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28 janvier 2014 2 28 /01 /janvier /2014 11:15

photo-du-compte-twitter-de-steve-rosenberg_383520-La-photo-.jpg  photo-du-compte-twitter-de-steve-rosenberg_383520 La photo des toilettes du centre de Biathlon de Sotchi. 

L'image qui fait le tour du monde du Net : double WC pour couple homo ou pour permettre des rencontres érotiques ou des dialogues sur la merde et autres excréments...

 

bidet-dans-champ.jpg  Bidet dans un champ (photo J.P.Bonnel) oublié par Marcel.

  •  Le mot :
  • homonymes et significations :
  • jacques Bidet philosophe français
  • Nicolas Bidet, agronome viticulteur français 
  • un petit cheval trapu à tout faire
  • un meuble destiné à l'hygiène intime
  • toilettes à bidet, invention japonaise
  • La chose  :  Bidet découle étymologiquement de l'ancien français, dans lequel il désignait un petit cheval de poste, trapu et ramassé ; le verbe « bider » signifiant « trotter ». L'idée repose sur une analogie : on « monte » un bidet, appareil sanitaire dont la cuvette sert aux ablutions intimes, de la même façon que l'on « monte » un poney.

Apparu en France vers 1710, il en est question dans Dépenses de Madame de Pompadour (1751). Son bidet était en bois de hêtre entièrement sculpté sur toutes ses faces.

Diverses théories existent quant à l'inventeur du bidet. Les noms de Marc Jacoud mais aussi celui de Christophe des Rosiers sont parfois mentionnés. Monté originellement sur pied, il trouve très vite la forme en la demi-poire et se place dans des caisses à côté ouvert ou fermé (couvercle amovible à crochet ou charnière). Pour le confort, le fond pouvait être doublé de plaques d'étain ou le rebord supérieur garni d'un bourrelet de cuir. Certains étaient munis d'une petite serrure afin de conserver son usage de manière privative1.

L'invention de la plomberie vers 1900 le chasse progressivement de la chambre pour le reléguer (avec le pot de chambre dans la salle de bain.

 

* ça sert à quoi ?

 

- Le bidet sert à se laver l'anus et le sexe, pour ceux qui veulent économiser l'eau d'une douche. Un anonyme est en train d'étudier les plans pour la construction d'un bidet à 2 places à jet rotatif, pour les couples après le coït. Il pense déposer bientôt un brevet...


-A embêter Hercule Poirot. Quand l'inspecteur revient de la salle de bain et qui demande à son hôte : Mais qu'est ce que ce bidule? En tous cas si c'est pour se laver les mains ce n'est pas pratique du tout. Non sérieusement à quoi cela sert il , Poirot? Vous imaginez l'embarras de notre célèbre détective préféré de toute l'europe, qui s'en sort grâce à sa finesse.

 

* Lecture (sur le bidet...à dada sur mon bidet, quand il trotte, il fait des pets...) :

 

  • Roger-Henri Guerrand, Le Confident des dames. Le bidet du xviiie au xxe siècle : histoire d'une intimité, en collaboration avec Fanny Beaupré, La Découverte, 1997
  • Katherine Ashenburg, The Dirt on Clean: An Unsanitized History, North Point Press, 2007.

 

* Fontaine de Duchamp:

 

A Dada sur mon bidet... quand il prout il fait un pet...

 

Alors là, mes aïeux, je me lance dans un grand n'importe quoi ! Ça va pas être simple à expliquer mais en même temps ça n'a pas besoin de beaucoup d'explications !

 

Je voulais juste vous présenter le mouvement Dada ou Dadaïsme. Finalement le titre de l'article résume parfaitement ce petit mouvement artistique du début du XXème siècle.

 

Pour faire simple, c'est une mise à plat de toutes les conventions philosophiques, idéologiques, politiques et conceptuelles de l'art... Bref, un bien gros bourdel !

 

Le principe c'est le retour à l'enfance : essayez de vous rappeler comment vous appeliez votre monture en poil de moumoute synthétique que vous chevauchiez avec allégresse...

 

Votre Dada !

 

Ben pour certains artistes de cette époque c'était pareil. Grosso merdo c'est ce qu'on peut appeler actuellement une régression infantile !

 

Durant cette période (fin de première guerre mondiale et entre-deux guerre), le moral des artistes est un peu entaché par la censure, et comme ces artistes sont des sales gosses, ben ils se gênent pas pour faire des caprices !

 

Dans la clique, on retrouvera les deux plus turbulents Marcel Duchamp et Francis Picabia, au niveau de la littérature, c'est Louis Aragon, au niveau photo et cinoche Man Ray... J'en passe et des meilleurs. Bref, ils sont sacrément nombreux à adhérer à ce mouvement pour bien péter la tronche aux codes établis !

 

La nouveauté dans le bousin c'est l'idée de génie du ready-made ! Et qui qui n'a trouvé le concept ? Je vous le donne en 1000... Mon poto Marcel Duchamps :

 

"- Bon qu'est-ce que je vais bien pouvoir foutre de tout ce merdier que j'ai accumulé dans mon grenier ? Je peux quand même pas tout jeter bourdel... Je suis trop sensible et nostalgique... bien que vulgaire mais fleur-bleue quand même...

 

- (sa femme) : Ben t'as qu'à te faire des bourses en or en les refourgant à un endimanché du musée, ça nous évitera de bouffer des pâtes à l'eau jusqu'à la fin de nos jours !"

 

(NDLA : les femmes participaient activement au projet Dada de l'époque, une sorte d'émancipation avant l'heure...mmm'voyez....)

 

"- T'es futée ma bonne Suzanne ! Je vais commencer par bricoler la vieille roue de vélo sur ce tabouret pourri tout bancale, histoire de faire passer un peu la pilule, je dirais que c'est un ready-made assisté, donc un objet détourné de sa fonction avec un petit coup de mimines pour pas que ça choque trop non plus...Et hop, à nous les pépètes !"

Et hop ! le concept de l'objet devenant "objet d'art" naît, et en plus il bouge. C'est pas beau le progrès ? Ça a donné ça :

 

imageReadyMade1a.gif

 

Fort de son gros piège à couillon pour amateur d'art, le Marcel n'y va pas de main morte. Il plombe l'image du musée et impose une pissotière en l'intitulant "Fontaine". Il ne signe pas de son vrai nom : il utilise un pseudonyme : R.Mutt pour ne pas asseoir cette oeuvre précise sur sa notoriété d'artiste déjà célèbre du "nu descendant l'escalier" (oeuvre cubiste pour laquelle il est mondialement reconnu).

 

Bien évidemment, cette "fontaine" n'a jamais été exposée à l'époque parce que trop scandaleuse.

 

Ni une, ni deux le père Duchamps en fait la presse, s'insurge contre ces couillons d'amateurs d'art qui n'ont rien compris à son concept, et dénonce l'hypocrisie de ceux-ci.

 

Finalement, cette fontaine sera reproduite pour être exposée beaucoup plus tard. C'est le début de la reproduction en série qui sera plus tard réutilisée par Andy Wahrol, oui le droguay du Pop'art !

 

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J'espère que vous comprenez maintenant pourquoi Marcel Duchamp est mon artiste préféré.

 

 

Tout simplement, parce qu'à mes yeux, c'est un des artistes les plus complets autant sur le plan technique que sur le plan conceptuel. Il a permis le cassage de gueule des idées préconçues que la plus part des gens ont sur l'art : un milieu fermé, hermétique, élitiste et hautain.

 

Ce monsieur a remis les pendules à l'heure et a aussi permis une autre vision très ironique de sa condition d'artiste. Il a volontairement démontré que n'importe qui pouvait être artiste à la seule condition d'avoir un esprit libre de tout carcan idéologique, et que finalement, rester simple c'est la meilleure option !

 

Publié par Ritazaz 

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27 janvier 2014 1 27 /01 /janvier /2014 14:27

catalunya-2014-copie-1.jpg    Catalogne n'est pas l'Espagne."  Ce slogan contenant une remarque évidente veut signifier surtout que la Catalogne ne doit pas (plus) faire partie de l'Espagne. Le désir de scission, de rupture et d'indépendance y est inscrit.

 

La Catalogne demande l'indépendance car elle a le sentiment d'être méprisée par les Castillans et exploitée par le pouvoir central.

 

Elle refuse désormais l'afflux de ces Andalous recrutés en masse depuis des décennies par les services publics pour distendre l'identité cataalne et affermir la langue espagnole dans le pays.

Les Catalans extrémistes et souvent nationalistes se sentent aussi envahis par des immigrés, par des Maghrébins : ils ont souvent le même discours que le FN français. Des slogans disent ce racisme ambiant...

 

Beaucoup de Catalans sont souverainistes car ils redoutent que leur nation s'émiette, que leur culture disparaisse, que leur passé soit effacé, que leur langue ne soit plus pratiquée...

 

Ce repli est-il suscité par la frange bourgeoise et les classes moyennes catalanes, plus que par les groupes sociaux exposés à la crise générale...? Plus que les entrepreneurs et industriels qui, eux, pensent que se couper du reste de l'Espagne, c'est s'automutiler, en réduisant les dbouchés économiques..? 

 

Quelle est la part d'égoïsme, de discrimination, dans la revendication indépendantiste ?  J.P.B.

 

- - -

 site :   logo-petit.png

 

22-1-2014

2014. Est-ce que le moment est arrivé pour les acteurs de lextérieur de favoriser la réalisation du processus en cours en Catalogne ?

 

Les Catalans ont fait les premiers pas du chemin susceptible de les conduire à se séparer de lEspagne et daccéder à lindépendance. Les raisons historiques, culturelles, économiques, sociales et politiques quils invoquent pour faire comprendre la volonté qui les a poussés sur ce chemin ont été largement exposées, en sorte que désormais le nombre de secteurs qui en reconnaissent la validité ne cesse de croître.

 

Ainsi, en constatant que toutes les propositions faites en faveur dune réforme de lÉtat permettant daboutir à une véritable « nation de nations » ont été rejetées, certains ont décidé de chercher une alternative à lactuel cadre politique. En effet, du coté du gouvernement étatique, ce rejet saccompagne souvent dun traitement humiliant et, dernièrement, dun durcissement des positions et dune tendance de plus en plus prononcée à revenir sur des politiques intolérantes qui, malheureusement, rappellent trop la période dune dictature que lon serait en droit de croire révolue. Voilà pourquoi ils sont nombreux à penser que ne pas agir maintenant équivaudrait à accepter le rôle de subordination que lordre espagnol établi réserve depuis longtemps à la Catalogne afin de la plier au plan dassimilation totale élaboré par lEspagne.

 

Mais les Catalans ont désormais établi leur propre plan, qui a consisté jusquà présent à montrer au monde entier comment il convient de procéder : avec patience et en agissant uniquement après que leurs propositions aient été rejetées lune après lautre ; sans exclure personne sous aucun prétexte, en faisant donc confiance aux forces de tous les segments de la société ; pacifiquement, par le biais de centaines de milliers de personnes sortant dans la rue pour manifester leur détermination, sans aucun geste dhostilité à légard des autres et se refusant à toute forme de provocation ou de violence ; démocratiquement, par lentremise délus qui agissent conformément aux désirs du peuple au lieu dappliquer un programme décidé par les dirigeants, permettant une conjonction de partenaires de droite et de gauche au sein dune large et invraisemblable coalition ; de forme responsable, avec la majorité des forces politiques seules sont restées en-dehors celles qui se sont exclues elles-mêmes dès le début , en sefforçant de trouver un accord pour poursuivre le processus et, enfin, en gardant lesprit grand ouvert car, encore maintenant, les chefs de file catalans offrent à leurs homonymes espagnols la possibilité dexplorer les voies daccord au lieu de se confiner dans des actions unilatérales. On peut affirmer que ce processus est porteur de tous les éléments dune révolution de velours car, si ce nest pas le cas, de quoi sagit-il au juste ?

 

Lannée 2014 sera décisive pour la Catalogne. Tous les indices léquilibre des forces politiques au Parlement, la constance des résultats dans les enquêtes dopinion et les impressionnantes manifestations de la population, pour ne pas parler du manque dalternatives fiables du côté des unionistes indiquent que la situation est arrivée à un point dinflexion. La majorité des Catalans aspirent à un véritable changement et ses représentants se sont engagés à mettre en œuvre les moyens qui vont permettre à la population de décider la voie de ce changement. Leur proposition est la formule la plus claire de gommer doutes et incertitudes sur les intentions des Catalans, à savoir un référendum sur la question, semblable à celui qui se déroulera en Écosse en septembre prochain. Au-delà des frontières espagnoles, personne ne conteste sérieusement la légitimité dune telle procédure. Par contre, les institutions espagnoles avec le gouvernement et lopposition agglutinés autour dune inquiétante intransigeance sur cette question sentêtent à s’y opposer. Cest ainsi que les choses se présentent en ce début de nouvelle année : au point mort, sans solution en vue.

 

***

 

Jusquà présent, la réponse officielle émanant des cercles internationaux a été que la situation catalane est une affaire interne espagnole. Pourtant, tout le monde sait que, indépendamment des formes que prendra le déroulement de la procédure, les conséquences ne sarrêteront pas aux frontières de lEspagne ; tout le monde sait aussi que si on permet que la situation sembourbe, lincertitude actuelle sera préjudiciable à la Catalogne, à lEspagne, mais aussi à lEurope. Si la partie espagnole persiste à senliser dans son rejet, si toutes les propositions faites par la Catalogne sont systématiquement bloquées ou simplement ignorées, il faudra à un moment donné limmixtion de tierces parties pour faciliter le dépassement de ce point mort. Les bons offices dacteurs de lextérieur pourraient réellement aider lEspagne à atteindre le point dinflexion. Car, même sils opposent une résistance farouche à cette idée, les Espagnols, mais aussi leurs représentants politiques, devront accepter le fait que, en paraphrasant le premier ministre britannique, David Cameron, parlant de lÉcosse, il nest pas possible de retenir les Catalans en Espagne contre leur gré.

 

Pour linstant, une certaine dose de diplomatie discrète devrait suffire. Les acteurs étrangers, qui ont une influence évidente sur une Espagne économiquement prise au piège et politiquement touchée, pourraient user de cette influence pour pousser les dirigeants espagnols à agir avec pragmatisme. En fait, il y a déjà eu quelques gestes publics dans ce sens et vraisemblablement il y en a eu dautres de caractère privé. Toutefois, au moment où tout débute, il faudrait sans doute un rappel à lordre un peu plus ferme, sagissant dempêcher ceux qui pensent leurs intérêts menacés par le choix des Catalans de ne pas jouer franc jeu ou pire encore davoir recours à la violence.

 

Dautre part, il faudrait aussi quil soit clair pour tout en chacun que la situation est arrivée au point où nimporte quelle tentative de mettre sur la touche le peuple catalan, comme par exemple le dépouiller de sont droit à sexprimer, utiliser des tactiques dintimidation à lencontre de ses élus ou tenter une quelconque manœuvre de dernière minute à huit clos, ne ferait quajourner, voire même aggraver le problème au lieu de le résoudre. À lheure actuelle, le seul résultat acceptable du point de vue de la démocratie est un scrutin et, pour cette raison, lobjectif immédiat pour tous devrait être de trouver la voie qui permettra aux Catalans de sexprimer. Ensuite, sils décident quils veulent que leur pays soit indépendant, la responsabilité collective sera de veiller sur la procédure à suivre afin que la volonté librement exprimée du peuple soit garantie.

 

(Traduction du texte original anglais réalisée par M. Vallribera) 

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26 janvier 2014 7 26 /01 /janvier /2014 18:14

emailing-DESDE-EL-SILENCIO.jpg      el documental “Desde el silencio. Exilio republicano en el norte de África”, al MUME, és un projecte de Sonia Subirats i Aida Albert (Asociación de Hijos y Nietos del Exilio Republicano; www.exiliorepublicano.org ). Trobareu més informació sobre l’exili republicà al Magrib als documents adjunts.

 

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Aquesta treball s’inclou dins la secció “Art i memòria. Propostes artístiques contemporànies”. Aquesta secció ocupa un petit espai situat al hall del MUME  i es dedica a la mostra periòdica de propostes artístiques contemporànies que tenen com eix del seu treball les relacions entre l’art i la memòria -individual i col·lectiva- associada a fets històrics i polítics. En aquest sentit, es dóna prioritat a aquelles obres que, a partir d’un esguard documental, emotiu i reflexiu, tenen en consideració la funció i influència que poden exercir la memòria i la figura del testimoni tant en la comprensió de la història del segle XX, com en una possible aproximació crítica a la complexitat del món actual.

 

Museu Memorial de l'Exili

Carrer Major 43-47

17700 La Jonquera

www.museuexili.cat

0034 972556533

 

**Du théâtre plein la Têt

 Conseil Général des Pyrénées-Orientales 

 

Six compagnies locales, onze communes de la vallée de la Têt, dix-huit repsentations accessibles gratuitement du 13 décembre 2013 au 25 mai 2014

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Avec ce festival de théâtre itinérant, le Conseil Général valorise la création artistique locale et amène le spectacle vivant près de chez vous. Chaque mois, une compagnie à l'honneur avec sa dernière création     

 

Programmation:

Le Réflexe "Scènes dAnthologie de Molière"

- Lundi 10 février, Ille-sur-Têt, espace la catalane - 14h30

- Lundi 17 février, Pézilla-la-Rivière, salle des fêtes - 14h30

- Samedi 22 février, Corbère, salle des fêtes - 18h

 

Amnésik "Les infernales"

- Vendredi 28 février, Ille-sur-Têt, La Fabrica - 14h30 (séance scolaire)

- Samedi 1 mars, Ille-sur-Têt, La Fabrica - 20h30

- Samedi 8 mars, Osseja, Cinéma - 20h30

 

La Loco "Le sang du Vallespir"

- Vendredi 4 avril, Baillestavy, salle des fêtes - 18h30

- Dimanche 13 avril, Campôme, salle des fêtes - 19h

- Samedi 12 avril, La tour de Carol, salle des fêtes - 18h

 

Alma "On avait dit léger"

- Dimanche 18 mai, Osseja, cinéma - 20h30

- Samedi 24 mai, Ille-sur-Têt, La Fabrica - 20h30

- Dimanche 25 mai, Taurinya, salle des fêtes - 20h30

 

Entrée libre

Renseignements:

Conseil général des Pyrénées-Orientales

Tél: +33 (0)4 68 85 85 

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25 janvier 2014 6 25 /01 /janvier /2014 14:56

bon.JPG  Xavier ORIACH

"Bleu" de Georges Ayats et "Cartographie picturale" de Xavier Oriach

 

Deux expositions de peinture au Centre dArt Contemporain àcentmètresducentredumonde

6ce5e20af0b0989ea7efc36e4b6d78db_L.jpg Oriach

 

ayats.JPG

 

Georges AYATS

Explorateur des couleurs, Georges AYATS vit et travaille à Perpignan. Depuis les Beaux-Arts de Paris en 1960, il s'attache à faire vivre la couleur en s'appuyant sur les variations de forme et de lumière.

 

Pour Georges Ayats, la couleur est première. C'est l'émotion et, au-delà de cette émotion, c'est l'intuition qui fonde sa peinture. Lintuition parce que l'émotion est décryptée puis réorganisée. Ce jeu constitue la structure intellectuelle de son travail, le schéma mental qui l'anime. C'est sa matière, l'objet auquel il consacre ses recherches. La forme qu'elle prend ensuite est le résultat d'un choix visant à mettre le plus efficacement en scène ses intuitions chromatiques. Pour toutes ces raisons, il nous faut évoquer le système de perception et d'analyse de la couleur, car le plus souvent, l'enseignement fait l'impasse sur l'étude de la lumière et des couleurs. Plus grave, en donnant quelques rudiments liés à l'apprentissage des beaux-arts ou à la décomposition du spectre, il en dénature la réalité. En effet, considérer les phénomènes chromatiques sous le seul angle d'un déploiement linéaire (les longueurs d'ondes) ou d'un cercle chromatique réduit aux valeurs tonales nous conduit à penser la couleur (ou la lumière) d'une manière erronée en ignorant la pluralité des vecteurs qui la définissent. Or, on ne ressent bien que si l'on « pense, bien. La capacité à ressentir est donc fonction des systèmes de représentation des phénomènes sensibles développés ou appris par chaque individu. Apprécier les arts des autres cultures n'a pas toujours été possible notamment pour cette raison. Pour avoir été confrontés quotidiennement dans leur travail à ces problèmes d'évaluation de la forme, seuls les artistes ont été capables de percevoir les qualités des oeuvres des autres civilisations. Ils n'avaient pas besoin de connaître la signification de ces objets pour avoir une familiarité sensible avec l'intelligence de leurs esthétiques. 

 

Les systèmes de représentation des phénomènes chromatiques, pour le peintre comme pour le scientifique, sont depuis plus de deux siècles organisés dans le volume, les trois dimensions qui permettent la mise en valeur des trois vecteurs qui définissent une lumière: le chromatisme, la luminosité et la saturation. De nombreux atlas tridimensionnels ont été proposés mais tous reprennent ce principe de base, leurs différences résultant de la manière dont on privilégie telle ou telle question de physique ou de physiologie.

 

Pour le peintre, la couleur étant un phénomène physiologique, une perception, elle n'existe qu'en fonction de son environnement. Percevoir une couleur, c'est l'évaluer, l'appréhender dans sa relativité - celle qui résulte des contrastes de chromatisme, de luminosité et de saturation et apprécier son potentiel. C'est justement ce que décrivait longuement Chevreul en 1839, dans son traité du contraste simultané. Or, cette évaluation relative ne s'opère pas forcément entre deux valeurs données et statiques, elle s'appréhende au regard des trois vecteurs cités. Ce qui veut dire que la couleur peut se travailler simultanément en relation avec deux autres valeurs et que l'on peut étudier chacune d'elle dans sa relation aux autres dans un système en mouvement dans les trois dimensions. Le peintre romantique allemand Karl Otto Runge, en avait établi un premier système rationnel d'écriture de la couleur et de décomposition de la lumière comme le feront plus tard les néo-impressionnistes en s'appuyant sur les travaux de Chevreul. Ce n'était pas une utopie, mais bien l'utilisation systématique d'une cohérence, d'une intelligibilité, à laquelle les peintres avaient toujours eu recours d'une manière plus ou moins intuitive selon les époques. La maîtrise intellectuelle et l'utilisation d'un système de représentation des phénomènes chroma tiques entraînèrent leur intégration consciente dans la composition de l'oeuvre et inévitablement dans sa perception. C'est justement ce que fait Georges Ayats quand, dans ses séries, il nous fait partager l'émotion résultant d'un parcours dans ce volume des couleurs. Il travaille non sur l'opposition ou le passage d'une couleur à une autre en suivant un axe rectiligne, mais en proposant une circonvolution qui résulte de l'attraction ou de l'interférence d'une troisième valeur qui joue alors le rôle de, tierce Les couleurs ne sont plus pensées uniquement dans leur relation chromatique, mais aussi pour leur position relative selon les axes de saturation et de luminosité.

 

Chaque série est donc dédiée à un cheminement possible dans l'espace chromatique autour d'un accord. C'est la répétition formée par la série sur la base d'une variable et la succession des séries elles-mêmes, qui nous donnent les moyens de ressentir ce qui est en jeu dans l'oeuvre de l'artiste. C'est encore la démonstration que notre cerveau ne peut s'empêcher de reconstituer le lien entre les séquences d'une série particulière, et que cette compréhension est solidaire de la satisfaction esthétique que nous éprouvons. 

 

Lappartenance de Georges Ayats à l'esthétique concrète ne fait pourtant aucun doute car son travail porte sur des structures, des séries, des compositions minimalistes ; tout y est mesuré très précisément pour écarter l'arbitraire subjectif de la composition. 

 

Loriginalité de son oeuvre, c'est d'avoir fait de la couleur, dans toute l'étendue de ses possibilités, une matière organisée, d'en avoir extrait des structures évolutives parfaitement manipulables intellectuellement et d'avoir fait de ce traitement rationnel de la couleur une source d'émotions et de libertés. Processus mental, émotion devant la nature, méditation et observation, développement rationnel et reconstruction mentale, son oeuvre est tout cela à la fois. Christophe Duvivier Directeur des Musées de Pontois

 

 

Xavier ORIACH

Xavier ORIACH est un peintre de nationalité française de la nouvelle École de Paris, né en 1927 à Sabadell (Catalogne). À mi-chemin de la peinture et de la gravure son oeuvre évoque la texture matérielle du réel.

 

«Je ne fais pas une peinture avec des doctrines. Je mefforce de peindre comme un jardinier harmonise son jardin, comme un paysan normand ordonne ses rangées de silex avec sagesse.»

 

«Je suis terriblement classique. Jai la même inquiétude que Uccello ou Piero della Francesca: composition, ton, couleur. Le message est une chose à part.»

Xavier Oriach

 

Au milieu des houles immobiles qui s'affrontent ou se contournent, se recouvrent et se mêlent sur ses toiles, Xavier Oriach semble, sous les paysages les plus familiers, faire entrer par effraction dans la lenteur des expansions tectoniques, dans le présent de l'incessant devenir de ses pierriers profonds. Sur leurs surfaces moirées, toujours changeantes selon lincidence de la lumière, le voyage dans lintimité matérielle, aux confins du plus proche, que proposent au regard ses peintures conjugue vertigineusement espace et temps, induit, au-delà de toute perception spontanée, un rapport plus large au réel, donne à viser et surprendre en une sorte d'instable sur-objet le monde en sa totalité. Hors de léphémère existence humaine, dans le sentiment d'une nature non seulement « naturée » mais constamment « naturante », en une continuelle formation, le paysagisme matériel, matiériste, qu'inaugure Oriach, fait entrevoir, rentrant en lui-même infiniment, linstant étale de son être.

 

Tenter de capter, au-delà de leur présence physique, visuelle, les échos méta-physiques de ses peintures ne prétend daucune manière signifier quOriach ait l'intention de faire oeuvre poétique ou philosophique. Ses images nont fonction dillustrer ni concepts ni discours. Il na pas plus le désir d'ajouter aujourdhui à l'archéologie ou la géologie qu'hier, en son Bestiaire, à la zoologie. Peintre dabord et toujours, son projet demeure bien, en explorant les possibilités de son langage, de créer des toiles auxquelles son travail assure, en marge de tout renvoi aux êtres ou paysages du monde, leur entière autonomie sensible. Mais son attention aux matières, aux lumières, son maniement novateur des éléments plastiques, lui permettent à mesure de découvrir sur des effets inconnus des visions nouvelles, engendrant une expression qui exerce létonnant pouvoir de faire autrement rencontrer le visible.

 

« La peinture nous fait voir le monde extérieur », observait Daniel-Henry Kahnweiler, « les peintres créent l'univers visuel de l'humanité ». A travers la non-figuration inédite qu'elle introduit dans la « nouvelle Ecole de Paris », le matiérisme original qu'elle y intègre comme à l'une des tendances spécifiques de l Ecole catalane », loeuvre de Xavier Oriach, échappant aux classifications et catégories simplifiées, s'inscrit dans la longue tradition qui, au long des millénaires, a porté les artistes de l'interrogation des transcendances surnaturelles à celle du monde terrestre, renouvelle la quête qu'a constamment poursuivie l'art moderne de la nature la plus intime du réel. Là sans doute senracine la silencieuse puissance de sa peinture. Toute en discrète inventivité, rigueur pudique, développements patients, elle réussit selon une intentionnalité inédite à aviver la vision, ajourer et communiquer un sentiment neuf du réel, de l'improbable « Il y a » matériel qui en constitue la trame secrète. Alors même qu'il n'en énonce pas la description, Xavier Oriach ouvre dans l'invention du regard qu'exerce son oeuvre des portes jusque-là dissimulées sur le monde, le change à nos yeux et, comme l'écrivait déjà Diderot il y a plus de deux siècles, « apprend à voir dans la nature ce que vous n'y voyez pas ».

Paris, mai 2013

Michel-Georges Bernard

 

Centre dArt Contemporain àcentmètresducentredumonde

3, avenue de Grande Bretagne, 66000 PERPIGNAN

du 25 Janvier au 23 Mars 2014

 

Tarif normal: 3 euros

Tarif réduit: 1,5 euros, Gratuit pour les moins de 18 ans

 

Horaires: Ouvert tous les jours de 14h à 18h (dimanches et jours fériés inclus)

 

Contact: contact@acmcm.fr

04 68 34 14 35

 

25-janvier-14--dessin-vives.jpg Martin-Vivès - 25 janvier 2014 17:00 20:00


** MARTIN-VIVES à Saint-Cyprien : 'invitation de l'exposition "Martin Vivès, une

vie engagée, une oeuvre libre" présentée par la Collection Desnoyer à

partir du 25 janvier 2014.

 

Exposition

"Martin Vivès, une vie engagée, une oeuvre libre"

du 25 janvier au 12 mai 2014

Collection Desnoyer

rue Emile Zola

Saint-Cyprien

Exposition ouverte au public

du mardi au dimanche de 14h à 19

 

**Les Collections de Saint CyprienVernissage "Martin Vivès, une vie engagée, une oeuvre libre"

L'exposition ''Martin Vivès, une vie engagée, une œuvre libre'' s'ouvira avec la pièce : Perpignan. Une huile que Martin Vivès avait présenté lors de sa première exposition personnelle du mois de janvier 1931 à la Salle Arago de Perpignan. Ce paysage, peinture sur le motif d'un jeune homme de 25 ans, se révèle œuvre synthèse de ses années de formation. Cette vue de la capitale du Roussillon saisie depuis les jardins Saint-Jacques résonne comme un hommage aux deux artistes qui accompagnent les premières pas de Vivès sur la scène artistique nord-catalane de 1928 à 1930. Elle témoigne du souvenir des longues excusions faites dans la campagne perpignanaise aux côtés du peintre André Fons-Godail puis évoque, à travers le pêcher en fleur se découvrant au premier plan du paysage, l’œuvre du peintre Louis Bausil. Deux de ses maîtres que Martin Vivès tenait à saluer.

 

Une œuvre à découvir à partir du 25 janvier 2014 à l'exposition ''Martin Vivès, une vie engagée, une œuvre libre'' des Collections de Saint-Cyprien. 

 



  • Les Collections de Saint Cyprien rendent hommage à l'une des figures les plus marquantes de la peinture catalane: Martin Vivès [Prades, 1905-Saint-Cyprien, 1991]. Cette exposition à caractère rétrospectif présente les différentes étapes de création de cet artiste mais également les engagements vitaux d'un homme aux prises avec un XXe siècle aussi aventureux que barbare. L'espace d'un regard, cet immense paysagiste donne à lire couleurs et espoirs de tout un pays sur près d'un siècle.
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24 janvier 2014 5 24 /01 /janvier /2014 11:33

catalan.JPG   catalan.JPG photo jean-pierre bonnel "Ne cache pas la catalan" (ou : n'occulte pas, ne censure pas...la langue catalane)

 

 

Cet article, tiré du site cité plus bas, veut montrer que le "mouvement indépendantiste est tolérant, antiraciste, antiethniciste, intégrateur, transversal et pacifique..." Antiraciste donc, contre les partis duu style FN ! Contre ce parti racisme né récemment en Catalogne et nommé "Pateforme pour la Catalogne" : son Président, M. Anglada, a déclaré, en montrant la photo d'une jeune noire "nouvelle arrivante en Catalogne" : "Si c'est ça les nouveaux Catalans, je quitte la Catalogne." J.P.B.

 


 

GEN

(C) Site :    http://cntambe.wordpress.com//anglada-la-pen-i-la-frontra-catalana/

 

Anglada, La Pen i la frontra catalana

 

Tercer full d’un dietari nord-català: 19 de gener 2014 (2014/01/19)

Francesc Bitlloch

 

A Catalunya Sud hi ha un partit que té quatre regidors en alguns municipis, que no té representació parlamentària i que és esquifit, racista, xenòfob i espanyolista. Es diu: “Plataforma per Catalunya”. Com sempre, el nom no fa la cosa. I a vegades amaga la cosa.

La setmana passada, el seu president, el Senyor Anglada, va piular això: “Si aquests són els nous catalans jo me’n vaig de Catalunya” i al costat hi havia la fotografia d’un nin, negre, jugant al carrer. Immediatament la xarxa es va omplir de respostes i de protestes. La primera, molt emotiva, de la mare de l’infant, seguida de centenars de fotos de catalans de tots origens i colors amb la inscripció: “Jo sóc un nou català. Ja pot marxar, Senyor Anglada“


Catalunya té la sort de no tenir un partit d’extrema dreta fort. I té sobretot la sort, i això explica lo primer, de ser una societat tolerant amb una gran diversitat i una voluntat de convivència.

D’aquesta sociologia n’ha nascut un moviment independentista tolerant, antiracista, antietnicista, inclusiu, transversal i pacífic. No en direm les raons, avui. Per anar de pressa direm que tenim molta sort! Tenim la sort que no tenen… l’ Estat Francès, i al seu si, Catalunya Nord, que es debat amb un problema cada dia més greu: El Front Nacional de la família Le Pen.

Qui parla de la violència feta a totes les llengües del territori en nom de la cèlebre liberté?
Qui explica la intolerància feta a l’expressió de tota diferència ètnica, cultural, històrica, social… en nom de la cèlebre égalité?
Com s’analitza l’extrem elitisme d’una societat dirigida per una casta de rics formats i investits a la “gran escola” de l’ Administració (ENA) que ostenta sobre la porta la inscripció “fraternité”?
Com s’interpreta l’ aprofundiment de les desigualtats i la utilització de la immigració com a boc emissari en la república de la “fraternité”?
Qui analitza la manera com aquests valors han estat totalment confiscats per la branca jacobina de la República, la d’uns quants contra tots, la que parteix de la idea que qui guanya es pot imposar als altres?
Qui explica com la ideologia jacobina ha infiltrat la mentalitat francesa, començant per la constitució, passant per tots els graons de l’administració i acabat en els manuals escolars?


I què té, doncs, d’estrany que una societat instal.lada sobre aquestes bases secreti intolerància?
Què té d’estrany que el casament homosexual hagi desencadenat un tal daltabaix?
Què té d’estrany que quinze noietes amb un fulard al cap posin en perill la república sencera?
Què té d’estrany que la moderadíssima carta europea de les llengua no pugui ser aplicada com als altres països europeus?
Com no veure que el mateix sistema electoral hiper- “majoritari” sense una unça de proporcionalitat és una expressió d’aquesta necessitat de dominar i governar amb absolutisme, lluny de tot compromís i del pacte politic?
D’on ve aquesta necessitat d’un president amb poders absoluts?
No és estrany que tot intent d’ existència per part d’un grup sigui titllat de “comunautarisme“… que tota identitat sigui un “repli identitaire” i que tot llengua “regional” sigui menyspreada o titllada de “patois“.

Catalunya Nord és dins de l’Estat Francès i la presència del Front Nacional hi és molt inquietant. Aquí i a tot l’estat s’ ha fet la critica del petainisme, fins i tot del colonialisme, però la critica concreta i pràctica de la intolerància jacobina està per fer i la seva presència en la vida pública i en la vida quotidiana està per estudiar. Aquests aspectes no poden ser absents en la reflexió sobre la gangrena pudent i cada dia més estesa que és un partit d’ extrema dreta en posició d’àrbitre de la vida política.

 

 

 ** 17e festival de cinéma Maghreb si loin si proche

Boulevard laïque des cultures

11 sites dans l’Aude et les Pyrénées Orientales

du 17 janvier au 2 février 2014


Download.html.jpg

Après le succès des premiers jours à Elne et dans l’Aude,

le festival se poursuit à Banyuls sur Mer, Perpignan, Prades et Argelès sur Mer

 

Réservation conseillée pour les buffets - le samedi 25 janvier à 19h à Argelès sur Mer (7€): tél 04 68 08 22 16

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Cinéma Lido – Prades - Pyrénées Orientales

Vendredi 24 janvier

18h30 film A qui rêvent les fennecs de Sarah Tikanouine

20h repas 8€ 

21h film Zero de et en présence de Nour Eddine Lakhmari

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Cinéma Jaurès – Argelès sur Mer - Pyrénées Orientales


Vendredi 24 janvier

17h Médiathèque :présentation du livre Dans les ténèbres du miroir d’ Omar Smail

18h30 Médiathèque : conférence autour  d’ Abdelmalek Sayad

20h buffet

21h film en avant première Revolution Zendj de Tariq Teguia et en présence de Fethi Ghares

Samedi 25 janvier

11h Médiathèque : exposition d’ Amadou Gaye

14h30 film C’était mieux demain de et en présence de Hinde Boujema

17h00 film Tarzan, Don Quichotte et moi de Hassen Ferhani

                         film Les jours d’avant de et en présence de Karim Moussaoui

20h buffet 7€

21h film Zero de et en présence de Nour Eddine Lakhmari


 

Dimanche 26 janvier

14h30 film A qui rêvent les fennecs de Sarah Tikanouine

16h30 film Le repenti de Merzak Allouache

- - - - - - - - - - - - -Et bientôt

St Paul de Fenouillet – 30 janvier

Cabestany – 31 janvier, 1 et 2 février

En savoir plus sur le festival :

<http://www.cinemaginaire.org>


Télécharger le programme complet du festival :

<http://www.cinemaginaire.org/www/images/contenu/cataloguemag2014.pdf>

 

Renseignements :

Tél : 04 68 29 13 61 et 04 68 08 22 16

Fax : 04 68 08 22 17

Mail : contact@cinemaginaire.org

Site : www.cinemaginaire.org



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23 janvier 2014 4 23 /01 /janvier /2014 10:27

rois-de-majorque.jpg  Palais des Rois de Majorque, à Perpignan.

 

Une ville, pour attirer les décideurs, les entrepreneurs...doit être dynamique : moderne tout en conservant son patrimoine et ses traditions.

 

En proposant des terrains bien placés, près de noeuds de communications (autoroute, TGV, aéroport), elle peut séduire des PME et des capitaux étrangers.

 

Le climat, la proximité de la mer et/ou de la montagne (ski, infrastructures sportives) peut jouer pour emporter l'adhésion d'une entreprise qui veut s'implanter dans une Sillicon vallée : S. comme sea, sex, sun, ski, sociabilité !

 

En effet, la vie sociale, la convivialité, l'esprit de fête sont essentiels à la réussite d'une cité (je pense bien sûr à Barcelone) : ambiance des rues, animations, musique, présence de salles de concert et de théâtres sont primordiaux, condition pour voir la jeunesse rester au pays (si l'emploi et le dynamisme de l'université suivent...) On pense au film "L'auberge espagnole"...

 

Mais tout est lié et il s'agit de développer la culture, fer de lance de l'économie, image d'une ville (encore Barcelone, avec ses architectes, ses écrivains, ses éditeurs...)

 

Il 'agit de constituer des "grappe"s d'entreprises, avec des liaisons, des coopérations avec Figueres, Gérone, Barcelone...

 

Il faut avancer des propositions en termes de fiscalité locale. 

 

Redonner enthousiasme et confiance aux habitants, première préoccupation. Ensuite chaque citoyen sera le meilleur messager pour dire la bonne nouvelle, alerter les médias et attirer les acteurs économico-culturels !!!

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22 janvier 2014 3 22 /01 /janvier /2014 10:51

Clotilde-RIPOULL.png    C. Ripoull psente ses voeux à la population de Perpignan, jeudi 23 janvier 2014, à 19 h, salle des libertés, 3 rue Edmond Bartissol. Partage de la galette !!!  (entrée libre, bien sûr) -

 

 

1. La gauche est battue :

 

* L'avocat J.Codognès, ancien CDS, ancien PS, nouveau vert, sera donc tête de liste de la "gauche plurielle" à Perpignan. La gauche est donc battue : on le sait d'ailleurs depuis longtemps...

 

On savait déjà que Bourquin avait placé Cresta pour ne pas gagner la ville (c'est Ségolène Neuville qui avait une chance de l'emporter).

 

Fruit de complots politiciens et de magouilles phocéennes, on sait que Codognès le vert est choisi pour que les écolos soutiennent le PS à Marseille. 

 

Or on sait que Bourquin (PS) et Codognès (EELV) se détestent. La gauche est donc encore bien battue et le système bourquiniste fera tout pour ridiculiser Codo...vert de honte...

 

2. La droite est battue :

 

** Dans l'autre camp, pujolien, extrémiste de droite jouant l'ouverture, la lutte est âpre afin d'obtenir une place sur la liste UMP/UDI. Faut dire qu'Alduy le petit et Romain le Grau prennent de la place...

 

De même, pour le poste d'adjoint à la culture, on se bouscule au portillon du Caca W.Benjamin, de Michel Pinell (le banquier favori) à M. Sitja, le chef de cabinet, d'O. Amiel le renégat et M. Halimi le renié,  à Sanchez Maïté, pas sûre d'être choisie pour être réélue aux Européennes...

 

Pujol est donc battu car les Français se défient désormais des partis politiques (enquête du Monde daté du 22.1.2014 :"La politique, je ne veux pas en entendre parler".)

J.M.Pujol est battu déjà virtuellement dans tous les sondages, face au FN. Au second tour, il n'est pas du tout sûr que le "réflexe républicain" fonctionne...

 

*** Il ne marchera que pour la candidate "hors partis", mettant les valeurs humanistes, éthiques, sociales" au coeur de son programme. 

Le rassemblement se fera autour de Clotilde Ripoull !

 

 

 

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21 janvier 2014 2 21 /01 /janvier /2014 12:39

0-13H-FN.jpg    Le FN nouveau est arrivé, depuis que la blondasse de fille de son borgne de père a pris les manettes du parti d'extrême-droite et celle de son amant de Louis de Millas...

 

Mais ce parti nouveau, à la Beaujolaise, est-il vraiment neuf ? Il se veut respectueux des règles républicaines, ne prône plus la révolution nationale et veut des élus et des subventions, comme toutes les organisations de l'établissement, pardon : du système...

 

Peut-on croire à ce changement, à ces discours séducteurs, souvent sociaux, prolos, proches de la logomachie communiste ou troskyste..? Nenni !

 

Peut-on croire à l'élimination (ou à la mise sur la touche) des nostalgiques de Pétain, de l'Algérie française, de la torture, du fascisme, du nazisme et des camps... ? Non, vraiment ! Ils sont là, ne sont pas morts, hélas : on sait que les tortionnaires hitlériens finissent centenaires dans des paradis sud-américains..!

 

Dans une période de "crise", de chômage, d'exclusion, de malaise généralisé, de perte des valeurs éthiques...la magouille peut prendre : rejetez les étrangers, les immigrés, les bronzés, les pas-pareils...à la mer et le tour est joué, vous aurez la paix et des emplois... 

 

C'est si facile ! Zavez qu'à voter bleu marine ! Et pour mon Luis à Perpignan !!! Vous allez voir : plus de Maghrébins, plus de gitans, plus de Roms..!!!!

 

Dans son édito, Gérard Biard explique le contexte et l'historique de la lutte contre le FN, en rappelant qu'en 1995, Charlie lança une pétition nationale pour interdire "cette ligue dont le but politique est de faire disparaître la  République." 

 

Pour démonter les mensonges du FN nouveau, Nicolas Lebourg et J.Claude Camus font preuve de beaucoup de pédagogie, d'érudition et ...d'humour, qui se prolonge dans de nombreuses caricatures hilarantes !

 

A lire d'urgence (6 euros)    J.P.Bonnel

 

- - -

 

Le FN de Marine Le Pen est-il différent du FN de Jean-Marie Le Pen?

À quoi ressemble lélecteur frontiste en 2014? Les militants du FN ont-ils toujours le crâne rasé dehors et dedans? Un électeur de droite est-il potentiellement un électeur frontiste? Quelles sont les passerelles idéologiques entre lUMP et le FN? Le FN est-il vraiment laïque et républicain? Les prolétaires ont-ils troqué la faucille et le marteau pour la croix celtique? Toutes les extrêmes se valent-elles? Quels sont les modèles du FN en Europe? Les réponses à toutes ces questions, qui simposent en cette année doublement électorale (municipales en mars, européennes en mai), vous les trouverez dans ce hors-série, qui dresse un portrait documenté et argumenté du « nouveau Front national ». Pour comprendre et continuer à combattre un parti toujours dextrême droite, mais «relooké» par sa présidente et adapté à la nouvelle donne sociale, économique et politique.

 

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20 janvier 2014 1 20 /01 /janvier /2014 10:06

images-copie-12.jpeg  Découvrir l'artiste catalan Rabascall, critique acerbe de la société du spectacle et des idoles mythifiées par les medias dominants.

 

Ses performances sont autant de promenades ludiques au sein des icônes de la culture populaire -surtout télévisuelle- du XXe siècle du XX° siècle.

 

L'artiste Joan Rabascall fait partie d'une génération qui a vu arriver le petit écran dans les foyers et a mesuré les bouleversements de cette nouvelle fenêtre ouverte sur le monde. 

 

My Collection présente les œuvres qu'il a réalisées dans de mini-téléviseurs en plastique. Il y parodie avec tendresse et humour le kitsch des séries télévisuelles. Y défilent notamment La Joconde, Barbie, Betty Boop, la Panthère rose, Janis Joplin...

 

Les photographies de Rabascall sont accompagnées par un texte de Masashi *, évoquant l'arrivée du petit écran dans les foyers et la place déterminante qu'il a pris dans la culture japonaise.

 

En 1962, Joan Rabascall (né en 1935 à Barcelone, vit et travaille à Paris) fuit la censure et la pesanteur du régime franquiste pour s'installer à Paris où il abandonne les supports traditionnels au profit des nouveaux médias et met ses créations aux services de la Révolution en se muant en terroriste de l'image.

 

 Il construit une œuvre où il utilise et manipule les images provenant des mass-médias, créant ainsi un discours ouvertement critique sur les mécanismes, les messages et les platitudes que ces médias imposent. 

 

Le travail de Rabascall a fait l'objet d'expositions dans le monde entier, entre autres, au Centre Pompidou en 1994 et 1996, au Metropolitan Museum de Tokyo en 2000, au Neues Museum Wesserburg de Brême en 2001, au Centre d'art Villa Tamaris à La Seyne-sur-Mer en 2003, au musée Reina Sofia de Madrid en 2008. En 2005, l'Institut franco-japonais de Tokyo accueille sa série photographique "My Collection" (catalogue paru aux éditions Jannink). Le MACBA de Barcelone lui a consacré en 2009 une importante rétrospective et la ville de Barcelone lui a décerné le Prix des Arts Plastiques.

 

* Texte de Masashi Ogura, paru en 2005

édition trilingue (français / anglais / japonais)

21 x 20 cm (relié, couv. toilée, sous jaquette) - 72 pages (ill. coul.)

18 € 8.00 €  - ISBN : 978-2-91606-700-1

 

rabascall.jpg 

 

 

 

Joan Rabascall és un artista català, les obres del qual tenen un clar missatge de crítica social;[1][2][3] són especialment famoses les seves obres amb els petits televisors de joguet.

 

Recorregut artístic

Va estudiar a l'escola superior d'arts decoratives (Escola Massana) i més tard a l'escola nacional de Belles Arts de París, ciutat en la que resideix habitualment[4] des de 1962.[5] Ha estat catalogat com un dels artistes més singulars dels anomenats 'catalans de París'.[5]

De nen, Rabascall va començar a col·leccionar objectes, com porta-retrats, maquinetes de fer punta als llapis, souvenirs de petits televisors de joguet, etc., els quals amb el temps van passar a ser objectes de les seves obres.[6] Criticava i se'n reia dels mitjans de comunicació, a vegades furiós, tot i que cal situar-lo en l'Espanya de l'època franquista. Els collages realitzats a mitjans de la dècada del 1960 a París, amb retalls de diaris, parlen de l'atractiu dels productes de consum, de la fascinació per les armes, del "model de vida americà" o de les idees que es tenen dels homes i de les dones encara que no siguin del tot certes.

Durant l'època a París, va col·laborar amb els també artistes Miralda, Jaume Xifra i Benet Rossell, però posteriorment es va deslligar del grup i va iniciar la seva etapa més individual.[7]

És de destacar l'obra "Bandera Olímpica", una peça inèdita realitzada amb motiu dels Jocs Olímpics de Munic de 1972, on l'artista carrega contra el que no li agrada d'aquest esdeveniment.[8]

De tornada a l'estat espanyol, a finals de l'època d'en Franco i en els anys de la transició Rabascall realitza la sèrie "Spain is Different" (1976);[9] en aquestes obres critica fets com el turisme, la televisió o el futbol. Posteriorment fa la instal·lació "Elecciones Show", amb els temes de les primeres eleccions democràtiques i el "destape" de rerafons. En la sèrie "Paysages Souvenir" fa collages de postals de llocs que havien estat camps de concentració nazis però que ara són turístics; aquestes imatges i les de "Paisatges Costa Brava" assenyalen el turisme com una màquina transformadora que esborra la memòria dels llocs.[2]

Exposicions

Ha participat en multitud d'exposicions internacionals, i des de l'any 1964 ha exposat de manera regular en països com França, Itàlia, Estats Units, Japó i Brasil.

Entre les seves exposicions figuren les de:

  1. Jump up
  2. «Evru exhibeix les seves al.lucinants obres juvenils». El Periódico de Catalunya, 29 de gener de 2009. [Consulta: 8 de febrer de 2011].
  3. Jump up to:
  4. 2,0 2,1 «Joan Rabascall. Macba. Barcelona» (en castellà). NoTodo, 3 de març de 2009. [Consulta: 8 de febrer de 2011].
  5. Jump up
  6. «Joan Rabascall en el MACBA abre el año 2009» (en castellà). Revista de Arte, 17 de juliol de 2008. [Consulta: 8 de febrer de 2011].
  7. Jump up to:
  8. 4,0 4,1 Biografia, a ArteSpain (castellà)
  9. Jump up to:
  10. 5,0 5,1 5,2 «Imatges traïdores». El País, 15 de gener de 2009. [Consulta: 8 de febrer de 2011].
  11. Jump up
  12. «Los pequeños televisores de Joan Rabascall, forman el eje de sus montajes fotográficos. Ironías y curiosidades.» (en castellà). Club Cultura. [Consulta: 8 de febrer de 2011].
  13. Jump up to:
  14. 7,0 7,1 Rabascall. Producció 1964-1982, al MACBA
  15. Jump up
  16. «Premsa: La mirada crítica y subversiva de Joan Rabascall ilumina el Macba» (en castellà). e-barcelona, 22 de gener de 2009. [Consulta: 8 de febrer de 2011].
  17. Jump up to:
  18. 9,0 9,1 9,2 «La TV, monumento funerario» (en castellà). La Vanguardia, 5 de febrer de 1993. [Consulta: 8 de febrer de 2011].
  19. Jump up
  20. «El MACBA muestra su colección, con 250 obras recién adquiridas o donadas» (en castellà). La Vanguardia, 13 de maig de 2009. [Consulta: 8 de febrer de 2011].
  21. Jump up
  22. Agenda Cultural de la Generalitat
  23. Jump up
  24. «BAAS Arquitectes y Joan Rabascall, premios Ciutat de Barcelona de diseño y artes visuales» (en castellà). LaInformación, 4 de febrer de 2010. [Consulta: 8 de febrer de 2011]

 

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19 janvier 2014 7 19 /01 /janvier /2014 21:11

 images-1-copie-3.jpeg  Manu Katché.

 

 

Le célèbre batteur Manu Katché (né à Saint-Maur des Fossés) a remué, samedi soir, le public nombreux et mélomane du théâtre de L'Archipel. 

 

   Le concert du quintet commença de façon très lente, dans une musique éthérée dont le jazz use trop, ces dernières années, du Norvégien Garbarek au trompettiste français Eric Truffaz...

 

Cependant, la musique prit et les musiciens trouvèrent la confiance d'un millier de mamis et de papis jazzies... La rythmique prit son élan et ne quitta plus la salle. Comblé, Manu parla au public, le fit chanter, revint pour un long cadeau musical. Debout, les spectateurs furent charmés : "Perpignan, c'est mieux que New York ou Los Angeles !", s'exclama le génail batteur, aidé avec talent par un pianiste anglais et deux cuivres norvégiens.

 

J'avais déjà écouté Manu deux fois au théâtre municipal, accompagnant Jan Garbarek. En leader de son groupe, il s'exprime désormais avec liberté et imagination ! Il connaît bien le public perpignanais et nous reviendra bientôt...

 

Qui saura, comme Manu Kartché, ré-enchanter la cité catalane..?

 

 

** J'ai eu aussi, ce week-end, le plaisir de rencontrer l'écrivain David Foenkinos; merci à André Bonnet :

 

" Le "pélerinage" de David Foenkinos à Port-Bou, dans la main de Walter Benjamin et Charlotte Salomon :


L'écrivain s'est rendu samedi 18 janvier 2014 avec beaucoup d'émotion à Port-Bou, en marge de la présentation de ses deux derniers romans au CML, "Je vais mieux" (Gallimard) et "La tête de l'emploi" (J'ai Lu), sur les traces de Walter Benjamin. L'écrivain foudroyé est un contemporain berlinois de Charlotte Salomon, une artiste allemande morte à Auschwitz en 1943, au coeur de son prochain roman à paraitre en septembre aux Editions Gallimard. L'écrivain David Foenkinos a fait le déplacement à Port-Bou hier en fin de journée, accompagné d'André Bonet président du CML et Françoise Claverie, sa vice-présidente. L'écrivain a souhaité en effet se recueillir devant la tombe mémorial de Walter Benjamin et le momunent que lui a consacré l'artiste Karavan. On sait que Benjamain est mort à 48 ans, qu'il a passé un peu plus de 12 heures de sa vie dans la ville de Portbou, mais la marque qu’il a laissé reste encore indélébile. Walter Benjamin est le contemporain berlinois de Charlotte Salomon. Chacun connait sa mort tragique à Port-Bou le 26 septembre 1940, Benjamin assista aussi bien aux derniers instants du XIXe siècle, qu’aux horreurs de la guerre qu’il s’agisse du nationalisme allemand ou de la barbarie nazie. Toute sa vie durant, Walter Benjamin, en nourrissant sa pensée à la fois de marxisme et de judaïsme, de surréalisme et de messianisme, a tenté, durant de brefs éclairs, de saisir le sens de ces différentes rencontres avec la modernité. 

Collectionneur d'étincelles 

Dans son prochain livre, David Foenkinos lui rend hommage à travers notamment des passages évocateurs de son oeuvre. Walter Benjamin décrit son arrivée à Port-Bou au terme en ces termes, à l'issue d'un parcours difficile, très raide et plein de pierres : " Enfin, nous avons atteint le sommet. J’avais avancé et je me suis arrêtée pour regarder. Ce que j’ai vu m’a frappé à la suite d’une sorte d’hallucination: d’une façon inattendue je reviens à voir la mer de nouveau, d’un bleu foncé. Et là-bas, Port-bou."
C'est cette mer foncée et ces pierres arides de Port-Bou qu'a souhaité découvrir David Foenkinos qui vient de terminer l’histoire Charlotte Salomon. Cela fait des années qu'il travaillait sur sa vie et son parcours de manière obsessionnelle. Il parle de Charlotte Salomon avec des étoiles dans les yeux : " Mon prochain livre, qui sortira dans quelque mois, sera sur une artiste allemande des années 30, qui s’appelle Charlotte Salomon et qui me fascine depuis des années. C’est assez difficile et je ne suis pas sûr qu’il obtienne le même succès que la Délicatesse par exemple, mais ça n’a pas d’importance. C’est un livre que j’ai essayé d’écrire plein de fois, sur une artiste inconnue des années 30 " Charlotte Salomon est l'auteur d'une oeuvre solitaire, singulière, composée de 1 325 gouaches réalisées entre 1940 et 1942. Elle a 23 ans. Elle ne sait pas encore qu'elle sera déportée à Auschwitz en 1943 et assassinée au lendemain de son arrivée. Elle ne le sait pas, mais ses mains le pressentent qui, fébrilement, remplissent la page de scènes familiales, de détails de la vie quotidienne, qui racontent et racontent encore, dessin après dessin, la rencontre des parents, les jours de l'enfance, le suicide de la mère, la passion pour la belle-mère dont le public applaudit la voix d'alto dans les cantates de Bach, l'initiation à la vie culturelle berlinoise... 
La vison de Port-Bou la nuit, de son cimetière marin, et de la "présence" de Benjamin resteront de nouveaux "Souvenirs" inoubliables pour ce collectionneur d'étincelles qu'est David Foenkinos. 
L'auteur reviendra en octobre 2014 à Perpignan et Port-Bou lors de la sortie de son roman-évènement de la prochaine rentrée littéraire. 

A lire l'excellent livre de Jean-Pierre Bonnel "L'ultime chemin de Walter Benjamin" (Cap Béar), dont David Boenkinos a pris connaissancxe avec beaucoup d'intérêt. "

 

André BONET, président du CM.

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