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Max rôde dans Perpignan...
Ses ferrailleurs volent tout ce qu'ils trouvent... Ainsi, place Desprès, face à la galerie de la regrettée Thérèse Roussel, ils ont coupé l'admirable magnolia pour s'emparer d'une belle grille...
Non loin de là, au Campo santo, devant ce théâtre-cimetière peu exploité artistiquement, ils ont piqué une grille de poids...
Jusqu'où iront-ils ? Que fait la mairie, ? Et la police et les caméras..? Pourquoi ce silence des médias locaux et mondiaux en ce centre du monde..? On nous cache tout...
JPB
Le Boulou, expos
« En attendant l’ouverture des lieux culturels, jetons un œil dans le rétroviseur : retour sur les expositions proposées par l'espace des arts depuis 2004 ! En vous inscrivant à la newsletter du blog de l’EDA,***retrouvez chaque mercredi le temps d’une visite virtuelle, les artistes qui sont venus présenter leur travail à la galerie municipale.
Et pour n’oublier personne, un atelier enfant sera proposé chaque samedi alors n’attendez plus, inscrivez-vous » !
INSCRIPTIONS ICI (colonne de droite à : NEWSLETTER): www.espacedesarts.pro
Culture à Perpignan
Une excellente initiative
DES LIVRES ET NOUS !
Une fois par mois, vous êtes conviés à ce moment de rencontre et d’échange pour partager vos derniers coups de cœur, découvrir de nouvelles pistes de lectures, vous aventurer vers de nouveaux genres, de nouveaux auteurs. [...]
1er RDV ce samedi 13 mars
Plus d'infos : https://www.mairie-perpignan.fr/.../unes/livres-et-nous
ALIOT : sous le modéré, l'idéologue - Accords d'Evian
- - - Bien sûr, L. Aliot fera comme Pujol : pas de célébration du 19 mars 62, gerbe sur la tombe de l'OAS...et, nouveauté, une expo sur les exactions des Algériens...
Bien sûr il y en eut de tous les côtés, et la tuerie ne s'est pas achevée le 19 mars...mais il faut bien arrêter une date. On aurait pu choisir le mois de décembre...
En tout cas, cela montre que le maire veut unifier son camp, le réarmer de façon idéologique, et, au lieu d'être légaliste, il s'oppose encore à la République, à se décrets, à ses lois...
Le masque est tombé. Derrière le dédiabolisé, le notable modéré, le politicien dans le moule normal, voilà que pointe l'idéologue, l'extrémiste radical : retour des vieux chevaux de la colonisation, de la nostalgérie, du racisme...
Cet homme est dangereux car à double langage, à la violence langagière : retour de Loulou le coupeur de têtes...
JPB
* Opposé aux commémorations du 19 mars 1962, date du cessez-le-feu en Algérie, le maire RN de Perpignan a décidé d’organiser une exposition visant à montrer les exactions commises par FLN à l’encontre de pieds-noirs et de harkis. Expo interdite aux moins de 16 ans. Dans un département marqué par l’exode des harkis et des pieds-noirs, il confirme vouloir montrer l’après 19 mars qu’il considère comme oublié de l’histoire officielle de la guerre d’Algérie. Mais n’hésite pas à interpeller Benjamin Stora, auteur d’un rapport sur la Guerre d’Algérie, commandé par Emmanuel Macron. "Il est dans la posture habituelle de l’extrême droite en menant un combat idéologique à sa manière", réagit le parti communiste.
- - - Sur l'opposition et les Communistes :
Perpignan/ Louis Aliot : « Etre la cible aujourd’hui des communistes vendus au système (…), prouve que nous sommes sur le bon chemin »
par Ouillade le Mar 9, 2021 • 9 h 47 min
Louis Aliot (RN), maire de Perpignan, répond ici à un communiqué de la section locale perpignanaise du PCF’66 que nous avons publié plus bas, dans ces mêmes colonnes, ce mardi 9 mars 2021…
-« Le communisme aux 100 millions de morts ne masquera jamais sa responsabilité dans la mise en place de systèmes politiques totalitaires criminels qui partout sur la planète ont ensanglanté l’humanité et entraîné des misères humaines et sociales tragiques.
Tant que le procès du communisme, de ses avatars et de ses complices, en France comme à l’étranger, n’aura pas été fait, le monde ne connaîtra pas le nécessaire apaisement des esprits et des mémoires.
Comme disait Churchill, « Les fascistes de demain s’appelleront eux-mêmes antifascistes. »
Être la cible aujourd’hui de ces communistes vendus au système, indigénistes, anticolonialistes ou islamo-gauchistes prouve que nous sommes sur le bon chemin. Celui de la vérité et de la justice. Le 19-Mars nous remettrons l’histoire à sa place et les mémoires à l’heure ».
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Accords d'Evian:
Les accords d'Évian, résultat de négociations entre représentants de la France et du Gouvernement provisoire de la République algérienne (GPRA) durant la guerre d'Algérie, sont signés le 18 mars 1962 à Évian-les-Bains et entrainent un cessez-le-feu applicable sur tout le territoire algérien dès le lendemain.
Ils sont approuvés, lors du référendum du 8 avril 1962, par 91 % des votants de France métropolitaine, les électeurs des départements d'Algérie étant exclus du scrutin. Quoi que certains disent, ces accords mettent fin officiellement à sept années et cinq mois de guerre, pour laquelle la France a déployé environ 400 000 hommes et durant laquelle de 250 000 à 400 000 Algériens pro-indépendantistes ou non sont tués (plus d'un million et demi selon l'État algérien).
Pour la France, on décompte 28 500 morts du côté des militaires, 30 000 à 90 000 harkis, 4 000 à 6 000 chez les civils « européens », et environ 65 000 blessés.
Même si sur le terrain, ces accords n'apportent pas la paix attendue (nouvelle période de violence et massacre d'un grand nombre de harkis, en France on a appelé cela l'épuration, même si, je sais, les liens tissés en 132 ans ne peuvent être comparés à ceux tissés en cinq ans), dire que le nombre de morts après cette date (dus aux extrémistes de l'OAS et à certains du FLN) soit supérieur à ceux d'avant 19 mars 1962 est ridicule.
La République a ses dates (votées sous une gouvernance de gauche ou de droite), les élus républicains doivent les adopter.
L'ancien maire et l'OAS
l’élu a appuyé plusieurs projets très controversés : tout d’abord, l’érection d’une stèle au Haut-Vernet en 2003 pour la « réhabilitation des héros de l’Algérie », rebaptisée « la stèle de l’OAS » ; puis la construction en 2007 du « mur des Disparus » portant le nom de près de 3 000 pieds-noirs disparus en Algérie. « Je ne suis pas un nostalgique de l’Algérie française, se défend l’élu. Il me paraissait injuste que ceux qui ont laissé leur peau là-bas soient oubliés. Le “mur des Disparus” sera la seule sépulture de ces gens. C’est un acte fondateur de justice ».
Editions Tirésias <contact@editionstiresias.com>
France-Agérie des livres
la guerre d’Algérie est notre actualité.
Dans le rapport remis au président de la République Benjamin Stora écrit : « Ce "monde du contact" a été brisé par les exactions commises, notamment à la fin de la guerre d’Algérie, par certains commandos extrémistes de l’OAS, comme l’assassinat le 15 mars 1962, de l’enseignant Mouloud Feraoun et ses compagnons des centres sociaux fondés par Germaine Tillion.
Voir sur ce point d’histoire, L’assassinat de Château-Royal, par Jean-Philippe Ould Aoudia, Paris, Ed Tirésias, 1992.
Et aussi, les initiatives de Jean-François Gavoury, à propos d’une stèle érigée à Marignane en faveur de l’OAS. »
Depuis plus de trente ans (voir fichier) les Éditions Tirésias sont sur le terrain de la Mémoire, souvent bien avant les modes et loin de « rentes mémorielles », c’est pourquoi nous vous informons et prolongeons dans ces temps difficiles et périlleux pour leur existence sinon leur survie l’opération « Bon de commande 30 % »
Un musée catalan au coeur de Perpignan ?
La Casa Pairal installée à l'hôtel de l'Europe, rue des abreuvoirs.?
On a déjà parlé de cet hôtel particulier, qui appartint, aux 17°/180 siècles à des avocats et magistrats perpignanais célèbres, puis accueillit G.Sand et Chopin lors de leur périple vers les Baléares, Majorque en particulier...
L'actuel propriétaire, Paul Boyssen, musicien, chanteur, écrivain, psychanalyste...poursuivi par le fisc, a déjà vendu un appartement luxueux, détenu en ce moment par un marchand de biens.
P. Boyssen a rénové à grands frais son propre appartement, faisant dialoguer architecture catalane (cairou, galets de rivière...) et matériaux contemporains... Il est disposé à vendre ce qu'il reste, dans ce labyrinthe de pièces, de recoins, de greniers, de caves...Les quatre propriétaires, constitués en SCI, sont disposés à refaire l'unité de la maison pour la bonne cause. Même, peut-être, le célèbre cuisinier international, Paul X., possédant les pièces de gauche, en regardant la rue des abreuvoirs, pourrait vendre aussi, car peu présent à Perpignan...
L'ensemble exige, certes, une rénovation coûteuse et complexe, mais le notaire, tout près, le cabinet Desboeuf, possède les plans, les archives des ventes...et pourrait mettre du clair dans cette vaste demeure, parfois obscure, mais s'ouvrant sur la lumière d'un jardin insoupçonné et d'une terrasse lumineuse ! Le mur de briques, au fond, une fois ouvert sur la rue du Castillet (on reste tout près de l'ancienne Casa Pairal !) donnera vie à la future entrée principale (la rue des abreuvoirs, étroite, est située dans la zone piétonne) et surtout permettra l'accès du musée aux handicapés...
Le projet est faisable, il ne manque plus que l'accord de la mairie, qui opterait plutôt pour un musée à l'extérieur de Perpignan, plus accessible...mais un local neuf, alors que Perpignan le propose en coeur de ville, pour revivifier le centre et trouvant sa olace dans un itinéraire culturel et touristique de premier plan !
En visitant les lieux, grâce à P.Boyssen et Alain Gélis, artiste qui verrait bien une partie de ses collections d'art premier dans une aile du musée nouveau, j'ai pu constater l'enthousiasme de Georges Puig, de Mme Moly, de Sylvain Chevauché... Une visite de ces élus, avec A.Bonet, et des architectes, est programmée dès ce vendredi...Car il faut aller vite, les Italiens intéressés par les lieux doivent signer le contrat de vente fin mars !
Ne reste que la signature du maire, qui doit prendre conscience de la grandeur historique et artistique du lieu, ouvrant des perspectives pour la renommée de la ville...
J.P.Bonnel (10 mars 2021)
Des médias comme Marianne pointent l'engagement trouble de certains intellos médiatiques "de gauche" : Onfray, E. Plenel...
«L’expression “islamo-gauchisme” brouille les idées.»
Tribune pour le quotidien "L'opinion", parue le 3 mars 2021
L’expression « islamo-gauchisme » juxtapose deux concepts d’ordres différents : l’un religieux (« islamo »), l’autre politique (« gauchisme »). Cette expression est faite pour la polémique mais brouille les idées. Reprenons les choses par ordre : l’histoire d’abord.
Dès avant la prise du pouvoir en Iran par l’ayatollah Khomeiny, le sociologue et militant iranien Ali Shariati, mort en 1977, écrivait : « L’Islam a pris les devants en Afrique et en Asie, dans la lutte contre le colonialisme et l’Occident. Pourquoi ? Parce qu’il a été leur cible… L’Islam est dans le tiers-monde l’aliment social et idéologique le plus puissant pour faire face à l’Occident. C’est une arme formidable, une réserve immense de richesses morales et culturelles qui gît dans les profondeurs des sociétés musulmanes. » L’attachement à l’Islam est nécessaire, concluait Shariati, « pour mener cette bataille défensive et pour instaurer les bases de la société nouvelle ».
Cette vision fut accueillie par l’imam Khomeiny comme la contribution d’un « précurseur » de la révolution islamique de 1979, bien qu’il ne partageât pas l’idée qu’il ne s’agît que d’une simple « bataille défensive. »
Il me semble qu’on peut dater de ce ralliement anticipé d’Ali Shariati à la révolution islamique, encore en gestation, le moment où un courant important du tiers-mondisme apporte sa caution intellectuelle à l’islamisme politique par souci d’efficacité dans la lutte contre l’occidentalisation des élites des pays du « Sud » qui animait déjà le combat de Frantz Fanon en Algérie.
Il n’y eut guère que Michel Foucault parmi les grands intellectuels dits de « gauche » en France pour adhérer un temps à cette grille de lecture. Encore aujourd’hui on trouve dans la postérité de ce qui fut l’école orientaliste française quelques pseudos-théoriciens qui, tel François Burgat, tiennent sur l’idée que l’islamisme politique serait en quelque sorte le « troisième étage » d’une fusée émancipatrice dont les deux premiers seraient constitués par les luttes pour l’indépendance politique d’abord puis pour la libération économique ensuite.
Face à l’islamisme politique, la gauche, dans son ensemble, est restée fidèle aux partis héritiers de Mossadegh et au parti communiste Toudeh vite devenu le principal adversaire de la « Révolution islamique. »
Voilà une première piste — essentielle — pour comprendre comment un certain « tiers-mondisme », par anti-occidentalisme — et au prix implicite d’une répudiation de l’universalisme inhérent à l’esprit des Lumières —, a pu s’abîmer dans l’islamisme radical.
Il y a bien sûr, dans notre société, une deuxième explication : de bonnes âmes confondent le souci louable de l’égalité et la lutte nécessaire contre les discriminations avec la complaisance vis-à-vis de l’idéologie « victimaire-compassionnelle » qui forme le terreau d’un ressentiment social souvent teinté de ressentiment anti-occidental qui forme le fond de l’air d’une jeunesse privée de repères. Cette idéologie ne fait bien souvent qu’apporter de l’eau au moulin de ce que Gilles Kepel appelle, par ironie, des « entrepreneurs de colère ». L’enfer est pavé de bonnes intentions.
Les « bonnes âmes » seraient souvent bien surprises de découvrir à quel point leur irénisme — pour ne pas parler de cécité — fait le lit des dérives islamistes. Il n’est pas besoin de citer le clientélisme électoraliste de certaines municipalités — de droite comme de gauche —, l’activisme de certaines associations pour empêcher l’application de la loi républicaine au mépris du souci de l’intégration, ou encore le ramollissement de la jurisprudence des plus hautes juridictions, dès qu’il s’agit de permettre à la souveraineté nationale de s’exercer dans un domaine aussi sensible que le droit de l’immigration.
Les voies d’eau sont innombrables. Le bateau coule, mais quiconque voudrait sauver le rafiot est immédiatement soupçonné de vouloir attenter à la démocratie. La méthode est connue : il s’agit de diaboliser l’adversaire. C’est ainsi qu’Edwy Plenel peut assimiler le sort des musulmans dans la société française d’aujourd’hui à celui des juifs à la fin du XIXe siècle, au moment de l’affaire Dreyfus.
Peut-être la ministre Frédérique Vidal aurait-elle dû préciser en quoi consistait l’état des lieux qu’elle réclamait, s’agissant de l’idéologie « postcoloniale » made in USA ou plus encore « décoloniale », le racialisme affiché de groupuscules fondamentalement dressés contre la République.
Il est temps en effet de siffler la fin de la déconstruction, à la fois celle de la France et celle de la République. Bien sûr, la France a eu un empire colonial. Elle en a même eu deux. Elle doit assumer son histoire, mais sans se renier. L’idée de faire de l’Algérie un simple prolongement de la France était une hérésie. Mais cette faute initiale qui n’a pu être corrigée à temps, car la France n’a accepté que trop tardivement (1959) l’indépendance de l’Algérie, ne doit pas faire oublier la profondeur unique des liens tissés entre nos deux peuples.
Bien sûr, il faut combattre ce que j’appelle « le regard colonial », c’est-à-dire le racisme qui imprègne encore certaines mentalités rétrogrades, soixante ans après l’indépendance de l’Algérie.
Quand, dans un article du Monde du 27 février, Philippe Bernard écrit : « Qui n’admet qu’un Français d’origine algérienne n’ait pas perçu de la même façon que son compatriote d’origine portugaise ou pakistanaise ? », peut-être a-t-il raison, mais pas forcément au sens où il le croit : il y a peut-être trois millions de Franco-Algériens en France, mais plus de la moitié d’entre eux vivent très bien leur « francité ». Sans doute il y a encore beaucoup de progrès à faire dans la voie de l’intégration, mais c’est à nous de « républicaniser le regard » et de faire en sorte que les Français s’aveuglent volontairement sur la couleur de peau de leurs compatriotes. Bien sûr, « chacun doit y mettre du sien ». Mais n’est-ce pas ainsi qu’on « fera France » à nouveau, plutôt que de cultiver les germes délétères d’une future guerre civile qu’il est encore temps de prévenir.
Les guerres coloniales appartiennent au passé. Ceux qui veulent les continuer aujourd’hui ne servent ni l’Algérie, ni la France. Cette frénésie pseudo « indigéniste » doit être combattue sans merci.
La République s’aveugle volontairement sur la race et sur la religion. Elle ne connaît que des citoyens. Elle ne demande pas aux musulmans de renier leur foi. Elle leur demande ce qu’elle demande aux autres : une certaine discrétion dans l’expression de leur foi religieuse dans l’espace public et le respect de l’unité de la République.
C’est un sort plus digne que celui d’être relégué au simple rôle de « masse de manœuvre » au service d’une idéologie mortifère que ne ferait que préparer les drames de demain.
- - -Point de vue de l'EHESS
Indignée par les propos de la Ministre de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation, l’EHESS propose d’initier une démarche scientifique dédiée à la fabrique des sciences sociales et de leur rôle social
Face aux récents propos de la Ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Frédérique Vidal, sur le prétendu « islamo-gauchisme » au sein des universités, le président de l’École des Hautes Etudes en Sciences Sociales (EHESS) défend l’autonomie de l’espace scientifique devant son Conseil Scientifique ce mardi 23 février 2021. Il estime que l’enquête ministérielle ne relève pas de l’ordre scientifique.
Le président de l’EHESS considère que l’enquête demandée par la Ministre ne relève pas du domaine scientifique et que le lexique employé appartient à un vocabulaire lié à la mise en œuvre d’une police de la pensée. C’est pourquoi le président de l’École tient à défendre l’autonomie de la science, et se porte entièrement solidaire des communiqués émis par ses partenaires de la Conférence des Présidents d’Université et de l’Alliance Athéna.
Ces structures ont rappelé leurs missions principales qui sont l’organisation du dialogue entre les acteurs majeurs de la recherche en sciences sociales, et l’alimentation du débat scientifique. Leurs réactions attestent que ses membres partagent une conception commune de la science. L’EHESS ne se prêtera pas à l’enquête annoncée de quelque manière que ce soit.
Au moment où la communauté scientifique affronte des difficultés quotidiennes et des attaques émanant de différentes sources – État, groupes de pression, individus – affectant l’enseignement et la recherche, l’EHESS considère qu’ouvrir cette polémique revient à affaiblir celles et ceux qui œuvrent au maintien des institutions académiques et au respect de leurs missions pédagogiques et scientifiques. Le président Christophe Prochasson fait part de sa stupéfaction devant une telle agression.
L’EHESS estime que seule la communauté scientifique est à même de formuler correctement comment faire des sciences sociales. L’EHESS l’a fait par le passé notamment dans l’ouvrage collectif publié en 2012 : Faire des sciences sociales. A ce titre, fidèle à ses pratiques et dans un temps long, l’EHESS formule la proposition d’être à l’initiative et d’œuvrer au lancement d’un grand colloque autour de la fabrique des sciences sociales et de leur rôle social. Avec ses partenaires du campus Condorcet notamment, cette démarche scientifique correspondrait à une réponse collective, coordonnée et efficace, aux pressions que subissent les sciences sociales.
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Villeneuve de la Raho - Semprun, avec Florence Malraux (à droite), Françoise Wagener et son mari, à Collioure, festival Un livre à la mer consacré à Malraux (photo J.P.Bonnel)- Le dernier n° de l'UMPLO.
La mort rôde toujours à Villeneuve de la Raho: les ondes et l'omerta -
Villeneuve de La Raho
Ainsi, malgré le courage et l'obstination de quelques citoyens, luttant depuis dix ans contre le pouvoir aveugle d'un maire, contre l'omerta et l'indifférence d'une population bobo et âgée...malgré le courage de quelques médias nationaux (Le Point, Le Monde, ci-dessous...), l'association se saborde. Abandonne le combat, amère, fatiguée, ne comprenant pas la maigre opposition des habitants...Après avoir réussi à repousser plus loin les autres opérateurs, c'est Orange qui reste sur place, autorisé par le conseil municipal de la mairesse Irles, en dépit des promesses. La 5G va se développer, plus dangereuse, au coeur du village, et d'autres leucémies ou décès d'enfants del 'école toute proche, sont à redouter...
La mort rôde encore à V.de La Raho...
JPB
...Lu dans Le Monde :
Planté en plein cœur de Villeneuve-de-la-Raho (Pyrénées-Orientales), un village de près de 4 000 habitants proche de Perpignan, un château d'eau est hérissé d'antennes-relais de téléphonie mobile.
Un des quatre médecins du village, dont le cabinet est situé à proximité du château d'eau et dont la clientèle est constituée de ces mêmes riverains, confirme "formellement", lui aussi, "une augmentation des cancers, des leucémies et tout un tas d'autres plaintes", sans pouvoir assurer qu'elles sont liées à une électro-sensibilité ou à une pathologie des ondes.
Pour tous, la conclusion s'impose : il faut éloigner ces antennes, estime l'association Un mât pour les ondes (Umplo). Un sigle qui n'a rien à voir avec la couleur politique de la députée (UMP) et maire de la commune, Jacqueline Irles, accusée de faire le jeu des trois opérateurs, SFR, Bouygues et Orange, en refusant toute solution d'éloignement des "maudites" antennes.
Du coup, la querelle sanitaire se double d'une querelle de personnes, opposant des administrés dont beaucoup ont "voté pour elle" à une élue qui se demande si "le déplacement (des antennes) n'aggraverait pas le problème". A quoi s'ajoute le fait que le château est sous concession de la communauté d'agglomération. Des difficultés qui font de Villeneuve-de-la-Raho un cas d'école du casse-tête des antennes...
"On ira jusqu'au bout"
Pour la présidente de l'association Umplo, Maryse Batlle, l'inquiétude a commencé en 1998, année de l'installation des premières antennes. En 2002, elle est atteinte d'un cancer. Entre-temps, elle s'est "documentée sur les ondes électromagnétiques". Elle dit prendre conscience que les maladies se multiplient dans le quartier. "Sur un plan, j'ai mis un point jaune pour les cancers, vert pour les Alzheimer et rouge pour les AVC." Aussi, quand, en 2007, on annonce aux habitants que "la rue va être bouchée pour des travaux afin d'installer de nouvelles antennes", son sang - et celui des riverains alertés - ne fait qu'un tour.
L'association est créée en avril 2008, une pétition recueille la signature de 750 personnes, la vitrine de la boulangerie se couvre de tracts. Le 15 décembre, les membres d'Umplo s'allongent sur la chaussée pour empêcher le stationnement d'un camion-nacelle. Depuis, les événements s'enchaînent, aggravant l'incompréhension entre la mairie et Umplo. C'est mesures (des émissions) contre mesures, spécialiste contre spécialiste. La solution, un temps envisagée, de placer les antennes sur des terrains communaux est abandonnée.
"On nous prend pour des doux dingues, mais on ira jusqu'à bout", assure Paulette Palau, un des membres actifs de l'association. Radicalisés, les (anciens ?) électeurs UMP s'emploient à construire un réseau pour leur combat. Le Déplacement des antennes-relais dangereuses tente de fédérer des associations au niveau départemental. Le Comité régional ondes santé est en gestation. Un procès aussi, des riverains ayant décidé d'assigner les trois opérateurs en justice.
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Sarkozy
L’affaire Bismuth... L’affaire du financement libyen ...L’affaire Bettencourt...L’affaire Bygmalion...
et alors ?? QUOI ?? Où sont les poux, je vous l'demande?
"Je veux être lavé de cette infamie", a déclaré Nicolas Sarkozy
Honte et misère des cours de justice
voilà qu'on vient de châtier durement et indûment un ancien président
lors d'un procès à charge
dans lequel on a surtout cherché à faire s'effondrer en pleurs Carlita (pour la maison Kleenex)
en défigurant la caricature (pourtant si belle !)
de son Minuschoukola (le plus bref des laids...dit-on ! )
Trois ans
dont 2 avec sursisssssss (ouf !)
mais un an ferme ... (voilà où le coq gaulois s'imose fermement !!!)
durant laquelle le délicat ex-présidium devra porter un bracelet
avec SMS-GONIO'SATELLITE-GPS à INFRA'ROUGE (le pire de tous)
"sanction d'obédience stalino-coréo-marxisante" (déclaration Monsieur Balkany et son cousin Cahuzac )
Face à ce noeud gordien judiciaire
ET TOUT INIQUE (j'y nique qui je veux a déclaré Monsieur Rollex)
notre émotion est si grande que grâce à Vincent Bolloré et Bernard Arnault
nous avons contacté les maisons Cartier et Fabergé
qui ont immédiatement proposé un assortiment luxueux
de "chaines pénis-entières" (c'est leur nom)
que nous les soumettons à votre bon goût
et votre légitime besoin de faire un don...dondaine....donc : don !
car la justice est chère , merde quoi !!!
Et Carla ne peut subvenir à tout ! (envoyez lui vos dons à Neuilly)
(voir pièce juridiques jointes)
Gut Jacquet
pétition
"Une 2eme année blanche pour sauver les intermittents !"(et les festivals, les spectacles !)
Cette cause me tient à cœur et j'aimerais que le plus de monde possible soit au courant et signe cette pétition.
Voici le lien:
https://www.leslignesbougent.org/petitions/une-2eme-annee-blanche-pour-sauver-les-intermittents/
Ani-mots
Poèmes pour les enfants,
pour les petits-enfants
que nous avons été,
ainsi que pour les grands enfants que nous sommes
- par bonheur - restés…
Jean Iglesis
Ani-mots avec ou sans raison… (SUITE)
Serpent
C’est vers la source que le serpent serpente,
Ressassant ses soucis sur le sentier plus que jamais en pente...
S’asseoir sur son séant,
Sucer son pouce à satiété,
Siffler tout son saoul entre ses doigts …
Autant de souhaits insensés, susurrés,
Qui mettent ses sens sens dessus-dessous...
Des pensées en soi versatiles
Mais qui scellent le sort du reptile.
Aussi, lassé d’avoir si peu,
Le serpent s’est mordu la queue.
Tortue
Dès que vient la belle saison,
La tortue dessous sa maison
Va sans jamais tomber malade
Et n'en fait pas une salade.
Un escargot moqueur qui passe
La salue et vite s'efface.
Au lieu de le suivre à la trace,
Vexée de faire du sur place,
Elle rentre en sa carapace.
Singes
Un soir que, réunis au cœur de la forêt,
Les singes se plaisaient à disserter
Sur Darwin et sur son illustre théorie,
L'incessante question revint sur le tapis
De désigner lequel des primates - en somme!-
Pouvait par ses talents remplacer l’homme.
Je travaille comme mille
Quand je cueille la vanille,
Gronda le puissant gorille.
C'est de loin que l'on m'entend
Lorsque je montre les dents,
Observa l’orang-outang.
Je suis pratique et sensé
Quand il convient de penser,
Avança le chimpanzé.
Aussi discret que petit,
Je cours sans faire grand bruit,
Exprima le ouistiti.
Intrépide et prêt à tout,
Tous les pièges je déjoue,
Claironna le sapajou.
Je vole au-dessus des flaques
Dans les feuillages opaques,
Osa le hardi macaque.
Mon flair ne me trompe point.
Je réfléchis non sans soin,
Émit l'élégant babouin....
Après avoir ouï les motifs de chacun
L'assemblée décida de n'en élire aucun.
Dauphin
Dauphin, lorsque tu plongeras
Dans la mer où les bateaux glissent,
Salue les sirènes d'en bas
Qui ont voulu charmer Ulysse.
Pense aux mains qui t'ont caressé,
Aux marins que tu as bercés,
Guettant la terre de la hune
Durant les longues nuits sans lune.
Et dans ton voyage sans fin,
Prends garde aux filets que l'on tend,
Rappelle-toi que je t'attends,
Lorsque tu plongeras, dauphin.
Perroquet
Que je sois K.O.
Ou O.K.
Jacquot
Le perroquet
Ara
A la voix éraillée
Mal barré
Derrière
Ses barreaux
Quête
A tue-tête
Des cacahuètes
Pigeon
Pourquoi roucoules-tu, pigeon ?
Es-tu pigeon ou bien pigeonne,
Toi qui déploies ton noir jupon
Sur l'épais tapis de l'automne ?
A la récré, à l'école,
Je m'amuse à pigeon-vole
Et je te sais plus agile
Que tous les pigeons d'argile.
Dis pigeon, pourquoi tu roucoules
Dans le square où le temps s'écoule...
Koala
Koala
Tout le jour
De haut en bas
Tu parcours
Un baobab
Tu savoures le cola
En rêvant d'un séquoia
Au pied duquel le boa
Sirote un coca-cola
Comme tu n'es pas de ceux
Que l'effort gratuit amuse
Tu tends un bras paresseux
Aux feuilles d'eucalyptus
Ani-mots avec ou sans soucis…
Poule
Qu'elle picore du pain dur
Ou qu'elle parcoure les murs,
Elle ne se met pas en boule,
La poule.
Elle court, le bec en avant,
Même si le coq lui défend
De se mélanger à la foule,
La poule.
Pondant sans orgueil ni sans peine
Ses œufs par treize à la douzaine,
Dans la basse-cour sa vie coule,
La poule.
Qu'on lui cherche des poils aux œufs
Ou qu'on la veuille au pot-au-feu,
Toujours à ses pieds le grain roule,
La poule.
Chez Guy Ferrer (C) JPB - Avec son compagnon B.Lacombe, grand spécialiste et collectionneur de masques du monde entier - Avec Pierre Coureux sur le toit de l'atelier...
André Bonet, adjoint à la culture, nous apprend que la Ville de Perpignan consacrera sa grande exposition d’été à l’artiste Guy Ferrer au centre d’art contemporain.
On estime beaucoup l'artiste qui réside à Canet-village, on se souvient de l'installation de sculptures au Campo Santo, à l'initiative de Michel Pinell (adjoint à la culture et à la médiation sous l'ancien maire), mais on ne sort guère de la routine...
Pas d'initiative nouvelle, originale, la culture poursuit son petit calendrier local : la crèche à la mairie (culture religieuse anti-laïque), les graffiti dans la rue culture qui anime et décore), la Véronique Samson l'été au Campo (on prend les mêmes et...)...
A présent G.Ferrer au "Centre d'art contemporain" (on ne dit plus Walter Benjamin, on laisse tomber ce nom qui ne cause que des ennuis et n'intéresse pas la majorité des citoyens): donc l'établissement du Pont d'En Vestit n'est pas vendu..? Quid des Italiens intéressés..? On nous cache tout, on nous dit rien...
Le CAC WB, il faut dire que ça n'a jamais fonctionné, dans l'esprit du philosophe allemand : par facilité et incompétence; on a préféré monter des expos faciles, sans trop de frais, à mettre des livres et ordis lors de la rénovation de la médiathèque... On continue et on privatise le lieu, (c'était déjà avant A.Bonet) en invitant le galeriste privé R. Castang à présenter ses "poulains" dans le lieu public : pour vendre ses tableaux...
J.P.Bonnel
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Guy Ferrer, né à Alger en 1955, est un sculpteur et peintre français de mère italienne et de père catalan. Il est également architecte et poète.
« Grand voyageur, il puise dans ses nombreux séjours de travail à l’étranger la matière humaine qui anime son œuvre et lui insuffle son esprit. Passionné par les spiritualités du monde, il nous offre avec puissance sa vision sensible et poétique de l’Homme, pris dans le Temps et face à la dialectique de sa destinée paradoxale : l’homme est, selon Ferrer, à la fois de lumière et de boue, et le chemin de la vie est initiatique2. »
Guy Ferrer développe une carrière internationale balisée d’expositions en de nombreux musées et galeries.
Il a reçu plusieurs commandes du gouvernement français[réf. nécessaire] :
L’O.C.D.E. à Paris possède et expose en permanence l’œuvre intitulée Liberté-Egalité-Fraternité[réf. nécessaire], et plusieurs grandes entreprises françaises ont sollicité son partenariat artistique pour les accompagner dans leurs démarches[réf. nécessaire] : Champagne Nicolas Feuillatte, magasin Au Bon Marché, vignobles du Bordelais, Lefranc & Bourgeois, Champagne Jacquart...
la spoliation d’œuvres d’art par les nazis et les enquêtes de restitution
Projection en avant-première et rencontre : "Une collection d’art et de sang, le catalogue Goering" de Laurence Thiriat, dimanche 14 mars 2021 à 16h30
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La lettre des Amitiés Internationales André Malraux
28 Février 2021
Au long de cette année 2021 surgissent nombre de « marque-pages » anniversaires qui disent les empreintes Malraux de ces années là, et sont autant d’appels à « remémorations ». Les lignes ci-dessous en évoquent quelques-unes, dans leur contexte condensé, jalons décennaux d’ « une vie dans son siècle »…
… À commencer, en novembre prochain, par le 120ème anniversaire de sa naissance … et le 45ème de son décès.
Et puis, c’était il y a juste 100 ans :
- L’édition de « Lunes en papier », illustrée par Fernand Léger, et la parution de quelques autres « écrits farfelus ».
- Peu après, en juin 1921, tournant de vie, rencontre si importante de Clara et d’André qui, dès lors, ne se quittent guère. Le 14 juillet, dans sa chambre de l’hôtel Lutetia, ils se « découvrent » en ce jour de feux d’artifices. S’ensuivent voyages (à commencer par Florence que leur fille, née en 1933, honorera merveilleusement en prénom accolé au nom qu’ elle portera si bien), mariage etc… Beauté de « leurs vingt ans » !
En 1931, il y a 90 ans, avec Clara, de mai à décembre, un grand voyage les mène, entre autres, en Perse, en Inde, en Chine, au Japon, au Canada et aux Etats-Unis, périple riche en découvertes, en rencontres, en émotions et moments forts partagés qui seront semence d’écriture.
1941, il y a 80 ans, c’est, après son évasion de novembre 1940, l’installation sur la Côte d’azur (Villa « La Souco » à Roquebrune-Cap-Martin, et villa « Les Camélias » à Cap d’ail) où il retrouve l’aimée Josette Clotis avec Gauthier (« Bimbo ») leur premier enfant né aussi … en novembre 1940. En mai, aux « Camélias », Malraux lit avec tant d’intérêt « L’étranger » d’un certain Albert Camus qu’il adressera l’ouvrage à Gallimard avec le qualificatif « important ». On connaît la suite…
10 ans plus tard, voilà « Les voix du silence » dans leur première parution de fin 1951, (il y a donc 70 ans !), illustrant ses grands textes sur l’art, dans la continuité des 3 volumes de « Psychologie de l’art » précédemment édités. Événement d’importance. La maison de Boulogne, autour du couple Madeleine / André, est animée par ses enfants Gauthier (11ans) et Vincent (8 ans) nés de Josette décédée dramatiquement en novembre 1944, et par Alain (7ans à l’époque …), fils de Madeleine et de Roland, demi-frère d’André, résistant disparu tragiquement en mai 1945 quelque 9 mois après l’exécution de son frère Claude, également résistant héroïque, dans un camp nazi. Non loin des photos de chefs-d’œuvre, étalées à même le sol du rez-de-chaussée, trône un piano double Pleyel pour accueillir le grand talent de Madeleine quand elle ne relit pas, avec son attention délicate, les feuillets d’écriture de son mari.
Le 23 mai 1961, la foudre s’est abattue… Gauthier et Vincent meurent dans un accident de voiture. Leurs voix ne résonneront plus dans la maison de Boulogne. Madeleine est défaite. C’est Malraux, et non André, qui, quelques jours plus tard, s’acquittera parfaitement de son rôle de ministre des Affaires culturelles en accueillant magnifiquement, à la droite du général de Gaulle, le couple Kennedy. Peu après, le 24 juin, le même Malraux ministre inaugure au Havre la première « Maison de la Culture ». C’était il y a 60 ans, dans le tumulte des grandes tensions internationales et de l’actualité algérienne.
Enfin, il y a 50 ans, alors que va débuter la guerre d’indépendance du Bangladesh qui le « mobilisera » toute l’année, paraît en mars 1971 « Les chênes qu’on abat », l’un des superbes reflets du futur « Miroir des limbes ». (Re)lire ce « dialogue » entre Malraux et de Gaulle (après les commémorations de l’an dernier en l’honneur du général) est voyage vers les hauteurs. Ces hauteurs, Claude Santelli et Françoise Verny nous en offriront d’inoubliables témoignages, par la réalisation, toujours en 1971, des 9 téléfilms « André Malraux, la légende du siècle » qui seront diffusés en 1972. C’est également à partir de 1971 que, dans le château familial de Verrières, prenant la suite du beau couple formé avec sa tante Louise disparue en fin 1969, Sophie de Vilmorin, dépassant l’assistance qu’elle lui portait, partage sa vie avec Malraux qu’elle accompagnera avec grande dignité jusqu’à la fin dans une douce sérénité aimante et aimée.
Souhaitons que ces lignes, simples survols calendaires « anniversaires », se révèlent de surcroît incitation. Incitation à parcourir aussi les longs et si riches intervalles réguliers de 10 ans séparant les fragments ici évoqués, incitation à approfondir pensée, œuvre et vie exceptionnelles d’intensité et de densité d’un passager du 20ème siècle qui s’appelait André Malraux
Joël Haxaire
Pour Pierre Coureux, Président Fondateur, et toute l’équipe des AIAM.
PS 1 : Bonne lecture pour la suite !
PS 2 : En document joint, notre bulletin d’adhésion / cotisation
Perspectives … même si incertitudes !
La prudence est bien sûr « de mise » dans cette situation inédite qui a conduit, et peut encore conduire, à l’annulation ou au report d’événements, de projets ou d’initiatives. Il n’empêche :
Sans nous avancer aujourd’hui, selon un calendrier précis, dans une énumération exhaustive d’idées, ou dans le détail d’entreprises en cours (qui occupent par ailleurs le programme de notre AG), nous pouvons quand même évoquer quelques « pistes » étudiées :
- Sur le plan « Publications » :
* Notre revue PAM (« Présence d’André Malraux »), avec Cristina Solé-Castells comme rédactrice en chef, devrait, sauf aléa, voir avant l’été 2021 l’arrivée du numéro 18 « Le Malraux farfelu » sous la direction de Sylvie Howlett…
* Très bientôt, un « Hors série » sur « Yves Chevalier, un pionnier de l’archéologie sous-marine » sera publié. Voilà excellente opportunité de rappeler l’extraordinaire aventure du DRASSM (Département des Recherches Archéologiques Subaquatiques et Sous-Marines) créé par Malraux en janvier 1966, aujourd’hui universellement reconnu … et envié.
* En automne, également attendu en « Hors série », un bel hommage à Irina Antonova par François de Saint-Cheron
* Enfin, dès que faire se pourra, un autre « Hors série » qui sera hommage appuyé à Jean-Claude Larrat, toujours présent dans nos mémoires.
- Sur le plan « Événements », nous nous limiterons volontairement à 3 (même s’il en existe d’autres) parmi ceux aujourd’hui « envisagés ».
* Vers la mi-avril, à Montauban, en présence d’Edgar Morin, hommage à Clara et Florence Malraux. Précisions viendront si l’événement se confirme.
* En début d’automne, à Paris, projection / conférence autour de Malraux et d’Abel Gance, en compagnie de Georges Mourier, réalisateur bien connu de « À l’ombre des grands chênes » (2005) consacré à Abel Gance, chargé par la Cinémathèque française de la reconstruction et restauration de son « Napoléon ». Actualité à suivre !
* En fin d’automne, à Paris dans divers lieux, et en province, autour du 120ème anniversaire de sa naissance, « Malraux, un homme multiple », série d’expositions évoquant diverses facettes de sa vie, sa personnalité, son œuvre, sa pensée au travers de documents, photographies, objets, meubles, œuvres d’art et ouvrages etc … Les informations viendront à mesure de l’évolution du projet.
À propos de « Malraux et l’Afrique noire »
Ce qui procure grande satisfaction, c’est le « retour » très positif manifesté par un certain nombre de lecteurs, particuliers en leur nom propre ou s’exprimant au nom de leur institution. Voilà qui est gratifiant pour l’ensemble des « auteurs » et « acteurs » de ce numéro 17 de « Présence d’André Malraux ». De votre côté, n’hésitez pas à nous faire part à votre tour de vos commentaires auxquels nous serons très attentifs. Et puis, pour celles et ceux qui souhaitent à leur tour acquérir cet ouvrage, le mieux est de le faire savoir, en précisant vos coordonnées complètes, à Michel Leroy, – mail :aiam.tresorier@gmail.com – à qui, une fois les modalités résolues, vous pourrez adresser à son domicile (49 Avenue d’Alembert – 93190 – Livry-Gargan) votre règlement (chèque libellé au nom des AIAM). Il se chargera de l’expédition.
« Malraux et De Gaulle », vidéo avec Olivier Germain-Thomas.
Grand plaisir d’écouter Olivier Germain-Thomas sur ce sujet qu’il connaît si bien ! 35 minutes passionnantes, sur le site de notre confrère « malraux.org », que vous pouvez retrouver en cliquant sur https://malraux.org/malraux-et-de-gaulle-pas-olivier-germain-thomas
ET N’OUBLIEZ PAS de CONSULTER RÉGULIÈREMENT NOTRE SITE https://www.andremalraux.com