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3 juillet 2015 5 03 /07 /juillet /2015 12:15
LLOVERAS
LLOVERAS

** LLOVERAS a l'ARBORETUM de Canet - samedi 3 juillet, àpartir de 18h, Mas Roussillon :

Du 03 juillet au 1er Novembre 2015

Arboretum – Mas Roussillon

Plus qu'un arboretum, voici un lieu d'exception. Un endroit unique et précieux dans le département où quelques arbres centenaires datant de la création du Mas Roussillon ont trouvé refuge. D'une surface de 11 hectares, ce balcon géographiquement exceptionnel au dessus de la plaine de la Salanque accueille depuis quelques années un véritable conservatoire de plantes rares.

Les orientations de l’arboretum

L’ensemble représentant plus de 500 espèces végétales, forme un outil pédagogique, fleuron d’une ville au passé agricole, maraicher, fruitier et viticole. S’il est un exemple de biodiversité, ce lieu chargé d’histoire est également un endroit à faire connaître au monde scolaire, à découvrir en famille au fil d’expériences proposées aussi ludiques que gourmandes. Plusieurs fois par an des visites commentées sont organisées.

:
• Missions scientifiques.
• Conservatoire de la biodiversité
végétale.
• Rôle pédagogique.
• Tourisme local, tout en portant un intérêt particulier sur le relationnel avec la population du Languedoc-Roussillon.
• Accompagnement de toutes les préoccupations et actions écologiques aujourd’hui vitales. L’introduction de végétaux des cinq continents est soumise aux situations agrologiques et géographiques des Pyrénées orientales de plaine, c’est
à dire des végétaux de « climat méditerranéen » ; à noter quelques écarts pour les incontournables que
le public attend.
Hormis les arbres remarquables par leur âge et les végétaux spontanés, il faut rappeler que l’arboretum est très jeune. La majorité des végétaux
si précieux soient-ils ont été plantés ces dernières années.

Biographie

Jean Lloveras, né en 1981, vit et travaille actuellement à Céret.
Autodidacte, il s’adonne très jeune au dessin et à la sculpture, d’abord sur argile puis sur fer vers ses quinze ans. Sa première exposition a lieu à la Galerie Thérèse Roussel à Perpignan, puis il a montré son travail à la « Fira Art» de Barcelone, Fort de Bellegarde au Perthus, Centre d’études Catalanes à Paris, Galerie Montserrat à New-York, Musée d’art Moderne à Céret, Maison de la Catalanité à Perpignan, Château de Collioure...

Il s’intéresse depuis tout jeune au monde de la biologie, l’herpétologie, la paléontologie, la préhistoire... Il collectionnait notamment des fossiles et des minéraux et tout cela a influencé son travail.

Aujourd’hui, le dessin reste la base de ses œuvres. Chaque œuvre en 3 D nait d’un dessin préparatoire.
Son matériau de prédilection est le fer. Il travaille avec des feuilles de tôles découpées, martelées, modelées, soudées.

Expositions individuelles

2001 : Galerie Thérèse Roussel , Perpignan / 2002 : “ Sala d’art Jove “ de la Generalitat de Catalunya , Barcelona
2003 : Galerie Thérèse Roussel , Perpignan Galerie MR , Angoulême
2004 : Espace “ la Capelleta” , Ceret - Galerie “ A Contrario “ , Limoges / 2005 : Musée d ‘ Archéologie , Ceret 2006 : Galeria Art Centre , les Escaldes, Andorra

2007 : Centre d’Etudes Catalanes , Paris - Agence Banque Populaire , Perpignan
2009 : Musée d’Art Moderne , Céret
2013 : Musée de la préhistoire de Tautavel / 2014 : Château de Collioure, avec le C.G des PO.

Expositions Collectives :

2000 : Barcelone et Carcassonne
2002 : Toroella De Montgri, Le Perthus, Carcassonne, New-York 2004 : Copenhague “
2007 : Perpignan, Toroella de Montgri, Kolding ( Danemark ) 2008 : Perpignan, Limetz-Villez
2010 : Barcelone, Céret
2012 : Niort, Collioure, Perpignan
2014 : Paris

Autres :

2001 : Acquisition d ‘ une œuvre par le musée Hyacinthe Rigaud de Perpignan 2005 : Prix Culturel décerné par ‘’ l’association des cadres Catalans de Paris ‘’ 2007 : Médiathèque de Céret
2009 : Acquisition de deux oeuvres par le musée d’Art Moderne de Céret . 2010 : Acquisition d’une oeuvre par le musée d’Art Moderne de Céret .

Des œuvres in situ – dialogue entre mondes végétal/animal/imaginaire

Les œuvres créées par l’artiste ont été tout d’abord virtuellement mises en situation à partir de croquis.
Chaque sculpture a été pensée pour cette exposition présentée dans une nature à la fois organisée et sauvage, l’espace de l’Arboretum.
Jean Lloveras s’inscrit dans une recherche de la forme pure, tout comme la matière dans laquelle elles sont créées.

Inspiré du monde végétal ou animal, ce travail aux lignes épurées est à la fois puissant et sensible. Chaque pièce s’affirme par sa verticalité ou son horizontalité dans son environnement.

Cette exposition montre que l’art ne peut imiter la nature mais peut la recréer. Ainsi, chacun pourra voir dans ces sculptures des parentés proches ou lointaines avec des plantes ou des animaux.
A la fois totem et symbole, ces œuvres nous offrent à voir un univers poétique, mystérieux et onirique adapté à l’environnement dans lequel elles s’inscrivent; une faune et une flore de métal imaginaire et étrange.

Du 03 juillet au 1er Novembre 2015

Visite libre tous les jours de 10h à 19h

Vernissage le vendredi 3 juillet à 18h00 à l’Arboretum (4 voies RD 617 prendre sortie Voiles Rouges/Crématorium à 10mn de Perpignan)

Des visites commentées en présence de l’artiste auront lieu pendant toute la durée de l’exposition.

Des animations (cueillettes et dégustation de fruits, visites commentées de l’Arboretum, pique-nique en musique) auront lieu pendant l’été (dates définies prochainement)

Contacts:
Pascal Ferro - Directeur de la culture
04 68 86 71 80 / 06 22 33 18 34 p.ferro@canetenroussillon.fr Catherine George - Chef de service culture
04 68 86 72 61 c.george@canetenroussillon.fr
Virginia Fernandez- responsable accueil et exposition
04 68 86 72 63 culture2@canetenroussillon.fr

Arboretum

Des œuvres in situ – dialogue entre mondes végétal/animal/imaginaire

Les œuvres créées par l’artiste ont été tout d’abord virtuellement mises en situation à partir de croquis.
Chaque sculpture a été pensée pour cette exposition présentée dans une nature à la fois organisée et sauvage, l’espace de l’Arboretum.
Jean Lloveras s’inscrit dans une recherche de la forme pure, tout comme la matière dans laquelle elles sont créées.

Inspiré du monde végétal ou animal, ce travail aux lignes épurées est à la fois puissant et sensible. Chaque pièce s’affirme par sa verticalité ou son horizontalité dans son environnement.

Cette exposition montre que l’art ne peut imiter la nature mais peut la recréer. Ainsi, chacun pourra voir dans ces sculptures des parentés proches ou lointaines avec des plantes ou des animaux.
A la fois totem et symbole, ces œuvres nous offrent à voir un univers poétique, mystérieux et onirique adapté à l’environnement dans lequel elles s’inscrivent; une faune et une flore de métal imaginaire et étrange.

L’atelier à l’air libre de Jean Lloveras se situe au cœur du massif des Albères, dans un espace environnemental exceptionnel, entouré de paysages d’une rare beauté, desquels émane une impressionnante force tellurique.
Force qui semble nourrir ce jeune artiste de 27 ans au caractère affirmé, et totalement voué à la sculpture depuis une bonne dizaine d’années. Sa réflexion et sa force intellectuelle, apparaissent avec une subtile fraîcheur dans un travail sans concession, simplifié avec une rigueur quasi mathématique et qui exprime un engagement radical dans la perception de la forme pure.

Ces formes s’élaborent en œuvres de plus en plus monumentales, et s’expriment entre la matière pure dont elles sont issues et la volonté d’aller à l’essentiel, ce qui leur confère une réelle puissance.

Grâce à cette radicalité, ses pièces évoquent une pureté et une sensibilité très fine qui rappellent ce que l’homme possède au plus profond de lui-même depuis des millénaires. Ce travail se relie et s’apparente au cours incessant de l’histoire.

Joséphine Matamoros
Directrice du musée d’art moderne de Céret

- - -

*Rencontre avec le projet de la ferme d'Escoums,

vendredi 3 juillet à partir de 18h à la librairie.

Achetez un bout de ferme !

Création d'une coopérative citoyenne pour construire 2 bâtiments d’élevage avec production d’énergie photovoltaïque et ainsi sauver la dernière ferme de Nyer.

Ou :

Comment placer à 3 % par an votre "argent qui dort" dans un projet qui a du sens au regard de l'intérêt commun ?

Depuis 2009, date de reprise de la ferme d’Escoums par Guillaume Husson, ce jeune paysan élève son troupeau de vaches gasconnes sans bâtiment en état fonctionnel. Depuis 2014, il commercialise en vente directe sous label agriculture biologique et mention Nature et Progrès.

Aujourd’hui, avec vous, il s’agit de construire 2 bâtiments d’élevage et de stockage avec installations photovoltaïques en toitures. Demain, participer à développer d’autres activités sur la ferme, à Nyer et dans les villages environnants.

Devenez coopératrices / coopérateurs, parce que les petits paysans ne doivent pas être condamnés à «galérer» toute leur vie, parce que nous avons besoin d’une agriculture paysanne écologique, parce que nous avons besoin d’une production d’énergie renouvelable.

LA MAISON BRÛLE, NE REGARDONS PLUS AILLEURS !

Plus d'informations à la librairie vendredi 3 juillet à partir de 18h ou à cette adresse :

Les Embriagues 66360 NYER

04 68 05 03 44

www.fermedescoums.fr

- - -

bonjour ,

si vous êtes curieux de l'expérience de la Ferme d'Escoum venez aux prochaines réunions publiques de présentation et d'échanges sur la SCIC (société coopérative d'intérêt collectif) :

- Vendredi 03 juillet à 18 h à la librairie Torcatis à Perpignan

-- Dimanche 05 juillet à Nyer : 19 h repas tiré du sac sur le chantier avec nos futurs coopérateurs

20 h 30 réunion publique à la salle du château

à faire circuler sans modération

Soutenir une ferme bio sous mention Nature et Progrès

Soutenir l'agriculture en circuit court

Produire de l'énergie renouvelable

Participer au mouvement de transition énergétique

Sauver la dernière ferme de Nyer, dans les Pyrénées Orientales

Co-investir dans un "outil" de développement local

Montrer qu'on peut agir ici et maintenant sans attendre d'hypothétiques lendemains qui chantent

Placer "l'argent qui dort" à 3 % par an dans un projet qui a du sens au regard de l'intérêt commun, ...

CONTRIBUEZ À NOTRE CAMPAGNE DE FINANCEMENT PARTICIPATIF CITOYEN,

MAINTENANT !

------------------

Allez sur www.fermedescoums.fr

Bonjour,

Les SCIC SAS Ferme d'Escoums et Escoums Solaire, c'est tout cela à la fois ... et plus.

Il s'agit aujourd'hui de construire deux bâtiments ossature bois pour élevage et stockage, avec production d'électricité photovoltaïque en toitures.

Oui, le projet est viable grâce à la vente de l'électricité produite garantie par contrat pendant 20 ans (presque 2 000 000 € sur les 20 ans).

Oui, les investissements sont importants, les enjeux aussi, c'est pour cela que la Ferme d'Escoums a besoin de nous.

Oui, il est important que nous réussissions ce projet tous ensemble, pour la ferme, pour le village, ... et bien au delà, avec modestie et néanmoins détermination, pour l'élevage extensif bio en circuit court, pour une transition énergétique rapide et harmonieuse, pour une réappropriation de notre économie ...

En effet, si la Ferme d'Escoums ne peut être un modèle, elle est aujourd'hui assurément un des exemples d'expérimentation sur le financement participatif et citoyen, sur la synergie entre agriculture bio et transition énergétique, sur la maitrise citoyenne de la production énergétique.

Le chantier est scruté de toute part, avec de nombreux soutiens, ... avec aussi des peaux de banane, le "pas de côté" dérange.

Nous nous devons de réussir, pour donner envie à d'autres de faire.

Objectif : en 3 mois, financer, par notre participation citoyenne, 500 000 € sur les 1 200 000 € nécessaires.

500 000 €, c'est énorme, vous dites ?

Tout est relatif, "notre" épargne, l'épargne des français est aujourd'hui estimée à 4 000 milliards d'€.

Nous parlons donc de 0,0000125 % de "notre" épargne. Faisable !!!

Il est important que "l'argent qui dort" (enfin, pas pour tout le monde) soit utilisé pour améliorer nos fonctionnements sociétaux.

Vous avez quelques "noisettes" de disponible ... ou beaucoup :

Prenez des parts sociales dans chacune des coopératives (200 € la part) et ouvrez des comptes courants d'associés.

Faites maintenant, tout est sur notre site www.fermedescoums.fr

Vous êtes fauché :

Outre le fait que c'est la preuve que quelque chose ne tourne pas rond dans notre monde, vous pouvez agir très efficacement.

Vous êtes probablement en relation quotidienne avec des gens qui détiennent une petite partie de ces 4 000 milliards. A vous de les motiver pour participer.

J'ai déjà été long.

N'hésitez pas à téléphoner ou écrire pour poser vos questions.

Ça chauffe ! ... A VOUS DE JOUER, MAINTENANT !

La vie est belle.

Et n'oublions pas, chaque jour, de montrer la beauté du monde à nos enfants.

Jean

PS : pour les locaux ... et les voyageurs, transhumance le 12 juillet.

Jean Quilleret

président

FERME d'ESCOUMS

Société Coopérative d'Intérêt Collectif

par actions simplifiée, à capital variable

SIRET 809 648 173 00015 - RCS Perpignan

www.fermedescoums.fr

Les Embriagues - 66360 NYER

04 68 05 03 44 - 06 80 07 98 84

Privilégiez le fixe avant le portable svp

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Vendredi 3 juillet 2015

LES ARTS DU VERNET

Parc Maillol - Avenue Maréchal Joffre A Partir de 19h

La scène : danses,musiques.

Le village associatif : expositions photos, présentations de films,démonstrations sportives, stands découvertes.

La restauration : grillades, boissons, cuisine du monde.

22 H SEANCE EN PLEIN AIR GRATUITE - Parc Maillol – Film:

AYA DE YOPOUGON de M. Abouet et C. Oubrerie – France -2013

–1h24 -Animation

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VERNISSAGE LE JEUDI 2 JUILLET A PARTIR DE 17H00 à la Librairie Torcatis

K'A EDITIONS et LA LIBRAIRIE TORCATIS

La deuxième biennale internationale de poésie visuelle d’Ille sur Têt de 2015 s’installe à l’atelier galerie (13) TREIZE à Ille sur Tet et à la librairie Torcatis à Perpignan pour l’été. Elle trouve déjà un rythme avec 91 participants de 17 pays. Les participations des poètes visuels varient ; d’un format d’une carte postale au format A3. Certains d’autres eux ont envoyé qu’un poème d’autres ont choisi d’en envoyer plusieurs. Comme en 2013 la mise en espace sera assurée par Daniel Van de Velde qui est commissaire avec André Robèr pour cette édition.

Cette exposition grâce à son ouverture esthétique montrera toute la palette des possibles en poésie visuelle ; des pionniers comme Hugo Pontès, Biro Jozsef, Enzo Minarelli, Almandrade Andrade, Fernando Aguiar, John M. Bennet et Julien Blaine s’ajoute des générations trés activent. Tous ont joué le jeu proposé par les commissaires de participer bénévolement à cette biennale internationale.

Le nombre de participants et l’augmentation des pays d’origines feront de cette exposition un grand moment. Moment de découverte pour les visiteurs occasionnels de la galerie et affirmation de la volonté d’André Robèr d’inscrire ce lieu dans l’écriture sous toutes ses formes. Les habitués de ces formes se délecteront de la multiplicités des œuvres.

Cette année un hommage sera rendu à l’artiste français Julien Blaine à Perpignan à la librairie Torcatis. L’occasion de découvrir des instantanés de son parcours riche en productions.

« Nous ne pouvons nous satisfaire du médiocre pour le devenir. Il nous faut le mieux et le plus exigeant pour alimenter notre être et le transporter, le transformer en œuvre » S’amuse à dire André Robèr qui s’appuie sur cette phrase du poète et artiste français Robert Fillou « L’art c’est ce qui rend la vie plus intéressante que l’art ».

C’est bien de l’esprit du mouvement Fluxus dont il s’agit ici. De cette volonté permanente de s’insoumettre aux diktats des esthétiques dominantes digérés par les établissement public d’état.

À Ille sur Têt aussi il y a des possibles à construire cette ville qui à vue naître et vivre des poètes mérite aussi ce qui se fait de mieux dans la poésie visuelle internationale.

A Perpignan à la librairie Torcatis l’hommage à un pionnier Julien Blaine que l’on pourra voir en chair et en os.

Décryptage

1 - Un parti pris

Il y a un éclatement des langues, des individus. Un éclatement du monde. Il y a, certes, des unités de sens mais elles sont différentielles. L’équilibre du monde n’est pas monolithique, il relève d’une synergie différentielle. Le poème contemporain est fait de greffes, de transitions, d’espaces, d’ondes et de fréquences qu’aucun langage commun absorbe sauf à éprouver celui-ci comme une aliénation.

Le poème contemporain entre en résonance avec toutes les formes données de visibilité et de sonorité. Sa présence et son fondement ne relèvent d’aucune langue particulière. Il s’articule dans les interstices entre toutes les langues possibles et imaginables. Pour reprendre un vocabulaire numérique, il est vectoriel. Il délaisse la dimension matricielle de ce qui a eu lieu, simplement parce qu’aujourd’hui les notions d’apparition et de mise en œuvre ne relèvent pas de la notion d’origine. L’origine est une fiction, une prise de pouvoir pour établir une hiérarchie.

2 - Dissolution visuelle

Il y a dans l’écriture et la lecture d’un poème classique, une perte, une résorption silencieuse de l’espace et du temps. Le poème, pour se ressaisir, a besoin d’une métamorphose. L’exigence poétique passe alors par une expérimentation de toutes les formes possibles de langage et d’expression. Par l’expérimentation comme méthode, la poésie d’avant-garde a prit différents contours. Différentes voies exploratoires. Celle qui nous occupe ici est la poésie visuelle, vaste territoire d’intelligence humaine en mouvement. Le champ visuel a prit une telle ampleur qu’il est nécessaire de reformuler notre rapport au visible. Plus seulement en terme de perception mais également en terme de pensée. Une pensée visuelle, strictement visuelle. Un flux tendu et incessant d’images alimente en permanence notre espace mental, social et environnemental. A tel point que l’ensemble de ces images est en train d’émerger comme un langage propre. Qui se voudrait immanent et incontournable là où il n’est que prise de pouvoir. Un langage que l’on doit apprendre à décrypter en tant que tel au risque de devenir le spectateur passif de sa propre existence.

3 - La biennale mode d’emploi

La biennale, initiée par André Robèr, prend forme autour d’un corpus d’œuvres poétiques qui nous parviennent du monde entier. Un rendez-vous fixé à l’avance via les réseaux sociaux. Elle est ouverte à toute proposition poétique dès lors que l’on peut fixer celle-ci au mur. Nous ne préjugeons pas de la qualité de l’œuvre reçue. Nous lui trouvons une place. La visibilité prime. Mais cela reste de la poésie. Une poésie qui s’affranchit du livre, de la lecture, de la traduction. Une poésie mondiale. La perception est visuelle, murale. Composer un poème visuel demande peu de moyens techniques. Il n’est pas de notre ressort, au travers de cette biennale de donner une valeur marchande aux œuvres exposées. Ni de mettre en avant tel poème au détriment de tel autre. Nous recevons des œuvres originales et d’autres, envoyées en pièce jointe, sont matérialisées par le truchement de la photocopieuse. La copie fixe la matérialisation de l’œuvre le temps de la biennale. Notre rôle consiste à donner à l’ensemble une cohérence. Bien sûr nous avons nos préférences. Mais à la question de l’auteur, du qui fait quoi, nous préférons axer la biennale autour de la poésie visuelle comprise comme un ensemble qui génère une forme particulière de langage. La poésie, aujourd’hui, est de quintessence planétaire. Elle offre la possibilité inouïe de poser chaque individu, d’où qu’il vienne et où qu’il aille, comme irréductible à tout ce qui pourrait le définir.

DANIEL VAN DE VELDE 2015

Hommage à

Julien Blaine crée sa première revue, Les Carnets de l'Octéor, à l'âge de 20 ans. Parallèlement, il se lance dans la performance, la poésie action, avec Reps éléphant 306. Cette performance se compose à partir d'un interview d'éléphant, qu'il va retraiter sur bande.

Dès lors, il approfondira ces deux champs : d'un côté, la publication et la mise en question de ce support ; de l'autre, la poésie action, qui rompt avec la lecture classique, au même titre que ce qu'a pu faire Bernard Heidsieck avec la poésie sonore.

En 1988, Blaine crée, après celles de Cogolin, les rencontres internationales de poésie de Tarascon, puis, en 1989-1990, un lieu de diffusion et de création poétique au cœur de la vieille ville de Marseille, le Centre international de poésie Marseille(cipM) — il est, à l'époque, adjoint de la mairie phocéenne délégué à la culture. Il occupera également une place importante dans le festival Voix de la Méditerranée de Lodève, peu après sa création en 1998.

Julien Blaine, tout au long de ses publications, s'interroge sur le sens, sa formation, et en quel sens il se constitue. Cette recherche s'est constituée comme poésie élémentaire. La caractéristique de la poésie élémentaire tient à ce que tout élément signifiant est incorporé dans le poème, aussi bien des éléments de typographie non alphabétiques, que l'ensemble des traces de la culture humaine tous continents confondus.

La poésie se fait également avec le poète, avec sa voix et son corps. La poésie élémentaire, et d'autres, telles la poésie sonore, sort la poésie du livre. Ce n'est pas que l'écrit ne soit pas important, mais il est un des aspects résiduels de l'ensemble. Ce qui fait la différence poésie / prose est que dans la poésie interviennent la marche et le souffle. Ainsi la marche donne le rythme qui donne, entre autres, la rime. Par son corps, son attitude, le poète créé un rapport à l'autre, qui est un pacte entre lui et l'autre, pacte où la présence du plaisir est fondamentale. Ces conceptions se voient dans les troubadours et, plus récemment, chez les futuristes et Dada3.

C'est en ce sens que Julien Blaine, avec la poésie élémentaire, construit une forme d'archéologie poétique de la naissance du langage et de sa transformation dans le temps.

Exposition de sculptures à ciel ouvert

Jean Lloveras

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2 juillet 2015 4 02 /07 /juillet /2015 12:40
LES GENS DU VOYAGE SUR LE STADE DE RUGBY DE VILLENEUVE DE LA RAHO (PHOTO J.P.B.)
LES GENS DU VOYAGE SUR LE STADE DE RUGBY DE VILLENEUVE DE LA RAHO (PHOTO J.P.B.)
LES GENS DU VOYAGE SUR LE STADE DE RUGBY DE VILLENEUVE DE LA RAHO (PHOTO J.P.B.)

LES GENS DU VOYAGE SUR LE STADE DE RUGBY DE VILLENEUVE DE LA RAHO (PHOTO J.P.B.)

Les villes devraient accueillir les "gens du voyage"n du moins ceux qui sont honnêtes et respectent la liberté d'autrui et les règles de la République. Beaucoup de municipalités font tout pour empêcher ces itinérants de s'installer. Ainsi, à Villeneuve de la Raho, après le forcing de l'année dernière, Mme J. Irles, la mairesse, a fait dresser des clôtures le long du stade, route de Bages, et installer des pierres énormes, de celles que l'in utilise pour bâtir des jetées. Cela a dû coûter bonbon… Mais les villageois étaient en sécurité...

Or, il suffisait de faire sauter le verrou de la porte principale de la clôture ! Et ils sont entrés, mairie et gendarmerie se trouvant dépassées devant le fait accompli ! Tout cet argent pour rien ! Que va faire la mairesse après le départ des envahisseurs..? Dresser des miradors, installer des barbelés..?

Or ces gens sont tranquilles, propres, payant les droits à l'avance : ce ne sont pas des sortes de gitans roumains, mais des couples riches, possédant deux véhicules neufs : un camion-caravane et une berline...

J'habite en face du stade et je peux témoigner. Le seul problème, c'est quand mardi, ils firent la fête jusqu'à 4 heures du matin ! La musique à fond quand on doit se lever à 6h30 pour travailler ! ça, ce n'est pas normal ! Mais nous sommes impuissants et la mairie et la police incompétents ! Mais pour coller des amendes à tort et à travers, à cent mètres du stade, grâce à un stop bien placé, là ils sont forts !

* J.P.Bonnel

Le Festival Jazzapassa n'attend plus que vous!

Au programme :

Le Jeudi 2 Juillet :

Horaire : 19h / Lieu : Passa /Prix : Gratuit

Le village de Passa inaugure l’avenue «Jimi Hendrix» en présence de Janie Hendrix, la sœur du guitariste ! Pascal Comelade y mènera une évocation dont il a le secret…

Le vendredi 3 Juillet :

Horaire : 19h / Lieu : Passa, aire de pique-nique / Prix : 15€ tarif plein / 12€ tarif réduit, adhérents jazzèbre, demandeurs d’emploi / 10€ tarif – de 21 ans (billets à acheter uniquement sur place)

Grande soirée Afrobeat Soul sur le pré… Au programme :

The Afrorockerz :

Combo remuant qui jongle sans complexe avec afrobeat, rock, soul et électronique.

www.dunose.com/artiste_the-afrorockerz.html

Vaudou Game :

Envoûte avec son « Funk from Togo-Bénin », un mélange surprenant d’afro-funk 70’s et de musique transe vaudou avec à sa tête Peter Solo chanteur-guitariste charismatique et fougueux.

http://metiola.com/artist/vaudou-game/

http://www.youtube.com/watch?v=sN9StbxjJPw

La soirée débute et s’achève avec le DJ perpignanais Dj Raph , toujours à la recherche de sons nouveaux, il sondera vos capacités à faire la fête ! et le groover exceptionnel londonien DJ Simbad…

Le samedi 4 Juillet :

Horaire : 20h / Lieu : Passa / Prix : Gratuit

Pique-nique musical tiré du sac, dans les rues du village au son des chansons swing des «Big Fat Butterflies».

Restauration et buvette sur place.

Parking à l'entrée du village.

Tarif réduit pour les adhérents Jazzèbre.

Réservations pour la soirée du 3 juillet sur :

www.jazzebre.com / 04 68 51 13 14

Sur le site Moxity : www.moxity.com/

Et encore : Fnac-Carrefour-Géant-Magasins U -Intermarché

www.fnac.com – www.carrefour.fr – www.francebillet.com

0 892 68 36 22 (0,34 €/min)

Renseignements : www.jazzebre.com/la-saison/jazzapassa/

Page Facebook : www.facebook.com/festivaljazzapassa

PASSEURS D’IMAGES

CONCERT ET SEANCES EN PLEIN AIR AUCŒUR DES QUARTIERS –ENTREELIBRE

Dans le cadre du dispositif national Passeurs d’images, concert et séances en plein air au cœur des quartiers lors d’une soirée conviviale, exceptionnelle et gratuite. Ces séances en plein air font partie d’une opération globale Passeurs d’images qui comprend plusieurs volets : Ateliers vidéo–Formation–séance spéciale.

A Perpignan, le dispositif est coordonné par l’Institut Jean Vigo en collaboration avec la Ville de Perpignan (Centres sociaux. D.A.C.) et avec le soutien de la D.R.A.C. Languedoc- Roussillon– la Préfecture/l’ACSE.

L’Association Cinémaginaire coordonne le dispositif au niveau régional.

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LES ARTS DU VERNET

Jeudi 2 juillet 2015- CONCERT GRATUIT

Quartier du Vernet–Parc Maillol en partenariat avec La CasaMusicalE - A partir de 21 H : DJAMTRI A partir de 22 h : L’ORCHESTRE NATIONAL DE BARBES -

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1 juillet 2015 3 01 /07 /juillet /2015 10:42
Anne Queffélec entre Dalila et Jean-Yves Marinaro (photo Jean-Pierre Bonnel)

Anne Queffélec entre Dalila et Jean-Yves Marinaro (photo Jean-Pierre Bonnel)

*Piano à Collioure - Entretien avec Anne Queffélec, pianiste de renommée internationale et membre du jury du 8° concours Alain Marinaro -

Le patio andalou et le jardin exotique de l'hôtel Casa Païral de Collioure accueillent cette semaine la fraîcheur des matins et le talent de jeunes interprètes du concours Alain Marinaro.

L'association du même nom, dirigée par Dalila et Jen-Yves Marinaro font alterner, grâce au mécènes -Conseil départemental, mairie de Collioure, Maif, Casino de Collioure…- concerts gratuits (à l'hôtel et en ville) et concerts payants (10 et 15 euros) au centre culturel et au square Caloni.

La grande pianiste, Anne Queffelec, fait partie, avec Daniel Tosi, du jury qui décernera les prix de ce 8ème concours international, initié par l'ancienne municipalité de Michel Moly et poursuivi, dans une belle continuité par le maire actuel, Jacques Manya.

Anne Queffelec n'a pas voulu assiser aux concerts matinaux pour ne pas être, dit-elle, "influencée". Elle vient plus tard à notre rencontre, avec Dalila et Jean-Yves, ainsi qu'avec la dynamique propriétaire de la "Casa Païral".

L'enfance

"Mes deux parents aimaient la musique, explique A. Queffelec. Le père, romancier célèbre, composait; il mélangeait la musique bretonne et Mozart ! Pour lui, les valeurs de l'esprit étaient prioritaires.

Chez nous, pas de télé, ni radio, ni tourne-disque ! Plus tard, l'arrivée de ces appareils constitua une fête : j'avais douze ans à l'apparition, au domicile familial, de la première radio...

Mais l'essentiel était là : le piano grâce à ma mère au niveau élevé : elle avait étudié dans l'école fondée à Paris par Alfred Cortot. Je n'ai pas décidé à devenir papiste : chacun de nous a un chemin particulier; il faut savoir diriger son destin; il faut saisir les opportunités offertes par l'existence…

A huit ans, mes parents décident de m'envoyer à un cours privé dirigé par l'assistante de Cortot : grâce aux aménagements horaires, j'ai pu poursuivre mes études en classe, dans le 15° arrondissement de Paris. Je rentre ensuite au conservatoire à l'âge de quinze ans, directement en classe supérieure, pour éviter les pertes de temps… J'obtiens le prix de piano au bout d'un an et j'entre en troisième cycle. Je ne garde du Conservatoire que de bons souvenirs: "l'esprit conservatoire" est souvent synonyme de réplétion, de pensum; pour moi cet esprit est lié à l'ouverture vers les cycles et les concours internationaux !

La Catalogne

"Je n'ai pas d'attache avec les Pyrénées-Orientales"; simplement, dans ma prime jeunesse, je suis venu en vacances à Perpignan et à Arles sut Tech : je me souviens du Canigou ! Plus tard, j'ai travaillé avec Daniel Tosi pour une "Académie" au Conservatoire de Perpignan…

Quant au Festival de piano d'Elne, accessible à un public populaire pour un prix modeste, c'est bien : je serais heureuse d'y participer l'année prochaine, pour les dix ans : les artistes doivent faire des forts pour aider les festivals des villages !

La musique française

"Après mon disque sur Eric Satie, je viens de sortir un CD "diapason d'or" sur Scarlatti; j'adore la musique française :son charme, sa grâce, sa concision, son élégance, alors qu'elle es souvent associée à la superficialité ! Or, comme l'a si bien dit Claudel à propos de sa soeur Camille : "Elle est mystère en pleine lumière !"

La musique française, c'est ça : il y a du tragique chez Ravel, par exemple dans Gaspard de la Nuit, chez Duparc, Chausson et Debussy; ainsi dans "En blanchet noir", suite pour deux pianos, et même dans les mélodies. Ces musiciens expriment le sentiment tragique de la vie. Chez Satie, sous l'humour, l'autodérision, les sarcasmes, on trouve une grade mélancolie ! Satie, c'est un homme masqué, il a mené une vie de solitude et de misère…

Les contemporains

La musique d'aujourd'hui offre un vaste panorama. Et pourtant, j'ai envie de revenir aux Classiques, aux morceaux connus, de les revivre : par exemple la Fantaisie de Schumann, que je vais revisiter…

Les compositeurs contemporains présentent des visages variés; j'ai enregistré un disque de musiques de Dutilleux; ce musicien était un humaniste, et après osa mort, des gens qui font de la morale après coup ont diffusé des infamies, des mensonges ! Or, Dutilleux était d'une intégrité exceptionnelle…

Mon prochaine disque sera consacré à Mozart : oui, encore lui, mais l'oeuvre musicale est ouverte, tout le temps renouvelée, jamais figée, c'est le principe d'une oeuvre éternelle !

Bref, Mozart est l'homme de ma vie !"

Propos recueillis par J.P.Bonnel

* Anne Queffelec donnera un grand récital de clôture mercredi 1er juillet, à 21 heures, au Théâtre de la mer (Square Caloni) - Entrée : 15 euros - Billets en vente à l'Office de Tourisme de Collioure - à la boutique Harmonia Mundi, rue de l'Ange, Perpignan - Contact : 06 24 43 62 59.

- - -

Collioure - Echos du Campanar : la pendule du clocher - Bonnel

Les habitants de Collioure sont désorientés ? Déboussolés ? Ils ne peuvent plus lire l'heure sur le célèbre clocher de Notre Dame des Anges…

En effet, la grosse pendule est en panne depuis trois semaines, car le mécanisme est hors service, bel et bien mort ! Il a fallu en fabriquer un autre, explique Daniel Coupé, adjoint au maire et responsable des travaux et des services techniques.

En fait, le clocher sonne les heures mais l'affichage du temps est incorrect : à midi, il est dix heures et vous devez encore travailler. Commerçants, cafetiers et serveurs n'ont plus leur repère et les touristes et baigneurs sont étonnés…

Bon, rassurez-vous, cela ne va durer qu'un temps… La pendule va être remise en marche à la fin de la semaine prochaine, et juillet commencera à l'heure !

Les travaux ont pris du retard, car le technicien, venu à plusieurs reprises, n'a pas tout de suite trouvé le bon mécanisme… Il n'en coûtera que mille euros : ce n'est pas vraiment cher, quand on dit que le temps, c'est de l'argent …

Jean-Pierre Bonnel

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30 juin 2015 2 30 /06 /juin /2015 14:42

Image privée et image publique

 

Nous sommes nombreux à publier des photos intimes, personnelles sur les réseaux sociaux et ensuite, si on nous les "vole", si un individu qui n'est pas vraiment notre "ami" la publie, on crie au scandale !

J'ai publié hier dans mon blog une photo du mariage de Michel Sitja et de Sébastien Sanchez, cérémonie conduite par le maire de Perpignan. Je crois que mon texte a été mal interprété par les personnes concernées. Relisez mon article et vous reconnaîtrez, si vous êtes honnêtes, qu'il était positif : favorable au mariage pour tous, je donnais raison à J.Marc Pujol qui fut longtemps opposé au mariage entre homosexuels. Comme on dit, il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas...

C'est vrai, j'ai écrit des textes souvent critiques à l'égard de l'actuelle municipalité (réunis dans un livre "Un an avec JMPujol", mais j'ai aussi appelé à voter JMP au second tour des municipales (comme la gauche, d'ailleurs) pour éviter une victoire du Front national...

La question qui se pose à propos de l'image publiée : a-t-on le droit de publier une image "privée" qui a été donnée à voir dans les réseaux sociaux et donc est devenue "publique"..? Je pense que oui; en tout cas les intéressés auraient dû réfléchir avant de la laisser publier par des  témoins du mariage...

Mon texte peut-il être assimilé à de la prose du style de "Closer"..? Non, car cette image est un témoignage : elle montre l'estime que le maire porte à son chef de cabinet; surtout elle montre un changement d'opinion de la part de M. Pujol...

D'ailleurs, la vie d'un homme public ne peut être totalement privée. Tous ses actes, même ceux qui semblent appartenir à la sphère personnelle,  ont des conséquences sur la direction des affaires municipales ou d'Etat (on l'a vu avec l'escapade motorisée du Président…)

 

Je regrette que mon article ait été, pour certains mal-intentionnés, l'occasion de déverser des injures et des commentaires injustes… 

 

Je n'en suis pas responsable et je regrette que M. Sitja ait choisi la même veine littéraire pour m'écrire en message privé...

 
Guy Jacquet
Guy Jacquet

- - - - - -

Moi ,,,,Je rigole tout le temps...
Même (surtout) quand ''un grand'' me parle de tout et de rien.
SURTOUT DE RIEN !:

Parfois je devrais pas rigoler pour ce qu'il me dit (je comprends rien !)
mais parce que je sais qu'il trouverait ça bizarre si je venait à rigoler
alors qu'il(elle) me gronde car y'a trop de caca dans la couche ...
Ouais, ok..alors je le mets où, le caca ??
Et ça alors, ça me stress et la réponse à ce stre
ss c'est rigoler

(même que je n'en ai pas envie).
Plus je rigole et plus ça les angoisse. Alors j'y pense tout le temps, et plus j'y pense, plus ça me dé-s'angoisse, et plus je rigole. Et eux en ont marr
e !

Peut-être parce qu'ils sont grands et voient tout ça de haut (?)


Les gens me trouvent trop bizarre.
En plus, je suis obligé à chaque fois de trouver une raison.
Alors c'est soit :"ben j'ai pensé à un truc qui m'a fait rire"
(mais ça le fait pas trop quand ''un grand'' te parle de quelque
chose

d'important..) soit j'invente des raisons complètement loufoques.

Et à ça je suis fortiche !


Parfois j'arrive à me contenir et pas à pouffer de rire:
juste à rire doucement (mais ça se voit),
et c'est meme pire parce que la personne en face
quand elle voit que mes rires se répètent,
ben elle continue à parler comme si de rien n'était,
et moi je passe pour un p'tit rigolo, meugon-meugnon, ma
is rigolo !

Le pire c'est que le plus souvent ce que dit l'autre (''le grand''), risque de m'interesser
mais je focalise tellement sur le fait d'essayer de pas rigoler
que j'arrive plus à me concentrer sur ce qu'on me dit.
Alors, encore un coup, je rigole !
Souvent ça fout en l'air le dialogue soit parce que je peux pas m’arrêter
soit parce que la personne ''grande'' en a eu marre.
Même quand on me regarde juste comme une œuvre d'art
ou qu'il y'a un silence quelque part, dans mon berceau,
ça les stresse grave
tellement que je peux pas m'empêcher.

En promenade, c'est horrible,
y'a toujours des gens terribles qu'on me présente
et, comme si j'étais débile, ils me guizouille-zouille tellement
que ça me fait pisser
et ça recommence,,,je peux pas m’empêcher de pisser de rire...
sont trop drôles à voir
leurs trombines de bas en haut !

C'est trop !.
Alors eux, ils finissent à ne plus pouvoir parler...enfin guizouiller-zouiller.

Le déclic le plus hard,
c'est un ''grand''ne m'a pas dit que son quelqu'un était mort (alors qu'il l'a dit à tout le monde)
sûrement pour pas que j'aille pas à son enterrement en poussette..
Pa
rce qu'

en fait, il sait que je vais rigoler à la cérémonie du théâtre-église ...
et d'après eux "ça le fait pas trop".
C'est vrai que j'en suis capable alors je peux pas lui en vouloir.

Mais vous voyez, je m'en tamponne d'être comme ça,
surtout gardez vos toubibs (or not toubbs....ouaâf,ouâf,,, hé, oui, il m'en faut peu !)
et par pitié : ne venez pas m'
aider !

P'Tit Più

Moi, c'est P'tit Louis

mais c'est pareil que le Più,,,et pourtant on est pas jumeaux !! (Guy Jacquet)

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29 juin 2015 1 29 /06 /juin /2015 08:16
M.Pujol, Michel Sitja et Sébastien
M.Pujol, Michel Sitja et Sébastien

** L'événement le plus important du week-end ne fut pas la réunion du Front national à Perpignan...

Ni l'ouverture de l'école Lavoisier, rue J. D'Arc, consacrée au Street Art : ce devait être, pendant la campagne de M. JM.Pujol, un marché...

Ni les prix décernés par le FILAF avec la venue de Sophie Calle à Perpi...

Non ce fut le mariage de M.Sitja, chef de cabinet du maire de Perpi : un bel exemple d'ouverture de la municipalité que l'on accuse souvent de racisme et d'extrémisme réactionnaire : preuve aussi que le maire passe parfois des Week-end dans sa ville...

Que du bonheur pour Michel et Sébastien, que nous connaissons surtout grâce à Facebook, nous racontant leurs voyages au Portugal et ailleurs...

JPB.

- - - - - - - -

**L"été musical de JY.Marinaro :

Association des Amis d’Alain Marinaro

Programme de l’été 2015

*Huitième édition de «Piano à Collioure» du 28 juin au 1er juillet avec le concert phare d’Anne Queffélec. Organisée par notre association, cette manifestation entend à la fois promouvoir de jeunes talents et mettre en musique le Collioure de la lumière et des couleurs. Sponsorisé par la Ville de Collioure, le Conseil Départemental des P.-O., la Casa Pairal de Collioure et la MAIF, «Piano à Collioure» déploie, dans la cité des peintres, une foule d'événements. Animations et concerts se succéderont ainsi que les différentes étapes du Concours International de piano Alain Marinaro (au jury : Daniel Tosi, président, Anne Queffélec, Dana Ciocarlie et Allain Gaussin, compositeur), sans oublier le concours régional juniors dont c'est la troisième édition. Pour le Concours adulte et les concerts du soir, la Ville de Collioure nous réserve gratuitement le parking du marché (au centre du village) ; on peut y accéder une heure avant la manifestation en présentant son billet d’entrée ou sa réservation.

*Septième édition du Festival AMusikenVignes du 13 juillet au 19 août avec grandiose finale animée par le quintette de cuivres «Les Siècles» : festival itinérant dans les manoirs, les mas ou les caves de domaines viticoles des Pyrénées Orientales et de l’Aude. 16 concerts classiques seront ainsi suivis d’une dégustation gratuite et de ventes. Tout cela pour aider à la valorisation des produits de nos terroirs et au maintien de l’activité viticole ; secondairement pour offrir à de jeunes musiciens l’occasion de faire apprécier leur talent. Il en résultera des moments exceptionnels de partage musical, d’amitié, de compréhension entre vignerons, musiciens et auditeurs (souvent étrangers) qui découvrent nos vins. Concerts à 18h30 en juillet, 18h en août.

*Deuxième édition du Festival lyrique d’Argelès sur Mer aboutissant à trois représentations de l’opéra Don Giovanni de Mozart. La master class de chant organisée en 2014 par notre association et notre ami, le baryton chinois Heng Shi, directeur artistique de l’Opéra comique de Shanghai, en partenariat avec la Ville d’Argelès sur Mer, a produit tellement de plaisir qu’elle est reconduite cette année. Parallèlement aux cours , le célèbre opéra de Mozart, Don Giovanni, sera monté au cours de 3 représentations à 21h au cinéma Jaurès avec les professeurs, les stagiaires et 4 artistes invités : Olga Seliverstova, Andreea Soare, Marina Ruiz et Xiaohan Zhaï.

*Septième édition de laMaster class de piano à Banyuls sur Mer avec 3 concerts à Torreilles (Chapelle de Juhègues) et 1 concert à Banyuls sur Mer.

*Participation au 40ème festival Jean Pierre Cavaillé. La Ville de Vinça a sollicité notre participation et nous interviendrons à trois reprises à 21h. La présence d’un organiste nous permettra de réaliser un concert à la magnifique abbatiale d’Arles sur Tech.

AGENDA DE L’ETE

LUNDI 29 JUIN, «Piano à Collioure»

à 9 h 30, aux jardins de la Casa Païral, hôtel 3* au centre de Collioure, Festival OFF - Petit déjeuner musical de présentation du festival. Gratuit. Rens. 0468820581.

A 14h, au temple protestant - Concours régional de piano Juniors parrainé par la MAIF "Les Découvreurs" de 8 à 12 ans et "Les Appliqués" de 10 à 14 ans. Gratuit. Rens. 0468896596.

A 17h, au centre culturel - Concours international de piano Alain Marinaro - Prix de la Ville de Collioure avec Nicolas Dross, Andrei Gologan et Jeanne Houriez. Entrée 10 €. Réservations 0624436259.

A 21h, au centre culturel - Récital de SELIM MAZARI, Grand Prix Alain Marinaro 2014. Entrée 12 €. Réservations 0624436259.

MARDI 30 JUIN, «Piano à Collioure»

A 14h, au temple protestant - Concours régional de piano Juniors parrainé par la MAIF "Les Passionnés" de 12 à 16 ans. Gratuit. Rens. 0468896596

A 17h, au centre culturel - Concours international de piano Alain Marinaro - Prix de l’hôtel Casa Païral avec Richard Kogima, Natacha Melkonian et Chjko Miyagawa. Entrée 10 €. Réservations 0624436259.

A 21h, au centre culturel - Récital de la célèbre pianiste roumaine Dana CIOCARLIE. Entrée 12 €. Réservations 0624436259.

MERCREDI 1er JUILLET, «Piano à Collioure»

A 14h30, au centre culturel - Concours international de piano Alain Marinaro, Prix du Conseil départemental des Pyrénées-Orientales avec Léonard Muller, Josquin Otal et Benjamin Carré. Entrée 10 €. Réservations 0624436259.

A 17 h, au centre culturel - REMISE SOLENNELLE DES PRIX du concours international (3 prix du public, Grand Prix ALAIN MARINARO 2015, Prix MAIF de la meilleure interprétation de l’œuvre contemporaine, et du concours régional juniors parrainé par la MAIF. Gratuit. Rens. 0468896596.

A 21h au square Caloni - Récital de clôture du festival avec la grande dame du piano français, Anne QUEFFELEC. Entrée 15 €. Réservations 0624436259.

MARDI 7 JUILLET, «Le Piano s’invite à Juhègues», Torreilles, à 21h, chapelles de Juhègues - Concert de la master class de piano menée par Romain Hervé et Véra Tsybakov. Gratuit, pot convivial. Rens 0468896596.

JEUDI 9 JUILLET, «Le Piano s’invite à Juhègues», Torreilles, à 21h, chapelles de Juhègues - Concert de la master class de piano menée par Romain Hervé et Véra Tsybakov. Gratuit, pot convivial. Rens 0468896596.

VENDREDI 10 JUILLET, Banyuls sur Mer, à 21h, salle Novelty – Concert final de la master class de piano menée par Romain Hervé et Véra Tsybakov. Gratuit, pot convivial. Rens 0468896596.

SAMEDI 11 JUILLET, «Le Piano s’invite à Juhègues», Torreilles, à 21h, chapelles de Juhègues - Concert de la master class de piano menée par Romain Hervé et Véra Tsybakov. Gratuit, pot convivial. Rens 0468896596.

LUNDI 13 JUILLET, «Festival AmusikenVignes», Tressère, à 18h30, Domaine Els Barbats (Paul Milhe-Poutingon 0663606137) – Duo RaGa, Raphaëlle et Gabrielle Rubio, violon et guitare. Entrée 6 €, dégustation gratuite. Rens. 0624281438.

MARDI 14 JUILLET, «Festival AmusikenVignes», Fourques, à 18h30, Eglise (jeanLuc Pujol 0609980374). Récital de piano de Nicolas Dross. Entrée 6 €, dégustation gratuite. Rens. 0624281438.

VENDREDI 17 JUILLET, «40ème Festival Jean-Pierre Cavaillé», Vinça, à 21h, église – Ensemble vocal Madrigalis et Benoit Dumon, organiste. Entrée 12 €, pot convivial. Rens. 0468058213 ou 0468896596.

LUNDI 20 JUILLET, «Festival AmusikenVignes», Belesta, à 18h30, le Ribérach (Luc Richard 0686987793) – Quatuor de Saxophones Saxopoliss. Entrée 6 €, dégustation gratuite. Rens. 0624281438.

MARDI 21 JUILLET, «Festival AmusikenVignes», Banyuls sur Mer, à 18h30, Mas Reig (les Templiers) – Les 3 ténors. Entrée 6 €, dégustation gratuite. Rens. 0624281438.

MERCREDI 22 JUILLET, «Festival AmusikenVignes», Bages d’Aude, à 18h30, salle Louis Daudé (Philippe Nougaret 0614326983) – Heng Shi et ses ténors chinois. Entrée 6 €, dégustation gratuite. Rens. 0624281438.

SAMEDI 25 JUILLET, «Festival Lyrique d’Argelès sur Mer», à 21h, cinéma Jean Jaurès – Opéra Don Giovanni par la master class de chant (stagiaires et professeurs). Entrée 12 €. Rens. 0468896596.

LUNDI 27 JUILLET, «Festival AmusikenVignes», Passa, à 18h30, Domaine Rossignol (Pascal Rossignol 0468388317) – Heng Shi et son groupe. Entrée 6 €, dégustation gratuite. Rens. 0624281438.

MARDI 28 JUILLET, «Festival AmusikenVignes», Canet en Roussillon, à 18h30, Mas Baux (Serge Baux 0612771372) – Duo Jatekok, Adélaïde Panaget et Naïri Badal, piano 4 mains. Entrée 6 €, dégustation gratuite. Rens. 0624281438.

JEUDI 30 JUILLET, «Festival Lyrique d’Argelès sur Mer», à 21h, cinéma Jean Jaurès – Opéra Don Giovanni par la master class de chant (stagiaires, professeurs) et artistes invités, Olga Seliverstova, Andreea Soare, Marina Ruiz et Xiaohan Zhai. Entrée 15 €. Rens. 0468896596.

VENDREDI 31 JUILLET, «Festival Lyrique d’Argelès sur Mer», à 21h, cinéma Jean Jaurès – Opéra Don Giovanni de Mozartpar la master class (stagiaires, professeurs) et artistes invités, Olga Seliverstova, Andreea Soare, Marina Ruiz et Xiaohan Zhai. Entrée 15 €. Rens. 0624281438.

SAMEDI 1er AOÛT, «40ème Festival Jean-Pierre Cavaillé», Vinça, à 21h, église – Récital d’orgue de Benoit Dumon, organiste marseillais. Entrée 12 €, pot convivial. Rens. 0468058213 ou 0468896596.

DIMANCHE 2 AOÛT, Arles sur Tech, à 17h, abbatiale - Récital d’orgue de Benoit Dumon, organiste marseillais. Entrée 10 €. Rens. 0468896596.

LUNDI 3 AOÛT, «Festival AmusikenVignes», Thuir, à 18h, château Las Collas (Jacques Bailbé 0607710158) – Nomad’Lib (violon, contrebasse, accordéon) et Florent Pujuila, clarinette. Entrée 6 €, dégustation gratuite. Rens. 0624281438.

MARDI 4 AOÛT, «Festival AmusikenVignes», Caudiès de Fenouillèdes, à 18h, chapelle de Laval (vignerons des côtes d’Agly) – Duo Annabelle Meunier-Valérie Kafelnikov, flûte et harpe. Entrée 6 €, dégustation gratuite. Rens. 0624281438.

MERCREDI 5 AOÛT, «Festival AmusikenVignes», Peyriac de Mer, à 18h, château de l’Ille (Henri Joubaud 0468416076 ou 0468410596) – Jacques Di Donato, clarinette, et Bruno Maurice, accordéon. Entrée 6 €, dégustation gratuite. Rens. 0624281438.

LUNDI 10 AOÛT, «Festival AmusikenVignes», Cassagnes, à 18h, château de Cuchous (Vignerons de Trémoine 0670842180) – Duo Bouclier, Julien et Dimitri Bouclier, violon et accordéon. Entrée 6 €, dégustation gratuite. Rens. 0624281438.

MARDI 11 AOÛT, «Festival AmusikenVignes», Saint Jean Lasseille, à 18h château Planères (Gilles Jaubert 0468217450) – Quatuor à cordes Cavatine, Guillaume Chilemme, Matthieu Handtschöwerker, Marie Chilemme et Bruno Delepelaire. Entrée 6 €, dégustation gratuite. Rens. 0624281438.

MERCREDI 12 AOÛT, «Festival AmusikenVignes», Fitou, à 18h, Mas las Fenals (Marion Fontanel 0681009478) – Duo Bouclier, Julien et Dimitri Bouclier, violon et accordéon. Entrée 6 €, dégustation gratuite. Rens. 0624281438.

LUNDI 17 AOÛT, «Festival AmusikenVignes», Banyuls sur Mer, à 18h, Mas Reig (Cave L’Etoile) – Duo Armand Izard, euphonium, et Claire Arbus, piano. Entrée 6 €, dégustation gratuite. Rens. 0624281438.

MARDI 18 AOÛT, «Festival AmusikenVignes», Villeneuve de la Raho, à 18h,château Cap de Fouste (Groupama 0468559104) – Quintette de cuivres «Les Siècles», Fabien Norbert, Emmanuel Alemany, Matthieu Siegrist, Damien Prado, Sylvain Mino. Entrée 6 €, dégustation gratuite. Rens. 0624281438.

MERCREDI 19 AOÛT, «Festival AmusikenVignes», Bages d’Aude, à 18h, château Haute Fontaine (Paul Dudson 0468410373) – Quintette de cuivres «Les Siècles», Fabien Norbert, Emmanuel Alemany, Matthieu Siegrist, Damien Prado, Sylvain Mino. Entrée 6 €, dégustation gratuite. Rens. 0624281438.

JEUDI 20 AOÛT, «40ème Festival Jean-Pierre Cavaillé», Vinça, à 21h, église – Quintette de cuivres «Les Siècles», Fabien Norbert, Emmanuel Alemany, Matthieu Siegrist, Damien Prado, Sylvain Mino. Entrée 12 €, pot convivial. Rens. 0468058213 ou 0468896596.

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27 juin 2015 6 27 /06 /juin /2015 09:20
Festival de piano 2015 à Elne (Cathédrale)

Festival de piano 2015 à Elne (Cathédrale)

SAMEDI 27 JUIN, À PARTIR DE 20h.30

AU THÉÂTRE DE LA RENCONTRE

(31 rue des Romarins)

Carole Albert

Marielle Durand

Frederique Bugeau

Aline Seyres

Christian Albert

Jerôme Auffret

Serge Crouzet

Cédric Debarbieux

Jérémy Garcia

Jean Marc Jousse

Guy Jacquet

Francisco Ortiz

Sylvain Salinas

André Stuber....

et quelques surprises de fin juin

VOUS DONNENT RENDEZ-VOUS

AVEC

CHANSONS, SKETCHS, MUSIQUES, THÉÂTRES, CONTES, HUMOUR ET ÉMOTION

Olà !

Samedi 27 Juin – 20h30

au THÉÂTRE de la RENCONTRE

quartier Saint Martin

31 rue des Romarins

06*80*01*63*70

Veillée GASPASHOW !!

Musiques, Sketchs, Chansons, Burricades, Poésie, Humour, Théâtre, Rigolades et Sangria.

Entrée : 10 euros avec 1 verre de gaspacho & 1 verre sangria compris!

Venez avec votre joie !

***********************************************************************

Olà !

Samedi 27 Juin – 20h30

au THÉÂTRE de la RENCONTRE

quartier Saint Martin

31 rue des Romarins

06*80*01*63*70

Veillée GASPASHOW !!

Musiques, Sketchs, Chansons, Burricades, Poésie, Humour, Théâtre, Rigolades et Sangria.

Entrée : 10 euros avec 1 verre de gaspacho & 1 verre sangria compris!

Venez avec votre joie !

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26 juin 2015 5 26 /06 /juin /2015 09:41
Jaume PLENSA

Jaume PLENSA

PARTENAIRES

*Cerbère - expo "d'art public" : "ça change tout" avec, entre autres,Francesca CARUANA - vernissage le vendredi 26 juin à 12 h au Belvédère du Rayon Vert - PARTENAIRES

SHANDYPartenaires :

HTTP://SHANDYNAMIQUES.WIX.COM/ASSOCIATION

MINISTÈRE DE LA CULTURE / DRAC LANGUEDOC-ROUSSILLON

RÉGION LANGUEDOC-ROUSSILLON

DÉPARTEMENT DES PYRÉNÉES-ORIENTALES

COMMUNE DE CERBÈRE / SNCF RÉSEAU

BELVÉDÈRE DU RAYON VERT / LA DORADE

ATELIER DES BARQUES DE PAULILLES

FERRONERIE SANCHEZ DE TROUILLAS

ÉCOLE CANTONALE D'ART DU VALAIS / ÉCAV DE SIERRE / CH

*Céret :

Jaume Plensa

Du 27 juin au 15 novembre 2015

Jaume Plensa est un sculpteur catalan né en 1955 à Barcelone. Artiste de renommée internationale, il a vécu à Berlin, Bruxelles, Paris et parcourt aujourd’hui le monde entier. Barcelone demeure cependant son lieu de vie et de création de prédilection. L’artiste y a installé un atelier à la mesure de ses créations monumentales, souvent destinées à l’espace public.

Jaume Plensa s’est imaginé un temps médecin avant de s’orienter vers la sculpture. Formé à la Llotja de Barcelone, à la Fondation Henry Moore au Royaume-Uni et à l’atelier Calder à Satché, il réalise sa première exposition personnelle à la Fondation Miró de Barcelone en 1980.

Sa sculpture puise à ses débuts son originalité dans l’utilisation de bronze, de fonte, de fer forgé et de matériaux de récupération. En parallèle, l’artiste mène une recherche dans le domaine du dessin et explore les multiples possibilités offertes par la gravure.

Peu à peu, la lumière, la vidéo et le son deviennent des composantes importantes de son travail, qui s’oriente vers le monumental. En 2004 est inaugurée l’une de ses œuvres les plus célèbres : la Crown Fountain au sein du Millenium Park à Chicago. Cette fontaine de verre, de granit et d’eau composée également d’un écran sur lequel apparaissent les photos de 1000 habitants du quartier est un formidable exemple du talent de Plensa créateur pour l’espace public.

Outre ces matériaux auxquels s’ajoutent aujourd’hui la résine, l’albâtre, le basalte, le bois, la pierre, l’artiste utilise depuis ses débuts un matière originale: des lettres issues de différents alphabets du monde entier. Soudées entre elles, les lettres d’acier forment un maillage permettant ensuite de composer des silhouettes, des visages monumentaux qui prennent le plus souvent place au sein d’espaces publics.

Deux œuvres importantes ont été réalisées en France en 2007 :

Conversation à Nice est composée de sept personnages de résine illuminés la nuit, assis tels des scribes de l’Antiquité au sommet de perches d’une dizaine de mètres de hauteur, disséminés sur la place Masséna à Nice.

Le Nomade est une silhouette en maillage de lettres d’acier, peinte en blanc, de 8 mètres de haut, installée devant le musée Picasso à Antibes. Prévue pour une exposition temporaire, la sculpture sera acquise par la Ville suite à une demande des habitants.

En 2013, onze sculptures monumentales sont exposées dans différents espaces de la ville de Bordeaux.

Jaume Plensa présentera en 2015 une création au sein de la Basilique San Giorgio Maggiore à Venise, dans le cadre de la biennale d’art contemporain.

L’exposition du musée d’art moderne de Céret présente un ensemble de réalisations parmi les plus récentes.

Deux installations témoignent de l’inspiration poétique et littéraire de Jaume Plensa, bercé depuis son enfance par le rythme des textes, la magie des mots et fasciné par le mystère des lettres issues d’alphabets du monde entier.

Silhouettes (2011/2012) comprend 16 silhouettes d’acier flottant dans l’espace, suspendues au plafond par des oriflammes porteuses de maximes et de vers tirés de poèmes chers à Plensa. Ainsi peut-on lire sur l’une d’entre elles : « Une pensée emplit l’immensité », un vers de William Blake que l’artiste cite volontiers comme source d’inspiration pour son travail. Grandeur nature, les silhouettes se confondent dans la salle avec celles des visiteurs qui circulent à leur gré entre ces figures et ces sentences.

Talking continents (2013) est constitué de 19 éléments constitués par des lettres issues de différents alphabets, soudées entre elle et formant des galets transparents sur lesquels peuvent être assis des silhouettes humaines. Dialogue muet entre des planètes, des univers, des hommes qui se côtoient sans se rencontrer, constitués de la matière de leur langage, laissée à leur possible utilisation poétique. Là encore, le visiteur évolue librement au sein de ces figures, perméable ou non à ce langage non encore constitué.

Entre ces installations, sont exposés des visages monumentaux de basalte ou de bronze créés en 2014/2015. Inspirés de visages de personnes réelles remarquées par l’artiste pour leur beauté et leur personnalité telles que Lou ou Sanaa, ils sont restitués par l’artiste dans leur expression la plus pure et la plus simple, dans une volonté d’universalité. Leurs yeux clos invitent au songe, à la méditation. Ponctuant les installations transparentes et aériennes, la densité de leur présence, due à l’utilisation du basalte et du bronze, incite le visiteur à une plongée dans la profondeur du songe.

L’exposition s’achève sur une installation monumentale, Air, Water, Void (2014) : trois figures d’hommes assis, les mains couvrant la bouche, en résine lumineuse changeant de couleur, sont engagés dans une conversation muette. Le calme qui émane de cette rencontre est une invitation à percevoir ce langage muet et ses mystères. Sont-ils les compagnons de Pantagruel, dont les paroles gelées inspirèrent Plensa ?

« Compagnons, oyez-vous rien ? Me semble que j’ouïs quelques gens parlant en l’air, je n’y vois toutefois personne. Ecoutez ». (François Rabelais, Le Quart Livre, chapitre LV).

**Narcisse, le pouvoir de l’autoportrait

Du 27 Juin au 27 Septembre 2015 de 10:30 à 18:00

Le musée d’art Hyacinthe Rigaud propose de poser un regard contemporain sur l’autoportrait et confronte ses propres collections à des œuvres d’époques et de techniques diverses, en partenariat avec le Centre national des Arts Plastiques, plusieurs Fonds Régionaux d'Art Contemporain et Musées d’Art Contemporain. De Narcisse se contemplant dans le miroir, genèse mythifiée d’un genre, au narcissisme contemporain, syndrome d’une époque éprise d’images, cette exposition est une invitation à traverser le miroir, à la découverte des différentes facettes de l’autoportrait et de ses diverses évolutions.

Centre d’art contemporain Walter Benjamin

Place du Pont d’En Vestit – ouvert du mardi au dimanche de 10h30 à 18 heures.

Plein tarif: 4,00€ Tarif réduit: 2,00€ Tarif réduit (jusqu'à 26 ans): 0,00€

04 68 66 33 18. www.mairie-perpignan.fr

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25 juin 2015 4 25 /06 /juin /2015 09:26
W.Benjamin à la Bibliothèque nationale
W.Benjamin à la Bibliothèque nationale

Je reviens au livre et à Walter ! J'ai lu tous ces textes réunis pour la première fois en français : analyse de l'état d'esprit du collectionneur, relevés des ouvrages que possédait et lut (car il ne sert à rien de posséder, d'engranger, de thésauriser si on ne lit pas, si on n'utilise pas l'objet : aucun livre ne peut intégrer la bob s'il n'a été lu !) le philosophe : 1712 références qui remplissent la moitié de l'édition "Rivages Payot" !!! Et 469 kilos de papier !!!

En 1920 Walter vit avec Dora son épouse chez ses parents à Grunewald, à l'ouest de Berlin : brocante et troc sont à la mode...

Ensuite WB collectionne les livres d'enfants : ils iront à San Remo en 1934, où Dora gère une pension "Villa verde", abri économique pour le philosophe sans le sou…Puis ce sera l'exil des livres à Londres...

Puis sa bibliothèque, composé d'éditions rares, partira en exil, comme lui, au Danemark chez B. Brecht qui l'héberge...

Italie, Paris (ses livres arrivent en 1938; la Gestapo perquisitionne chez lui, rue Dombasle, après juin 40), Ibiza, WB circule et les livres aussi, puis ce sera l'autodafé avec l'arrivée des nazis au pouvoir : le 10 mai 1933, les ouvrages de Benjamin sont brûlés sur la place de l'Opéra de Berlin, à deux pas de la Staatsbibliothek, où il a rédigé son livre sur le drame baroque, jeté au feu avec Sens Unique...

Dans "Je déballe ma bibliothèque" et les petits textes annexes et lettres retrouvés, on retrouve l'intimité de WB avec Proust (lire page 136), sa définition du collectionneur : "ce mystérieux genre d'homme qui peut dire : Je crois à mon âme, la Chose !"… Pour lui, le collectionneur n'est pas un passéiste, un réactionnaire, mais un sauveur de passé, nécessaire pour illuminer l'avenir...

Privé de tout, d'argent, d'amis, de logement, d'espoir et surtout de bibliothèque, WB va se tourner vers une collection virtuelle, vers un ascétisme radical :

"Des passions qui autrefois allaient vers les pièces qui m'obsédaient se sont tournées ces une recherche abstraite, vers l'essence de la Collection elle-même…" (page 137 de cette "pratique de la collection"…

Jean-Piere Bonnel

Traduit de l'allemand par Philippe Ivernel


Genre : Art et Littérature
Collection : Rivages Poche / Petite Bibliothèque | Numéro : 320

Poche | 224 pages. | Paru en : Octobre 2000 | Prix : 9.15 €

GENCOD : 9782743607012 | I.S.B.N. : 2-7436-0701-7
Editions : Rivages

La plupart des essais regroupés ici paraissent en français pour la première fois ; ils fournissent un aperçu non seulement sur les livres que possédait Walter Benjamin, mais aussi sur le type même du collectionneur, ce "mystérieux genre d'homme qui peut dire : Je crois à mon âme, la Chose". Les curiosités que Walter Benjamin déballe sous nos yeux - livres pour enfants, abécédaires, rébus, témoignages rédigés par des malades mentaux - attestent toutes un refus de dissocier le texte de l'iconographie, ou plus généralement de la matérialité du livre. Les deux essais de 1931 - "Je déballe ma bibliothèque" et "Pour collectionneurs pauvres" - constituent un début de recherche théorique sur l'acte de collectionner. Enfin une liste de lectures - catalogue fragmentaire dressé par Benjamin lui-même - introduit au parcours de ce penseur aussi inclassable qu'inépuisable.

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24 juin 2015 3 24 /06 /juin /2015 10:04
Benjamin Stora, Marielle et J.P.Bonnel à Banyuls, tombe de Maillol
Benjamin Stora, Marielle et J.P.Bonnel à Banyuls, tombe de Maillol

*

Benjamin STORA :

Je viens de savourer Une enfance juive à Constantine, sous-titre du livre autobiographique Les clés retrouvées (Stock, 2015, 17 euros).

C'est une belle métaphore que d'ouvrir la mémoire grâce aux clés déposées au fond d'un tiroir et retrouvées à l'occasion du décès de la mère...

Le livre commence par l'événement fondateur, le 20 août 1955 quand, à 4 ans et demi, le petit Benjain voit des soldats entrer soudain dans l'appartement familial et tirer sur des Algériens en fuite : "La guerre d'Algérie était cachée dans les plis de ma mémoire d'enfant."

Puis ce sera la guerre, le départ tragique d'Algérie : je peux comprendre ces événements ayant le même âge que B.Stora et ayant quitté l'Algérie sous les bombes, début 1962, moi qui n'était pas pied-noir, mais catalan : simplement ma mère avait épousé, en secondes noces, un fonctionnaire oranais…

Par la suite Stora aura passé sa vie, ses études, aura écrit des dizaines de livres pour revenir sur cette mémoire lointaine, pour comprendre le contexte de ses premiers âges d'une enfance commencée dans le bonheur, au contact des femmes et parmi des communautés juive, arabe qui se côtoyaient sans problème;..

Le directeur du musée de l'immigration revient longuement sur les origines, sur le berceau familial, situé dans les Aurès (page 105); on aime quand la réflexion sur porte sur l'étymologie et les significations hasardeuses du nom de famille, page 45, l'origine pouvant être andalouse ou phénicienne (Stora, ville, ancêtre de Skikda), le patronyme n'apparaissant vraiment qu'au moyen Age, issu de l'arable "stour", signifiant "abri, protection, port"…

Ce n'est pas la chronologie des événements qui nous touche dans ce livre discret, humble, sincère, mais la descriptions des groupes sociaux, des rites juifs, des rapports ou de l'absence de dialogue avec les musulmans… On a l'impression de comprendre la guerre d'Algérie de façon plus profonde avec cette biographie qu'avec une longue relation historique…

J.P.Bonnel

-- évocations, autres moments du livre :

Le Jacky Bar, où Benjamin découvre les chansons d'Elvis Presley, explose de joie lors de la victoire du boxeur Alphonse Halimi, « un enfant de chez nous », qui gagne le championnat du monde des poids coq à Londres, en 1960. C'est aussi la découverte de l'Amérique par la magie du cinéma, le Pont de la rivière Kwaï, les westerns ou les Dix Commandements. « J'allais avec les copains au Vox où régnait un brouhaha permanent et réjouissant », se souvient Stora, qui décrit l'animation des ruelles, les petits métiers (le repasseur de couteaux, les marchands ambulants, les vitriers), l'ambiance à l'approche des grandes fêtes juives, Kippour, Pessah ou Roch Hachana, ou musulmanes, le Mouloud ou l'Aïd el-Kebir.

C'est aussi l'atmosphère de sensualité de la plage et de la Méditerranée. « A l'approche de l'été, il faisait une chaleur terrifiante la journée. Mais, dès que le soir tombait, la fraîcheur arrivait, et très vite les gens sortaient. » Stora décrit avec sensibilité la déambulation des promeneurs, ce paseo un peu italien ou espagnol. « Le quartier juif était imbriqué dans le quartier arabe. » Rencontre des cultures, prières et chants se mêlent, psalmodies des versets du Coran et de l'Ancien Testament. Avec un amour indéfectible de la France républicaine chevillé à l'âme. « Je voyais autour de moi une vie judéo- musulmane », conclut Stora, qui parle arabe avec sa mère et se régale de beignets brûlants, de zlabias et de makrouds, gâteaux enveloppés dans du papier journal, dont il livre la saveur, au cœur des souvenirs.

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* Jeudi 25 juin à 18h au Centre d'Art Contemporain

Conférence de Georges Vigarello : jeudi 25 juin à 18h - La toilette, corps esthétique, corps intime

À cent mètres du centre du monde / Centre d'Art Contemporain.

3, AVENUE DE GRANDE BRETAGNE 66000 PERPIG
NAN

Conférence : « La toilette, corps esthétique, corps intime »
par Georges Vigarello

Le Centre d'Art Contemporain àcentmètresducentredumonde et le Cercle Rigaud
sont heureux de vous convier à la conférence illustrée exceptionnelle de
Monsieur Georges Vigarello, philosophe et directeur d'études à l'École des Hautes Études en Sciences Sociales. Il est spécialiste de l'histoire de l'hygiène, de la santé, des pratiques corporelles et des représentations du corps.

« La toilette, corps esthétique, corps intime »
( thème de l'exposition du Musée Marmottan)

A cent mètre du centre du monde / Centre d'Art contemporain.

3, AVENUE DE GRANDE BRETAGNE 66000 PERPIGNAN

0468341435

Entrée : Gratuite

* De Fossa à Paris :

PARIS, 25/06/2015

Redécouverte du compositeur nord-catalan François de Fossa (1775-1849) à la Sorbonne

Le Centre d’Études Catalanes organise le 25 juin un concert exceptionnel à l’amphithéâtre Richelieu de la Sorbonne en hommage à ce militaire et musicien perpignanais dont l’œuvre, dispersée, sort lentement de l’oubli. Les Amitiés Internationales André Malraux, à l’origine de l’initiative, ont lancé une commémoration officielle en 2015 avec le soutien de la Mairie de Perpignan.

Le duo de guitares Tarentelle et l’ensemble Adélaïde sur des instruments anciens revisiteront les compositions de Fossa pour quatuors, duos et solos, enregistrées de nouveau par ailleurs au Japon, en Italie et en Allemagne.

Au programme, Trio concertant op.18 pour guitare, violon et basse (violoncelle) en 4 mouvements par l’ensemble Adélaïde, Recuerdo à son ami Dionisio Aguado, et Grand duo pour 2 guitares tiré de l’œuvre de Joseph Haydn en cinq mouvements par le duo Tarantelle.

Le concert compte avec le soutien du service culturel de la Sorbonne, des AIAM et de l’APCCP.

Le 25 juin à 20h

Sorbonne, amphithéâtre Richelieu

17 rue de la Sorbonne

75005 Paris

Entrée gratuite sur réservation : agenda-culturel@paris-sorbonne.fr

http://www.culture.paris-sorbonne.fr/evenements/francois-de-fossa-1775-1849-compositeur-et-guitariste/

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23 juin 2015 2 23 /06 /juin /2015 09:00
expo M.Pagnoux à Bugarach
expo M.Pagnoux à Bugarach

**PERPIGNAN : gare à Dali !

Aux Elus de Perpignan-la-Dalinienne :

Salvador Dali, 50 années après. Une idée originale (à méditer)

50 années après son voyage triomphal à la gare de Perpignan au mois d’août 1965, Salvador Dali n’a toujours pas la moindre plaque commémorative dans la capitale du Roussillon. Alors que le Teatro-Museo de Figueras (E), situé à 50 kilomètres au sud des Pyrénées, accueille chaque année + 1.500.000 visiteurs du monde entier. Ingratitude ou manque d’imagination ?

Entre les animations de rue, prévues pour le jeudi 27 août 2015, et la mise à l’écart du collectif créatif des « Héritiers de Dali", voici la bonne idée pour honorer Salvador Dali, bienfaiteur alchimique de la Ville de Perpignan, et sauver par la même occasion le « Centre del Mόn » du fiasco économique...

Oser Dali, enfin !

Vous trouverez, en pièce jointe, l’énoncé d’un projet fabuleux, destiné à créer enfin à la gare de Perpignan un monument significatif à la gloire du génial peintre catalan, qui a apporté depuis les années 1960 à la Ville Perpignan une gloire planétaire énorme en affirmant sur toutes les scènes médiatiques de monde que « la Gare de Perpignan est le centre de l’Univers« . Il faut savoir que toutes les toiles créées par Dali à Cadaqués ont été expédiées par la principale station ferroviaire du Roussillon pour échapper aux contrôles rigoureux du Franquisme. Il y a 50 ans, la gare SNCF de Perpignan était devenue pour l’artiste catalan la porte du nouveau monde et la clef d’une incomparable réussite. Depuis les années 1980, je milite à Perpignan − en marge de mon travail d’investigation littéraire sur les sources du génie dalinien − pour un monument Dali, et ceci dans l’indifférence la plus totale (voir la PJ n° 3).

Le Cinquantenaire Dali de 2015 offre une occasion historique d’honorer une vieille dette culturelle envers Salvador Dali et de sauver du chaos le complexe du « Centre du Mόn« , ses commerces et des centaines d’emplois menacés dans la nouvelle gare TGV (non encore inaugurée).

Ce que je propose en parfaite logique dalinienne, c’est de créer dans la galerie marchande désertée un espace muséographique à la mémoire de Salvador Dali. Ou de commander un monument original dédié au délirant artiste, qui trouverait dans la galerie commerciale du « Centre del Mόn » un emplacement idéal pour attirer le grand public en mal d’émotions surréalistes et faire revenir aussi les clients désabusés des commerces abandonnés. Il faut croire dans les effets magiques du phénomène Dali. Les 1.500.000 visiteurs du Teatro-Museo de Figueras puisent leurs motivations dans le rêve !

Pour le monument Dali, il faudra éviter de faire appel à un créateur lambda. Je me permets de suggérer les noms de deux grands sculpteurs résidant en Catalogne espagnole :

Lluis LLONGUERAS. Le célèbre styliste de coiffure, géant du marketing cosmétique, fut un ami personnel de Salvador Dali. Il a collaboré notamment à la conception originale de la Chambre Mae West au Teatro-Museo Dali de Figueras. LLONGUERAS est également un sculpteur de réputation internationale, dont l’atelier se situe à Barcelone.

Lorenzo QUINN. Le fils du célèbre acteur Anthony Quinn a tenu en 1991 le rôle titre du fameux surréaliste catalan dans le film espagnol « Dali » d’Antoni Ribas. Cette fascinante expérience cinématographique l’a incité à s’orienter vers une carrière artistique de sculpteur. Lorenzo Quinn peut se prévaloir d’une forte notoriété. Il travaille notamment pour les Nations Unies et le Vatican. Il possède une résidence secondaire à Empuriabrava.

← Lluis LLONGUERAS Lorenzo QUINN →

Je suis d’avis que la Mairie de Perpignan devrait entamer des négociations avec ces deux créateurs connus. Il ne s’agit pas des artistes les plus chers du monde. Mais leur profil international devrait donner au monument Dali de la gare TGV de Perpignan un supplément d’attractivité. Une décision municipale courageuse devrait sortir le Cinquantenaire Dali de l’insignifiance. Ainsi donc, Salvador Dali pourrait sauver le « Centre del Mόn ».

Roger Michel Erasmy

auteur du « Codex Dalianus » (Dali décodé) depuis 1984

fondateur des « Héritiers de Dali », en 2004 à Lyon

Web : www.erasmy-dali.com

Blog : www.dali-visions.dali-code.com

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  • professeur de lettres, écrivain, j'ai publié plusieurs livres dans la région Languedoc-Roussillon, sur la Catalogne, Matisse, Machado, Walter Benjamin (éditions Balzac, Cap Béar, Presses littéraires, Presses du Languedoc...
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