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6 mai 2015 3 06 /05 /mai /2015 09:06
Inès © Photo de Pascal FERRO.

Inès © Photo de Pascal FERRO.

Non, en fait, le maire indépendantiste est venu assister à un match de rugby et a rencontré J.M.Pujol, maire de Perpignan : le jumelage et le dialogue sont donc repartis  !!

 

Le rugby, événement culturel..? Pourquoi pas ? Tout est culture, on vous le dit : culture d'entreprise, culture et agriculture, on mélange tout...

 

Le maire de Gérone aurait pu s'attarder sur le programme culturel de Perpinya :

 

-Actions culturelles de l'association BLABLART :

 

Consultable en ligne et disponible imprimé dans quelques heures (site web ou librairie Galerie du FILAF)

Pour suivre l’actualité de la revue (pensez à cliquer j’aime) https://www.facebook.com/pages/Revue-de-photographie-Regards/406422232793330?fref=ts 

Pour visualiser les numéros précédents et commander http://www.revue-regards.com 

 

 

Encore visible quelques jours EXPOSITION DE PHOTOGRAPHIE PASCAL FERRO «  HERO.TIC FANTASY et IIIA ». La très charmante Laura de la Galerie Librairie FILAF vous accueille Place Grétry, centre ville de Perpignan

 

 

 

Une balade à Céret (66), l’occasion d’aller à la rencontre de Lumière d’encre qui accomplit un bon boulot en lien avec le territoire. Du sens, de la cohérence. http://www.lumieredencre.fr

 

 

DEPLACEMENT A SETE Jeudi 14 mai (ascension) Images Singulières http://www.imagesingulieres.com et CRAC http://crac.languedocroussillon.fr. CO VOITURAGE POSSIBLE. UN PETIT SIGNE PAR RETOUR DE MAIL POUR CEUX INTERESSES !!!

 

 

INFO - MAILLOL A BARCELONE. On aime le magnifique musée Frederic Mares http://w110.bcn.cat/portal/site/MuseuFredericMares

 

 

// Pascal Ferro //

 

http://www.revue-regards.com

www.bla-blart.comet sur Facebook Revue Regards

 

 

-Exposition de VINZ, artiste de Street Art, venue de Valencia pour présenter "Bestial" au CAC W.Benjamin. Montages-fables, tableaux ironiques de la société, critique de l'autorité : les policiers ont des têtes de lézards, signifiant l'oppression… Ce mouvement artistique se montrant sur les murs est populaire, accessible à tous, est pratiqué par des autodidactes. (jusqu'au 7 juin, place du Pont d'en Vestit, entrée gratuite)

 

Logique de la politique culturelle : pas besoin d'Ecole d'Art grâce au Street Art..???

 

-Bruno Aveillan au Couvent des Minimes, du 30 mai au 26 juillet (entrée libre) avec "Flashback" (à Perpi, on parle anglais, pas catalan), expo présentant photos, films et installations.

 

-Ida i vuelta, événement incontournable à la Casa musicale, du 4 au 7 juin (concerts, hip-hop, gratuit) www.casamusicale.net

 

-Nuit des musées, la onzième, le 16 mai, dans les musées (CAC WB, et dans les galeries..?) Aussi au musée d'art moderne de Céret.

 

-21 juin, fête de la musique, inaugurant la Festa Major, puis le 23, les feux de la Saint-Jean, avec concours de sardanes (*), concert d'havaneres, des castellers… (www.perpignantourisme.com)

 

- Trésors du Patrimoine catalan : expo sublime organisée par le conseil général 66, à voir jusqu'en octobre 2015 (chapelle notre-Dame des Anges, 06 76 10 60 59, visute et conférences gratuites

 

-Cercle RIGAUD, club des amis du musée H.Rigaud de Perpignan (contact : 06 64 46 65 75, accueil jeudi et vendredi, de 14 h à 17 h) - Une belle initiative pour faire vivre le futur grand musée Rigaud (ancien musée des Beaux-Arts, rue de l'Ange)-

 

Jeudi 7 mai, conférence de Claire Muchir sur R.DUFY à Perpignan (1940/52) :

 

"J'ai, avec tous ces travaux faits à Perpignan, la même révélation que Matisse à Collioure". Lettre de Dufy à L. Massé (11 décembre 1952)

à suivre...

 

- - - -

 

(*) au théâtre municipal, 21 h, 5 euros (réservez au 04 68 82 31 44)

 

JPB

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5 mai 2015 2 05 /05 /mai /2015 10:04
N'occultez pas le catalan ! (photo jean-pierre bonnel)
N'occultez pas le catalan ! (photo jean-pierre bonnel)

On peut être Consul et Con !

Oui, celui de Perpignan la Catalan nous l'a bien montré : on peut cumuler 2 fonctions, celles de la diplomatie et de la connerie !

On peut aussi être Consul et Salaud : ce fut le cas du poète et dramaturge Paul Claudel, qui fit enfermer pendant 30 ans sa soeur Camille dans un asile !

Un consulat est le service d'un État chargé des relations avec les ressortissants de l'État accréditant (l'État qui dirige le service) au sein de l'État accréditaire (l'État où est situé le service) et son rôle est avant tout la protection de sa communauté. Il est dirigé par un consul, qui ne doit pas être confondu avec un ambassadeur, qui est le représentant de son État dans l'État d'accueil.

Le consul est une représentation de son pays, il doit protéger ses concitoyens, pas dicter la politique de l'Etat qu'il représente.

On l'appelait, dans l'Antiquité grecque, un proxène (citoyen protecteur des citoyens d'une autre cité.) chargé de protéger les membres de sa cité dans une autre cité. …(Wikipédia).

A ne pas confondre avec "proxénète"…Ni avec pute

*Mardi 5 mai à 19h10, à Jean Vigo, Perpignan :

Who’s knocking at my door ?

Martin SCORSESE, USA,1967, 1h30

Sc. : Martin Scorsese. Image : Richard H. Coll et Michael Wadleigh.

Int. : Harvey Keitel, Zina Bethune, Anne Colette, Lennard Kuras…

Petite frappe du quartier italien de New York, J.R. décide de se poser pour épouser la femme qu’il aime. Il apprend que celle-ci a été violée quelque temps plus tôt et il ne peut en supporter l’idée. Dès les premiers plans, on est sidéré : les cadrages audacieux, la photo noir et blanc aux contrastes profonds et le montage staccato rythmé par la musique portent la patte d’un cinéaste habité.

Copie issue des collections de l’Institut Jean Vigo

Jeudi 7 mai à 19h10 : TRANSIT de René ALLIO, France, 1990, 2h05

Sc : René Allio et Jean Jourdheuil d’après le roman d’Anna Seghers, Transit.

Image : Richard Copans. Int. : Sebastian Koch, Claudia Messner, Rüdiger Vogler, Magali Leiris…

En 1940-41, à Marseille. Un jeune Allemand, Gehrardt, qui a fui l’Allemagne nazie, est à Marseille, ville de transit, où de nombreux étrangers attendent des visas, des billets de bateau ou d’avion, des permis de séjour pour partir en Amérique du Sud, au Portugal ou en Espagne. Gehrardt n’a pas envie de partir, il fait pourtant des démarches: pour rester, il faut prouver qu’on est prêt à partir.


A propos de ce film, René Allio dévoilait ce qui pourrait être considéré comme son discours de la méthode: «C’est une histoire de gens, un contexte historique, une transgression de la Loi. Si je devais donner un nom à ce que je cherche aujourd’hui, je parlerais d’un réalisme classique.»

A l’occasion de la sortie du livre : «Chemins d’exils, chemins des camps : Images et représentations» Actes du 3ème séminaire transfrontalier : Déplacements forcés et exils en Europe au XXème siècle – Sous la direction de Michel Cadé

- - - -CINE :

*Ciné-rencontre avec la projection du film Iranien

Mardi 5 mai à 19h

IRANIEN

Réalisé par Mehran Tamadon

Tous publics

Iranien athée, le réalisateur Mehran Tamadon a réussi à convaincre quatre mollahs, partisans de la République Islamique d'Iran, de venir ...

Séance en présence du réalisateur Mehran Tamadon & organisée en partenariat avec la Ligue des droits de l'Homme.

Réservez maintenant :

**Ciné-rencontre en présence du réalisateur Olivier Azam

Jeudi 7 mai à 20h30

HOWARD ZINN, UNE HISTOIRE AMERICAINE

Ciné-débat Jeudi 7 mai à 20h30

Howard Zinn,

une histoire populaire américaine

En présence du réalisateur, Olivier Azam

Réalisé par Olivier Azam, Daniel Mermet

Tant que les lapins n'avaient pas d'historiens, l'histoire était racontée par les chasseurs.

Avec l'énorme succès de son livre "Une histoire populaire des Etats-Unis", Howard Zinn a changé le regard des Américains sur eux-mêmes. Zinn parle de ceux qui ne parlent pas dans l'histoire officielle, les esclaves, les Indiens, les déserteurs, les ouvrières du textile, les syndicalistes et tous les inaperçus en lutte pour briser leurs chaînes.

Réservation Conseillée.

Réservez maintenant :

- - - -

PEINTURE :

**5 MAI à PARIS :N.COMADIRA :

Nous avons le plaisir de vous faire parvenir ci-joint l'invitation

au vernissage de l'exposition Narcís Comadira "Obres amb arbres i altres

vegetals" qui aura lieu le 05 mai 2015 à 18h30,au Centre d’Etudes Catalanes de l’Université Paris-Sorbonne.

secretariat.etudescatalanes@listes.paris-sorbonne.fr

Téléphone: +33 ( 0 ) 142.776.569

Centre d'Études Catalanes - Université Paris-Sorbonne

9, rue Sainte Croix de la Bretonnerie

75004 PARIS

- - - -MUSIQUE : JAZZ

*• Le dernier rendez-vous de la Saison Jazzèbre avant Jazzapassa

Le 27ème Festival Jazzèbre en avant-programme Les rendez-vous chez nos voisins - "Sur les routes du jazz..."

Pour visualiser la Lettre Du Zèbre veuillez cliquer ici

Vous pouvez également retrouver la programmation de la saison Jazzèbre sur notre site internet : www.jazzebre.com

- - - - - - - - -

7 mai :

QUAND L'ORGUE ROMANTIQUE SE TOURNE VERS LE MONDE BAROQUE

Du style fantasticus au romantisme le plus débridé

Jeudi 7 Mai 2015 de 12h30 à 13h15

Cathédrale de Perpignan

Programme

Nicolaus Bruhns : Grand Prélude et Fugue en mi mineur

JS Bach : Fantaisie en sol mineur BWV 542

Franz Liszt : Prélude et Fugue sur B A C H

Musiciens

Marie Hélène Pech de Laclause, Jean Pierre Baston : orgue.

L’orgue de la cathédrale de Perpignan est, on le sait, un orgue romantique (oeuvre d’Aristide Cavaillé-Coll, 1857). Pour autant, le meuble (« le buffet », comme on dit dans le jargon organistique), est bien plus ancien. Là est souvent toute l’ambiguïté des orgues: meuble, certes, mais aussi instrument de musique… relevant parfois d’une époque ou d’une autre, suivant qu’on le regarde, où qu’on l’écoute.

L’idée du concert d’aujourd’hui est de puiser dans l’essence « baroque » de l’instrument. A travers trois compositeurs: Nikolaus Bruhns (1665-1697), Bach bien sûr, et… Liszt (1811-1886) ! Ce dernier, romantique parmi les romantiques, écrit un Prélude et Fugue, sur « B A C H » (sib la do si bécarre). L’hommage à Bach est clair ! Son langage, éminemment romantique, n’est pas sans rappeler, par ses chromatismes, ceux de la Fantaisie en sol mineur de Bach BWV 542. Chez Liszt, on peut reconnaître ce que l’on aurait appelé, s’il s’était agi d’une oeuvre baroque, le style fantasticus (semblant improvisé, libre, déclamé).

Le concert s’ouvrira avec le grand Prélude et Fugue en mi mineur de Bruhns, musique très construite …

**Mercredi 6 MAI :

Rivesaltes sous le souvenir de Jordi Barre

Le mercredi 6 mai se déroulera à Rivesaltes le vernissage de l’exposition « Jordi Barre l’enchanteur » à 18 heures, à la Médiathèque ; Exposition qui sera l’occasion de rendre hommage au chantre du Pays Catalan.

Rivesaltes accueille depuis le mardi 20 avril l’exposition « Jordi Barre l’enchanteur », dans le cadre de la Médiathèque, exposition qui se conjugue également avec le concert donné par le groupe « Cantem Jordi » le dimanche 19 avril.

Ce mercredi, en compagnie d’André Bascou, maire Virginie Barre, sa fille, Jean Pierre Lacombe, metteur en scène, Robert Triquère, son éditeur ainsi que la co-auteur de sa biographie, Christine Lavaill, la ville de Rivesaltes se remémorera celui qui a marqué de son empreinte le Pays Catalan.

L’exposition permettra à la population des deux villes, de découvrir les 36 panneaux de cette exposition itinérante dans le pays Catalan.

Près de trois ans après le départ de l’artiste la vie et la biographie de Jordi Barre (publiée chez Balzac Editeur) est devenue une exposition !

Cette exposition qui devrait faire le tour de nos villes et villages permettra à ceux qui ont connu et côtoyé Jordi tout au long de sa longue vie d’artiste de se souvenir d’un homme qui, au-delà de l’artiste, était devenu pour beaucoup un ami, presque un parent et à travers le parcours de Jordi Barre de se remémorer leur propre existence !

Cette exposition permettra à tous ceux qui n’ont pas connu Jordi de découvrir combien cet homme, par son engagement chaleureux pour la défense du catalan, a apporté à ce « pays ».

C’est pourquoi cette exposition conçue en partenariat avec France Bleu Roussillon était un devoir pour tous ceux qui savent combien Jordi a marqué notre territoire et combien nous lui devons !

Pour tout renseignement : Robert Triquère : 06-72-71-10-02

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4 mai 2015 1 04 /05 /mai /2015 10:47

Les coupes budgétaires tombent car la "crise" continue… 

 

  C'est le cas de Perpignan (Les Estivales de juillet), Béziers (remise en cause du "Théâtre SortieOuest" par l'inénarrable Ménard, et Montpellier (le maire au nom de poisson censure les "Internationales de guitare" car son animateur avait choisi un autre candidat pour les municipales ! De même Rodrigo Garcia, metteur en scène, est menacé…Montpellier danse, par contre, est protégé.)

 

Les villes qui ont compris que la culture crée des emplois, une identité, un tourisme intelligent, une destination reconnue, renouvellent leurs efforts; ainsi, à Sète, le choix politique a été réfléchi : en dépit d'une baise de la dotation de l'Etat, la municipalité consacre 10% du budget total à la culture. Ce mot ne signifie pas élitisme ou événement intello, mais spectacles tous publics, distraction, animation, un opus qui accompagne la destination vers le soleil, la plage, la mer…

 

Perpignan se veut destination touristico/culturelle, mais les foules viennent d'abord pour les plages (et les montagnes) du 66 ! Pourquoi viendraient-elles à Perpignan ? Pour les jeudis d'accord, mais il manque un nom, une identité (un Goya, un Soulages, un Rigaud ? ) à la ville...

 

En tout cas Sète se forge une image, une identité tout de suite définissable : c'est Valéry (la poésie, le cimetière marin), Jean Vilar (le théâtre de la mer, créateur d'Avignon), Brassens (la chanson, le musée), l'art contemporain avec Di Rosa, Combas, (Soulages, aussi, qui habite une partie de l'année à Sète), le Musée des Arts Modestes, aussi, bien original… Pas bête la mairie sétoise : un euro investi en rapporte 4..! Sète, ville d'art, ville poétique : un film récent montre la déambulation d'un jeune poète dans la ville marine...

 

La culture est un capital, un investissement (musées, patrimoine) et un art vivant (suite d'exposé, de spectacles…) : la région Nord-Pas de Calais a fait de l'art un facteur d'attractivité touristique et économique (voir dossier du Monde, daté du 28 avril 2015 : "Musées du Nord").

 

C'est Carcassonne, surtout, qui fait sa promotion, avec son slogan "capitale culturelle des deux régions", devenue destination estival incontournable : la cité audoise offre une programmation éclectique, populaire et de qualité, avec de nombreux spectacles gratuits. Le grand théâtre antique est un écrin inoubliable, mais de multiples scènes s'installent un peu partout dans les quartiers, les jardins, les hôtels particuliers, les places…L'imagination est au pouvoir au pays de J.Bousquet, Nelli, J.Delteil ! Les Cathares s'ouvrent au monde et Dame Carcas est "un pôle régional d'excellence culturelle", cmmd le di G. Larrat le maire. Comment en est-on arrivé là pour une ville modeste, isolée dans un département de l'Aude longtemps assoupi..? 

 

A l'heure de l'Euro-région, Carcassonne se veut un trait d'union entre le sud et le nord; elle compte jouer un "rôle majeur dans l'offre culturelle de la nouvelle Grande Région…" 

 

C'est dit avec le sens du commerce, avec les mots de la finance, mais ça n'est pas bête ni ringard !!! La culture comme moteur de l'économie et vecteur entre les citoyens...

 
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3 mai 2015 7 03 /05 /mai /2015 19:39
Statue de Machado à Baeza
Statue de Machado à Baeza

Antonio Machado, le temps de l'exil, par Monique Alonso (en collaboration avec Antonio Tello)

Professeur d'espagnol à Barcelone et membre du jury de la fondation Machado de Collioure (elle l'aurait "créée" est-il écrit en 4° de couverture…), M. Alonso dresse cette biographie avec des faits authentiques pour aider les historiens de l"avenir", selon le précepte du poète.

Elle a beaucoup travaillé et recherché (témoignages, manuscrits inédits, documents divers…) afin de décrire Machado, depuis son départ de Madrid en novembre 36 jusqu'à sa mort à Collioure, en février 39.

Son récit est passionnant : elle a repris son premier travail publié chez Mare Nostrum (édition non signalée, pourquoi..? En en parlant avec l'éditeur, Philippe Salus, j'ai compris que des différents avaient eu lieu entre eux…). En outre, elle ne cite aucun chercheur qui avait déblayé le chemin : aucune référence bibliographique et ce n'est pas gentil pour Jacques Issorel (les derniers jours de Machado, publiés chez Mare Nostrum)…

Bien plus, elle critique, sans les nommer, ses prédécesseurs : "Nombreuses sont les rectifications faites dans ce livre aux frivolités écrites dans d'autres : ce qui aidera à situer la vérité historiquee d'un fait aussi douloureux que la mort en exil d'un grand poète et d'un Espagnol magnifique…" (page 9)

"Frivolités", les auteurs auteurs apprécieront…

On voit rarement autant de mépris de de vanité dans un livre d'universitaire…On se référera cependant à des moments très intéressants, sur la culture (p.28…38), sur l'engagement (p. 34…43, 45, 47, 52), sur le recueil "la guerre", sur l('enterrement et le choix de la tombe, au dernier chapitre.

* Riveneuve éditions, Paris, 2015, 18 euros.

- -

Je me permets de signaler mon livre "A.Machado, de Séville à Collioure", itinéraire à travers les villes et les femmes (éditions Cap Béar, 12 euros), livre adapté et joué au Château Royal de Collioure, août 2013.

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2 mai 2015 6 02 /05 /mai /2015 10:56
Gérone/Girona © photo J.P.Bonnel
Gérone/Girona © photo J.P.Bonnel

Pour un dialogue Perpignan / Gérone :

La nouvelle grande région Midi-Pyrénées/Languedoc-Roussillon s'organise autour de grands commis de l'Etat, installés à Toulouse (préfet, recteur…).

Carcassonne se positionne comme "Capitale culturelle des deux régions" (on y reviendra). Face aux musées Fabre, de Lodève, de Sérignan et de Narbonne, Perpignan attend le grand ensemble Rigaud…

Perpignan doit aussi développer l'art contemporain autour de l'immense figure européenne de W. Benjamin, dont on va célébrer en septembre (en Catalogne du Sud, venue des médias allemands à Port-Bou, La Junquera, Girona…) le 75° anniversaire de la mort...

Gérone et Perpignan ne doivent plus s'ignorer : seulement 80 kms les séparent, le maire Carles Puigdemont connaît bien Perpinya…La balle est dans le camp de la mairie de Perpignan qui, bien que s'appelant encore "La Catalane" est dirigée par un élu peu catalaniste... Avec J.Paul Alduy, l'ouverture vers le Sud était évidente. Aujourd'hui, le slogan "Perpinya la catalane" est une incantation !

Pourtant les deux villes de taille moyenne pourraient travailler ensemble et mutualiser leurs ressources culturelles et touristiques : inventer un circuit entre les deux cités (itinéraires juif, musulman, catalan, artistique…) afin de créer une entité catalane des deux côtés de la frontière et contrebalancer la morgue toulousaine !

A part les échanges théâtraux entre Salt (banlieue de Girona) et l'Archipel, rien…

Girona est une destination touristique de plus en plus prisée :

la fête des fleurs à partir du 9 mai - lire le dossier de Cap Catalogne, par Marie Costa) : elle est dans l'élite des villes sélectionnées par National Geographic ! C'est en outre un centre historique monumental, la capitale mondiale de la gastronomie (avec El Celler de Can Roca, meilleur restaurant du monde en 2013), c'est une ville de festivals (jazz, théâtre, musique, arts visuels); c'est l'art contemporain abec BOLIT, un festival de littérature (du 9 au 19 avril, auquel a participé l'écrivain perpignanais Joan Luis Luis)…

Quelques dates pour se rendre à Gérone :

*Turandot le 3 mai au théâtre municipal

*Mme Butterfly, le 17 mai

*à l'Ecole municipale d'art : "Essences" jusqu'au 29 mai (centre culturel de la Mercè)

* au musée d'histoire juive "La Girona dissident" jusqu'au 17 maiet cycles de conférences

*musées : nuit des musées le 16 mai - exposition d'Enric Marquès jusqu'au 1" mai (casa Pastors)

*Salle Monsalvatge : récital de Joan Manuel Serrat (17 mai, 19h)

à suivre...

JPBonnel

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1 mai 2015 5 01 /05 /mai /2015 18:50
Antoine Cayrol avec son fils Chris.
Antoine Cayrol avec son fils Chris.

Eut lieu à Alénya une table ronde autour du poète Antoine Cyarol et de son œuvre, à l'occasion de la Sant Jordi, rendait hommage à Jordi Pere Cerdà, avec des lectures de quelques-uns de ses poèmes.

Les amis de Jordi Pere Cerdà s'étaient donné rendez-vous ce samedi 25 avril à Alénya. Entourant Hélène Cayrol, son épouse, Hyacinthe Carrera, Chris Cayrol son fils, Marie Grau et Jacques Queralt célébraient la nouvelle édition, la troisième, de son œuvre poétique : « Poesia completa » aux éditions El Far de Vienna.

La comédienne Neus Vila, Jacques Pumareda étaient à leurs côtés pour dire des poèmes, elle en catalan, lui en français. Le choix des poèmes qui se retrouvent dans ce recueil respecte la volonté du poète qui en avait lui-même délimité les contours.

En fait, expliquait Marie Grau, qui a coordonné l’édition, il y a encore une bonne partie des poèmes d’Antoine, un tiers peut-être, un tiers au moins, qui sont encore inédits. Mais le choix qui est ici offert est celui que lui-même avait fait, que les éditeurs d’aujourd’hui ont choisi de respecter.

Dans sa note éditoriale, Marie Grau détaille les différents épisodes de la publication des poèmes de Jordi Pere Cerdà, parfois limitée à quelques textes, étant donné les vicissitudes de son existence et la particularité de son talent.

Ecrire en catalan dans la France jacobine du XXe siècle, alors que du côté sud la férule franquiste avait ostracisé une langue pourtant jusque là bien vivante, écrire en catalan la geste d’un poète qui chantait sa terre, ses montagnes, ses pierres, ses arbres et ses oiseaux mais qui avait aussi fait le passeur aux temps maudits de l’invasion nazie, qui avait choisi le combat prolétarien et qui avait écrit pour le Travailleur Catalan, son journal, une ode à Lluis Companys, c’était à la fois déployer le lyrisme qui imprégnait sa vie et mener quotidiennement un combat des plus âpres.

Que Jordi Pere Cerdà soit un grand poète, non pas un versificateur de terroir, mais un poète universel, c’est aujourd’hui une certitude. Mais c’est dire aussi que, après sa disparition récente, il nous reste encore à le hisser à sa place véritable.

Editer, pour ceux qui connaissent et lisent sa langue, ce volume de Poesia Completa était donc indispensable. En particulier parce qu’un tel ensemble montre son évolution, le perfectionnement incessant de son œuvre. Cette nouvelle édition bénéficie en outre, grâce à la transmission qu’en a faite Hélène, son épouse, des annotations et corrections qu’il avait lui-même consignées ; elle lui est donc, si l’on peut dire, encore plus fidèle.

L’hommage fait au poète méritait que des poèmes soient lus, comme l’ont fait Neus Vila et Jacques Pumaréda, bénéficiant en outre des commentaires de Marie Grau, si familière de l’œuvre du poète. Chris son fils a lui aussi lu quelques poèmes extraits du volume Ocells /Oiseaux. Il avait choisi le parti-pris de l’humour, beau témoignage de complicité avec le père aimé. Un point d’orgue touchant que paracheva l’évocation de la voix du poète accompagnée en musique par Pascal Comelade.

© voir le blog d'Yvette Lucas.

A.Cayrol avec Claude Delmas, Garcia-Fons © photos J.Pierre BONNEL
A.Cayrol avec Claude Delmas, Garcia-Fons © photos J.Pierre BONNEL
A.Cayrol avec Claude Delmas, Garcia-Fons © photos J.Pierre BONNEL
A.Cayrol avec Claude Delmas, Garcia-Fons © photos J.Pierre BONNEL
A.Cayrol avec Claude Delmas, Garcia-Fons © photos J.Pierre BONNEL
A.Cayrol avec Claude Delmas, Garcia-Fons © photos J.Pierre BONNEL

A.Cayrol avec Claude Delmas, Garcia-Fons © photos J.Pierre BONNEL

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30 avril 2015 4 30 /04 /avril /2015 09:49
Communauté de Calafou en Catalogne
Communauté de Calafou en Catalogne

*Cinéma : sur la dette :

Ciné-Rencontre avec la projection du documentaire OpératCorrea

Jeudi 30 avril à 20h : Ciné-débat

en présence du réalisateur Pierre Carles.

Séance organisée en partenariat avec
les Amis du Monde Diplomatique. (Cinéma Castillet)

(1er épisode ) Les ânes ont soif (54 mn)

La visite en France d'un champion de la croissance économique passe rarement inaperçue, même lorsqu'elle ne présente qu'un intérêt médiocre. Un serrage de louches sur le perron de l'Elysée avec un président chinois ou une chancelière allemande rameute à coup sûr le ban et l'arrière-ban des troupes journalistiques. Pourquoi alors la presse hexagonale a-t-elle boudé le dernier séjour à Paris de Rafael Correa? Le 6 novembre 2013, le président équatorien était à la Sorbonne pour décrire le modèle économique en train de s'inventer dans son pays, en insolente rupture avec le dogme de l'austérité et de l'inféodation à la finance habituel. Pierre Carles et son équipe poursuivent leur critique radicale des médias et posent des questions. Le socialisme « du XXI° siècle » ou du « buen vivir », la politique progressiste étatiste et hyper-volontariste conduite par le gouvernement de Rafael Correa depuis la mise en place d'une nouvelle constitution il y a six ans, représente t-elle un espoir pour la gauche française ?

Précédé du court-métrage: On a mal à la dette (30 mn)

Pour contester le paiement de la dette de son pays, le Président Correa s'est appuyé sur les travaux d'économistes du CATDM (Comité d'Annulation de la Dette du Tiers Monde) comme Eric Toussaint. Depuis quelques années, Toussaint et des «économistes atterrés» (ou non-orthodoxes) tentent d'expliquer pourquoi il est parfaitement légitime de ne pas payer tout ou partie de la dette. En France, c'est le CAC (Comité pour un Audit Citoyen de la dette publique) qui a réalisé ce travail en chiffrant la part «illégitime» de la dette française à 59 % du PIB. Le CAC a montré que depuis une quinzaine d'années les gouvernement successifs ont fait une série de cadeaux fiscaux aux entreprises et aux ménages aisés. Près des deux tiers de la dette publique française s'explique donc par des cadeaux fiscaux et par des taux d'intérêts excessifs mettant l'État dans une situation de surendettement chronique. Leurs arguments trouvent relativement peu d'écho dans les grands médias. Ce court-métrage essaie de donner la parole à ces spécialistes de la dette «illégitime» et, partant, d'une autre politique économique et sociale.

Passage du film:

Jeudi 30 avril à 20h
Samedi 2 mai à 14h
Dimanche 3 mai à 14h
Mardi 5 mai à 18h

**

En Catalogne, une colonie éco-industrielle invente une façon de vivre libérée du profit

22 avril 2015 / Emmanuel Daniel (Reporterre le quotidien de l'écologie.)

Construire un analyseur d’eau, des systèmes d’éclairage écolos, brasser de la bière ou créer un réseau de téléphone alternatif... Voilà à quoi s’affairent une vingtaine de Géo Trouvetou installés dans une usine délabrée transformée en communauté rurale libertaire et high-tech. Cette « colonie éco-industrielle post-capitaliste » invente des façons de vivre et de produire libérées de la logique du profit.

- Calafou (Espagne), reportage

Pour accéder au fond de la vallée, le véhicule doit naviguer entre les bosses d’un chemin de terre mal entretenu. A l’arrivée, on est acccueilli par une barrière levée et rouillée qui semble bloquée dans cette position depuis des décennies. Sur le muret d’enceinte, on peut lire en lettres vertes et noires sur fond blanc : « Calafou, colonie éco-industrielle post-capitaliste »...

Vers le post-capitalisme

En cette fin février, la colonie ne déborde pas d’activité et on se demande si les vingt-cinq personnes qui y vivent actuellement ne sont pas entrées en hibernation. Rox explique que le climat n’y est pas pour rien. « L’hiver a été très froid et sans la structure pour affronter ce froid, c’est dur d’être productif. En été, quand on peut faire des choses sans avoir cinq épaisseurs de vêtements sur soi, ça change la donne », raconte cette Italienne dont les mèches bleues dépassent de ses deux capuches.

Mais ce n’est pas la seule raison. « Beaucoup d’activités ici ne sont pas visibles. Le lieu est très grand donc personne ne te voit travailler », continue-t-elle. En effet, chaque jour passé sur place, j’ai découvert au moins une nouvelle pièce dans ce dédale industriel.

… (pour lire tout l'article, voir le site de REPORTERRE)

- - - - -

***DOUZIEME PRINTEMPS DE L’ASPRE : 1er mai – 31 mai 2015

Vendredi 1er mai : Inauguration du Festival à 18 h Domaine Mas Bécha, NYLS

LES RENDEZ-VOUS

LES LIEUX

LES ARTISTES

Caves en musiques

Vendredi 1er mai : 18 h

Domaine Mas Bécha

NYLS

UN TRAGUITO MAS

Chansons populaires latines et lusophones
Nostalgie, amour, colère, trahison, vengeance... Le duo, Adrienne Winling, chant et percussions et Antoine Girard, accordéon, explore la théâtralité des chansons populaires latines et lusophones, de la chanson à boire mexicaine au fado portugais en passant par l'Argentine et le bassin méditerranéen.

Dégustation de vins du Mas Bécha

Pour accéder au fond de la vallée, le véhicule doit naviguer entre les bosses d’un chemin de terre mal entretenu. A l’arrivée, on est acccueilli par une barrière levée et rouillée qui semble bloquée dans cette position depuis des décennies. Sur le muret d’enceinte, on peut lire en lettres vertes et noires sur fond blanc : « Calafou, colonie éco-industrielle post-capitaliste »

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29 avril 2015 3 29 /04 /avril /2015 09:41
JP. Bel, Président du Sénat, à Céret (inauguration du musée MUSIC) a abandonné...Photo : J.P.Bonnel
JP. Bel, Président du Sénat, à Céret (inauguration du musée MUSIC) a abandonné...Photo : J.P.Bonnel

Les mauvaises nouvelles tombent sur Montpellier, l'ancienne "surdouée", à l'époque où le tyran Frêche, suivi du tyranneau Bourquin, tenait fort les rênes de la ville et de la Région. IBM, la médecine, le tourisme, l'aménagement du littoral, l'architecture avec Ricardo Bofill…c'était le bon temps !

Montpellier brille encore grâce à la culture (même si certaines troupes de théâtre risquent de disparaître par la décision injuste du maire, Saurel, ex-PS) et le musée Fabre, mais Alary, président actuel du Languedoc-Roussillon, n'a l'aura que d'un nain de jardin...

On découvre une nouvelle fraude sur la viande de cheval : c'est dans les abattoirs de NARBONNE que des chevaux impropres à la consommation ont transité ! D'autres lieux d'abattage sont situés dans notre belle Région, à Pézénas, Alès…Jacques Poujol, ex-dirigeant de Spangherro est mis en examen !

Toulouse s'organise pour devenir capitale; Martin Malvy fera quelques concessions au L/R. mais il sait que l'affaire est pliée : la Région L/R. n'a pas d'unité, d'identité forte (Perpignan la Catalane, toujours oubliée, peut-elle faire cavalier seul..?). Ce territoire modelé depuis 50 ans, pour attirer le tourisme de masse sur ses côtes a oublié l'arrière-pays et ses industries : un pays d'apparences, à consommer, surfait, artificiel, qui perd son âme (comme des villages anciens, des stations telle Collioure, envahis par un tourisme de masse plus consumériste que culturel).

Il manque un leader pour la Région !

M. Saurel, privé de l'appareil socialiste, en ne contrôlant pas la fédé PS, manque de moyens et d'envergure; il renonce à des projets patrimoniaux (comme le musée de l'histoire de la France en Algérie : Perpignan devrait reprendre cette idée), les élus au conseil régional se taisent et approuvent le décisions venues du gouvernement central (on l'observe avec le mutisme de J. Cresta ou de Zibeline Malherbe)…

J.P.Bonnel

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28 avril 2015 2 28 /04 /avril /2015 10:10
photo de Pep et Teresa en 1943 (à gauche)
photo de Pep et Teresa en 1943 (à gauche)

* Après avoir parlé de Teresa, décédée le 15 avril dernier, voici un extrait de la vie de son époux, par A. GUILLAMON, dont les éditions Spartacus viennent de publier le témoignage :

Josep REBULL, l'époux de Teresa (biographie : 1906/1999, par Agustín Guillamón)

***LIRE : Agustín Guillamón. Espagne 1937 : Josep Rebull, la voie révolutionnaire.

Une critique d’Andreu Nin et de la direction du POUM. Éditions Spartacus. 2014. 170 pages.

Josep Rebull Cabré est né en 1906 en Catalogne, à Tivissa, un village de la province de Tarragone.

Son frère Daniel, plus âgé de dix-sept ans, qui adoptera le pseudonyme de David Rey, adhère très jeune à un groupe anarchiste et milite à la CNT à Barcelone dès sa création en 1910 et devient secrétaire du syndicat des métaux1. Josep se trouve chez lui, à Barcelone, lors de la grève générale insurrectionnelle d’août 1917 et il sera arrêté avec lui, ce qui, compte tenu de son jeune âge, fera scandale. Dans les années 1920, après avoir commencé à travailler, grâce à l’aide de sa famille il fera des études d’ingénieur en électro-mécanique et, en 1927, il adhère à la fédération catalane du Parti communiste d’Espagne, dont son frère avait assuré la coordination en 1924.

En 1930, cette fédération se sépare du parti national et, en 1931, elle fonde à Terrassa avec le Parti communiste catalan le Bloc Obrer i Camperol (Bloc Ouvrier et Paysan), le BOC.

En 1933, employé par l’entreprise textile Soliano à Tarragone, il participe à une grève de neuf semaines ; la direction accède finalement aux revendications des ouvriers, mais à la condition que Josep Rebull quitte l’entreprise.

En octobre 1934, il devient responsable salarié des publications du BOC dont il organise la fabrication et la distribution, trouvant les moyens de mettre celle-ci à l’abri de la police et de s’assurer du paiement des exemplaire vendus ; c’est une fonction qu’il conservera à Barcelone après la fondation du Parti Ouvrier d’Unification Marxiste, le POUM, en septembre 1935, et il sera à ce titre membre avec voix consultative du Comité central (CC) du POUM.

En février 1936, le POUM ayant décidé de rejoindre le Front populaire, Josep Rebull fut candidat au nom du POUM aux élections législatives nationales sur la liste du Front populaire à Tarragone.

Au cours des journées révolutionnaires du 19 juillet, il prit part aux combats de rue à Barcelone, sur la Place de Catalogne, avec un groupe d’une centaine de militants dont Carmel Rosa, dit Roc, Josep Rovira, Algemir et Germinal Vidal. Celui-ci, secrétaire de l’organisation de jeunesse du POUM, la Juventud Comunista Ibérica (JCI), dont Josep Rebull était très proche, fut abattu ce jour-là lors d’un affrontement avec un groupe de soldats place de l’Université, alors même que Rebull tentait de parlementer avec eux.

Le POUM ayant réquisitionné les presses d’El Correo catalan, Josep Rebull en prit la direction pour poursuivre sa mission de fabrication et de diffusion de la presse du POUM et des ouvrages de l’Editorial Marxista, dont il était administrateur.

Recherché par la police politique stalinienne, Josep Rebull va mener ainsi pendant un peu plus d’un an une vie largement clandestine à Barcelone. Il y vivra notamment dans l’appartement de Joaquín Maurín (retenu prisonnier dans la zone franquiste dès les premiers temps du soulèvement, et à l’époque tenu pour mort) dans la rue Padua, ainsi que dans une maison louée rue Llibreteria. Il s’efforce notamment, par des visites fréquentes à Manuel de Irujo, le ministre de la Justice de la République, d’obtenir la libération de Katia et Kurt Landau détenus dans une tchéka, une prison stalinienne, d’où l’on pouvait disparaître à tout instant sans laisser de trace2.

Mais l’omniprésence de la répression stalinienne contre les militants du POUM et la difficulté croissante d’échapper à l’incorporation de force dans l’armée le décidèrent à s’engager sous un faux nom à la fin de 1938.

Vint, début 1939, l’effondrement militaire de la Catalogne. Josep Rebull est rejoint à Vic, où il est stationné, par sa femme Teresa. Comme des centaines de milliers d’autres républicains, civils et militaires, et malgré les atermoiements du gouvernement français, ils vont gagner la France en traversant à pied les Pyrénées par Molló et le col Pregon3.

Ayant rejoint à Perpignan d’autres militants du POUM, échappant aux rafles qui dirigeaient les Républicains espagnols vers les camps de concentration de la région, ils parviennent à Paris avec l’aide du PSOP. Ils y seront hébergés par des militants socialistes, puis par la famille de Gaston Davoust, membre de l’Union communiste, qui avait rencontré Josep Rebull lors d’un séjour à Barcelone en août et septembre 19364.

Et c’est chez un couple d’ouvriers, Thérèse et Robert Verdeaux, que Teresa et Josep Rebull resteront jusqu’à l’été de 1941. Comme beaucoup de militants de l’extrême-gauche antistalinienne et d’exilés antifascistes, ils se rendront à Marseille. Josep Rebull, désormais sous l’identité de Robert Verdeaux grâce aux documents que celui-ci lui a donnés, travaillera au Croque-Fruit, cette entreprise de pâtes de fruits qui permettra à plusieurs centaines de militants et d’artistes de subsister pendant cette période, en attendant de pouvoir peut-être sortir de France, et dont les commerciaux participaient à la Résistance naissante. C’est par le Comité américain de secours (CAS), l’émanation de l’Emergency Rescue Committee créé par Varian Fry pour aider ceux que le gouvernement de Vichy est susceptible de livrer aux Nazis à quitter la France ou, en attendant, simplement à survivre, que Josep Rebull est entré au Croque-Fruit.

Il se lie avec Daniel Bénédite qui succède à Varian Fry à la direction du CAS à l’automne de 1941. C’est dans ces circonstances matérielles et politiques très difficiles que naît au printemps de 1942 le premier fils de Teresa et Josep, Daniel. Après la fermeture du Croque-Fruit, c’est une autre entreprise montée avec l’aide du CAS et qui fabrique des espadrilles en raphia qui permettra aux Rebull de subsister.

En juin 1943, toute la famille rejoint Daniel Bénédite à Régusse, dans le Var, où celui-ci a pris en main la gestion de la forêt domaniale de Pélenc ; le camp forestier sera à la fois un refuge pour les exilés et une base du mouvement de résistance Franc-Tireur.

Arrêtés par la police allemande en mai 1944 après la dispersion du maquis, Daniel Bénédite et Josep Rebull sont emprisonnés à Marseille, à la prison des Baumettes, d’où ils sortent le 16 août lors de la libération de la ville. Les Rebull restent à Marseille où naît Germinal, leur deuxième fils, en juillet 1945 ; Josep Rebull fait alors différents métiers : très habile, il se révèle un bon réparateur d’automobiles alors qu’il dit ne rien connaître à leur mécanique. Entre temps, Daniel Bénédite est devenu à Paris l’administrateur de Franc Tireur, le quotidien issu du mouvement de résistance et dirigé par Georges Altman et Élie Piéju ; il propose à Josep Rebull de l’y rejoindre et toute la famille s’installera donc dans la région parisienne à partir de 1945. Josep Rebull continuera à assurer l’administration du journal après son rachat en 1957 par Cino Del Duca et sa transformation en Paris-Jour en 1959, jusqu’à son départ à la retraite en 1972 – l’année de la disparition de Paris-Jour.

Josep Rebull resta membre du comité exécutif du POUM en exil jusqu’à ce qu’il en démissionne le 19 mai 19535 ; en 1952, il avait contribué à un long article rédigé par Ignacio Iglesias et paru dans le bulletin intérieur du POUM affirmant la nature capitaliste d’État de l’Union soviétique et le rôle de classe dominante de son parti communiste, exprimant par là son désaccord avec les analyses de la majorité de la direction de l’époque6...

Après son départ à la retraite, il vivra à Banyuls sur Mer, où Teresa et lui ont acquis une maison dès 1958, jusqu’à sa mort en 1999. Il ne se désintéresse nullement de l’activité des militants en Espagne ; mais, condamné à mort par contumace en 1939, il dut attendre l’amnistie décrétée après la mort de Franco en 1975 pour retourner en Espagne et, en bonne partie, la découvrir.

En 1976, il participe au congrès de fondation du Parti socialiste de Catalogne – Regroupement7, mais il le quittera avec fracas lorsque celui-ci se fondra dans le PSOE, le parti socialiste espagnol : car il est resté fidèle à l’objectif fixé par Joaquín Maurín dans les années 1930, celui d’une république fédérative socialiste ibérique. L’ennemi reste l’État central espagnol, que le PSOE contribuera à renforcer. En 1985, comme on le verra plus loin, il participe à la commémoration du cinquantième anniversaire du POUM. Une phrase de l’intervention qu’il fit à cette occasion montre qu’il n’avait en rien renoncé aux critiques qu’il exprima de 1937 à 1939 : « Il aurait mieux valu que nous, les militants du POUM, on nous ait exécutés devant un peloton comme révolutionnaires, plutôt que d’avoir été jugés comme traîtres à la République. »

- - -

1. Militant de premier plan de la CNT puis du PCE – en 1924, après l’arrestation de Joaquín Maurín, il est, chargé de coordonner les activités du Parti en Catalogne – puis du BOC et du POUM, Daniel Rebull est au Mexique d’octobre 1936 à février 1937 pour mobiliser les soutiens à la révolution espagnole et au POUM et acheter des armes ; il participe à l’accueil de Trotski qui y arrive au début de 1937. Jugé en 1938 avec les dirigeants du POUM, il fut acquitté – il n’appartenait pas au Comité exécutif du Parti – mais il ne fut pas libéré pour autant. Évadé en janvier 1939, il ne quitte pas l’Espagne ; arrêté par les franquistes, il est condamné à mort mais, grâce à l’intervention de sa famille, sa peine est commuée. Après sa sortie de prison en 1946, il rejoint le POUM clandestin. Il sera de nouveau emprisonné ; à sa mort en 1958, à 69 ans, il aura passé 19 ans de sa vie en prison.

2. Autrichien, communiste d’opposition, il rejoint Trotski en 1930 mais se sépare de lui en 1933. Militant en Allemagne (il utilisait le pseudonyme de Wolf Bertram), il s’exile à Paris en mars 1933. Katia et Kurt Landau gagnent Barcelone en novembre 1936 et se mettent au service du POUM. Le 23 septembre 1937, Kurt est enlevé par la police politique stalinienne ; la date et les circonstances de sa mort restent incertaines. Katia Landau (Julia Lipschutz), emprisonnée dès juin 1937 puis relâchée, est de nouveau incarcérée et ne sera remise en liberté qu’à la fin de janvier 1938 et expulsée vers la France. (NdE)

3. Pour ce passage en France et les années de l’Occupation, on lira En chantant, de Teresa Rebull, Balzac Éditeur, 2004, p. 85 à 149.

4. Formée en 1933 par deux groupes de communistes opposés à la ligne du parti communiste stalinien, l’Union communiste publiera jusqu’en 1939 un périodique, L’Internationale, dans lequel elle expose ses analyses et ses positions. Sous son pseudonyme d’Henri Chazé, Gaston Davoust a rassemblé dans un ouvrage les principaux articles de L’Internationale concernant la révolution espagnole ; on y trouve aussi des extraits de certains des textes de Josep Rebull reproduits ici (Chronique de la révolution espagnole, Union communiste 1933-1939, Spartacus, 1979). (NdE)

5.Carta al Comité Ejecutivo del POUM (lettre au comité exécutif du POUM), 19 mai 1953.

6 . La URSS: de la revolución socialista al capitalismo de Estado, in Cuadernos de « La Batalla », 15 août 1952. Article disponible sur le site de la Fundación Andreu Nin.

7. Ce parti était issu notamment d’une scission du Mouvement socialiste de Catalogne créé en 1946. Un Parti socialiste de Catalogne – Congrès se créa en novembre 1976 par le regroupement de nombre de petits groupes, dont l’un se nommait « Secrétariat politique de Catalogne du POUM » ; il rejoindra lui aussi le PSOE en 1978.

© le 12/01/2015 par Agustín Guillamón

Agustín Guillamón's short biography of Josep Rebull, POUM militant and opponent of that party's collaboration with the Catalan government during the Spanish Revolution. Originally an introductory part of "La izquierda del POUM...

* photo de Pep et Teresa en 1943 (bicyclettes). Ils sont à gauche de la photo et pour le coup ils sont ensemble.  Une photo de Pep en 1948.  Pep en bûcheron dans les bois de Régusse (haut Var) où il y avait cette exploitation forestière servant de façade au groupe de maquisards.  Un joli portrait de Pep où il doit avoir presque 70 ans. © Germinal REBULL
* photo de Pep et Teresa en 1943 (bicyclettes). Ils sont à gauche de la photo et pour le coup ils sont ensemble.  Une photo de Pep en 1948.  Pep en bûcheron dans les bois de Régusse (haut Var) où il y avait cette exploitation forestière servant de façade au groupe de maquisards.  Un joli portrait de Pep où il doit avoir presque 70 ans. © Germinal REBULL
* photo de Pep et Teresa en 1943 (bicyclettes). Ils sont à gauche de la photo et pour le coup ils sont ensemble.  Une photo de Pep en 1948.  Pep en bûcheron dans les bois de Régusse (haut Var) où il y avait cette exploitation forestière servant de façade au groupe de maquisards.  Un joli portrait de Pep où il doit avoir presque 70 ans. © Germinal REBULL
* photo de Pep et Teresa en 1943 (bicyclettes). Ils sont à gauche de la photo et pour le coup ils sont ensemble.  Une photo de Pep en 1948.  Pep en bûcheron dans les bois de Régusse (haut Var) où il y avait cette exploitation forestière servant de façade au groupe de maquisards.  Un joli portrait de Pep où il doit avoir presque 70 ans. © Germinal REBULL

* photo de Pep et Teresa en 1943 (bicyclettes). Ils sont à gauche de la photo et pour le coup ils sont ensemble. Une photo de Pep en 1948. Pep en bûcheron dans les bois de Régusse (haut Var) où il y avait cette exploitation forestière servant de façade au groupe de maquisards. Un joli portrait de Pep où il doit avoir presque 70 ans. © Germinal REBULL

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27 avril 2015 1 27 /04 /avril /2015 12:56
Christophe COGNER, cinéaste
Christophe COGNER, cinéaste

Christophe Cognet

avec la Fondation pour

* Ciné Le Castillet

la Mémoire de la Déportation 66 -

** Perpignan 19 h

*** rencontre avec C.Cognet

Christophe Cognet est un réalisateur et documentariste français, né le 31 décembre 1966, à Marseille.

Après des études de cinéma à la Sorbonne Nouvelle Paris III1, Christophe Cognet s’oriente vers le cinéma et réalise des films proches de l’essai documentaire qui posent des réflexions sur le mécanisme de la création, ou sur le travail de la mémoire.

Ce travail sur le mécanisme de la création est à l’œuvre dans son film2 L'Affaire Dominici par Orson Welles. Le point de départ en est un film3 du cinéaste américain commandé par la télévision et resté inachevé que "Christophe Cognet a entièrement restauré et monté, selon les indications laissées par Welles"4 avant sa mort. Christophe Cognet s’est employé à exhumer et à reconstruire cette matière filmique afin de "mettre celle-ci en perspective à la fois dans la carrière de Welles et dans les annales criminelles françaises du temps5".

Ce film en forme d'enquête est une réflexion sur le cinéma et la télévision chez Orson Welles, ainsi que sur le processus de montage. "Christophe Cognet a retrouvé Jacques Chapus et le chef opérateur Alain Pol, et il les fait parler avec chaleur de leur collaboration avec le cinéaste américain et de ses méthodes de travail, en même temps qu'il justifie l'état d'inachèvement du document qui suit5".

La puissance des images :

Depuis 1993, Christophe Cognet effectue des recherches sur les artistes peintres déportés dans les camps nazis. En 2004, avec L’Atelier de Boris9, le cinéaste recueille au fil des mois le témoignage10 du peintre français Boris Taslitzky, résistant et déporté. Puis en 2006, avec Quand nos yeux sont fermés11, il compose une manière de méditation filmique sur la création aux limites de l’expérience humaine, autour des dessins réalisées clandestinement au camp de Buchenwald par des artistes déportés, une réflexion qui s’est accompagnée de la publication d’articles12, d’ouvrages et de conférences sur ce sujet.

En mars 2014, son film long-métrage Parce que j'étais peintre, écrit avec Jean Breschand et Pierre-François Moreau, sort en salles. "Il aura fallu dix ans à Christophe Cognet, à qui le cinéma fut révélé par Nuit et Brouillard d'Alain Resnais, pour réaliser Parce que j'étais peintre. Dix années d'un travail ardu et ardent pour livrer ce témoignage exceptionnel sur un art façonné dans l'enceinte aveugle des camps nazis"13.

"Le cinéaste cherche à situer les récits dans leur entièreté, à saisir le contexte dans lequel Yehuda Bacon, José Fosty, Walter Spitzer et tous les autres, ont peint pendant leur captivité, ou bien des années plus tard. Loin de toute naïveté devant la confrontation du beau à l’horreur, le film fait acte, en lui-même, d’une forme de résistance face à la facilité par un travail cinématographique ténu et nécessaire, tout en sobriété."14

- - -

- - - Le Monde (mars 2015) : Il aura fallu dix ans à Christophe Cognet, à qui le cinéma fut révélé par Nuit et Brouillard d'Alain Resnais, pour réaliser Parce que j'étais peintre. Dix années d'un travail ardu et ardent pour livrer ce témoignage exceptionnel sur un art façonné dans l'enceinte aveugle des camps nazis. Les prisonniers n'étant pas autorisés à dessiner, c'est clandestinement qu'ils ont réalisé une œuvre foisonnante, dont ne subsiste aujourd'hui qu'une infime partie.

Arrachées à l'horreur, ces productions nous parviennent frappées d'un double tabou : celui de la représentation et de son pendant, la beauté. Les artistes qui ont survécu racontent à Christophe Cognet comment ils prélevaient des gaines de tuyaux ou du papier brun d'emballage, pour s'en servir comme supports pour leurs dessins. Au moyen de ces matériaux rudimentaires, ils ont entrepris – comme pour mieux le conjurer –, de documenter un quotidien infesté par la morbidité et qu'on aurait pu croire déserté par la beauté. Et pourtant.

AUX CONFINS DE L'IRREPRÉSENTABLE

Ce film remarquable pose une question perturbante : de beauté, peut-il être encore question quand les abîmes vous engloutissent ? Est-il possible de sublimer des corps broyés par la machine d'extermination nazie ou ces visages qui portent déjà l'ombre...

En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/culture/article/2014/03/04/parce-que-j-etais-peintre-des-artistes-dans-l-horreur-nazie_4376577_3246.html#WCfga8WrZ3wvuDLQ.99

- - -

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. ↑ Recherches sous la direction de Jean Louis Leutrat.
  2. ↑ « Un documentaire passionnant » Jérôme Larcher Cahiers du cinéma, déc. 2000.
  3. ↑ Ce film inachevé de 25 minutes est intitulé La tragédie de Lurs.
  4. ↑ Valérie Cadet, Le Monde 18 décembre 2000.
  5. ↑ a et b Jean Pierre Berthomé et François Thomas, Positif, janvier 2001.
  6. ↑ « Cognet fait le pari de l’intelligence (…) Ce film est un vrai manifeste. » Stéphane Goudet, Positif, Sept. 1997
  7. ↑ « Maillage intelligent de lectures des "rompols" (contraction de "roman policier") de la romancière Fred Vargas, de flâneries urbaines, d'interviews et de moments partagés avec sa jumelle peintre. » Marie Cailletet Télérama 3 nov. 2001.
  8. ↑ Marie Cailletet Télérama 3 nov. 2001.
  9. ↑ Précieux témoignage recueilli par le cinéaste au fil des mois, Anna Laure-Jeanson, Libération, 25 août 2006.
  10. ↑ "Portrait subtil d’un homme qui se raconte avec pudeur et modestie, portrait d’un artiste arpentant l’atelier exigeant et rayonnant. Une leçon de vie, une leçon de peinture." Nathalie Hazan Brunet, conservatrice au MAHJ, Le Serment, octobre 2006.
  11. ↑ « Une double enquête ; historique au sujet de l’art clandestin à Buchenwald, esthétique sur la puissance des images et leurs limites. Marche inquiète du steadicam, suspendue entre deux temps ; panoramiques qui déplacent les limites du hors champ immense, matérialisation sensible du hors temps concentrationnaire… Tous ces gestes donnent sa forme lacunaire à un film qui ne prétend pas tant faire la leçon que transmettre des traces. Plus encore qu’à Nuit et brouillard, on pense à L’Ordre de Pollet, pour cette répétition des travellings instables dans le camp désert. (…) Cognet a préféré l’agencement des gestes, la surimpression des temps ; sons ténus d’aujourd’hui sur les fragiles images d’hier, bruit du vent et des pas sur le gravier de Buchenwald, bruissement du papier manipulé sur les dessins des déportés. » Cyril Neyrat, Cahiers du cinéma, sept. 2005.
  12. ↑ Entre autres, « Sous la prairie », revue Vertigo n°39, 2011.
  13. Le Monde, du 4 mars 2014 [archive].
  14. Culturopoing.com [archive].

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