Cet article est reposté depuis Voyage Onirique.
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***Escales méditerranéennes
Au Musée Regards de Provence, à Marseille
du 17 juin 2017 au 7 janvier 2018
Du 17 juin 2017 au 7 janvier 2018, le Musée Regards de Provence met à l’honneur la thématique des Escales méditerranéennes. Près de 80 œuvres invitent à un parcours pictural qui nous fait caboter de port en port, grâce aux regards d’artistes des XIXème et XXème siècles, qui célèbrent un art de vivre méditerranéen, en rapport avec la mer, où l’élément humain tient une place prépondérante. Autant d’artistes qui vinrent poser leur chevalet dans ces escales de la Côte Vermeille à la Côte d’Azur, de l’Algérie à l’Adriatique, inspirés par le pittoresque de certaines villes, l’animation des ports, la géographie exceptionnelle du littoral, entre calanques et collines. Autant d’approches esthétiques qui mêlent romantisme, réalisme, néo-impressionnisme, divisionnisme, fauvisme, pointillisme et expressionnisme, et forment la trame narrative de ces dix étapes : Collioure, Martigues, Marseille, Cassis - la Ciotat, Toulon - Iles d’Hyères, Estérel - Agay, Saint-Tropez, Antibes - Cannes, Venise – Naples et Alexandrie - Alger.
Cette exposition présente ainsi une diversité de points de vue enchanteurs, magnifiés par des artistes comme Ambrogiani, Bioulès, Camoin, Courdouan, Dyf, Friesz, Guillaumin, Lebasque, Marquet, Martin, Olive, Peske, Picabia, Ponson, Puy, Seyssaud, Valtat, Verdilhan, Ziem.
L’art de vivre en rapport avec la mer
Les peintres de la Méditerranée, qu’ils appartiennent ou non à l’Ecole Provençale, n’échappent pas à la dialectique de la nature et du mode de vie. Une affirmation d’une identité méridionale transparait à travers leurs œuvres face à l’art officiel de leur époque. Sans négliger le paysage de l’arrière-pays provençal, ces peintres-là vont s’attacher à magnifier la vieille cité phocéenne, multipliant les points de vue sur son anse portuaire. Ils vont également se tourner vers le littoral, redécouvrant - tels Garibaldi, Olive, Verdilhan ou Seyssaud - le charme de petites villes comme Cassis et la Ciotat. Tandis que Ponson, de façon plus romantique, ira poser son chevalet dans les calanques, encore sauvages.
L’Italie, tant sur sa partie méditerranéenne (Gênes, Naples) que sur son versant Adriatique (Venise) attira avant Monet et Whistler, Ziem s’émerveillera lors des fêtes nautiques de la Sérénissime pour restituer ces moments magiques dans des tableaux lumineux qui nous fascinent toujours. Dans la mouvance de l’épopée orientaliste, c’est à Alger et Alexandrie que Friesz et Courdouan feront des escales durables, s’y emplissant de sensations, fixant sub specie aeternitatis des moments de leur histoire mouvementée.
Autant d’artistes, autant de sensibilités qui constituent la narration de ces dix Escales méditerranéennes au charme contagieux.
Escales à Collioure
Dans cette première escale à Collioure, petite ville en bordure de la Méditerranée, dans les Pyrénées orientales, on apprécie tout particulièrement la touche délicatement pointilliste de Pierre Boudet qui a fixé, dans Plage de Collioure, toute sa douceur estivale. On trouve également une persistance du divisionnisme dans le tableau d’Henri Martin, Port de Collioure ; mais ce sont les pêcheurs, plutôt que les baigneurs, qui ont nourri son inspiration.
Escales à Marseille
Découvrons Marseille avec ses vingt-six siècles d’histoire, ses forts, son Vieux Port et sa Bonne Mère où d’innombrables peintres, connus ou inconnus, ont entrepris de la célébrer, entre ciel et eau, avec leurs pinceaux et leurs couleurs. La cité phocéenne semble indissociable de la Méditerranée qui la baigne, comme du soleil qui conforte sa réputation de farniente. C’est ce que dégage sans doute des tableaux comme Kiosques et manèges sur le Vieux Port - admirables jeux d’ombres - de Gilbert Galland et Voiliers dans le port de Marseille de Charles Camoin, avec la Vierge de la Garde en perspective.
Mais Marseille ne se réduit pas à ses visions un peu trop idylliques ; il y a aussi une ville sombre et industrieuse, qui connût bien des heures tragiques. La présence du Pont Transbordeur (dynamité en 1944) dans les toiles de Marcel Dyf, Jacques-Martin Ferrières et Adolphe Gaussen, nous le rappelle incidemment. Cette vue des Catalans peinte par Vincent Bioulès, nous illustre que son compagnonnage avec Support-Surface ne l’a pas empêché d’être aussi un bon peintre figuratif !
Escales à Cassis et la Ciotat
Avant de devenir les cités balnéaires et huppées que l’on sait, Cassis et la Ciotat furent longtemps des communes industrieuses, où la pêche, le commerce alimentaire et les chantiers de construction navale faisaient autorité. Elles ne bénéficiaient pas moins d’une géographie exceptionnelle, mélange de calanques et de collines qui fascinèrent assez vite les artistes. L’un des premiers, Othon Friesz posa son chevalet devant Le Baou du Redon à Cassis et la Calanque de Figuerolles, moins pour les représenter que pour les réinventer. Plus tard, c’est Pierre Ambrogiani qui donnera une vision tout en volumes chromatiques du Cap Canaille. Aux antipodes de ces audacieuses compositions, il y a le réalisme quasi photographique de Joseph Garibaldi (Port de Cassis, le quai des Baux), de Paul Bistagne (Pêcheurs sur le quai de Cassis) ou de Jean-Baptiste Olive (Port de Cassis) qui retiennent l’attention par leur sobriété lumineuse.
Escales à Martigues
Si Martigues, sous l’angle pictural, reste marquée par la présence écrasante de Félix Ziem (qui en fît sa ville de cœur), elle a également su capter l’attention d’autres peintres. Avec ses canaux et ses petits ponts, la Venise Provençale offrait bien des points de vue sur une Méditerranée s’immisçant jusque dans la vie quotidienne de ses habitants. Si l’on observe ici Bord de côte à Martigues d’Antoine Ponchin ou Retour de pêche à Martigues d’Edouard Ducros, on revivra un instant les conditions de vie précaire des pêcheurs, avec leurs vieilles barques et leurs filets que réparaient les femmes devant leurs masures.
Escales à Toulon et les îles d’Hyères
Port militaire riche en heures glorieuses et tragiques, Toulon n’en recèle pas moins quelques très belles perspectives quand on l’aborde par sa jetée. On appréciera certainement, au cours de cette escale, la chaude vision qu’en a donnée Louis-Mathieu Verdilhan. Tandis qu’à l’opposé, Othon Friesz a choisi de montrer sa rade à la tombée de la nuit, sous un ciel lourd et menaçant dans lequel on devine – à gauche du tableau – la fumée d’une explosion.
Mais Toulon, c’est aussi ces petites îles posées sur la mer, que le touriste aperçoit de loin et qui semblent faire de l’œil aux bateaux. Avant que les marées humaines ne la submergent, Raphaël Ponson pût peindre la Calanque de l’Oustaou de Diou à Porquerolles dans sa pureté quasi originelle. Ou ces Îles d’Hyères vues du Cap Bénat fixées sur la toile par Jean Peské avec une rare expressivité, tant dans son dessin que dans ses couleurs.
Escales à l’Estérel et les roches rouges d’Agay
C’est une curiosité géologique adossée au massif de l’Estérel. Un de ces sites bénis des dieux comme en recèle la Provence. Forcément, ces roches rouges d’Agay ne pouvaient qu’attirer les peintres toujours en quête d’émerveillements. Si Paul Gervais et Antoine Ponchin ont insisté, dans leurs tableaux respectifs, sur la végétation qui habille ces promontoires rocheux, Armand Guillaumin s’est intéressé davantage à la couleur minérale (entre l’ocre et le rouge-bordeaux), au premier plan dans son Bord de mer à Agay. René Seyssaud, lui aussi, exalte les nuances rocheuses avec un goût particulier pour le contraste qu’elles offrent avec le bleu céruléen de ses flots (Les roches rouges à Agay). Toutefois, c’est Louis Valtat qui, en émule de Signac, donne à voir du même site une composition aussi pointilliste que fauve. La luminosité de ses roches rouge-orangé rend presque superflus les deux personnages féminins qui s’y prélassent au premier plan.
Escales à Saint-Tropez
Saint-Tropez occupe une place à part. Avant de devenir, à partir des années 50, l’un des points de ralliement de la jet-set internationale, la petite commune varoise fut prisée par de très grands peintres qui la croquèrent sous tous ses aspects. En l’occurrence, on se laissera charmer ici par la douceur des tons pastel qui caractérisent les compositions de Pierre De Belay et d’Henri Lebasque. Henri Person, avec Attelage à la Mole Saint-Tropez, s’inscrit dans la mouvance de Signac. Tandis que Charles Camoin, plus fauve, met la femme au centre de son tableau Sous la tonnelle à Saint-Tropez. Ce sont des ambiances plus crépusculaires qui émanent des moyens-formats d’Henri Person, Jean Puy et Victor Cordouan (sa Ponche nous rappelle des côtés plus austères de cette rieuse cité). Ker Xavier Roussel donne volontiers dans un esthétisme grécisant avec son Eté en Méditerranée, prolongeant ainsi les aspirations syncrétistes des Nabis - dont il fut d’ailleurs l’un des membres.
Escales à Antibes, Cannes, Menton, Monaco
Des générations de peintres vinrent poser leur chevalet dans les abords du littoral méditerranéen jusqu’à Monaco, trouvant à profusion la matière de leurs exercices d’admiration. De citer Julien Gagliardini peignant par beau temps Un dimanche sur la Croisette, à Cannes : devant son tableau on peut mesurer tous les changements qui l’ont affectée depuis. François Nardi s’est, lui, arrêté devant la Plage du Suquet, avec ses barques toutes voiles au vent. Quant à Joseph Inguimberty, il se fait le chantre de la dolce vita, avec ses vues quasi photographiques de Menton et de Monaco. On y appréciera son sens aigu de la lumière à travers une approche différente.
Escales à Venise, Dubrovnik et Naples
Ce sont les deux grandes escales italiennes de ce périple en Méditerranée. Deux cités aux charmes diamétralement opposés. Venise est grise, mystérieuse, aristocratique. Naples est solaire, populaire, bruyante. L’une est menacée par l’affaissement et les inondations ; l’autre est exposée à la colère du Vésuve, véritable monstre géologique qui surplombe sa magnifique baie. Et cependant, l’une et l’autre n’ont cessé d’enthousiasmer, depuis des siècles, une multitude de voyageurs. On peut encore voir, au crépuscule, La Salute à Venise peinte par Jean-Baptiste Olive ; ou ce pont faiblement ensoleillé qui enjambe un Canal à Venise et qui a séduit Marius Bompard en son temps.
On peut en dire tout autant des Petits métiers et gourmands à Naples de August Fink, avec son ciel jaune soufre, même si depuis d’autres revendeurs ont pris la relève. C’est l’expressivité napolitaine que François Reynaud s’est attaché à montrer dans ses Lazzaroni à Naples. Tandis que Raphaël Ponson nous offre, avec sa Margellina, une vue de la Naples d’antan où seule demeure la masse grise et fumante de l’imposant volcan.
Pour finir, le port de Dubrovnik, d’Alix Aymé représenté de manière panoramique, est sublimé par les jaunes et la très fine pellicule d’or.
Escales à Alexandrie et Alger
Terminons ce voyage en nous projetant sur l’autre rive de la Méditerranée, dans ces deux villes-phares de l’Afrique du nord que sont Alexandrie et Alger. Perle de l’Egypte, haut lieu de la culture antique, la ville d’Alexandrie est toute bruissante des millions de vies qu’elle abrite derrière ses murs. Ses quais sont une sorte d’agora où les hommes viennent discuter. Mais à l’effervescence de la vie diurne s’efface devant la sérénité majestueuse qui accompagne la tombée de la nuit dans le tableau de Victor Cordouan présenté ici et simplement titré Alexandrie.
Qu’en est-il d’Alger, ville elle aussi chargée d’histoire, dans le regard des peintres européens ? Voici Gilbert Galland qui, à travers ses deux aquarelles, nous en offre une vision documentée et élégante, fasciné par ces deux figures de l’imaginaire orientaliste que sont la mosquée et le souk. Quant à Othon Friesz, il a choisi, dans Le port d’Alger, de la montrer sous un angle plus paysagiste, avec ses palmiers au premier plan qui insistent sur un exotisme presque atemporel.
Un évènement « L’Appel du Large »
Cette exposition fait partie intégrante du circuit culturel et touristique L’Appel du Large de cet été, réunissant huit musées - Mucem ; Centre de la Vielle Charité ; Musée d’Histoire de Marseille ; Musée des Docks Romains ; Musée Ziem ; Musée départemental de l’Arles Antique ; Musée de la Légion Etrangère - à Marseille, Martigues, Arles et Aubagne, autour de la thématique commune du voyage maritime.
De l’époque romaine aux récits de Jack London au début du XXème siècle, ces huit expositions rappellent que les Bouches-du-Rhône sont un territoire tourné vers la mer.
Fédérés par Bouches-du-Rhône Tourisme, musées, offices de Tourisme et institutionnels ont imaginé cette thématique commune pour proposer aux visiteurs, résidents et touristes, une approche inédite du territoire, véritable pont entre culture et tourisme.
« L’Appel du Large », c’est aussi l’occasion de mettre en avant une sélection de lieux, restaurants, sorties et visites, pour prolonger l’expérience à pied ou sur l’eau (tables gourmandes inspirées de la mer, visite guidée des quartiers de pêcheurs, sorties en mer, librairies maritimes et shopping inspiré – programme sur Myprovence.fr).
Le contenu de ce dossier est issu des textes rédigés par Jacques Lucchesi pour le catalogue Escales Méditerranéennes (prix public 26 €).
Cette exposition est soutenue par la Société marseillaise du Tunnel Prado Carénage.
L’Association Regards de Provence remercie ses Membres Fondateurs Prestiges : Aéroport Marseille Provence, Caisse d’Épargne Provence-Alpes-Corse, Econocom et Sodexo ; Membres Fondateurs Premiers : Air France, Banque Martin Maurel, CIC Lyonnaise de Banque et Deloitte ; Membres Fondateurs Historiques : Grant Thornton, La Provence, Marrou Traiteur, Prado Epargne, Total Raffinerie de Provence, Transports Léon Aget.
Ateliers d’art plastique
Dans le cadre de l’exposition – Escales méditerranéennes - le Musée Regards de Provence propose des ateliers d’art plastique, animés par la plasticienne, diplômée des Beaux-arts, Frederika von Maltzahn.
Les dates des prochains ateliers seront mises en ligne début Mai.
Samedi 9 septembre » (Gouache) Au port de Cassis • Enfants et Adultes.
Samedi 13 septembre (Gouache) Escale à Marseille • Enfants et Adultes.
Frais de participation : 8 € (7 à 12 ans) / 12 € (à partir de 13 ans) comprenant entrée aux expositions et fournitures gratuites. Inscription obligatoire sur : info@museeregardsdeprovence.com ou au 04 96 17 40 40
Informations pratiques et Visites
Ouvert du mardi au dimanche de 10h à 18h.
Billet expositions temporaires : Plein Tarif : 6,50 €. Tarifs réduits: 5,50 € - 4,70 € - 2,00 €.
Billet couplé expos. temporaires & scénographie permanente : Plein Tarif : 8,50 €. Réduits 7,50 €, 6,50 €.
Visites commentées : tarif d’entrée + 6 € /pers., le mardi et samedi à 15h et tous les jours sur réservation.
Visite commentée gratuite le samedi à 10h30, hors droit d’entrée sur réservation (6 à 25 personnes).
Pays catalan bradé, commercialisé (produits touristiques dans les rues commerçantes estivales d'Argelès, sans nom d'origine, de créateur, e lieu...)
***Débat/Polémique :
DES EOLIENNES EN HAUTE MER, PAS DANS LES ASPRES !
Communiqué de presse · Perpignan, 5 juin 2017
Oui au Pays Catalan s’est positionné dès sa fondation sur les énergies renouvelables en développant un plan d’autonomie énergétique pour les Pyrénées-Orientales. Actuellement, un projet éolien visant notre région des Aspres, critiqué par le collectif « Le vent tourne », fractionne la population et les élus. En cas d’aboutissement, le paysage serait défiguré par des éoliennes de 150 mètres de haut occasionnant les perturbations habituelles de ce type de productions.
Dans la région « Occitanie » que nous n’avons jamais choisie, un budget européen de 12,2 millions d'euros profitera au seul département de l'Aude. Des zones d’éoliennes en haute mer y sont prévues, notamment au large de Leucate. Mais aucun projet similaire n’est prévu au large du Roussillon, car l’Occitanie nous ignore tandis que nos députés et sénateurs départementaux brillent par leur passivité.
Favorables à un mix énergétique accompli, nous défendons l’adaptation des sources de production à la la topographie et aux souhaits de la population. Il est impératif d’harmoniser le besoin énergétique des communes et des territoires et les installations présentes dans la nature. Les éoliennes doivent être implantées en haute mer, sur des fonds rocheux artificiels. Cette évolution doit être couplée intelligemment avec l’implantation de zones réservées à des fermes d'élevage de loups et de dorades de qualité. Cette double affectation de sites offshore favoriserait la pêche, gravement mise à mal ces dernières années.
Contact presse : press@ouiaupayscatalan.com · 06 75 74 25 49.
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...Quin Empordà volem d'aqui 20 anys ?
A l’entorn de la xerrada/debat del passat 8 de juny de 2017 al Centre cultural els Caputxins de Figueres, organitzat per l’associació ecologista i mediambientalista IAEDEN, amb motiu de la commemoració del 15è aniversari del grup Salvem l’Empordà voldria fer les següents reflexions.
Aquest ha estat un debat molt interessant i molt ben organitzat, amb la intervenció de diferents representants de sectors econòmics i socials de la complexa comarca e l’Alt Empordà. De fet l'Alt Empordà és la comarca complicada perquè, entre altres aspectes, és la comarca de Catalunya amb més municipis, un total de 68. També és una comarca amb una població molt disseminada i desequilibrada, amb una capital –la ciutat de Figueres- amb molts problemes socials, amb una zona costanera molt depenent del monocultiu turístic, amb excepcions, i una interior -un rere país- que ha esdevingut també una zona de segones residències amb una agricultura cada cop menys important; però amb sectors com la vinya i el vi, cada dia més importants i de qualitat. I molt eficient com a sector econòmic amb profunda transformació.
L'Alt Empordà ha de saber aconseguir el seu millor model econòmic i social -combinació de diversos sectors; turisme, agricultura, serveis i poca indústria. El territori és bàsic en aquesta comarca, per aquesta raó la mobilitat sostenible i el tren convencional adquireix una importància cabdal. Per altra banda l’Empordà (l’Alt Empordà) és un territori molt geoestrategic molt destacable : la geografia i la història ha jugat i juga un paper molt preeminent. Aquest és un territori transfronterer que considero que ha d’aprofitar -més i millor- diverses estructures administratives ( encara amb poques competències i poc poder) com l’Eurodistricte i l’Euuroregio. De tota manera, l’Alt Empordà s’hauria d’aprofitar molt més d’aquestes institucions per tal de poder diversificar la seva activitat econòmica. L'Alt Empordà té moltes oportunitats i possibilitats, però a condició d’esdevtenir una economia i una població més cohesionada, des dels diferents sectors econòmics i socials. I en aquest punt és on també la mobilitat sostenible ha de jugar un paper molt considerable. Per tot això, per a l Alt Empordà el tren, i – sobretot- el tren convencional ha de jugar un paper essencial. A l’Alt Empordà hi ha una manca de llocs de treball estables i, alhora, de llocs de treball qualificats. D’aquesta manera el coneixement idiomes és essencial per a la comarca de L Alt Empordà. Seria el primer pas per millorar amb -més eficiencia i amb mérs justícia social- aquest model econòmic i social de baix nivell.
Per finalitzar, una última reflexió de com volem que sigui l'Alt Empordà d’aquí a 20 anys en relació amb la qüestió bàsica del coneixement de llengües com a primer pas per aconseguir un turisme de i una econòmica De més qualitat i en conseqüència millors i més estables llocs de treball. A l 'Alt Empordà -més que a cap altra lloc de Catalunya- es necessari que el 100% dd la població sàpiga perfectament català i castellà. A més, l’especialitat -en relació amb la resta territoris de Catalunya- és que la tercera llengua en importància no és l’anglès sinó que és el francès. Lògicament l’anglès també es molt important. Altres llengües indispensables a l’Alt Empordà serien l'alemany i el rus per la qüestió del Museu Dalí. Lògicament també existeixen moltes altres llengües, totes elles molt respectables. Cal tenir en compte que a l’ Alt Empordà hi ha un dels índexs més importants d Immigració no comunitària i es parlen gairebé 80 llengües d arreu del món.
DIVENDRES, 9.6.2017. 18:56 H
© indirecte ! cat - Josep Maria LOSTE
Leçons après les législatives pour un pays catalan qui n'existe pas
La vague macroniste a investi le département 66 comme elle a noyé les vieux partis, les pros politiciens, les mauvaises langues de bois et ceux qui s'accrochaient à leur poste sans se remettre en question.
Certains poissons macronistes opportunistes ont échappé aux mailles du filet : espérons que ce n'est que pêche aux imposteurs remise...
Le gouvernement pourra agir avec ses députés, sans 49.3, ni ordonnances ni dissolution. Ni surtout cohabitation, que le peuple n'a pas voulue.
Le hic, c'est que la moitié du peuple et un peu plus (51,5) s'est abstenue : indifférence, hédonisme (plaisirs du week-end), désespérance surtout, aucun parti ne donnant espoir concret aux pauvres, gens marginalisés, chômeurs, jeunes oisifs...même pas le FN qui connaît une baisse importante.
Ainsi, pour le 66, Louis ALIOT, même en tête, n'a aucune chance d'être élu. Il va ainsi perdre la mairie de Perpignan dans 3 ans : en effet, la Rép en marche, incarnée par Romain Grau, l'homme fort, désormais sur la ville et le département (la gauche effondrée, chassée bientôt du conseil départemental) va gagner, à moins d'erreurs grossières. Dauphin de la gauche et de la droite centriste (adoubé par l'avocat Codognès et l'ancien maire JP.Alduy), on ne voit pas comment il pourrait rater la mairie en 2020...
Les Républicains sont balayés et le maire de Perpignan subit encore une défaite; il doit, en outre, supporter son premier adjoint aux finances, ce Grau qui l'incommode. Sauver la ville, pour J.M. Pujol : un travail de Romain !
Le parti socialiste, qui tient la Région et le département, est submergé : les électeurs lui reprochent les trahisons de Hollande et la mainmise, par quelques caciques, sur les rouages locaux...
Les Rép, eux aussi, tendent vers l'état de groupuscule, n'ayant pas su renouveler leurs candidats.
Ce sont surtout les représentants du nouveau parti "Le pays catalan" qui subissent un échec évident : le mépris des électeurs montre bien que la catalanité les indiffère, que Perpignan "la Catalane" n'existe pas, que la Catalogne "du Nord" ne les intéresse pas. Les Catalans sont au sud et ils savent prendre leur destin en main.
Les citoyens du 66 veulent un territoire ouvert, pas des frontières linguistiques ou mentales, un élan vers l'Europe redonné par Macron. L'Europe en marche..?
JPB
livre du psychiatre catalan Tosquelles (édition R.Meier - photo J.P.Bonnel) : les Français ont les boules !
Dégagisme, la nouvelle idéologie - Corruption : les Français ont les boules !
Dégagisme, et ça suggère le Poujadisme ancien ...On fait du neuf, en prônant le radicalisme. Mélanchon, après le trostkisme, le lambertisme, le socialisme sénatorial, le socialisme contestataire, le communisme nouveau du front de gauche, a inventé l'insoumission et houps, le dégagisme..!
On croit à l'extrême gauche célébrant la révolution (le nom d'un autre des lives de JLM... Macron lui aussi donnant ce titre à son programme, et pourtant ça n'a pas fait peur au peuple ! Le peuple n'a peur de rien, surtout de cette révolution de velours, silencieuse, sans mort ni violence, qui va mener la France dans le mondialisme libéral oecuménique (ah, s'il n'y avait pas cette putain de religion, les excès islamistes...).
La révolution de Mélanchon, c'est la corruption en Amérique du Sud et le stalinisme en Russie et Cuba. Son radicalisme, en parole, s'arrête, comme en Grèce face à l'Europe, comme en Espagne, avec Podemos qui fait le jeu de la droite en refusant de s'allier aux socialistes... Mélanchon, ce fut un espoir, mais l'ego, la haine, l'esprit de vengeance, la hargne face aux juges et aux journalistes (même attitude que Fillon) a repris...Tant pis, nous voici dans le réformisme et un gouvernement dans l'esprit "union nationale"...
On a choisi ça face au pire, à l'économie dangereuse des Insoumis, au mensonge et à la désinformation (sur la CGS de Macron, par exemple)... On a été séduit par la République en marche, son dynamisme, la leçon déconomie face à une Le Pen montrant au monde son incompétence... Il faut que ça réussisse, c'est la dernière solution avant l'expérience frontiste ! Ou avant la Révolution, la vraie !
Pas droit à l'erreur. Finie la corruption, les affaires, etc… Dégageons déjà Ferrand et ses combines de 30 ans dans les mutuelles ! Dégageons les députés du Modem compromis… L'éthique, c'est la première révolution !
Un sadré chantier, les écuries d'Augias...
JPBonnel
Papa
Les rues que je suis pas à pas Me rappellent des jours de fête ; Tes mains, par le travail défaites, M’étreignaient tendrement, Papa.
Dans le tumulte d’un repas, Ta voix éclatait en tempête ; Et mon regard qu’un rien hébète Se détournait de toi, Papa.
Je craignais le moindre faux pas ; Néanmoins je levais la tête, Faisant du monde la conquête Pour te voir fier de moi, Papa.
Et tandis que le temps qui va Nous meurtrit de sa faux distraite, Tu guettais d’une joie discrète Ton sillage en mon cœur, Papa.
Jean Iglesis |
***ELNE : La présidente de l’Association D.A.M.E.
Mme Célia Garcia, le Maire d’Elne, M. Yves Barniol
ont le plaisir de vous inviter à la Journée des Enfants d’Elisabeth
le samedi 10 juin 2017 à 11h
à la Maternité (Château d’en Bardou), Route de Bages à Elne
Inauguration de l’exposition
ENTRE L’ESPAGNE et LA RUSSIE
pour récupérer l’Histoire des Enfants de la Guerre
en présence de Verónica Sierra Blas, commissaire de l’exposition,
professeure d’histoire à l’Université de Alcalá
Apéritif et repas champêtre et fraternel
dans les jardins de la Maternité. Pique-nique tiré du sac
15h30
dans les jardins de la Maternité, chansons russes
par Elena Nikonorova
chanteuse d’origine russe venue de Madrid
pour la circonstance
17h salle Gavroche
le film sur Elisabeth Eidenbenz
La Llum d’Elna en version française La Lumière de l’Espoir
Entrée gratuite dans la limite des places disponibles (150) sur inscription à l'accueil de la mairie et à l'accueil de la maternité,
ou auprès de D.A.M.E : 06 52 77 33 92
- - -Expo photos
*DURBAN/CORBIERES - David Samblanet :
J'aurai plaisir à vous rencontrer pour ma prochaine exposition “ RÉEXPOSITION ” à la galerie Remp-Arts, 14 rue des remparts - 11360 - Durban-Corbières
Vernissage le 10 juin 2017 à 18h
Ce projet est le résultat d’une rencontre entre le « cirque de Viviès. » à Saint Laurent de la Cabrerisse(11) et le photographe David Samblanet.
La contrainte était de décliner un même paysage photographiquement 99 fois, en référence au livre singulier « Exercices de style » de Raymond Queneau qui raconte 99 fois la même histoire mais dans un style à chaque fois différent.
David Samblanet
http://davidsamblanet.com/
https://www.facebook.com/david.samblanet
http://cargocollective.com/david-samblanet
https://twitter.com/davidsamblanet
+33(0) 06 83 92 37 47
- - -
EXPO au château de Bellegarde
Le Perthus
"joseph maureso" <josephmaureso@gmail.com>
exposition été 2017 au fort de Bellegarde :" illisible" de
Joseph Maureso
La ville du Perthus
propose comme exposition de l'été 2017
à la chapelle du fort de Bellegarde
du 19 juin au 17 septembre
une suite de mes peintures intitulée
"illisible"
le vernissage aura lieu le vendredi 16 juin à 18h
à l'occasion le collectif Dérives de Raison
fera une action performative
poésie / chant / musique / danse et texte réflexif
- - -
*** Rivages des Arts
la prochaine manifestation culturelle préparée par Michel PEUS sera :
Le Concert d’été
Avec
Philippe KURAS
Piano Jazz
Rendez-vous au
Palais des Congrès à Perpignan
Le Mardi 13 Juin 2017 à 17h.
Participation : 12 euros
Le pianiste passionné, Philippe Kuras, était annoncé seul.
Séduit par l’invitation de Rivages des Arts, il sera accompagné de deux complices, à la percussion et à la basse, qui nous feront découvrir ou redécouvrir les grands standards du jazz qui prend ses origines dans le blues.
Le Programme sera annoncé directement par Philippe Kuras au cours du concert.
CatalJazz, une formation de grande convivialité musicale et de très belle qualité, terminera donc la saison des manifestations du Palais des Congrès, avant l’été !
Dans l’attente de nous retrouver nombreux pour assister à ce concert de Rivages des Arts, je vous salue bien amicalement.
jcAutonès
Fabienne MEYER, pour le Pays catalan - Salon du livre d'AMELEI/Bains (66) - Expo d'art à Port-Vendres - Jean ABELANET
Législatives en PAYS CATALAN :
mon choix, très subjectif, pour trois femmes et un homme politiques engagés, militants, sincères, près des gens... que j'estime, que j'ai des liens amicaux, ah que, ah que.....!!!
d'horizons très divers (Oui au pays cataln, la République en marche, Parti socialiste, parti communiste)
pour Fabienne MEYER (1ère), Christine ESPERT (2°), Ségolène NEUVILLE (3°), Nicolas GARCIA (4°) -
***mais pas
Les girouettes GRAU, CODOGNES -
EAS en bonne situation..?
M. Romain GRAU, premier adjoint à la mairie LR de Perpignan (pour Fillon, pour ni ni, puis pour Macron...pour qui ensuite..?), chargé des finances...
Perpignan, endettée, record pour le chômage en France...
R. GRAU, conseiller départemental "Les Rép" et aussi à la communauté territoriale, l'agglo, gérée par la droite : c'est le 3° rang pour la dette, classement au 24 ° rang sur 41 pour l'investissement, 7° pour l'importance de la taxe de cotisation financière des entreprises...
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* Jean ABELANET - www.trabucaire.com
Rencontre-dédicace avec Jean Abélanet le vendredi 9 juin, 17h30 à la Librairie Torcatis
Ø Samedi 10 juin 2017, médiathèque d’Argelès sur Mer, 17h30
Présentation-dégustation autour de l’ouvrage collectif Les Rancios secs du Roussillon. Vins oxydatifs, fleurons de la viticulture catalane
Ø Vendredi 16 juin 2017, librairie Torcatis, 17h30
Présentation-dédicace avec Pierre Giresse autour de l’ouvrage collectif Terres de vins. Promenades géologiques en pays catalan.
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* Décroissance - législatives juin 2017
Le collectif nous sommes Parti-e-s Pour La Décroissance soutient la démarche des décroissant.e.s qui participent aux élections législatives de 2017. Toutes les informations sur leurs motivations, démarches, constats et propositions sur le site : http://decroissance-elections.fr
Le PPLD
Des candidatures « Les décroissant.e.s » aux législatives
Renouvelant l’expérience de 2012, la mouvance décroissante sera encore présente aux élections législatives de 2017. Regroupés sous une même étiquette nationale « les décroissant.e.s », 16 candidats ou candidates sont en effet présents dans des circonscriptions réparties sur tout le territoire. Ils disposent du matériel électoral nécessaire pour assurer la visibilité des idées de la décroissance : professions de foi, bulletins, affiches.
Le constat est alarmant : l’exploitation des ressources naturelles a dépassé ce que la planète peut supporter (Il faudrait l’équivalent de 3 planètes pour permettre à tous les humains d’avoir le même niveau de vie qu’un français). Il est donc urgent de faire décroître la consommation globale.
La séquence des présidentielles, qui vient de se terminer, a vu tous les candidats rivaliser pour « relancer la croissance et l’emploi » . Sans surprise, la victoire est revenue au camp de la marche forcée vers le progrès « qui innove la nouveauté » et de la compétition qui provoque l’exclusion.
L’absence de candidat écologiste à la présidentielle a signé définitivement le ralliement sans tabou de l’écologie « officielle » au capitalisme mondialisé, qui nous mène droit dans le mur (la seule énergie « verte » est celle que l’on ne consomme pas).
Pour la Décroissance (la seule écologie politique actuelle), l’injonction de «rester positif » et de ne pas critiquer, alors que tout s’aggrave, est un mot d’ordre immoral (d’inspiration publicitaire) qui précède l’effondrement.
« – Pourquoi vouloir défendre un système économique dont on dira qu’il a détruit la planète ?» écrivait le pape en juin 2015 dans son encyclique sur l’environnement…
Oui, pourquoi ?
Nous, décroissant.e.s, ne pouvons et ne voulons rester spectateurs de cette société qui nous projette inexorablement dans le mur des limites physiques de la nature.
Aussi, nous proposons des chemins pour « vivre bien », en paix et durablement : réduction du cycle extraction / production / consommation / déchets, décroissance des inégalités par une meilleure redistribution, relocalisation des productions de base, encadrement éthique des nouvelles technologies, repolitisation de la société…
En résumé, nous proposons comme alternatives la sobriété et la coopération, avec, comme cadre, les limites naturelles de notre planète.
Les décroissant.e.s
http://decroissance-elections.fr
***à suivre : W.Benjamin, penseur de la décroissance..?
LES PRIX de la CULTURE
L'Archipel, théâtre critiqué, décrié, possède une l’envergure nationale pour 42 millions d’euros.
Le Conservatoire : grâce à l’Agglo la rénovation entière du Conservatoire de musique à rayonnement régional a été effectuée pour 7,5 millions.
Dans le même temps, la construction pour 14 millions d’euros du musée du Grand Rigaud se termine à l’été 2017 (vernissage le 23 juin à 22 heures ! Une nuit des musées, en quelque sorte...) La communication a coûté 200 000 euros...
RIGAUD Le Grand -
BIG RIGAU catalan peintre officiel de Louis Le Grand
Pour rappel, le centre d’art contemporain Walter-Benjamin a été créé en 2013 grâce à un investissement de 700 000 € : après deux expositions, il a fermé ses portes, en attendant de n'être plus qu'une "annexe" du Big RIGAUD... Rigodon, rigolons ! Non, pleurons !!!
La culture, c'est cher et ça peut rapporter si la ville devient une destination culturelle sérieuse.
Et sportive ! Rappelons que le club de la copine du maire de Perpignan, la nouvelle Etoile sportive Basket la Catalane a reçu la subvention de 45 000 euros (pour comparer, aux Francas moribonds : 2000 euros) cf. L'Indépendant du 1er octobre 2015.
Street ART et
Meeting of styles : le festival international de graffs a coûté 20 000 euros à l'agglomération (alors que le cercle algérianiste n'a touché que 6000 euros, lors du conseil municipal du 12 mai 2016) :
La Ville de Perpignan vient d’inaugurer les œuvres « street art » réalisées par des ARTISTES MONDIALEMENT connus : Marko 93, Astro, Shaka et Alber (artistes membres du collectif « Uisc Asso » (Union Internationale de la street culture). Une réalisation qui embellit et donne vie au passage Salvador Dali de la gare de Perpignan.
L’occasion de rappeler que depuis 2010, de Caracas à Melbourne, en passant par Manille, San Francisco et…Perpignan (unique étape française), l’association U.I.S.C, organise l’unique étape française du célèbre festival itinérant « Meeting of Styles » (MOS), événement de référence en matière de graffiti à l’échelle mondiale.
Chaque année, l’U.I.S.C invite une sélection de cinquante artistes français et internationaux à peindre dans l’enceinte de l’Arsenal de la Casa Musicale de Perpignan. Les artistes réalisent des œuvres sur des structures en panneaux bois surdimensionnées spécialement mises en place pour l’événement sur près de 1200m2. Une dizaine de nationalités sont représentées afin de proposer un tour du monde de cette pratique artistique avec ses différentes techniques et inspirations.
*Rappelons que le passage du Centre du Monde a sorti ses graffs: des fresques le long de la liaison souterraine entre l'ancienne et la nouvelle gare.
"Volonté de "mettre l'art à la portée du plus grand nombre.", déclara l'adjoint à la culture.
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MUSEE RIGAUD (pub officielle)
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Du 1er octobre au 31 mai : 11 h 00 – 17 h 30, fermeture le lundi.
Du 1er juin au 30 septembre : 10 h 30 – 19 h 00, ouvert tous les jours.
Deux nocturnes hebdomadaires en juillet et août : les jeudis et vendredis, ouvert jusqu’à 21 h 00.
Musée d’art Hyacinthe Rigaud
21 rue Mailly – 66000 PERPIGNAN
Tél : 04 68 66 19 83
J.Baptiste des Gachons, jeudi 8 juin, 18h30, villa Dufflot - Picasso à la mer (Canet-village) - Prostitution à La Jonquera
***PICASSO à toutes les sauces
PICASSO à DUFFLOT
Amélie et Emmanuel STERN
ainsi que toute l’équipe de la Villa Duflot
vous prient de leur faire l’honneur d’assister au vernissage de l’exposition de
JEaN-BapTiSTE des GaCHONS
autour de picasso ii
le jeudi 8 juin 2017 à partir de 18h30
Entrée libre
A l’issue de ce vernissage, un apéritif sera offert.
Exposition autour de picasso ii
du jeudi 8 juin au vendredi 25 août 2017
La ViLLa DUFLOT
Rond Point Donnezan - Perpignan - www.villa-duflot.com Suivez notre actualité sur villa.duflot
*PICASSO à Canet : Galerie des Hospices, 22 juin
Picasso à la mer
***Picasso à RIGAUD : Perpignan
Points de vue :
Annonce au Musée Picasso de Paris de notre exposition "Picasso Perpignan, le Cercle de l'intime" par Audrey Azoulay Ministre de la Culture et Catherine Hutin, fille de Jacqueline Roques et marraine du projet Picasso Méditerranée devant une des œuvres majeures qui sera présentée au Musée Hyacinthe Rigaud à cette occasion.
Le 24 juin, le Musée Rigaud va présenter au public ses collections dans un lieu totalement réaménagé et agrandi.
Le musée, fermé depuis trois ans et demi, va désormais s’étendre sur 800 m2 pour l’exposition permanente et sur un plateau de plus de 100 m2 pour les expositions temporaires. Conçu par l’architecte parisien Stéphane Barbotin, le musée fusionne l’Hôtel de Mailly et l’hôtel de Lazerme, datant des XVIIè et XVIIIè siècle.
L’expo permanente va proposer un parcours autour de trois grands axes, l’axe gothique avec une pièce entière consacrée au retable de la Trinité, une deuxième partie consacrée à l’artiste Hyacinthe Rigaud, natif de Perpignan. Le musée compte aujourd’hui 14 toiles de ce peintre, soit la première collection au monde de celui qui fut notamment le portraitiste de Louis XIV, Philippe V d’Espagne ou Louis XV; le troisième axe est centré autour de la figure du sculpteur Maillol.
Le Musée Maillol prête d’ailleurs au musée de Perpignan une Pomone, un bronze original qui trône désormais dans la cour d’entrée.
Le 24 juin, le musé ouvre ses portes avec une exposition Picasso-Perpignan, le cercle de l’intime, 1953-1955, révélant l’influence des séjours perpignanais sur l’œuvre de l’artiste espagnol.
***Le Musée d’art Hyacinthe Rigaud rouvre cet été à Perpignan
Le Musée d'art Hyacinthe Rigaud rouvrira ses portes le 24 juin 2017, après plus de trois années de travaux d'ampleur. Un événement qui s'inscrit au cœur du patrimoine culturel de la région, tout en gardant à l'esprit l'importance de la valorisation des bâtiments qui l'abritent. Visite en avant-première sur le site en images, avec en préambule les prochains temps forts de la toute nouvelle programmation du musée !
Une rénovation ambitieuse
Perpignan « la Catalane » va retrouver son musée des beaux-arts. Et quel musée ! Rénovations maîtrisées, agrandissements et créations de nouveaux espaces d’expositions pour le parcours des visiteurs ont été pensés avec un œil du 21è siècle. Pourtant, tout ou presque est historique dans ce musée qui préserve intacte la figure d’Hyacinthe Rigaud (1659-1743), l’enfant du pays.
Artiste élégant, portraitiste des grands et puissants, admirateur de Rembrandt et des Lumières du Nord, lui, le perpignanais solaire, aura lié son destin artistique et son style à la grâce d’un Roussillon tout juste rattaché à la France. Son art de la composition, sa science du rendu, comme du tombé des étoffes et drapés, rendront Hyacinthe Rigaud célèbre bien au-delà des Pyrénées !
Chantier exigeant d’un lieu qui se pense comme un tout, le prochain Musée d’art Hyacinthe Rigaud verra la fusion des anciens hôtels particuliers de Mailly et de Lazerme. Un trésor architectural, véritable joyau d’Histoire ceint dans la couronne de la vieille ville, dont la légende romantique va si bien aux lieux. Du « beau » raisonné, à la fois fier de son passé et conscient de son devoir à devenir…
Un défi culturel évolutif
Dès l’ouverture, ce sont pas moins de 438 œuvres qui feront les riches heures du parcours permanent. Le public pourra ainsi découvrir, classées par thème et chronologie, des pièces remarquables, restaurées ou récemment acquises. Telles des huiles sur toile d’Hyacinthe Rigaud bien sûr, mais aussi d’autres chefs-d’œuvre d’artistes dont leur séjour à Perpignan aura sur le travail plus d’une influence favorable… Ainsi, la collection permanente du musée réunit Duffy, Maillol, Monfreid, Daura, et encore Lurçat, Manolo, Terrus, et Picasso.
Picasso justement. L’artiste espagnol aura les honneurs de la première exposition temporaire ! Directrice du musée, Claire Muchir a souhaité frapper les esprits, et quoi de mieux pour ouvrir le bal des festivités muséales à Perpignan que l’ombre d’un des plus grands maîtres à y avoir séjourné ?
Intitulée « Picasso-Perpignan. Le cercle de l’intime, 1953-1955 », l’exposition, qui se tiendra du 24 juin au 5 novembre prochain, axera son parcours sur l’influence de la cité perpignanaise dans la vie artistique du peintre et sculpteur andalou sur deux années.
Un musée à suivre…
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***"Effets frontières et phénomène prostitutionnel"
au Centre d’Art àcentmètresducentredumonde
Jeudi 8 juin 2017 à 19h
L'UPVDoc vous invite à son 3 ème café conférence
Les sociologues Sophie Avarguez et Aude Harlé, maîtres de conférence
à l'Université de Perpignan, présenteront leur étude menée
sur le phénomène prostitutionnel dit « de la Jonquera »
et discuteront plus particulièrement des liens entre effets frontières,
consommation et prostitution sur la base des discours des jeunes des Pyrénées-Orientales.
Ouvert à toutes à et à tous, entrée gratuite et apéritif dînatoire offert par l'Association
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Josep Loste (Defesem el Tren de l’Empordà) et Mathieu Faye (Association des usages Perpinyà-Cerbère-Portbou
*** Rencontre conviviale ferroviaire Cerbère Portbou Samedi 3 juin 2017
Pour un train Walter BENJAMIN..?
L’association des usagers du train Perpignan-Portbou basée à Cerbère et le collectif « Defensem el tren de l’Emporda » se sont rencontrés ce samedi 3 juin pour développer plus de coopération inter-frontière. Leurs demandes : Le Terminus à Portbou pour tous les trains français arrivant à Cerbère et terminus Cerbère pour tous les trains espagnols arrivant à Portbou ; correspondances optimisées à la frontière ; des billets transfrontaliers à bon prix ; l’ouverture des trains qui voyagent à vide aux voyageurs ; amplitude horaire avec cadencement, équivalente aux autres lignes transfrontalières françaises (6h-22h) ; un train transfrontaliers du quotidien sur la côte, qui, suggèrent-ils, pourrait s’appeler le train « Walter Benjamin », en référence au philosophe croiseur de frontières.
Une des première remarque lors de cette rencontre conviviale c’est qu’il semble que «les association des usagers parviennent bien mieux à communiquer entre elles que la SNCF et la RENFE» ! La question du train est très importante pour Cerbère, et Portbou. Sans leurs trains ce serait un peu comme des villes de mineurs sans leur mine.
Les convives ont trinqué au retour promis du train de nuit, tout en restant inquiets car les billets du train de nuit ce samedi ne pouvaient toujours pas être réservés : « nous perdons les possibilités d’avoir de bons prix ». Sans avoir de confirmation officielle les horaires communiqués feraient arriver le train tard à Cerbère-Portbou sûrement à cause des manœuvre liées au fait que le train serait quadribranche. « Sera-t-il possible d’avoir suffisamment de wagons ? » demandent-ils ?
Une action est prévue le 8 juillet au retour prévu du train de nuit.
Les associations d’usagers entendent coordonner les actions : « malgré des déclarations d’intentions nous n’avons pas non plus confirmation que les liaisons entre Cerbère et Portbou seront améliorées dans la nouvelle convention TER entre la région et la SNCF » nous explique Mathieu Faye de l’association française. En comparaison au coûts énorme du TGV, faire de bonnes connexion aurait un coût dérisoire. Le train du matin s’arrête à Cerbère, et attend, alors qu’il pourrait très bien faire la connexion avec les trains espagnols. Surtout que du coté espagnol à Portbou 6 trains sont déjà parti avant que le premier train français n’arrive à 11h28. Lorsqu’à 20h le train espagnol arrive à Cerbère, le train français a déjà quitté la gare 20 minutes avant, obligeant les voyageurs à dormir sur place. « Ils n’imaginent pas qu’il n’y aurait pas de connexion à leur arrivée ». nous explique Josep Loste. Car toujours rien n’a été fait pour palier à ces manques de connexion.
Par ailleurs Mathieu Faye a étudié des documents officiels suggérant qu’il existait une clause secrète du contrat entre l’état espagnol et TP ferro empêchant un changement d’écartement sur la ligne conventionnelle de la côte permettant une continuité entre les réseaux français et espagnols afin de favoriser le TGV. Les Usagers tiennent à leur ligne de train et n’accepteraient pas que des infrastructures écologiques et de cette qualité soient dévaluées: les rails permettent de relier Banyuls et Portbou en 10 minutes, alors que la voiture met une demi-heure.
Légende photo : Josep Loste (Defesem el Tren de l’Empordà) et Mathieu Faye (Association des usages Perpinyà-Cerbère-Portbou) avec les horaires des trains qu’ils voudraient combiner.
Josep M. Loste
Coordinateur de Defensem el tren de l’Empordà
tel 00 34 625 14 84 65
Merci à J. M. LOSTE rencontré à Portbou ce samedi à l'occasion de la journée W. Benjamin.
JPBonnel, président de l'association W. Benjamin sans frontières (Banyuls)
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* Villeneuve de la Raho :
SFR vient démonter les 6 et 7 juin ses équipements intérieurs et extérieurs du château d'eau de Villeneuve de la Raho :
l'occasion pour vous de pouvoir constater et vivre un moment fort.
Rappelons que Bouygues et Orange n'ont pas confirmer leur démontage. (à suivre)
Paulette Palau