Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
14 octobre 2016 5 14 /10 /octobre /2016 13:54
Identité catalane et méditerranéenne

 

         Etre méditerranéen pour moi, c'est être en accord avec le territoire qui borde la "mer intérieure», c'est être riche d'une longue mémoire remplie d'antiques civilisations, de grands artistes et d'écrivains qui ont forgé des mythes éternels.

 

         Je m'identifie au héros d'Homère et je pense, pour la période moderne, au Ulysse de James Joyce, homme du Nord venu à Trieste, comme ces peintre nordistes -Matisse et Derain- venus à L'Estaque, à Collioure, à Nice ou en Corse...

          La Méditerranée est le berceau de grandes cultures, en Egypte, en Crète, en Grèce, même si notre regard fut souvent ethnocentriste : il a fallu les voyages de Marco Polo en Asie, la découverte des Amériques ou l'avancée de la science nous apprenant que l'origine de l'Homme se situait en Afrique de l'Est, pour apprendre (et accepter avec difficulté !) que nous n'étions pas au centre du monde et que le soleil ne brillait pas que pour nous...

          Je ne m'identifie pas au guerrier Ulysse, même s'il invente la ruse du cheval de Troie. La destruction d'Ilion est une preuve du mépris du monde hellénique pour l'Orient; aujourd'hui, européens en crise, nous avons, à notre tour, peur de Troie, cette cité réelle et légendaire à la fois, située sur la rive orientale de la Turquie, pays moderne frappant aux portes d'une Europe convoitée par les sinistrés d'Etats en révolution...

          Car Ulysse, marin et roi, guerrier et aventurier, est le symbole, de nos jours, de tous les exilés, immigrés, sans-papier, quittant par de moyens d'infortune (sous la carlingue d'un avion, sur une barque bondée...) leur pays pauvre ou déchiré par les conflits. Je m'identifie à cet Ulysse-là, modeste et marginal, filmé avec beauté par Angelopoulos...

 

         Homère a créé un mythe puissant, éternel; il a décrit la force de la mer et la malignité des vents, les merveilles des côtes dentelées et les passes tragiques... Il a décrit avec humour les disputes des dieux, causant la tragédie des hommes ballottés sur les flots...

 

         De l'Hispanie andalouse de Lorca et Machado, en passant par l'Algérien Saint-Augustin ou le tunisien Mouloud Feraoun, par l'Egyptien Naguib Mahfouz et le serbo-croate Pedrag Matvechevitch, la Méditerranée a été chantée dans toutes les langues issues de Babel. La diversité a engendré des œuvres multiples, mais aussi les querelles et les guerres : on ne s'attardera pas sur les plaies encore ouverte de la colonisation..

 

         Dans la littérature française, il faut attendre le 19° siècle pour que l'espace méditerranéen soit arpenté par les plus grands écrivains qui ont le "goût" de l'orientalisme : Delacroix au Maroc, Flaubert en Egypte, Nerval, Chateaubriand...

Sans éprouver le moindre mépris pour Paul Valéry, à qui suffit l'immobilité du Mont saint-Clair, à Sète, pour admirer et célébrer ce "toit tranquille où marchent des colombes..." Le local est universel : la Grèce, pour Maillol, était aussi à Banyuls…

 

         Au 20° siècle, j'ai une pensée pour les écrivains de Massalia, tels Gabriel Audisio, André Suarès, Louis Brauquier ou Jean-Claude Izzo, qui ont raconté la ville moderne, et non plus la "porte de l'Orient"... Surtout, je pense à camus, Algérois et Français, partagé entre deux terres, entre deux mères (n'oublions pas la "Mère Méditerranée" si bien analysée par Dominique Fernandez !), deux civilisations : ses textes ont su, de façon si poétique, célébrer les "Noces" de l'Homme avec la nature méditerranéenne et méditer de façon pathétique sur la mort et le destin, au cœur ruiné de Tipasa...

         Aujourd'hui, la grandeur "méditerrienne", comme le dit Pedrag M., revenant ainsi à la véritable étymologie du mot, semble oubliée; avec le tragique conflit israélo-arabe, avec la déception des printemps arabes, avec la crise économique en Espagne et l'honneur grec perdu, le mythe, qui a pourtant vocation à unir les peuples, paraît bien fragile : l'union pour la Méditerranée est-elle une utopie..?

          Il faudrait qu'un Eole nouveau se lève et permette à tous les Ulysse de revenir dans leur pays natal, afin de retrouver racine et bonheur ! On rêve à une tramontane révolutionnaire, capable de balayer les préjugés, les poncifs, l'image folklorique d'un pseudo Catalan dont tout l'acte culturel se résumerait à boire au pouro, à manger des cargols, muni de sa fameuse baratina…

          On dit que la littérature s'enfante dans la douleur, et se nourrit du malheur... Bien qu'amoureux de la littérature, je souhaiterais pourtant qu'elle disparaisse, pour laisser place au bonheur de vivre simplement dans les champs virgiliens et les collines toscanes, pour que tous puissent enfin vivre en paix en Méditerranée...

 JPB

- - -

***ELLES

 

Elle est une. Elle est plusieurs. Elle est mythique. Elle est apocalyptique. Elle est contes. Elle est légendes. Elle est histoires. Elle est civilisations. Romaine, phénicienne, ottomane, gauloise, berbère, égyptienne, juive, sarrasine, numide, fatimide, grecque, arabe… elle ne sait plus où donner de la tête. Elle est femme, elle est homme. Elle est virile, elle est féminine. Elle est ange, elle est démon. Elle est androgyne, elle est asexuée. Polyglotte, elle dit Habaibi, chéris, carissimi… Eduquée, cultivée, elle lit la genèse dans la Torah, la Bible, le Coran. Illettrée, acculturée, elle est amère, elle est éclopée. Avenante, blessante, elle est amour, elle est haine. Elle enfante des prophètes et des despotes, des poètes et des bandits…elle ne sait plus qui elle est.

Féconde, elle élève oliviers et figuiers, elle se couvre de vignes et de bougainvilliers. Stérile, elle est sécheresse et misère. Corrompue, ses enfants la fuient. Femme courage, elle accueille les orphelins. Sobre, pudique, elle fleure le jasmin. Lascive, libertine, elle se poudre de safran, s’enduit d’huile d’argan. Dolente, elle se ravage. Digne, elle est rives, elle est rivages.

 

Elle est mère, elle est sœur, elle est père, elle est frère, elle est l’ancêtre et l’aïeule. Persécutée, belliciste, opprimée, pacifiste, totalitaire, altruiste… elle ne sait plus où elle en est. Vénale, cruelle, elle affectionne les conflits. Immense, infinie, elle est musique, elle est poésie. Autocrate, fanatique, elle trahit, elle se renie. Adulée, elle irradie. Répudiée, elle dépérit. Sans chaînes, elle se livre, elle se dévoile. Muselée, enlinceulée, elle se meurt, elle s’éloigne. Schizophrène, elle est Sud, elle est Nord. Elle se mutile, elle se détruit. Elle s’apprête, elle se pare.

 

Fragile ou robuste, rouge ou noire. Elle n’est que bleue. Elle est Méditerranée.

 

Leïla Marouan

 

Partager cet article
Repost0
13 octobre 2016 4 13 /10 /octobre /2016 11:06
Identité catalane - JLSolé/J.Iglesis - le FN et le Catalan - Banyuls : salon de la rando, festival du film documentaire
Identité catalane - JLSolé/J.Iglesis - le FN et le Catalan - Banyuls : salon de la rando, festival du film documentaire
Identité catalane - JLSolé/J.Iglesis - le FN et le Catalan - Banyuls : salon de la rando, festival du film documentaire

Identité catalane ...? 

 

Pour la région "Occitanie", 

 

C. Delga a choisi une dénomination historique, politique, référence à la langue d'oc et à un territoire annexé par la royauté (1) : le Languedoc, après l'écrasement de l'hérésie albigeoise, est par héritage rattaché à la couronne de France (2).

 

Référence à une Occitanie qui restera une utopie…

 

En attendant, l'existence du "pays catalan" disparaît dans la nouvelle appellation…

 

C.Delga pense peut-être que la langue catalane n'est qu'une branche de l'Occitan..? Même si ça peut être discuté, ce n'est pas une raison pour gommer le nom de Catalogne française !  JPB

 

-

 

(1) Le traité de Verdun, en 843, partage l'empire de Charlemagne entre Louis (la Bavière, la Bohême…), Lothaire (la Provence,Toscane, Lorraine…) et Charles (France au nord, Aquitaine, Bretagne, Navarre, de Toulouse à Barcelone).

 

Au 13° siècle, 4 super-états débordent de leurs territoires : l'Espagne des Almohades, l'Empire angevin des Plantagenêts, l'empire de Philippe-Auguste et un empire occitan en puissance grâce à l'entente entre Toulouse, Sarragosse et Barcelone

 

(cf. Fernand Braudel, L'identité de la France, Arthaud, 1986, pages 282…)

Or les Chrétiens repoussent les Arabes en 1212 et en 1213, Simon de Montford est victorieux, à Muret, du Conte de Toulouse et de Pierre II d'Aragon… 

Fin des rêves catalans et occitans; "la grandeur française" s'impose lors de la bataille de Bouvines (Philippe-Augiste l'emporte sur Jean Sans-Terre)

 

(2) Braudel, opus cité, page 287.

 

***

 Aquest text serà ben aviat interpretat pel meu amic Joan Llorenç Solé,                                                                                    artista i cantautor emèrit que l'ha musicat
 i a qui em permeto donar les meves gràcies i oferir el meu respecte...
Farà l'objecte d'una cançó de lluita i d'afirmació de la nostra identitat...
Hem esdevingut un poble humiliat, enganyat i menyspreat... 
Però sempre quedarem drets...
Visca Catalunya!...
 
 
 

No sem occitans!... Sem catalans!...

La gran i nova regió
Ha entrat en religió
A fi d'encertar un nom
Que pugui plaure a tothom.
Sota el buf del vent d'Espanya,
S'ha escollit Occitània,
Oblidant la veu ufana
De la terra catalana.

Hem escrit la nostra història
Sense perdre la memòria.
El cant dolç de la senyera
Riu de la mala frontera.
Drets, de cara a l'opressió,
Avui sem una nació.
Escoltem la veu ufana
De la terra catalana.

Volem a sota la neu
Contemplar el Pirineu,
Seguir camins ramaders,
Rics de records verdaders.
Volem a vora del mar
Viure el caliu de la llar,
Entendre la veu ufana
De la terra catalana.

Canviar d'identitat?
Ser descatalanitzat?
Esborrant un nom, un lema,
Es pot resoldre un problema.
Si el rei fa la lliçó,
Sempre ens queda una cançó
Per sentir la veu ufana
De la terra catalana.

Refrany
No volem ser occitans!...
Des de temps d'or i de sang,
Caminem sempre endavant...
Sem i serem catalans!...

 

Joan Iglesis

 

 

- - -

 

firma_mails-copie.png

 

ALIOT ET LE FN : LE MEPRIS DU PAYS CATALAN CONTINUE

 

Une force politique nouvelle, large et de rassemblement, naîtra lors du Congrès de fondation de OUI au Pays Catalan. Cet événement ouvert à tous se déroulera le 15 octobre à 15 heures au Mégacastillet, à Perpignan. Ce parti politique sera issu de la volonté de centaines de Catalans ayant la ferme intention de résister à l’écrasement de notre territoire par l’Occitanie. Il s’agit de se battre politiquement pour défendre notre espace géographique et proposer une alternative à l’abandon que proposent les partis du système en place. Cet élan populaire, constructif et rassembleur, fait grincer des dents le vice-président du Front National, Louis Aliot. L’Ariégois traite d’« d’indépendantistes » les personnes mobilisées par le devenir de notre territoire.

 

Depuis son parachutage chez nous, M. Aliot a multiplié les agressions contre notre culture et notre identité, par ses déclarations et ses votes en assemblée. Monsieur Aliot, être catalan ne relève pas du folklore, barretina incluse, pour amuser vos amis jacobins de Paris. Vous ne nous comprenez pas, vous voulez nous faire disparaître, mais les Catalans ne l’accepteront jamais. Uni à l’immobilisme aux forces immobilistes des Pyrénées-Orientales, vous faites pression et tentez nous confondre. C’est peine perdue : dans notre Pays Catalan, l’envie de construire, l’envie d’avenir et de changement sont plus forts que le mépris, l’abandon et le centralisme dont vous êtes le porte-parole.

 

Contact presse : 06 75 74 25 49.

 
Partager cet article
Repost0
9 octobre 2016 7 09 /10 /octobre /2016 08:34
Mme de Lazerme par Picasso © Musée Rigaud - Picasso place de la Loge © Institut du grenat - Le Mucem © J.P.Bonnel
Mme de Lazerme par Picasso © Musée Rigaud - Picasso place de la Loge © Institut du grenat - Le Mucem © J.P.Bonnel
Mme de Lazerme par Picasso © Musée Rigaud - Picasso place de la Loge © Institut du grenat - Le Mucem © J.P.Bonnel

Mme de Lazerme par Picasso © Musée Rigaud - Picasso place de la Loge © Institut du grenat - Le Mucem © J.P.Bonnel

* Musée Rigaud à Perpignan: les stucs de l'appartement de Madame de Lazerme détruits !

Dévasté l'appartement du modèle de Picasso à Perpignan : le dernier descendant des de Lazerme raconte comment les travaux du "Grand Rigaud" ont éliminé les stucs que j'avais pu admirer lors de ma visite impromptue chez Paule de L. (elle n'avait alors que 98 ans. (article dans La Semaine du Roussillon: début ci-dessous).

J'avais décrit les lieux et les tableaux de Picasso exposés un peu partout dans les pièces (j'avais pris des photos), ce qui me valut d'être convoqué à l'hôtel de police car un vol (toiles de Picasso) fut commis à la même époque chez celle qui m'accueillit, avec sa dame de compagnie...

Espérons que l'ouverture du "Big Rigaud" permettra de rendre hommage à cette famille et à l'hôtel particulier. On pourrait aussi montrer le visage de Picasso artisan, aimant les objets quotidiens, les jouets, les créations artisanales catalanes, comme ce fut révélé dans la belle exposition du Mucem de Marseille : un des commissaires fut Joséphine Matamorros, actuellement responsable du musée Peské de Collioure, qui eut la bonne idée d'insérer des objets de la Casa Pairal...

JPB

**

On sait que Picasso, au temps du cubisme et de l’amitié avec Braque, fréquenta beaucoup, de 1911 à 1914, la ville de Céret, la capitale du Vallespir. On sait sans doute moins que, de 1953 à 1955, Pablo Picasso se rendit régulièrement à Perpignan, rue de l’Ange, chez ses amis Paule et Jacques de Lazerme. A la suite d’un contrat établi entre la famille et la municipalité de Perpignan, le bel hôtel particulier est devenu, depuis 1979, le Musée Hyacinthe Rigaud. Madame de Lazerme, immortalisée par Picasso, vit toujours dans une aile du bâtiment.

Cette maison patricienne appartenait depuis 1827 à la famille de Lazerme, car Joseph, député légitimiste des Pyrénées-orientales, l’avait racheté à l’Intendant du Roussillon, Campredon de Ponte d’Albaret. Dans cette famille d’érudits, c’est en particulier Carlos de Lazerme qui s’illustra par ses nombreux écrits : romans, poésies…et était en relation avec Max Jacob et Apollinaire, à leurs débuts. Il protégea, grâce à sa fortune, de nombreux artistes roussillonnais et rencontra les cubistes à Céret : il fut l’ami de Manolo et sympathisa, grâce au peintre Pierre Brune, avec Picasso ; ses enfants, Paule et Jacques, poursuivirent les relations amicales avec Pablo Ruiz et l’invitèrent à plusieurs reprises dans leur vaste demeure…

JPB - © La semaine du Roussillon - article repris dans le recueil Catalogne en peinture

Picasso à Perpignan

un drôle de diable, rue de l’ange.. !

*Jacques de Lazerme (1909-1986)

Quatrième comte (carliste) de Lazerme, fils de Carlos de Lazerme, né à Perpignan en 1909.

Président de l'Automobile Club des Pyrénées-Orientales, il reçut Picasso entre 1953 et 1955.

Dans les années 1970, il vendit l'hôtel particulier de sa famille à la ville de Perpignan, qui y installa en 1979 le Musée Hyacinthe Rigaud.

Il est l'auteur de plusieurs travaux sur sa famille, dont des Notices sur la famille de Lazerme et le Roussillon, publiées sous le nom d'emprunt de Thomas Ferriol.

Paule de Lazerme (1910-2012)

Née Paule Dabadie le 22 octobre 1910 à St-Feliu d'Avall, elle épouse en 1931 le comte Jacques de Lazerme, étant désormais connue sous le nom de "comtesse de Lazerme".

Picasso exécuta plusieurs portraits de Paule de Lazerme : une gouache datant de l'été 1954, où elle est représentée en costume catalan ; une sanguine intitulée "Madame de Lazerme en catalane", datée du 14 août 1955, où elle porte une coiffe catalane et une croix en grenats de Perpignan ; une gouache datée du 19 août 1955, intitulée "Mmzede Lazerme en catalane", où elle porte un châle blanc et une robe rouge ; un dessin au crayon noir, daté du 24 août 1955, représentant Paule de Lazerme de profil assise dans un fauteuil à haut dossier.

Elle décède le 10 novembre 2012 à l'âge de 102 ans.

- - -Picasso à Marseille

Le MuCEM présente du 27 avril au 29 août 2016 une grande exposition de 270 oeuvres qui s’attache à montrer comment Picasso, tout à la fois inscrit dans son époque et attaché à ses racines, a nourri son travail d’influences issues des arts et traditions populaires. Le parcours, divisé en quatre sections, met en miroir des chefs-d’œuvre de l’artiste avec des objets-références issus des riches collections du Mucem. Grâce à des prêts exceptionnels et au soutien de nombreuses collections publiques et privées, françaises et internationales, parmi lesquelles il convient de citer le riche partenariat avec le Musée national Picasso-Paris, l’exposition permet de réunir des œuvres essentielles et iconiques, mises en perspective avec des découvertes inédites.

Après avoir évoqué l’aspect sacré de ces sources, essentiellement espagnoles, le propos met en évidence cette présence des souvenirs dans l’inspiration de l’artiste. Sont ainsi illustrés des thèmes et des motifs mémoriels récurrents chez Picasso, fasciné en particulier par l’univers de la parure (Jacqueline à la mantille), de la musique, du cirque (L’Acrobate bleu), de la tauromachie (Tête de taureau) et du jouet, par exemple.

L’exposition est ensuite construite autour de rencontres faites par Picasso avec des personnalités ayant affirmé un savoir-faire artisanal qui pouvait nourrir sa propre expérience et ses propres recherches. Sont alors successivement développées les incursions de l’artiste dans la connaissance du travail du bois (Paco Durrio), de la céramique (Suzanne et Georges Ramié et l’atelier Madoura), de l’orfèvrerie (François Hugo), de la linogravure (Hidalgo Arnéra), du cinéma (Robert Picault), du textile (Marie Cuttoli) et de la tôle découpée (Lionel Prejger).

La question de l’utilisation du quotidien dans sa dimension la plus prosaïque (les objets de rebut), mais aussi la plus personnelle, s’exprime dans un très bel ensemble de sculptures d’assemblage (La Guenon et son petit) dans lesquelles se lisent aisément les objets glanés et les matériaux recyclés.

L’art au XXe siècle a souvent joué avec ses origines pour construire un nouveau rapport au monde. Les racines de Picasso sont multiples. Parmi ces fondations, l’environnement de son enfance fut un terreau très fertile. Les objets du quotidien auxquels Georges Henri Rivière rend hommage au sein du musée des arts et traditions populaires, qu'il crée en 1937, font infiniment partie du bagage affectif et esthétique de l'artiste. Les collections du Mucem qui jalonnent le parcours ont été choisies parmi les objets acquis par Georges Henri Rivière, comme autant d'échos au travail de Picasso. Fort de cette connaissance à la fois intime et universelle, Picasso s’affirme alors lui-même comme le véritable signal d’une nouvelle culture populaire.

Commissariat général :

Joséphine Matamoros, conservateur en chef du patrimoine, directrice honoraire du Musée d’art moderne de Céret, directrice du Musée d’art moderne de Collioure

Bruno Gaudichon, conservateur en chef du patrimoine, conservateur de La Piscine-Musée d’art et d’industrie André Diligent de Roubaix

Emilie Girard, conservateur du patrimoine, responsable du Centre de Conservation et de Ressources du Mucem.

Scénographie : Jacques Sbriglio, architecte, scénographe

Un téléphérique à Toulouse ! un téléféérique à Perpi..?

 

Ce n'est pas l'Indépêche de Perpignan (le radical milliardaire garde la nouvelle pour la Dépêche de l'Occitanie), mais Le Monde qui nous apprend qu'un téléphérique urbain va relier l'hôpital Rangueil et l'université Sabatier. Trajet de 8 minutes a lieu de trente en voiture et de 45 en autobus...

Le projet débute en janvier 2017, ensuite le téléphérique sera connecté au réseau de métros. La municipalité hésite entre des larges cabines reposant sur trois câbles ou le système de télécabines ( de type "oeufs", comme à la station des Angles) tractées par un câble simple.

 

Mise en service entre 2020 et 2025... Et à Perpignan, c'est pour quand, cette féérie pour une ville meilleure..?

 

 

Partager cet article
Repost0
8 octobre 2016 6 08 /10 /octobre /2016 10:01
Cadaquès (photo d'Eric Masson) - Guy Jacquet - Sermons de V. Ferrier - Les chiens "hot dogs street"
Cadaquès (photo d'Eric Masson) - Guy Jacquet - Sermons de V. Ferrier - Les chiens "hot dogs street"
Cadaquès (photo d'Eric Masson) - Guy Jacquet - Sermons de V. Ferrier - Les chiens "hot dogs street"
Cadaquès (photo d'Eric Masson) - Guy Jacquet - Sermons de V. Ferrier - Les chiens "hot dogs street"

Cadaquès (photo d'Eric Masson) - Guy Jacquet - Sermons de V. Ferrier - Les chiens "hot dogs street"

Notules écrites à Cadaquès :

 

-Heureux d'avoir reçu une lettre, longue et admirable de Joseph Ribas. Il a lu mon article sur le pays catalan et la manie du 10 septembre 2016 et m'envoie son point de vue, très nuancé..!

 

 

-Content de pouvoir aller parler avec Jean Abelanet à Rivesaltes. Dire les tromperies de certains pseudo-découvreurs de sites préhistoriques. Les vols de H. de Lumley…

 

-J'ai apprécié la boîte de Malakoff (création des usines Cémoi) : la boîte en métal représentant des sardanes ne peut qu'inviter au péché : "Je suis gourmande!", dit Maria Lluis.

 

-Contacter Marie-Christine Freynay à Villeneuve de la Raho, pour sa revue "Magazin'Art".

 

-Grenade, ville andalouse, fruit et éclat de vie, que puis-je en dire de plus que le poète bâillonné..?

 

-Madriu: le sentier pierreux casse les jambes. Chemin de cailloux, voie romaine ou chaussée des géants..?

 

-Développer le texte sur Berlin.

 

-Je garde l'image du torero dans l'hôtel de Collioure; placé en face encontre-plongée, à 200 mètres à vol d'oiseau, je voyais sa préparation, son angoisse dans la chambre. Il s'habillait lentement avant de partir aux arènes, toutes proches… Peur au ventre, apparence d'orgueil.

 

-Je dois reconstituer une histoire d'amour à partir des messages lus dans un téléphone portable trouvé dans la rue. Abandonné pour que j'écrive..?

 

-J'ai cru (rêvé ?) avoir allumé un feu sur la plage. J'avais mauvaise conscience en me persuadant que j'avais causé un vaste incendie dans la mer…

 

-Expo Fromanger à Beaubourg, en juin 2016. Figuration narrative. "La vie d'artiste, entre l'art et le réel, l'atelier et la rue".

"Le modèle du peintre, c'est la marchandise", a écrit Deleuze, cité par From…

Artiste concerné par l'art et le social.

 

-Idée de roman: le couple ne reconnaît plus l'itinéraire dans lequel i s'est engagé (cela pourrait être le ball de Madriu, en Andorre), seize ans plus tôt… Le paysage, on le sait, évolue sans cesse, en raison de cataclysmes naturels ou de travaux dus à la main humains…Mais là, quelle métamorphose ! Le canyon aride est devenue une vallée verte, boisée, où les sapins pullulent…

 

-Histoires de fentes : à partir des carambolages d'une exposition originale et insolite, et d'un objet exotique : le bouclier du Kénya, j'ai eu de mauvaises pensées…Voici que défilent les tableaux troués de Fontana, les avatars de Vénus par Lebel, le centre du monde dalinien et l'origine du monde courbétien, un simple et brut film porno…

 

 

***MARSEILLE,  08/10/2016

 

El Conde de Torrefiel au festival Actoral 2016 de Marseille

 

La compagnie catalane présente sa dernière création, un spectacle proche à l’abstraction, première en France, et une lecture de Pablo Gisbert, Anne-Claude Goustiaux et Édith Mérieau. Ils ont déjà joué à l’Actoral avec Scènes pour une conversation après le visionnage d’un film de Michael Haneke en son édition de 2014. El Conde de Torrefiel est adepte de l’hybridation des genres et des formes de représentation du réel – théâtre, danse, musique, vidéo, narration.

+ info >>

 

 

***AIX-EN-PROVENCE ET PARIS,  10/10/2016

 

Activités autour de Ramon Llull aux universités françaises

 

L’Université Aix-Marseille organise une conférence à la charge du professeur Francesc Tous suivie d’un récital adapté du Livre de l’ami et de l’aimé du philosophe majorquin. Par ailleurs, le Centre d’Études Catalanes signe la rentrée de son séminaire avec une conférence de Mònica Güell sur Le livre des bêtes.

+ info >>

 

TOULOUSE,  09/10/2016

 

Le festival Cinespaña de Toulouse consacre une rétrospective au producteur catalan Paco Poch et un focus au cinéma des Baléares

 

Avec le soutien de l’Eurorégion Pyrénées-Méditerranée, qui rassemble la Région Occitanie et les Gouvernements de Catalogne et des Iles Baléares, Cinespaña s’associe à la société de production catalane Mallerich Films Producciones et à Promoció Internacional de l’Audiovisual des Îles Baléares afin de présenter une sélection de leurs œuvres et de renforcer l’échange culturel et la coopération. En collaboration avec l’Institut Ramon Llull.

+ info >>

 

 

 

***La figure de saint Vincent Ferrier occupe une place d’importance dans la vie intellectuelle, politique et religieuse du XIVe siècle. On connaît ses dons extraordinaires de thaumaturge et de prédicateur infatigable, qui lui valurent d’être appelé l’ « apôtre de l’Europe ». On connaît l’habile médiateur politique dans le compromis de Casp et le confesseur du pape Lune à la cour d’Avignon, jusqu’à ce qu’il lui retire son soutien, contribuant ainsi à la résolution du schisme d’Occident. Néanmoins l’œuvre de Ferrier comme logicien et philosophe ne fut redécouverte qu’au début du XXe siècle.

C’est pourtant comme théologien, et bien plus encore comme prédicateur, qu’il a gagné une large notoriété. Des articles et des colloques lui ont été consacrés, surtout dans les pays qu’il a parcourus en apôtre. Des sermons qu’il a prononcés, un grand nombre nous a été transmis, et bien qu’ils ne soient pas tous publiés, loin s’en faut, un certain nombre l’est en d’excellentes éditions. Quant au sermon auquel ce livre est consacré, il a été prononcé le 21 avril 1416, Vendredi-Saint, à Toulouse, et il nous est parvenu en occitan, en un seul manuscrit. Nous présentons la première traduction française, précédée d’une étude substantielle du contexte dans lequel il a été prononcé, du texte et de son contenu.

Le lecteur y trouvera les raisons qui permettent d’affirmer que le sermon sur la Passion a, comme son modèle, quelque chose d’instituant : il est le sermon par excellence.

Traduit de l’occitan, préfacé et annoté par Patrick Gifreu. 140 p., juin 2016, PPV 20 , ISBN 979-10-91193-08-5 

 

 

***Hot dogs street

 

Je marche sur le trottoir de droite

le col de l'imper remonté contre des assauts de vent froid.

Venant du trottoir de gauche,

je me fais dépasser par une bande de chiens.

Ils aboient dans une cacophonie complète,

sautillent et courent en tous sens.

se dressent sur leurs pattes postérieures

et font mine de se battre.

Mais les coups sont retenus

et même lorsque l’un d’eux prend l’ascendant,

c’est toujours avec une étonnante douceur.

Je les regarde faire et m’arrête,

me mettant à l’écart du flot immuable de mes contemporains.

Là, à l’abri de tout … derrière un arrêt de bus,

j’observe en toute tranquillité les drôles de clebs.

Ce sont des bâtards mal nourris : sous leur robe sale,

distinctement chacune de leurs côtes.

Dans les replis de leurs cous ou bien sur leurs oreilles,

des cicatrices et autres stigmates de luttes anciennes.

Dans la régularité prévisible d’un quotidien

que nos habitudes cartésiennes ont tué à coup de prévisions et d’anticipation,

ces clébards sont une chance.

   Ils ne sont pas présentables, 

ils ne savent pas se tenir et bien sûr, ils puent.

 

De loin je les suis jusqu’aux grands boulevards.

 

Là, grognant et aboyant toujours,

ils continuent leurs chamailleries joyeuses

débridée et envahissante !

Devant les lourdes portes

rutilantes des hôtels de luxe,

les chasseurs

leur crient dessus.

Les cabots regardent les bonshommes en livrée impeccable,

casquette assortie et boutons de manchettes étincelants.

Ils les regardent avec une sorte de moquerie canine

puis s’éloignent en trottinant,

oreilles asymétriques et langues pantelantes.

Toute cette vaste fumisterie semble distraire leurs âmes de touriste

sans passeport ni carte de séjour.

Quand je referme mes mains gantées de cuir

sur la porte à battants dorés de la tour où je vis

je les vois disparaître au coin de l’avenue dans un bruyant chaos.

 

 

Allez savoir pourquoi je les envie...

 

Guy*più

 
Partager cet article
Repost0
6 octobre 2016 4 06 /10 /octobre /2016 09:56
Un 7 octobre culturel pléthorique ! Banyuls, fête des vendanges, Jeux de Barcelone contre le fascisme, Ciné à la frontière (Prtas), Jazz au Boulou
Un 7 octobre culturel pléthorique ! Banyuls, fête des vendanges, Jeux de Barcelone contre le fascisme, Ciné à la frontière (Prtas), Jazz au Boulou
Un 7 octobre culturel pléthorique ! Banyuls, fête des vendanges, Jeux de Barcelone contre le fascisme, Ciné à la frontière (Prtas), Jazz au Boulou
Un 7 octobre culturel pléthorique ! Banyuls, fête des vendanges, Jeux de Barcelone contre le fascisme, Ciné à la frontière (Prtas), Jazz au Boulou
Un 7 octobre culturel pléthorique ! Banyuls, fête des vendanges, Jeux de Barcelone contre le fascisme, Ciné à la frontière (Prtas), Jazz au Boulou
Un 7 octobre culturel pléthorique ! Banyuls, fête des vendanges, Jeux de Barcelone contre le fascisme, Ciné à la frontière (Prtas), Jazz au Boulou
Un 7 octobre culturel pléthorique ! Banyuls, fête des vendanges, Jeux de Barcelone contre le fascisme, Ciné à la frontière (Prtas), Jazz au Boulou

**

 

 

* 7 octobre : ARGELES

 

 

Mémorial du camp : Des jeux contre le fascisme

 

Inauguration de l’exposition « L’Olimpiada popular de Barcelona » (7 octobre au 5 novembre) le 7 octobre à 18 heures. La projection d’un film est également à l’affiche de la soirée.

 

Eté 1936. « L’Olimpiada popular, setmana d’esport i de folklore » doit se dérouler à Barcelone du 19 au 26 juillet 1936. Ces « contre-Jeux » marquent l’aboutissement de trois années de campagne de boycott des Jeux olympiques de Berlin pour protester contre les lois racistes promulguées par l’Allemagne nazie et la politique d’exclusion des sportifs juifs menée par les sbires d’Hitler.

 

Plusieurs milliers de sportifs européens représentant plus de 23 pays sont présents à Barcelone. Mais le coup d’état militaire contre la jeune république espagnole éclate. Les jeux sont annulés.

La plupart des sportifs sont évacués à bord d’un bateau spécial tandis que d’autres restent pour se battre aux côtés des miliciens antifascistes.

« L’Olimpiada popular de Barcelona » a ainsi marqué le début d’une aide, jamais démentie, des démocrates français et européens aux républicains espagnols dans leur lutte pour la démocratie et la liberté.

A l’occasion du 80e anniversaire de cet épisode historique peu connu, le conseil municipal d’Argelès-sur-Mer, FFREEE et l’ANACR, vous invitent le vendredi 7 octobre à 18 heures, à l’inauguration de l’exposition « L’Olimpiada popular de Barcelona » au Mémorial du camp d’Argelès (route de Valmy). Cette exposition temporaire y sera visible jusqu’au 5 novembre.

 

Toujours le 7 octobre, « Barcelone 1936, les Olympiades oubliées », un documentaire réalisé par Ariel Camacho et Laurent Guyot, sera projeté à 18 h 30 salle des Aigles.

 

Entrée libre

 

Infos. 04 68 36 45 74

 

**MUME, musée de l'exil : 7 octobre

 

 

nova activitat que tindrà lloc al MUME el divendres, 7 d’octubre, i en la qual ens agradaria comptar amb la vostra assistència.

EMPORDONESES 2016

Una trentena d’artistes s’apoderen del MUME per denunciar la crisi dels refugiats

L’exposició multidisciplinària i itinerant 'fugiRfugi' es podrà veure al Museu Memorial de l’Exili de La Jonquera del 7 d’octubre al 9 de novembre.

La inauguració serà el divendres dia 7 d’octubre a les 20 hores i comptarà amb la presència de Sònia Martínez, alcaldessa de La Jonquera i presidenta del Consorci del MUME, i Pilar Farrés, coordinadora d’Empordoneses.

 

Rebeu una salutació cordial.

 

 

Chères amies, chers amis,

Nous avons le plaisir de vous envoyer des informations sur la nouvelle activité qui aura lieu au MUME le vendredi, 7 d’octobre, où nous aimerions compter sur votre présence.

EMPORDONESES 2016

Une trentaine  d’artistes prennent le MUME pour dénoncer la crise des refugiés

Vous pourrez visiter l’exposition multidisciplinaire et itinérant 'fugiRfugi' au Musée Mémorial de l’Exil de La Jonquera du 7 octobre au 9 novembre.

L’inauguration aura lieu le vendredi  7 d’octobre à 20 heures avec la présence de Sònia Martínez, mairesse de La Jonquera et présidente du Consortium du MUME, et Pilar Farrés, coordinatrice d’Empordoneses.

 

 

 

BANYULS *** Dans le cadre de la 21ème fête des vendanges

L’association européenne             

 

 

Vous invitent à la

Conférence en hommage à Francis SUREDA

Les paysages remarquables des vignobles

de la Côte Vermeille

 

Vendredi 7 octobre 2016 à 17H15 

Amphithéâtre du Laboratoire ARAGO de Banyuls-sur-Mer (avenue Pierre Fabre)

animée par Marine CRESSY, conseillère paysagiste du CAUE 66

et Soazig DARNAY, doctorante à l’Université Paris 1  Panthéon Sorbonne

 

 

 

Un paysage qui nous regarde tous

 

Conscientes de la valeur esthétique et patrimoniale des paysages de la Côte rocheuse, l’association européenne « Salvem Querroig » et l’association « Culture et Patrimoine en Côte Vermeille » organisent avec le soutien des mairies de Banyuls-sur-Mer et de Cerbère une conférence sur les paysages remarquables des vignobles du littoral catalan.

Elle se déroulera dans l’amphithéâtre du Laboratoire ARAGO le 7 octobre 2016 à 17H15 pour ouvrir le week-end de la 21ème fête des vendanges et sera animée par deux spécialistes :

[if !supportLists]-     [endif]Marine CRESSY, conseillère paysagiste du CAUE des Pyrénées-Orientales qui évoquera l’architecture et les techniques de culture en terrasses du cru Banyuls : une exception sculpturale ;

[if !supportLists]-     [endif]et Soazig DARNAY, doctorante à l’Université de Paris 1 Panthéon-Sorbonne qui mettra davantage l’accent sur le patrimoine et le tourisme : fragilités, défis.

La préservation des paysages viticoles reste un enjeu fort de développement durable pour les générations futures qui ne relève pas seulement de la responsabilité des vignerons et toute cette filière économique, mais de l’ensemble des acteurs et citoyens du territoire. « Si la terre appartient à son propriétaire, le paysage, lui, est à celui qui le regarde. » dit un proverbe péruvien.

 

Et jusqu'au 9 octobre Exposition du CAUE 66

Conseil d'Architecture, d'Urbanisme et de l'Environnement des Pyrénées-Orientales

Office du Tourisme de Banyuls-sur-Mer

 

Dominique Baudry

Secrétaire

dominique.baudry@wanadoo.fr

 

 

- - -

 

 

***LE BOULOU :

 

Madame le Maire, le Conseil Municipal, L’espace des arts

vous convient au vernissage des œuvres de l’artiste

KELLESTOM

Le vendredi 7 OCTOBRE à 18h00

Rue des écoles au Boulou

Pour tout renseignement : www.espacedesarts.pro

 

Contacts : 04 68 83 36 32

espacedesarts@mairie-leboulou

 

- - -

755e1d19.jpg

Crédit : Aleksey Kaznadey

Vendredi 7 Octobre 2016 21h

Maison du Temps Libre

Trio Journal Intime

 

Sylvain BARDIAU : trompette
Frédéric GASTARD : saxophone basse
Matthias MAHLER : trombone

 

 

 

C'est avec joie et enthousiasme que les Nits d'Eus s'associent avec Jazzèbre pour proposer ce concert à la Maison du Temps Libre.

 

 

Le site du Trio Journal Intime

Le site Jazzèbre

 

Tarif plein : 12 € Tarif réduit : 9 € Tarif minoré : 7 €

 

Partager cet article
Repost0
4 octobre 2016 2 04 /10 /octobre /2016 07:13
Shirley JAFFE - Vitraux de la Funeraria de Perpignan
Shirley JAFFE - Vitraux de la Funeraria de Perpignan

Shirley JAFFE - Vitraux de la Funeraria de Perpignan

 

 

Le peintre américain Shirley JAFFE vient de mourir à Paris. Issue d'une famille de juifs émigrés de Russie, elle a passé son enfance à Brooklyn avant de faire des études d'art à New York et Washinton. Influencée par Kandinsky, sa peinture était géométrique nventa une abstraction toute en mouvements.

 

Elle était fascinée par les architectures de la ville : face à des immeubles ou maisons en démolition, la destruction la conduisait à découvrir les structures internes des bâtiments. Elle serait heureuse à Perpignan, cité en chantier, du Cassanyes à la cathédrale, où elle travailla, en 1999, pour insaller ses viraux colorés à la funeraria...

 

En effet, la municipalité de J.Paul Alduy eut la bonne idée d'inviter cette artiste expressionniste très inventive qui honora, dans la petite chapelle de l'ensemble Saint-Jean, une de ses cinq commandes publiques : neuf vitraux lumineux. Il faut noter encore que la présence de l'artiste se manifesta à la Fondation du Château de Jau grâce à la perspicacité du critique Yves Michaux...

 

Espérons que la municipalité actuelle rendra un hommage sincère à S. Jaffe, ce qui permettra d'oublier la promesse, non tenue, des affaires culturelles d'organiser une "nuit blanche" à Perpignan, ce qui eut lieu à Paris, samedi dernier...

 

JPBonnel (4 octobre 2016)

 

*La Funéraria est une petite chapelle en plein centre de Perpignan, dans le Campo-Santo. Ce dernier jouxte la Cathédrale.

         

FUNERARIA - Hommage au maître-verrier Jean MAURET

FunerariaV1.jpg

La Funéraria fait partie de l'ensemble collégial de Perpignan comprenant le cloître-cimetière Campo Santo, l'église St Jean le Vieux, la Cathédrale St Jean-Baptiste, la chapelle Funéraria, la chapelle du Dévot-Christ et l'hôpital St Jean.

 

Histoire de la chapelle

 

La chapelle St Jean l'Evangéliste, dite Funéraria, est une chapelle de l'ensemble St Jean de Perpignan. Comme son nom l'indique, il s'agit d'une chapelle funéraire à mettre en relation avec le cimetière du Campo-Santo.

Construite à proximité de la cathédrale à la fin du XIVe siècle, c'est à dire vers la fin des travaux de la cathédrale, elle fut financée initialement sur fonds privés, puis à partir de 1383 essentiellement par un membre de la bourgeoisie de Perpignan. Au XVe siècle elle devient une salle de cours, puis en 1601 elle est à nouveau transformée en salle capitulaire du chapitre d'Elne.

Désaffectée à la révolution française suite à la fermeture des édifices non paroissiaux, la chapelle est récupérée par la commune de Perpignan qui y installe les Archives départementales. En 1985 les Archives reçoivent un nouveau bâtiment à Perpignan Sud, et St Jean l'Evangéliste redevient un lieu de culte.

 

Architecture

Il s'agit d'une chapelle classique à nef unique. Deux travées voûtées sous croisées d'ogives se distinguent. Son chœur en plan carré au sol devient polygonal sur la partie haute par le biais de deux trompes d'angle caractéristiques de

l'architecture majorquine. On retrouve une telle architecture dans la chapelle du palais des rois de Majorque ainsi que

dans la forme du choeur de la cathédrale de Majorque, aux Baléares.

FunerariaV2.jpg

A l'époque moderne la chapelle fut restaurée et la municipalité y installa en 1999 neuf vitraux de l'artiste américaine Shirley Jaffe et du maître verrier Jean Mauret.

 

**

Administration

Adresse:

CHAPELLE SAINT-JEAN L'EVANGÉLISTE DITE "FUNÉRARIA"

66000 Perpignan

France

Languedoc-Roussillon - 66

Téléphone administration:

04 68 66 30 30

Site internet:

http://mairie-perpignan.fr

  •  
     
    CHAPELLE SAINT-JEAN L'EVANGÉLISTE DITE "FUNÉRARIA" 
  • Petite chapelle funéraire de style gothique construite dans le "cloître", cimetière Saint-Jean, dotée de vitraux contemporains réalisés par Shirley Jaffe et Jean Mauret, maître-verriers.

Lieu d'accueil public

Adresse:

CHAPELLE SAINT-JEAN L'EVANGÉLISTE DITE "FUNÉRARIA"

Téléphone Renseignement: 04 68 66 30 30

Site internet: http://mairie-perpignan.fr

 

 

 

 

 

**Cette relation quasi architecturale à l’espace a peut-être servi d’argument à cette proposition de vitraux réalisée par Shirley Jaffe pour la chapelle Saint-Jean-l’Evangéliste de Perpignan. Les deux verrières dont elle a conçu les cartons ont été pensées avec le souci de respecter et de mettre en valeur l’identité architecturale du bâtiment. Structure et construction sont bien deux paramètres communs à l’oeuvre du peintre et aux contraintes du vitrail.
Depuis plus de cinquante ans, l’artiste poursuit sa création sur ce fil ténu  où figuration et abstraction maintenus en balance assurent l’ équilibre d’une oeuvre rare.

 

- - - - 

 

De quelques bords du Nil

 

Je reste émerveillée

De cet amour

Ardent

Qui ne craint

Ni le torrent du temps

Ni l’hécatombe

Des jours accumulés

 

Dans mon miroir

Défraîchi

Je me souris encore

Je reste émerveillée

Rien n’y fait

L’amour s’est implanté

Une fois

Pour toutes.

De cet amour ardent je reste émerveillée.

 

Je crois

que s'il existait un savoir humain

un bien spirituel

une certitude

une supériorité de l'esprit

sur le précarité des choses

qu'on pourrait obtenir et conserver

 

cela ressemblerait aux étoiles

à leur rayonnement fraternel

et froid

et tranquille

leur réconfort frissonnant

leur air d'éternité

un brin ironique.

 

Andrée CHEDID

 

 

- - -

L'axe et la boule

 

 

Où va la boule lorsque son épine dorsale traficote la faim, tricote la famine, lorsque les minarets deviennent des miradors, quand la farine cache des fusils, les cendres encore chaudes de la puanteur des bombes,               les herbes odorantes du thym empoisonné et le ventre des femmes des fœtus déjà prêts pour le combat.

 

 Cette façon qu’ont les radicaux de vouloir la mort des autres ne peut conduire qu’à la perte de la chose digne !  Cette façon de croire à la science dénuée de morale, cette obsession pour le pétrole et la technologie ne peuvent conduire qu’à la faim. 

L’objection commerciale qu’il oppose à ses rêves fait de l’homme un esclave. Cette façon de croire aux dieux, à l’argent, aux négoces, à l’accumulation inutile des choses ne peut qu’inventer des frontières et séparer les hommes. 

 

Dans un peuple de délateurs, nous en sommes venus à craindre le regard de l’autre. Il ne suffira plus de déféquer dans un cul de sac, de pomper du sang dans un charnier, de faire du paraître un vêtement de vie, mais de trouver une âme à notre humanité perdue.

Quand un enfant s’immole par le feu, il ne s’éteint jamais. Il a perdu son cœur au fond d’un porte-monnaie. 

 

Dans ce siècle hygiénique, il faut apprendre à se salir les mains, porter le placenta jusqu’au vent des abîmes. On ne pardonne pas les doutes et les angoisses. Je m’en fais une peau et des ailes d’oiseau. 

Attendant de rejoindre la camarde où logent René Char, Prévert, Guillevic, Orveillon et Hugo..   

   

                j’offre au ventre affamé les syllabes du pain frais. 

 Il n’y a pas de gésine dans le monde des quasars. L’homme armé y tue déjà ce qu’il est. Ce ne sont que des larmes dans la rosée des barbelés, des colchiques amers dans les pâturages du malheur, des tendresses blessées dans les faubourgs du sang. 

 

Quand on ne sert pas la vie, c’est à la mort qui se sert. 

Quand il ne restera plus qu’un verre d’eau se partageant la soif, il faudra bien trouver la source neuve, remodeler la boule, chercher dans l’ombre profonde quelques lumières.

Pourtant, la terre est bien ronde...seul l'axe est foutrement tordu !

 

 

Guy*più  -  Guy Jacquet

Partager cet article
Repost0
3 octobre 2016 1 03 /10 /octobre /2016 11:44
Identité ? (Cobla à Collioure) - photo J.P.Bonnel

Identité ? (Cobla à Collioure) - photo J.P.Bonnel

* Un nouveau parti "trans-partis" dans le 66 ? A l'heure où les citoyens sont écoeurés par les pratiques et les hypocrisies des politiciens ..? Après les discours de récupération lors de la manifestation du 10 septembre dernier, voici la récupération de l'exigence de reconnaissance de la personnalité catalane, par un parti !

 

Oui au "Oui au pays catalan", mais pas ainsi. Chaque clan va se positionner. Va se placer pour les municipales ou législatives à venir. Ainsi, le maire de Perpignan, qui se montre à la manif, puis le lendemain renonce au pays catalan, et a écrit à C.Delga pour que "pays catalan" ne soit pas accolé à "Occitanie"...Qui parle plus de "Perpignan la Méditerranéenne" (et je suis d'accord) que de "Perpi la Catalane", mais qui, depuis quelques semaines, change de cap...

Enfin il reçoit un Sarko déclarant que nos racines sont gauloises, alors qu'il aurait pu suggérer qu'elles sont diverses, ibères dans ce sud de France et ce nord de Hispanie... JPB

 

- - - Parole au OUI :

 

 

firma_mails-copie.png

 

Communiqué de presse · Perpignan, 30 octobre 2016

 

INSCRIPTIONS AU CONGRES FONDATEUR DE « OUI AU PAYS CATALAN »

 

Le  territoire des Pyrénees-Orientales est effacé par une région "Occitanie" qu’il n’a pas choisie. Son avenir, son économie et son identité méritent une force politique nouvelle, « Oui au Pays Catalan », fruit des mobilisations populaires de 2016 à Perpignan. Cette entité orientera le destin d’un territoire, dans le cadre de la République Française. Son congrès fondateur, ouvert à tous, se déroulera le samedi 15 octobre à 15h à l'Université de Perpignan.

 

Oui au Pays Catalan agira avec détermination pour qu’un Statut de Collectivité Territoriale Unique (CTU) soit attribué à notre entité géographique millénaire comprenant le Roussillon, le Conflent, le Vallespir, la Cerdagne, le Capcir et le Fenouillèdes : un projet territorial, moderne, déconnecté de l’Occitanie, issu de l’article 72 de la Constitution.

 

Ce rassemblement, novateur et politiquement transversal, s’appuiera sur un nom reconnu, comme le Pays Basque, et sur une identité dynamique, qui unit et fédère. Il reposera sur une communauté soudée et solidaire, aux origines diverses. Il saura compter sur un peuple fier, qui a droit au respect et à la parole, pour un avenir positif.

 

Inscription fortement recommandée :

EventBrite : https://www.eventbrite.fr/e/billets-congres-fondateur-oui-au-pays-catalan-28309067182

> www.ouiaupayscatalan.com

> contact@ouiaupayscatalan.com

> Tels. 06 75 74 25 49 - 04 68 35 34 54

> Permanence de Oui au Pays catalan, 9, rue Camille Desmoulins, 66000 Perpignan (quartier Clemenceau / Leclerc).

 

Contact presse : 06 75 74 25 49.

 

- - -

 

**La cause catalane aux USA :

 

Envoy seeks support for independence during US visit.

(By BENJAMIN ORESKES)

 

Foto: A pro-independence demonstration in Barcelona during the Catalan National Day, 'Diada' | Josep Lago/AFP via Getty Images

 

 

428.jpg

 

By BENJAMIN ORESKES

 

 

Raül Romeva, the unofficial foreign minister of Catalonia, was hoping the United Kingdom would opt to stay in the European Union when Britons went to the polls more than two months ago.

 

But at least the Brits got a vote. That, in effect, is what Romeva’s party wants from the government of Spain: an official referendum, by 2017, in which citizens of the autonomous region can decide their fate, and whether they should leave Spain to form an independent country.

 

And that was Romeva’s message as the 45-year-old former member of the European Parliament took a whirlwind three-day tour of Washington and New York this week, meeting with local Catalan communities, as well as members of the U.S. government.

 

“The fact that people [in the U.K.] asked to express themselves is positive,” Romeva said in an interview with POLITICO in Washington.

 

Loathe to let the economically critical state secede, Spain says no way. But with Brexit and broader questions about the EU’s future as a backdrop, Romeva maintains that the Catalan case has never been stronger. He cites recent pro-independence demonstrations and the inability of Spain, the EU’s fourth-largest economy, to gets its political house in order and form a ruling coalition, which could lead to a the third election in a year this December.

 

“The message that’s important for Europeans is that in the 21st century, complex situations need to be tackled via democracy and via negotiations, and that’s actually the exact same thing we’re asking in Catalonia, and what we offer,” he said.

 

Romeva declined to say specifically whom he was meeting with in Washington and New York. After all, the meetings are informal, given that Spain is a strong U.S. ally, Romeva is not an actual foreign minister, and nobody wants to upset the sensitive protocols of international diplomacy.

 

It’s a dynamic that underscores the oddness of his role: He’s the international face — albeit one who wears sleek rimless glasses with lime green accents — of a people, but not a country.

Catalonia is far from a top-tier — or even middle-tier — issue in Washington, though it is on the radar of a few lawmakers, like California Republican Rep. Dana Rohrabacher. The issue came up at a March hearing of the House Foreign Affairs Committee.

 

Romeva wants Catalonia’s profile to rise. He notes that in 2012, the Catalan regional government had just 24 pro-independence MPs. But after his coalition swept to power last year in a high turnout Catalan election, there are now 72. While independence advocates fell short of an outright majority in the popular vote, secessionist parties, including the center-right Partit Demòcrata Català; the center-left Esquerra Republicana de Catalunya; and an anti-establishment party, half-communist and half-anarchist, called Candidatura d’Unitat Popular, won the majority of seats in parliament.

 

The parties came together behind a new president, Carles Puigdemont, who promised a referendum even if the government in Madrid didn’t approve.

 

Some in Catalonia, which is one of the richest regions of Spain, have grown frustrated with a centralized tax system in which Madrid redistributes their revenues throughout Spain’s poorer provinces, he said. And Romeva says that they’re sick of waiting around and sees no other option but to hold a referendum even without central government approval.

 

Hundreds of thousands of people flooded the streets of Barcelona last Sunday carrying the nation’s iconic red and yellow striped flag and celebrating Catalan National Day, or Diada. Romeva argues that the desire for a referendum — and the stonewalling from the Spanish government — is like water building up at a damn.

 

“If the river is powerful enough, it will overcome the damn or even break it,” he said.

 

But the Catalan movement still faces enormous hurdles. Spain’s prime minister won’t entertain the topic, and even in Catalonia the question of leaving isn’t totally settled. A July 2016 poll from Spanish newspaper El Pais found that about 48 percent of Catalans support independence.

 

Last year, Spain’s highest court invalidated the results of a 2014 Catalan symbolic referendum where 80 percent of the province voted to leave. Turnout was low in that contest.

 

Given its political and economic importance to Spain, a Catalan exit would have profound implications for Spain and the European Union writ large. If the region’s 7.5 million citizens decided to leave, they’d be taking 20 percent of the country’s GDP and 25 percent of the Spain’s exports with them.

 

Part of Romeva’s job is to assuage those concerns — in foreign capitals, at least. And he insists a sovereign Catalonia would be its former overlord’s closest ally and trading partner.

 

Romeva says that prospects for some sort of compromise short of secession are less likely than they once were. The political logjam in Spain bolsters the Catalan argument too, Romeva says.

“We’ve been almost a year without a government, and that’s something that’s an anomaly even in Europe,” he adds.

 

But if the Catalans did vote to leave Spain, an problem would immediately arise: the status of a new state in the European Union.

 

Romeva has said he supports a “Scottish-type scenario, where we could negotiate with the state and hold a coordinated and democratic referendum” on independence. But shortly after the Brexit referendum vote in June, EU officials told Scottish leader Nicola Sturgeon, that the only way for Scotland to join the EU was to become independent and then begin accession talks, according to media reports at the time. That, everyone knows, could take years.

 

Not surprisingly, Spain — as well as Belgium, with its Flemish independence movement — vehemently opposes any special dispensation to let the Scots stay in the European Union, lest they encourage the Catalans.

 

Romeva, says he understands the hurdles. But he also thinks that if Catalonia voted for independence, the rest of the EU would be pragmatic.

 

“I’m not saying [EU accession] is guaranteed. I’m just saying it’s possible. It’s in the interest of all the actors that this will happen,” he said.

 

“We’ve seen with Greece all the efforts to keep the Greeks in, and with the British, look at all the efforts there were to keep them in. I think it’s a good thing to keep … people in — not to expel them.”

 

 

Latest post in this language

Partager cet article
Repost0
2 octobre 2016 7 02 /10 /octobre /2016 09:29
Artothèque - Galerie des Hospices - Salon du livre de Bigorre - Librairie Jaimes à Barcelona
Artothèque - Galerie des Hospices - Salon du livre de Bigorre - Librairie Jaimes à Barcelona
Artothèque - Galerie des Hospices - Salon du livre de Bigorre - Librairie Jaimes à Barcelona
Artothèque - Galerie des Hospices - Salon du livre de Bigorre - Librairie Jaimes à Barcelona

Artothèque - Galerie des Hospices - Salon du livre de Bigorre - Librairie Jaimes à Barcelona

 

*** L'Artothèque 66 vous fait part de son lancement officiel au Centre d'Art Contemporain à Cent mètres du centre du monde à Perpignan. Ce lancement est l'occasion de rassembler dans un même lieu lors d'une exposition les 150 œuvres de 35 artistes disponibles à l'emprunt à l'Artothèque.

 

Le vernissage à lieu le vendredi 30 septembre 2016 à 19h.

 

L'exposition est visible les 1er et 2 octobre 2016 de 10h à 19h.

 

Des ateliers pour enfants seront animés par des artistes de l'Artothèque durant le week-end.

 

Je vous remercie.

 

N'hésitez pas à me contacter pour plus d'information.

 

Cordialement.

 

 

Evina Loos

 

Artothèque 66

06 27 18 06 90

www.artotheque66.fr

contact@artotheque66.fr

 

Exposition-Lancement de l'Artothèque 66 Vendredi 30 septembre 2016 à 19h

Visible les 1er et 2 octobre de 10h à 19h

page1image2792.jpg

A Cent Mètres du Centre du Monde à Perpignan

P. CORRATGE

Connaissez vous le concept de l'artothèque ?

L'artothèque est comme une bibliothèque mais au lieu d'emprunter des livres vous empruntez des œuvres d'art contemporaines. Peintures, sculptures, photographies et lithographies. Vous avez le choix sur une sélection de 150 œuvres réalisées par 35 artistes, principalement locaux.

L’artothèque permet d’instaurer un nouveau rapport à l’art contemporain,

où chacun peut découvrir chez soi, dans l’intimité quotidienne de son foyer, de son bureau, ou pour un événement particulier, des œuvres d’art uniques.

L'Artothèque 66 est née du désir de passionnés de promouvoir principalement les artistes du département des Pyrénées-Orientales et de rendre l'Art contemporain accessible au plus grand nombre.

Cette exposition-lancement est l'occasion de montrer toutes les œuvres disponibles à l'Artothèque. Vous pourrez voir les œuvres en face à face et faire votre choix à l'emprunt.
Des ateliers artistiques pour enfants seront animés par des artistes de l'artothèque durant le week-end. Plus de renseignements sur notre site internet et notre page facebook.

Voici les artistes présents à l'Artothèque 66 :

G. OLRY

Georges Badin, Didier Béquillard, Christelle Carle, Caroline Cavalier, F. VALDELIEVRE Bruno Collard, Odile et Pierre Corratgé, Djihem, Pascal Ferro, Pere

Figueres, Michel Fourquet, Anita Garcia, Jean Hellemans, Henri Iglésis, Jean Labellie, Aurélie Lafourcade, Dan Lay, Patrick Loste, Guy Madevery, MA2F, Eric Meyer, Dominique Milherou, Michel Nourry, Gilles Olry, Michel Pagnoux, Les Pritchard's, Rizak, Trenca Rocs, Steff St E, Yanina Scaglioni, Anne Strenger, Didier Triglia, Félix Valdelièvre, Alain Vilacèque.

Renseignements et adhésion :

Joindre Evina Loos au 06 27 18 06 90 ou sur contact@artotheque66.fr. Le site internet : www.artotheque66.fr vous permet de découvrir les œuvres disponibles à l'emprunt et de faire votre choix.



***ATELIERS THÉÂTRE DE LA RENCONTRE- INSCRIPTION


Réunion d’Information/Inscriptions :MARDI 4 OCTOBRE – 19h.30
Octobre à Juin (sauf vacances scolaires).Séances les Mardi à 19h30 –
31 rue des Romarins  06*80*01*63*70


COEUR DE THÉÂTRE !
        Ça redémarre pour l’ATELIERS D’ACTEURS, animés depuis 1976 à Perpignan. L’Atelier d’Acteurs est ouvert à tous profanes, débutants, comédiens confirmés, animateurs, enseignants ou étudiants… dés 18 ans 
        Exercices corporels, travail vocal, geste, mouvement, jeu des masques, scènes, situations et dramaturgies contemporaine du tragique au comique, auteurs classiques ou contemporains, recherche des personnages, improvisations, attitudes de jeu avec les partenaires…


        L’Atelier est dirigé par Guy Jacquet, comédien et metteur en scène qui de Shakespeare à Henri Miller, Molière, Euripide O’Casey, Tardieu, Grumberg, Ghelderode, Tchekov, Roblés, Dimey, Aristophane, Sophocle  Marivaux, etc.. témoigne de 37 ans de pratiques théâtrales.


        Selon les travaux entrepris, l’Atelier d’Acteurs peut accueillir d’autres intervenants, musiciens, acteurs ou animateurs en des disciplines diverses.
Cette activité du Théâtre de la Rencontre n’est pas une école de théâtre, ni une troupe, ni une boîte à concours, ni un fast-food de recettes théâtrales précuites.
TOUT AU CONTRAIRE, elle accueille ceux qui veulent s’initier ou progresser en groupe, dans la connaissance de cet art aussi ancien que mystérieux.  Et ce quelque soit leur niveau.
On peut également s’y confronter aux écritures poétiques, ainsi qu’aux techniques
du plateau (lumière, scénographie, maquillages, costumes..).
Les séances débutent impérativement à 19h30 et sont limitées à 15 personnes, pour une meilleure concentration du travail.

Partager cet article
Repost0
1 octobre 2016 6 01 /10 /octobre /2016 09:22
Anna DOT, plasticienne, sur le chemin W.Benjamin, dimanche 2 octobre 2016, 8h30 à Puig del Mas (Banyuls)

Anna DOT, plasticienne, sur le chemin W.Benjamin, dimanche 2 octobre 2016, 8h30 à Puig del Mas (Banyuls)

 

 

***Fête de la chèvre à Montalba le Château (66) le 2 octobre 2016

 

14264223_1809285002620019_4193598658420289046_n.jpg

Pour la 4ème année consécutive la fête de la Chèvre aura lieu à Montalba-le-Château le Dimanche 2 octobre de 9h à 18h. Un programme riche, développé autour de la ruralité, des savoir-faire locaux, du partage et de la convivialité. Venez découvrir à Montalba, de nombreuses animations toute la journée autour des chèvres et des fromagers : démonstration / dégustation / présentation de différentes races de chèvres

  • espace Chèvres (démonstrations, atelier de fabrication de fromages, table ronde, contes …)
  • débat à 11h sur le thème : une ruralité vivante pour une agriculture de qualité et de proximité
  • espace lecture (gastromonie, patrimoine locale et histoires de chèvres) avec des contes « chèvres et chevriers » de 14h à 16h

Mais aussi un marché de Producteurs et de Créateurs, un forum des associations, des concerts, des exposition au Château de Montalba….

Possibilité de restauration sur place (pensez à réserver pour le repas de midi)

Plus de renseignements au 04.68.84.77.88 ou 06.33.66.76.17

 

Vivre...

 

Sous les injures, les lazzis,

Sous les moues en catimini,

Sous les quolibets, les diatribes,
Sous l'insulte, sous l'invective,
Sous les serments de feu de paille,
Sous les engagements sans faille,
Sous la parole que l'on vend,
Sous l'honneur dont on se défend,
Sous la trahison des faux-frères,
Sous les assauts thuriféraires,
Sous le silence en disant long,
Sous l'eau qui passe sous les ponts,
Dans la salle des pas perdus,
Dans ce qu'on sait, qu'on ne dit plus,
Sous la torture des bourreaux,
Dessous la foi des buveurs d'eau,
Sous les promesses qui s'en vont,
Sous les mensonges, les affronts,
Sous les attaques anodines,
Sous l'air d'avoir mauvaise mine,
Sous les remarques assassines,
Sous la courbure de l'échine,
Les chinoiseries sans la Chine,
Casse-tête et concours Lépine,
Sous l’accusation des regards,
Sous les mots reçus sans égard,
Sous la bataille qui fait rage,
Sous le ciel qui vire à l'orage,
Sous l'amour un rien délétère
Qui prend son pied dans l'adultère,
Sous le besoin qu'on a des autres,
Sous le sermon des bons apôtres,
Sous l'humilité dont se fend
La vérité de but en blanc,
Croisade pour laquelle on part,
Née autour d'un verre, en un bar,
Dans la magie des jours de fête
Où l'on sourit, criblé de dettes,
Dans l'envol des oiseaux blessés
Et dans les vallées encaissées,
Dans l'hiver et dans sa froidure,
Dans le bruit et dans le murmure,
Dans les mains vers le ciel tendues,
Dans l'orge qu'on ne fauche plus,
Vers l'ardent soleil de l'été,
Vers les tours, les blés étêtes,
Sous la brise qu'on sait marine,
La vague que l'on dit mutine, 
Sous le baiser brûlant qui choit
Sur les corps du chacun-pour-soi,
Sous la chanson, la ritournelle
De ceux pour qui la vie est belle,
Sous les balles livrant combat,
Dans la frénésie des ébats,
Dessous l'étoile au firmament
Et dans l'étreinte de maman,
Dans les contes, joies éphémères
Des enchantements de grand-mère,
Dans l'admiration de mon père,
Dans la droiture de grand-père,
Au nom de tous les châteaux-forts,
Peuplés de combattants muets,
Pauvres gens qui se sont rués
Dans l'ombre-même de la mort.
Aux mots de 14-18,
Du 69, du grand 8,
Sous les programmes politiques
Qui parlent de droit, puis d'éthique,
Qui s'efforcent à tour de bras
De ravir qui les élira,
Sous l’œil éteint des caméras
Qui éclairent de çà de là
La vie des égéries publiques
Et les génocides ethniques,
La relance qui vient trop tard,
Les filles qui font le trottoir,
Le CAC 40 qui s'affole,
Les magouilles, les casseroles,
Les malheureux que l'on console
Et les cons que l'on trouve drôles...

Bordel de vie !...

 

Jean Iglesis

 


*** Chemin W. Benjamin, avec des artistes, 2 octobre 2016 (8h30, Puig del Mas)
Ruta Benjamin en el seu programa El Viatge de les Arts 



par Centre de Creació Contemporània
La Lluena 17465 Camallera 637880565 www.naucoclea.com


Anna Dot és l’artista convidada pel Centre de Creació Contemporània Nau Côclea a la Ruta Walter Benjamin que tindrà lloc el diumenge 2 d’octubre dins els actes del Col·loqui Internacional Walter Benjamin 2016 que organitzen el Museu Memorial de l’Exili de La Jonquera i la Càtedra Walter Benjamin de la UdG.


Book people: Roser Cabré, Víctor Garcia Tur, Núria Gómez Gabriel, Anna Pahissa Documentació audiovisual: Edgar Díaz Palma Lombardo
Més sobre Anna Dot http://annadot.net/
Comissària Clara Garí
Des de fa sis anys, la Nau Côclea inclou la Ruta Benjamin en el seu programa El Viatge de les Arts un programa singular de recorreguts a amb l’acompanyament de creadors i artistes que aporten una nova mirada al patrimoni natural cultural i artístic del territori.
Enguany, l’artista Anna Dot ha estat convidada per la Nau Côclea a realitzar una residència i preparar Ruta Walter Benjamin. S’amagaven darrere els arbres, una acció que realitzarà durant la ruta fa referència a la novel·la homònima de Ray Bradbury (1953) i a la pel·lícula Fahrenheit 451 (1966) en les quals homes i dones havien esdevingut bookpeople, persones- llibre, i havien apres de memòria alguns llibres per evitar que es perdessin per sempre, cremats pel furor de la guerra. Anna Dot presentarà aquest treball conjuntament amb algunes persones-lectores que provenen de Portbou i d’altres indrets de Catalunya.
El recorregut serà acompanyat i guiat per Clara Garí que ha treballat amb l’artista com a responsable curatorial del programa El Viatge de les Arts i del projecte d’enguany.

El camí que proposem posa l’accent sobre els terribles fets d’aquells darrers dies però també vol anar enllà dels esdeveniments històrics i donar a conèixer el pensador, el creador, l’escriptor i el gran intuïtiu que va ser Benjamin. Per això oferim cada any algunes lectures sobre el seu concepte d’història, de memòria, d’anonimat i multitud.

Per fer la ruta que surt a les 8 del dematí de Portbou cal inscriure’s prèviament per telèfon al 972125161. L’autobús que duu la gent de Portbou a Banyuls on comença el camí te un preu de 5€. Cal anar ben calçat i tenir una preparació física suficient. La ruta dura unes tres hores de pujada (700 m de desnivell) i dues de baixada.


Départ 8h30 au Puig del Mas a Banyuls

Informations :
Clara Garí Aguilera
Directora
Centre de Creació Contemporània Nau Côclea
Camallera. Catalunya 
34-637880565
www.naucoclea.com  


clara@naucoclea.com 

- - -

 

*Colloque W. Benjamin par le MUME

 

Chers ami(e)s, 

Nous sommes heureux de vous faire parvenir le programme du Colloque international Walter Benjamin, 2016, qui aura lieu pendant trois jours: 30 Septembre, 1 et 2 Octobre. Le colloque est organisé par la Càtedra Walter Benjamin de l'Université de Gérone et le Museu Memorial de l'Exili, en collaboration avec l'ICIP (Institut Català Internacional per la Pau) et le Memorial Democràtic de la Generalitat de Catalunya, l'EUROM (European Observatory on Memories) de l'Université de Barcelone, et l'Université de Perpignan Via Domitia.

 

"Les guerres civiles à l'époque contemporaine" est le sujet qui sera discuté dans ce colloque interdisciplinaire et complet qui vise à analyser le phénomène du conflit civil armé depuis le début du XXe siècle à nos jours. Stathis N. Kalyvas (Université de Yale), Robert Gerwarth (Centre for War Studies, University College Dublin), Rafael Grasa (Université Autonome de Barcelone) ou Ricard Garcia-Vilanova (photojournaliste) sont parmi des nombreux intervenants.

 

Pour marquer le 80e anniversaire de la guerre civile espagnole, une attention particulière sera consacrée à cet événement historique qui continue d'avoir une forte présence dans la mémoire collective.

En outre, le dimanche 2 Octobre un sentier de randonnée de Banyuls à Portbou sera organisé. Un projet de Nau Coclea qui comprend également une intervention artistique.

 

Une inscription préalable est nécessaire afin d'assister au Colloque et participer à la randonnée. Vous trouverez toutes les informations dans les documents ci-joints.

En attendant de recevoir la confirmation de votre participation, veuillez agréer nos salutations distinguées.

 

 

Ens complau de fer-vos arribar el programa del Col·loqui Internacional Walter Benjamin, 2016, que tindrà lloc els dies 30 de setembre, 1 i 2 d’octubre a Girona a Portbou. Aquest col·loqui l’organitza la Càtedra Walter Benjamin de la Universitat de Girona i el Museu Memorial de l’Exili, amb la col·laboració de L’ICIP (Institut Català Internacional per la Pau) i el Memorial Democràtic de la Generalitat de Catalunya,  l’EUROM (European Observatory on Memories) de la Universitat de Barcelona i la Universitat de Perpinyà.

 

“Les Guerres Civils a l’Època Contemporània” serà el tema a tractar en un col·loqui interdisciplinari i exhaustiu que té el propòsit d’analitzar el fenomen dels conflictes civils armats des de l’inici del segle XX fins a la mateixa actualitat. Stathis N. Kalyvas (Universitat de Yale), Robert Gerwarth (Centre for War Studies, University College Dublin), Rafael Grasa (Universitat Autònoma de Barcelona) o Ricard Garcia-Vilanova (fotoperiodista) figuren entre una extensa nómina de ponents.

Amb motiu del 80ê aniversari de la  Guerra Civil espanyola,  es dedicarà una atenció especial a aquell esdeveniment històric que continua tenint una forta presencia en la memòria col·lectiva.

Així mateix, el diumenge 2 d’octubre es portarà a terme la ruta a peu de Banyuls a Portbou.  Un projecte de la Nau Coclea que comptarà amb una intervenció artística.

Tant per assistir al Col·loqui com per a participar en la caminada cal inscriure’s prèviament. Trobareu la  informació als documents que s’adjunten. 

Ben cordialment,

 

Apreciada/o amiga/o:

 

Nos complace enviarte el programa del Coloquio Internacional Walter Benjamin, 2016, que tendrá lugar los días 30 de septiembre, 1 y 2 de octubre. Este Coloquio lo organiza la Càtedra Walter Benjamin de la Universitat de Girona y el Museu Memorial de l’Exili, con la  colaboración del ICIP (Institut Català Internacional per la Pau) y el Memorial Democràtic de la Generalitat de Catalunya,  el EUROM (European Observatory on Memories) de la Universitat de Barcelona y  la Universidad de Perpiñán.

“Las Guerras Civiles en la época Contemporánea” será el tema a tratar en un coloquio interdisciplinar y exhaustivo que tiene  el propósito de analizar el fenomeno de los conflictos civiles armados desde el inico del siglo XX hasta la misma actualidad. Stathis N. Kalyvas (Universitat de Yale), Robert Gerwarth (Centre for War Studies, University college Dublin), Rafael Grasa (Universitat Autònoma de Barcelona) o Ricard Garcia-Vilanova (fotoperiodista) figuran entre una extensa nómina de ponentes.

Con motivo del 80 aniversario de la Guerra Civil española, se dedicará una atención especial a aquel acontecimiento histórico que continua teniendo una fuerte presencia en la memoria colectiva.

Asimismo, el domingo 2 de octubre se llevará a cabo la ruta a pie de Banyuls a Portbou. Un proyecto de la Nau Coclea que contará con una intervención artística.

Tanto para asistir al Coloquio como para participar en la caminata es necesario inscribirse previamente. Encontrarás la información en los documentos que se adjuntan.

Muy cordialmente.

 Dear friends,

We are pleased to send you the program of the International Colloquium Walter Benjamin, 2016, which will take place on September 30, 1 and 2 October. The symposium is organized by the Càtedra Walter Benjamin of the University of Girona and the Museu Memorial de l'Exili, in collaboration with ICIP (Institut Català Internacional per la Pau) and the Memorial Democràtic of the Generalitat de Catalunya, the EUROM (European Observatory on Memories) of the University of Barcelona, and the University of Perpignan Via Domitia.

"Civil Wars in Contemporary era" is the topic to be discussed during this interdisciplinary and comprehensive conference which aims to analyse the phenomenon of armed civil conflict from the onset of the twentieth century to the very present. Stathis N. Kalyvas (Yale University), Robert Gerwarth (Centre for War Studies, University College Dublin), Rafael Grasa (Autonomous University of Barcelona) or Ricard Garcia-Vilanova (photojournalist) are among an extensive list of speakers.

To mark the 80th anniversary of the Spanish Civil War, special attention will be devoted to this historic event which continues to have a strong presence in our collective memory.

In addition, on Sunday, October 2, the walking trail from Banyuls to Portbou will be organized. It is a project by Nau Coclea which will also include an artistic intervention.

To attend the symposium and to participate in the walk trail it is necessary to register. You will find all the information in the documents here attached.

We are looking forward to receiving the confirmation of your participation.

With our most kind regards,

 

Jordi Font Agulló

Director del MUME

 

Maximiliano Fuentes

Director de la Càtedra Walter Benjamin, Memòria i Exili

Download.html.jpg       Download.html_1.jpg

Carrer Major 43-47

17700 La Jonquera

www.museuexili.cat

Partager cet article
Repost0
30 septembre 2016 5 30 /09 /septembre /2016 07:47
Affiche de la médiathèque d'Argelès - Guy Jacquet - Conférence d'Alain Badia
Affiche de la médiathèque d'Argelès - Guy Jacquet - Conférence d'Alain Badia
Affiche de la médiathèque d'Argelès - Guy Jacquet - Conférence d'Alain Badia

Affiche de la médiathèque d'Argelès - Guy Jacquet - Conférence d'Alain Badia

 

 * Création d'un fonds Walter Benjamin à la médiathèque d'Argelès, le vendredi 30 septembre, à 18h30

 

 

A cette occasion, lectures autour du philosophe Walter Benjamin par Guy Jacquet, acteur et directeur du Théâtre de la Rencontre, à Perpignan.

 

 

Une convention a été signé pour la création d'un fonds W.Benjamin à la médiathèque d'Argelès, comprenant des dons de l'Association W.Benjamin créée à Banyuls, en avril 2015.

 

La présentation de l'Association (à 18h30) sera assurée par quelques membres et par son président Jean-Pierre Bonnel, auteur du livre "Le chemin ultime de Walter Benjamin", dont Gérard Jacquet lira quelques extraits.

 

Entrée libre - Echanges - Dédicaces - apéritif.

 

Hélène BLANQUER et

 

L'équipe de la médiathèque

 

Médiathèque d'Argelès sur Mer

Espace Liberté

66700 ARGELES SUR MER

 

04 68 81 42 73

 


* ***REncontre de Cerbère (au Rayon vert) - entrée libre

 

 

30 septembre à Cerbère, à 16h30 : conférence d'Alain Badia :
 
- La conférence que je donnerai à l'hôtel du belvédère du rayon vert, à Cerbère, le vendredi 30 septembre à 16 h30, intitulée "La frontière des Pyrénées est-elle kafkaïenne?", sur les correspondances (baudelairiennes, non épistolaires) entre WB et Kafka.
 
Pour la préparer, je vous invite à lire le bref texte de Kafka qui s'appelle Devant la loi que vous trouverez en GF, sous le titre Dans la colonie pénitentiaire et autres nouvelles, traduit par Bernard Lortholary. Cela enrichira nos échanges.

 


**Vendredi 30 septembre
Section: Post content
Poste de douane
12h » Exposition – Vernissage
FESTIVAL FOTOLIMO // Première édition
FOTOLIMO est dédié aux oeuvres photographiques, filmiques et autres objets qui questionnent les thématiques des passages et des frontières.
FOTOLIMO presenta obres fotogràfiques, fílmiques i altres objectes que qüestionen les temàtiques dels passatges i de les fronteres.
Merci à Patrice Loubon – NEGPOS , commissaire d’exposition pour les oeuvres de Pia Elizondo, Ghita Skali, Franck Caillet, Jaâfar Akil, Rachid Ouettassi et Till Roeskens.
Merci à David Samblanet – PHOTOEIL, commissaire d’exposition pour les oeuvres d’Alessandro Clemenza, Françoise Beauguion, Olivier Sarrazin, Lucie Bacon.


Hôtel du Belvédère du Rayon-Vert
15h30 // FILM proposé par Patrice Loubon, directeur de NEGPOS-Nîmes
Aïda, Palestine
de Till Roeskens
Allemagne / 2009 / 46 min
16h30 // CONFÉRENCE de Alain Badia ” La frontière des Pyrénées est-elle kafkaïenne ?”
Alain Badia est professeur de Lettres au Lycée Christian Bourquin d’Argelès et psychanalyste à Elne, en partenariat avec l’association Walter Benjamin de Banyuls.


Hôtel du Belvédère du Rayon-Vert – salle de cinéma
18h30 // Carte blanche à Punto de Vista (Festival de films documentaires de Navarre)
Film proposé par Oskar Alegria, directeur artistique du festival

Oleg y las raras artes
d’Andrés Duque
Espagne-Russie / 2016 / 70′
Le musicien Oleg K continue d’être à 89 ans une figure énigmatique et controversée de la culture russe, et même encore davantage au-delà des frontières. Qui est cet homme qui semble sorti d’un conte de Gogol ? Oleg a le privilège historique d’être la seule personne autorisée à jouer sur le grand piano impérial de l’Hermitage les jours de fermeture. Cependant, il a aussi un privilège plus contemporain: celui de se mesurer tous les jours à l’identité de son pays avec un art qu’il ne cesse de travailler et de réinventer.
El músic Oleg K continua sent als 89 anys una figura enigmàtica i controvertida de la cultura russa i encara més, per damunt de les fronteres. Qui és aquell home que sembla sortit d’un conte de Gogol? Oleg té el privilegi històric de ser l’única persona autoritzada a tocar sobre el gran piano imperial de l’Ermitatge els dies de tancament. Tanmateix, té també un privilegi més contemporani: el de mesurar-se cada dies a la identitat del seu país amb un art que no para de treballar i reinventar.


Hôtel du Belvédère du Rayon-Vert – salle de cinéma
21h30 // Carte blanche à Martine Scoupe, distributrice

La Supplication / La Suplicació
de Pol Cruchten
Luxembourg – Autriche – Ukraine / 2016 / 86′
Ce film ne parle pas de Tchernobyl, mais du monde de Tchernobyl dont nous ne connaissons presque rien. Des témoignages subsistent : des scientifiques, des enseignants, des journalistes, des couples, des enfants,… Ils évoquent ce que furent leur quotidien, et puis la catastrophe. Leurs voix forment une longue supplication, terrible mais nécessaire qui dépasse les frontières et nous amène à nous interroger sur notre condition. D’après le livre de Svetlana Alexievitch, prix Nobel de littérature 2015.
Aquesta pel∙lícula no parla de Tchernobyl, però del món de Tchernobyl del qual no sabem gairebé res. Alguns testimoniatges subsisteixen: scientífics, professors, periodistes, parelles, infants… Evoquen el que fou el seu quotidià, i tot seguit la catàstrofe. Llurs veus formen una llarga suplicació, terrible però necessària que ultrapassa les fronteres i ens porta a interrogar-nos sobre la nostra condició.


 

 

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Le blogabonnel
  • : Création et information culturelle en Catalogne et... ailleurs.
  • Contact

Profil

  • leblogabonnel
  • professeur de lettres, écrivain, j'ai publié plusieurs livres dans la région Languedoc-Roussillon, sur la Catalogne, Matisse, Machado, Walter Benjamin (éditions Balzac, Cap Béar, Presses littéraires, Presses du Languedoc...
  • professeur de lettres, écrivain, j'ai publié plusieurs livres dans la région Languedoc-Roussillon, sur la Catalogne, Matisse, Machado, Walter Benjamin (éditions Balzac, Cap Béar, Presses littéraires, Presses du Languedoc...

Recherche

Liens