo sur le camp des Haras 1939, samedi 17 mars -
Tableau de Martine Horgne - Gilles OLRY à Céret - Expo sur le camp des Haras 1939, samedi 17 mars -
Tableau de Martine Horgne - Gilles OLRY à Céret - Expo sur le camp des Haras 1939, samedi 17 mars -

Tableau de Martine Horgne - Gilles OLRY à Céret - Expo sur le camp des Haras 1939, samedi 17 mars -

Olivier Poisson

 

Patrimoine catalan l'ASPAHR 

 

Conférence de la Société Agricole, Scientifique et Littéraire, ce vendredi 16 Mars, à 17h30, Caserne Galiéni (rue de l'Académie), à Perpignan.


"Perpignan, capitale médiévale" par Aymat Catafau et Olivier Poisson. De la cellera primitive aux lotissements du 13e siècle, la ville médiévale, ses quartiers, ses monuments, son urbanisme.

 

- - -
Encéphalogramme plat en Catalogne du Nord

Esquerra Republicana de Catalunya Nord communique. 

 

Pratiquement deux ans après sa mise en place la réforme des régions, imposée depuis Paris, ne satisfait personne : elle ne satisfait pas les régions devenues tricéphales ou bicéphales selon les cas, comme en Occitanie où, après des années de construction à marches forcées d’une capitale à Montpellier, on ignore aujourd’hui qui de Toulouse ou Montpellier est aux commandes. La fusion des régions ne satisfait pas non plus des unités plus petites, des territoires avec des identités propres comme la Catalogne Nord, qui sont maintenant encore plus oubliées et diluées dans une administration plus grande et plus distante. 

Dans d’autres territoires de l’État français, les institutions politiques locales ont pris l’initiative et ont su profiter du malaise provoqué par la création des nouvelles régions, pour créer des alternatives, quelles qu’elles soient : au Pays Basque ce sont les municipalités qui se sont organisées par créer l’Agglomération du Pays Basque (158 communes) ; en Corse c’est la mise en place d’une nouvelle collectivité territoriale qui remplace les anciens départements et l’ancienne région ; en Alsace, tout le monde admet aujourd’hui que la nouvelle région du « Grand Est » est un échec, et le gouvernement français commence à étudier comment revenir en arrière sans sombrer dans le ridicule, et comment regrouper les départements alsaciens. 

En Catalogne Nord, département des Pyrénées-Orientales, nous avons toujours zéro propositions au Conseil Départemental, ni de la part des élus du département au Conseil régional, ni venant de la multitude de communautés, pays et autres groupements de communes qui fleurissent partout mais qui ne font que créer plus de divisions sur un territoire parfaitement identifié : la Catalogne Nord, un territoire cohérent, cohésionné par une langue et une histoire commune, stratégiquement situé sur le plan géographique, avec la proximité d’une puissante Catalogne avec qui nous partageons beaucoup de choses et qui ne demande qu’à travailler avec nous ; la réalité pourtant c’est une Catalogne Nord qui ne relève pas la tête, qui reste à la dernière place des taux de chômage en France, aux premières places pour ce qui est des aides et revenus minimums d’insertion. 

Le Conseil Départemental n’a pas su réorienter le rejet provoqué par la fusion des régions ; même pas en avec une opération aussi simple et peu couteuse comme aurait pu l’être un changement de nom du département. Au-delà du nom, le Conseil Départemental dispose dés aujourd’hui d’une capacité d’action suffisante pour demander et exiger des transferts de compétences, de prérogatives, qui lui permettraient d’assumer une volonté politique et économique. Ce serait un premier pas, et la démonstration que la prise d’initiative est possible, que nous ne nous contentons pas de rester à la défensive. 

Qu’attendons-nous ? La disparition annoncée des départements pour clore tout débat ? Si nous nous maintenons sur l’encéphalogramme plat actuel, avec zéro propositions de la part des institutions qui devraient nous défendre, les citoyens devront demander des comptes à ceux qui, tout en ayant la possibilité de doter la Catalogne Nord d’outils propres de développement, refusent de le faire pour ne pas déranger l’État français. Ceux-là ne nous représentent pas.

 

EVENEMENTS au Musée de l'EXIL de La Jonquera:

 

PROPERS ESDEVENIMENTS

3/3 La memòria poètica. Un recorregut poetic per les literatures de l'Exili

4/3 Sortida familiar Cotlliure

10/3 Camins de l'Exili. Sortides culturals del Museu Història Girona

 

17/03/ Exposició “Camp dels Haras, 1939”

 

24/3 Exposició Évadés. Fotografies de Jacques Léonard

 

25/03 Jornada portes obertes I visita guiada gratuïta per a particulars

 

---Musée de l'exil : La Retirada à Perpignan : promesse non tenue !

 

La nouvelle de la création d'un musée de la Retirada à Perpignan sera peut-être annoncée avant les élections municipales...mais pour l'instant, rien ! Le projet, constitué à l'époque de J.P.Alduy et Marie Costa, directrice de la culture, repris actuellement par Eric Forcada, historien, commissaire d'expositions au musée de La Jonquera, surtout) est au point mort... Nous irons alors au musée de l'exil de l'aitre côté de la frontière...

Vérité en deçà, mensonge au-delà...????

 

JPB

***Réponse de la municipalité :

Ce n'est pas un musée

Les travaux sont en cours et le projet est validé depuis longtemps: cela a été discuté en conseil municipal. Le lieu sera inauguré en début d'année 2019 pour l'année anniversaire.

 

L'ancien couvent des Clarisses est un vaste lieu qui abritera un centre de documentation des Français de l'Algérie et le centre consacré à la Retirada.

Le responsable de ce projet pour la partie scientifique est Eric Forcada.

 

Selon Michel Sitja : "Nous avons trouvé de belles fresques dans l'ancienne chapelle qui ont nécessité une restauration importante. Le temps de solliciter et d'obtenir les aides de la DRAC… 

De fait, l'ancien couvent sera totalement restauré."

 

 

- - -RAPPEL de la polémique :

 

**Débat : pour/contre le Mémorial du Cercle algérianiste :

site "études coloniales" mercredi 1 février 2012

***Centre de documentation des Français d’Algérie - Daniel Lefeuvre

 

 

 Centre de documentation

du Cercle Algérianiste à Perpignan

Daniel LEFEUVRE

 

Le Centre de documentation des Français d’Algérie, inauguré le dimanche 29 janvier par M. Pujol, maire de Perpignan, M. Longuet, ministre de la Défense, Thierry Rolando et Suzy Simon-Nicaise, président et vice-présidente du Cercle algérianiste, fait l’objet, depuis plusieurs années, d’une vive polémique.

Pour l’opposition socialiste et communiste au Conseil municipal de Perpignan, il s’agit d’une «faveur faite aux nostalgiques de l’Algérie française», selon les propos de Mme Jacqueline Amiel-Donat, responsable locale du Parti socialiste, ou d’un centre «offrant une vision unique de l’histoire à la gloire de la période française de l’Algérie» pour Michel Franquesa, secrétaire local du Parti communiste.
Pour preuve, ajoute ce dernier, «le fonds de ce centre dépourvu de comité scientifique est constitué des documents amassés par le Cercle algérianiste, organisation créée en 1973 pour "sauver (la) culture en péril" des Français d’Algérie.» (Déclarations rapportées par La Dépêche du Midi du 30 janvier 2012.)

Un collectif «Pour une histoire franco-algérienne non falsifiée», (regroupant diverses organisations, notamment ATTAC, CGT, la LDH, le MRAP, le PCF), s’est élevé contre le financement, pour partie public, de ce centre et a appelé à manifester  «tous ceux qui veulent s’opposer aux mensonges sur les crimes du colonialisme français et à l’hystérie xénophobe et raciste.» (L’Humanité, 27 janvier 2012).

qu’est-ce qui justifierait l’opprobre autour de ce Centre ?

Au total, qu’est-ce qui justifie l’opprobre qui entoure ce Centre ? Passons sur l’accusation de xénophobie qu’absolument rien ne justifie. D’abord être le produit d’une association de rapatriés, le Cercle algérianiste, coupable de défendre une histoire falsifiée, positive, de l’Algérie durant la période coloniale. Deuxièmement, la constitution d’un ensemble documentaire à partir de dons privés provenant de rapatriés. Troisièmement, que des subventions publiques aient contribué à son financement.

 


vitrines d'exposition

 

Membre du Comité de pilotage du Centre, ces critiques appellent de ma part quelques remarques.

centre documentaire à vocation historique

En premier lieu, je ne vois pas pourquoi une association s’interdirait de créer un centre documentaire à vocation historique. De nombreux exemples existent :

- N’est-ce pas une fédération d’associations, loi de 1901, qui est à l’origine du Musée de la Résistance Nationale (Champigny). Pourtant, nul ne conteste son utilité à la fois historique et pédagogique, nul ne conteste le partenariat qui le lie, depuis 1985,  au ministère de l’Education nationale ?

- La Fondation pour la Mémoire de la Shoah n’est-elle pas également une fondation privée ? Sa dotation financière ne repose-t-elle pas sur la restitution par l’État et les établissements financiers français des fonds en déshérence, issus de la spoliation des Juifs pendant la Seconde Guerre mondiale ? Qui pourrait s’en offusquer ?

Faut-il faire grief au Cercle algérianiste de vouloir rassembler des documents offerts par des rapatriés ? Qui reproche à la CGT d’avoir créé un Institut CGT d’histoire sociale, conservant des «archives relatives aux activités confédérales et à celles des militants responsables de la CGT» ?

Quel historien refuserait de se rendre à l’OURS (Office Universitaire de Recherche Socialiste), organisme privé fondé par Guy Mollet, pour consulter les précieux fonds d’archives qu’il conserve, sous prétexte qu’il est lié au mouvement socialiste ? Faut-il bouder les archives de Saint-Gobain ou de Berliet, parce qu’elles sont propriétés d’organismes privés (de l’entreprise ou d’une fondation) ? On pourrait multiplier les exemples.

Quant à l’indignation sur la participation de financements publics au Centre de documentation, elle me paraît d’autant plus déplacée qu’elle émane pour une part d’organisations groupusculaires – comme le MRAP – bénéficiant de subventions publiques particulièrement généreuses qui constituent l’essentiel de leurs ressources.

Mais venons-en au fond de l’affaire.

 

la valeur des archives privées

Nul ne contestera, que les archives privées, complémentaires des archives publiques, constituent une  des sources essentielles de documentation historique. Au-delà de leur fonction mémorielle, elles sont indispensables à la connaissance et à l’écriture de l’histoire. Les services des Archives nationales consacrent, d’ailleurs, beaucoup de moyens humains et financiers  à les collecter, afin de les sauvegarder et de les mettre à disposition des chercheurs. Comment imaginer faire de l’histoire économique, sans les archives des entreprises ? Comment faire de l’histoire sociale en se privant des archives des associations, des partis, des militants ?

Le Cercle algérianiste entend recueillir, dans le centre de documentation de Perpignan,  les archives personnelles – de toute nature - de rapatriés. Pour ma part, je salue cette démarche et je m’en réjouis. Pourquoi ? D’abord parce qu’elle permet de sauver des archives qui, sans cela, seraient pour la plupart, définitivement perdues, détruites ou dispersées.

Dans leur grande majorité, les rapatriés d’Algérie nourrissent une méfiance née des blessures historiques des années 1960. Ils préfèrent, aujourd'hui, confier à un organisme associatif les documents qu'ils ont précieusement conservés plutôt que les confier aux services publics des archives. Tout comme le Centre de Documentation sur l’Histoire de l’Algérie (CDHA, Aix-en-Provence), le Cercle algérianiste leur offre un lieu de dépôt et de conservation auquel ils peuvent s’adresser en toute confiance. Ainsi les historiens disposeront-ils d’archives qui auraient été définitivement perdues autrement. C’est donc un service public qui est rendu, justifiant les subventions accordées.

 

il n’y a pas de «bonnes» et de «mauvaises» archives

Ces documents qui concernent la vie quotidienne des Français d’Algérie, en Algérie puis en métropole après leur exode, constituent une source d’information essentielle pour notre connaissance de cette histoire. Dictent-ils le contenu de cette histoire ? Evidemment non. Le Centre de documentation s’est engagé à mettre à disposition de tous les chercheurs les documents recueillis, laissant à leur responsabilité scientifique et morale, l’usage et l’interprétation qu’ils en feront. Autrement dit, à fonctionner sur les mêmes principes que les services publics des archives. Quelles garanties demander de plus ?

Pourquoi intenter un procès d’intention à ses fondateurs ? Il faut être prisonnier d’une conception très étriquée de l’histoire pour s’indigner d’une telle initiative, au lieu de s’en féliciter et de l’encourager. Ne devons-nous pas être comme les abeilles ? Toute fleur n’est-elle pas bonne à faire notre miel, où qu’elle se trouve ? J’ajouterai que, pour les historiens, il n’y a pas de «bonnes» et de «mauvaises» archives. Quant à moi, je préfère remercier les promoteurs de ce centre et me tenir à leur disposition pour contribuer à le faire vivre comme lieu de recherche sur l’histoire, mal connue – et trop souvent caricaturée –, des Français d’Algérie.

 

qu'est-ce qu'une "histoire franco-algérienne non falsifiée" ?

Enfin, que signifie cette revendication d’une «histoire franco-algérienne non falsifiée» de la part d’organisations et de personnalités qui  ont une conception hémiplégique de l’histoire, dénonçant à qui mieux mieux les «crimes» du colonialisme français, qui ont de l’histoire une conception procédurale, mais qui restent très discrets – c’est un euphémisme - sur les crimes et les massacres perpétrés par le FLN, dont ont été victimes des milliers d’Européens et des dizaines de milliers d’Algériens musulmans ?

Qui sont si peu prolixes – autre euphémisme - sur la politique de terreur du FLN, sur son recours massif aux enlèvements, à la torture et aux viols, pour imposer sa domination sur les populations algériennes et contraindre les Européens à quitter un pays qui les a vu naître.

Qui n’évoquent que du bout des lèvres le drame des harkis, victimes d’abord de la barbarie et de l’esprit de vengeance du FLN, qui ne leur pardonnait pas d’avoir combattu aux côtes de l’armée française, foulant aux pieds l’engagement souscrits lors des «accords» d’Evian, avant même que l’encre n’en soit séchée.

Qui vitupèrent l’ouverture d’un centre de documentation, mais font silence sur la fermeture des archives du FLN aux chercheurs ! Que ces donneurs de leçons, ces parangons de vertu, balaient donc devant leur porte !

 Daniel Lefeuvre

professeur d'histoire contemporaine
université Paris VIII

Les nostalgiques de la colonisation s’agitent

Roger Hillel - Lundi, 30 Janvier, 2012

Le Chant des Africains a conclu dimanche l’inauguration du centre de documentation
des Français d’Algérie.

En cette journée de dimanche 29 janvier, la pluie, le froid, et le vent se sont abattus sur Perpignan ainsi que le méritait l’affligeante inauguration du Centre de documentation des Français d’Algérie. Affligeants les discours que devaient prononcer d’abord Thierry Rolando, président national du Cercle algérianiste, une association qui regroupe des milliers de pieds-noirs perdus dans la nostalgie de l’Algérie d’avant l’indépendance, puis Jean-Marc Pujol, maire UMP de Perpignan et enfin Gérard Longuet, ministre d’État. Un personnage à qui colle toujours à la peau son passé de fondateur, en 1963, du mouvement d’extrême droite, Occident. Ce passé, il l’a habilement exhibé après s’être fait huer pour avoir cité le nom du général de Gaulle. Et puis, pour retourner, non sans succès, son auditoire en sa faveur, il a fustigé les «adeptes de la repentance», et flatté «cette formidable entreprise de la présence française en Algérie».

 Et pour ne pas être en reste, il a achevé son discours en entonnant le Chant des Africains, suivi par une salle exaltée et rugissante et conclu l’inauguration par: «Vive le souvenir de la France en Algérie.» Ce slogan faisait écho à celui de Thierry Rolando qui avait terminé sa harangue par ce cri: «Que vive l’Algérie qui fut la nôtre, l’Algérie française.» Il faut dire que ces deux personnages s’apprécient. Le premier n’avait-il pas la veille, au congrès national du Cercle algérianiste, salué «le parcours politique particulier» du second, ajoutant à son endroit pour s’en féliciter, qu’il avait été «le leader du mouvement Occident». Encadrée par ces deux allocutions, celle du maire de Perpignan, Jean-Marc Pujol, se voulait larmoyante et pateline. Histoire de prouver son ouverture d’esprit, il avait parsemé son propos des mots: «Amour, vérité, justice, mémoire.»

 Des mots sirupeux qui ne sauraient estomper son hommage au commandant Hélie Denoix de Saint Marc, l’un des fondateurs de l’OAS, fait Grand Croix de la Légion d’honneur, le 28novembre 2011, par le président de la République. Jean-Marc Pujol est familier des coups bas, sachant se faire ovationner en s’insurgeant contre «ces falsificateurs de l’histoire, ceux qui ont voulu faire croire aux lendemains qui chantent en fournissant le goulag en URSS». C’est sous de tels auspices qu’a été conçu le Centre de documentation des Français d’Algérie désigné dans le message de Nicolas Sarkozy lu par son ministre Gérard Longuet comme «le musée consacré au souvenir des Français d’Algérie». On ne saurait mieux définir ce centre qui ouvre ses portes dans un haut lieu historique de la ville, le couvent Sainte-Claire, qui fit office de prison jusqu’en 1989. Tout un symbole: une ancienne prison pour emprisonner l’histoire.

 

 

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15 mars 2018 4 15 /03 /mars /2018 09:14
M. PUJOL, l'actuel maire de Perpignan, vient tancer JPB, qui se lance dans la campagne des municipales et va capter 20% des voix !

M. PUJOL, l'actuel maire de Perpignan, vient tancer JPB, qui se lance dans la campagne des municipales et va capter 20% des voix !

Pour un maire de proximité !

 

On ne veut pas d'un maire qui reste dans son bureau, sa tour d'ivoire, parmi ses conseillers...

Rencontrer les habitants à l'occasion de réunions dans des cafés ou pour présenter ses voeux : peu de citoyens se déplacent ou ce sont ceux qui se croient obligés ou ceux, salariés, agents communaux..., qui sont "invités" à venir...

Il s'agit d'innover, d'inventer d'autres façons de dialoguer avec les citoyens : pas à travers une revue municipale qui ne sert à rien, sinon à vanter les actions entreprises !

 

On ne veut plus d'une réunion où c'est l'élu qui monopolise la parole... Voir le maire dans sa ville, et pouvoir lui parler dans la rue, dans les quartiers les plus populaires et difficiles... Avoir la possibilité de l'interpeller... Dans les limites, bien sûr, de la politesse et de la convivialité...

Organiser un vaste rassemblement citoyen (parc des expositions) pour échanger : annoncer que chacun pourra prendre la parole librement.

 

Ne pas attirer par des apéros ou autres séductions inutiles (vernissages, réceptions...économisons !) Non, l'intérêt de toute manifestation (artistique, politique...) réside dans la possibilité d'échanger, d'apprendre, d'être informé...

 

On m'accuse de critiquer souvent sans savoir, sans connaître vraiment l'info... Si la mairie informait, expliquait...la critique serait plus constructive et nuancée. Informer, dire le vrai, expliquer un projet, montrer la cohérence de la politique de la ville (fac de droit en ville, conséquences sur l'urbanisme, etc...), c'est cela, surtout, la proximité !

 

JP.Bonnel,

candidat aux Municipales 2020

Pour un maire rassembleur 

 

Pour le patron de la presque défunte UMP, Les Républicains, « c’est le bon mot, car la République, c’est ce qui rassemble le plus », c’est un concept « un peu sacré ». D’ailleurs, Julien Aubert, cofondateur de l’agence ASAP qui a déposé la nouvelle marque, approuve : « Les Républicains, ça exprime l’idée de collectif, la notion de famille, un rassemblement assez large pour réunir toutes les couleurs. » Un grand fourre-tout, quoi !

 

Mais c’est vrai, ça, dans la grande famille des Républicains, on retrouve ceux qui défendent et imposent l’Europe, la mondialisation, l’immigration de masse. Ceux qui prônent le multiculturalisme, le « métissage obligatoire ». Il y a ceux qui ont fait voter le mariage unisexe et ceux qui étaient contre mais qui ne reviendront pas sur la loi.

 

La grande famille des Républicains est celle qui détient tout pouvoir sur l’Éducation nationale dont on peut dire qu’elle en met, du cœur à l’ouvrage, pour enseigner les « valeurs républicaines » responsables de l’effondrement du niveau scolaire.

Un autre point commun à ces élus républicains-là, c’est de dépenser sans compter, quand l’État qu’ils sont censés servir consacre 57 % du PIB à l’entretien de leur train de vie.

 

Mais se rendent-ils compte, les Nicolas Sarkozy, les Juppé, les Hollande, les Valls, les Taubira, qu’en martelant compulsivement ces « valeurs républicaines », ils excluent implicitement les valeurs « démocratiques » et la notion de « peuple » censées les représenter ? Qu’ils ôtent du champ de pensée la réalité charnelle de la France, et le fait d’être Français, comme si nous répondions, dans leur pays, « Je suis Républicain », à la question d’un Anglais ou d’un Allemand sur notre nationalité !

 

Et puis, surtout, République et démocratique, parfois, ça fait deux. Démocratique, la République populaire de Chine, celle de Corée du Nord ? Démocrate, la République démocratique du Congo, la République socialiste du Sri Lanka ? Et démocratiques, les Républiques islamiques ?

A contrario, parce qu’elles ne prônent pas de « valeurs républicaines », les monarchies néerlandaise, anglaise, danoise, suédoise, norvégienne, etc., bafouent-elles les valeurs démocratiques ?

 

« Les Républicains », pour remplacer l’Union pour un mouvement populaire, n’auguraient déjà rien de bon pour l’avenir du peuple, mais le pire est à venir. Nicolas Sarkozy, en homme de convictions, nous avoue que le Président qu’il fut s’est gouré de combat en parlant, en 2009, d’« identité nationale » plutôt que de « valeurs républicaines ».

 

 » […] À force de cultiver la haine de soi, nous avons fermé les portes de l’avenir. On ne bâtit rien sur (…) la détestation de son propre pays. (…) Voilà pourquoi nous devons parler d’identité nationale. Ce n’est pas dangereux, c’est nécessaire. Ce qui serait dangereux, ce serait de ne pas en parler […] »

 

Le danger, pour le peuple de France ? Ne plus entendre, chez les politiques, les mots peuple, souveraineté, France, démocratie, nation. « Les Républicains » veulent rassembler ? Ce n’est pas gagné…

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