***Situation des Restaus du coeur au centre-ville :
Je revenais de l'une de mes activités bourgeoises -ciné, café, vernissage…- et je suis passé par le quartier de la Révolution française, où l'on ne la fait plus, où on ne nous la fait plus…
Rue Foy, Na Pincarda, quartier admirable, puis rue Saccabeille, tout près des usines Job et de la médiathèque.
Et là un peuple en marge, des gens de misère au visage triste, à la parole muette…ou presque. Car ils parlent de ce local des Restaus du coeur, rue Saccabeille, qui vient d'être vendu par la mairie de Perpignan. Une municipalité qui ne leur dit rien : où va être transféré ce local..? Pourquoi rester aussi silencieux..?
On supprime, on vend, on recherche de l'argent pour éponger la dette…On peut comprendre…si…on nous explique !!
J'ai signé la pétition. A vous, maintenant, alertez la mairie, les candidats aux élections en cours. Pour tout contact :
Zola-a-defendre@outlock.fr
JPBonnel.
- - - - - Ciné :
je reprends mes activités bourgeoises :
à l'Institut Jean VIGO :
Mardi 17 mars à 19h10 salle Marcel Oms
Chronique d’Anna Magdalena Bach
de
Jean-Marie STRAUB & Danièle HUILLET Allemagne/Italie, 1968, 1h33
Sc. : J.-M. Straub & D. Huillet. Image : Ugo Piccone.
Int. : Gustav Leonhardt, Christiane Lang-Drewanz, Paolo Carlini, Ernst Castelli…
Bach passa sa vie à se débattre dans les soucis d’argent, à composer des œuvres de commande, à protester contre l’exploitation dont il était victime. Par la plume d’Anna Magdalena, sa seconde épouse, par des textes ou des lettres dont il est lui-même l’auteur, nous découvrons sa vie apparemment terne, labo- rieuse, difficile. Mais dans sa musique éclate la beauté, la plénitude, le génie.
Si Chronique d’Anna Magdalena Bach est le premier projet de film des Straub, c’est sans doute parce que la figure du musicien leur permet de traverser plusieurs problèmes cruciaux du cinéma. D’une part, leur choix de réaliser un film réaliste sur le plan narratif et historique leur permet de s’emparer de la question de l’acte de création et de sa signification en filmant au plus près le travail d’un homme. Mais par le procédé fondamental de la prise de son directe, ils mettent en branle la chair même du film, faisant surgir la musique comme matière immédiate qui court-circuite sa représentation.
En partenariat avec le Festival de Musique Sacrée de Perpignan