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22 octobre 2015 4 22 /10 /octobre /2015 09:33
Affiche pour le 1er salon du livre et du chocolat à Ste-Marie de la mer

Affiche pour le 1er salon du livre et du chocolat à Ste-Marie de la mer

Littérature : Le roman de Banyuls - Salon du livre et du chocolat - Lectures par Hanna Fiedrich - Céret : les ailes de la pensée (colloque W.Benjamin au musée d'art moderne)

*** « LE ROMAN DE BANYULS » d’Isabelle Callis-Sabot :

parution du tome 3.

J'avais dit beaucoup de bien lors de la parution du tome 2 (cf. le blogabonnel), je vous invite à lire vite le nouveau recueil d'Isabelle à l'écriture fluide, élégante et imagée. Surtout des histoires sincères de mémoire, d'amour et d'amitié, par-delà les drames humains…

Isabelle CALLIS-SABOT dédicacera le tome 3 de sa série « Le Roman de Banyuls »…

- le samedi 24 octobre à Sainte-Marie-la-Mer au salon du Livre et du Chocolat

- le dimanche 8 novembre à Banyuls-sur-Mer (Maison de la Presse) le matin

- au salon du Livre de Cabestany, les 21 et 22 novembre, l’après-midi

- par correspondance, en utilisant le bon de commande.

**Rendez-vous samedi 24 au salon de Sainte-Marie de la mer…

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** Les Mots en scène, Association culturelle

présente un

RENDEZ-VOUS LITTERAIRE

le 23 Octobre à 19.00, à Perpignan, chez Alain GELIS, plasticien, 9 rue FOY (en bas de la rue, près de l'abreuvoir de rue Na Pincarda, quartier de la Révolution française)

avec HANNA FIEDRICH

Comédienne / Auteure

L'amour, l'espoir, la rupture, la déception...une voix de femme qui vous incitera à aborder ce sujet qui nous concerne tous...l'amour !

Lecture d'extraits de livres :

"Je te haine" roman de Jean-Pierre BONNEL

"La petite colère" roman de Maela PAUL

"L'amour et la mer", texte poétique de H. FIEDRICH

...écouter, discuter, échanger, se rencontrer, boire un verre, passer un bon moment ensemble...

Entrée: 6 Euros - Réservation obligatoire, car les places sont limitées à 30 personnes.

06 32 36 11 47 / 06 10 88 66 50 les_mots_en_scene@yahoo.fr

http://hanna.fiedrich.free.fr leblogabonnel.over-blog.com

LES MOTS EN SCENE


Association à but non lucratif déclarée sous le régime de la loi 1901 N° W66006839 Siège : 17 impasse Louis et Michel Soler 66740 LAROQUE DES ALBERES – Contact : 06 32 36 11 47- les_mots_en_scene@yahoo.fr


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* Céret : Walter Benjamin. Les ailes de la pensée

23 et 24 octobre 2015, 10h-17h

Céret, Auditorium du Musée d'art moderne

Colloque organisé par l’association « Les Amis du Musée de Céret » en partenariat avec le Musée.

Le colloque a été conçu, dans le prolongement de l’exposition de Dani KARAVAN qui s’est tenue au Musée au printemps dernier et d’une conférence sur la vie et la pensée de Walter BENJAMIN donnée par le philosophe Jean-Louis PRAT le 18 mai dernier. Le succès de cette conférence a suscité la nécessité d’aller plus loin dans le désir d’éclairer un large public la diversité et l’étendue de la pensée de Walter Benjamin dont l’œuvre ne cesse d’être redécouverte. Pour cela, les Amis du Musée de Céret ont fait appel aux plus éminents spécialistes tant en France qu’en Allemagne.

PROGRAMME - Vendredi 23 octobre :

10 h : Ouverture

10 h 15: Film « Walter Benjamin, des histoires d’amitié »

11 h 15 : Marc Goldschmit (Université de Paris) Benjamin, « le Trauerspiel » (“le drame baroque”)

14 h 30 : Ruthard Stäblein (rédacteur en litterature chez Hessischer Rundfunk, Frankfurt). « Benjamin et Baudelaire »

15 h 45 : Alexandra Richter (Université de Rouen) « Benjamin et Kafka »

Discussion

Samedi 24 octobre :: 10 h Rotraut De Clerck (Institut de Psychanalyse de Frankfurt) : « L’Institut de recherche sociale, la théorie critique et la psychanalyse »

10 h 45: Burghard Schlicht (cinéaste, Frankfurt): « Benjamin, le penseur de l’audiovisuel, la photo et la radio »

14 h 30 : Joel Mettay : « Benjamin et ses collections »

15 h 45 : Christian Béthune : « Benjamin et le jazz »

Discussion, apéritif de clôture.

IMPORTANT : L’entrée à ce colloque est ouverte à tous et gratuite mais il est impératif de s’inscrire par mail à l’adresse suivante : s.oms@musee-ceret.com ou par téléphone au 04 68 87 27 76 (faire le « 2 » puis demander Sylvie Oms). Clôture des inscriptions le 21 octobre.

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*Salon du livre de Sainte-Marie de la mer (j'aurai un stand - JPB) :

Inciter un public le plus large possible à lire au travers d’un événement festif : la découverte des créations des chocolatiers de notre Région.

L’entrée sera gratuite et ouverte à tous. Plusieurs milliers de visiteurs potentiels, Près de 100 exposants attendus : écrivains, illustrateurs, libraires, éditeurs, chocolatiers.

Quel que soit l’âge les gens aiment encore et toujours le chocolat et les livres. Le concept est d’inciter :

Tous les visiteurs à offrir un livre et du chocolat à leurs Amours.

Ce 1er salon sera l’occasion de décerner plusieurs prix et de lancer des concours pour 2016 :

Le prix de l’affiche 2015 du salon du Livre et du Chocolat

Le prix Sainte Marie du chocolat 2015 pour une œuvre « livre & roses » en chocolat

Et des récompenses (par tranches d’âge ou de classe) pour un dessin et/ou pour un texte/poème réalisés par les enfants.

Le lancement du prix littéraire Alexandra (livre pour adultes) et du prix illustrateur pour la future affiche du salon 2016.

Salle OMEGA : la salle est superbe, grande (600 m2) et climatisée. Et proche du front de mer !
Il y aura environ 80 tables (2 chaises et une demi-grille par table) pour les auteurs, illustrateurs, libraires, éditeurs, et chocolatiers, et une sono sur estrade.
Le hall d’entrée sera utilisé pour l’accueil du public, le « baladoir » pour une exposition de photos et d’affic
hes.

Et le devant de la scène pour la présentation des œuvres littéraires (poèmes, nouvelles ou extraits de romans) et des œuvres chocolatées (sculptures en chocolat).

10h : Ouverture des portes au public
11h table ronde sur la Cuisine et le Chocolat avec :

Eliane THIBAUT-COMELADE, Eve MARINONE, Jean-Michel OSTER (ou un membre de la Confrérie des chocolatiers catalans), Francesc GUILLAMET, et d’autres experts à venir ...

12h : présentation des sculptures chocolatées, des affiches et du prix littéraire.
14h 30 : conférence L’HISTOIRE DU CHOCOLAT CATALAN par Jean-Marie ROSENSTEIN 15h 15 : conférence LE CACAO AU CŒUR DES HOMMES par Alfred CONESA
16h 30 : nouvelle présentation des sculptures chocolatées, des affiches et du prix littéraire. 17h : remise des prix et mot du Maire

18h : Fermeture du salon – Début du démontage des stands
Tout au long de la journée : Présentation visuelle de livres, d’affiches, de dessins, d’œuvres chocolatées.

Interventions et présentations occasionnelles courtes au micro.

PARTICIPANTS

Plusieurs dizaines d’auteurs et d’illustrateurs Plusieurs librairies et éditeurs de la région Plusieurs chocolatiers

** CONFERENCES et TABLES RONDES avec des Personnalités connues autour du chocolat

Jean-Marie Rosenstein - Ecrivain et conférencier catalan

Alfred CONESA Francesc GUILLAMET

Photographe des mets des Grands Chefs présentera et dédicacera ses livres.

Eliane Thibaut-Comelade

Les thèmes des conférences sont donnés à titre informatif et seront confirmés par les auteurs.

Ecrivain et ancien Président de l’Inra en Languedoc- Roussillon, Alfred CONESA animera une conférence sur le Cacao, sa découverte et son succès planétaire depuis 5 siècles.

Il est l’auteur de

Du cacao et des hommes

L’auteur de l’Histoire du chocolat catalan, paru aux éditions Terra Nostra en 2002, nous contera comment ce produit d’importation est devenu un savoir-faire local et une véritable tradition, encore vive de nos jours.

Ecrivain, Journaliste gastronomique présentera, commentera et dédicacera ses livres.

Contact : TERRY Tél. : 06 18 79 69 71 Mail : terry66470@gmail.com

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21 octobre 2015 3 21 /10 /octobre /2015 09:57
Ouverture du camp de Rivesaltes : on ne parlera pas du dépôt de munitions ni des Allemands morts de faim à la libération de Perpignan

Mercredi 21 octobre 2015, la tramontane souffle ses colères froides sur ce territoire plat. C'est la plaine, l'horizontalité. Pays minéral, ocre, tout près de la chaîne des Corbières. De l'autre côté, bien loin pour un prisonnier, la frontière de la mer.

 

21 octobre, les quotidiens annoncent en couverture l'ouverture du Mémorial  au grand public…après la venue des élus polémiquant pour une invitation, pour se montrer…alors qu'ils ont été tenus en laisse pour que les médias se concentrent sur la petite cour du premier ministre…

 

Le vent tente de faire fuir les sédiments de la mémoire accumulés dans ce désert, où ne poussent que brins d'alfa, cairns de rocailles, mais d'où ont émergé récemment des monstres éoliens et une zone industrielle qui a mangé une partie du camp militaire.

 

L'armée a vendu une partie de ce territoire de honte et de souffrance. La ville de Rivesaltes a installé un ghetto artisanal à la lisière de l'autoroute. 

 

 

Se rendre au Mémorial, c'est jouer au labyrinthe...

 

Pas de panneaux, pas de fléchage... Je n'ai plus reconnu les sentiers, les pistes : barrages, chemins barrés, l'armée est revenue ici, car on a enterré une énorme réserve d'armes et de munitions, la plus grande du front méditerranéen. Là se trouve une tombe explosive et c'est occulté, comme pas mal de choses en ce territoire de souffrances passées et présentes…

 

 

A côté, la tombe de la mémoire coulée dans le béton, une sorte de mausolée des mémoires que tous ont ici, en Catalogne et en France, oublié : la collaboration des rouages de l'Etat (fonctionnaires, ouvriers, élites…) avec les Nazis a été exemplaire...

 

Les élus, les responsables de ce pays de tourisme pléthorique (on va, désormais, bénéficier de retombées économiques grâce aux lieux de mémoire !) n'ont, bien sûr, rien dit : "On ne savait pas !"

Il a fallu attendre 1978, Serge Klarsfeld publiant le premier la liste des Juifs morts et déportés.

 

 

On n'a pas encore tout dit ! A la place de ce coûteux monument (au sens de "souvenir"), on aurait pu rendre hommage et raviver les mémoires autour des baraquements - à préserver, tout de même !- invitant toutes les communautés à réfléchir pour organiser expos et événements autour de ces prisons, de ces maigres refuges griffés par les vents mauvais de l'Histoire et de la météorologie...

 

 

On n'a pas tout dit : la mort de cette centaine de soldats allemands (nazis ?) morts de faim (?) dans le camp, à la libération de Perpignan : les "Résistants" chargés de les garder et de leur donner à manger se sont gardé l'argent de la nourriture…Les corps seraient dans un cimetière (un témoignage me dit "dans une fosse commune"? De toute manière, les cendres ont été ramenées en allemagne il y a quelques années). On peut vouloir fusiller des fascistes mais ne pas utiliser leurs propres méthodes dans les camps d'extermination...

 

 

J'ai visité le Mémorial lundi, avec les associations (harkis, juifs…moi avec l'assoc. Walter Benjamin, sise à Banyuls) : tout était bien réglé, organisé…

J'ai fait la connaissance de la directrice, Agnès Sajeloli,  pour lui demander d'exposer mon livre sur WB à la librairie du vaste hall d'entrée. Elle m'a répondu que c'était Roger Coste (librairie Torcatis) qui s'occupait des commandes... Celui-ci me dit le lendemain qu'il n'en est rien; il a simplement fait des popositions de livres à exposer...

J'ai aussi fait la connaissance du nouveau et sympathique directeur de la culture à la Région, Philippe Mille : "Vous voulez être invité à la Comédie du Livre..?" Oui, bien sûr, des contacts, à suivre... Ici, on aime les gens de parole...

 

 

JPB

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20 octobre 2015 2 20 /10 /octobre /2015 10:59

* ECRIRE LE CAMP, ses mémoires :

 

 

L'appel à écriture est lancé par la plasticienne Anne-Laure Boyer : il s'adresse à tous, internés ou descendants, élèves ou professeurs, parents, enfants...

 

Les camps français d'internement et de relégation ont trop longtemps été occultés. Ces Lettres de Rivesaltes seraient l'occasion pour chacun de s'approprier cette histoire lourde et complexe, afin de la porter collectivement.

 

Plus il y aura de lettres et plus ce projet sera riche de vos regards, de vos parcours et de vos ressentis, pour construire ensemble une mémoire collective et tournée vers le présent.

 

…Il s'agit de saisir ce lieu pour déclencher une réflexion collective autour des questions plus générale que posent les camps sur l'exil, le racisme, la gestion administrative des flux migratoires, l'acte de faire histoire, la fabrique de la mémoire collective et individuelle,la transmission et la non-transmission…

 

 

contact : A.L. Boyer : 06 08 12 24 91 -

 

 

lettresderivesaltes@gmail.com

 

http://lettresrivesaltes.com

 

 

* Le mémorial est ouvert au public à partir de mercredi 21 octobre (entrée 8 euros) - direction autoroute A9- Rivesaltes - entrer dans la zone artisanal e- très mauvais fléchage - un seul panneau visible dans la zone, juste avant le chemin qui mène au mémorial.

 

** Des sentiers ont été dessinés pour marcher à travers les baraquements laissés en l'état (depuis 40 ans, occultation, destruction, vol de fresques et de dessins d'internés… ) ces bâtiments ne seront pas réhabilités ("ce serait du cynisme", a déclaré l'architecte Ricciotti)…Ils disparaîtront donc avec le temps…

 

Outre cette polémique, il y eut la collaboration de l'Etat français (Pétain) avec les nazis… la découverte de documents (archives du camp) dans une déchetterie…l'oubli pendant des décennies… la participation faible et tardive de l'Etat, poussé par la région L/R.

 

Coût : 24 millions d'euros - fonctionnement : 2,7 millions d'euros par an.

 

Le couloir dans le mémorial
Le couloir dans le mémorial

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Au camp de Rivesaltes

Il s'agit d'un lecture déambulatoire d’extraits de Ana Non, roman de l’écrivain andalou Augustin Gomez-Arcos. Ilot F du camp de Rivesaltes. (*)

Ou Déambulation théâtrale, parmi les allées et les baraquements ravagés par les herbes du temps. Quelques éléments suffisent au décor, des rails, une estrade, des figurants qui vous offrent un bout de pain, un verre de vin.

Car le décor est naturel, orchestré par cette tramontane froide de l’été qui charrie des bouffées de thym en labourant les Corbières et la plaine du Roussillon : didascalies inattendues, que Christian Hernandez n’avait sans doute pas intégrées à sa mise en scène.

Vent violent venant voler ses arpèges à la guitare de Pedro Soler…Le décor, c’est le camp lui-même, ce champ de ruines, cette désolation de la mémoire, griffée par les signes de la mort et mordue par le vent de l’Histoire. Pour ces raisons, cette performance n’est pas un spectacle, ce serait indécent de la qualifier ainsi. Et les spectateurs n’en sont pas, mais des acteurs qui revivent dans leur tête, même s’ils ne les ont pas vécus, la Retirada, l’exil, l’oppression, la menace fasciste, toute une histoire de souffrance…

Dans la nuit qui tombe, dans cet espace tragique, bordé par une ligne d’éoliennes, délimité par des pins nés du hasard, les phrases du romancier suggèrent aux spectateurs debout, silencieux, sidérés, les paroles de tous ceux qui ont été retenus ici, ou y sont morts ou ont été transportés plus loin, vers les camps de la mort…

La divagation d’Ana Non, femme de 75 ans, interprétée par la voix forte et grave de Danielle Catala, semblant près de tomber à chaque pas dans sa longue route réelle menant du sud au nord de l’Espagne, retrouver son fils : trajet initiatique, aussi, conduisant à la quête de l’Autre, de vraies valeurs, mais le destin sera impitoyable.

Il fallait du courage et tout un travail d’intériorisation pour mener à bien cette pièce ambulatoire. Les résultats en furent un pathétique renforcé et une tristesse infinie. Témoins les yeux à la chaleur humide de Marianne Petit, responsable du Mémorial du camp de Rivesaltes, à qui l’on souhaite l’imagination et la force susceptibles de réitérer de telles rencontres…

JPB

(*) vendredi 27 juin 2008

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** IL RESTE DES BARBELÉS SUR LE CAMP DE RIVESALTES

Le Mémorial de Rivesaltes inauguré le 16 octobre est un progrès pour le Pays Catalan, car une longue période sombre est enfin révélée officiellement. Les «indésirables» d’hier retrouvent une partie de leur dignité. Mais le silence est assourdissant sur le coût exorbitant du site, 23 millions d’euros puisés dans les caisses publiques, en pleine crise des migrants. Les réfugiés d’hier seraient-ils plus importants que les réfugiés d’aujourd’hui ?

Convergence Démocratique de Catalogne estime qu'un devoir de connaissance s’impose pour révéler au plus grand nombre les méthodes orchestrées et camouflées par trois républiques consécutives. L’Ecole et la télévision publique se doivent d’arracher définitivement les barbelés symboliques entourant la mémoire de l’internement en Roussillon. Un petit pas est franchi, mais le drame des camps, d’Argelès à Rivesaltes, des Haras de Perpignan jusqu’au Barcarès, mérite bien plus qu’un mémorial.

Le devoir de mémoire commence par le savoir et ne saurait se résumer à un budget exorbitant.

Communiqué de presse, 19 octobre 2015.

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19 octobre 2015 1 19 /10 /octobre /2015 12:16
malette anti-terroriste

malette anti-terroriste

*Réseaux - propagande - 

 

On connaît l'influence de la communauté franc-maçonne dans le 66, une des plus grandes de France. D'autres groupes (de presse, religieux, identitaires) jouent un rôle non négligeable à Perpignan et dans les P.O. :

 

1. La presse - Journaux du Midi : Le président du parti radical de gauche J.Michel Baylet, PDG de La Dépêche du Midi vient de racheter L'Indépendant, Midi Libre, Centre Presse. Il publie de nombreux articles sur la campagne du PS et de la gauche au pouvoir pour les Régionales de décembre 2015. 

En contre-partie, il a obtenu des places de choix sur les listes de Carole Delga.

 

On sait aussi, à Perpignan, que l'on ménage, au quotidien L'Indépendant, le maire de Perpignan, J.M. Pujol et la droite locale,  et d'autres annonceurs ou clients importants...

Pour le chercheur Dominique Reynié, le rachat de M.Baylet "confine à de la propagande." (Le Monde du 13 octobre 2015.)

 

2.Les réseaux sociaux et les "médias-activistes" :

 

grâce à eux, la montée de la peur dans l'armée syrienne, quand l'ancien conseiller de la sécurité nationale de l'Irak avait déclaré que c'étaient Twitter et Facebook qui avaient poussé 30 000 soldats des forces de sécurité irakienne à déposer leurs armes et laiser les djihadistes libres de s'emparer de Mossoul…(Le Monde du 29.9.2015 "Les médias de l'Etat islamique).

 

3. Les imams et les réseaux islamistes : à Perpignan, le "Centre culturel Al Hidaya", situé dans la cité Vernet-Salanque, est connu pour être un lieu de propagande extrémiste dirigé par l'iman Fouad Arrazi. 

Ce centre cultuel semble avoir des liens serrés avec les réseaux fondamentalistes. Pour les Musulmans, la religion fait partie de la culture; on peu donc cacher la pratique du culte et de la propagande sous l'enseigne de la culture…

 

**Pour une information libre, indépendante :

Les médias de demain : citoyens, alternatifs, et libres

Des dizaines de médias libres se sont retrouvés à Meymac, fin mai, pour les Rencontres nationales des médias libres.

Voici notre communiqué final. Vous avez été Charlie ? Alors vous serez Meymac ! Le temps d’un week-end et pour la deuxième année consécutive, cette petite ville de Corrèze, en accueillant les Rencontres nationales des médias libres et du journalisme de résistance, est devenue la capitale de la liberté de la presse et du pluralisme...

Ce « tiers secteur médiatique » qui représente un journalisme libéré des groupes capitalistes et politiques, relayant cette information que les autres ne font plus, donnant la parole à ce qui ne l’ont pas. Des médias inventifs, innovants, participatifs, horizontaux, citoyens. Des médias qui font autant dans la satire la plus grinçante que dans l’enquête la plus sérieuse. Des médias forcément au bord du gouffre…

Paysage aux allures de cimetière

Ces rencontres se sont en effet déroulées dans un contexte particulier. Rarement l’hécatombe aura été aussi importante dans le monde des médias. Et, dans ce paysage aux allures de cimetière, les médias libres sont en première ligne. Comment pourrait-il en être autrement puisque ces médias ne bénéficient quasiment d’aucune aide ?

Médias de la débrouille, habitués à partager la misère et à jongler avec la précarité, ces derniers se sont récemment organisés afin d’aller taper à la porte des ministères. Mais, si nous avons pris notre bâton de pèlerin pour aller rue de Valois, ce n’est pas pour qu’on nous fasse une fleur. Et encore moins tendre notre sébile. Mais pour que la puissance publique reconnaisse et soutienne la contribution au pluralisme de ces médias qui remplissent de fait une mission d’intérêt général. Pour ne pas dire de service public.

Si nous regrettons que la récente réforme des aides à la presse écrite n’ouvre pas directement celles-ci aux titres de la presse associative, nous nous réjouissons de l’annonce faite par Fleur Pellerin de la création d’un fonds de soutien aux « médias citoyens », objet de longue date de nos revendications collectives. Nous saluons aussi la disparition de la presse de loisirs et de divertissement de la liste des bénéficiaires de ces aides publiques ainsi que la volonté du Ministère de la Culture de redistribuer les économies réalisées notamment vers ce fonds de soutien aux médias citoyens, associatifs, indépendants, « pas pareils ».

A Meymac, les médias réunis dans la CPML ont réaffirmé leur volonté de participer à la définition de ce fonds de soutien, en accord avec la proposition qui leur a été faite par le Ministère. Des propositions concrètes seront très prochainement adressées en ce sens à la Ministre de la Culture.

De même, nous ne pouvons qu’exprimer notre satisfaction quant à l’annonce d’un soutien aux nouveaux médias mais souhaitons que les projets de médias non commerciaux ne soient pas oubliés dans ce nouveau dispositif.

L’annonce de la création de ce fonds de soutien est une avancée sans pareille dans l’histoire de nos médias. Mais de quels moyens sera doté ce fonds ? Titres la presse écrite non éligibles aux aides à la presse, télévisions, web radios, pure players, les médias sont nombreux en France à avoir un besoin vital de ce soutien. Celui-ci devra être à la hauteur de l’enjeu démocratique de l’existence d’une presse libre et indépendante consciente de ses responsabilités citoyennes.

La presse qui invente était à Meymac

Pour la ministre de la culture : « Notre mission est de soutenir la presse qui expérimente et invente ». Cette presse, ces médias, ils existent. Ils étaient à Meymac. Où, tout un week-end durant, se sont tissés les nécessaires solidarités entre des acteurs qui ont décidé de mutualiser autre chose que la misère. En clair, leur savoir-faire : mise en place d’une sorte de « compagnonnage » au sein du tiers secteur, réflexion autour d’une Amap des médias libres, coordination autour de temps forts rédactionnels, dans une région où l’on produit d’ordinaire du fromage et des présidents, ce sont les médias de demain qui se sont inventés au fin fond de la Corrèze.

Mais, parce qu’on ne rit de bon cœur que dans les cimetières, nous avons décidé de frapper un grand coup. Puisqu’il semble y avoir quelque fonds en faveur de la création de nouveaux médias, puisque l’heure est à la défense du pluralisme et à la dénonciation de la concentration des médias et des puissances d’argent, nous avons décidé de lancer une offre alternative à celle du groupe de luxe LVMH en décidant de rachetant la partie « libéré » du « Parisien libéré ».

13 juin 2015 © Medias libres

*** http://lecercle.lesechos.fr/cercle/livres/critiques/221166478/celebrer-centenaire-naissance-claude-simon

http://lecercle.lesechos.fr/221132650/jean-pierre_bonnel

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18 octobre 2015 7 18 /10 /octobre /2015 11:24
Expo "Chemins de mémoire" - Michel Lette - Palais des Rois de Majorque
Expo "Chemins de mémoire" - Michel Lette - Palais des Rois de Majorque

***ELNE :

voici un compte rendu de la conférence de presse de présentation de l'exposition Visa pour l'Image «De là-bas à ici : l’immigration et l’Europe-forteresse», inaugurée ce samedi 17 octobre à Elne.

Photographies de la conférence de presse et de l'exposition : https://goo.gl/BK9gew

Mentions souhaitées (pour les clichés de l'exposition) : © Giulio Piscitelli / Contrasto / Réa.

L’EXPOSITION «VISA POUR L’IMAGE» EST LANCÉE A ELNE

L’exposition «De là-bas à ici : l’immigration et l’Europe-forteresse» a été inaugurée ce samedi 17 octobre à la Maternité Suisse d’Elne. Le photojournaliste Giulio Piscitelli, auteur de ce reportage saisissant, a fait partager au public une vision privilégiée sur la crise des migrants.

150 personnes ont assisté à l’inauguration de l’exposition événementielle «From There to Here, Immigration in the time of Fortress Europe», ce samedi 17 octobre à la Maternité Suisse d’Elne. M. le Maire Yves Barniol a souligné le caractère exceptionnel de cette initiative, car «Visa pour l’Image se déplace pour la première dans une commune du Roussillon, en dehors de Perpignan». Il a mis en évidence le dialogue établi entre le lieu, gardien de la mémoire de l’exode, et les migrations actuelles. Le premier magistrat a également salué les «valeurs humaines extraordinaires» de l’auteur, spécialement venu de Naples.

Giulio Piscitelli, photojournaliste professionnel, a raconté les 49 photographies saisissantes qu’il confie pensant quatre semaines à la Maternité Suisse. L’exil et la cohue, les embarcationS de fortune, les déchirures familiales et l’urgence, omniprésente, illustrent ses travaux. La Somalie, l’Egypte, la Libye et l’Erythrée font partie de la quinzaine de pays parcourus depuis 2010 par ce voyageur attentif. «Il s’agit de l’exode le plus important depuis la Seconde Guerre mondiale», a-t-il remarqué, avant de questionner la gouvernance européenne : «nous, Occidentaux, sommes responsables de ces déplacements massifs de population». En exclusivité, l’assistance a profité de la projection des photographies inédites de Giulio Piscitelli, réalisées depuis le mois de septembre. Cette primeur signale une volonté de partenariat durable avec le festival de photojournalisme Visa pour l’Image, qui rencontre à Elne une résonance particulière.

Cette présentation a comporté la présence de M. Michel Perusat vice-président de l’association Visa pour l’Image, de Mme Garrigue-Auzeil, maire-adjointe d’Elne déléguée à la Culture et de son homologue Michel Pinell, pour la Ville de Perpignan.

Renseignements pratiques :

«De là-bas à ici : l’immigration et l’Europe-forteresse», de Giulio Piscitelli, jusqu’au 17 novembre, du mardi au dimanche, de 9h30 à 12h30 et de 14h à 17h.

©Esteve Valls

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*

MARDI 20 OCTOBRE A PARTIR DE 18H00

Présentation du livre d'artistes paru aux éditions Voix

L'ENLACEMENT

Michel FOURQUET et Didier MANYACH

Livre tiré à 12 exemplaires numérotés, signés et accompagnés d'une oeuvre de Michel Fourquet.

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**Premier Café philo de la saison, sur le thème de la laïcité, organisé par l’association culturelle

Les Rendez-Vous de Saint Estève, le dimanche 18 octobre, à 18h, au Théâtre de l’Étang.

Entrée libre et gratuite.

La laïcité, qu'est-ce que c'est ?

Est-elle un cadre qui restreint l'expression des conceptions philosophiques de tout un chacun ?

S'agit-il d'opposer croyants et citoyens ? S'agit-il de limiter la liberté d'expression des individus ?

Ou bien s'agit-il au contraire de permettre le vivre ensemble dans la sphère publique,

et de considérer que la croyance est une affaire purement privée ?

Dans tous les cas, où et quand la laïcité doit-elle et peut-elle être appliquée ?

Peut-on encore dire que nous vivons dans un pays laïque au quotidien ?

Est-elle une garantie de liberté ?

Qu'en-est-il aujourd'hui de la loi de 1905, de son actualité et de sa pertinence face aux enjeux de nos sociétés au XXIème siècle ?

Débat animé par Tanguy Lorre, enseignant,

président de l'association départementale de la Libre Pensée des Pyrénées Orientales.

Ce Café Philo est parrainé par T.A.S.

Pour tous renseignements : Les Rendez-Vous de Saint Estève Mel : rdvse@rdvse.fr Tel : 06 32 47 21 14

   Le vain devoir de mémoire - Les nouveaux chemins de la mémoire : tourisme et histoire

 

 

 

Mémoire, devoir de mémoire, repentance, lieux de mémoire, tourisme de mémoire…C'est la mode, il faut ressusciter les lieux de la honte et de l'horreur (camps d'internement, d'extermination…).

Connaître le passé pour mieux comprendre le présent et ne pas recommencer dans le futur !

 

Or, plus on exploite le filon de la mémoire (ça attire du monde, on vend des objets, on parle de la ville en question…) et plus on note de guerres et d'horreurs dans le monde ! 

 

Plus "Visa pour l'image" existe - un quart de siècle à Perpignan -, plus ill'événement montre les atrocités mondiales et plus ça continue : Irak, Lybie, Syrie, l'islamiste radical, le terrorisme, les exodes...

 

Mémoire et image ne servent à rien ! Ou si peu ! Rappeler la montée de Hitler, sa prise de pouvoir démocratique ne nous met pas à l'abri de l'essor de l'extrême-droite et des manifestations antisémites de plus en plus nombreuses...

 

Que faire, alors ? Vous êtes pas défaitiste..?

 

 

Célébrer la mémoire, c'est mieux que rien, non..? Créer ces itinéraires qui vont faire venir les touristes pour visiter les musées de l'exil et les camps, de La Jonquera à la maternité d'Elne, au camp de Rivesaltes, d'Argelès, du Barcarès jusqu'au musée algérianiste (et de la Retirada, promesse du maire) à Perpignan…un beau tour de piste et ça coûtera combien, mais des "retombées" pour l'économie locale !! Pourquoi ne pas faire revivre le camp des haras à Perpignan..?

 

 

Et Rivesaltes, "centre du monde", avec ce vernissage indu sous les sunlights des médias, avec ce coût, de l'architecte, de la réception, de la maintenance... cette indécence de la com, avec ces élus "de gauche", qui osent montrer sur facebook la salle de réception où ils bafflérent avec le premier ministre !

 

 

Et cette Lauvergeon qui, avec les magouilles de son époux et la ruine d'Arena, nous a déjà beaucoup ruinés ! Une honte, une impasse pour le clan socialo-droitiste qui, pour gagner quelques voix, est prêt à toutes les dépenses, loin des préoccupations du peuple !

 

JPB

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17 octobre 2015 6 17 /10 /octobre /2015 10:13
Fête des langues
Fête des langues

*Fête des langues : ce samedi à Collioure

après avoir contacté la mairie de Perpignan (service culture), après avoir été reçue par la secrétaire du directeur de la culture, mais sans réponse… l'association a accepté de changer de lieu : c'est en fin de compte la municipalité de Collioure qui accueille, ce samedi, l'événement :

"Nous avons donc changé nos plans, la fête des langues aura lieu à Collioure (le 17 octobre) ce qui est plutôt une bonne nouvelle et un projet qui nous réserve chaque jours de belles surprises."

Cordialement

Corinne Padrosa - pour l'association Labo de Babel d'Aquí

corinnepadrosa@gmail.com

- - - - - - - - - - - - - - - - - - - CATALOGNE en Transition :

Dissabte, 17 d’octubre de 2015, a partir de les 12h

EL MUME ACULL I INAUGURA L’EXPOSICIÓ “CATALUNYA EN TRANSICIÓ 1971-1980” PRODUÏDA PEL MEMORIAL DEMOCRÀTIC.

A QUARANTA ANYS DE LA MORT DEL GENERAL FRANCO, AMB AQUESTA EXPOSICIÓ, QUE SE CENTRA EN ELS ANYS CLAUS DEL PROCÉS DE DEROGACIÓ DEL FRANQUISME A CATALUNYA, EL MUME S’AFEGEIX AL RECORD DEL PROTAGONISME ESSENCIAL DE MILERS DE CATALANS I CATALANES QUE, AMB EL SEU COMPROMÍS, VAN FER POSSIBLE LA INSTAURACIÓ DE LA DEMOCRÀCIA.

A L’ACTE D’INAUGURACIÓ HI PARTICIPARAN L’ALCALDESSA DE LA JONQUERA, SÒNIA MARTÍNEZ, EL DIRECTOR DEL MEMORIAL DEMOCRÀTIC, JORDI PALOU-LOVERDOS, EL DIRECTOR DEL MUME, JORDI FONT, I SALOMÓ MARQUÈS, CATEDRÀTIC D’HISTÒRIA DE L’EDUCACIÓ DE LA UNIVERSITAT DE GIRONA, QUE APORTARÀ EL TESTIMONIATGE DEL SEU ACTIVISME DURANT ELS ANYS DE LA TRANSICIÓ.

*Entrada lliure

L’exposició es podra veure al MUME del 17 d’octubre al 27 de desembre

Horaris : de dimarts a dissabte de 10h a 18h; Diumenges i festius de 10 a 14h Dilluns tancat

MÉS INFORMACIÓ de les activitats a: www.museuexili.cat, info@museuexili.cat Tel 972 55 65 33

Exposició

En els seus darrers anys, el franquisme va esdevenir un poder agònic, dinamitat per tots els seus flancs. Tan sols el mantenia viu la figura d’un dictador físicament acabat, la violència emprada contra els dissidents i la incertesa que imperava en el conjunt de la societat. La mort del general va precipitar el procés de dissolució del règim franquista i l’inici, no sense dificultats, de la construcció de l’estat democràtic. En una conjuntura política presidida per l’instint de supervivència dels sectors reformistes del franquisme, en aguda competència amb el bloc heterogeni de l’oposició democràtica i els propis sectors més intransigents de la dictadura, es va acabar imposant una via de sortida política consistent en una reforma política encapçalada per la restauració de la monarquia i la instauració de la democràcia parlamentària.

Concretament, l’exposició Catalunya en transició 1971-1980 vol retre homenatge a totes aquelles persones i organitzacions que van participar activament en la consecució de drets democràtics i llibertats. La mostra ofereix una mirada catalana sobre aquell període històric tan transcendent i parteix de dues singularitats. Una és el procés que condueix a les eleccions generals de juny de 1977, les quals, d’acord amb els resultats, adoptaran un clar caràcter constituent. El segon tret diferenciador és l’impuls que prendran els esdeveniments des de les eleccions del 15 de juny de 1977 fins a les eleccions al Parlament de Catalunya de 1980.

L’exposició proposa un plantejament global -iniciat l’any 1971 i que té com a colofó les eleccions autonòmiques de 1980- que ressalta la dinàmica canviant dels esdeveniments i que destaca, especialment, la rellevància de la mobilització ciutadana, tant des de l’àmbit més estrictament polític com des de l’àmbit de la societat civil. L’efervecència del moviment obrer i l’empenta de les associacions de veïns, la politització d’una “minoria àmplia” dels estudiants universitaris, la dissidència de bona part de l’Església catalana, la conformació de l’Assemblea de Catalunya, l’agonia del dictador i del propi règim, les accions repressives de la dictadura, les grans reivindicacions –llibertat, amnistia i estatut d’autonomia- i les manifestacions massives, el restabliment de la Generalitat republicana, la defensa de la llengua catalana, els moviments contraculturals i el feminisme, les convocatòries electorals ... apareixen tractats en aquesta completa exposició.

Durant l’acte d’inauguració, a títol de testimoniatge de la gran rellevància que va assolir la societat civil i els sectors més progressistes de l’Església catalana, intervindrà Salomó Marqués (catedràtic d’Història de l’Educació de la UdG), el qual a finals dels anys setanta va impulsar, com a president de l’entitat cristiana “Justícia i Pau” a Girona, una intensa activitat d’oposició al règim franquista en promoure els valors de la pau i els drets humans, així com una condemna explícita de la pena de mort.

La inauguració de “Catalunya en Transició” s’insereix en el marc d’una jornada organitzada per l’Associació d’Amics del MUME. Aquesta jornada inclourà la visita a la tomba d’Antoni Rovira i Virgili al Portús, al centre d’interpretació sobre l’Exili cultural català i al mas Perxés, ambdós situats a Agullana.

Ens plau de convidar-vos a l’acte d’inauguració de l’exposició “Catalunya en transició, 1971-1980” que tindrà lloc el pròxim dissabte, 17 d’octubre, a les 12h.

EL MUME ACULL I INAUGURA L’EXPOSICIÓ CATALUNYA EN TRANSICIÓ 1971-1980 PRODUÏDA PEL MEMORIAL DEMOCRÀTIC.

A QUARANTA ANYS DE LA MORT DEL GENERAL FRANCO, AMB AQUESTA EXPOSICIÓ, QUE SE CENTRA EN ELS ANYS CLAUS DEL PROCÉS DE DEROGACIÓ DEL FRANQUISME A CATALUNYA, EL MUME S’AFEGEIX AL RECORD DEL PROTAGONISME ESSENCIAL DE MILERS DE CATALANS I CATALANES QUE, AMB EL SEU COMPROMÍS, VAN FER POSSIBLE LA INSTAURACIÓ DE LA DEMOCRÀCIA.

A L’ACTE D’INAUGURACIÓ HI PARTICIPARAN L’ALCALDESSA DE LA JONQUERA, SÒNIA MARTÍNEZ, EL DIRECTOR DEL MEMORIAL DEMOCRÀTIC, JORDI PALOU-LOVERDOS, EL DIRECTOR DEL MUME, JORDI FONT, I SALOMÓ MARQUÈS, CATEDRÀTIC D’HISTÒRIA DE L’EDUCACIÓ DE LA UNIVERSITAT DE GIRONA, QUE APORTARÀ EL TESTIMONIATGE DEL SEU ACTIVISME DURANT ELS ANYS DE LA TRANSICIÓ.

Trobareu més informació en la nota de premsa que s’adjunta.

*Entrada lliure

Museu Memorial de l'Exili

Carrer Major 43-47

17700 La Jonquera

www.museuexili.cat

0034 972556533

Collioure fête les langues - Catalogne en transition au musée de l'exil -
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16 octobre 2015 5 16 /10 /octobre /2015 10:49
Camp de Rivesaltes
Camp de Rivesaltes

VALLS hors du CAMP !

*Ce vendredi 16 octobre 2015 est rouvert le camp d'internement avec l'inauguration du Mémorial.

Cet hommage a été voulu par Christian Bourquin (voir articles précédents dans le blog) et la Région a financé le projet avant que l'Etat ne s'engage. D'où la venue du premier ministre Valls aujourd'hui pour couper le ruban.

On a envie de lui dire, à ce premier ministre "nouvelle droite", à ce Catalan de pacotille : "Fous le camp de ce camp !" Il est dédié à ceux qui n'acceptent pas la violence des idéologies, des chefs, des petits chefs, des délateurs, d ceux qui traitent les salariés, victimes des violences sociales et psychologiques, de "voyous"..!!!

JPB

- - -

*Le « OFF » de l’inauguration du mémorial de Rivesaltes Les élèves du lycée Aristide Maillol et les élèves du collège Marcel Pagnol ont mis tout leur potentiel imaginatif et créatif au service du « Journal de Rivesaltes 1941 – 1942 » de Friedel-Bohny Reiter. Ce texte et le film qu’il a inspiré à la cinéaste Jacqueline Veuve jouent un rôle fondateur dans la constitution d’une conscience locale concernant le camp d’internement de Rivesaltes.

Une équipe d’enseignants du lycée Maillol est impliquée dès 1997 dans de nombreux projets pédagogiques qui ont contribué à éveiller l’intérêt pour cette mémoire. C’est lors de ces projets que nous avons pu rencontrer avec nos élèves l’infirmière Friedel-Bohny Reiter. Ce sont les élèves de Maillol qui, en 2000, ont pu présenter à Friedel Bohny-Reiter la baraque K 12 où elle accueillait les enfants et qui n’avait pas pu être localisée lors du tournage du film (voir photo ci-dessous). Cette dynamique s'est poursuivie depuis et, cette année, à l'occasion de l'inauguration du Mémorial, les équipes pédagogiques du lycée Maillol et du collège Marcel Pagnol, ont souhaité travailler sur ce thème avec l'artiste berlinois Roman Kroke (www.Roman-Kroke.de/fr/) . C’est la qualité pédagogique exceptionnelle de cet artiste, que nous avons pu expérimenter à plusieurs reprises, qui nous a motivé à refaire appel à lui pour préparer nos élèves à cet évènement majeur pour notre région. Les élèves du lycée Aristide Maillol ont travaillé avec lui une demie journée sur le camp et trois jours dans un lieu emblématique, lié également à des chapitres de l’histoire du camp de Rivesaltes: La Coûme à Mosset. Nous sommes heureux et fiers de pouvoir vous montrer dans la ville de Rivesaltes même les œuvres créées par eux lors de ces ateliers. L’exposition sera visible aux Dômes de Rivesaltes du 16 au 30 octobre 2015.

Les équipes du lycée A. Maillol et du collège Marcel Pagnol .

- - -

**Témoignage (extraits oubliés sur les réseaux sociaux, octobre 2015) de Michel Lloubes : merci à l'ancien journaliste de L'Indépendant !

A LA MEMOIRE DU CAMP DE RIVESALTES ET DES RIVESALTAIS Lorsque je me suis vu hier soir sur FR3, embrumé et elliptique, j’ai compris l’inutilité de ma démarche. Je connaissais pourtant bien le grand zapping de l’information, l’utilisation de l’émotion, devenue fondations murs, toit, foyer et âme même du reportage télévisuel… Le réalisateur ne m’a pas piégé du tout, et je comprends ses embarras lorsqu’il dut réduire une bonne demi-heure d’interview non pas en deux minutes trente-cinq de bonheur, comme chantait Sylvie Vartan, mais en moins d’une minute ! Bon, ce n’est pas grave, l’essentiel n’est pas là, mais dans ce qui va se jouer demain. Avec l’inauguration de ce mémorial seront mobilisées les caméras carnivores du monde entier toujours aussi réductrices et requérantes. Elles vont nous balancer toute l’histoire du camp de Rivesaltes, plus celui de Gurs, du camp des Milles, du Vernet, de Bram, de Beaune la Rolande, de Drancy, plus l’ensemble de la déportation, de la Retirada, des guerres coloniales, plus tous les Sangatte du monde, le tout concentré dans ce bref espace de ma terre natale ! Il y aurait de quoi être secoué ! Eh bien non, demain sera pour moi un jour de fête. Oui, demain, au moment où le Premier Ministre coupera le ruban tricolore, je cesserai enfin mon travail de deuil, comme l’on dit désormais. Vingt et un ans que cela dure. Depuis mes premiers pas avec Claude Delmas et Claude Vauchez et quelques autres au sein de ce collectif exclusivement formé de bénévoles et de militants, au bon sens du terme, d’enseignants passionnés, (à l’époque, c’était un pléonasme), voulant retrouver la mémoire de ce camp… Tout un travail oublié des politiques et des professionnels de la mémoire qui prirent la suite et qui ont aujourd’hui, quelles que soient leurs motivations profondes, ce qu’ils voulaient. Bien sûr, il fallait faire, garder trace, c’était d’ailleurs notre but à tous, mais je ne me reconnais pas aujourd’hui dans ce grand parallélépipède qui ose à peine sortir de terre, dans cette énorme et couteuse trace dont je me demande si elle deviendra sillon… Le camp, pour moi, a aussi fini son travail de deuil, il entre désormais dans le temps du tourisme mémoriel. Nul doute que l’été, lorsque la tramontane (ah que qualificatifs terribles lui a-t-on fait subir à cette vieille comparse), soufflera sur nos plages, tongs et marcels, afflueront. Bien sûr, fils et filles, petits-enfants, neveux et cousins, y trouveront, et à raison, l’hommage tardif qui leur est dû… Mais pour demain, que dis-je demain, aujourd’hui ! Pour toutes ces « unes » et ces directs sanglants, la réponse est-elle dans ces quatre murs, aussi magnifiques soient-ils ? Quand les clameurs se seront tues, les caméras parties, et ma vieille amie la tramontane hivernale revenue chasser les multitudes, il faudra que j’aille retrouver la fresque de Friedel. Je suppose qu’elle doit y occuper la place d’honneur, car elle a été découpée pour cela. La première fois que je l’ai vue, la fresque, c’était à la préhistoire de la découverte du camp, que nous ratissions sans plan, et avec la jeep du capitaine A., à nos trousses. J’avais enfin l’immense bonheur de toucher du doigt le témoignage, la seule preuve sur le terrain, qu’ILS n’avaient pas été totalement abandonnés. La certitude qu’il était venu d’un pays très riche et très en paix, dans une terre accablée de malheurs, des hommes et des femmes capables de solidarité et d’amour. Cette portion d’humanité souriante que Friedel Bohny Reiter voulait évoquer dans ces paysages alpestres, verdoyants, aux longs sapins sombres, chalet, fontaine et vaches tout résonnants du chant de l’alphorn. Cette espérance de paix, de vie, de bonheur, c’est tout ce que Friedel portait en elle et qu’elle offrit généreusement. Elle ne sera pas là demain et je ne crois pas qu’elle aurait aimé être de ces grands discours, qui plus est, si politiquement et mémoriellement corrects et si régionalement opportuns, autour de petits fours fourrés au rutabaga et ronds de jambes perchées sur des semelles en bois !

Bien sûr que sera bien rendue la cruelle réalité. Bien sûr que l’on s’y croira et que l’on y pleurera. Mais j’ai un doute quant à ceux qui sont partis loin, trop loin et tous ceux qui aujourd’hui arrivent, je pourrais presque dire reviennent dans un pays cette fois en paix et riche, presque très riche mais qui les accueille comme en ce temps-là. Alors, champagne, et musique, pour et avec tous ceux qui ne seront pas de la fête ! Le deuil est fini, enlevez vos brassards, vos robes et vos voiles noirs de dessus vos têtes, la vérité est là, au fonds de ce puits où la lumière ne vient que du ciel, il n’y a qu’à se baisser… A moins que de ramasser la poussière et s’en couvrir la tête, comme jadis on le faisait avec des cendres.

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15 octobre 2015 4 15 /10 /octobre /2015 10:01
VIAN à Argelès
VIAN à Argelès

**

- - - VIAN - Cinémaginaire :

**Vendredi 16 octobre 2015 à partir de 19h

Cinéma Jaurès - 66 Argelès sur Mer

> CINE CHANSON <

Hommage à BORIS VIAN

Film + repas + concert pour 18 euros

Repas : produits frais du terroir

Concert : VIRGILE GOLLER et NAZIM MOULAY chantent Boris Vian !

Attention : il ne reste plus que quelques places ! réservation obligatoire au 04 68 08 22 16 - 10h à 15h

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Vendredi 16 octobre 2015 à 20h30

Cinéma Vautier - 66 Elne

> ET APRÈS ON CAUSE … <

Formule de “Et après on cause …” : Présentation + Film + Palabres informelles + Pot de l’amitié

MARGUERITE

film de Xavier Giannoli (France 2015 - 2h07) - avec Catherine Frot

Le Paris des années 20. Marguerite Dumont est une femme fortunée passionnée de musique et d’opéra. Depuis des années elle chante régulièrement devant son cercle d’habitués.

Tarif : 5 euros pour tous

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Dimanche 18 octobre 2015 à 15h30 / Salle de bridge – 66 Laroque des Albères

Mercredi 21 octobre 2015 à 15h30 / Cinéma Jaurès - 66 Argelès sur Mer

Samedi 24 octobre 2015 à 15h30 / Cinéma Foyer Rural – 66 St Paul de Fenouillet

Mercredi 28 octobre 2015 à 15h30 / Cinéma Novelty – 66 Banyuls sur Mer

> LE CINÉ DES ENFANTS <

SELRIK, LE VERITABLE ROBINSON CRUSOE

film d’animation de Walter Tournier (Argentine 2013 – 1h15’) - à partir de 3 ans

Tarif : film + jeu + goûter : 2,50 euros pour tous

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*** à VILLLELONGUE de la SALANQUE - Association FRONTIERES :

* Conférence : DU CORPS ET DES PEUPLES PREMIERS, par André ROGER :

Qu est-ce qu'un corps?interroge d abord la question de la mort.

Les peuples premiers considèrent un autre monde où demeurent les Ancêtres, et d'où viennent les principes essentiels à la formation des enfants.

L' enfant existe dans l'autre monde, avant de naître.

L' idée selon laquelle le nouveau-né hériterait du principe vital d' un ancêtre, constitue l'une des clefs de voûte des conceptions des peuples premiers.

Des procédures rituelles étayent cette conception circulaire de l' apparition et de la disparition du corps physique.

Conférence-débat organisée par l'association Frontières et André Roger,le vendredi 16 octobre, à 18h30, Salle Jean-Pierre Francès (à côté de l'église) à Villelongue de la Salanque.

- - -

 

Presse : le quotidien L'Indépendant :

Nostalgie de l'Edition Costa Brava  

 

 

L'aventure de cette édition "à l'étranger" (en Catalogne, sur la côte) débuta dans les années glorieuses 1960 quand le tourisme prend son essor avec l'aménagement du littoral et, souvent, le bétonnage, la construction de villas luxueuses dans les pins, sans respect pour la nature... C'était encore l'ère franquiste en Espagne et la loi du plus fort, du plus riche, s'appliquait : pas de loi littorale, bien sûr, et même en France, il faudra attendre...

 

Les familles Brousse et Chichet dirigent le quotidien de Perpignan et l'ambiance, avant le rachat par les gros groupes médiatiques, est donc encore "familiale"...

 

C'est ainsi que Georges Brousse, directeur délégué, lance le 1er juillet 1966 L’Indépendant édition Costa Brava, " une initiative unique dans la presse française ", comme l'écrit le journaliste et historien Gérard Bonet.

 

En effet, cette aventure, cette création, c'est la danseuse de G.Brousse et cela va durer durant onze ans, chaque été, de juin à septembre.

 

 

J'étais étudiant à l'époque et, en 1972 et 73, je vais devenir correspondant de L'Indép, «le quotidien de vos vacances d’été en Espagne», d'abord à Lloret de Mar, puis à Gérone.

 

Sur la Costa Brava du sud, je vais chercher chaque matin les journaux, les distribue dans les hôtels de Lloret, puis je commence la vente de mon stock en marchant sur la plage et en criant pour attirer l'attention des touristes français…

 

 

Je crie moins le slogan officiel et sérieux que la formule connue de tous destinée à faire réagir les estivants : "L'Indépendant, quatre pages et rien dedans !" Le slogan est négatif, mais malgré ces mots péjoratifs, le succès est là et l'acheteur a souri ! 

 

Quand je rencontre un groupe de Catalans, je vais plus loin dans la dérision en lançant l'impertinent : "L'Indépendant, le torche-cul des Catalans" !!!

 

 

L'après-midi, crevé, j'essaie de faire une petite sieste et d'écrire un article pour nourrir la chronique de Lloret. Je sors alors de mon studio de pauvre reporter et vais m'informer des news au café du contact du coin, propriétaire de ce bar donnant sur la plage. Et le dur métier de journaliste se poursuit dans jusque tard dans la nuit dans les salles de spectacles : je me glisse dans les coulisses d'Aznavour, de Joan-Manuel Serrat, de Demis Roussos, etc…

 

L'année suivante, j'ai une promotion, un bureau et un appartement à Gérone. C'est Pierre Sourbes qui dirige l'agence et m'envoie faire des reportages sur toute la côte avec le photographe Jean Roig. C'est une aventure quotidienne; j'écris avec le pseudo de "France", idée de Sourbes : je fais découvrir la Catalogne avec les yeux d'une Française candide…J'écris presque les nouvelles "Lettres persanes" et me prend pour le Montesquieu de l'Ampurdan…

 

 

Quand une étudiante me téléphonera pour en savoir plus sur l'expérience journalistique en Costa Brava (*), elle sera étonnée d'apprendre que "France, c'était Jean-Pierre Bonnel"…

 

 

Ce second été sera fabuleux ! Outre les rencontres avec d'autres correspondants : Lluis Millan, Christine Blot et Daniel Poveda à Blanes, Christian Bachelier…des jeunes dynamiques et qui savent écrire… 

 

Je travaille avec Salvador, Denat (Pierrot des ventes, je ferai la connaissance de Michel Arcens plus tard), avec Neus, secrétaire à Playa, et surtout avec Etienne Montes, formidable photographe (au Salvador, rencontre avec Carlos…). 

 

Avec lui, je travaille avec Modest Cuixart pour un livre d'art, à Palafrugell. Je rencontre Dali chez lui à Port-Lligat…et mille aventures chaque jour.

 A la fin de l'été, P.Sourbès veut m'embaucher à L'Indép. de Perpignan et je rate alors ma vocation, préférant me diriger vers l'enseignement…

 

Je garderai toujours des moments heureux avec le journalisme, en écrivant des articles pour de nombreux journaux (Le Monde, Les Echos, Terres catalanes…), en créant de petites feuilles locales ou des blogs…en devenant, récemment, correspondant éphémère (5 semaines !) de L'Indépendant catalan à Collioure…

 

 

 

*Mémoire de maîtrise : - CAZILLAC Laurence, L'Indépendant, édition Costa Brava, le quotidien de vos vacances d'été en Espagne, 1966-1977, dir. J.Y. Mollier et D. Cooper-Richet.

 

(Centre d'histoire culturelle des sociétés contemporaines Laboratoire de l'université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines)

 
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13 octobre 2015 2 13 /10 /octobre /2015 07:22
Joan Llorenç Solé
Joan Llorenç Solé

*CULTURE et Patrimoine :

Un 6ème album pour Joan-Llorenç Solé

Joan Llorenç Solé a choisi pour son 6ème album, le financement participatif afin de finaliser le budget. Cet album sera enregistré fin octobre 2015, à Estavar (Cerdagne), en compagnie des musiciens de l’orchestre Amoga de Vidreres (Cat. Sud). La campagne lancée vise à financer une partie du projet : la postproduction (design, photographie, édition du premier tirage, promotion). Pour cela, nous faisons appel à votre engagement, grâce au site barcelonais « totsuma ». Cette coopérative digitale réinvestit dans le réseau numérique artistique catalan. Organisation à but non lucratif, elle s'attache à promouvoir l'usage du catalan sur Internet.

Pourquoi le micro mécénat, ou crowdfunding ? « Tout d’abord, pour sa philosophie », car « le public est impliqué dans un projet culturel, avant sa réalisation. Il en fait partie et un lien fort est créé avec les auteurs ». Joan Llorenç Solé, souhaite aussi faire « connaître et comprendre le pays dans lequel nous vivons. Je souhaite montrer une facette culturelle souvent cachée au public. Je souhaite améliorer un projet unique éloigné de la musique commerciale. Il est impossible d'assumer tous les frais de ce processus, sans le public !».

La campagne de financement participatif débute le 9 octobre 2015 sur la plateforme « Totsuma.cat », à travers les réseaux sociaux et la presse. Elle permettra de mettre sur pied l’album intitulé « Estavar ». Les sommes obtenues seront employées à l'amélioration de la qualité de post-production : amélioration de la distribution, des présentations etc. Le coût total du disque est beaucoup plus élevé que les 3 000 € à atteindre grâce au public. « Nous avons décidé de parier sur ce chiffre car il est raisonnable pour mener à bien ce projet, pour terminer l'album et atteindre la qualité dont nous avons besoin ».

Nous vous incitons donc à vous connecter sur www.totsuma.cat afin de nous aider en atteignant (ou dépassant) cette somme, sans quoi nous perdrions tout l’investissement lié à ce micro financement !

En espérant vous rencontrer très prochainement à l’occasion d’une signature, nous vous prions de croire, à l’expression de nos sentiments les plus dévoués.

L’équipe artistique,

* Joan-Llorenç Solé <traditionscatalanes@gmail.com>

Senyores, Senyors,

Joan Llorenç Solé, ha triat pel seu 6e àlbum el finançament participatiu per tal de finaltzar el pressupost. Aquest àlbum serà gravat a finals d’octubre 2015, a Estavar (Cerdanya), amb participació de músics de la orquestra Amoga de Vidreres (Catalunya Sud). La campanya engegada visa a finançar una part del projecte : la postproducció (design, fotografia, edició del primer tiratge, promoció). Per això, recorrem a la vostra participació gràcies a la pàgina Web « Totsuma ». Aquesta cooperativa digital inverteix en la xarxa numèrica artística catalana. Organització sense ànim lucratiu, es dedica a promoure l’usatge del català a la Web.

Per què el micro-patrocini, o « Crowdfunding » ? « Primer, per la seva filosofia, el públic éstà implicat en un projecte cultural abans de la seva realització. En forma part, i un vincle fort està creat amb els autors. » Joan Llorenç Solé desitja també «fer conèixer i entendre el país en el qual vivim. Desitjo ensenyar una cara cultural sovint amagada al públic. Desitjo millorar un projecte únic allunyat de la música comercial. És impossible assumir tots els costos d’aquest procés sense el públic! ».

La campanya de finançament participatiu comença el 9 d’octubre del 2015 sobre la plataforma « Totsuma.cat », a través de les xarxes socials i la premsa. Permetrà desenvelopar l’àlbum intitulat « Estavar ». Les sumes obtingudes seran destinades a la millora de la qualitat de post-producció : millora de la distribució, de les presentacions… El cost total i real del disc és més elevat que els 3 000€ a assolir gràcies al públic. « Vam decidir d’apostar sobre aquesta xifra perquè està raonable per dur a terme aquest projecte, per acabar l’àlbum i assolir la qualitat que necessitem ».

Us convidem doncs a conectar-vos a la pàgina web www.totsuma.cat per fi d’ajudar-nos assolint (o depassant aquesta suma, a falta de perdre tota la inversió lligada a aquest micro-patrocini !

Esperant encontrar-vos molt aviat a l’ocasió d’un concert, aprofitem aquesta avinentesa per saludar-vos ben atentament.


- - - -

Panne !

Comme une fatigue de la tête, un encombrement de décombres

l’impression de ramer depuis des siècles

dans une épaisse mélasse

où d’innombrables serpents passent leur temps

à se mordre la queue.

La sensation d’être toujours en retard

ou trop en avance

allez savoir

mais en décalage permanent ça oui.

Un vrai gitan ...

C’est peut-être ça « être poète », mais à vrai dire « être » suffirait,

car les étiquettes me collent mal ou trop

elles ne servent à vrai dire qu’à rassurer le contenu du bocal qui veut nous identifier.

Époque de transition on appelle ça

mais toutes les époques ne sont-elles pas « de transition » ?

Celle-ci est de grande confusion en tout cas.

L’hyper-information qui débouche sur ''on ne sait rien !!!!"

l’hyper-informatisation, qui nous pompe ma moelle grise du cortex

la mondialisation de tout et n’importe quoi-qui...jusqu'à mettre en famine des 2/3d'entre nous

les grands élans de solidarité commandités...mais certainement pas de l’essentiel

la propagande qui ne dit plus son nom..

On en vient à se méfier de ses propres pensées.

En fait,

non je n’ai plus rien à dire

je persiste à faire certaines choses

mais je n’ai guère l'élan d’en parler

j’ai le tournis là.

C’est l’appel de la mer comme d'autres l'ont de la forêt

de la grotte,

du silence….

La fatigue c’est aussi peut-être le début d’une forme de lâcher-prise(terme très mode !!),

trop longtemps que j’obéis à la pression

à tenter d’être……… quelque chose

et en vérité sur l’échelle sociale

je suis tout en bas

écrasée sous le premier barreau

dans cette mélasse où j’ai depuis longtemps perdu mes rames

avec ces innombrables reptiles qui se mordent la queue.

Mais, j’ai encore ce qu’il faut pour faire un tour de piste

un détour de scène

entre jardin-face-lointain et cour

un clin d’œil auquel je tiens.

Alors, merci à toutes celles et tous ceux qui feront

que ce clin d’œil ne meure pas trop tôt

et merci à moi-même de m’accorder la liberté d’être en panne.

Guy*più

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12 octobre 2015 1 12 /10 /octobre /2015 12:31
Friedel Bohny-Reiter et la baraque K 12
Friedel Bohny-Reiter et la baraque K 12

Friedel Bohny-Reiter et la baraque K 12

camp de Rivesaltes
camp de Rivesaltes

***Le « OFF » de l’inauguration du mémorial de Rivesaltes

Les élèves du lycée Aristide Maillol et les élèves du collège Marcel Pagnol ont mis tout leur potentiel imaginatif et créatif au service du « Journal de Rivesaltes 1941 – 1942 » de Friedel-Bohny Reiter. Ce texte et le film qu’il a inspiré à la cinéaste Jacqueline Veuve jouent un rôle fondateur dans la constitution d’une conscience locale concernant le camp d’internement de Rivesaltes.

Une équipe d’enseignants du lycée Maillol est impliquée dès 1997 dans de nombreux projets pédagogiques qui ont contribué à éveiller l’intérêt pour cette mémoire. C’est lors de ces projets que nous avons pu rencontrer avec nos élèves l’infirmière Friedel-Bohny Reiter. Ce sont les élèves de Maillol qui, en 2000, ont pu présenter à Friedel Bohny-Reiter la baraque K 12 où elle accueillait les enfants et qui n’avait pas pu être localisée lors du tournage du film (voir photo ci-dessous).

Cette dynamique s'est poursuivie depuis et, cette année, à l'occasion de l'inauguration du Mémorial, les équipes pédagogiques du Lycée Maillol et du collège Marcel Pagnol, ont souhaité travailler sur ce thème avec l'artiste berlinois Roman Kroke (www.Roman-Kroke.de/fr/) .

C’est la qualité pédagogique exceptionnelle de cet artiste, que nous avons pu expérimenter à plusieurs reprises, qui nous a motivé à refaire appel à lui pour préparer nos élèves à cet évènement majeur pour notre région.

Les élèves du lycée Aristide Maillol ont travaillé avec lui une demie journée sur le camp et trois jours dans un lieu emblématique, lié également à des chapitres de l’histoire du camp de Rivesaltes: La Coûme à Mosset.

Nous sommes heureux et fiers de pouvoir vous montrer dans la ville de Rivesaltes même les œuvres créées par eux lors de ces ateliers.

L’exposition sera visible aux Dômes de Rivesaltes du 16 au 30 octobre 2015.

Les équipes du lycée A. Maillol et du collège Marcel Pagnol

- - - -

* Camp de Rivesaltes, inauguration le 16 octobre 2015

Bibliographie sur le site du CD 66 :

que veut dire ce titre :

"Bibliographie indicative de l'internement du camp de Rivesaltes"..?

PESCHANSKI, Denis, La France des camps, l'internement, 1938-1946,

Gallimard, Paris, 2002

BOHNY-REITER, Friedel, Journal de Rivesaltes 1941-1942, Zoé,

Genève, 1993

BOITEL, Anne, Le camp de Rivesaltes 1941-1942 : du centre d'hébergement au « Drancy de la zone libre »,

Presses universitaires de Perpignan/Mare Nostrum, Perpignan, 2001

GRYNBERG, Anne, « Les camps de la honte » : les internés juifs des camps français 1939-1944,

La découverte, Paris, 1999

METTAY, Joël, L'archipel du mépris, histoire du camp de Rivesaltes de 1939 à nos jours,

Trabucaire, Perpignan, 2001

KLARSFELD, Serge, Les transferts de juifs du camp de Rivesaltes et de la région de Montpellier vers le centre de Drancy en vue de leur déportation, 10 août 1942,

1993

CHARBIT, Tom, Les harkis,

La découverte, Paris, 2006

BESNACI-LANCOU, Fatima, Fille de harki,

Les éditions de l'Atelier, Paris, 2005

JORDI, Jean-Jacques et HAMOUMOU, Mohand, Les harkis, une mémoire enfouie,

Autrement, Paris, 2003

FILHOL, Emmanuel, La mémoire et l'oubli, L'internement des Tsiganes en France, 1940-1946,

L'Harmattan, Paris, 2004

**Il manque à l'appel :

-Rivesaltes, le camp de la France de 1939 à nos jours1 mars 2015

de Nicolas Lebourg et Abderahmen Moumen (Trabucaire, 15 euros)

-Rivesaltes : Un camp en France15 février 2008

de Alain Monnier

-à paraître : Musee de Rivesaltes6 janvier 2016

de Collectif

Beate Husser, Histoire du camp militaire de Rivesaltes, collection Mémorial du camp de Rivesaltes, Lienart Edition, 2014.

***UN LIEU DE MÉMOIRE INCONTOURNABLE

Un peuple est fort lorsqu’il ose regarder en face sa pire histoire. Ça n’arrive pas qu’à l’autre bout du monde, c’est arrivé ici. Que ce travail de mémoire serve à notre jeunesse, à tous, à l’humanité.

Christian Bourquin, Président de la Région Languedoc-Roussillon (2010-2014), Sénateur des Pyrénées-Orientales (2011-2014)

En 1998, le Conseil Général des Pyrénées-Orientales initie le projet de construction d’un mémorial sur le site même du camp de Rivesaltes et acquiert pour cela un des îlots du camp, l’îlot F (espace de 42 hectares). Compte tenu de la dimension du projet, la Région Languedoc-Roussillon est ensuite apparue comme l’échelon le plus pertinent pour le porter. Elle assure la maîtrise d’ouvrage du Mémorial depuis janvier 2012. Elle est la première Région de France à porter un projet mémoriel et à mettre à disposition de chacun les outils de compréhension nécessaires pour accéder à une histoire partagée.

L’histoire du camp de Rivesaltes a inscrit ce lieu au sein d’un véritable rhizome d’événements (guerre d’Espagne, Seconde Guerre mondiale, Shoah, guerre d’Algérie, etc.), de pays (Espagne, Allemagne, Italie, Belgique, France, Pologne, États-Unis, Israël, Algérie, etc.) et de cultures. Il est aussi le seul lieu où sont conservées des traces visibles d’un pan entier de l’histoire de la seconde moitié du XXe siècle. C’est pour cela qu’il est unique en France.

Le Mémorial sera un espace de référence de l’histoire des déplacements contraints de populations et de leur mise sous contrôle, mais également un lieu de mémoire pour tous.

Les mémoires, refoulées ou sublimées, ciment d’identités communautaires, sont objets d’enseignement et de recherche, et deviennent matériaux du récit historique qui explique, expose les faits et permet, par une approche pluridimensionnelle, de transmettre un récit commun. Le Mémorial aura donc également une vocation profondément humaniste en permettant à des communautés qui ignorent leurs histoires respectives de les découvrir en un même lieu.

Les enjeux de mémoire, de transmission et d’éducation constituent les fondements du Mémorial du Camp de Rivesaltes.

Ce lieu de dimension régionale, nationale et internationale aura différentes missions :

- la recherche historique, la restitution et le partage de cette connaissance avec les publics, sous forme d’expositions temporaires, de publications, de colloques, de conférences, etc.

- un travail pédagogique et éducatif afin de diffuser la connaissance et de susciter un questionnement sur les thématiques présentées et la relation entre histoire et mémoire : visites guidées, ateliers, documents pédagogiques, etc.

- une approche sensible et différente grâce à l’art et à la culture qui permettent d’interroger l’histoire et la mémoire : expositions, résidences d’artistes, concerts, projections de films, etc.

Le visiteur se verra proposer un parcours à l’intérieur du Mémorial, dans la salle d’exposition permanente, ainsi qu’un parcours en plein air dans le camp, au milieu des vestiges laissés en l’état et des baraques, consolidées ou reconstituées pour certaines.

En liant histoire et mémoire, témoignages et archives historiques, l’objectif du parcours de visite est de reconstituer l’histoire du lieu et des populations qui y ont été internées, d’expliquer les causes et les mécanismes de leur enfermement et de témoigner de leurs conditions de vie et de leurs destins.

***EPCC / MÉMORIAL DU CAMP DE RIVESALTES

Avenue Christian Bourquin 66 600 Salses le Château

Tel : 04.68.08.34.90
Fax : 04.68.08.34.99
e-mail : info@memorialcamprivesaltes.fr

Le site Internet est en construction.

RELATIONS AVEC LA PRESSE

PRESSE NATIONALE ET INTERNATIONALE
Heymann, Renoult Associées
Agnès Renoult, Lucie Cazassus, Bettina Bauerfeind et Julie Oviedo
Presse nationale : l.cazassus@heymann-renoult.com
Presse internationale : b.bauerfeind@heymann-renoult.com / j.oviedo@heymann-renoult.com Tel. 01 44 61 76 76
Visuels téléchargeables sur www.heymann-renoult.com

PRESSE RÉGIONALE
Région Languedoc-Roussillon
Andra Viglietti : viglietti.andra@cr-languedocroussillon.fr Tél. 04 67 22 86 46

***FILM : Journal de Rivesaltes 1941-1942

BPI, 2006 – 77 mn, Couleur et Noir et Blanc - Date du film : 1997

Résumé : En 1941 et 1942, une jeune infirmière, déléguée du Secours suisse aux enfants, travailla au camp d'internement de Rivesaltes, dans les Pyrénées. Elle y tint un journal, publié en 1993. Reprenant la trame du journal, Jacqueline Veuve a construit son film en mettant en scène le parcours de Friedel Bohny-Reiter : d'abord avec son témoignage, de retour à Rivesaltes, paysage désolé de baraques en ruines et de vent, avec des photos, les siennes et celles d'un journaliste suisse envoyé sur place en 1942, enfin avec des séquences de reconstitution en noir et blanc où une comédienne incarne Friedel Bohny-Reiter jeune.

Cote: 944.081 6 JOU [Etiquette rouge avec logo 'DOCU'] (Section Adulte)

* Source : http://www.jacquelineveuve.ch/.

- - - - -

- - -Elne, 11 octobre 2015.

500 PERSONNES A LA MATERNITE SUISSE D'ELNE

Ce dimanche 11 octobre, la rencontre des « Petites Elna », organisée à la Maternité Suisse d'Elne, a renouvelé son succès. Tous les deux ans, cette journée de mémoire réunit les petites filles prénommées « Elna » en hommage au lieu qui les accueille. Créée par l'infirmière engagée Élisabeth Eidenbenz (1913-2011), cette Maternité a vu naître 595 enfants lors de la Seconde Guerre mondiale. Les mamans, républicaines espagnoles et juives, y ont trouvé de dignes conditions d'accueil lors d'une période trouble. 70 ans plus tard, le prénom « Elna » se développe en Catalogne du Sud en hommage à cette démarche valeureuse. Cette année, 100 filles âgées de quelques mois à 17 ans, accompagnées de leurs parents, composaient une belle foule familiale de 500 personnes, venues de Barcelone, Gérone ou Tarragone. Les jardins de la Maternité ont occasionné une fête empreinte de mémoire, ponctuée par des jeux et un atelier de selfies.

Dans son allocution, M. le Maire d'Elne, Yves Barniol, a souligné le lien entre passé et avenir : « Mesdemoiselles, vous êtes des ambassadrices de notre ville, dans la région où vous vivez ». Le premier magistrat a rappelé l'intérêt pour la commune d'exister en Catalogne du Sud, pour s'assurer une fréquentation durable. En conclusion, M. Barniol a relié l'histoire des lieux à l'actualité des migrants : « à l’époque de la guerre, la frontière était signalée par le col du Perthus, Cerbère et Prats-de-Mollo. Aujourd'hui, la Méditerranée est la nouvelle frontière. Nous devons avoir une pensée pour les personnes qui fuient des pays et des situations difficiles».

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