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9 mars 2014 7 09 /03 /mars /2014 10:23

coll-amoureux.jpg Les amoureux du moulin de Collioure (photo J.P.Bonnel, dans l'album "Les Saisons de Collioure", mars 2014, 20 euros, port compris).

 

 

 

Tour d'horizon de la culture à Collioure 

 

 

Collioure est déjà, de par la configuration du site et par son patrimoine, un lieu culturel.

 

 

Accueillir des événements artistiques, littéraires et musicaux ne peut que dynamiser ce territoire prestigieux : la culture est désormais le dépassement d'un passé voué au commerce et à la pêche, le dépassement aussi du projet restrictif  accordé au "tout tourisme". En effet, Collioure a la vocation de la culture, des arts, du dialogue entre les habitants et les artistes et artisans locaux ou internationaux. En empruntant ce chemin, le petit port s'ouvre à un destin d'avenir !

 

 

J'ai écrit ces textes -poèmes, nouvelles, impressions lors d'expositions) à différentes périodes. L'unité en est la passion pour Collioure, sa beauté, son patrimoine, ses marchés, ses moments de fête, de musique et de culture.

 

J'ai abordé le petit village catalan dans plusieurs recueils surtout dans Moi, Matisse à Collioure, et dans mon dernier album sur Les peintres en Catalogne...

 

Cette fois-ci, j'ai inséré des textes plus courts, un reportage publié dans la revue "Terres catalanes", un hommage au poète Machado, des textes bien sûr sur la peinture, en pensant à Signac, Derain, Descossy, Giner et surtout Matisse.

 

A ce propos, j'ai aussi noté mon regret car les Catalans de 1905 à 1914, époque des séjours de Matissse à Collioure, n'ont pas su garder les artistes et reconnaître leurs oeuvres en leur temps (à part René Pous, qui est allé à Nice recueillir un dessin de celui qui inventa le Fauvisme dans le petit port...). Picasso, encore, est venu lors des fêtes du 15 août, il a voulu créer un musée au château Saint-Elme, mais en vain...

 

La Catalogne fut longtemps le pays des occasions perdues, alors que de nombreux créateurs sont venus vivre et créer dans ses paysages magnifiques...

 

 

Pourtant, depuis 25 ans, la municipalité essaie de faire vivre la culture et honore la peinture. Culture et peinture sont de toutes les saisons, à Collioure ! Du plus chaud de l'été jusqu'aux nuances plus froides de l'intersaison !

 

 

Bien sûr, surtout en période estival, avec un concours de pianos, un festival de théâtre,es fêtes de la Saint-Vincent et le festival "Un livre à la mer", animé par les éditeurs d'ici et une équipe de bénévoles à laquelle je participe depuis plusieurs années...

 

On a célébré Machado, Malraux, les Antilles françaises, Camus, Saint-Exupéry, O'Brian enterré à Collioure... Il ne faut pas non plus oublier la manifestation littéraire autour de la Sant Jordi, avec des stands d'auteurs sur la placette ! Certes, il faudrait étoffer la journée, par des rencontres, des échanges entre le public et les écrivains...

 

Puis à l'automne, il n'y a pas que les Antiquaires au Château Royal, mais les musaïques, qui mêlent les joies de la musique et du vin ! Un ciné-club propose les nuits noires du mardi. Des concerts, classiques ou jazziques, ont lieu à Consolation, et Ellen Hall, une écrivaine américaine installée à Collioure, a créé un café littéraire, au premier étage des Templiers : le bulletin municipal rend compte de ces rencontres, comme de toutes les autres. 

 

Les autres, ce sont les conférences proposées par les Amis de Collioure; ce sont les vernissages de grandes expositions au musée d'art moderne de la villa Peské, animée par Joséphine Matamorros, la directrice. Ce sont aussi les expositions plus intimistes qui ont lieu dans la petite galerie du Tenyidor, près de l'ancien tribunal de pêche. Car c'est la peinture ici et maintenant, hiver comme été, à Collioure, dans les musées et galeries nombreuses, c'est la peinture partout, du bleu du ciel au vert de la mer et des vignes, jusqu'aux étincellements des feux d'artifice d'août et du premier de l'an..!

 

Bien sûr les lieux culturels sont parfois exigus, telle la bibliothèque, un peu surannées comme le Centre culturel, mais avec le Château Royal, preté par le Conseil général, c'est un labyrinthe de salles aptes à l'animation culturelle, c'est surtout une cour sublime apte à accueillir l'été des représentations musicales et théâtrales. L'hiver, l'espace en plein air devient "Cour de Noël", avec son cortège d'artisans et d'animaux parfois surréalistes, si près de la mer...

 

Bien sûr, il faut avancer, tenter de faire mieux, d'étaler les animations de qualités et des événements culturels pour tous. On rêve d' une vraie Fondation Machado installée dans la maison Quinta, avec un petit musée consacré à Machado, avec des visites commentées... On songe à un vrai cinéma... On a dans la tête l'utopie d'un musée d'art contemporain; Le président Frêche avait promis de créer un musée de l'impressionnisme; il voulait dire sans doute "musée du fauvisme"... Mais il faut des crédits, des subventions, et louer des expos clés en mains quand on ne dispose pas de réserves importantes...

 

Or l'actuel Président de la Région finance l'agrandissement du musée de Céret, de celui de Sérignan et la création du musée de la Narbonnaise...Rien n'est annoncé pour Collioure. Mais Collioure doit être contemporaine ! Elle doit être toujours Collioure, d'accord, mais il n'y a plus de place pour la nostalgie. Les Colliourenqs regrettent leur intimité, leurs traditions en famille et dans la sérénité. Et on les comprend : les Anciens ne retrouvent plus leur environnement...et les jeunes sont victimes d'une crise et d'un malaise social et moral généralisés...

 

Les foules, comme partout, "envahissent" ce petit espace, c'est le mal d'une époque qui a développé à outrance l'industrie touristique. C'est le défaut d'une qualité : Collioure est trop belle, trop connue pour ses peintres et son site incomparable. La faute à l'essor du tourisme ? La faute à la municipalité ? Il faut des boucs émissaires ! 

 

Et si c'était aussi la faute des habitants eux-mêmes qui ont vendu, à une époque, terrains et garages, caves et appartements, tout en ne voulant pas les étrangers... On ne peut avoir le beurre, l'argent...et l'éternelle beauté de Collioure !!! On doit accepter l'état de fait et la présence de ces Européens qui apportent leur contribution à la culture globale, locale et universelle...

 

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8 mars 2014 6 08 /03 /mars /2014 09:41

2.Couverture ire "Les Saisons de Collioure" (album textes et photos couleur, 20 euros),  de J.PBonnel  

 

 

378ae20214bfe7cff59268adc023ecf3_L.jpg  L

 

*** à Collioure ce samedi 8 mars 2014 :                                                           Les conférences des "Amis de Collioure"

 

Toutes les conférences ont lieu le Samedi à 17 heures, au centre culturel de Collioure.

 

- Samedi 8 mars: 

"Ramon Lull et le dialogue interreligieux", par Monsieur Patrick Gifreu.

- Samedi 5 avril: 

"Une main de fer sur le Canigou", par Monsieur Jean Garidou.

- Samedi 3 mai: 

Professeur Gilles Boeuf (sujet réservé)

- Samedi 31 mai: 

"Collioure en 1905", par Monsieur Alain Ayats.

- Courant juin: 

"les Rivages Méditerranéens", conférence de Monsieur Michel Moly et déjeuner tiré du sac, sur la terrasse de Paulilles.

 

Entrée libre.

 

Renseignement: Mairie de Collioure au 04.68

 

 

*La fon­da­tion Nous Cata­lans a pulié lundi un doc­u­ment con­cer­nant léventuelle poli­tique dimmigration dune Cat­a­logne indépen­dante. Pour­raient être exigées des con­nais­sances de la langue et de la cul­ture cata­lane, pour toute per­sonne aspi­rant à la (future) nation­al­ité. Des Cata­lans et des Français se ques­tion­nent sur la per­ti­nence de cette propo­si­tion. Est- il néces­saire de par­ler cata­lan pour sinstaller en Catalogne?

aleix renyé

@aleixrenye

Faudra-t-il bientôt parler français pour pouvoir s'installer en France? http://www.nouscatalans.cat/index.php/fund

   Samedi 1er mars, la fon­da­tion Nous Cata­lans se réu­nis­sait à Barcelone et con­sul­tait des organ­i­sa­tions dimmigrés pour évo­quer la poli­tique migra­toire dans le cas de la fon­da­tion dun Etat cata­lan. La con­cer­ta­tion, réal­isée sous la direc­tion du cen­triste Angel Colom (Con­vergèn­cia Democràtica de Catalunya), est reflétée dans un rap­port inti­t­ulé "Cat­a­logne, nou­vel Etat indépen­dant dEurope". Ce doc­u­ment pro­pose plusieurs moyens afin de gérer les flux migra­toires dont néces­sit­erait une Cat­a­logne indépen­dante. En effet, selon ce rap­port limmigration en Cat­a­logne sincarnerait par des enjeux économiques et démo­graphiques. Pour cela, la poli­tique migra­toire devrait assurer la crois­sance indus­trielle et économique mais aussi pal­lier la failesse actuelle du taux de natal­ité cata­lan. Par ailleurs, le doc­u­ment souligne que la Cat­a­logne doit con­tin­uer à attirer des per­son­nes venues de lextérieur. Et que limmigration con­tribue à sa crois­sance et sa richesse économique et cul­turelle. La Cat­a­logne devrait donc pro­mou­voir limmigration. Des propo­si­tions vont dans le sens de cette idée, avec par exem­ple la créa­tion dun visa spé­cial de 24 mois pour les étu­di­ants étrangers qui, après avoir ter­miné leurs études en Cat­a­logne, souhait­eraient rester pour tra­vailler ou créer leur entreprise.

Déventuelles exgences con­cer­nant lobtention de la nation­al­ité catalane

La nation­al­ité cata­lane pour­rait sacquérir à con­di­tions de détenir une con­nais­sance min­i­male de la langue, de lhistoire et de la cul­ture de la Cat­a­logne. Aussi les pré­ten­dants seraient dans lobligation dêtre rési­dent en Cat­a­logne depuis 5 ans seule­ment 2 ans pour les citoyens des "Pays cata­lans". De plus, il serait exigé de respecter des valeurs, telles que légalité de genre, la lierté indi­vidu­elle, la démoc­ra­tie, le respect des droits de lhomme ou encore la lutte con­tre le racisme et la xénophobie.

http://www.nouscatalans.cat/index.php/fundacio/7712

 

** Au Qbec : lire la CATALOGNE :

  • K6_TY47YS3x.png
  • Attention, ce cercle de lecture a lieu un mardi.
  • Le prochain cercle de lecture de Lisez L'Europe met en vedette la Catalogne, et aura lieu le mardi 11 mars à 18h30 chez Olivieri Librairie + Bistro. Le livre discuté sera "Victus" de Albert Sanchez Pinol.
  • Veuillez confirmer votre présence avant le 7 mars à l'adresse suivante:
  • lisezleurope@montreal.goethe.org.
  • À propos du livre:
  • Longues jambes, torse svelte, cheveux couleur de jais, par un matin froid de mars 1705, un gamin de quatorze ans, son baluchon sur l'épaule, approche des trois tours noires du château de Bazoches. Sa dernière incartade chez les carmélites de Lyon - passablement éméché, il avait pris d'assaut un corbillard pour rentrer au couvent - lui a valu d'être expédié auprès de Vauban pour apprendre l'ingénierie militaire ; et c'est ainsi que le périple commence. L'enfance à Barcelone, les années d'instruction en Bourgogne, l'engagement successif au sein des deux coalitions européennes qui convoitent la couronne d'Espagne lors de la guerre de Succession, jusqu'au siège de sa ville natale et au massacre qui entraîne la reddition de Barcelone le 11 septembre 1714: sans rien omettre de ses frasques, un vieillard cynique et désabusé dicte, depuis son exil viennois, les Mémoires d'un picaro qui a écrit l'Histoire. Satire historique et roman des passions humaines, Victus interroge les versions officielles des deux camps en donnant la parole aux véritables acteurs : les chefs de guerre, mais aussi l'armée des sans-grades qui ont défendu leur liberté jusqu'à la mort. De cette épopée vibrante et fantastique (presque) tout est vrai et tout est pourtant parfaitement invraisemblable. Barcelone l'irréductible, qui a tenu tête à deux empires et contenu pendant un an le plus effroyable des sièges, essuie la plus héroïque des défaites. Et entre rires et larmes, en lieu de tragédie, on se prend à croire au drame.
  • À propos de l'auteur:
  • Albert Sánchez Piñol, né à Barcelone en 1965, est un anthropologue, écrivain et scénariste espagnol d'expression catalane, auteur notamment de La peau froide (La pell freda, 2002) et Pandore au Congo (Pandora al Congo (ca), 2005).
  • Pour vous préparer à la discussion, des exemplaires du livre seront disponibles aux endroits suivants :
  • Librairie Olivieri
  • service@librairieolivieri.com
  • 5219 Chemin de la Côte-des-Neiges
  • 514 739-3639
  • Librairie du Square
  • Las Americas (exemplaires en espagnol)
  • 2075 boul. St-Laurent
  • 514 844-5994
  • Quelques exemplaires en français sont disponibles à la Grande Bibliothèque ainsi que dans le réseau des bibliothèques publiques de la ville de Montréal. Finalement, des exemplaires, dont 1 en catalan, sont disponibles à la Médiathèque en études catalanes.
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7 mars 2014 5 07 /03 /mars /2014 08:30

Benjamin-photo-meditation.JPG Walter Benjamin

 

 

Politique culturelle à Perpignan, "La Méditerranéenne"

 

 

1. Echec d'une politique de prestige : théâtre et CAC

 

  Avec la construction de L'Archipel, création d'un musée d'art contemporain, une politique culturelle de prestige est très difficile et vaine pour une ville de 120 000 habitants environnée de villes plus peuplées, plus prestigieuses et dotées d'infrastructures de pointe (Barcelone, Toulouse, Montpellier = BTM). Perpignan ne peut pas, à l'opposé de l'ambition de J.P. Alduy, être le centre d'un triangle BTM. En outre, une ville de moindre importance, Narbonne, commence à concurrencer Perpignan avec sa propre scène nationale...

 

La politique ambitieuse de l'actuelle municipalité a échoué, mais a gagné sur le plan de l'endettement; il faut savoir aussi que le budget du théâtre Nouvel prend plus de la moitié de la somme allouée au budget annuel de la culture, qui est de 15 millions d'euros...

 

Ce qui est positif, ce sont les échanges théâtraux interfrontaliers (spectacles en catalan à L'Archipel), mais il faut ouvrir le nouveau théâtre (et surtout la salle du Carré), sans oublier le théâtre municipal, central et la salle Cocteau, aux acteurs et auteurs locaux, aux troupes d'ici, pour les motiver et leur donner une chance afin de faire connaître leurs créations ! Les spectacles de L'Archipel doivent tous être gratuits : un écran géant installé sur la façade du théâtre permettra au public de la rue d'assister aux spectacles (l'opéra de Vienne le fait bien !); il faudra voir le coût de cette installation (aide de l'agglo) et traiter avec les troupes et la Sacem pour les droits d'auteur.

 

Le théâtre est représenté à Perpignan par de nombreuses compagnies, mais ces salles de quartiers ou de périphérie doivent être aidées : rénovation, matériel, festival inter-quartiers susceptible de leur donner un nouveau public. Autant d'actions en direction des "arts vivants" et d'une culture vivante, populaire !

 

La création d'un "Centre d'Art contemporain", dans les locaux de l'annexe des anciens Beaux-Arts fut prématurée : au lieu d'aller vite en raison des promesses électorales, il fallait doter la ville d'un vrai CAC, plus spacieux (les salles tout en longueur ne sont pas modulables), avec une exposition d'ouverture plus pédagogique et moins "intello-bobo", avec du personnel motivé et formé. Le CAC, avec sa première installation et ses volumes inadéquats,  est un échec complet ! 

 

Nous proposons d'installer cet espace d'art contemporain à côté de L'Archipel, sur la gare des bus, avec la création d'un parking souterrain afin d'accueillir le public (la faisabilité de ce parking est à étudier de façon réaliste en raison du voisinage de la Têt : risques d'infiltration, d'humidité...) 

 

Les expositions, afin de limiter les coûts, doivent être louées (pour Walter Benjamin, venir "clés en mains" du musée du judaïsme de Paris) ou organisées avec d'autres musées (on pense aux musées de Catalogne, pour une expo "Picasso à Perpignan", à des musées français pour une expo "Dufy à Perpignan"...) Le CAC actuel doit être affecté à des ateliers et à des résidences d'artistes, en priorité catalans et méditerranéens.

 

 

2. Le musée Rigaud : patrimoine et art moderne

 

Les travaux au musée H. Rigaud s'éternisent; une polémique se fait jour entre l'architecte Philippe Pous et M.Halimi, adjoint à la culture : où est la vérité ? (cf. L'Indépendant du 9.1.2014).

 

En tout cas, si cet ensemble muséal devait ouvrir dans ... quelques années, il faudra l'inaugurer avec une grande expo du plus grand peintre catalan né à Perpignan : H.Rigaud. Des oeuvres sont disponibles dans des villes proches (Carcassonne...), deux spécialistes, ayant publié une étude récente sur Rigaud (Presses du Languedoc), pourraient venir pour des conférences ou pour un colloque national. 

 

En attendant l'ouverture du musée, Claire Muchir propose, avec des moyens restreints, des expositions intéressantes (Perpignan et la modernité, la famille Job...); elle peut, avec les réserves du musée des Beaux-Arts, faire connaître l'histoire de la peinture locale. Sous la direction de Marie-Claude Valaison, des prêts de l'Etat et une étude de la conservatrice ont permis de montrer Raoul Dufy (séjours à Perpignan), mais de façon lacunaire; de même, il est à regretter que d'autres dépôts de l'Etat aient été renvoyés...

 

 

3. L'art de plein air :

 

Si J.Paul Alduy a voulu faire de Perpignan "la ville de Maillol" (ce qui est assez étrange, car le sculpteur est né à Banyuls), avec l'installation d'une oeuvre sur la promenade (mais isolée, abîmée par un camion municipal !), on regrette l'absence d'un "itinéraire Maillol" qui permettrait au visiteur de parcourir les statues du Maître dans le centre-ville (de même des parcours Dali, Dufy... pour les arts, et Trenet et Claude Simon pour la chanson et la littérature, sont à mettre en chantier).

 

Il faut aussi revenir sur l'affaire Calder : sa sculpture "Les ailes brisées", grâce à une entente avec le CG66, doit être rénovée et placée en un lieu central (place de Catalogne, de la Victoire, ou à l'aéroport, car il s'agit d'un hommage à l'aviation et à Saint-Exupéry). La municipalité à venir fera preuve d'ouverture et de diplomatie afin d'agir de conserve avec les autorités du département (et de la Région) !

 

 

4. La culture estivale :

 

Dans cette optique, on trouvera un terrain d'entente pour faire revenir les "Estivales" au Campo Santo.

 

 Le "parvis" de L'Archipel a été utilisé, en juillet 2013, pour tenter de dynamiser le festival estival enfermé dans le théâtre; or la culture, l'été, a besoin de plein air et de décor nocturne. En outre, pour l'instant, le lieu est restreint et peu aménagé; à terme, avec la construction du nouveau CAC, ce "parvis", remodelé, dans le prolongement de l'espace Méditerranée peut devenir un "espace de création contemporaine". 

 

Dans la direction d'un espace dalinien" à réinventer autour de la gare (expositions de photos, de reproductions ou de quelques tableaux originaux avec l'aide de la fondation de Figueres, installation du célèbre wagon, diffusion de courts-métrages dans une salle d'attente...), et sur le chemin de la galerie "àcentmètresducentredumonde", avec laquelle il faut travailler, cet ensemble de création contemporaine doit plonger la ville dans une douce folie surréaliste et avant-gardiste...

 

Ce "triangle festif" (spectacles à l'Archipel, gratuité toute l'année avec l'installation d'un écran géant sur la façade, expos à "1OOm du centre du monde" et à la gare, happenings au nouveau CAC) complétera "l'offre culturelle" diversifiée de Perpignan; elle sera plus traditionnelle avec le patrimoine à Rigaud, au Castillet (une partie des traditions catalanes doit y être réinstallée), au Museum d'histoire naturelle (à réaménager), à l'hôtel Pams (ouvert à d'autres événements que Visa en septembre ou pour des rencontres d'écrivains avec le CML).

 

Il va sans dire que le "musée algérianiste" doit être réaménagé afin de l'ouvrir à tous les acteurs et toutes les sensibilités de la guerre d'Algérie : l'historien Benjamin Stora sera le parrain de ce musée de l'Histoire franco-algérienne, envisagée de façon objective et l'établissement sera doté d'un comité scientifique indiscutable ! La caution et l'aura de B. Stora donneront de Perpignan une image de marque positive et nationale.

 

 

 

5. Une culture méditerranéenne : les cultures de Perpignan

 

Dans l'optique d'un musée, non plus de l'Algérie française, non plus des seuls "Pieds-Noirs", mais de l'histoire algérienne pour tous, la ville s'enrichira  d'un ensemble ambitieux destiné à faire cohabiter, à faire vivre ensemble, les cultures qui, au fil des passages et des brassages, ont forgé l'image méditerranéenne de Perpignan. 

 

Cité catalane, ouverte sur Barcelone, Perpignan est en effet aussi une ville méditerranéenne : elle doit permettre une bonne entente entre toutes les communautés. Dans cette optique, l'espace du Couvent des Minimes, situé à la confluence des quartiers juif et gitan, sera aménagé; il permettra d'abriter des salles muséales destinées à des cultures qui souvent s'ignorent : la tradition juive (ancienne à Perpignan), la civilisation musulmane (nombreux Maghrébins dans le quartier Saint-Jacques), la présence chrétienne (catholique, avec le quartier St-Dominique, et protestante, avec la communauté gitane). 

 

La catalanité de la ville doit être montrée de façon sérieuse (et non plus seulement son folklore superficiel) en invitant des artistes, auteurs, chercheurs, etc...du sud, dans tous les lieux municipaux disponibles. Les quartiers doivent participer à ces échanges communautaires pour une "vie ensemble, une ville pour tous", avec l'installation de "maisons de la culture", de "maisons des jeunes", de "maisons d'artistes" (la ville dispose de nombreux lieux disponibles) : des moyens (matériel, conseiller, éducateur dans les quartiers difficiles) sont à voter pour rendre crédible la nouvelle "toile culturelle" de la cité, oeuvrant pour une "culture de qualité accessible au plus grand nombre".

 

Il n'est pas question, bien sûr, de privilégier la religion ou le prosélytisme, mais de montrer les réalisations de ces diverses cultures. Le rez-de-chaussée du "Couvent des Minimes" rebaptisé "Espace des cultures méditerranéennes" abritera ces salles rénovées, ouvertes aussi à des conférences, à des échanges d'idées, tandis que l'étage sera toujours réservé aux expositions photo de "Visa pour l'image" ou autres... Le patio et le parvis de ce lieu seront voués à des soirées musicales, théâtrales, ou de danse, dans l'optique du festival "Ida y Vuelta", qui doit être généralisé tout au long de l'année. Gratuits, ces événements inviteront les jeunes et les groupes locaux à manifester leur enthousiasme à faire partager leur passion.

 

La culture, image de marque d'une ville, est aussi source d'emplois et de retombées économiques. Elle ne doit pas se limiter à l'animation touristique et commerciale du centre-ville, mais irriguer tous les quartiers, afin que les citoyens, en faisant la fête, se frottent à la culture de leurs voisins.

 

On fait le pari réaliste d'une culture pour tous, peu dépensière, mais spontanée, active, dynamique, ouverte, festive, conviviale, humaniste : garante d'un renforcement du lien social.

 

 

- - -

 

Actions en direction du livre :

 

* Aider le livre en aidant les auteurs (bourse, résidence dans une villa "Médicis" de la ville, comme la villa Petersen, avenue de Grande-Bretagne.

 

En aidant aussi les éditeurs (par l'achat d'ouvrages), à condition qu'ils utilisent des imprimeurs du département. 

 

La ville participera de façon plus active aux événements du CML. Un bulletin "littéraire" trimestriel pourra faire le tour des manifestations littéraires, annoncer des événements, donner "carte blanche" à un romancier, à un poète, à un polémiste, etc...

 

* Un grand prix littéraire de la ville de Perpignan sera instauré. Pour faire connaître Perpignan : à un auteur national qui aura parlé de la ville dans une de ses oeuvres. (doter ce prix par une résidence à Perpignan). Ce pourra être un auteur parisien, lyonnais...ou un auteur de Catalogne du Sud.

 

Un autre prix permettra la reconnaissance d'un auteur local, déjà publié, en français ou en catalan. (doter ce prix - faire participer des mécènes)

 

Un troisième prix fera connaître un auteur non publié (son manuscrit sera édité par une maison d'édition du département) - La presse locale, régionale et nationale seront sollicités pour médiatiser ces prix et ces auteurs.

 

Les prix seront décernés à l'hôtel Pams : ce lieu doit être ouvert : y installer une "bibliothèque idéale" de la Catalogne et de la Méditerranée et un centre de documentation (cela délesterait ainsi la médiathèque).

 

 

* Ressusciter des "scènes ouvertes", consacrées à la littérature, tout au long de l'année (aux Minimes, près du figuier dans le patio, dans une salle, Cocteau...) : pièces et textes d'auteurs locaux, régionaux, lus ou joués. Dialogues théâtraux, sketches, poèmes, nouvelles, contes, extraits de fictions... Entrée gratuite, possibilité d'un bar, d'une petite restauration)

 

* Aménager un "Jardin des poètes" comme il en existe un à Béziers. A la promenade, près d'un futur "Théâtre de verdure". Sur les allées Maillol, dans les Jardins St-Jacques. Pour des rencontres, lectures, veillées l'été. Créer une rotonde ou utiliser le théâtre en plein air.

 

JPB

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6 mars 2014 4 06 /03 /mars /2014 10:14

mars-6.jpg  Carlos Barrantes - expo au Couvent des Minimes, à partir du 6 mars 18 heures.

 

 

***Louis COLET :


Conférence de l'infatigable LUIS le vendredi 7 mars à 19 heures, à la brasserie de la gare : L.Colet raconte Gilbert Brutus, le Catalan, grand sportif, grand résistant, mort sous la torture le 7 mars 1944 (infos 06.72.07.62.58.)

 

 

 

** Le Vendredi 7 Mars rencontre avec REMY CALAVERA

A 18h00 à la LIBRAIRIE TORCATIS

Une journée d'étude sur l'imprimerie

Le papier à cigarettes
entre art
s graphiques et industrie.

 

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A partir de la commercialisation astucieuse des feuilles de papier à cigarettes pour rouler le tabac, comment la petite entreprise de Jean Bardou (1799-1852) a su créer et développer une intense activité papetière, au cœur de Perpignan, à Toulouse et en Couserans, conjuguant arts appliqués et arts graphiques, intégrant à son savoir-faire, tous les progrès technologiques.

Les Bardou ont orchestré dambitieuses campagnes publicitaires qui ont permis à de grands artistes (Cappiello, Mucha…) de créer de véritables œuvres dart prisées des collectionneurs.

Cette saga industrielle, fleuron de lindustrie française lors des trente glorieuses, a laissé son empreinte dans le patrimoine architectural roussillonnais et sest inscrite, à jamais, dans la mémoire du monde du travail de notre cité.

 

 

*** LE SAMEDI 8 MARS ATELIER D'ECRITURE

 A 15h à la librairie Torcatis de Perpignan!

Présentation de "l'Atelier d'Ecriture Femmes de Génie" de l'Université Populaire.

Comment nous travaillons dans notre atelier:

Pendant les 20 premières minutes de nos séances d'1heure30, à l'université de Perpignan, est faite, à haute voix, une lecture "mise en scène" d'un texte de femme. Les participant(e)s ont une écoute active. Il n'y a pas de jactance (discussion vaine et non argumentée). La séance se termine par une mise en commun de notre production écrite.

 

Auteures (peu connues du grand public) qui nous ont inspirées d'Octobre 2013 à Mars 2014: Rabi'a Al-Adawiyya, Elaine Audet, Djemila Benhabib, Ken Bugul, Cai Wenji, Li Qinzhao, Murasaki Shikibu, Etta Palm, Christine de Pizan, Marguerite Porète, Pandita Ramabai, Gabrielle Suchon.

 

En Février, les participant(e)s travaillent la diction, la respiration profonde, la prise de parole pour préparer la lecture publique d'extraits de nos écrits prévue le 8 Mars à la librairie Torcatis.

 

La présence, le soutien et l'esprit critique et bienveillant de (presque) tous ceux qui ont le plaisir de fréquenter l'Université Populaire décuple le plaisir de la rencontre.

Rendez-vous à 15heures le 8 Mars à la librairie Torcatis!

 

***La semaine féminine : * Dans le 66 et à Perpignan - 8 MARS : JOURNÉE INTERNATIONALE DES DROITS DE LA FEMME

A l’occasion de la « journée internationale des droits de la femme », les centres
sociaux de la Ville de Perpignan et leurs partenaires associatifs organisent chaque année une animation intergénérationnelle et inter quartiers. Cette année, cette action prendra la forme de « balade festive » qui se déroulera le 8 mars après-midi. Des groupes, d’environ 10 personnes, partiront de chaque quartier (à partir des 9 centres sociaux implantés sur la ville (dont 4 au nord et 5 au sud) et feront route en vélo, à pied ou en vélo-taxi en respectant les règles de circulation urbaine. Ils convergeront par les itinéraires les plus sécurisés possibles, à partir de 2 points de ralliement (rond-point du Palais des Expositions pour le secteur nord et Palais des Rois de Majorque pour le secteur sud), vers la Place de la République.


Renseignements et inscriptions : centre social St Matthieu – La Réal 04 68 63 60 30

--centre social Maison du Bas-Vernet 

4 impasse de la Muga 

& 04 68 59 50 31 / 04 68 73 01 58 

maisondubasvernet-ddsj@wanadoo.fr 

 

* les journées des droits de la femme 

du 2 au 8 mars 2013 

 

 

Jeudi 7 · 14 h 30 à 15 h 30 ·  Créatrices d’entreprises dans les quartiers 

 Portraits de femmes. 

 · 15 h 30 à 16 h 30 ·  Entreprendre dans les quartiers 

 Dispositif présenté par La Maison de l’emploi et de l’entreprise. 

 Maison pour tous · 16 rue de Puyvalador. 

 Entrée libre. 

 

Vendredi 8 · 9 h 00 à 12 h 00 ·  La santé avant tout 

 Atelier d’information santé (dépistages, prévention). 

 Association Solidarité féminine · Local C · 4 impasse de la Muga. 

 · 14 h 30 ·  Femme de couleurs 

 Spectacle humoristique. 

 La casa musicale · L’Arsenal · 1 rue Jean Vielledent. 

 Entrée libre. 

 

 

Journée internationale de la femme : Contexte

 

C’est au cours de la Journée internationale de la femme de 1975 que les Nations Unies ont commencé à commémorer la Journée internationale de la femme tous les 8 mars. Deux ans plus tard, en décembre 1977, l’Assemblée générale adoptait une résolution proclamant qu’une Journée des Nations Unies pour les droits de la femme et la paix internationale devait être célébrée par les États membres un jour quelconque de l’année, selon leurs traditions historiques et nationales.

La Journée internationale de la femme trouve son origine dans les mouvements ouvriers du tournant du XXème siècle en Amérique du Nord et dans toute l’Europe. Depuis lors, cette Journée a pris une nouvelle dimension mondiale pour les femmes des pays développés comme pour celles des pays en développement. Le mouvement international croissant en faveur des femmes, qui a été renforcé par les quatre conférences mondiales des Nations Unies sur les femmes, a contribué à faire de cette commémoration un point de ralliement pour mobiliser le soutien en faveur des droits des femmes et de la participation de ces dernières à la vie politique et économique.

La Journée internationale de la femme fournit de plus en plus l’occasion de dresser un bilan des progrès réalisés, d’appeler à des changements et de célébrer les actes de courage et de détermination accomplis par les femmes ordinaires qui ont joué un rôle extraordinaire dans l’histoire de leurs pays et de leurs communautés.

 

- See more at: http://www.unwomen.org/fr/news/in-focus/international-womens-day#sthash.1eoUCMgk.dpuf

 

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5 mars 2014 3 05 /03 /mars /2014 10:25

afficheExodela-Mer.jpg L'exode et la mer  -

 

Mémoire de l'Exil -

 

 Certaines municipalités -de gauche, surtout : Collioure, avec la Fondation Machado; Saint-Cyprien, avec le Mémorial du camp, dans le parc de Valmy; Elne, avec un spectacle sur "Le trésor de la guerre d'Espagne"; de droite, à Saint-Cyprien (mais le maire est un enfant de la "Retirada"), au monument en hommage aux Républicains...ont célébré le 75° anniversaire de l'exil des Républicains.


 

Rien à Perpignan ou au Barcarès, villes où ont été implantés aussi des camps (Les Haras...), mais elles sont dirigées par des maires de droite dure ou extrême, privilégiant les commémorations en faveur de l'Algérie française et des héros de l'OAS (voir mes articles dans le blog, et d'autres, à venir). 

 

M.Pujol, d'origine pied-noir ne se sent pas d'affinité avec les Républicains, de Catalogne, d'Espagne ou d'ailleurs ? N'oublions pas que les régimes fascistes ont installé des camps en Afrique du Nord (en Algérie, lire les souvenirs de Max Aub !)

 

En ce 75 ème anniversaire de l'EXIL  (il ne faut plus dire Retirada, retraite étant un mot péjoratif, connotant l'armée en déroute , battue à la bataille de l'Ebre, les colonnes de fugitifs étant harcelés jusqu'à la frontière française...), les hommages ont été nopmbreux. Certes, il faut maintenir la flamme et se battre contre "la mémoire courte".

 

Cependant ce recours à la mémoire tragique, à la constitution d'itinéraires le long des camps et autres lieux de souffrance, mène à une mode, à un "tourisme mémoriel". C'est sans doute plus intelligent de se rendre à La Jonquera pour visiter le MUME (musée de l'exil) que de rendre visites aux putes roumaines ou latinos...

 

Cependant, ces hommages appuyés juste avant les élections du 23 mars...Et il aura fallu attendre la fin du XX siècle (1999, 60ème anniversaire) pour oublier la mauvaise conscience, pour avouer (presque) que l'on n'a pas aidé ces exilés comme on aurait dû...Qu'on ne les considérait pas comme des frères, comme des Catalans, mais comme de "sales Espagnols", nous qui, aujourd'hui, jouons au Catalanistes jusqu'à revendiquer l'indépendance pour la "Catalogne Nord"...

 

Que ces exilés ont été pillés par les soldats et les douaniers français, à leur arrivée au Perthus, au col de Balitres, ou ailleurs... Qui le dit..? Que ces pauvres hères ont été exploités, dans les camps mêmes, les villageois d'ici leur "donnant" quelques victuailles contre des bijoux..Qui l'a écrit..? La mémoire est encore censurée, refoulée, obstruée... Malgré le passage du temps et la mort des exilés et témoins de l'époque, la vérité ne sort pas de ces commémorations qui se contentent de nostalgie, de récits dramatiques, de gerbes et de discours, de bons mots et de ripailles collectives dans un restaurant du coin...

 

Oui, des livres, des expos, la maintenance de la mémoire, mais de façon objective, en disant ce qui fait mal, en avouant que tout n'a pas été blanc du côté de la République (lutte entre anars, trotskistes et staliniens), que tout n'a pas été convivial du côté des populations qui "accueillaient" ces exilés, souvent considérés comme nos ROMS d'aujourd'hui...

 

J.P.Bonnel

- - -

 

 

A l'occasion de la commémoration des 75 ans de la Retirada, le Mémorial du Camp de Rivesaltes vous propose d’assister à une mise en scène de M. Georges Bécot « L’Exode et la mer » qui évoque l'arrivée des républicains espagnols en France en 1939.


« L’Exode et la mer » est une création inspirée du roman d’Andrès Trapiello « Días y Noches » (Madrid, 2000) traduit en français sous le titre « Les cahiers de Justo Garcia » par Alice Déon (Paris, 2004).

MERCREDI 5 MARS 2014 - 19H15


A L'INSTITUT JEAN VIGO - PERPIGNAN - REPRÉSENTATION GRATUITE

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4 mars 2014 2 04 /03 /mars /2014 10:58

images-copie-19.jpeg    Réfléchissons à ces différents problèmes qui entravent l’amour du livre et des belles lettres

 

* les médias et particulièrement l’Internet, détournent l’attention des jeunes.  Amener la jeunesse à s’intéresser à la lecture. 

 * le prix parfois élevé des livres, justifie en partie, le désintéressement des jeunes à la lecture...

  L'éducation à la lecture, l'école sont primordiales : redonner au livre une place de choix dans un univers de plus en plus sous le charme des supports audiovisuels, des médias et surtout d’Internet.

 

 

 

 

Manifeste pour la lecture

LA LECTURE EST UNE PORTE OUVERTE SUR LA DÉMOCRATIE ET LA LIBERTÉ.

  • L'accès aux livres et à la lecture est un droit pour tous, sans frontière ni limite sociale.

  • La lecture favorise l'accès à la connaissance, le développement de l'esprit critique et la socialisation.

  • Savoir déchiffrer ne suffit pas à la compréhension d'un texte.

  • Sans maîtrise de la lecture, il ne peut y avoir de plaisir et sans désir de lecture, il ne peut y avoir apprentissage.

  • La lecture se partage : prix littéraires, salons, festivals, ateliers, lecture à voix haute...

LA LECTURE EST UNE VRAIE CAUSE NATIONALE.

ENSEIGNANTS, FAMILLES, ÉLUS, PROFESSIONNELS DU LIVRE ET DE L'ENFANCE, ASSOCIATIONS...

ENGAGEONS-NOUS !

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3 mars 2014 1 03 /03 /mars /2014 12:06

clown.JPG 

 

 

* Intermittents du spectacle : une décision importante doit être prise dans les jours prochains

Les annexes 8 et 10 de l'UNEDIC qui régissent le régime des intermittents du spectacle pourraient bien disparaître, sous l'impulsion du MEDEF, entraînant avec elles la mort d'un grand nombre de compagnies, groupes musicaux, troupes de danses et techniciens...

et, de fait, étouffement d'un maillage unique en Europe, bâti de diversité dans la qualité des créations artistiques françaises.

 

Un sondage du journal Le Point semble vouloir montrer que les français seraient majoritairement pour la suppression de ces annexes.

 

Oubliant, avec le MEDEF, que la création artistique est un véritable ressort économique de la société française...

(dans certaines régions ses résonances économiques sont en 2ième position !!!)

Au delà de l'activité économique, c'est aussi les questions de l'éducation artistique, de la transmission et de l'expression qui sont posées.

 

Quel type de société voulons nous ? Sans artistes  ?

 

Si vous souhaitez que perdure la création, le droit d’accès aux arts, à l'expression, les spectacles vivants, le cinéma et l'audiovisuel.

Si vous voulez continuer à rêver avec des spectacles non formatés "économiquement viables" ...

alors, suivez le lien suivant et votez non à la proposition de réforme du MEDEF. 

(Rappelons qu'en 2003, la crise des intermittents, avait déjà stigmatisé les coups de rabot que le patronat infligeait au ''régime'' des intermittents du spectacle. Situation qui, au-delà de la canicule, entraîna des actions sur tous les territoires des festivals..) 

 

http://www.lepoint.fr/sondages-oui-non/etes-vous-favorable-a-la-proposition-du-medef-d-en-finir-avec-le-regime-des-intermittents-du-spectacle-16-02-2014-1792218_1923.php

 

 

 

* Muriel Meyer : « JE MARCHE POUR LA CULTURE : ACTEURS CULTURELS, ARTISTES, TECHNICIENS, INSTITUTIONS, HOMMES ET FEMMES INVESTIS DANS LA CULTURE, PUBLIC ADORE : ORGANISONS NOTRE MARCHE POUR LA CULTURE A PERPIGNAN LE 12 MARS !! ».

 

J’aime l’art, j’aime la Culture.

Je suis artiste interprète, je suis technicienne.

Je suis archéologue, bibliothécaire.

Je suis metteur en scène, réalisatrice.

Je suis auteur, compositrice.

Je suis photographe, plasticienne.

Je suis journaliste.

Je suis animatrice.

Je suis personnel administratif ou d’accueil.

Je travaille au ministère de la Culture ou dans son champ.
Je plonge dans les archives, je suis enseignant, je suis étudiant.

Je suis professionnel-le : je travaille pour vous toutes et tous.
Nos métiers nous amènent à exercer nos professions dans les secteurs de la Culture et de l’information au service du plus grand nombre.

Je suis spectateur, je suis spectatrice.

Je suis une citoyenne, un citoyen, un usager, une habitante, un habitant : je n’imagine pas un monde sans Culture.

Parce que nous défendons l'accès pour toutes et tous à la Culture, droit Constitutionnel.

Parce que depuis les Lumières la Culture a été le ferment de la liberté, de l'égalité et de la fraternité.

Parce que l’État est le garant de la démocratie culturelle.

Parce que la Culture est créatrice de richesses individuelles, collectives mais aussi économiques.

Parce que depuis des années la marchandisation de la Culture, la baisse des budgets mettent à mal ce droit et la liberté de création.

Parce que depuis quelques mois des lois adoptées par le Parlement ont détricoté ces biens communs en visant à déléguer ces compétences de l'Etat, au risque de faire disparaître les directions régionales des affaires culturelles.

Parce qu’il s’agit d’une rupture de l'équité entre territoires et de la solidarité.
Parce qu’il ne s’agit plus de la décentralisation, que nous avons toujours promue.

Alors je marche à Toulouse, Bordeaux.
Tu marches à Paris.
Elle marche à Lyon.

Il marche à Metz.

Nous marchons à Rennes, Nantes.

Vous marchez à Montpellier.

Ils marchent à Lille.

Je marche pour que tous les élu-e-s prennent conscience de l’importance de l’art et de la Culture pour notre société.

Je marche pour les mots oubliés de François Hollande en 2012 : « La Culture n’est pas un luxe dont on peut se débarrasser en période de disette… La Culture c’est l’avenir… »

Je marche afin qu’une ambition s’exprime pour la Culture.

Je marche pour lutter contre les inégalités culturelles et pour la liberté d’expression.Je marche parce que j’aime mon métier.

Je marche pour la démocratie et la diversité culturelles, je marche pour la cohésion sociale.

Je marche parce que j’aime la Culture à proximité de chez moi, je marche pour la culture sur mon lieu de travail.

Je marche parce que la Culture enrichit et nourrit mon quotidien.

Je marche parce que je revendique un régime juste et mutualiste pour les salariés intermittents du spectacle à l’occasion de la négociation assurance chômage.Nous marchons parce que la Culture est un droit, notre droit à toutes et tous.Nous marchons toutes et tous parce que nous aimons la Culture, tout simplement.

http://www.je-marche-pour-la-culture.org/

 

 

 

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2 mars 2014 7 02 /03 /mars /2014 09:42

Bruno-Bieth.jpg Bruno Bieth ( photo de Jean Iglésis)

 

Né à Strasbourg, cet artiste s'était installé dans les Albères depuis des décennies. J'ai un souvenir de lui, alors que je n'étais qu'étudiant, à Perpignan. Je vais voir son expo à la regrettée salle Arago (mairie de Perpignan) et Bruno B. profite de ma venue poiur aller faire quelques emplettes (des cigarettes, je crois). Il me dit "Gardez la salle, je reviens bientôt..."

   Je n'ai vendu aucun tableau, mais pour me remercier, BB m'a donné un de ses recueils de poésie... Puis je l'ai perdu de vue, mais l' image de l'homme demeure en moi...

 

*Lire son livre : Vingt ans de peinture et de poésie, pour ne pas oublier B.Bieth...

 

- - - La Chasse à L'Ours... Au coeur des murailles du Fort Lagarde à Prats de Mollo la Preste ours.jpeg Tableau de Lhoste.


5b3d985d1cc0b2d5d4abae602c961f36_L.jpg

 

Aux premiers frémissements du Printemps, les derniers Ours du Costabonne, revêtus dune peau de mouton ancestrale, reprennent vie au coeur des murailles du Fort Lagarde. Noirs de suie, dhuile et de sueur, griffant ou mordant tout sur leur passage, ils descendent dans la ville, accompagnés de leurs chasseurs. Ils marquent de leur empreinte tous ceux qui se trouvent à leur portée avec une préférence marquée pour les jeunes filles Lorsque le jour décline, les Barbiers, tout de blanc vêtus, les enchaînent au prix dune lutte féroce et procèdent à un rasage symbolique redonnant ainsi forme humaine à ces êtres sauvages, héritiers dune des plus anciennes et des plus authentiques traditions carnavalesques.

 

Dimanche 2 mars

10h00 Arrivée de Sa Majesté Carnaval

11h00 Passage du témoin des fêtes du Vallespir La patte de lours / Contrapàs et sardanes* (Place dArmes)

15h00 Grande chasse à lours

17h00 Rasage (Place du Foiral)

18h00 Sardanes* (Place Trinxeria)

22h00 Grand bal avec Louis Gorce (Foyer Rural)

 

Lundi 3 mars

10h00 Mascarade

11h00 Sardanes* (Place de la Trinxeria)

15h00 Encadenat

16h00 Corrida (Foiral)

16h30 Ball de la Posta et Ball de Correr

18h00 Sardanes* (Place dArmes)

22h00 Grand bal costumé (Foyer Rural)

Minuit Échelle

 

Mardi 4 mars

11h00 Sardanes* (Place dArmes)

15h00 Bal denfants (Foyer Rural)

18h00 Sardanes* (Place de la Trinxeria)

22h00 Grand bal de clôture

Minuit Tió-Tió

01h30 Incinération de Sa Majesté Carnaval

 

Mercredi 5 mars

Fête de lOurs junior

11h00 Rassemblement (Foyer Rural)

14h30 Chasse à lOurs junior

17h00 Rasage suivi du traditionnel goûter

* avec la Cobla Ciutat de Girona

 

Renseignements:

Office de Tourisme de Prats-de-Mollo

Tél : +33 (0)4 68 39 70 83

 

 

 * ours et littérature : 

 

180px-FroissartOurs.jpg Chasse à l'ours dans les chroniques de Jean Froissart, fin du XVe siècle.

L'histoire de Pierre de Béarn, demi-frère bâtard de Gaston Phébus, est rapportée par Jean Froissart et conte sa lutte sans pitié contre un ours gigantesque. Après avoir vaincu cette bête, l'homme fut frappé de somnambulisme. Dans les mêmes chroniques, le comte de Biscaye chassait un ours lorsque ce dernier se retourna afin de lui prédire une mort indigne pour avoir traqué un animal innocent9. Jean Froissart suppose que les ours pyrénéens sont d'anciens chevaliers qui furent changés en ours par les dieux païens en punition d'une faute10, et Michel Pastoureau pense que cette histoire fait écho à une survivance des rites de passages dans les Pyrénées, consistant à tuer un ours...

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1 mars 2014 6 01 /03 /mars /2014 11:28

 

 

images-copie-18.jpeg  Roger Coste (C) Philippe Pouath

 

Pour lancer mon nouveau livre "Les saisons de Collioure", j'ai choisi le lieu culturel catalan par excellence : la librairie Torcatis dirigée par Roger Coste. Compétence, dynamisme, sérieux, innovation, telles sont les qualités de cette librairie, la plus ancienne de Perpignan, du nom d'un Résistant d'ici.

 

Face à la concurrence de la Fnac et de Chapitre, à celle surtout, indécente  et déloyale, des sites de ventes de livres (ouverts 24 h sur 24, 7 jours sur 7, ne payant pas d'impôts à l'Etat...), Roger Coste a choisi de ... foncer ! De créer un événement chaque soir, d'aller à la rencontre des lecteurs en suivant les salons, en travaillant avec le CML, en créant des festivals (de BD...).

 

La culture à Perpignan, ce sont d'abord les librairies et les bibliothèques, les théâtres de quartier, qui oeuvrent pour un accès du plus grand nombre au savoir et au divertissement de qualité.

 

La culture, ce n'est pas que L'Archipel, réservé à un public plus élitiste et bourgeois, ce ne sont pas les musées (H.Rigaud en panne, le CAC étriqué, le museum d'histoire naturelle suranné...) !

 

Le touriste vient à Perpignan pour voir quoi ??? D'accord le patrimoine est important, même s'il est partagé jalousement par les "2 cultures" d'ici, la mairie et le CG6...même s'il a besoin d'être rénové, réaménagé... On vient à Perpi pour Visa en septembre et...c'est tout !

 

Or, prenez une petite ville comme Montauban, qui subit la proximité et l'offre culturelle de Toulouse, une ville assez banale, à part quelques beaux bâtiments, on y va, on la connaît à cause du musée Ingres (et Bourdelle en même temps) !

 

Viendra-t-on enfin à Perpi Pour Rigaud ..? (J.P.B.)

 

 

* Rencontre avec Roger Coste (article parur dans le journal de campagne de Clotilde Ripoull "L'Indépendante" n°2)

 

Reportage sur le commerce en ville : la librairie TORCATIS, rue Mailly

 

Entretien avec Roger COSTE

 

 

Roger Coste attend d'une équipe municipale un rapprochement entre les institutions publiques et privées. Il voudrait qu'elle mette en avant la culture et pas le spectacle ! 

 

"La réussite d'un événement ne passe pas par le nombre de personnes qui y assistent; la culture, c'est un travail long, difficile : on essaie, depuis des années, de  créer des échanges, de se structurer au niveau du livre, mais on pourrait faire mieux s'il y avait une vraie volonté politique. Par exemple, en ce qui concerne les problèmes de communication : je ne bénéficie pas des réseaux susceptibles de mettre en avant les rencontres culturelles de la librairie !"

 

La culture et le livre sont des passions pour le responsable de la librairie Torcatis, mais depuis trente-cinq ans de travail, Roger Coste a des problèmes de lieux pour dynamiser son commerce; en 1992, il a réussi à s'agrandir en créant une salle au second étage : pour ces "animations", ces débats et présentations d'ouvrages, Roger fait des choix : il invite les gens qu'il apprécie, mais il est ouvert, car il veut que sa librairie soit une sorte d'agora, où l'on vient discuter, où l'on découvre des créateurs locaux...

 

Il explique : "Je ne bénéficie d'aucune aide pour ces "animations"; je travaille avec les éditeurs et j'accompagne les auteurs dans les bibliothèques de villages, à la Sant Jordi, dans les écoles (Arrels, par exemple), à la médiathèque, etc...Je collabore aussi avec le CML qui fait très bien son travail et qui a son public. 

 

Cependant, il faudrait donner plus d'envergure à la politique culturelle de Perpignan; je suis un peu déçu : je voulais inviter Milan Kundera, mais on m'a répondu "bunyettes" ! On pourrait créer sans problème une sorte de "Comédie du livre" à Perpignan, mais on préfère nous imposer des défilés de grosses têtes avec des pétards dans les rues ! 

 

En 2013, nous avons organisé une Sant-Jordi à Saint-Jacques : il faut aller dans tous les quartiers, avec les auteurs qui le veulent..."

 

Dans la rue Mailly, la librairie organise plus de soixante "animations" par an. Roger Coste estime que chaque commerce, au lieu de se plaindre, peut mener une action...

 

Avec enthousiasme, il propose : "Il faut créer, penser, diffuser ! ! On veut des musées, mettre notre patrimoine en valeur pour que les touristes aient quelque chose à voir et viennent en ville ! 

 

  LE politique a le devoir de faire VIVRE la VILLE !!!"

 

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28 février 2014 5 28 /02 /février /2014 10:30

2.Couverture.JPG Couverture des "Saisons de Collioure" (textes, 32 photos couleur, 20 euros)

* livre disponible en librairie "Ombres blanches" à Toulouse, "Torcatis, Chapitre et librairia catalana" à Perpignan, Maison de la Presse à Collioure (bientôt aux maisons de la presse de Prades et Céret)

 

* chez l'auteur : 06.31.69.09.32.

 

 

bonnel--couverture-pour-livre-sur-Collioure.jpg Lectures de textes par Aurélien Fossé : 

 

aurelien-fosse.jpg

 

Rencontre avec Jean-Pierre Bonnel

 

pour la psentation de son livre "Les Saisons de Collioure" à la librairie Torcatis

22b7bed5f6778cd72914693729fad255_L.jpg

 

Jean-Pierre Bonnel présentera son album sur Collioure (textes et 32 photos couleur - 20 euros) le samedi 1er mars 2014 à partir de 18 heures à la librairie Torcatis (2ème étage) - entrée libre. Lectures par Aurélien Fossé - Dédicaces - apéritif.

 

 

Aurélien Fossé  

"Résident de longue date du pays Catalan, je fais partie d'une association artistique, au sein de laquelle je fais principalement de la vidéo. Nous cherchons, à travers cette structure, à valoriser le patrimoine culturel local et créer un réseau d'artistes. C'est grâce à ce réseau que j'ai pu rencontrer la comédienne allemande Hanna Fiedrich, ainsi que Jean-Pierre Bonnel et son livre: "L'ultime chemin de Walter Benjamin". Je participe également à des repas littéraires, mêlants gastronomie et lectures, organisés par Hanna Fiedrich. Je vous proposerai donc, accompagné de commentaires de l'auteur, un corpus de textes du livre de Jean-Pierre Bonnel."

 

Jean-Pierre Bonnel

Né à Perpignan, Jean-Pierre Bonnel donne à voir dans ce livre des textes écrits à des périodes différentes. 

Il a publié une douzaine d'ouvrages, dans lesquels le petit port catalan est un décor privilégié: 30 balades culturelles en Catalogne (Presses du Languedoc), Moi, Matisse à Collioure (Balzac éditeur), Machado, de Séville à Collioure (Cap Béar éditeur); ces deux livres ont été adaptés pour des spectacles au Château Royal et au Musée d'art moderne de Collioure ainsi qu'à la cathédrale d'Elne et au Conservatoire de Perpignan, musique de Daniel Tosi).

 

L'auteur a aussi publié un ouvrage remarqué sur Le chemin ultime de Walter Benjamin, des romans: Je te haine, Rafales sur Cap Béar, Inconsolable à Consolation, et des études sur Maillol et l'art en Catalogne. 

 

Les éditions Trabucaire publieront en 2014 son étude sur les "Communautés libertaires, agricoles et artistiques dans le sud, de l'aps-Mai 68 au tournant du XXI° siècle"...

 

 

**"L'éclat d'une couleur, la rondeur d'une courbe ou le détail d'une façade... La photographe nous montre ce que, sans doute, nous n'aurions pas vu. Avec douceur et sans les a-priori d'un regard convenu, elle s'approche des détails du paysage qui donnent à Collioure un visage incomparable. Comme le ferait le portrait d'un peintre pointilliste, ses photos ouvrent notre regard, comme autant de touches délicates. Elles nous guident pour une visite habituelle dans un lieu que l'on croyait connaître..."

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  • professeur de lettres, écrivain, j'ai publié plusieurs livres dans la région Languedoc-Roussillon, sur la Catalogne, Matisse, Machado, Walter Benjamin (éditions Balzac, Cap Béar, Presses littéraires, Presses du Languedoc...
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