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30 octobre 2017 1 30 /10 /octobre /2017 10:16
CATALOGNE : 1917-2017 : Picasso à Barcelone, Musée Picasso de Barcelona

Expo

1917 Picasso à Barcelone, Musée Picasso, du 26 octobre 2017 au 27 janvier 2018

 

 

Le jeune Picasso arrive à Paris, à dix-neuf ans, en octobre 1900, y retrouve ses compatriotes Sunyer, Nonells, Canals), dans un milieu de peintres qui avaient utilisé et approfondi tout ce qu'on peut voir en regardant. 

 

De Courbet à Seurat, ils ont regardé avec leurs yeux. Le regard de Seurat commence même  à trembler, Matisse, lui aussi, doute et s'inquiète ; il n'est plus sûr de sa vision. 

Alors l'heure est venue pour l'arrivée de Picasso qui amène avec lui, non seulement la peinture espagnole, mais aussi le cubisme espagnol qui est la vie quotidienne de l'Espagne. 

 

L'expo offre un regard sur l'évolution du peintre natif de Malaga, depuis son arrivée dans la capitale française en 1900 et sa découverte d'une florissante communauté d'artistes, jusqu'en 1907, année où il s'est posé en principal représentant de l'avant-garde française. 

 

Les oeuvres des peintres et sculpteurs comme Van Gogh, Gauguin, Cézanne, Toulouse-Lautrec, et Rodin sont pour Picasso une révélation et une source d'inspiration à laquelle il se montre immédiatement sensible comme le démontrent son exploration de nouvelles techniques picturales et graphiques et l'empressement qu'il met à aborder de nouveaux thèmes basés sur sa propre expérience et l'art moderne. 

 

Van Gogh jouit encore à Paris d'une grande réputation, même dix ans après sa mort tragique survenue en 1890 : la galerie Vollard, rue Laffitte (Paris 9ème) organise une exposition de ses oeuvres en 1895, tout comme la galerie Bernheim-Jeune en 1901, où plus de septante tableaux et dessins peuvent y être admirés. 

 

Quand Picasso et d'autres artistes étrangers s'installent à Paris au début du 20ème siècle, l'oeuvre de Van Gogh avec ses grands coups de pinceau aux couleurs vives fait de nombreux adeptes. A la fin de l'année 1901, les coups de pinceau énergiques de Picasso et ses scènes animées de la vie parisienne font place à une palette plus évocatrice et à des thèmes chargés de symbolisme. Son adoption du bleu dans sa peinture (1901-1904), il l'attribue au suicide de son ami Carles Casagemas en février 1901. 

La réduction de sa palette lui permet alors sans doute de se concentrer sur la forme, en plus d'évoquer des atmosphères poétiques, et les oeuvres de cette période, centrées sur la condition des pauvres et des femmes incarcérées à Saint-Lazare, sont abordées avec la même dignité que celles de Van†Gogh, Gauguin et Puvis de Chavannes dont les grandes fresques représentent le thème de la charité. 

 

En 1904, Picasso s'installe définitivement à Paris et occupe un atelier au dernier étage du Bateau-Lavoir qui était auparavant celui du sculpteur basque Paco Durrio. 

Picasso y fait la connaissance de Fernande Olivier qui travaille comme modèle pour différents artistes, et il vivra avec elle jusqu'en 1912. 

En 1905, commence la période rose, l'année où il rencontre Gertrude Stein. De jeune peintre fraîchement débarqué à Paris, Picasso sera en 1907 le chef de file de l'avant-garde française. Il adopte les trouvailles de ses contemporains, extrait celles exploitées au fil des siècles et se forge son propre style. En 1906-1907, ses sources d'inspiration sont très variées, allant de Cézanne et Matisse à la sculpture ibérique et à l'art africain. 

 

Les tableaux et dessins présentés dans la dernière salle de l'exposition illustrent le grand saut effectué par Picasso dans le domaine de la création de nouvelles formes qui changèrent le cours de l'art du 20ème siècle.

 

© Pascal Yvernault -

 "http://louisiane.catalogne.over-blog.com/article-devorar-paris-une-exposition-au-musee-picasso-de-barcelone-jusqu-au-16-octobre-86088128.html"ìDevorar Parisî, une exposition au MusÈe Picasso de Barcelone jusqu'au 16 octobre 2011.

 

*Lire : Picasso à Barcelone (et Picasso à Perpignan) dans Trente balades culturelles en Catalogne, de J.Pierre Bonnel (Presses du Languedoc)

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27 octobre 2017 5 27 /10 /octobre /2017 09:17
balance ton porc

balance ton porc

Balance ton porc :

 

#balancetonporc : 

Blogueur en alerte, j'ai harcelé pas mal de monde. Les ai énervés, excités, irrités. C'est pourquoi, l'une de mes victimes, est venue me gronder, m'agresser, me harceler, à son tour, un soir de grande réunion populaire autour d'un grand intellectuel allemand du XX° siècle… Dans une librairie du centre perpignanais...

Demain et les jours suivants, des employé(e)s de la mairie de Perpi libèreront leur parole... Vite, des noms, des noms !!!

JPB

TOUS CATALANS..? (revue de paresse)

 

***ANC Perpignan:

 

La territorial nord catalana de l’ANC impulsa el Comitè de Solidaritat Catalana.

Un Comitè de Solidaritat que neix amb la intenció de ser inútil.

El Comitè tindrà vida pròpia, compte propi, amb les persones que s’hi apuntaran.

Objectius

El Comitè de Solidaritat Catalana vol reagrupar demòcrates per a ajudar els ciutadans de Catalunya que puguin ser perseguits per les autoritats espanyoles però també per a:

Informar de la situació de Catalunya. Els mitjans francesos en general copien sense contrastar mai les informacions vingudes de Madrid.

En cas de persecució, ajudar represaliats i famílies. (ajuda jurídica, logística i econòmica amb caixa de resistència que no pugui ser intervinguda pel govern espanyol).

Fer accions concretes de visibilitat com: posar domassos i estelades als balcons, reaccionar a la premsa o a les xarxes socials.

Un compte bancari: RIB  17106   00023  30006229022

Un correu electrònic: assemblea@catalunyanord.cat

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Correu:

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23 avinguda del Liceu

Perpinyà 66000

France

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Les monarquies democràtiques europees i Felip VI

 

En el darrer  dicurs  del  cap de l’Estat  espanyol Felip VI, aquert va patir una  autèntica  metamorfosi regressiva  i  va esdevir, es va convertir  en Felip V. Davant  d’aquesta obssessió  autoritària contra  Catalunya voldria  demanar, fer una crida  cívica  i  racional  a  les  monarquies  democràtiques  sensibles i racionals  europeees ; és  a dir, al Regne Unit, al Rei del belgues, al Regne  dels Països baixos , al Regne de Dinamarca, regne de Suècia  i al Regne de  Noruega perquè  enviïn cartes de protesta i  facin una pressió  cívica  contundent envers  la  insensible, arrogant  i indigne monarquia  espanyola (de  fet  ara  el rei  Felip V o VI ja  només és  el  rei dels castellans) per  tal  que  no discrimini  més  els  catalans  i  deixi de  violar  els nostres drets  fonamentals.

http://www.elperiodico.com/es/entre-todos/participacion/les-monarquies-democratiques-europees-felip-144218

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Le caractère inédit de la révolte catalane

24 octobre 2017

En 1963, l’historien John H. Elliott se faisait connaître avec une étude appelée à faire date : La Révolte des Catalans. Une étude du déclin de l’Espagne 1598-1640. Cet ouvrage essentiel explorait les motivations de cette sécession. Le 27 septembre dernier, dans une lettre envoyée au Times, John H. Elliott, professeur émérite de l’Université d’Oxford, dénonçait les manipulations de l’histoire du discours des autorités catalanes et écrivait : « La Catalogne a longtemps souffert du régime dictatorial de Franco, mais entre 1978 et la crise économique de 2008, elle a joui d’un self-governement de très haut niveau. Les partisans de l’indépendance peuvent tirer parti de supposées mesures répressives prises par Madrid, mais il est possible que ceux qui sont favorables au référendum [d’autodétermination] ne soient pas conscients à quel point le gouvernement catalan a essayé d’imposer depuis longtemps son agenda radical à la société catalane dans son ensemble. À travers le contrôle de son système éducatif, de son influence dans les moyens de communication, de sa manipulation de l’histoire catalane au seul profit de ses intérêts, en dans certains cas par l’intimidation, le gouvernement catalan a essayé d’inculquer à la population l’image d’une Catalogne victime de perverses forces extérieures. Alors que cette image, qui renvoie au mieux à 1900, a pu avoir, dans le passé quelques éléments de vérité, elle ne correspond ni à la situation actuelle ni à la place que la Catalogne occupe dans l’Espagne démocratique ». Ce jugement équilibré et serein doit être entendu et repris pour comprendre ce qui est désormais en jeu en Catalogne. Une nouvelle révolte de la Catalogne est en cours. Quelle que soit son issue, il est évident qu’elle occupera une place majeure dans les histoires de l’Espagne du XXIe siècle et qu’elle aura, dans plusieurs décennies, besoin d’un historien aussi talentueux que John H. Elliott pour essayer d’en rendre compte. Qu’il nous suffise pour l’instant, dans la suite des contributions que nous avons déjà rédigées pour Telos, d’essayer de faire le point de la situation en posant une hypothèse : assiste-t-on aujourd’hui en Catalogne à la première révolution contre une démocratie libérale ?

État des lieux au 23 octobre 2017

Le samedi 21 octobre, le conseil des ministres a décidé de mettre en route l’article 155 de la constitution espagnole qui prévoit de contraindre les autorités d’une Communauté Autonome, au cas où elle ne respecterait plus leurs obligations constitutionnelles ou si elle menaçait l’intérêt général de l’Espagne, de revenir au cadre constitutionnel. Contrairement aux raccourcis d’une presse audiovisuelle, friande de spectacle plus que d’analyse, l’Autonomie de la Catalogne n’a pas été suspendue. Ce sont les autorités catalanes, et plus précisément le « Govern » catalan, qui sont visées par la procédure constitutionnelle et parlementaire. L’Autonomie de la Catalogne est un fait constitutionnel : aucun gouvernement ne peut l’effacer sans être anticonstitutionnel. En revanche, conformément à l’esprit de l’article 155, ce sont les autorités exécutives de Catalogne qui sont visées et Mariano Rajoy demande au Sénat de procéder à leur destitution. La mesure est dramatique : le président du gouvernement espagnol en est conscient. Il n’a cessé de répéter à l’annonce de ces décisions qu’il le faisait à contre-cœur et forcé par l’obstination tenace du président Carles Puigdemont.

La riposte de ce dernier, le soir même du 22 octobre, a été une déclaration institutionnelle aux Catalans en catalan, en espagnol et en anglais. Tout à sa stratégie de victimisation, il a présenté les institutions catalanes comme les victimes de Madrid et il a revendiqué la légitimité de la Generalitat comme bien supérieure à la constitution. Revendiquant l’héritage de Josep Taradellas, président de la Généralité en exil, dont le retour à Barcelone le 23 octobre 1977 manifesta une étape majeure dans la construction du pacte démocratique espagnol, Carles Puigdemont a voulu faire de la Catalogne une terre de traditions politiques distinctes du reste de l’Espagne. Ce qu’il n’a pas dit c’est que ce retour de Taradellas a permis une opération de recomposition politique majeure en Catalogne au détriment de la gauche. Le président Adolfo Suárez s’est appuyé sur le nationalisme de centre-droit pour affaiblir la gauche socialiste espagnole qui, en Catalogne, s’appuyait sur des forces communistes encore puissantes et des forces nationalistes beaucoup plus radicales. Là où en revanche, Carles Puigdemont a raison c’est que le rétablissement de la Généralité dès 1977 supposait la greffe d’une légitimité démocratique venue de la Seconde République et qui venait ainsi rendre crédible la sincérité du processus de démocratisation en cours en Espagne.

Deuxième temps du discours du président Puigdemont : l’appel au secours des forces démocrates et des Européens. C’est la démocratie qu’on assassine tente d’expliquer un président catalan de plus en plus contraint par ses contradictions politiques. Il en appelle à l’État de droit et à la Constitution de 1978 alors même qu’il y a un mois, il déniait toute autorité aux mécanismes constitutionnels issus de ce texte consensuel et qu’il traitait l’Espagne « d’État fasciste ». Dans un effort désespéré d’internationalisation de la crise, il appelle l’Europe au secours… conscient qu’il est désormais de son isolement.

Le plus grave est que cette stratégie de tension poussée à son maximum est un choix conscient : les indépendantistes veulent provoquer l’irréparable pour rendre l’indépendance inévitable. Le caractère pacifique de leur démarche est mis en avant pour mieux justifier les débordements à venir. Dans leur schéma, les « ennemis » vont provoquer la violence et les « Catalans » en seront les victimes. Point n’est besoin d’attendre la suite des événement pour en connaître le commentaire.

Scénarii imaginables

L’application de l’article 155 est une réalité inconnue. Elle soulève de nombreuses incertitudes juridiques au milieu d’une certitude qu’il convient de rappeler : cet article d’auto-défense de la Constitution a été rédigé en 1978. Ce n’est pas une loi de circonstance. Et sa non-application antérieure est plutôt le signe du bon fonctionnement des institutions autonomes jusque là. De même qu’en France, l’article 16 revêt un caractère exceptionnel qui explique le recours à son utilisation en 1961 au moment du putsch des généraux et que sa non-application depuis est bon signe, l’article 155 fait partie de ces instruments nécessaires à l’État de droit espagnol pour se prémunir face à des remises en cause graves.

Il y a peu de doutes sur l’issue du débat parlementaire au Sénat qui, le 27 octobre prochain, devrait voir l’assemblée voter aux 4/5e la proposition du gouvernement Rajoy. En revanche, les conditions concrètes de son application débouchent sur une véritable terra incognita. Une fois destitués le président Puigdemont et ses « consellers » (ministres régionaux), qui s’assurera de leur sortie concrète des lieux du pouvoir ? Des manifestations massives ne les protégeront-ils pas ? Peut-on envisager des mesures de forces aptes à enflammer les militants les plus convaincus et les plus mobilisés ? Car, d’évidence, ni Puigdemont, ni son gouvernement, ne céderont gentiment devant les réquisitions de Madrid. Le discours de la résistance est déjà mis en musique. On parle à Barcelone d’une situation comparable au Vichy de 1940 : un gouvernement fantoche de collaborateurs au service d’une puissance étrangère. Insupportable déformation de l’histoire …

Carles Puigdemont est encore président de la Généralité de Catalogne. Il dispose donc des pouvoirs de dissolution du parlement de Catalogne. Peut-on imaginer que, face à la menace d’une destitution et d’une convocation électorale dont Madrid aurait la maîtrise, Carles Puigdemont décide, une nouvelle fois, d’accélérer sa marche et annonce, dans la semaine, la dissolution du parlement catalan après avoir, au prélabale, pris soin de faire voter la reconnaissance de l’indépendance par le-dit parlement ? Ces élections deviendraient alors des élections constituantes pour une Assemblée constituante de la « République de Catalogne ». L’imbroglio juridique serait majeur : d’un côté, la dissolution serait constitutionnelle (Mariano Rajoy avait même précisé qu’en cas d’annonce d’élections anticipées, il ne mettrait pas en œuvre l’article 155) ; de l’autre, l’objet des élections deviendrait délictueux. Madrid serait donc coincé entre interdire un scrutin légal mais dont les résultats seraient interprétés différemment selon les élus. Certains se considéreraient élus du « Parlament de Catalunya » (nom de l’Assemblée régionale), d’autres de l’Assemblée constituante. Interdire le scrutin c’est se retrouver avec la problématique du référendum du 1er octobre. Impossible de rejouer la scène. Accepter l’ambiguïté sur la nature des élections c’est prendre le risque de refaire jouer l’article 155 au lendemain des élections si la majorité se trouvait être indépendantiste, avec les dégâts politiques que l’on peut imaginer. Comment justifier de la suspension d’un gouvernement qui se verrait tout juste conforté par les urnes ? D’où, à mon humble avis, le fait que cette solution d’une convocation électorale qui vienne empêcher la mise en œuvre de l’article 155 est le scénario le plus crédible à l’heure actuelle. Mais la politique catalane dépasse en subtilité ubuesque les pratiques italiennes et il est tout à fait possible que cette supposition se révèle trop rationnelle pour être celle mise en œuvre. Le choix d’une agitation dans les rues pourraient être une autre option …

Une révolution antilibérale?

Et nous voilà donc face à l’hypothèse centrale de ma réflexion : ce que la Catalogne est en train de vivre serait-elle la première révolution contre une démocratie libérale ?

Il me paraît clair que nous sommes dans une situation révolutionnaire : un cadre existe qui est contesté au nom d’une nouvelle légalité à venir. Le lieu de cette contestation n’est autre que le Parlement de Catalogne. La loi référendaire du 6 septembre dernier et les lois dite de « transition » ou de « déconnexion » de la Catalogne et de l’Espagne sont parfaitement anticonstitutionnelles – et cela les indépendantistes le savent et c’est la raison pour laquelle ils récusent toute autorité du Tribunal constitutionnel – au nom de la légitimité des aspirations du peuple catalan. Cette aspiration s’est exprimée, selon les promoteurs de la sécession, le 1er octobre dernier. Dans le journal ARA, un quotidien catalonophone indépendantiste, on trouve un article de Josep Domingo Ferrer qui explique que le chiffre de 90% avec 43% de participation est extrapolable : selon son raisonnement, le vote ayant été empêché, il est raisonnable de penser que les 90% de oui dans la proportion des électeurs qui ont voté se serait retrouvée identique avec une participation supérieure. Où l’on fait l’expérience du monde parallèle dans lequel vivent certains militants… Forts de ce « mandat démocratique », Carles Puigdemont, son gouvernement et ses soutiens parlementaires veulent contraindre toute la Catalogne et l’Espagne à un changement forcé. C’est le propre d’une stratégie révolutionnaire.

Le fondement idéologique de l’affaire est la passion nationaliste et identitaire. Elle passe par la distorsion de la réalité et la destruction de l’espace public comme lieu de la discussion raisonnable et rationnelle. La démocratie représentative devient seconde par rapport à une démocratie « populaire » et « directe ». Dans son discours devant le parlement de Catalogne, le 10 octobre dernier, C. Puigdemont a affirmé qu’il y avait un au-delà des règles et que cet au-delà est plus démocratique que les limites que la démocratie s’impose à elle-même pour fonctionner dans un État de droit. Le droit des minorités peut être bafoué au nom de la lutte nationale – et on retrouve là un grand classique du nationalisme ! Depuis les 6 et 7 septembre dernier, le Parlement de Catalogne ne s’est plus réuni qu’une seule fois : le 10 octobre dernier. Il n’y a plus de session de contrôle au gouvernement catalan, plus de sessions plénières. Tout est verrouillé par la présidente du Parlement, Carme Forcadell, ancienne présidente de l’Assemblée Nationale Catalane (ANC), une organisation militante indépendantiste. La démocratie représentative est en danger dans ce laboratoire en fusion politique qu’est devenue la Catalogne. Cette même démocratie représentative est disqualifiée dans la dénonciation de l’application de l’article 155 : mais cette fois-ci c’est la démocratie espagnole qui est visée.

Autre argument à ajouter à notre hypothèse : le positionnement louvoyant de Podemos et de Pablo Iglesias et de sa partenaire et concurrente Ada Colau (maire de Barcelone). L’extrême-gauche s’est dite hostile à l’indépendance et favorable au référendum. Ada Colau avait affirmé quelle irait voter non. Finalement, elle a voté ostensiblement blanc (mais faut-il rappeler qu’il n’y avait ni isoloir, ni enveloppe ?). Podemos a qualifié les décisions du conseil des ministres du 21 octobre d’atteinte à la démocratie espagnole et de nouveau 23-F (c’est la date de la tentative de coup d’État du 23 février 1981). Dans un sidérant renversement dialectique, les instruments de l’État démocratique deviennent des attaques contre la vraie démocratie. Podemos a parfaitement saisi le potentiel explosif de la situation catalane et il est monté dans le train de l’agitation pré-révolutionnaire. Car, contrairement à ce qu’on peut croire de ce côté-ci des Pyrénées, les députés de Podemos ne sont pas à l’aise dans un Parlement libéral. Leur modèle est distinct.

Et je ne parle pas ici des agissements de l’extrême-gauche bolchévique catalane – la Candidature d’Unité Populaire – qui veut conjuguer indépendance et révolution et dont les 10 élus au Parlement de Catalogne sont indispensables à Carles Puigdemont pour compléter sa majorité parlementaire.

La question catalane n’est donc pas que catalane. Elle n’est même plus un débat sur le nationalisme dans ses aspirations légitimes. Elle est une contestation de la démocratie représentative au nom des passions politiques identitaires, des projets de transformation sociale et économique radicaux et aussi par une inconséquente agitation de tous ces ingrédients au profit des intérêts d’une caste politique qui a tout à gagner avec l’indépendance et tout à perdre avec le maintien du statu-quo. Le temps des kamikazes est donc arrivé en Catalogne. Il y a tout lieu de craindre que Carles Puigdemont en sera durablement un exemple historique.

Cet article est publié sous licence Creative Commons 3.0 (BY-NC-ND). Vous pouvez le reproduire en précisant la source (Telos), avec un lien sur cette page.

L'AUTEUR

***Crise en Catalogne : "Ça va durer encore très longtemps"

Pour l'historien Benoît Pellistrandi, le président catalan Carles Puigdemont et le premier ministre espagnol Mariano Rajoy ont voulu gagner du temps.

 Mathilde Goupil - Publié le 26 octobre 2017 à 06h29

 

Après un week-end agité entre la Catalogne et l'Espagne, le feuilleton se poursuit cette semaine. Vendredi 27 octobre, le Sénat espagnol devrait entériner la décision annoncée samedi par le Premier ministre Mariano Rajoy de reprendre la main sur la régionà velléité indépendantiste, en vertu de l'article 155 de la Constitution. Le parlement catalan a, lui, prévu de se réunir ce jeudi 26, avec à la clé une possible déclaration d'indépendance. Benoît Pellistrandi est historien, spécialiste de l'Espagne contemporaine. Pour "l'Obs", il décrypte les enjeux politiques de ces jours-ci en Espagne.

Fin de l'autonomie en Catalogne : la matinée où tout s'est accéléré

Depuis le début de la crise, le président catalan Carles Puigdemont joue la montre, en évitant de déclarer clairement l'indépendance. Pourquoi cette stratégie ?

Carles Puigdemont est à la tête d'un gouvernement et d'une majorité parlementaire que seul l’objectif de l’indépendance maintient unis. Ils doivent se mettre d’accord sur ce qui doit être fait, mais ils ont des divergences de fond. L'arc parlementaire en Catalogne va de l'extrême gauche au centre-droit, il y a donc des lignes de fractures sur la suite, c'est-à-dire le partage du pouvoir dans l'hypothèse d'une Catalogne indépendante.

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La Candidature d'unité populaire (CUP) est un parti d'extrême gauche révolutionnaire, qui veut que l'indépendance soit le prélude à une révolution sociale et politique. Elle est rejointe par les plus radicaux du parti Gauche républicaine de Catalogne (ERC). Mais le Parti démocrate de Catalogne (PdeCAT) de Puigdemont a toujours représenté les intérêts de la bourgeoisie catalane, et ne veut pas être écrasé par la gauche ensuite. 

Ces partis ne sont pas naïfs au point de n’avoir pas compris que la suite serait compliquée. Carles Puigdemont est dans une position d’équilibriste, il faut qu'il soit très prudent. Cela explique sa stratégie : il essaie de faire en sorte que Madrid commette une faute pour recréer l'unité au sein du corps indépendantiste. Ça a fonctionné sur le référendum du 1er octobre [jugé illégal par Madrid, NDLR], et sur la mise en route de l'article 155 ["la pire attaque depuis Franco" a estimé Puigdemont, NDLR].

Carles Puigdemont, l'homme clé du combat pour l'indépendance

Puigdemont a promis qu’en cas de déclenchement de l’article 155, une déclaration unilatérale d’indépendance pourrait être votée par le Parlement catalan. Ce dernier se réunit ce jeudi. Va-t-il être obligé de mettre sa menace à exécution cette fois-ci ? 

Là, clairement, il ne va plus pouvoir jouer la montre. Le vote du 27 octobre au Sénat [qui doit acter le déclenchement de l'article 155, NDLR] est acquis à Rajoy car il dispose de majorité des 4/5e. On peut donc imaginer plusieurs scénarios pour Puigdemont :

  • Le premier, qui a le moins de chance de se produire : il arrive au Sénat [il pourrait être auditionné jeudi ou vendredi avant le vote sur le déclenchement de l'article 155, NDLR] et dit "je me suis trompé, vous avez raison, je ne déclare pas l'indépendance".
  • Dans le second scénario, il annonce qu'il va déclarer l'indépendance sans tenir compte de Madrid. Mais dans ce cas, c'est une rupture totale, qui ne fait que justifier l'application de l'article 155.
  • Un troisième scénario est possible : profitant du fait qu'il est encore président de la Catalogne jusqu'au déclenchement de l'article 155, Puigdemont peut dissoudre le Parlement et convoquer des élections. Mais il pourrait dans un deuxième temps annoncer que ces élections ont pour but de convoquer une Assemblée constituante [chargée de rédiger une Constitution pour une Catalogne indépendante, NDLR]. On serait dans un cas très particulier : les élections seraient convoquées de manière légale, mais l’objet de ces élections deviendrait délictueux.

Dans ce cas, soit Madrid dit "ça ne va pas, on demande quand même le déclenchement de l'article 155" et ces élections n’ont pas lieu. Soit Madrid est d'accord pour jouer l’apaisement. Mais on serait dans un truc insensé : certains députés se considéreraient élus de la République indépendante de Catalogne, et d’autres, élus du Parlement catalan dans le cadre de l’autonomie actuelle.

Ce scénario est la seule sortie de Puigdemont qui puisse encore compliquer les choses. Mais selon la presse espagnole, même s'il annonce des élections maintenant, c'est trop tard, le gouvernement espagnol reprendrait la main. 

Au contraire de la posture de Puigdemont, Rajoy a lui toujours semblé offensif : intervention policière durant le référendum, refus répété d’une médiation, annonce du déclenchement de l’article 155... Là encore, pourquoi ? 

C'est une lecture complètement fausse. Quand il a déclaré l'article 155, il a passé son temps à dire qu’il ne le voulait pas, qu’il avait appelé les autorités catalanes à revenir dans le jeu constitutionnel. Il aurait suffi que Puigdemont annonce des élections anticipées en Catalogne pour qu'il ne demande pas l'article 155. Rajoy a vraiment joué la prudence et le gradualisme. 

Il a adopté la stratégie de la montre car il voulait que le front indépendantiste se fissure. Mais aussi car il a voulu construire un consensus parlementaire contre l'indépendance de la Catalogne : il souhaitait que les socialistes (PSOE) s’impliquent, pour des raisons politiques – ne pas être le seul à porter l’affaire – mais aussi sur le fond. Car s’il y avait été plus fort, il aurait été lâché par les socialistes tout de suite. C’est quand les socialistes se sont rendus compte que les Catalans étaient aussi déterminés, qu’ils se sont décidés à soutenir le gouvernement espagnol [de droite, NDLR]. Mais finalement, personne n'avait envie d'en arriver à l'article 155.

Rajoy va enclencher l'article 155 sur la Catalogne : qu'est-ce que ça veut dire ?

Vous dites que Rajoy s'est montré prudent. Mais il devait bien savoir que, politiquement, Puigdemont ne pouvait pas renoncer ?

Rajoy pensait probablement que le respect de la constitution l’emporterait. Il est beaucoup critiqué depuis 2011 pour n'avoir rien fait pour prévenir la crise actuelle avec la Catalogne. C’est totalement vrai. Mais en 2011, quand il arrive à la tête de l'Espagne, le pays est au bord de la faillite et sa priorité est de redresser la situation économique. On peut déplorer que Madrid n’ait pas offert plus d'autonomie à la Catalogne, mais le Parti populaire de Rajoy n’était sans doute pas en condition d’offrir un nouveau pacte.

Je pense aussi que Rajoy a sous-estimé le caractère déterminé et messianique de l'indépendantisme catalan aujourd'hui. Je suis d’accord pour dire que c'est un homme politique qui n’a pas d’imagination constitutionnelle, qu'il ne met pas en oeuvre un discours politique susceptible d’enthousiasmer les uns et les autres. Au contraire du discours catalan qui a une capacité narrative considérable. Le référendum du 1er octobre a été admirablement mis en scène par le gouvernement catalan, avec des images fausses qui ont circulé. L’opinion internationale, qui ne connaissait pas le dossier, a été choquée [des violences policières, NDLR] et s'est dit : "mais pourquoi les gens n’ont pas le droit de voter ?". 

Référendum en Catalogne : des centaines de blessés et de graves violences policières

Mais les non-indépendantistes se mobilisent enfin. On a un discours politique qui se met en route contre le discours indépendantiste et nationaliste catalan.

De quand datez-vous cette mobilisation des opposants à l'indépendance ?

Il y a toujours eu des non-indépendantistes, mais la date du 8 octobre – quand des milliers de personnes ont défilé contre l'indépendance [à Barcelone, NDLR] – marque sûrement le début de la manifestation d’une Catalogne non-indépendantiste.

Il y a aussi le retour dans le débat de la grande figure du socialisme Josep Borrell, ex-président du Parlement européen et ex-ministre de l'Economie, qui vient de publier "Escucha, Cataluña. Escucha, España" contre l'indépendance. Dans son précédent livre, il démontait tous les arguments économiques de l'indépendance....

(suite)

A priori, l’article 155 sera validé par le Sénat vendredi. Mais dans le même temps, les appels à la désobéissance civile d’institutions catalanes se multiplient. Concrètement, comment la prise de contrôle de la Catalogne par Madrid va-t-elle s'effectuer ? 

Vous posez la très bonne question. On sait juridiquementcomment fonctionne l'article 155, mais concrètement, on ne sait pas. Il y a plusieurs inconnues : par exemple, comment fait-on quitter les ministères au gouvernement catalan une fois qu'il est destitué ? Est-ce qu’on procède par la force ou est ce qu’on coupe juste l’électricité ?
Vous avez aussi le problème des hauts fonctionnaires catalans très politisés : accepteront-ils d’obéir aux ordres de Madrid ? 

Mossos d'Esquadra, médias... Ce que Madrid va reprendre en main

Le gouvernement espagnol veut au plus vite des élections. Deux choses l'intéressent surtout : récupérer le contrôle de l’audiovisuel catalan pour remettre de la "pluralité" (ce qui fait bien rire certains qui assurent qu'il n'y en a pas beaucoup à la télévision nationale), et récupérer le contrôle de toutes les donnés informatiques pour que les indépendantistes ne disposent plus des informations de recensement, des adresses, des données fiscales, etc. Données qu’ils ont utilisé pour organiser le scrutin du 1er octobre.

Catalogne : les 3 scénarios noirs redoutés par la police espagnole

Ce qui est sûr, c'est que ça va durer encore très longtemps. Il n'y aura pas de sortie de crise tout de suite. Même en cas de nouvelles élections : que se passe-t-il s'il y a une majorité indépendantiste ? La crise est partie pour durer très longtemps, et je pense que les événements de ces dernières semaines ont profondément fracturé la société catalane et la société espagnole. Mon sentiment personnel, c’est qu'on va faire face à un champ de ruines politique, social et culturel.

Propos recueillis par Mathilde Goupil

- - -L'impertinent

#NousSommesTousCatalans

 

Il est vraiment grand temps de cesser nos plaisantes conversations de café du commerce sur le pour ou contre l’indépendance. Depuis le 1er octobre, et l’usage disproportionné de la violence policière par Rajoy, c’est devenu hors-sujet : il en va aujourd’hui de la défense de NOTRE démocratie, à nous tous citoyens Européens. Ce qui se passe en Catalogne concerne en effet de très près tous les Européens que nous sommes, contrairement à ce que les grands médias aux ordres veulent faire croire, pour nous désolidariser du sort des Catalans afin que nous ne fassions ainsi pas sur nos gouvernements qui ont fait de Rajoy leur élu.

L’Etat Espagnol (aux mains d’un parti ultra-corrompu et néo-franquiste, à bien distinguer de l’Espagne) est en train de violer allègrement tous les traités fondamentaux en matière de droits de l’homme de l’Union Européenne (UE) comme le rappelait le 3 octobre l’association PEN des écrivains internationaux, à commencer par la Charte des Droits Fondamentaux et la Convention Européenne des Droits de l’Homme.  L’usage disproportionné de la force lors du référendum du 1er octobre a été dénoncé et reconnu par Amnesty International, Human Rights Watch, et même le Conseil de l’Europe qui a demandé l’ouverture d’une enquête qui a été refusé par Rajoy. Normalement ceci aurait dû déclencher des sanctions de l’UE au titre de la procédure de l’Article 7, menaces qu’on fait planer actuellement sur la Pologne pour beaucoup moins que ça dans un anti-fascisme d’opérette : bien caractéristique de la gauche caviar française incapable de mener de réels combats sociaux en dehors de causeries de plateau télé autour des textes de Michéa, de Gramsci ou de Pasolini dont le peuple se fout royalement et à juste titre.

Honte à Libération, le « grand quotidien de gauche » (avec supplément caviar) – véritable torchon de tartufferie bien-pensante aux ordres de l’oligarchie qu’il est devenu sous la nouvelle ère Macron-Drahi – et à son orwellien service de désinformation « Désintox », d’avoir osé titrer après la répression du 1er octobre :« Catalogne : aucun traité européen ne prévoit l’expulsion d’un Etat pour avoir réprimé des électeurs ». On pourrait aussi je crois créer en ce moment un hashtag #balancetoncollabodeloligarchie.  Honte à Manuel Valls, bien représentatif de la tournure autoritaire que prend notre pays depuis Sarkozy, et qui va bientôt pouvoir reprendre du service en petit dictateur ridicule dans les colonies, d’avoir relativisé les violences policières en se référant uniquement à des « images » et en disant qu’en substance ce n’était pas grave « car il n’y avait pas eu mort d’homme » : une belle philosophie fascisante qu’il mit en pratique en faisant tabasser à La Manif pour Tous et durant les manifestations contre la loi travail sans débat parlementaire. Des méthodes devenues aujourd’hui business as usual dans la France Macron-MEDEF où les chômeurs, des « optimisateurs » selon Gattaz, seront bientôt criminalisés (ils le sont déjà symboliquement) au rythme où ça va.

Honte enfin à toute la pseudo-intelligentsia qui monopolise nos plateaux télés et à toutes nos grands âmes généralement si promptes à dénoncer les atteintes aux droits de l’homme lorsqu’elles sont loin de chez nous : et si silencieuses, lorsqu’elles ne sont pas ouvertement supportrices, de la répression en Catalogne par leur ignorance crasse du sujet et leurs lâchetés. Michel Onfray, philosophe de grande surface si représentatif des clowns qui accaparent l’espace médiatique pour y vendre leurs platitudes égocentriques, aurait pu au moins en tant que prétendu « anarchiste proudhonien » s’indigner, lui qui si récemment appelait encore à « décoloniser les provinces françaises« , rien que ça. Mais non, sur michelonfray.com, il ne réagit pas à la Catalogne en nous parlant de Proudhon (et de son rejet total des états-nations, qui avait notamment inspiré la Commune de Paris) mais, dans une divagation totalement hors-sol, de Hobbes, sans un mot de réprobation pour la violence policière et avec même un final en apologie de la monarchie espagnole (imposée par Franco et jamais votée) qui a pris fait et cause pour Rajoy sur la Catalogne de manière très dure. Une apologie confondante d’ignorance puisque cette monarchie est non seulement profondément corrompue (ayant accumulé mystérieusement deux milliards d’euros partant de zéro depuis sa restauration comme l’avait révélé le NY Times) mais aussi responsable (juteuses commissions occultes à la clé visiblement) en VRP des ventes d’armes à l’Arabie Saoudite dont l’Espagne est le 3ème fournisseur mondial. Mais qu’attendre d’autre d’un tartuffe proudhonien, qui fait supporter les coûts de son Université Populaire par la collectivité par des subventions publiques, mais en privatise les profits le plus néo-libéralement possible par de très juteuses ventes de disques de ses conférences ?

Après cette violence policière dont tout le monde a pu être témoin, et qui laissait imaginer que normalement il y aurait un tollé mondial, l’impensable s’est produit : c’est-à-dire que strictement RIEN ne s’est passé, solidarité totale de la France de l’UE avec Rajoy...

(suite)...

Il y a eu ensuite des ahurissantes menaces de mort publiques le 9 octobre – aussi sinistres qu’explicites – du porte-parole officiel du Partido Popular, Pablo Casado, en menaçant Carles Puigdemont de finir comme Lluis Companys, le premier président de la Generalitat, qui fut TORTURE ET FUSILLE PAR FRANCO après avoir été arrêté par la Gestapo en France où il était éxilé, et ce à quelques jours des commémorations de sa mort en Catalogne. Vous imaginez Castaner dire à Mélenchon qu’il va finir comme Jaurès s’il continue ? En Espagne c’est pas d’obscurs groupuscules d’extrême droite qui forment de tels projets, mais un gouvernement en place.

Voilà pour ceux qui douteraient encore du néo-franquisme du Partido Popular, qui a recyclé (avec leurs méthodes criminelles et leur idéologie autoritaire) tous les cadres de l’époque franquiste et leurs rejetons (exemple typique Aznar), qui finance avec des deniers publics la Fondation Franco, qui se bat bec et ongles (avec succès) pour pouvoir conserver partout en Espagne des noms de rues, des monuments, des écoles franquistes. Imaginez en France un parti de droite entretenant la mémoire du maréchal Pétain avec des squares Pierre Laval et des francisques sur les plaques  : non le Partido Popular n’est pas un parti de droite normal, comme peut l’être Les Républicains. S’il n’y a pas de parti d’extrême droite en Espagne, c’est parce que l’extrême droite C’EST le Partido Popular. La toujours très vomitive Revue Eléments, revue de la fachosphère avec laquelle Michel Onfray est désormais cul et chemise, a d’ailleurs dans un récent numéro célébré le putsch franquiste de juillet 1936 par la bataille du siège de l’Alcazar, grand fait d’armes et de propagande franquiste durant la guerre civile. Mais bien sûr « ne diabolisons pas »… mais si seulement l’extrême droite soutenait Rajoy ce ne serait rien. Les vrais fascistes en France ne sont pas hélas qu’au Front National, ce que montre bien le cas catalan et les vagues de sympathie que suscite un gouvernement qui frappe sur des populations pacifiques.

Aucune réaction à ces menaces de mort à l’encontre d’un opposant politique, les médias français ne relayant pas l’info et mentant dès lors, comme ils en ont pris l’habitude sur ce dossier, par omission en s’abstenant de relater les faits contraires à la version officielle.

Tout comme ils mentent par omission en ne disant pas que des sondages très récents montrent que plus de 80% des Catalans, indépendantistes ou pas, veulent décider de leur destin dans un référendum : ceci est en ligne avec le principe de liberté des peuples à disposer d’eux-mêmes, inscrite au Chapitre 1 de la Charte des Nations Unies, ratifiées par tous les pays y compris l’Espagne, et accordé pacifiquement à l’Ecosse et au Québec. Comme l’a rappelé Carles Puigdemont lors d’un récent passage à France Inter où il fut interviewé par Léa Salamé avec son style habituel (qui lui aurait sans doute valu face à un représentant de Le Média un procès pour diffamation voire en harcèlement, vu leur surprenante vision de la liberté de la presse de simplement poser des questions), ce sont en principe les règles du droit international qui priment sur le droit interne des nations, surtout sur ces questions. Droit des peuples à disposer d’eux-mêmes que l’UE désormais par Junker nie catégoriquement : mais qui est-il lui sérieusement, technocrate non élu, à la solde de tous les lobbys de la terre, pour dire qu’il ne veut pas de l’indépendance de la Catalogne ?

Escalade dans l’abus de pouvoir anti-démocratique de l’Etat Espagnol, nous avons maintenant depuis le 16 octobre pour la première fois dans l’histoire de l’UE deux prisonniers politiques en Espagne, deux associatifs, enfermés sans aucun procès comme si c’étaient des criminels alors qu’ils n’avaient fait qu’appeler les Catalans à manifester et à voter sans aucune violence: Jordi Cuixat de l’ANC et Jordi Sanchez d’Omnium Cultural, dont nous ne savons strictement rien depuis, et dont l’Etat Espagnol parle dans une novlangue tout à fait totalitaire non pas comme des « prisonniers politiques » mais des « politiques prisonniers ».

Toujours aucune réaction, soutien total de tout le monde – Macron et Junker, les grands amis du peuple que l’on sait, en tête – à Rajoy et silence alourdissant des médias, des politiques, des intellectuels toujours si prompts à donner des leçons de morale au monde entier.

Rappelons tout de même que – si l’Espagne était un véritable état de droit, ce qu’il n’est pas, pas plus qu’il n’est une monarchie constitutionnelle comme le Royaume-Uni autrement plus démocratique (Ecosse, Brexit) – c’est normalement Rajoy et son odieux petit roquet franquiste Soraya Sáenz de Santamaría (qui avait assuré le 1er octobre que la police n’avait jamais frappé qui que ce soit) qui devraient être aujourd’hui en prison :  le Partido Popular étant aujourd’hui considéré en Espagne comme une organisation criminelle et sans doute l’un des partis les plus corrompus au monde. Outre les centaines de cas de corruption aggravée et de détournements de fonds publics du Partido Popular en cours d’instruction et emprisonnement (accompagnés de dix témoins du Partido Popular qui ont mystérieusement trouvé la mort avant de témoigner, et le récent incendie du Palais de Justice de Valence pour effacer les preuves d’un énorme procès en cours), un immense Watergate a été révélé cet été et est en cours d’instruction visant Rajoy et son gouvernement.

Ce qu’on ne sait pas du tout non plus en France, c’est qu’il s’agit là d’un gouvernement qui a orchestré une conspiration politique de déstabilisation avérée de très grande ampleur – dite « Opération Catalogne » – à la veille des élections de 2015 (tout de même remportées par les partis indépendantistes, majoritaires au parlement, mais qui auraient été sans doute majoritaires sans cette conspiration) pour nuire au personnel politique catalan avec un méga cabinet noir composé d’ex-membres de la police politique franquiste et utilisant des fonds publics détournés, et chargés de trouver ou pire de fabriquer de toutes pièces des affaires : un méga-Watergate, impliquant entre autres directement Rajoy et son ex-ministre de l’intérieur, sur lequel n’importe quel gouvernement réellement démocratique aurait sauté. Cette affaire est désormais avérée par une commission parlementaire et les investigations judiciaires sont en cours. En avez-vous entendu parler ?

Aucun grand média français, à l’exception notable de Mediapart qui fait un travail sur ce dossier de qualité, ne contextualise ce qui se passe aujourd’hui en Espagne, au regard du réel coup d’état institutionnel perpétré par le Partido Popular entre 2006 et 2010. En effet, à 120 voix sur 135 (une majorité on ne peut plus claire, les 15 autres étant du Partido Popular) les députés du Parlement catalan avaient adopté en 2006 un Statut d’autonomie, en rien indépendantiste, et tout à fait comparable à ce que Madrid a accordé au pays basque (qui lui il est vrai maniait la bombe) et où en conséquence de cet autonomie l’indépendantisme a virtuellement disparu. Ce Statut avait été approuvé au Cortes, le parlement espagnol. Mais le Partido Popular, ulcéré par un Statut de la Catalogne contraire à son idéologie, a porté cela devant le Tribunal Constitutionnel – entité non-élue donc, et notoirement aux ordres du Partido Popular – qui l’a vidé de sa substance, ce qui a créé un sentiment d’humiliation en Catalogne et un mouvement indépendantiste qui n’existait absolument pas il y a dix ans. Depuis, le gouvernement Rajoy est dans un déni total de la question catalane, refuse tout débat sur le sujet, et rétorque tout ce qui vient du parlement catalan comme notamment des mesures socialement progressistes. C’est véritablement Rajoy et sa clique qui ont créé l’indépendantisme catalan, qui plus qu’une revendication bêtement nationaliste, comme on le croit souvent en France à tort, est très largement une protestation citoyenne contre un état de fait non-démocratique, qui semble à beaucoup de Catalans totalement irréformable.

Voilà qui est Rajoy exactement, et pourquoi lorsqu’il parle de « légalité » et d’ « état de droit », on ne peut que rire ou plutôt pleurer tellement il dupe, en bon escroc, tout le monde. On peut aussi rajouter, dans le registre des pratiques parfaitement illégales, les pressions gouvernementales que reçoivent les banques et les entreprises pour délocaliser leurs sièges, afin de faire croire au monde entier que les entreprises fuient la folie des indépendantistes. Au passage, comme dans son immense érudition Michel Onfray le commentait, la Catalogne n’était-elle pas censée être une région de riches qui ne veulent plus aider les pauvres ? Mais quelle farce on nous sert en France sur ce dossier : l’indépendantisme catalan n’est plus que très marginalement un problème nationaliste et identitaire au sens où en l’entend généralement en France, c’est un indépendantisme politique, républicain, en réaction à une monarchie néo-franquiste ultra-réactionnaire et corrompue, à bout de souffle, et qui voit dans cette histoire catalane une occasion inespérée de détourner l’attention des cas de corruption massives qui devraient normalement en démocratie amener à la dissolution de ce parti, comme l’expliquait bien Podemos cette semaine au Parlement. A noter la totale complicité des socialistes espagnols à Rajoy, qui sont encore pire si c’était possible que les nôtres), Podemos étant réellement le seul parti de gauche en Espagne :Application aujourd’hui de l’article 155 (sans aucune supervision du Tribunal Constitutionnel, qui est de toutes façons notoirement aux ordres de Rajoy et du Partido Popular, et qui édicte les lois qui conviennent au pouvoir et censurent celles qui lui déplaisent) alors que Carles Puigdemont n’a pas dans sa lettre de jeudi déclaré d’indépendance mais a seulement encore une fois demandé le dialogue. Cette application de l’article 155 est donc parfaitement anti-constitutionnelle, mais comme de toutes façons il n’y a pas de séparation des pouvoirs en Espagne, le Tribunal Constitutionnel étant une annexe du Partido Popular, aucun problème. Convocation d’élections visiblement en janvier, mais les Catalans pourront-ils voter pour des partis indépendantistes si c’est derniers sont considérés, comme c’est désormais le cas avec des indépendantistes en prison et d’autres à venir certainement, comme « anti-constitutionnels et séditieux » ? Si une telle censure politique était appliquée ce sera véritablement le basculement définitif de l’Espagne vers l’état policier en dehors de l’éta de droit, et il est fort à craindre que même si cette nouvelle escalade était franchie il continuerait encore d’être soutenu par tout le monde en haut lieu en France comme en UE...

(suite et fin)...

Parmi les mesures annoncées aujourd’hui par Rajoy non seulement l’abrogation de l’autonomie de la Catalogne, incluant la mise sous tutelle de TV3, le FR3 catalan, la seule télévision espagnole offrant une vision discordante (plutôt pro-indépendantiste mais en rien extrêmiste et pluraliste) sur le situation catalane dans un paysage télévisuel espagnol totalement aux ordres de l’Etat espagnol. Nous attendons avec impatience (mais pas trop) les signes de solidarité de leurs confrères français (il est vrai déjà aux ordres). Nous pouvons craindre que ce ne sont que les débuts des attaques contre la démocratie d’ici les élections.

Ce qui se joue aujourd’hui réellement en Catalogne n’est plus l’indépendance de la Catalogne : c’est la liberté et l’impunité (sans sanction de l’UE) d’un Etat de violer tous les traités des droits de l’homme possibles et imaginables au nom d’un prétendu « ordre public ». Lorsque Macron insulte les GM&S et leurs élus en écharpe tricolore de « fouteurs de bordel », lacrymo de CRS en prime (on voit que les élections et le temps des selfies sur des parkings est passé) c’est exactement la même logique : la requalification de droits d’expression démocratiques fondamentaux en trouble à l’ordre public, légitimant la répression policière et le muselage.

La dérive autoritaire et anti-démocratique de l’Etat espagnol nous concerne tous Européens : si on laisse faire ça, en créant un tel précédent, demain ce sera notre tour à tous. Et à bien des égards en France, c’est DEJA notre tour, de manière aussi insidieuse que grandissante.

Les démocraties européennes ont abandonné la République Espagnole à son triste sort en 1936, au motif tout aussi lâche et hypocrite d’une affaire intérieure, et ce fut le terrain d’entraînement des forces de l’Axe pour la seconde guerre mondiale. Bien des horreurs auraint été évitées si la France et la Grande-Bretagne avaient assisté la République démocratiquement élu attaquée par les armées fascistes du général Franco.

Que toute l’oligarchie politique et économique européenne ait choisi Rajoy comme son poulain – alimentant la fabrique à mensonges des appareils médiatiques dominants pour anesthésier les opinions publiques – montre clairement que l’Espagne est aujourd’hui le terrain d’entraînement des régimes anti-démocratiques et autoritaires qui se profilent pour nous tous Français et Européens.

Ne commettons pas la même erreur.

NE LAISSONS PAS TOMBER NOS CONCITOYENS D’UNION EUROPEENNE.

NOUS SOMMES TOUS CATALANS.

#NousSommesTousCatalans

*** Le musée  RIGAUD, Perpignan : 

  • Derniers jours pour Picasso - Perpignan, le cercle de l’intime   ( 1953 - 1955 ) : ouverte jusqu’au 5 novembre prochain, alors dépêchez-vous et venez profitez d’un moment hors du temps dans un lieu magique.
  • Exposition de 11h à 17h30, fermeture le lundi. Musée d’art Hyacinthe Rigaud
    21, rue Mailly - Tél : 04 68 66 19 83 www.musee-rigaud.fr

Horaires

  • 1er juin- 30 septembre : ouvert tous les jours de 10h30 à 18h30 (Juillet et Août : nocturnes les jeudis et vendredis jusqu’à 21h)
  • 1er octobre – 31 mai : Ouvert du mardi au dimanche, de 11h à 17h30 (fermé le 25 décembre et le 1 er mai)
  • Le musée est ouvert tous les jours, de 10h30 à 19h00
    Fermeture des caisses à 18H00 • Évacuation des salles à partir de 18h45 • Fermeture du musée à 19h.

Tarifs : Les billets d’entrée sont valables la journée entière.

Entrée du musée : 10€ (durant exposition estivale) / 8€ (hors exposition estivale).

  • Réduction, sur présentation d’un justificatif : 8€ (durant exposition estivale) / 6€ (hors exposition estivale) - Demandeurs d’emplois, personnes en situation de handicap, adhérents du COS de la Ville de Perpignan, Adhérents de la médiathèque de Perpignan (année en cours), groupes de plus de 10 personnes, titulaires d’un ticket de bus du jour même.
  • Gratuité, sur justificatif : Jeunes de moins de 18 ans, étudiants de moins de 26 ans, étudiants spécialisés en Histoire de l’Art, Pass culture de l’Université de Perpignan, adhérents du Cercle Rigaud, membres de l’ICOM, titulaires d’une carte presse, bénéficiaires du RSA et du FNS, groupes scolaires, groupes d’institutions médico-sociales, groupes encadrés par les animateurs de maisons de quartier, professionnels du secteur petite enfance.

Carte Pass Musée : 20€

Accès illimité au musée, valable 1 an.

Location tablette pour visite guidée numérique : gratuit

Activités (5 personnes minimum) :

  • Visites guidées (français, anglais) : +3€ - Gratuit pour les moins de 18 ans.
  • Itinérance d’artistes, le musée dans la ville : +5€ - Gratuit pour les moins de 18 ans.
  • Le musée en famille : +3€ - Par enfant.
    1 accompagnateur : gratuit.
  • Atelier parents-enfants : +5€ - Par participant.
  • Conférence : entrée libre dans la limite des places disponibles.
  • Ciné Cercle : entrée libre dans la limite des places disponibles.
  • Rencontre d’auteur : entrée libre dans la limite des places disponibles.
  • Rigaud au jardin : +5€ - Gratuit pour les adhérents du Cercle Rigaud et les moins de 18 ans.

Groupes (10 personnes minimum) :

Accueil sur réservation uniquement.
Vous pouvez télécharger la fiche de demande de réservation sur la page des groupes.
Pour des questions de sécurité, il ne sera pas admis un groupe sans réservation préalable.

  • Tarifs groupes : Entrée : 8€ (durant exposition estivale) / 6€ (hors exposition estivale).
    Gratuit pour les groupes scolaires, accueils de loisirs, instituts médico-sociaux, centres sociaux et secteur de la petite enfance de Perpignan.
  • Visites commentées et ateliers (hors projets spécifiques et/ou subventionnés) :
    À formuler au minimum 2 mois à l’avance, dans la limite des créneaux disponibles.
    +90€ (1h15) / +120€ (2h).
    Toute réservation non suivie de présence et non annulée 48h avant le jour de la prestation sera facturée.

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***Amélie : Retirada 27 oct 2017

 

Un spectacle sur la Retirada à travers 3 générations de femmes...Le spectacle s'est joué à Alenya et se joue vendredi à 21h à Amélie les bains, salle Méditerranée. Ci dessous le mot de Magali.

Le spectacle de Micheline sera joué vendredi 27 octobre à 21h à l’espace Méditerranée d’Amélie les Bains.

Magali Caron

Compagnie Alma  06 41 32 12 93

compagnie.alma@gmail.com   www.ciealma.com

 

***ELNE : Soirées et conférences 

 

Chers amis, membres, partenaires et sympathisants de Terra dels avis,

Beaucoup d'entre vous ont participé aux dernières Journées Européennes du Patrimoine, "Vieux terroirs et Jeunes sèves" les 16 et 17 septembre derniers. 

Nous avons pu ainsi visiter nos anciens terroirs et y découvrir de jeunes agriculteurs. C'était le but de ces journées "Jeunesse et patrimoine" de montrer qu'au-delà de nos terroirs chargés d'histoire, au-delà des difficultés du monde agricole, un renouveau est en train de se mettre en place qui allie passé, présent et futur, et cette perspective est très encourageante. Nous regrettons que certains d'entre-vous n'aient pas pu obtenir de place dans ces visites mais les 32 places par circuit ont été très rapidement réservées. Pour voir l'album de ces journées, vous pouvez aller sur la page Facebook de Terra dels avis, à partir de votre page Facebook, ou suivre le lien : https://www.facebook.com/Terra-dels-avis-421292241322700/ 

 

De plus, une vidéo professionnelle a été faite tout au long de la journée du samedi 16/09; nous allons bientôt la diffuser.

Deux prochaines manifestations sont prévues avant les fêtes de fin d'année:

- Soirée conférence et débat sur le thème: "Quel avenir pour le Canal d'Elne ?" Cette soirée est organisée par le Collectif pour la sauvegarde, la protection et le développement du Canal d'Elne, dont Terra dels avis fait partie. Des spécialistes de l'environnement, de l'agriculture, du droit et du patrimoine nous parleront de ce que représente le Canal d'Elne et ce sera aussi l'occasion pour les élus de préciser leurs actions en cours sur le Canal, après la publication par le Syndicat du Tech d'un SAGE (Schéma d'Aménagement et de Gestion des Eaux) dont l'une des mesures pourrait avoir un effet négatif sur le canal. Tous ceux qui le souhaitent pourront également adhérer au collectif. Lundi 30 octobre, 18h. Cinéma Gavroche, Boulevard Voltaire à Elne (face à la mairie). 

- Soirée sur l'élevage ovin dans les Albères, en collaboration avec l'association Terre de liens, autour de l'achat participatif de la ferme de Villelongue dels Monts. Un film de présentation, l'intervention d'un universitaire sur l'élevage méditerranéen et la présence des acteurs de ce beau projet auquel participe Terra dels avis, nous permettront de passer une bonne soirée et de la terminer autour d'un buffet issu de l'agriculture responsable. Vendredi 1er décembre à 18h. Cinéma Gavroche, Boulevard Voltaire à Elne (face à la mairie). 

 

Molt cordialment a totes i a tots,

Le Conseil d'administration de Terra dels avis.

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26 octobre 2017 4 26 /10 /octobre /2017 08:45
Laroque Polar - A la Frontera - PICASSO à Barcelone - Colloque W. BENJAMIN à Céret, hommage à Joël CAPELLA
Laroque Polar - A la Frontera - PICASSO à Barcelone - Colloque W. BENJAMIN à Céret, hommage à Joël CAPELLA
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Laroque Polar - A la Frontera - PICASSO à Barcelone - Colloque W. BENJAMIN à Céret, hommage à Joël CAPELLA

**Les   amis du musée 1, rue joseph parayre - 66400 Céret

COLLOQUE WALTER BENJAMIN - CÉRET, 28 et 29 OCTOBRE 2017

 

La deuxième session du colloque Walter Benjamin, intitulée "Benjamin et ses anges", organisée en partenariat parles Amis du Musée et le Musée de Céret, se déroulera les 28 et 29 octobre 2017.

Au programme :

samedi 28 octobre à l'auditorium du Musée :

10 h - Ouverture du colloque par Joel Mettay, Président des Amis du Musée et Nathalie Gallissot, Conservatrice du Musée

        - Présentation des conférenciers par Rotraut de Clerck, Frankfurt

10h 30 - "L'Ange de l'Histoire, I", Walter Benjamin Angelus Novus, par Ruthard Stäblein, Frankfurt

12 h - Discussion

12 h 30 Déjeuner

14 h 30 - Walter Benjamin dans l'œuvre de Stéphane Mosès (évocation) par Joel Mettay

15 h - L'Ange de l'Histoire II", à partir du point de vue de Stéphane Mosès, par Regula Tscherrig (Suisse) et Catherine Tehrildjian-Combaluzier (France)

16 h  - Discussion

16 h 30 - Bilan de la journée

17 h - Déplacement à La Capelleta pour une visite commentée par Joel Mettay de l'exposition de Joël Capella (1948-2017) "De la part des anges", réalisée en hommage à Walter Benjamin. Peintures de Joel Capella et sculptures-objets réalisés en collaboration par Joel Capella, Manuela Lucas (Céret) et Carmen Garcés (Màlaga)

18 h - Cocktail offert par les Amis du Musée 

Dimanche 29 octobre à la Salle de l'Union

10 h - Projection du film "Les ailes du désir" (Der Himmel über Berlin) de Wim Wenders (1987), avec Bruno Ganz, Peter Falk, Solveig Dommartin, Otto Sander..

L'histoire de Damiel et Cassiel, deux anges invisibles et immortels, qui scrutent Berlin et errent parmi les humains, jusqu'au jour où l'un d'entre d'eux s'éprend d'une belle et solitaire trapéziste nommée Marion et décide de renoncer à l'immortalité afin de goûter aux plaisirs sensoriels de la vie humaine.

Le film sera présenté par Burghard Schlicht, Frankfurt.

12 h- Clôture du colloque. Apéritif offert par les Amis du Musée

A NOTER : L'exposition "De la part des anges, hommage à Walter Benjamin", en lien avec le colloque, se tient du 24 octobre au 1er novembre à la Capelleta.

L'accès à l'ensemble du colloque (conférences, film, exposition) est gratuit et ouvert à tous.

 

FESTIVAL TRANSFRONTALIER 


DU ROMAN ET DU FILM POLICIERS
LES 27, 28 ET 29 OCTOBRE 2017 À LAROQUE DES ALBÈRES

 

Ouvert à tous les publics, ce festival du roman et du film policiers permet de découvrir autrement le patrimoine naturel et culturel d’un territoire pyrénéen riche de plusieurs cultures.

Il se nourrit de rencontres avec des auteurs et des réalisateurs par le biais de tables rondes, conférences, lectures, projections cinématographiques en s’appuyant sur les réseaux culturels existants associatifs et institutionnels.

Programme
Samedi 21 à Saint-André ( salle du Préau)

17h : Inauguration de l’exposition d’affiches  de films policiers/ Fonds Lluis Benejam/Figueres
18h : Projection du  film d’Ouverture  « GOOD TIME » de Ben et Joshua Safdie avec Robert Pattinson, Ben Safdie, Jennifer Jason Leigh 

Jeudi  26 à Laroque des Albères ( Médiathèque)

20h : Café  littéraire avec « Les amis de la bibliothèque » autour du roman noir de Victor Del Arbol « Toutes les vagues de l’Océan » Grand Prix de Littérature policière 2015

Vendredi 27 

à Laroque des Albères ( FAC)

15h/17h Histoires Policières «  Enfance/Jeunesse » Lectures avec les associations Lire et Faire Lire, Bulles de Culture et les médiathèques des Albères et Rencontre avec les auteurs Julian Press – Gilles Vincent et  Adrien Anderson suivies d’une séance de dédicaces
18h/21h Apéritif dînatoire musical avec "Chris The Cat" et en vedette américaine, le groupe local "Jack Daniel's and Jeans"

à Figueras/ Médiathèque 

19h : Table Ronde : « Crimes sans frontière » avec Sebastià  Alzamora – José Luis Munoz - Sebastià Bennasar - Josep Torrent et Daniel Hernandez

Présentation Alex Martin

Samedi 28 à Laroque des Albères ( FAC) 

Rencontre avec les auteurs

De 10h à 11h : 
Sebastià  Alzamora
Hélène Legrais

José Luis Munoz
Gilles Vincent

De 11h à 12h : 
Sebastià Bennasar

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Art i memòria. Propostes artístiques contemporànies, 2017

Marco Noris
En la frontera

132 dibujos y pinturas (tinta y óleo), 12 X 17 cm, 2017

Ser y hacer frontera es la principal motivación de este proyecto artístico de Marco Noris. Durante casi un mes, el artista recorrió a pie, siguiendo la línea fronteriza, la sierra pirenaica desde los límites de Andorra hasta Portbou. Una línea geográfica invisible que es el producto de una capa superpuesta de acontecimientos históricos, la cual se hace visible mediante centenares de mojones (mugas) que delimitan la separación entre los estados.

Los itinerarios de Marco Noris tiene un pronunciado carácter experiencial, que se plasma en un ejercicio de pintura au plein air. En este sentido, lo que aparentemente parece una actitud lúdica y contemplativa del artista en relación con el paisaje, se convierte en una acción que adopta la forma de un inventario crítico en torno a la cuestión fronteriza y de todo aquello que se le vincula: refugiados, exilio, exclusión, marginación. O sea, la distancia, la fatiga y las inclemencias del tiempo, sufridas por el mismo artista en su propia piel, adquieren una configuración alegórica que remite a los damnificados de la tierra de ayer, de hoy y del futuro.

Estos dibujos realizados in situ durante el viaje, que se podrían situar entre el diario personal y el registro notarial que reafirma el trazado de la frontera, evocan la conexión visual y emocional del artista con un contexto a la vez inhóspito y fascinante a partir del cual se despliega todo un nuevo escenario de memoria.

www.marconoris.com

*Proyecto producido con el apoyo de BCN Producció’17. La Capella, Institut de Cultura de Barcelona.

Exposición del 28 de octubre de 2017 al 28 de enero de 2018 Espai-hall del MUME

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Art and Memory. Contemporary Artistic Initiatives, 2017

Marco Noris
On the Border

132 drawings and pictures (ink and oil), 12 x 17 cm, and video, 2017

Being and making a border is the main motivation of Marco Noris' artistic project. For almost one month, the artist walked along the border line, following the Pyrenees mountain range from the limits of Andorra to Portbou. An invisible geographic line that is the result of a superimposed layer of historical events that becomes visible through hundreds of boundary stones that mark the separation between the states.

Marco Noris' journey has a pronounced experiential character that takes the form of an exercise in plein air painting. In this framework, what apparently seems to be the artist's playful and contemplative attitude to the landscape becomes an action that adopts the shape of a critical inventory concerning the issue of the border and everything linked to it: refugees, exile, exclusion, marginalisation. In other words, distance, fatigue and inclement weather, recorded by the artist on his skin, take on an allegorical nature that relates to the damned of the past, present and future.

These drawings made in situ during the journey, which could be located between a personal diary and a notary registration that confirms the layout of the border, evoke the artist's visual and emotional connection with a both inhospitable and fascinating environment that gives way to a new scenario of memory.

www.marconoris.com

*Project produced with the support of BCN Producció’17. La Capella, Institut de Cultura de Barcelona.

Exhibition from 28 October 2017 to 28 January 2018 MUME Hall

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25 octobre 2017 3 25 /10 /octobre /2017 07:57
Le maire de Perpignan (à droite) avec Carles Puigdemont (au centre) - photo : M.Sitja - Jean-Jacques LEMETRE
Le maire de Perpignan (à droite) avec Carles Puigdemont (au centre) - photo : M.Sitja - Jean-Jacques LEMETRE
Le maire de Perpignan (à droite) avec Carles Puigdemont (au centre) - photo : M.Sitja - Jean-Jacques LEMETRE
Le maire de Perpignan (à droite) avec Carles Puigdemont (au centre) - photo : M.Sitja - Jean-Jacques LEMETRE

Le maire de Perpignan (à droite) avec Carles Puigdemont (au centre) - photo : M.Sitja - Jean-Jacques LEMETRE

***Puigdemont Carles : l'exil en Roussillon. Chez qui..? 

Pour ne pas être emprisonné, le président de la Generalitat de Catalogne pourrait venir se réfugier dans le 66, ou Département des PO, ou Catalogne française, ou Pays catalan, ou encore Catalogne-Nord... Territoire à définir, j'en perds la tramontane. J'en perds le nord...


Exil, donc ce serait un aveu d'échec du mouvement indépendantiste ? Fuite par crainte d'emprisonnement par le régime fasciste espagnol..? Attention à la délation : souvenons-nous de Companys, arrêté en France et fusillé à Montjuich, à Barcelona... Certains Catalans du Nord sont des traîtres, et avec ce régime français du fasciste Macron, il faut se méfier... Nous revoici comme en 1939, la guerre civile ! Une nouvelle Retirada dans les campements de St-Cyprien ou de Rivesaltes..?

En tout cas, Puigdemont est accueilli par le groupuscule catalaniste de Perpignan, qui prépare la Résistance depuis le Castillet... Courageux, ces militants séparatistes !

JPB

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Aznavour Charles : "Oui, l’immigration peut être une chance."

 

Oui, l’immigration peut être une chance...

En matière d’immigration, Charles Aznavour en connaît un bout, lui dont toute la vie a été placée sous la double appartenance à l’Arménie et à la France. Peut-on dire cependant qu’Aznavour est plus français qu’arménien ou le contraire ? En France, nous aurions tendance à penser qu’il est plus français. Et pourtant en Arménie, la ferveur autour de sa personne pourrait faire penser le contraire. Il semble bien qu’il soit complètement l’un et l’autre. Comment en est-il arrivé là ?

Né en France par hasard, alors que sa famille, en route pour émigrer aux USA  était en escale à Paris, les circonstances ont poussé ses parents à rester sur le sol français. Ainsi, ayant vécu toute sa vie en France, Charles est donc devenu tout naturellement français, et peut-être même plus que nombre de Français ayant des ancêtres depuis plusieurs générations. Il le dit lui-même en février 2013 : « Je suis devenu français d’abord dans ma tête, dans mon cœur, dans ma manière d’être, dans ma langue. »

Pourtant ses parents arméniens lui ont inculqué sa culture familiale à un tel point qu’il avoue le douloureux cheminement de sa démarche : « j’ai abandonné une grande partie de mon arménité pour être français ». Pour lui, cet abandon est indispensable pour pouvoir s’assimiler complètement au pays d’accueil. Le choix est très simple : « Il faut le faire ou il faut partir. »

Si Aznavour, comme nombre de ses collègues du monde du spectacle, est un partisan de l’immigration, il se distancie néanmoins de la plupart d’entre eux par une position claire « contre la régularisation massive des immigrés » (voir Raoul Bellaïche, éditions Archipel). Il soutient une immigration responsable, et souhaite que les immigrés ne viennent que « s’ils sont prêts à épouser le mode de vie français sans chercher à imposer le leur. » Aznavour n’a que des paroles de bon sens. Immigration sans assimilation n’est que ruine du pays.

Il a donc abandonné une partie de sa culture familiale et il est resté en France. Il a choisi la voie de l’effort, du sacrifice, du renoncement à une partie de son héritage familial pour accéder pleinement à la grande famille de son nouveau pays. On voit cela dans sa chanson de 1987, Les émigrants qui décrit bien ce cheminement difficile à force de défricher, de trimer, de sueur, mais aussi de bonheur.

Charles Aznavour n’a pas choisi la France pour ses allocations, ses subventions, ses aides diverses. Il a choisi un pays qui lui a donné sa chance et il l’a saisie. Il est parvenu à se fondre dans son pays d’accueil, sans par ailleurs renier son pays d’origine. Et jamais, il n’a opposé l’un à l’autre.

Au contraire, c’est une magnifique osmose qu’il a réussi à créer entre ces deux pays et ces deux cultures. A Hollywood en août 2017, lors de la cérémonie de l’installation de l’étoile portant son nom sur la Walk of fame (Promenade de la célébrité) il a déclaré : « Je suis Français et Arménien, les deux sont inséparables comme le lait et le café, c'est fantastique d'avoir deux cultures… Le français est ma langue de travail mais ma langue familiale est toujours l'arménien».

Aujourd’hui, en Arménie, par Charles Aznavour, la France est reconnue et appréciée. En Arménie, la langue française occupe une place importante et toute une jeunesse tient en haute estime la chanson française grâce à son phare étincelant qu’est Charles Aznavour.

Nous savons tous l’amour qu’il a pour sa terre natale, amour qui ne s’est jamais démenti tout au long de sa vie. Avec son association  « Aznavour pour l’Arménie » (APA), il a grandement aidé son pays dans les moments difficiles comme le tremblement de terre en 1988. L’Arménie lui a marqué sa reconnaissance en nommant une place de la capitale Erevan, Charles Aznavour Square.

Et pourtant, pourtant, Aznavour est si français, lui qui maîtrise notre culture si profondément, qui sent et ressent cette France jusqu’au tréfonds de son âme, qui a été son ambassadeur culturel pendant des décennies et qui continue à aimer et à chanter de toutes les fibres de son être le pays qui l’a accueilli.

Aznavour a voulu intégrer son pays d’accueil, s’assimiler, devenir français. Animé d’un tel élan, il s’est propulsé jusqu’au centre du noyau dur de la francité où il a produit ses chefs-d’œuvre musicaux qui sont autant d’odes chantées à la France de toujours.

Merci M. Aznavour de votre talent mis au service de votre amour de la France. Merci pour l’exemple que vous donnez aux jeunes immigrants d’aujourd’hui, pour la route que vous leur montrez, pour la voie que vous avez tracée d’une assimilation réussie au plus haut niveau. Nous avons aujourd’hui tant besoin de modèles comme vous !

Bertrand Hourcade, 30.8.2017

** INSTITUT DES ARTS DU MASQUE


Chers amis de l'Institut  bonjour

Dans quelques jours nous ouvrons notre premier grand stage à Limoux 
"Le Corps Musical" avec Jean Jacques Lemetre
pour une riche et exigente rencontre artistique en Haute Vallée de l'Aude

Jean-Jacques LEMETRE

Compositeur, musicien, professeur.
D’origine tzigane par sa mère, ayant travaillé le chant grégorien, et jouant de nombreux instruments, tels la clarinette, le saxophone, l’harmonica ou encore les percussions, ainsi que d’instruments extra-européens, Jean-Jacques Lemêtre puise à toutes les sources musicales, de toutes origines.

Proche collaborateur d'Ariane Mnouchkine, directrice du Théâtre du Soleil, Jean-Jacques Lemêtre est depuis plus de 30 ans, le musicien attitré de ce célèbre théâtre parisien, il compose et interprète toutes les compositions de tous les spectacles de la compagnie.
L’approche de Jean Jacques Lemêtre est unique. Sa musique coule de double source : il y a en lui un lettré qui joue de toutes les partitions savantes, et un tout jeune homme qui joue à mélanger les vents terrestres et les vents marins, le calme et la tempête, les cordes des contrebasses et les cordages des clippers, la vitesse et la langueur, la couleur de Turner et l’aquarelle nerveuse de Ravel, le clapotis moelleux d’un filet d’eau et les lames des symphonies du Nouveau Monde. Tous ces fils, filets, volées de phoques et d’étoiles, ces ampleurs et ces caresses, répandent sur nous l’eau d’une musique nouvelle et inoubliable. 

Il mène parallèlement une carrière de professeur, de musicien et de compositeur. Il est l’auteur de plusieurs musiques de film. Il a également travaillé pour des chorégraphes, pour la télévision et les sites internet. Il vient régulièrement à Montréal et il est actuellement l’invité du Département de théâtre de l’Université du Québec à Montréal, donnant sur le campus des conférences et des stages à l’intention des comédiens et toutes personnes intéressées par le jeu scénique.

Jean-Jacques est un compositeur à l’écoute de l’acteur dans toutes les phases d’exploration et de répétition d'une pièce de théâtre : il habite la scène, au sens où il vit la scène, il la crée, il la modèle à sa manière. Créateur de théâtre, il est dans l’ombre, mais agit souvent en éclaireur. Dès le départ, il est là, présent, attentif à l’acteur : il l’accompagne, le suit pas à pas, à chacun de ses gestes, à chacun de ses mots. Il amène l'acteur doucement vers un chemin, tente une piste, propose une voie. C’est un rapport constant fait de découvertes et de dialogues. 
Jean-Jacques inscrit ainsi comme en filigrane le sentier aérien que l’acteur explore et suit de son corps : il aide ce dernier à dessiner l’espace, à inscrire le temps, le rythme du récit. Il contribue à la gestation, à l’inspiration et à la découverte si bien qu’une fois la pièce créée, le spectacle est indissociable de sa musique. C’est ainsi que Tambours sur la digue fait toujours surgir dans notre esprit cet appel puissant des tambours alors que les musiciens, juchés sur les poutrelles, jouent jusqu’à épuisement le rassemblement des citoyens ; dans Les Atrides, ce sont les entrées des chœurs au rythme de la musique qui surgissent alors que les danses laissent deviner, derrière les pas, le tragique des actions à venir ; pour Caravansérail, c’est la variété des sons, des couleurs et des tons qui se répondent et s’enrichissent de la multiplicité des instruments d’origines culturelles diverses. Moments forts qui ancrent dans l’esprit des spectateurs le visible et l’invisible et font de l’univers de la musique, si vaste soit-il, si multiculturel, un seul champ d’écoute. 
Les origines, les pays, les projets petits et grands, Jean-Jacques fait tout dialoguer. Il se sent à l’aise en tout. Interculturel par nature, son inspiration vient du monde. Tout lui est donné en partage. Son dernier projet, un enregistrement des tonalités du monde entier. Un genre de dictionnaire mondial des sons. Il fallait y penser!  Voulant décrire son art, Hélène Cixous a écrit : «  La musique de Jean-Jacques Lemêtre est méridienne. La longueur du méridien terrestre est à peu près de 40 000 km ». Que dire de plus ? 
Depuis 24 ans, Jean-Jacques collabore étroitement  en tant que compositeur et interprète avec Guillaume Lagnel , directeur artistique de l’IAM sur un grand nombre des créations de la Compagnie l’Arche de Noé. 

Alors qu’il est sollicité aux quatre coins du monde avec “LE CORPS MUSICAL” il a répondu tout de suite avec enthousiasme à cette invitation à Limoux.

Parmi les nombreuses créations et collaborations artistiques partagées, 
leur première création "La Paix, fil à fil" - date maintenant de juin 1993, imaginée et réalisée pour la venue de la célèbre Tapisserie de Marc Chagall à Sarrebourg devant plus de dix mille spectateurs, en étroite collaboration avec l'ensemble de tous les élèves et professeurs de l'école de musique de Sarrebourg en Moselle

A PERPIGNAN - DANS LE SPECTACLE "CARTHAGE" La mémoire des sables
DE GUILLAUME LAGNEL  / ET ARTISTES ASSOCIES DE LA CIE L'ARCHE DE NOE - 
EN OUVERTURE DU FESTIVAL LES ESTIVALES DE MARIE PIERRE BAUX  A PERPIGNAN AU CAMPO SANTO
                ARTS DU MASQUE ET DU GESTE   PATRIMOINE ET CREATION


Le FB ouvert -  de l'Institut  :   Actualités et témoignages... 
https://www.facebook.com/IAM.LIMOUX/?view_public_for=302028096839648

 

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24 octobre 2017 2 24 /10 /octobre /2017 10:25
Autopub négative de l'université de Perpignan - Le théâtre municipal
Autopub négative de l'université de Perpignan - Le théâtre municipal

Autopub négative de l'université de Perpignan - Le théâtre municipal

 

Fac de droit au centre de Perpignan : Campus Mailly devrait ouvrir le 1er novembre. La médiathèque ouvrira-t-elle en soirée et le dimanche..?

 

Ce sera la Toussaint, ce n'est pas un bon présage, mais on verra bien...

Puis, pour se faire de la place,  on essaiera de s'emparer de la citadelle de la CGT, place Rigaud : le droit contre la dictature du prolétariat...

 

Enfin, juste avant les municipales de 2020, on installera les étudiants dans le théâtre pour profiter de l'amphithéâtre de ce lieu "à l'italienne". On vous le dit "dans amphithéâtre, il y a théâtre !", alors les polémiqueurs politiques, allez vous rhabiller !

 

En tout cas, pour que les étudiants restent en ville et ne s'envolent pas comme un vol d'étourneaux dès le vendredi soir pour un week-end chez les parents : à Narbonne, Carcassonne, voire plus loin, (car à la fac de Perpi, on y vient par défaut, quand on n'est pas accepté dans une université plus cotée…), il faudra les retenir…

 

Comme la fac de droit est adossée à la bibliothèque (pardon: médiathèque) municipale, il faudra ouvrir le dimanche, voire en soirée, pour que ces étudiants révisent et profitent des documents mis à disposition.

 

C'est le voeu de l'Etat mais la décision appartient au maire, qui devra payer le surcoût : frais de fonctionnement, de personnel…

En effet l'ouverture plus large pour une culture pour tous, l'adaptation des horaires aux rythmes de vie des salariés, des familles (et maintenant des étudiants conduits au coeur de ville) est à revoir…

 

La bibliothèque, lieu de savoir, de culture, mais aussi de rencontres et d'échanges (présentation d'ouvrages, débats, lectures poétiques, expositions, soirées littéraires, éveils musicaux, création de contes, de dialogues théâtraux…) exige des locaux plus grands (celle de Perpignan ne peut plus être agrandie sur la place "font nova" puisque la fac s'y est installée) et un personnel plus important. Il faut aussi que la mairie ait un projet cohérent, pour la culture, l'aide aux jeunes, aux étudiants..!

 

Cependant avec la limitation des empois aidés et des difficultés pour rémunérer les employés le dimanche, l'horizon est noir. Il faut compter sur les bénévoles ! De toute manière, si on veut accueillir un afflux d'étudiants durant les périodes scolaires, il faudra réagir, sinon ces jeunes, conduits au centre-ville, partiront sous d'autres cieux ! 

Bien sûr, au lieu "d'ouvrir plus, on peut ouvrir mieux" : il faut réfléchir à la qualité de l'accueil, sonder les attentes des uns et des autres, publics divers, usagers venus de classes sociales très différentes, pauvres du quartier, immigrés de Saint-Jacques, bobos du centre bourgeois, intellos, collégiens…

 

A Perpignan, le directeur de la culture, qui est aussi responsable de la médiathèque centrale -mais n'oublions pas les bibliothèques de quartiers !-, répondra-t-il à ces interrogations..? La municipalité a-t-elle les moyens d'assurer une vie intellectuelle de qualité aux nouveaux étudiants du campus Mailly..?

 

JPB

 

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Université en centre ville – 

Alors que dès le mois de septembre prochain, une partie de la faculté de droit va réaménager dans des locaux historiques de l’ancienne université, le prochain conseil municipal qui se tient le 30 juin prochain devrait soumettre au vote la deuxième tranche du retour des étudiants en coeur de ville.

 1500 juristes en herbe au campus Mailly à l’horizon 2019-2020
Un quartier totalement transformé, avec le bâtiment de la bourse du travail transformée en bibliothèque et un théâtre qui, du lundi au jeudi, se transformera en amphithéâtre pour les étudiants dès la première année de licence. Une dynamique qui avec, le Musée Rigaud pourrait durable changer le visage du centre-ville de Perpignan et de ce quartier en particulier.

 Rentrée 2017 = 500 étudiants de Masters précurseurs du campus Mailly
Après quelques interrogations des étudiants qui se sont formés en association pour parler d’une seule voix et défendre ce projet au mieux de toutes les parties, le transfert des étudiants de Master en droit et en Administration Economique et Sociale semble se dérouler de manière apaisée. La Fédération Campus Mailly se veut « une force de proposition » et « un interlocuteur partie prenante » pour anticiper les éventuels couacs ou problématiques qui pourraient découler de cette première phase.

 La Bourse du Travail – Place Rigaud
Selon l’encyclopédie participative Wikipédia, la Bourse du Travail fut inaugurée en 1903 et construite suivant le projet de l’architecte Léon Baille. Nées du syndicalisme révolutionnaire fin 19ème, les Bourses du Travail étaient à l’origine un bureau de placement des ouvriers, assuré par les syndicats. Le bâtiment perpignanais de « la Bourse du travail intègre la Bourse et un temple protestant plus ancien*Il s’agissait de revoir un édifice accolé au temple et de proposer un ensemble cohérent et institutionnel ». Ce bâtiment abrite aujourd’hui les locaux du syndicat CGT66

(C) Made in Perpignan, 28.6.2017

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23 octobre 2017 1 23 /10 /octobre /2017 09:49
Hélène Peytavi (photo JPB) - Robert VINAS à la Generalitat de Perpinya -  Trobades culturams pirinenques : 28 octobre 2017, salle la Bergerie, Ste-Léocadie, Cerdagne
Hélène Peytavi (photo JPB) - Robert VINAS à la Generalitat de Perpinya -  Trobades culturams pirinenques : 28 octobre 2017, salle la Bergerie, Ste-Léocadie, Cerdagne
Hélène Peytavi (photo JPB) - Robert VINAS à la Generalitat de Perpinya -  Trobades culturams pirinenques : 28 octobre 2017, salle la Bergerie, Ste-Léocadie, Cerdagne

Hélène Peytavi (photo JPB) - Robert VINAS à la Generalitat de Perpinya - Trobades culturams pirinenques : 28 octobre 2017, salle la Bergerie, Ste-Léocadie, Cerdagne

« Mountain and sea » d’Hélène Peytavi à la bibliothèque

La mairie de Latour-de-Ca- rol accueille Hélène Peytavi

qui présentera son livre Mountains and sea, le chemin de Walter Benjamin (VOIX éditions, 2017). Mountains and sea propose une relecture sensible du chemin de Walter-Benjamin entre Banyuls et Port-Bou. Le livre opère un détourne- ment de perspective, recons- truit un point de vue qui em- brasse dans son ensemble la totalité du paysage entre mer et montagnes et qui va chercher dans la question de l’exil et de la frontière, sa forme. Et les chemins de Cerdagne n’y sont pas pour rien. « Se nourrissant du

   La TOUR de CAROL  

réel, comme d’une petite musique, partition inachevée du monde, le dessin est juste ce qui se trouve juste devant soi. La couleur et souvent les formes végétales couvrent mes feuilles, lais- sant la part belle à l’impr visation », explique Hélène Peytavi. Dans une forme d’obsession du motif, elle dé- veloppe son travail en série, « Un livre en bandes orga- nisées ! », comme l’auteur se plaît à le définir. Son livre permet de scénariser son travail afin de relier la mon- tagne à la mer, l’exil et la frontière. Le livre se déploie nondudébutàlafinmaisà partir de son centre selon un

travail d’extension, de cons- truction, déconstruction, re- construction du sentier de l’exil à partir d’une histoire naturelle réinventée de la Méditerranée. Il ressemble à un livre de botanique. Mais il est avant tout plastique et poétique Hélène présentera donc sa création ce mardi, ce sera occasion d’échanger autour du livre, du travail de création et d’édition, de pré- senter au public les dessins originaux et tout simplement le plaisir de retrouver les ha- bitants de Cerdagne et d’ailleurs et de boire un verre ensemble.

Frédérique Berlic

Mardi 24 octobre, à 18 h

à la bibliothèque municipale, présentation de Mountains and Sea, en présence d’Hélène Peytavi. Échange avec l’artiste et verre de l’amitié.

 

- - -

 

 

CATALAN indépendant !!!

 

Dis, mon fils, il faut que je te parle ! Ce soir, après la noce, tu vas rentrer dans ta maison avec ta femme. Il faut que je t'explique certaines choses.

- Oui, Papa ­­­­­­

> > > > > > > > > > - Premièrement, tu vas prendre ta femme dans tes bras pour rentrer dans la maison, parce qu'un Catalan c'est fort !

> > > > > > > > > > - Bien, Papa

> > > > > > > > > > ­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­ - Ensuite, tu vas aller prendre une douche, parce qu'un Catalan, c'est propre !

> > > > > > > > > > - Oui, Papa

> > > > > > > > > > - Puis, tu reviens dans la chambre tout nu, parce qu'un Catalan, c'est beau !

> > > > > > > > > > ­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­ - C'est vrai, Papa

> > > > > > > > > > Là, tu vas regarder ta femme dans les yeux, parce qu'un Catalan, c'est fier !

> > > > > > > > > > ­­­­­­­­­­­­­­­­ - Oh oui, Papa

> > > > > > > > > > ­­­­­­­­­­­­­­­­­­ - Enfin, tu t'occupes de ta femme toute la nuit, parce qu'un Catalan, c'est amoureux ! Tu m'as compris, mon fils ?

> > > > > > > > > > ­­­­­­­­­­­­­­­­­­ - Oui, Oui, Papa

> > > > > > > > > > Et la noce se passe joyeusement.

> > > > > > > > > > Le lendemain, le Père rencontre son fils dans le village :> > >

> > > > > > > > > > ­­­­­­ - Alors, mon fils, comment s'est passée cette nuit ?

> > > > > > > > > > ­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­ - Oh bien Papa. Tout d'abord j'ai pris ma femme dans mes bras pour rentrer dans la maison, parce qu'unCatalan c'est fort ! Ensuite, je suis allé prendre une douche, parce qu'un Catalan, c'est propre !

> > > > > > > > > > - Après, je suis revenu dans la chambre tout nu, parce qu'unCatalan, c’est beau, et j'ai regardé ma femme dans les yeux, parce qu'un Catalan, c'est fier !

> > > > > > > > > > ­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­ - Après, j'ai embrassé ma femme partout, parce qu'un Catalan, c'est amoureux ­­­­­­

> > > > > > > > > > - C'est très bien, mon fils, et après ? ­­­­­­

> > > > > > > > > > - Après ....... je me suis masturbé parce qu'un Catalan, c'est autonome et indépendant !

 

 

***Robert VINAS :

Invitation à la présentation officielle à Perpignan de notre livre, édité maintenant en catalan par Dalmau Editor.

Elle aura lieu le mercredi 25 octobre à 18 heures 30, à la Casa de la Generalitat

Agnès et Robert Vinas

 

- - -

***Théâtre municipal de Perpignan :

Madame, Monsieur,

Je me permets de m'adresser à vous, en tant que président de l'ASPAHR (Association de Sauvegarde du Patrimoine et Artistique Roussillonnais), afin de vous alerter sur le devenir du Théâtre municipal de Perpignan.

Si vous ne vous sentez pas concerné(e) par l'objet de ce message, je vous prie de m'excuser de vous importuner.

Dans le cadre du projet d'installation de 800 étudiants en droit, dans le centre ancien de Perpignan, à l'horizon 2020 (en plus des 500 qui vont arriver en décembre prochain), Monsieur le maire de Perpignan a annoncé, à la fin de l'été, que le théâtre à l'italienne édifié en 1812, serait affecté à l'université et transformé en amphithéâtre. Ce projet est d'autant plus étonnant que lors de sa séance du 30 juin dernier le Conseil municipal a délibéré pour la construction d'un nouvel amphithéâtre sur des parcelles vacantes situées sur l'ancien couvent des chanoinesses de Saint-Sauveur. Il semble que des raisons financières aient conduit à ce changement d'orientation.

Du point de vue patrimonial, un changement d'affectation entrainerait nécessairement des travaux de mises aux normes qui conduiraient à dénaturer la salle de spectacle. Du point de vue culturel, cette salle de proximité est un outil indispensable à la création et à la diffusion de la culture dans un quartier qui conjugue de nombreuses difficultés sociales. Une utilisation mixte (amphithéâtre et théâtre) telle qu'envisagée par M. le maire est incompatible et entrainerait à terme la fin de cette salle comme théâtre.

Aussi, le collectif qui s'est créé, à l'initiative de l'ASPAHR, demande à M. le maire de Perpignan de renoncer à son projet et de trouver d'autres solutions pour accueillir les nouveaux étudiants. Cette salle doit être (enfin !) protégée au titre des Monuments historiques et une étude préalable réalisée pour entreprendre les travaux de restauration nécessaires afin que cette salle, victime de travaux fort discutables il y a 30 ans, retrouve tout son éclat.

Nous sommes intervenus auprès de Madame la ministre de la Culture pour qu'elle refuse le changement d'affectation.

Monsieur le maire doit également engager une réflexion avec les acteurs culturels afin de réfléchir à une redynamisation de cette salle de spectacle.

Une pétition, mise en ligne il y a une dizaine de jours, a déjà recueilli 7300 signatures. je vous invite à la signer en cliquant sur le lien : 

http://chn.ge/2zcrHML

 

Je vous remercie par avance.

 

Recevez mes salutations les meilleures.

Jean-Bernard Mathon

Président de l'ASPAHR

 

PS : ne pas répondre sur cette boîte mail. Pour tout contact, envoyer vos messages à : jb.mathon@free.fr ; ou sur la boîte mail de l'ASPAHR :aspahr2017@gmail.com

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21 octobre 2017 6 21 /10 /octobre /2017 10:09
(Feu) Centre d'art contemporain W.Benjamin - concert au mas riquer à Catllar (66) - salon du livre de sainte-marie de la mer (pays catalan) -
(Feu) Centre d'art contemporain W.Benjamin - concert au mas riquer à Catllar (66) - salon du livre de sainte-marie de la mer (pays catalan) -
(Feu) Centre d'art contemporain W.Benjamin - concert au mas riquer à Catllar (66) - salon du livre de sainte-marie de la mer (pays catalan) -

(Feu) Centre d'art contemporain W.Benjamin - concert au mas riquer à Catllar (66) - salon du livre de sainte-marie de la mer (pays catalan) -

***Feu le CAC WB : la municipalité de Perpignan renonce à l'art contemporain

 

 

L'Indépendant, sous la plume de Julien MARION, livre ce samedi un excellent article sur le "Centre d'art contemporain Walter Benjamin". On savait depuis des mois que ce "musée" était une coque vide ou n'était plus qu'une annexe du Grand Rigaud (expos de photos sur Picasso, par exemple, cet été). 

 

Je l'ai écrit à plusieurs reprises et hier, vendredi 20 octobre 2017, dans ce blog : après la fermeture (et la vente imminente) de l'Ecole d'Art de Perpignan, la mairie a décidé de mettre en sommeil (puis de vendre) le Centre d'art contemporain !!!

 

L'art contemp…vous irez désormais le voir dans l'excellente galerie de Vicente Madramani : "àcentmètresducentredumonde"… ou Chez Castan galerie ou Place Rigaud…

 

L'idée couvait depuis plus d'un an: Michel Pinell, adjoint à la culture, voulait changer le nom de centre (L'Annexe…suggérait-il. Je préférais L'internat afin de rappeler que ce lieu abritait, la nuit, les élèves du premier lycée Arago, abattu pour devenir la dalle Arago…Ah, Perpignan, possède de grands urbanistes !!! Sous la houlette des élus, ils ne savent faire que des parkings ! )…

 

M.Pinell ne cachait plus que le CAC ne serait plus qu'un espace secondaire, comme l'hôtel Pams, la salle des mariages de la mairie…pour montrer des documents annexes à l'expo principale… On se dirige vers une centralisé picturale au musée Rigaud, destiné à montrer, l'été, surtout, à destination touristique, les artistes qui sont passés par Perpignan (Dali, Dufy, Cocteau, Simon…)

Il s'agit de faire connaître la ville grâce à une signature connue : on n'ose pas la création, l'inattendu, la nouveauté; on joue la prudence, pour amortir les frais de rénovation et de gestion…

 

On peut comprendre cette attitude...

 Cependant on s'insurge contre la disparition du Centre (la mairie a certes besoin d'argent, mais sacrifier l'art après l'école des beaux-arts !) et surtout de l'effacement du nom de l'immense intellectuel juif allemand qu'était W. Benjamin ! Ignorance du maire qui, le soir où nous organisions une discussion autour de WB, à la librairie Torcatis, vint m'agresser et refusa le débat !!!

 

Incompétence ! On n'ose pas dire "antisémitisme"…Mais après avoir chassé Maurice Halimi, avocat célèbre et diffuseur de la pensée juive…après avoir chassé Jordi Vidal, de la direction de la culture, qui avait initié le centre et programmé des conférences sur WB : D. Sistach, N. Lebourg, moi-même…on gomme la présence de W. B qui passa par ici, jusqu'à Banyuls pour trouver la liberté et mourir à Porbou !

 

Pour compenser les bévues et censures de la municipalité, je rappelle que l'association WB, créée à Banyuls depuis 3 ans, impulse des événements dans tout le département et à Perpignan, simplement à la librairie Torcatis, car la mairie nous refuse une salle… 

 

Après la soirée du 17 octobre dernier (autour de Portbou et du livre de Sébastien Rongier, voir ce blog) et avant celle du 17 novembre, 19h, toujours à la librairie Torcatis, pour présenter le livre du lauréat, Bruno Tackels, du Prix européen de l'essai philosophique WB 2017 (réception à Banyuls le 24 nov. hall de la mairie, 18h), du 17 novembre, 19h, toujours à la librairie Torcatis, pour présenter le livre du lauréat, Bruno Tackels, du Prix européen de l'essai philosophique WB 2017 (réception à Banyuls le 24 nov. hall de la mairie, 18h), avec l'association et notre partenaire, le CML et André Bonet, qui, décidément, sauve l'honneur ! 

 

Cette soirée, s'inscrit dans la programmation d'évènements que Guy Peytavi organise autour de son exposition "RESISTANCES" du 3 au 24 novembre 2017 à la librairie Torcatis.
Nous serons aux côtés d'Hélène Peytavi et de Richard Meier qui présenteront le livre en bandes organisées MOUNTAINS AND SEA, le chemin de Walter Benjamin, d'Hélène Peytavi aux éditions Voix.
Une façon sensible et poétique de rendre hommage à Walter Benjamin et à tous les migrants de la Méditerranée.

 

JPbonnel

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***Juifs de Catalogne: Et autres contributions à l’étude des judaïsmes contemporains / I altres contribucions a l’estudi dels judaismes contemporanis

 

Martine Berthelot

Presses universitaires de Perpignan, 25 mars 2014 - 367 pages

L'ouvrage présente dix-neuf articles sur les communautés juives actuelles des Pays Catalans (retour et re-création des communautés, question linguistique, patrimoine...) ; sur des problématiques du judaïsme contemporain (diversité des courants religieux, des identités, préoccupation démographique, etc.) ; et sur des aspects méthodologiques propres aux études juives, notamment dans l'aire catalane et hispanique.

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20 octobre 2017 5 20 /10 /octobre /2017 09:28
BANYULS au CNRS - Cachez ce Centre d'Art Con W.Benjamin, que nous ne saurions plus voir ! Merci.
BANYULS au CNRS - Cachez ce Centre d'Art Con W.Benjamin, que nous ne saurions plus voir ! Merci.

BANYULS au CNRS - Cachez ce Centre d'Art Con W.Benjamin, que nous ne saurions plus voir ! Merci.

Culture à Perpignan : les occasions manquées:

 

*La nuit blanche : le thème de la circulation, de l'immigration, des passages, célébrée à Paris, entre autres, de façon artistique...Rien à Perpignan...(voir ce blog, article récent)

 

**Pass Art contemporain : proposé par Télérama, dès le 18 octobre "une place achetée, une lace offerte".

Collioure (musée municipal), Sérignan (autrefois municipal, à présent régional), LAC de Sigean (Lieu d'art contemporain, privé)...participent, incitent le public à venir vers la création !

Des lieux muséaux vivants ! A Perpi, rien au Centre d'art "contemporain" (ah bon ?) Walter Benjamin (changez de nom car rien ne se fait autour du philosophe allemand: une garde honte ! une ignorance sans fond ! Quant au mépris : la municipalité refusant d'inviter l'association WB qui propose conférences, lectures, café philo...!!!)

Perpivivant(e) ? Ou Perpimort(e)..?

 

***Musée Rigaud : expo Picasso pas reconnu par Le Monde.

Le prof-historien de l'art et titulaire de la rubrique "Arts" au journal Le Monde, Philippe Dagen, a fait, comme tous les étés, son itinéraire à travers les grandes expos 2017. IL est venu près d'Estagel, au Château de JAU (voir ce blog, août 2017) et a écrit un bel article sur l'expo préparée par Sabine Doré, Catherine Millet et Jacques Henric...Le journaliste aurait pu s'arrêter à Perpi, toute proche et parler de la création (rénovation) du musée H.Rigaud... Rien ! Picasso à Perpignan, mais qu'y a-t-il créé..? Rien !

 

**** 2e Nuit de la lecture : appel à projets... On attend ceux de Perpignan-gnan...

 

La seconde édition de cette fête nationale, qui a pour ambition de développer le goût de la lecture auprès de tous les publics et d'ouvrir les lieux de culture que sont les bibliothèques et les librairies, aura lieu le 20 janvier 2018.

Bibliothécaires, libraires et associations peuvent référencer leurs événements jusqu'à la première semaine de janvier 2018 ou demander un soutien financier et/ou des chèques-lire jusqu'au 1er décembre 2017.

Participez !

Pour faire une demande de subvention

En pratique

Le samedi 20 janvier 2018, toutes les bibliothèques et librairies de France sont invitées à vous ouvrir leurs portes sur des horaires étendus.

Dès l’après-midi et toute la soirée, des animations spécifiques festives et ludiques – lectures en pyjama, lectures itinérantes, chasses au trésor, ateliers, conférences, débats, présentation des nouveautés littéraires – et de rencontres avec des auteurs, illustrateurs, conteurs, peuvent être proposées.

Fort du succès du lancement en 2017, cette deuxième édition est une nouvelle occasion de conforter les liens entre les acteurs du livre et de la lecture, en particulier les libraires, mais aussi les auteurs, les éditeurs, les écoles, les associations locales… Ainsi, des programmations croisées entre bibliothèques et librairies permettront au public de circuler des unes aux autres et de découvrir les collections d’ouvrages physiques et numériques de ces lieux de culture.

(voir site de la Région - Lire, écrire en Occitanie...)

 

 

***CATLLAR  Chapelle  du Mas Riquer - dimanche 22 octobre à 18h

 

Célia Oneto Bensaid pianiste et Marie Laure Garnier soprano

Deux artistes nouvelle génération

Pour le concert de clôture des 20 ans des Rencontres culturelles à Riquer.

Ce lieu de musique où découvertes et talents confirmés se côtoient pour le plus grand bonheur d’un public toujours fidèle et aussi renouvelé, accueille Célia Oneto Bensaid, pianiste qui a invité Marie Laure Garnier , soprano. Elles forment depuis 2011 le Duo Nitescence et nous entrainent dans un « voyage au pays de la Mélodie ».

 

Célia avait promis de revenir à Riquer, chapelle qu’elle affectionne particulièrement, car c’est ici qu’elle a créé avec sa sœur comédienne,  en juillet 2016  «  Cendrillon avec ma sœur » conte musical qui connait depuis un grand succés, elles seront  les 16 et 17 décembre à la Philharmonie de Paris.

Célia  est sortie du conservatoire national de Paris  en 2015 diplômée de 4  Masters ( piano, musique de chambre, direction de chant, accompagnement vocal) avec les meilleures mentions et félicitations du jury.

.en 2016, elle est élue révélation pianissime pour les saisons de concerts parisienne et lyonnaise.

En mars 2017 elle devient pianiste Yamaha suite aux auditions françaises de soutien aux jeunes artistes.

En avril 2017 elle est sélectionnée pour intégrer la première promotion « MOZART » de l’académie Jaroussky  à la Seine Musicale.

En juillet 2017 elle remporte le prix André Boisseaux qui va lui permettre d’enregistrer son premier cd en solo.

En septembre , elle devient lauréate du projet ‘ l’Europe du piano » des concerts et des mastersclasses  à venir à travers l’Europe.

Le 26 septembre , elle était  en concert à Chambéry où elle accompagnait

les  violonistes Renaud Capuçon et Raphaelle Moreau.

Du 16 au 19 octobre ,elle enregistre avec Raphaelle Moreau le CD « cordes féminines ».

Le 19  au soir elle sera à Genève en récital et recevra le prix du public de la société des arts de Genève.

Le 20 elle donnera un concert pour les sans abris à Paris avec le trio Marchen

 

Et le 22  octobre à 18h elle sera à Riquer

avec Marie Laure Garnier qui  a débuté son parcours artistique en Guyane, révélation Adami en 2013. Elle est aussi Lauréate  en 2014 de la fondation Cziffra tout comme Célia.

 Marie Laure est admise au conservatoire national de Paris en 2009, dans la classe de chant lyrique de Malcolm Walker et étudie aux côtés d’artistes de renom tels que Anne Le Bozec, Claire Désert ; elle obtient un master de chant de musique de chambre, ainsi qu’un diplôme d’Artiste Interprète.

 

Artiste aux multiples facettes,  elle se passionne pour l’opéra et le répertoire de musique de chambre ; elle enchaîne les récitals, des chorégies d’Orange au théâtre du BolchoÏ, de la Philharmonie de Paris à la folle journée de Nantes.

De plus Marie Laure Garnier  est particulièrement attachée au partage et à la transmission de la musique, qu’elle utilise comme un vecteur social. Aller à la rencontre de ceux qui n’ont pas forcément accès aux concerts est une source de joie pour cette artiste.

 

Le 27 août elle était au festival de l’abbaye de la Chaise Dieu en tant que soliste avec l’orchestre national de Lyon, où elle a sublimé son rôle par son engagement artistique et sa totale implication, grâce à son spectre vocal large, sa projection généreuse, elle a été comparée à Jessye Norman.

 

Au programme de ce voyage au pays de la Mélodie, un rendez vous  qui se vit dans une atmosphère sereine à partager en famille et entre amis, des œuvres de Mozart, Haydn, Schubert, Debussy, Mahler, Caplet, Bernstein , de qui nous célébrons les 60 ans de West Side Story ,œuvres qui donneront de la musique l’image parfaite de la sincérité de la jeunesse, de l’expression artistique et du sentiment.

Sur le site de Célia Oneto Bensaid vous trouverez dans la rubrique médias une dizaine de vidéos.

Tarif 10 et 12 euros

Réservation souhaitée 06 15 43 50 60   pour le  dimanche 22 octobre à 18h

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19 octobre 2017 4 19 /10 /octobre /2017 10:33
Expo à Agde, vernissage le 20 octobre 2017 - Salon du livre & du chocolat, 21 et 22 octobre  - Transmission de la mémoire de l'exil républicain en France au musée de l'exil de La Jonquera, 21 octobre 2017
Expo à Agde, vernissage le 20 octobre 2017 - Salon du livre & du chocolat, 21 et 22 octobre  - Transmission de la mémoire de l'exil républicain en France au musée de l'exil de La Jonquera, 21 octobre 2017
Expo à Agde, vernissage le 20 octobre 2017 - Salon du livre & du chocolat, 21 et 22 octobre  - Transmission de la mémoire de l'exil républicain en France au musée de l'exil de La Jonquera, 21 octobre 2017
Expo à Agde, vernissage le 20 octobre 2017 - Salon du livre & du chocolat, 21 et 22 octobre  - Transmission de la mémoire de l'exil républicain en France au musée de l'exil de La Jonquera, 21 octobre 2017

Expo à Agde, vernissage le 20 octobre 2017 - Salon du livre & du chocolat, 21 et 22 octobre - Transmission de la mémoire de l'exil républicain en France au musée de l'exil de La Jonquera, 21 octobre 2017

Jean-Marc Pujol

l'autre, pas le maire, mais le "surveillant général" de lycée et conseiller culturel à la mairie de Perpignan, affaires culturelles...

Pays :

France

Langue :

français

Sexe :

masculin

 

Conseiller principal d'éducation au lycée Ambroise Brugière de Clermont-Ferrand (en 1998)

 

 

Ses activités

(2 documents)

 Documents à propos de cet auteur Pages dans data.bnf.fr

et références : VOIR DIRECTION de la CULTURE, Perpignan, rue Rabelais (et site internet)

Ses activités

 

***Celles et ceux qui seraient intéressés pour aller voir ces deux films au MUME, il y a la possibilité de faire du co-voiturage. Simplement nous le faire savoir.

 L'équipe FFREEE

Nous sommes ravis de vous informer que le samedi 21 octobre, à 16h30, au MUME, se tiendra la double session du cinéma: «La transmission de la mémoire de l'exil républicain en France. Deux cas» avec la présence et la participation des réalisateurs Stéphane Fernandez et Xavier Ladjointe.

 

Il s'agit de la projection et du débat sur deux documentaires récents qui récupèrent la mémoire et les espaces de l'exil républicain de la guerre civile espagnole. D'une part, "Angel, une enfance en exil", un documentaire de Stéphane Fernandez, une coproduction France Télévisions / Le-LoKal Production (2016) et "Armonía, Franco et mon grand-père", documentaire de Xavier Ladjointe, Imerje Productions (2017).

 

Avec 86 ans, Angel revisite les chemins parcourus entre la France et l'Espagne au cours de sa longue carrière en tant que militant anarchiste antifranquiste. Comme dans une road-movie, émotions, souvenirs et retrouvailles , Angel retourne aux scènes de son enfance, jeunesse et âge adulte. Barcelone 1937 où, étant un enfant, il a perdu sa mère à cause d’un bombardement, le passage de la frontière avec seulement 10 ans, seul avec ses frères de  6 et 4 ans. Retrouvé avec son père à Argelès, interné à la Dordogne dans un centre d’hébergement pour enfants ...

Pendant sa jeunesse devient un militant anarchiste actif qui fera incursions contre la dictature, en particulier dans la zone de l’Aragon où sera  finalement arrêté. Torturé, condamné à mort, avec la peine de mort commuée en 16 ans de prison dans l’Espagne de Franco.

 

Stéphane Fernandez, en tant que journaliste, a travaillé pendant plus de 15 ans dans la presse associative et les médias alternatifs dans lesquels il s'est toujours intéressé à tout ce qui a lien avec la mémoire historique. Après une formation comme réalisateur de documentaires en 2009, il a dirigé son premier documentaireGoulag, la mémoire enfermée  (Mecmo Productions), en 2011. Stéphane a également dirigé un documentaire de 26 minutes intitulé Les derniers survivants du Kolyma (Mecanos Productions / CFRT) qui raconte l'histoire de Sofia, arrivée d'Ukraine à Magadan en 1949. Ce film a été réalisé à Magadan, une ville située aux frontières orientales de la Sibérie, où vivent encore les derniers survivants de Goulag.

 

Dans “Armonía, Franco et mon grand-père”, un petit-fils d'exilés reconstruit et récupère l'histoire familiale de la guerre civile et de l'exil républicain. Selon Xavier Ladjointe, “Ma mère refuse de me dire le passé. Ensuite, je vais en Espagne avec elle pour filmer notre histoire familiale. Mais cette recherche devient bientôt une obsession de connaître la vérité de mon grand-père, qui passe peu à peu la place d'un mentor dans ma vie en pleine question ... Ce journal initiatique explique la guerre espagnole et l'exil de mes grands-parents Cela implique ma vision de la liberté de vivre la vie dans le passé et dans le présent”. Xavier Ladjointe est un réalisateur français d'origine espagnole qui a réalisé d'autres films, comme le court métrage "Dégonfé" (2010) et le long métrage "Ma vie dans ATTAC 06" (2009).

 Dans l’attente de votre intérêt, nous vous saluons très cordialement,

 

MUSEU MEMORIAL DE L’EXILI               

C / Major, 43-47

17700 La Jonquera

Girona (Catalunya)

T. 972556533

F. 972556534

www.museuexili.cat

http://www.facebook.coom/museuexili

http://www.instagram.com/museuexili

Twitter: @museuexili

 

***FFreee Retirada 

*  Le 21 octobre 2017 au MUME à la Jonquère à 16h 30 aura lieu la diffusion de deux films français sur la transmission de la mémoire à propos de l'exil républicain, réalisés par :  

- Xavier Ladjointe " Une enfance en exil"

- Stéphane Fernandez  "Angel", qui seront présents ce jour là.

 

* Le 18 novembre 2017 à 15 h le film sur Federica Montseny  "indomptable Federica Montseny" sera projeté au cinéma d'Argelès Sur Mer. Le petit Fils de Fédérica présentera ce film qui sera suivi d'un débat et d'un apéritif républicain.

Memoria Histórica Se inician los trámites para la exhumación de la fosa de Blas Infante

El ayuntamiento de Sevilla ha sacado a licitación la intervención arqueológica de una de las fosas más grandes del país. La conocida como Pico Reja es una de las ocho fosas ubicadas en el cementerio de San Fernando. Este trámite inicia la recuperación de miles de víctimas en la provincia más castigada por el terror de la guerra civil y la dictadura.

 

‘’María Serrano

3.500 cuerpos se hacinan en la conocida fosa del ‘Triángulo’ o Pico Reja de la ciudad de Sevilla. El investigador José Díaz Arriaza así lo referencia en su libro ‘Ni localizados ni olvidados’ donde detalla el alto número de representantes sindicales, políticos y destacadas personalidades de la Sevilla Republicana que se ubican en esta importante fosa, abierta al inicio del golpe militar de 1936. Una de las ocho del cementerio de San Fernando de Sevilla con aproximadamente 28.000 cuerpos sin identificar.’’

  

http://www.publico.es/sociedad/memoria-historica-inician-tramites-exhumacion-fosa-blas-infante.html

Ffreee Retirada" <ffreee.retirada@gmail.com>

*** dissabte, 21 d’octubre, a les 16:30h tindrà lloc, al MUME, la doble Sessió de cinema: "La transmissió de la memòria de l'exili republicà a França. Dos casos",  amb la presència i la participació dels directors Stéphane Fernandez i Xavier Ladjointe.

 


És tracta de la projecció i debat al voltant de dos documentals recent estrenats que recuperen la memòria i els espais de l'exili republicà de la Guerra Civil Espanyola. Per una banda, "Angel, une enfance en exil", un documental de Stéphane Fernandez, una coproducció France Télévisions/Le-LoKal Production (2016) i, per l’altra,"Armonía, Franco et mon grand-père", un documental de Xavier Ladjointe, Imerje Productions (2017).

 

Als 86 anys, Ángel revisita els camins transitats entre França i Espanya durant la seva llarga trajectòria com a militant anarquista antifranquista. A mode de road-movie, atapeïda d’emocions, retrobaments i records, Angel retorna als escenaris de la seva infantesa, joventut i edat madura. La Barcelona de 1937 on, sent un nen , va perdre la seva mare en un bombardeig, el seu pas de frontera amb només 10 anys, sol amb  els seus germans de 6 i 4 anys. Retrobats amb el seu pare a Argelers, internats a la Dordonya en una colònia infantil... De jove esdevé un actiu militant anarquista que farà incursions contra la dictadura, sobretot per la part aragonesa on finalment serà detingut. Torturat, condemnat a mort, amb la pena commutada passarà 16 anys a les presons franquistes.

 

Stéphane Fernandez, com a periodista, ha treballat durant més de 15 anys en premsa associativa i mitjans de comunicació alternatius en els quals des de sempre s'ha interessat per tot allò que té a veure amb la memòria històrica. Després d'una formació en la realització de documentals el 2009, ha dirigit el seu primer documental Goulag, la mémoire enfermée(Mecanos Productions) el 2011. Stéphane Fernandez també ha dirigit un documental de 26 minuts titulat Les derniers survivants de la Kolyma (Mecanos Productions / CFRT) que narra la història de Sofia, que va arribar d'Ucraïna a Magadan en l'any 1949. Aquesta pel·lícula ha estat realitzada a Magadan, ciutat dels confins orientals de Sibèria, on encara viuen els últims supervivents del Gulag.

Pel que fa a “Armonía, Franco et mon grand-père”, un nét d’exiliats reconstrueix i recupera la història familiar de la guerra civil i l’exili republicà. Segons Xavier Ladjointe, “La meva mare es nega a explicar-me el passat. A continuació, vaig a Espanya amb ella per filmar la nostra història familiar. Però aquesta cerca es converteix aviat en una obsessió per conèixer la veritat sobre el meu avi, que progressivament passa a ocupar  el lloc d'un mentor en la meva pròpia vida en qüestionament constant ... Aquest diari iniciàtic explica la guerra espanyola i l'exili dels meus avis. Implica la meva visió de la llibertat de viure la vida en el passat i en el present”. Xavier Ladjointe és un realitzador francès amb orígens espanyols que ha fet altres treballs, com el curtmetratge "Dégonfé" (2010) i el llargmetratge "Ma vie dans ATTAC 06" (2009).

 

 

 

 

***ALENYA (Pays catalan)  Mille plateaux

 

Samedi 21 octobre la compagnie de danse parisienne Mille plateaux associés – Geisha Fontaine/Pierre Cottreau se produira à la Nuit Blanche des Vendanges d’octobre Caves Ecoiffier à Alénya dans son spectacle MOI.

En référence au musée portatif de Marcel Duchamp, La boîte en valise,le trio Moi est une danse portative, qui arrive, se pose et puis s'en va.

Trois valises ont la vedette. Elles respirent, s’animent, se transforment. Elles illustrent à la lettre un « art nomade » qui peut parcourir le monde.

 La Nuit Blanche a lieu aux Caves Ecoiffier à Alenya samedi 21 octobre de 21h à 1h du matin - Entrée 6 €

 

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***PASSEURS D'IMAGES :


Passeurs d’images est un dispositif d’éducation à l’image hors temps scolaire, qui consiste à rendre accessibles des pratiques liées au cinéma et à l'audiovisuel à des personnes qui en sont éloignées, entre autres pour des raisons géographiques, économiques, culturelles ou sociales.
Il allie deux actions complémentaires : le voir et le faire, la diffusion et la pratique.

Pour la nouvelle région Occitanie, la coordination régionale du dispositif Passeurs d’Images, est assuré par l’association LA TRAME (<http://la-trame.org/>) en partenariat avec l’association CINEMAGINAIRE (<http://cinemaginaire.org/>). Vous trouverez sur ces deux sites toutes les informations actualisées concernant le dispositif Passeurs d’Images.

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€ jeudi 19 octobre 2017 10h - 17h – Auditorium de la Médiathèque André Malraux -  1 place du 14 juillet (34500) Béziers
   JOURNÉE DE FORMATION "PASSEURS D'IMAGES"


Après la journée du 13 juin à Graulhet, cette deuxième journée de formation / sensibilisation aura pour axe thématique « L’organisation des séances accompagnées ». L’objectif est de faire le point sur différents axes d’actions de l’éducation à l’image, les outils à disposition, et les enjeux de son développement. Cette journée alternera interventions formelles, débats et expérimentations pratiques. Elle est gratuite et ouverte, sur inscription préalable, à tous les porteurs de projet du dispositif PASSEURS D’IMAGES, et plus généralement à tous les professionnels et animateurs d’association concernés par l’éducation à l’image.
Echanges / Expérimentations pratiques / Débats / Interventions de Karim Ghiyati et Guillaume Hoenig  
> télécharger le programme du 19 octobre 2017 (PDF 119 Ko) :  <http://cinemaginaire.org/images/documents/pdi-19oct2017.pdf>
>confirmer sa présence en s'inscrivant à la journée de formation : <https://framaforms.org/inscription-a-la-journee-passeurs-dimages-du-19-octobre-2017-a-beziers-1506437266>

€ L'appel à projet Passeurs d'Images 2018

Cet appel à projets Passeurs d'Images de la DRAC Occitanie s’adresse à toute structure ou collectivité désireuse de mettre en place un projet sur un territoire prioritaire (quartiers en contrats de ville ou zone de revitalisation rurale) et pouvant s’inscrire dans le cadre du dispositif pour l’année 2018.

Atelier de pratique artistique, séance de cinéma accompagnée, atelier de programmation, atelier de sensibilisation...
Si vous souhaitez monter un projet d'éducation à l'image en 2018 et bénéficier du soutien du dispositif, vous trouverez ci-dessous le dossier de l'appel à projet en PDF (d’autres formats de téléchargements sont disponibles sur les deux sites Cinémaginaire et la Trame).
Merci
de prendre contact avec l'association La Trame avant le 15 octobre 2017 pour d'éventuels ajustement sur vos projets, les dossiers devront être envoyés avant le 31 octobre 2017.
> télécharger l'appel à projet PASSEURS D'IMAGES 2018 - pdf (213 KB)   <http://cinemaginaire.org/images/documents/PDI2018.pdf>

        Cinémaginaire

réseau cinéma de proximité en Pyrénées Orientales

contact@cinemaginaire.org

<http://cinemaginaire.org> 

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18 octobre 2017 3 18 /10 /octobre /2017 11:12
Eoliennes à Baixas - Fête des langues à Collioure, samedi 18 octobre - Révolution d'Octobre, 20 octobre, par Serge Wolikow
Eoliennes à Baixas - Fête des langues à Collioure, samedi 18 octobre - Révolution d'Octobre, 20 octobre, par Serge Wolikow
Eoliennes à Baixas - Fête des langues à Collioure, samedi 18 octobre - Révolution d'Octobre, 20 octobre, par Serge Wolikow

Eoliennes à Baixas - Fête des langues à Collioure, samedi 18 octobre - Révolution d'Octobre, 20 octobre, par Serge Wolikow

Baixas (66) : inauguration du plus grand parc éolien de France
Le plus grand parc éolien de France vient d'être inauguré au nord de perpignan. Un parc qui produira l'équivalent de la consommation d'une ville de plus 100.000 habitants. - F3 LR - Reportage : A.Chéron et A.Sabatie

Débat : les éoliennes au pays de la tramontane :


* POUR = Inauguration en grande pompe de l'ensemble éolien catalan. 35 mats implantés sur quatre communes de la communauté urbaine de Perpignan Méditerranée.

 

Ces éoliennes géantes produiront en moyenne 96 MWatts, ce qui en fait aujourd'hui, le plus grand parc éolien de France. C'est l'équivalent du quart de la consommation électrique des Pyrénées-Orientales. Un projet qui aboutit huit ans après avoir été lancé car il a fallu des années pour convaincre.
Mais l'ambition de la communauté urbaine va plus loin. Avec 200 jours de vent par an et 330 d'ensoleillement, ce territoire pourrait devenir un espace à énergie positive.
D'autres projets de production d'énergies renouvelables doivent sortir de terre, notamment des sites photovoltaïques et des systèmes à réseau de chaleur.

L'ensemble éolien catalan, est donc la vitrine de cette ambition.
EDF y a investi 140 millions deuros mais la viabilité d'une partie du parc éolien reste suspendue à une décision de justice suite à un recours devant le tribunal administratif. La cour d'appel de Marseille doit se prononcer début juillet.

Un parc immense sur 4 communes : Pézilla-la-Rivière, Baixas, Calce et Villeneuve-la-Rivière

Les turbines fournies par le danois Vestas s'étalent au pied des collines et au milieu des vignes, à cheval sur quatre communes, Pézilla-la-Rivière, Baixas, Calce et Villeneuve-la-Rivière, une zone réputée pour ses vents intenses.

Gilles Foxonet, le maire de la commune de Baixas, a salué un projet qui confirme la volonté du département "de marier les énergies renouvelables et l'économie ancestrale locale, la viticulture".
Le parc "apporte une contribution importante à l'atteinte des objectifs ambitieux que le gouvernement a récemment fixé en matière de développement des énergies renouvelables, avec notamment un doublement d'ici 2023 du parc éolien terrestre", s'est pour sa part félicité le PDG d'EDF Jean-Bernard Lévy, lors de l'inauguration du site.
Une décennie d'efforts

Il est en effet le deuxième parc éolien de France, derrière l'ensemble de Fruges dans le Nord de la France (140 MW).
C'est en revanche "le plus grand des parcs éoliens de France, avec une capacité de 96 MW, (à être) sur un raccordement unique" au réseau d'électricité, a tenu à souligner le PDG d'EDF.

Comme de nombreux autres projets similaires en France, il a dû faire face à l'opposition et au recours en justice de certains habitants et élus qui ont contesté le projet situé selon eux trop proche du Massif du Canigou.
Le chantier a commencé fin 2012, et s'est interrompu quelques mois en 2015 à cause d'un de ces recours.
Mais le plus gros obstacle a été la cohabitation avec un radar de Météo France, situé à proximité. L'établissement public avait en 2010 émis un avis défavorable sur le projet car le mouvement des éoliennes altérait le fonctionnement de son radar.

Des éoliennes furtives ?

EDF a donc eu recours à une technologie d'inspiration militaire imaginée par la société britannique Qinetiq et développée en partenariat avec Vestas pour mettre au point des éoliennes dites "furtives" ou discrètes.
Grâce à une sorte d'encre intégrée aux matériaux des pâles et d'une partie du mât, les ondes radars ne sont plus détournées ou bloquées par les éoliennes.

"C'est une première mondiale à l'échelle industrielle" a indiqué Thierry Le Gall responsable de la recherche de Qinetiq, qui précise que la société a été agréée par le ministère de l'Energie pour modéliser l'impact sur les radars de Météo France pour l'ensemble des projets éoliens sur le territoire français. "Sans cette première technologie, ce projet n'aurait pas pu aboutir", a expliqué M. Lévy.

Le groupe doit aussi commencer l'an prochain la construction de son premier parc éolien en mer de près 500 mégawatts, avant deux autres, également d'environ 500 mégawatts chacun.

Par Fabrice Dubault, 

* Contre l'implantation d'éoliennes :

ATTENTION GENS DES PO...

Suite au passage sur France bleu Roussillon ce matin une réponse qui j'ose espérer fera prendre conscience à beaucoup ce qui se trame sournoisement dans notre sublime département des Pyrénées Orientales. ...

Oui je le dit, ce n'est pas normal que l'ensemble des gens vivant en Roussillon ne soient pas correctement informés de cette fumisterie!

Un matin vous vous réveillerez avec un département plein d'éoliennes. ..
Et vous direz :" ho je ne savais pas "

Monsieur Pujol et Maires du département. ..
Gens du roussillon...

Les Aspres sont contre l'éolien, les vignerons dans leur grande majorité le sont...aussi.
Nous commençons à être vraiment au fait des événements.

La colère monte !

Ne pas prendre en compte l'avis de vos concitoyens, n'est pas démocratique.

Nombre de gens de la plaine ne savent pas que bientôt devant le Canigou la société Élément veut implanter 35 éoliennes. . .

Brouilla, Passa , Banyuls del Aspres , caixas, Vives, Fourques...

Vous allez imposer au département une volonté décidé au sein d'un petit comité, comme le Maire de Passa. (5 personnes dans la salle des fêtes ).

Le déplacement a une vocation Touristique.
Ne l'oublions pas...Que restera t-il a voir dans les PO après. ..

Dévaluation de l'immobilier, problème de santé,
Vues saccagées et j'en passe....

Ne soyez endormi par le lobby éolien, vous vous rendrez compte rapidement de l'erreur de votre choix.

Beaucoup de solutions existent, mais de grâce ne vendez pas le département pour une poignée d'euro.

Bien cordialement

PS. PARTAGEZ MERCI POUR LES PO.

Jean Giralt, Photographe et amoureux des paysages de notre magnifique département.

*Jean Giralt participe à cet évènement.

 
 

Informations sur les implantations de zones d’éoliennes industrielles dans les Aspres et le Vallespir.

Visibles depuis l'ensemble du département ces nouvelles zones industrielles d'éoliennes vont défigurer notre département à jamais. 
Détruisant notre qualité de vie, portant gravement atteinte aux emplois du tourisme, agritourisme, oenotourisme, poumons de l'économie de nos villages.

Considérant les questions de plus en plus nombreuses, qui nous sont posées par les habitants désemparés.
Considérant également les actes de malveillance qui commencent.

Le Collectif le vent tourne à décidé d’organiser une grande réunion publique d’information sur l’état d’avancement des projets, et les conséquences pour nous tous.

Venez vous renseigner, et nous rencontrer.

OCT27
ven 18:30Tresserre à la cave aux contes 22 av de Perpignan (à l’entrée du village en provenance de la N9)
32 personnes intéressées · 13 participants

 

Banyuls-sur-Mer accueillera du 19 au 22 octobre le deuxième festival international du documentaire méditerranéen (FIDOM).

Je me tiens à votre entière disposition pour toute demande d’information complémentaire.

 

Olivier BRUNEL

Responsable du service Communication

Communauté de communes Albères-Côte Vermeille-Illibéris

Tél. 04 68 81 84 32

Port. 06 67 91 66 03

Banyuls-sur-Mer :

Le FIDOM honorera la Méditerranée et ses peuples du 19 au 22 octobre

Banyuls-sur-Mer accueillera du 19 au 22 octobre le deuxième festival international du documentaire méditerranéen (FIDOM).

 

Soutenu, entre autres, par la communauté de communes Albères-Côte Vermeille-Illibéris et la Ville de Banyuls-sur-Mer, cet événement tout public compte parmi les grandes dates de l’automne dans le département des Pyrénées-Orientales.

 

Il est initié par la société Iffwater (production et réalisation d'événements grand public autour de l’eau) en partenariat avec notamment le laboratoire Arago.

 

Le FIDOM vise deux objectifs : faire partager au plus grand nombre et sur grand écran le plaisir de (re)découvrir la mer Méditerranée, ses cultures à travers le regard de grands documentaristes et reporters ; rendre hommage à ces hommes et femmes qui rapportent de sublimes images toujours filmées dans des conditions extrêmes.

 

Pour cela, il propose 14 films dont 8 en compétition. Le jury qui décernera le palmarès au terme du week-end sera présidé par Daniel Herrero. Ce joueur de rugby (il a porté le maillot de l’équipe de France) est aujourd’hui reconnu pour ses talents d’écrivain et de conférencier.

 

Cette riche programmation comptera deux temps forts : les projections d’une version restaurée datant de 1916 de « Vingt-mille lieues sous les mers » et d’un dessin animé pour les plus jeunes.

 

Toutes les séances se dérouleront dans l’amphithéâtre Alain Guille, face à l’aquarium de Banyuls-sur-Mer. Entrée libre dans la limite des places disponibles.

 

En savoir plus sur le jury

Il est composé de 6 membres :

- Daniel Herrero président du Jury 2017

Rugbyman professionnel, il a joué notamment dans l’équipe du  XV de France.

Spécialiste de l’envolée lyrique, de la pédagogie imagée, de l’allégorie philosophique, de la sociologie poétique, il est réputé en tant que conférencier, homme de médias, écrivain…

- Brigitte Berg : directrice des Documents Cinématographiques                              
- Pierre-Jean Larroque : officier de la Marine nationale / flottille 31F (la ville de Banyuls est marraine de cette flottille)                                     
- Nadia Ounaïs : directrice chargée des Relations internationales ; Vice-président, International Affairs Institut Océanographique                                                               
- Sylvie Le Martelot : restauratrice / hôtelière
- Cyril Tricot :  réalisateur / producteur                                                                                           

Infos.

Le FIDOM : http://www.fidom.tv/

Iffwater : https://www.iffwater.com/

  

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  • professeur de lettres, écrivain, j'ai publié plusieurs livres dans la région Languedoc-Roussillon, sur la Catalogne, Matisse, Machado, Walter Benjamin (éditions Balzac, Cap Béar, Presses littéraires, Presses du Languedoc...
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