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8 janvier 2014 3 08 /01 /janvier /2014 09:49

born-CC.jpeg Le Centre culturel du quartier du Born, à Barcelona.

 

* Le BORN CC (Centre culturel), inauguré en septembre 2013, a été aménagé dans un ancien marché couvert du XIX° siècle; on a mis au jour, à cette occasion, les ruines de Barcelone assiégée en 1714.

 En fer forgé, situé dans le quartier du Born, ce "Centre Cultural CC" s'inspire du Mémorial de Caen, il constitue "un véritable défi à la domination espagnole"...

* Le reportage du Monde est libre d'accès sur le site du journal (publié le 30/12/2013).

** Trois siècles ont passé mais, en Catalogne, impossible de parler d'avenir sans revenir sur le 11 septembre 1714, quand la ville de Barcelone est tombée, après onze mois de siège, aux mains des troupes de Philippe V d'Espagne. Pour les nationalistes, cette date marque la fin des « libertés catalanes », la principauté jouissant, avant la guerre de succession d'Espagne, d'une certaine autonomie au sein de la couronne d'Aragon. Pour eux, la victoire des Bourbons sur les Habsbourg a signifié la victoire d'une monarchie absolue marquée par une volonté centralisatrice au bénéfice de Madrid, qui n'a cessé de leur nuire.

Cette défaite est commémorée tous les ans depuis qu'en 1980 le Parlement régional, qui venait d'être rétabli après quarante ans de dictature franquiste, l'a choisie comme date de la Diada, la fête de la « nation catalane ». En 2012 et 2013, elle a donné lieu à de grandes mobilisations de citoyens en faveur de l'indépendance, avec, à chaque fois, plus d'un million de manifestants. Il est temps que la Catalogne « récupère ses llibertés », assène régulièrement Artur Mas, qui n'hésite pas à comparer le combat pour l'indépendance à la lutte contre l'esclavage. (C) Le Monde.

 

***L’âge d’or du violon : Jeudi 9 Janvier 2014 de 12h30 à 13h15, au Muséum d'Histoire naturelle de Perpignan

 

Carte blanche à Morgane Marrast accompagnée de :

Samia Achache, Houda Azaroual, Bing Yu Chen, Roxane Kowalsky, Ludmilla Poliakov : Violons 

Maï Saïto : Clavecin

François Picard : Violoncelle baroque

 

Professeur : Christian Rouquie

 

La musique Baroque naît en Italie vers 1600. "Baroque" vient du portugais "barroco" qui signifie irrégulier. Une « perle baroque » est une perle irrégulière.

Les œuvres proposées pour ce concert couvrent plus d'un siècle de musique. C'est le début de l'âge d'or du violon. On y trouve virtuosité, exubérance, grandeur, contrastes, émotions, le tout accompagné et harmonisé par la basse-continue, parfois en ostinato (lorsque la basse est répétée), dans une ambiance musicale et un monde où tous les contraires seraient harmonieusement possibles.

 

Programme : 

Pavane - Johann Schop (vers 1590-1667)

Sonate en écho - Biagio Marini (1597-1665) Concerto pour 4 violons n°2 - Georg Philipp Telemann (1681-1767) Diverse bizzarie sopra la Vecchia - Nicola Matteis (vers 1670- vers 1698) Canon - Johann Pachelbel (1653-1706)

 

Entrée libre dans la limite des places disponibles.

Renseignements 06 77 82 87 81 

 

****Les conférences des "Amis de Collioure"

 

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Toutes les conférences ont lieu le Samedi à 17 heures, au centre culturel de Collioure. 

 

 

- Samedi 11 janvier 2014: 

"Arnaud de Villeneuve, célèbre médecin catalan du moyen-âge", par Monsieur Edouard Jourda.

   
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7 janvier 2014 2 07 /01 /janvier /2014 11:22

catalonia.JPG    "Catalonia is not Spain", photo de J.P.Bonnel prise à Port-Bou.

 


 

La revendication indépendantiste se fait, en Catalogne, de plus en plus pressante et le langage revendicatif devient violent, souvent haineux

 

C'est ainsi que les Catalans font l'inventaire des "crimes" commis par la capitale espagnole à leur égard depuis trois siècles. Comme le montre un reportage passionnant du quotidien "Le Monde", daté du 30 décembre 2013, c'est une "façon d'écrire l'Histoire en prévision d'un référendum sur l'indépendance, annoncé à l'automne 2014."

 

Un séminaire de trois jours appelé "Espagne contre Catalogne, un regard historique, 1714/2914" a été organisé par la direction du centre d'histoire contemporaine de Catalogne, rattaché à la Généralité (Generalitat, le gouvernement régional). La conférence "L'apothéose de la spoliation" a conclu que l'Espagne a dérobé 250 milliards d'euros à la Catalogne en 35 ans...

 

Il apparaît ainsi que "l'humiliation est le détonateur de l'éclosion indépendantiste."

 

L'Histoire est devenue pour les Nationalistes un outil fondamental de promotion de la cause indépendantiste, écrit Sandrine Morel, envoyée spéciale du journal à Barcelona.

 

Les conférences, séminaires, expositions se sont succédé pour trouver une justification historique à un mouvement "revigoré par la crise économique".

 

Cependant, au fil du reportage, les critiques affleurent : des historiens reconnus, tel John H.Elliott, se sont "offusqués de l'interprétation biaisée et partielle de l'Histoire qui y a été donnée"... En outre, les conférences ont toutes été prononcées en catalan et les questions du public ou "l'échange d'opinions n'était pas autorisé..."

 

--- 

 

Cartell_Signa_800.jpg

Signa un VOT a Catalunya Nord

Dissabte 11 de gener de 2014

a Perpinyà, al peu del Castellet de les 10 a les 17h

a Prada Plaça de la República de les 9 a les 12h

 

80% dels ciutadans de CATALUNYA SUD 

VOLEN  UN REFERÈNDUM SOBRE LA INDEPENDÈNCIA

i el govern espanyol no els vol deixar votar

(El Regne Unit accepta el referèndum escossès , el Canadà ha acceptat i acceptarà nous referèndums al quebec)

 

Per mor que Catalunya tingui el mateix tracta que Escòssia o el Quebec, l'ANC organitza una gran petició.

 

Un vot anticipat pels sud catalans

Un vot de suport, una acte de solidaritat, una afirmació de catalanitat per nosaltres

 

 

Amb una Catalunya lliure a la frontera

Catalunya Nord serà totalment transformada

econòmicament

culturalment

políticament... 

 

Signa per la llibertat  

Signa per solidaritat

Signa per la catalanitat

 

LLegeix tota la informació i Signa un VOT

Signa un VOT és un recollida de vots per la independència de Catalunya.

Només se pot adherir-hi de manera presencial. Només els apoderats, és a dir socis de l'ANC formats per l'acte poden recollir els vots. 

Cal obligatòriament dur el carnet d'identitat o passaport.

 

 envia a un amic

Copyright © 2014 ANC - Cat Nord, All rights reserved.

Reps aquest correu per haver estat inscrit a la nostra llista, agraïm l'interès.

Correu:

ANC - Cat Nord

23 avinguda del Liceu

Perpinyà 66000

France

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6 janvier 2014 1 06 /01 /janvier /2014 15:24

Calder--les-AilesBrisees--1967.jpg A. Calder, "Les ailes brisées", 1967. Collège Saint-Exupéry, Moulin à Vent.

 

Les Ailes brisées 1967 A. Calder sculpture (stabile), 13 av de Villeneuve. groupe scolaire Ludovic Massé (school complex 1996 P. Pous, J. Freixa rd-pt Pierre ...)  

 

La sculpture, propriété du Conseil génaral 66 (en raison du 1% consacré à la culture), fut placée à l'origine dans la cour du Collège Saint-Exupéry ("ailes brisées", hommage à l'aviateur-écrivain dont l'avion s'est perdu en mer, au large d'Hyères).

 

Comme les élèves escaladaient l'oeuvre et pour éviter tout accident, la direction décida d'installer la sculpture à l'extérieur de l'établissement...** sur le site de la ville de Perpignan

 

 

*Site archiguide:


PERPIGNAN

 

logements Mas Saint Pierre housing 2013 MDR (S. Matte, F. Devaux, A. Rousseau) chem de la Roseraie

théâtre de l'Archipel 2011 J. Nouvel / B. Métra av du Gal Leclerc

logements sociaux social housing 2011 P. Muchir / M. Dup 4 bd Saint-Assiscle

centre d'affaire de la gare de Perpignan - El centre del Mon business centre 2010-2011 L35 bd Saint-Assiscle

piscine Arlette Franco swimming pool 2009 BVL / M. Sattler complexe sportif Gilbert Brutus, angle corner rue du Méridien, av du Languedoc

hôtel d'agglomération Perpignan Méditerranée agglomeration hall 2009 D. Perrault angle corner 11 bd Saint-Assiscle, rue Pascal-Marie Agasse

parc Sant Vicens park 2009 ALEP (Atelier lieux et paysages) / M. Michez rue Sant Vicens, Perpignan, Cabestany

logements sociaux social housing 2009 P. Muchir / M. Dup rue de Tanger (rue de Madrid), Parc Ducup

extension, rénovation lycée Joan Miro high school 2008 P. Chaumont, G. Nicolau-Nadal 73 chem de la Passio Vella

CH hospital 2008 Aart (S. Farah) 20 av du Languedoc

sidence Les II Madre social housing 2008 P. Dubuisson 22 av de Prades

siège "MSA" headquarters 2007 Imagine 23 rue François Broussais, bord by the rte du Perthus (D900)

extension lycée Pablo Picasso high school 2005 M. Dup 120 av du Gal Jean Gilles

bureaux, commerces offices, stores 2005 P. Pous / A. Garcia Diaz réhabilitation grand magasin Aux Dames de France department store (1907 G. Debrie), pl de Catalogne

faculté lettres et sciences humaines faculty 2004 J., A. Harari campus, chem de la Passio Vella, 52 av de Villeneuve

bureaux "Capital Conseil Audit" offices 2001 M. Dupré / P. Dubuisson rue Felix Trombe, Technosud

palais des congrès congress centre 2001 Area (A. Sarfati) pl Armand Lanoux, crs Palmarole

     www.perpignantourisme.com/congres

 

   ********  collège Saint Exupéry secondary school 1996 P. Dubuisson, M. Dupré, P. Muchir 13 av de Villeneuve

     Les Ailes brisées 1967 A. Calder sculpture (stabile), 13 av de Villeneuve

groupe scolaire Ludovic Massé school complex 1996 P. Pous, J. Freixa rd-pt Pierre Bretonneau

lycée Aristide Maillol high school 1996 F. Fontès 73 

 

* scukptures dcalder FRANCE, les sculptures de Calder à voir :

Caliban, 1964; Amboise, 1969, Fond National d'Art Contemporain, Ministère de la Culture, Paris
Trois pics, 1967, Nouvelle Gare S.N.C.F., Grenoble
Monsieur Loyal, 1967, Musée de Grenoble
La Cornue, 1974, Academie de Grenoble
Théâtre de Nice, 1970, Musée d'Art Moderne et d'Art Contemporain, Nice
L'Araignée rouge, 1976, Établissement Public pour L'Aménagement de la Région de la Défense, Paris
Nageoire, 1964; Cinq Ailes, 1967; Horizontal, 1974, Musée National d'Art Moderne, Centre Georges Pompidou, Paris
La Spirale, 1958, UNESCO building, Paris
Les Ailes brisées, 1967, Conseils Général des Pyrénées-Orientales, Perpignan
Saché, 1974, Saché
Les Trois ailes, 1963, Musée d'Art Moderne, Saint-Etienne
Les Renforts, 1963; Empennage, 1953, Fondation Maeght, Saint-Paul-de-Vence
Guillotine pour huit, 1963; Reims croix du sud, 1969, Musée National d'Art Moderne, Villeneuve d'Ascq
Untitled, 1973, Institut Universitaire de Technologie de Tours
Le Soleil sur la montagne, 1975, Ville de Passy

 


* site de L'Olivier :http://www.l-olivier.org/un-calder-a-perpignan/

Texte de Christine Espert :

Cest tellement la crise en Pays Catalan, que nous ne pourrons bientôt plus nous acheter une montre ! Cest pour se prémunir de ce manque que les élus de lagglomération à lunanimité viennent de voter lachat dune œuvre dart monumentale représentant une horloge géante destinée à trôner en plein milieu dun rond point

 

Pour un montant total de 200.000 euros !

Cette œuvre a été commandée à lartiste Marc André 2 Figuères à qui Perpignan doit déjà la célébrité davoir exposé un entonnoir géant sur le parvis du Palais des Congrès; une œuvre disparue, depuis, pour on ne sait quelle destination (voir la présentation vidéo de cette œuvre)

 


« Avec 30% de la population sous les seuils de pauvreté, plus de 15% de chômeurs et des impôts locaux déjà sur-gonflés, cet investissement démontre combien le Pays Catalan a de la chance davoir des élus plus passionnés dart que déconomie ! souligne Bruno DELMAS, Président de LOlivier. Investir autant dargent en temps de crise pour décorer un rond point donne une idée de l’impuni politique qui anime nos élus. Surtout quand on sait ce qu’il advient de certaines œuvres dart précédemment achetées … ».

En effet, Perpignan et le Pays Catalan regorgent d’œuvres dart qui pourrissent littéralement sur les lieux où elles ont été implantées. Lexemple le plus criant est loeuvre appelée « Les Ailes Brisées » dAlexander Calder lun des plus grands artistes du 20ème siècle (voir sa fiche sur Wikipedia). Selon des spécialistes de lart, cette oeuvre qui trône, depuis 1967, à lentrée du collège Saint Exupéry au Moulin à Ventvaudrait aujourdhui plus de 2 millions deuros ! Symbole de la considération que lui portent les élus, ce monument de lart contemporain est en train de pourrir sous les grafittis et les détériorations quotidiennes dont le gratifient généreusement les élèves du collège public.

 

 

Pour ceux qui douteraient de la valeur de cette oeuvre, LOlivier vous recommande de visionner l’interview dun spécialiste reconnu de Calder qui montre que les maquettes (qui ont servi à construire cette oeuvre) ont été adjugées à elles seules à des montants approchant 200.000 euros, soit à elles seules le prix que lagglomération va payer pour sa montre rond-point ! Loeuvre originale (et grandeur nature) vaudrait plus de 2 Millions deuros selon les plus grands spécialistes de lart contemporain.

Une suggestion de LOlivier : pourquoi le conseil général et lagglomération ne sentendraient pas pour déplacer cette oeuvre de Calder et la valoriser sur le futur rond-point (après tout, si cest leur délire …) et réaliser, ainsi, une économie substantielle de 200.000 euros ? En effet, autant valoriser une oeuvre méconnue des catalans, menacée de destruction et de dévalorisation, là où des dizaines de villes dans le Monde (dont New York, Montréal …) ont réussi à valoriser les oeuvres de Calder souvent acquises au prix dimportantes ponctions dimpôts locaux.

Autre suggestion dimplantation : sur le parvis du nouveau centre dart contemporain, à lentrée de la rue Foch (Perpignan), ce qui améliorerait lattractivité de ce secteur de la ville qui connaît des difficultés et cela aurait du sens,

 

 

 

* En 2008 déjà, l'avocat et homme politique Jean Codognès abordait ce problème : site de J.Codognès :Alduy que pour l'image

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Février 1967, Paul Alduy, député-maire de Perpignan, inaugure au quartier du «Moulin à vent» le Collège Saint-Exupéry. «Il fallait une belle figure de proue pour la jeunesse, nous avons choisi Saint- Exupér déclarait Paul lors de linauguration du collège.

En 1967, Alexander Calder crée «the broken wings» (les ailes brisées) en hommage à lécrivain disparu dans le crash de son avion. Visible de lavenue de Villeneuve, le stabile du célèbre sculpteur américain est installé à lentrée de l'établissement.

41 ans plus tard, Jean-Paul Alduy, fils de Paul, maire UMP (1993-2008) est réélu en mars dernier dans un climat de suspicion de fraude électorale. Il promet une fois encore un essor certain de la ville grâce au développement dune économie de la culture, dopée par un théâtre darchipel créé par Jean Nouvel et par un pôle muséal (d'exellence bien sûr).

Surface dexposition des stigmates de cette ville où lodeur et le bruit des émeutes de 2005 ne sont jamais loin, « les ailes brisée» sament, à la vue de tous, là où la politique de Jean-Paul Alduy, grand spécialiste de lurbanisme, au prétexte de préserver les identités, se fonde sur un système communautariste qui lui assure son pouvoir.

Mais les signes sombres inscrits sur les ailes noires de métal rappellent à chacun les dérives du système et les promesses mensongères de culture en archipel.

31 août 2008  http://jeancodognes.typepad.fr/perpignan/2008/08/alduy-que-pour.htmlav P

 

au Casals

 

 

 

 

 

Les alentours to see around :

Calce

Canet en Roussillon

Pia

Saint Cyprien

Saint Laurent de la Salanque

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5 janvier 2014 7 05 /01 /janvier /2014 15:51

 

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* Voir le site : http-//fr.ulule.com/eclipse-humaine/

Présentation du projet:

L'association l'Ombre et la Lumière est un réseau de passionnés de l'art qui cherche à développer sur Perpignan un pôle artistique autonomme. Dans le cadre de ses activités, Yannick Palomino a proposé aux membres intéressés par le cinéma de participer à la réalisation du film appelé "L'Eclipse Humaine". Nous avons été surpris du soutien des membres mais aussi d'une structure audiovisuelle locale qui nous ont aidé matériellement et humainement, nous avions entre autre du matériel professionnel. Aujourd'hui le film est entièrement tourné, il est en phase de post-production. En effet, nous avons besoin d'aide financière pour rémunérer les derniers "acteurs" du projets, à savoir les musiciens, monteur son et les créateurs d'effets spéciaux. 

Présentation de l'Eclipse Humaine:

L'Eclipe Humaine est l'histoire d'un groupe de survivants après la chute du monde que nous connaissons. Dans une ruine, durant un repas qui semble être le dernier, les 9 personnes se confessent en parlant de leur vie antérieure. De la mort jusqu'à la lâcheté, chaque personnage est le reflet de notre société meurtrie par un manque de morale ou un excès d'individualité. Ce repas se termine mais quelque chose va aussi commencer.

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L'état du projet:

Nous avons commencé le tournage en juillet 2012 avec l'effort bénévole de chaque membre de l'équipe. Certains acteurs sont même venus de loin pour être présent sur le tournage à Baho (3KM de Perpignan), de Belgique, de Toulouse, de Montpellier, d'Agde... Nous avons pu tourner avec une petite production de l'association et l'aide financière des porteurs principaux du projet (réalisateur, cadreur, assistant réalisateur). Cependant, après 1 an et demi de travail, nous avons enfin atteint la phase de post-production et nous sommes confrontés à la difficulté de trouver les finances nécessaires à l'élaboration de cette dernière. Nous avons espéré obtenir des aides locales mais le projet n'a pas séduit les collectivités qui cherchent plutôt des projets lucratifs dans l'entreprenariat. C'est pourquoi nous sommes sur Ulule.

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L'avenir du projet:

Avec l'aide de nos partenaires internationnaux, nous souhaitons diffuser le film dans toutes les salles que nous pourrons (Mexique, Belgique, Allemagne, Catalogne, Espagne), de plus, nous organisons avec l'association les rencontres du cinéma du sud à partir de février 2014 et nous pourrons commencer la promotion du film à travers cet événement récurrent qui aura lieu tous les derniers mercredi du mois.

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A quoi va servir le financement ?

Le financement servira à financer la post-production du film ainsi que sa promotion. Pour améliorer le film, nous aurons besoin d'effets spéciaux réalisés par un professionnel qu'il faudra rémunérer, il faudra également payer les droits musicaux d'un artiste de Perpignan.

 

Pour la promotion, nous espérons pouvoir nous déplacer de salle en salle pour présenter le film et son équipe.

 

A propos du porteur de projet

Présentation de Yannick Palomino

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A travers les arts que je pratique, je cherche avant tout à partager mes idées et donner à rêver. C'est avec une passion débordante que je me donne à l'écriture ou à la réalisation de projets artistiques, pour inventer, tenter de comprendre, exprimer un sentiment ou raconter et donner vie à des histoires.

Cela fait maintenant 5 ans que je suis dans le monde du cinéma, j'ai pu réaliser divers courts-métrages, des reportages, des maquettes de long-métrage, des clips, de la publicité et le pilote d'une émission franco-catalane. C'est un domaine qui évolue tout le temps et il nous aide également à grandir dans la vie de tous les jours. Je pense aussi qu'il est le meilleur moyen aujourd'hui de captiver un public pour raconter une histoire mais aussi le faire réfléchir sur des sujets plus ou moins importants.

Pour moi le cinéma doit être le reflet du monde dans lequel on vit tout en étant l'art de l'émotion.

Présentation de l'Ombre et la Lumière

"Notre but c’est de créer une structure assez forte et dynamique pour que nos artistes d’ici, dans notre petit pays catalan, puissent avoir une chance de concrétiser leur savoir-faire en trouvant son public, et cela aussi bien qu’ailleurs. Chaque jour qui passe nous rapproche de cet objectif et nous ne doutons pas de sa réalisation.

Il y en a qui sont là depuis le début, qui n’ont jamais rien lâché, je les remercierai jamais assez pour leur motivation et leur détermination; ils savent à quel point ça a été dur et ils savent par où nous sommes passés pour en arriver là. Vous savez, ce n’est pas facile, surtout quand on est jeune, qu’on est plein d’ambition ; malgré tout on ne nous aide que très peu, il faut toujours prouver qu’on peut y arriver, qu’on le mérite vraiment. Il faut être patient, endurant, prêt à recevoir des coups. Ce soir, je voulais vous dire qu’il ne faut jamais rien lâcher. Si vous avez un rêve, quelque chose qui fait cogner votre cœur sur les parois de votre poitrine, peu importe où cela vous mènera mais donnez-vous les moyens d’aller jusqu’au bout. Et n’oubliez pas de soutenir aussi ceux que vous aimez, parfois il suffit de rien pour leur donner du courage, pour qu’ils accomplissent les fruits de leurs passions."

Discours à la soirée Music Hall 2013

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4 janvier 2014 6 04 /01 /janvier /2014 11:14

visuel-01.jpg Artur HERAS à Valence (expo proposée par la galerie "àcentmètresducentredumonde".

 

 

***** FEMMES de THAU :

 

 

 images.jpg  EXPOSITION DU 1er JANVIER AU 1er FEVRIER 2014 LIBRAIRIE TORCATIS

de Sylvie Goussopoulos            Femmes détang

 

 

Réalisée à partir d'enquêtes de terrain par Pierre Sécolier, sociologue et Sylvie Goussopoulos, photographe,

cette exposition met en lumière l’évolution du rôle des femmes et la diversification de leurs compétences

dans les milieux halieutiques et conchylicoles du Bassin de Thau.

Des portraits sensibles donnent une nouvelle image de leur travail et éclairent tant leur féminité que leur combat.

Qu'elles accomplissent au quotidien un travail d'homme ou qu'elles secondent le mari au mas, les femmes

apportent un savoir faire différent à travers les générations et s'affirment dans un monde chargé de traditions

Au final, cette exposition permet de donner la parole à toutes celles qui ont dû se battre pour avoir une place

reconnue sur un espace qu’elles aiment avec passion, la lagune de Thau.

 

Dans le cadre de notre mois à la découverte des Femmes

Sera proposé à la librairie une série de rencontres autour des Femmes les samedis 10, 18 et 25/01 autour de l'exposition de Sylvie Goussopoulo

 

 

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Le Centre d'Art Contemporain Àcentmètresducentredumonde expose à Valencia
(Espagne)
60 oeuvres de l’artiste Artur HERAS appartenant à la « Collection Collective Àcentmètresducentredumonde »

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Voir le site de l’exposition >

 

 

***  L’exposition recycle toujours, en les oxygénant, les points de doute, de tension, d’avancées ou de repentirs », explique Francesca Caruana, actuellement invitée par le musée de Collioure à exposer ses œuvres récentes en compagnie de celles de Jean-Louis Vila. Elle y présente notamment une vitrine emplie de petites boîtes, différemment habitées et reliées les unes aux autres par son trait. Nouveaux témoins d’une œuvre hantée par l’enfance, le lien, l’écriture, l’histoire des formes et des idées. Pour mieux comprendre ce travail à la fois fragile et puissant, ArtsHebdo|Médias vous propose de vous laisser emporter par le Jeu des mots de l’artiste.

 

Dessin

« A la Renaissance, comme le pensait Léonard de Vinci, le dessin était aussi le disegno, le dessein : ce télescopage entre la main et la pensée me touche directement. Platon disait qu’il était le “graphe d’une idée”, c’est si vrai. Il y a dans le trait la transmission d’un projet intérieur, je veux dire par là d’un magma intime, pétri d’images, de balbutiements, de mémoires et d’envies, de savoir-faire et d’inconnus, et puis, brutalement, sur un fond blanc, le trait vient trancher ce flot, lui donner forme. Pas forcément ce qu’on attendait, ce qu’on avait profilé dans la buée de ces pensées amalgamées, se précipitant à la sortie du corps, pour naître sur une page qui parfois tombe aussitôt dans la corbeille. Le dessin est pour moi essentiel. C’est une ligne potentiellement infinie, une coupure sur la surface de représentation. La tradition a voulu que le dessin précède la couleur et qu’il reçoive sa substance de la couleur du modelé, de son positionnement exact par rapport aux autres formes. Libéré de l’imitation, le dessin reste un élément de structuration. Je le trace sur la couleur, et loin d’être un après-coup gestuel, il vient calmer le chaos, l’ordonner, en dépend, et rend sa forme au corps de peinture. Si léger soit-il, parfois une simple brillance du graphite, il indique le trajet visuel, et fait s’effondrer la tentation d’imitation. Cette dernière n’est pas le but, elle peut être présente, mais n’a pas d’intérêt particulier, nous le savons depuis plus d’un siècle, et les Impressionnistes avant nous. Lorsque je dessine, il arrive que le tracé rappelle des objets connus, mais là aussi, une fois la technique admirée – on peut en être gratifiée –, que reste-t-il du projet ? Pourquoi serait-il meilleur de reconnaître la performance manuelle diagrammatique, c’est-à-dire de point en point, plutôt que des pixels et autres technologies qui fabriquent mille fois mieux que nous ? En revanche, l’apprentissage du dessin est indispensable, il faut l’avoir dans la main, pour pouvoir dépasser l’hésitation et l’imitation, le savoir-faire est indispensable au savoir du trait. La qualité du plein, du délié, la souplesse, la lourdeur du corps du trait extirpent à ce prix une pulsation, et le plaisir de l’œil. »

 

Atelier

« Toujours trop petit, il est le lieu du musement. Les images bouillonnent en moi, flottent et se concentrent au moment du travail, elles se trient toutes seules et se relient au bout d’un moment à l’axe, à une visée constante qui va produire la peinture ou des objets. Il est encombré de tous les supports, des nombreux objets que je trouve (breloques, bouts de corde, de fer, petits jouets…) de ceux que je “cultive” (os, arêtes de poissons, coquillages, bois flottés…), de papiers et cartons de toutes sortes, de pots de couleur, de boites de fusain… Un univers où le désordre me fait me sentir chez moi. Alors l’axe de ce qui me fait peindre pioche dans ce fouillis et la main organise ce qu’elle doit. Le silence de l’atelier m’a fait créer il y a quelques années un spectacle de peinture à partir de l’eau du robinet qui gouttait dans l’atelier. C’est la démesure spatiale qui en a été à l’origine. Penser que ces gouttes arrivaient par ce tuyau et cadençaient le silence, me renvoyait au fait que l’eau venait d’ailleurs, de très loin, de fleuves, de montagnes, d’infiltration, d’orage, de zones inouïes pour aboutir à un petit écoulement sonore, ici… D’où un développement sur le son “eau-O”, sur la forme, etc. Spectacle fait de peintures, d’images, d’onomatopées et d’une voix off, réalisées avec un ami preneur de son. Mais l’atelier n’est pas seulement un local, il est aussi dans la tête, il est ambulatoire, ça n’arrête pas : le paysage, les gens, les mots, les profondeurs, les images, les peintures de tous les siècles représentent un gisement de formes, de couleurs, de conjonctions latentes qui “prennent” dans l’atelier, comme un plâtre… Ce sont des allers-retours entre le trait pariétal du bison, Bellini, Monet, Pollock, Picasso et Duchamp pour toutes les conséquences mentales et esthétiques. C’est une somme d’ingrédients, des possibles qui se conjuguent entre eux à l’infini, et que la peinture, l’installation, un texte viennent couper, trancher à un moment, comme un point de capiton. Le principe associatif mental ressemble au désordre de l’atelier. Les fils se rencontrent, les peintures se façonnent de couleurs, de constructions gestuelles, de précisions graphiques. Je ne me vois pas, par exemple, représenter l’atelier, seul Matisse qui a su fondre l’atelier dans la trame même du rouge de la toile et en a fait une sorte d’abstraction du lieu. Je trouve ces “auto-vues” d’atelier toujours très tristes, très pauvres, une sorte de nature morte. L’atelier est plutôt irreprésentable. »

 

 

Ecriture

 

« Cela dépend de ce qu’on entend par écrire ! Lorsqu’il m’arrive de le faire , je ne cherche pas vraiment une narration – ça change tout, tout de suite –, je ne cherche pas un sens logique des phrases, je joue plutôt avec les images que peuvent produire les mots dans l’esprit du lecteur. Pour moi, c’est un changement d’outil. Rien à voir avec la rigueur d’un écrivain ou son souci de construction d’une histoire, les images naissent du télescopage de mots entre eux, de leurs rencontres imprévues. D’un autre côté, il n’y a plus le tracé manuel, puisque j’écris à l’ordinateur, et ces télescopages prennent parfois la place de ce que j’aurais voulu mettre dans un délié ou dans une partie appuyée d’un dessin. Alors je creuse dans l’image que j’ai en tête pour qu’elle s’échappe par des mots qui la forment. En ce sens, ce que j’écris ressemble plutôt à un livre d’images dont le lecteur invente les siennes propres, la logique des détours parce que, comme en peinture, on croit bâtir un sens, mais il n’existe que pour soi…

 

C’est toute l’ambiguïté de l’art. Il n’y a jamais d’universalité, on la trouve oui, dans la structure c’est-à-dire qu’il y a un support papier ou écran, toile, mur ou page spatiale pour une installation et des ingrédients, les mots, les pigments, le geste, les objets, la conception… Se sentir à sec dans l’écriture ne m’arrive pas parce qu’elle est toujours présente, comme les gestes de la peinture. Il y a sans cesse des traces latentes qui émergent de la perception, des émotions ou des extrapolations de ce que je vois, comprends ou ressens. Souvent, cela se passe ainsi : le simple fait de m’attarder un court instant sur quelque chose, un bord de trottoir, une pierre dans l’eau, sur les cheveux de quelqu’un dans une file d’attente… me donne instantanément des titres de textes – que je n’écris pas toujours –, déclenche des ouvertures sur des possibles à explorer. C’est comme un “paysage” qui s’ouvre, qui n’a pas de fin, auquel je donne des limites en le cristallisant dans des mots ou des formes. En réalité, je ne sais pas ce qui se passe, c’est un aller-retour entre ce que je pourrais faire manuellement et ce que les mots traduisent dans cet instant ; et où au lieu de peindre, j’écris. »

 

Enfance

« Je voudrais bien mettre un H à enfance comme à Handicap : Henfance ! La plus rude pour devenir-naître. Oui, c’est bien ce qui est écrit. Devenir naître. L’enfance pour devenir né. Naître ne suffit pas à vivre. Naître, c’est durer sur ce chemin qui mène à la mort. On naît tout le temps, sauf quand l’henfance est un congé d’apprentissage de l’amour, du désir, de l’initiative. Heureusement que le refoulé prend le large et accomplit les catastrophes qu’il doit. Mais quelle dureté ! Ça va des pompons rose à l’oreiller bien doux, en passant par le ramassage des canettes de bière, pour certains, la mendicité rusée, l’obéissance et la terreur, jusqu’à l’enfermement contestataire et les violences psychosomatiques. Alors, bien sûr, difficile de parler de la sienne. L’henfance est une indécence. A regarder dessous les jupons de notre robe socio-humaine, on n’y voit aucune dentelle. De la peau crue, de la peur d’être là, d’être née dans les choux déjà, de remonter la pente d’une montagne qu’on n’a pas demandée, de se garer dans l’ombre de l’autre pour profiter d’une protection éphémère. Enfin, l’enfance merveilleuse n’existe que dans l’amour inventé, pas celui d’une place ordonnée par la fratrie : j’aime le premier comme j’aime le second à l’identique du troisième. Aux orties. Même si c’est vrai. Aux aguets de l’amour, l’Henfant trie, évalue, soupèse, vérifie, compare, un travail de romain chaque jour pour être sûr que soi restera UN, que l’un restera lui. Tous ces êtres à voir, à partager, tous ces êtres les mêmes que soi, puis on tombe sur moi est un autre, puis l’autre de moi-même en grandissant ! Et l’un et l’autre nous divise, nous éparpille. Très tôt, l’enfant est clivé, partagé, il se répare, recolle ses morceaux, et s’en prend aux Ôtres, tous les autres, leur en veut de ressembler à la séparation, au déchirement du corps, celui où il n’était qu’un. Premier mensonge à affronter. La couleuvre est de belle taille et elle s’ingurgite ad vitam aeternam. L’henfant fait avec la vitrine dans laquelle il est tombé. Il la lustre jusqu’à la transparence ou bien la passe au blanc d’Espagne. Il accouche de cet adulte-là, l’autre… Il bâtit un écran entre le visible et l’apparaître. Seul la couche brillante de la vitre sera accessible, histoire qu’un autre se mire dedans. L’enfant se mêle à l’adulte bancale, tire sa jambe, veut jouer, cherche l’équilibre dans l’absorption vertigineuse d’étiquettes, de flacons, d’alcool, se rompt dans les fractures verbales qui ont la naïveté du « Na ! » de soulagement infantile. Oui l’enfance, la belle Henfance. Bon, après nous connaissons tous le jeu de l’oie. Donc, tout va bien. Il suffit de compter… 5, 6, 7, bingo ! Et tout redevient tenable, joyeux, merveilleux. Dans l’Henfance, je faisais des dessins sur des papiers minuscules, je les oubliais dans des vêtements ou des tiroirs, et après je les ouvrais comme l’emballage d’un bonbon qui aurait contenu une histoire. C’était froissé, le dessin était tout transformé, il fallait aplatir le papier pour retrouver une forme vague, presqu’effacée, c’était une découverte fascinante ! Maintenant, je fais des dessins très grands. »

 

Transmission

 

« Un certain réalisme me ferait dire que rien ne se transmet jamais, parce qu’on n’impose pas la transmission. Je crois plutôt à une transmission par porosité qu’à une transmission organisée. Il faut du désir de part et d’autre pour transmettre quelque chose, un appétit de savoir, un désir de le partager. Il y a aussi des transmissions plus intimes lorsque devant un tableau, je prends la leçon que je peux, d’une trace picturale chez David, d’une qualité de trait chez Poussin, Ingres ou Twombly. Ce sont des maîtres tacites. La transmission n’agit pas que dans l’actualité, les fresques de la villa des Vettii transfèrent une force picturale et graphique dont la main ou la conception d’un dessin fera resurgir la mémoire.

 

Donc, avant tout, la transmission est pour moi l’absorption des images et de textes par n’importe quel moyen. Ce n’est pas un schéma de type émetteur-récepteur. Loin de là. Quant à restituer le savoir, si noble que soit la tâche, elle ne peut être que contextualisée. On ne peut pas transmettre tout ce que l’on sait, à tout le monde ou à n’importe qui, il y a une réciprocité nécessaire, sans cela la transmission s’impose et se juxtapose à l’autre sans échange. Parler, par exemple, du collectif Equipo Crónica à quelqu’un qui ne connaît rien de l’histoire de la peinture est un savoir plaqué sur une image. La situation s’enrichit dès lors que le visiteur peut évaluer les manières singulières qui ont présidé au tableau et à l’usage qu’en a fait Equipo Crónica. Même chose lorsque le désir de savoir ce que produit l’art contemporain est soutenu par une réelle curiosité, sans a priori. Les arguments logiques de l’histoire de l’art expliquent alors de nouvelles œuvres, de nouvelles postures, ou dispositifs de création. L’absence de porosité empêche toute transmission. Si on ne doute pas, rien ne peut être transmis, en-dehors d’un savoir “officiel”. Tout se passe comme si la transmission avait déjà été codée par l’histoire, un savoir pur et dur qu’on assène et qui fait partie de la vérité. C’est de la didactique. Que fait-on des vérités générales lorsqu’elles sont reçues par force ? Peut-on parler de transmission ? Est-ce que l’art dégénéré, dont on enseignait les formes à repérer et à dénoncer, transmettait quelque chose à ceux qui devaient en appliquer la destruction ? La transmission ressemble dans certains cas à un automatisme. Je préfère donc la porosité qui implique un consentement au savoir possible. »

 

Esthétique

« On confond souvent le terme esthétique et celui de beau. C’est très dommageable ; à l’origine, ce terme concerne les sensations, définition étendue au XVIIIe siècle à l’émotion que produisent les œuvres d’art. Si j’ose dire, l’esthétique n’a rien à voir avec l’art mais a tout à voir avec les perceptions et la pensée que chaque individu met en relation. Ce qui explique la relativité du goût. Néanmoins, à cause de notre formatage éducationnel, nous nous sommes tous forgés une approche plus ou moins convaincante de ce qui nous touche et de ce que nous appelons le “beau”. L’art contemporain continue de souffrir de cette ambiguïté dans la mesure où la différence se fait par le trésor de connaissances dont chacun dispose. Je peux avoir une réelle empathie devant une œuvre de Simon Hantaï, de Philippe Parreno ou de Morgane Tschiember et un réel plaisir intellectuel devant les œuvres de Piero della Francesca, Claude Viallat ou Roman Opalka. Ce qui rejoint et sépare ces états est une manière de jouir de la peinture (comme un locataire jouit d’un lieu), ces œuvres m’occupent à plusieurs niveaux. C’est une jubilation excitante à la différence des plaisirs passifs suscités par Niki de Saint-Phalle ou Joana Vasconcelos. Vision eidétique mais trop narrative pour que l’œuvre me retienne. Un peu comme dans un roman, si l’histoire se lit vite, qu’elle n’est pas accompagnée d’une spécificité de l’écriture, ça m’ennuie rapidement.

 

C’est pour cette raison que j’aime beaucoup l’écriture de Pierre Guyotat, il fait de l’écrit une matière transposable. Sa ponctuation, ses rejets, ses césures appellent à fabriquer un autre univers issu du sien et ça me paraît être le meilleur qui soit d’une création, qu’elle engendre autre chose que la contemplation. Autrement dit, les œuvres jolies sont pour moi mortifères, car elles garent l’émotion dans son “assurance-vieillesse”, elles rendent aveugle l’invention. C’est un sentiment très fort, qui frôle la révolte, lorsque je vois des personnes autour de moi s’extasier devant une peinture de clocher, un paysage de vignes ou trois poules traitées à la manière de… Quelle réduction de l’image ! Quelle extravagante privation ! Certes, chaque époque connaît ses renouvellements iconographiques et pour un peintre il est toujours difficile de s’inscrire dans une modernité et de la dépasser à la fois, mais il faut se désolidariser du seul critère de “qu’est-ce que ça représente ?”, se décrisper. Consciente de cela, j’essaie avec la plus grande sincérité et par plaisir de création, de me rapprocher au plus près de ce qui est au croisement de la culture historique et de la faisabilité des tournures créatives, en tout cas de ce que j’en ai compris. C’est cette conjonction qui travaille en moi, sans que je le veuille, la matière de mon axe de travail. »

 

Préhistoire

« La préhistoire que je connais très peu me préoccupe pourtant beaucoup avec ses flopées d’animaux, de dessins, de gravures, de déplacements de populations… Pour moi, un dessin sur la paroi d’une grotte est une révolution absolue parce qu’il s’agit de “la” première abstraction. En effet, c’est une opération “extra-ordinaire” que l’homme ait un jour représenté à plat ce qu’il voyait en volume. L’opération mentale est éblouissante. Ça m’épate en permanence. On nous apprend à tracer sur du papier, à tenir un crayon dès qu’on a deux ans ! Ces hommes-là ont inventé l’abstraction en périmétrisant les animaux, en les réduisant de taille, en les rendant le plus souvent transparents, en ne les achevant pas totalement, parfois la tête est seulement tracée. Une somme d’inventions hallucinantes qu’on n’énonce pas assez, me semble-t-il. Alors, parler d’art à ce sujet ne me paraît pas primordial, car il s’agit de nos projections invasives identiques à celles exercées sur l’art tribal. On va chercher (vérifier) que le “peintre” avait l’exigence de certains pigments, on justifie ici ou là le broyage de charbons, etc. Oui. Et j’ai le plus grand respect pour les chercheurs qui, tous les jours, élargissent le champ de notre connaissance. La seule chose qui me dérange est une précipitation à nommer art. Ne peut-on pas se contenter de ces merveilles de production humaine sans les classer trop tôt ? Après tout, cette abstraction a peut-être produit un code entre eux ? Ou une sorte de langage ? Un téléphone avant l’heure ? Ce sont peut être des signes rituels ? Des pratiques de reconnaissance territoriale ? Toutes les hypothèses sont valides puisqu’aucune n’est vérifiable. Après, sur le plan du plaisir, bien sûr que c’est beau à voir, j’ai été éduquée comme ça, mais pourquoi ne nous a t-on pas appris à contempler une figure géométrique ou une écriture qui sont elles aussi des modes de représentation ? Le mystère est entier. La préhistoire étant avant l’écriture, personne ne peut confirmer qu’un choix entre deux pigments atteste d’une forme d’art. Ma “contribution” dérisoire à l’établissement d’une hypothèse serait que la réalisation de ces formes d’animaux peut relever aussi d’une pratique de spatialisation : le profil contre la profondeur, le passage contre la fixité, le proche contre le lointain

Exposition

 

« L’exposition est un moment très éprouvant et très constructif. Pas en elle-même, mais dans la situation qu’elle provoque. Le public peut être passant, voire passif. Si un détail ou une impression générale l’arrête, ça devient intéressant, que l’avis soit négatif ou positif, car il s’agit toujours d’un aspect qui m’échappe, d’un point de vue autre. L’enthousiasme qui peut m’être témoigné fait du bien à l’“âme” (c’est déjà ça !) mais n’a pas d’influence sur le travail ; l’inverse, qui peut arriver aussi, oblige à comprendre la logique des remarques. En revanche, le fait de montrer, d’exposer, applique un mot fin sur une période de travail, un peu comme le dernier geste sur la peinture. Ce rendez-vous là est indispensable, il cale les choses dans le temps et l’espace. C’est ce qui fait qu’on ne peut ignorer les nouveaux modes d’exposition, bâtir une installation n’était pas possible il y a seulement un siècle. Aujourd’hui, Sarah Sze remplit des espaces entiers de petits objets de toutes sortes comme les pièces détachées du monde qui construisent le sien. Le regard circule partout, est sollicité en tous sens, se déploie tel qu’il est requis dans une œuvre de Land art.

 

L’installation déplace le regard au sens propre et au sens figuré. Ce que j’ai monté et montré à Singapour était un vrai jeu de patience avec des dizaines de petites balles et des feuilles d’arbre. Au musée de Collioure, il y a quelques années, j’ai conjugué les graphismes avec la surface “naturelle” du mur extérieur que j’avais photographié. Cette fois-ci, dans la vitrine mise à ma disposition, je présente des boîtes-reliquaires habitées de petits animaux momifiés ou d’objets, os, etc. Ils sont isolés mais reliés à l’espace par un effet de perspective et de profondeur dans la boîte même et dans leur rapport à la vitrine sur laquelle j’ai tracé les lignes. Les peintures, si elles collent au mur depuis qu’elles existent, à cette occasion, j’ai pu en poursuivre le tracé sur le mur. C’est un “privilège” de déborder de la surface, d’atteindre le support et de l’intégrer dans le dessin. L’exposition recycle toujours, en les oxygénant, les points de doute, de tension, d’avancées ou de repentirs. »

 

Lien

« Une ligature avec l’Henfance. Un nœud gordien de dignité. Le minimum dû. Une fois dans la soupe, il faut se tailler un fil de vie, le ciseler. Naturellement je ne conçois l’être vivant qu’en lien avec autre chose, un autre être, le milieu naturel, les objets. Le lien est une source de créativité. Il invente des rapports qui n’existent pas. Dans la vie coutumière kanak, le lien est le nom de l’aiguille, kwê, qui sert à faire le toit de la case du chef.

Le lien est le contraire de l’autorité. C’est ce qui coud ensemble les esprits, la loi et la transgression, c’est le vecteur de l’invention, l’antonyme de la répétition. Après, si je devais considérer le lien d’un point de vue pratique, quelle histoire ! Depuis que l’homme a assemblé une pierre et un morceau de bois, un os et un crin de cheval, ça a donné l’outil et la parure. Alors, faire tenir ensemble deux formes, deux objets, deux idées, c’est trouver la bonne ligature, la bonne matière de tolérance. »

 

Liberté

« C’est un mot valise à lui seul. On se donne la liberté de peindre. Etre libre est autre chose. Si je dois dire quelque chose de la liberté, c’est qu’elle est hors cadre. Un hors cadre dans le respect d’autrui. Comme son nom ne l’indique pas, la liberté ne peut être que singulière, elle n’existe qu’au cas par cas. Qu’est-ce que serait la liberté si elle était une règle générale ? Il n’y aurait personne en prison, si elle est l’analogue d’une loi, alors elle ne peut plus être… Enfin, imaginons que la loi de la peinture soit établie, quelle place aurait la création ?

Une loi entraîne la répétition d’un sujet conforme. La liberté est donc une drôle d’histoire. A vrai dire, je ne sais pas ce que ça veut dire, si ce n’est qu’elle est le rêve nécessaire où “personne n’est interdit de séjour ”, comme le chantait Julos Beaucarne. Sur le plan de l’expression, nous sommes à peu près “libres” dans notre pays, ce n’est pas vrai partout. C’est essentiel et dérisoire à la fois. A mon échelle microscopique, la liberté est la possibilité de peindre ou d’écrire sans le danger d’une sentence, d’une condamnation. Quand on a besoin de créer, c’est une grande chance de pouvoir le faire sans être impactée par les mêmes effets que si nous avions commis un manquement social quelconque. Mais nous ne sommes jamais libres d’oublier. »

 

Contact> Jusqu’au 12 janvier au Musée d'art Moderne de Collioure, Ville Pams, Route de Port-Vendres, 66190 Collioure, France. En juillet et en août, de 10 h à 12 h et de 14 h à 19 h. De septembre à juin, de 10 h à 12 h et de 14 h à 18 h. Ouvert tous les jours du 1er janvier au 30 septembre. Fermé le mardi du 1er octobre au 31 mai. Tél. : 04 68 82 10 19. www.collioure.net. Le site de l’artiste : http://francesca-caruana.com.

 

Le Centre d'Art Contemporain Àcentmètresducentredumonde expose à Valencia
(Espagne)
60 oeuvres de l’artiste Artur HERAS appartenant à la « Collection Collective Àcentmètresducentredumonde »

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Le Centre d'Art Contemporain Àcentmètresducentredumonde expose à Valencia (Espagne) 60 œuvres de l’artiste Artur HERAS à la Fundación Chirivella Soriano.

 

Artur Heras est une figure incontournable de la scène artistique espagnole au cours des dernières décennies . Sa contribution à la modernité iconographique a contribué par un dialogue permanent qu'il a eu avec l' histoire de l'art et de la littérature .

 

Son renouvellement formel des années soixante , aux côtés d'autres grands noms de l' évolution artistique de notre société , nous a permis d' ouvrir les yeux sur une réalité pluraliste et hétérodoxe , surmonter les difficultés qui entravent l'activité créatrice de l'époque.

 

 

 

 

Exposition « Artur Heras

dans la Collection Collective

àcentmètresducentredumonde »

 

Du 4 Octobre au 5 Janvier 2014

 

À la Fundacion Chirivella Soriano

 

Palau de Valeriola

C/ Valeriola, 13

46001 Valencia

 

Voir le site de l’exposition >

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à cent mètres du centre du monde / Centre d'Art Contemporain
3, avenue de Grande Bretagne 66000 Perpignan
tél.: 04 68 34 14 35
2013 ©Tous droits réservés

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3 janvier 2014 5 03 /01 /janvier /2014 11:01

images-copie-3.jpeg images-copie-4.jpeg cresta.jpeg  Les Rois (pas) mages, pas sages 

 

CAVALCADE DES ROIS MAGES  (seconde version, élections municipales)

 

 

 Les Rois mages, Gaspard PUJOL, Melchior CRESTA et Balthazar ALLIOT, représentant leurs seuls intérêts, apportent aux citoyens de Perpignan lor de la promesse, la myrrhe de l'illusion et lencens du mensonge...

 

 Pendant ce temps,  les ados, et les jeunes dici, s'en foutent et rêvent au RSA...

Les parents pointent au chômage. Les plus courageux travaillent au noir...

"Que ces trois Rois à la noix disparaissent de nos tablettes, de nos mémoires et de nos disques durs !"

 

« Que d'autres rois d’Orient (Pyrénées-Orientales) nous conservent l’honneur, le bon sens et l’intelligence. Et la paix sociale, la générosité, la justice..."


Qui sera le Roi sage ou la Reine Mage du prochain printemps..?

 

* Dernière nouvelle : le maire J.M.PUJOL est allé à la rencontre de nos vieux et anciens; il leur a aporté des boîtes de chocolat... Vive Missié Banania, Mister Nostalgeria !!!

 

** La nuit blanche du chocolat noir à laquelle participera encore Missié Chocolat : Mister Pujol le plus fol, le plus drôle, spécialiste des cadeaux aux aînés :


"Zais, olé, olé ! nénés et nanas, mister chocolat, ola, ola !!!"


Partenaires : la confrérie des chocolatiers catalans ... On attend le musée du chocolat : il reste une place à l'ancienne prison et couvent Sainte-Claire, priez pour nous, la situation ici est trop obscure...

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2 janvier 2014 4 02 /01 /janvier /2014 11:58

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LA CAVALCADE DES ROIS 

 

L'Epiphanie

Notes pour situer lévénement

 

L'Epiphanie par sa dimension traditionnelle est inscrite dans un enracinement et une iconographie spirituelle, mythique, légendaire, poétique, illustrée par les trois Rois mages qui suivent l'Etoile jusqu'à Bethléem.   Une ouverture à l’imaginaire

 

Cette fête clôture le cycle des fêtes de Noël et annonce la nouvelle année en de nombreux pays du monde.

Elle s'inscrit plus fortement encore dans les pays qui perpétuent la tradition des crèches de Noël, et pour les plus renommés, autour du bassin méditerranéen, les crèches napolitaines, une incitation à réunir un temps d'émotion et de partage qui participe d'une approche sensible du sens du merveilleux. 

 

inventer un rituel simple où l'enfant vient "répéter" chaque année à l'occasion de l'arrivée des Rois, l'acte gratuit et heureux de donner et recevoir.

 

La Cavalcade des Rois est l'occasion de renouveler une découverte des voyages lointains, géographiques ou imaginaires, de la représentation du monde par l'homme (l'iconographie des trois rois mages est extraite de l'atlas catalan du XIVe en est une porte ouverte),    

 

Cest pourquoi, nous demandons et incitons les enfants à écrire une carte, avec mots et ou dessins personnalisés - . Ces messages peuvent être écrits en catalan, ou en dautres langues si certains enfants parlent naturellement dautres langues.

 

Ces petits messages personnels des enfants, messages despérance, de promesses, de bienveillance, dattentes, daffections,seront pour certains dentre eux lus à cette occasion

 

* Témoignage : Fête des Rois  à Perpignan

 

"Il nous a été donné de vivre samedi 8 janvier une scène magnifique à l'occasion de l'arrivée des Rois Mages. Tout y était. Ouvert à tous, cela se déroulait dans le cadre grandiose du Campo Santo. Les enfants, via la presse et les écoles y avaient été conviés et invités à apporter un dessin ou une lettre pour célébrer la nouvelle année (on apprécie l'idée de ne pas les faire venir en simples consommateurs). Le public ne manquait pas. Après avoir entendu des lettres d'enfants souhaitant la paix dans le monde et des chœurs d'enfants, à la tombée de la nuit, à la lueur des torches, il était littéralement magique de voir arriver ces trois personnages, comme trois sages venant du bout du monde ornés de costumes chatoyants, perchés sur des chevaux altiers, et suivis de dromadaires chargés de riches présents qui se dirigeaient vers une crèche stylisée. Tout cela accompagné par une musique orientale aux instruments superbes et des vapeurs d'encens envoûtantes. Une belle voix profonde accompagnait toute la scène et rappelait aux spectateurs le sens des présents apportés : l'or, l'encens et la myrrhe (la richesse, l'esprit et la santé) Tout cela se terminait avec un onctueux chocolat chaud pour tous et des petits cadeaux en forme de friandises ainsi qu'un calendrier œcuménique rappelant les fêtes des trois principales religions. Merci pour toutes ces idées généreuses qui réchauffent le cœur et font débuter 2005 sur une note d'espoir !"

Témoignage d'une spectatrice transmis à la presse et à la ville de Perpignan

 

** CAVALCADE DES ROIS MAGES : UN FUNAMBULE POUR LA DIXIEME EDITION

 

Ce samedi 4 janvier à 17 heures au Castillet et à 17h30 au Campo Santo, pour la dixième fois, les Rois Mages viennent à Perpignan

 

Il y a dix ans, Perpignan retrouvait la tradition de la Cavalcade des Rois Mages. Un retour attendu si l’on en juge par la foule qui se presse tous les ans pour voir arriver les mages à cheval en grand équipage et en musique, suivis par les dromadaires, les ânes et les animaux des bergers. En ces terres du nord où règne sans partage le Père Noël, pas de cadeaux pour les enfants, mais une orange symbolique, des tourons bien sûr, et des bonbons. Les enfants, eux, viennent lire leurs vœux : des vœux qui n’expriment pas de désir matériel mais disent l’amour, l’angoisse de la mort des proches ou des animaux domestiques, la générosité envers les plus pauvres, la volonté de paix, la lutte contre le racisme... Des vœux purs, émouvants,  préparés à l’école et solennellement lus devant les éminents monarques. Pour la dixième édition, Guillaume Lagnel a choisi de donner toute sa place au rêve en suspendant dans le ciel vespéral du Campo Santo un funambule, avec en toile fond la beauté hiératique de la cathédrale. Un funambule comme une étoile  guidant les enfants dans la fureur du monde, un funambule comme une invitation au dépassement de soi et à l’ouverture à l’autre. Un beau final dans la dynamique de la magie de noël.

Renseignements : Direction des Affaires Internationales et du Développement Territorial 04 68 62 38 50.  

 

  LES ROIS MAGES ARRIVENT À PERPIGNAN "http://www.mairie-perpignan.fr/sites/default/files/images/unes/les-rois-mages-arrivent-a-perpignan_0.jpg" 

 

Guidés par létoile vers Bethléem, les Rois mages, Gaspard, Melchior et Balthazar, représentant tous les peuples de la terre, apportent à lEnfant-roi lor, la myrrhe et lencens. Pendant très longtemps les enfants dici, comme cest encore le cas en Catalogne du Sud, recevaient leurs cadeaux le jour de lÉpiphanie des mains des Rois qui faisaient escale dans tous les villages. 

Prépare tes voeux à ceux que tu aimes pour cette nouvelle année. Écris une belle lettre ou fais un beau dessin et viens au Campo Santo ce samedi 4 janvier 2014 à 17h30, accompagné de tes parents, pour les remettre aux Rois qui arriveront en grand équipage sur leurs chevaux et leurs chameaux, par les chemins de sable et de mer, à la rencontre de tous les enfants, les bras chargés de présents pour découvrir le pessebre. 

Dans le cadre exceptionnel du Campo Santo, sur les notes du carillon tout proche, les voeux des enfants de Perpignan seront lus au milieu dune oasis de palmiers et de lumières, peuplée danimaux vivants et de personnages masqués.

« Els tres reis dOrient, ens guardin lhonre, el seny i lenteniment. »

« Que les trois rois dOrient nous conservent lhonneur, le bon sens et lintelligence. »

Déroulement :

À 17 h, arrivée des Rois au Castillet, puis à 17h 10 à la Loge de Mer et à 17h 20, place de la cathédrale Saint Jean-Baptiste ; puis à 17h30 arrivée du Cortège au Pessebre du Campo Santo, avec le cérémonial des Rois, le Cirque Imaginaire de la Paix, lAnge funambule, les musiques dOrient et de Méditerranée, la remise des voeux des enfants de Perpignan. À 18h 30 : final et goûter traditionnel.

Organisation et réalisation :

la direction des Affaires Internationales et du Développement territorial, et les Affaires catalanes  Avec le concours de la direction de lAction éducative et de lEnfance, de la Casa Xanxo, Ville dart et dhistoire, des services techniques de la Ville de Perpignan, une création de latelier artistique «Mémoire et Imaginaire du Patrimoine» de lArche de Noé, avec la participation du cirque Zurraspas, Méhari et ses dromadaires, du Théâtre de chez soi, de la Cie Biloba, dOlivier Roustan Funambule, de la Fanfare des Madeleines, dartistes de Perpignan, des carillonneurs de la cathédrale avec la complicité des commerçants du coeur historique et de la place Gambetta

 

Partenaires : la confrérie des chocolatiers catalans Les agrumes 

Fanny-Arco.   Remerciements à Loxam et  au Cimp de Céret

 

 

 

 

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1 janvier 2014 3 01 /01 /janvier /2014 18:28

Ceci-n-est-pas-une--jpg   Afin que la barbarie laisse place au bonheur, on peut proposer de façon peu modeste des ambitions démesurées :

 

* ne pas rembourser la part de la dette qui est illégitime

* nationaliser de façon totale le système bancaire

*instaurer de fortes taxes sur les transactions financières

*lancer un débat public sur l'existence de la Bourse

* interdire les paradis fiscaux

* confisquer aux banques privées le pouvoir de création monétaires en le conférant aux banques publiques

* taxer les fonds de pension, les fortunes de façon plus large, les entreprises qui ne réinvestissent pas une grande part de leurs bénéfices

* baisser les salaires des grands commis de l'Etat, des plus hauts fonctionnaires, des parlementaires

* interdire le cumul des mandats...

*augmenter les bas salaires afin de relancer la croissance...

* demander au chef de l'Etat que ce soit lui, garant de la République, qui agisse selon les aspirations du peuple, et non la commission européenne...

* obliger le chef de l'Etat à stopper les incursions guerrières, à abandonner la production d'armes, à être un exemple pour le désarmement mondial... "On décide la paix, de façon unilatérale !" Que va-t-il se passer ? Les barbares, les ennemis (qui?) vont-ils nous bombarder, nous envahir..? 

 

Bien sûr vous êtes libres de continuer la vie comme avant...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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31 décembre 2013 2 31 /12 /décembre /2013 10:43

photos-2014-0070.JPG     On parle de décadence du monde occidental, de la fin de l'éthique, des utopies, des idéologies, pour une civilisation qui s'est arrêtée à Capoue...

 

Le matériel, l'argent, le confort, l'envahissement par les objets, les gadgets, la technique inventant sans cesse des engins plus performants prend le pas sur le sentiment, la morale, les grandes valeurs universelles : l'éthique, le respect de l'autre.

 

Les manifestations de haine récentes (Diabledonné ne critiquant pas le sionisme, mais les Juifs de façon souvent personnelle, vouant ainsi le journaliste Patrick Cohen au four crématoire...!) les attentats islamistes, la conduite d'Etats tels la Syrie ou Israël, tout ces événements semblent mener l'Homme à sa perte...

 

Mais non, cela dure depuis des millénaires, la décadence a toujours été présente même si les progrès de la science nous donnent l'illusion d'une marche vers la vérité et le bonheur...

 

Le rêve américain est démonté dans le récent film de M.Scorsese "Le loup de Wall Street" explore sans concession les utopies d'outre-Atlantique et montre les crimes du monde de la finance : l'argent et le pouvoir pervertissent nos responsables; le film est désespéré et n'apporte pas une vision lunmineuse du futur...

 

L'horizon est bouché, de l'autre côté de la planète, en cet extrême-Orient, qui nous apportait rêve de changement (Mao) et d'exotisme, de mystère et de poésie (relire Victor Segalen) : le film 

 

A Touch of Sin, drame réalisé en 2013 par Jia Zhang Ke  "A TOUCH OF SIN", de Jia Zhang-Ke,

 

exhibe la haine, la violence d'un peuple immense, d'un monde de salariés exploités, violés, dépouillés de leur âme... Il semble que face à la dictature, à l'univers de l'argent, il ne reste plus que la violence individuelle, Dahai, le "héros" de la première histoire... Ne demeure comme solution que l'acte bestial, terroriste ! Ou le suicide, tel celui du jeune homme dans l'ultime histoire....

 

Noirceur d'une année qui s'achève. Désespoir, de la couleur des tableaux de Soulages, décadence ou cheminement absurde (recours à Camus) d'un Homme déphasé, accident des hasards de l'infiniment grand..?

 

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30 décembre 2013 1 30 /12 /décembre /2013 11:14

police-tutoie.jpg   Valls le Catalan et Pujol le Pied-Noir, même combat ! Mais, au fait, contre quoi ..? Contre le racisme, l'insécurité, Dieudonné...ou pour se faire de la pub..?

 

Le maire de Perpignan a déclaré vouloir se contenter d'un seul mandat : être enfin élu maire de Perpignan. 

 

Or, grâce à l'affaire "Diabledonné" et à son hommage appuyé à Manuel Valls -ce Catalan de l'extérieur - M.Pujol tente un destin national : Ministre de l'intérieur d'un gouvernement Coppé dirigée par Sarko-2-le retour..?

 

On le croyait terne, discret, pataud, ce fiscaliste besogneux... 

 

Homme de l'ombre, peu disert, il est lourd dans ses discours et dans sa démarche de boxeur fatigué... 

 

Homme de dossier mais aussi homme d'action, de décision, J.Marc Pujol veut s'affirmer, sortir de l'anonymat, se forger une personnalité, une figure politique plus connue que dans les limites de Pollestres ou dans les rangs des militants UMP de la mairie de Perpignan...

 

Longtemps dans l'ombre de J.Paul Alduy, Pujol, à présent, tape du poing : ce lutteur au sourire de lapin sait se battre ! Ce sportif peut s'imposer : c'est un adepte du golf et de la chasse aux isards ! 

 

Surtout, il excelle dans la chasse sous-marine (monde du silence, e l'ombre, encore...), dont il fut champion de France par équipe...

 

Cependant, avant de devenir un "Valls de droite", il s'agit de régler les problèmes de racisme, de violence et d'insécurité à Perpignan...Or, là, M. le maire n'a encore montré que son insondable incompétence...

 


Exemples, avec cette petite revue de presse :

 

 

*Le maire trouve injuste la mauvaise note de Perpignan dans les villes qui luttent contre le racisme

Le 05 décembre à 11h41 par E. D. 

 

"Trente ans après la marche de légalité, trois mois avant les élections municipales et en plein contexte dattaques racistes répétées contre Christiane Taubira", lassociation 'République et Diversité' et le Cran (Conseil représentatif des associations noires) ont publié, mercredi, leur premier “baromètre contre le racisme, qui classe les 50 plus grandes villes françaises en fonction de limplication des municipalités en matière de lutte contre le racisme.

Et Perpignan se classe à la 41e position avec un score de 21 sur 100 et une note de F

Un résultat loin de satisfaire le maire de Perpignan, Jean-Marc Pujol, qui sestime "très bien placédans la lutte contre le racisme. Après avoir combattu "M. Dieudonné, le chef des racistes, qui a été condamné à 28000 euros damende pour sa chanson à Perpignan".

Un combat dans lequel il sest "senti très très seul puisquaucune association ne sest jointeà lui pour porter plainte. "Le racisme, ce nest pas quen parler, cest aussi agir contre les racistes de tous bords", conclut le maire.

Les villes ont, en fait, été évaluées après avoir répondu à deux questionnaires: un premier au sujet de leur politique interne notamment en matière de ressources humaines et le second concerne les politiques publiques mises en place.

**le quartier du Moyen-Vernet sous très haute tension (C) L'Indépendant 

Le 04 décembre à 6h00 par Estelle Devic | Mis à jour le 04 décembre 2013

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L'avenue Joffre est devenue invivable à en croire la nouvelle association de quartier. PHOTO/Ph. Rouah

Victimes d'actes d'incivilités et, pour certains d'agressions, les commerçants et les riverains de l'avenue Joffre ont monté une association afin d'alerter les autorités.Alors qu'il est installé depuis moins d'un an et demi, il a été victime de cinq cambriolages avec effraction. Tout au long de la journée, il tient son magasin fermé à clé et n'ouvre qu'à ses clients. Son assureur est sur le point de le lâcher

Ce commerçant de l'avenue Joffre n'en peut plus. "Les cambrioleurs ont d'abord cassé la vitrine, puis une porte latérale que j'ai réussi à faire condamner. Maintenant, ils ont trouvé un autre moyen d'entrer, même si j'ai fait installer un rideau métallique…".

"Crainte de repsailles"

Exaspéré et après avoir déposé plainte à chaque fois, il en appelle aux pouvoirs publics. Tout comme de nombreux confrères de cette avenue très passante du Moyen-Vernet. A l'image de cette dame qui préfère également témoigner de manière anonyme, "par crainte des représailles". A bout de nerfs, elle participe activement aux réunions de l'association de quartier Moyen Vernet-Avenue Joffre. L'espoir pour elle : "Etre enfin entendue par la mairie".

L'association regroupe des commerçants, mais aussi des riverains excédés par les incivilités à répétition. Agressions verbales et physiques seraient, selon eux, de plus en plus en plus fréquentes dans le secteur. En quelques années, il est vrai que plusieurs boutiques ont définitivement quitté le quartier ou tiré le rideau : une boulangerie, un fleuriste, deux salons de coiffure, un numismate "Les magasins ferment les uns après les autres. Certains préfèrent partir s'installer en zone franche, au moins, ils paient moins de charges !". Ceux qui restent se barricadent.

"Un climat tendu latent"

A l'image de cette autre commerçante, installée depuis 30 ans avenue Joffre, victime d'agression et de tentative de vol. "Le climat tendu est latent. Il s'est dégradé d'année en année", déplore cette dernière tandis que deux clients, des retraités du quartier, l'approuvent. L'antenne de la police nationale a fermé ses portes et les patrouilles ne sont, selon ces commerçants, pas assez fréquentes.

Ils déplorent également des agissements (trafic de drogue, conduite dangereuse…) non réprimés par les policiers qui patrouillent dans le secteur. Et l'installation des locaux de Solidarité 66 qui accueillent des SDF en journée, n'a rien arrangé à l'ambiance générale du quartier. Bien qu'elle remonte à 1992, les commerçants estiment qu'elle est un des déclencheurs de ce mauvais climat.

A tel point que l'association demande purement et simplement son déménagement Moyen-Vernet-Avenue Joffre milite aussi activement pour l'installation de gendarmes couchés sur l'avenue afin de ralentir la circulation et l'application stricto sensu de la réglementation en matière d'occupation des espaces publics. Cette fois, ce sont les terrasses des nombreux kebabs de l'avenue qu'ils visent… 

J.-F. Scoffoni : "La police ne déserte pas ce quartier"

Directeur départemental de la sécurité publique, Jean-François Scoffoni est catégorique : "La police ne déserte pas ce secteur, les chiffres en attestent". Et le patron des policiers de saisir les statistiques concernant le quartier du Moyen-Vernet : "Par rapport à l'année dernière, les cambriolages sont certes en hausse sensible et les vols à la roulotte ont bien augmenté, mais il s'agit surtout des faits commis autour du stade Aimé-Giral pendant les matchs, et non pas sur l'avenue Joffre Les vols avec violence sont en chute de 5,5 %, tout comme les vols de deux-roues qui ont diminué de 25 % et les faits d'incendie", se félicite-t-il.

Autre sujet de satisfaction pour la police, la forte augmentation du taux d'élucidation des affaires. Cette année, celui concernant des faits de voie publique est de 16 % au Moyen-Vernet contre une moyenne de 14 % en ville. "Soit une hausse de 36,9 % en un an !", reprend le policier. Le Moyen-Vernet concentre cependant bien la majorité des faits commis sur l'ensemble du Vernet (60 %).

"Dissuader, c'est bien. Neutraliser, c'est mieux" Au-delà des chiffres, Jean-François Scoffoni insiste donc sur la présence policière dans le quartier. "On n'a pas déserté le nord de Perpignan au profit des ZSP (zones de sécurité prioritaires, NDLR) comme je l'entends dire parfois !". Et d'insister :"La police est mobilisée et enquête en permanence lorsque des plaintes sont déposées. Dissuader, c'est idéal, mais neutraliser les délinquants, c'est encore mieux ! Les reproches que l'on nous fait reposent souvent sur des impressions…".

Des propos qui risquent bien de donner une mauvaise d'impression aux habitants et commerçants du quartier, à bout de nerfs… (L'Indépendant catalan).

 

*** Témoignage de Marie-Carole G. : Ce soir 18H15 .... A las Cobas , je me gare avec mon fils , et l'epicière allait se faire bousculer , voler ou ..... braquer ..... Enfin quand ils nous ont vu arriver , ils ont filés a tout allure ... 

Cinq chances pour la FRANCE , qui terrorise , des honnêtes commerçants ......

Bien moi je dis ....... c'est dramatique . 

En pleurant la dame , m' a dit "merci d'être arrivée " DRAMATIQUE .

 

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  • professeur de lettres, écrivain, j'ai publié plusieurs livres dans la région Languedoc-Roussillon, sur la Catalogne, Matisse, Machado, Walter Benjamin (éditions Balzac, Cap Béar, Presses littéraires, Presses du Languedoc...
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