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10 janvier 2013 4 10 /01 /janvier /2013 16:04

 

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Les organisateurs du

festival Maghreb si loin si proche

Boulevard laïque des cultures

 

Association Cinémaginaire, Villes d’Argelès sur Mer, Cabestany et Elne

Amis de Cinémaginaire, Coup de soleil, Institut Jean Vigo de Perpignan,

Ciné-Rencontres de Prades,  Cinémaude de Narbonne

 

ont le plaisir de vous inviter à 

l’ouverture du

16e festival Maghreb si loin si proche 12 sites dans l’Aude et les Pyrénées Orientales

 

et au

vernissage de l’exposition de

Gyps, caricaturiste et dessinateur de BD, qui signe l’affiche du festival 

 

le vendredi 11 janvier 2013 à 19h

Centre Culturel - (66) Cabestany

vernissage de l’exposition, paroles inaugurales, danse orientale

suivis d’un apéro buffet

organisé par Les Amis de Cinémaginaire

 la soirée d’ouverture se poursuit à 21h

par la projection du film en avant-première

Goodbye Morocco

de Nadir Moknèche, en sa présence !

 

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En savoir plus sur le festival :

<http://www.cinemaginaire.org>

Télécharger le programme complet du festival :

<http://www.cinemaginaire.org/www/images/contenu/cataloguemag2013.pdf>

 

Renseignements :

Tél : 04 68 29 13 61 et 04 68 08 22 16

Fax : 04 68 08 22 17

Mail : contact@cinemaginaire.org

Site : www.cinemaginaire.org

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9 janvier 2013 3 09 /01 /janvier /2013 17:31

images-copie-5.jpeg (René Rougerie)

 

... Surtout sa poésie est reconnue par un éditeur qui fait référence dans le petit monde poétique : Il s'agit de René Rougerie qui, à Limoges, publie, de façon artisanale, "Poésie présente". Voici notre poète dans un recueil collectif, au côte d'Andrée Chedid, Pierre-André Benoît, Gérad Macé, Bernard Noël, Frédéric-Jacques Temple, Kean-Paul Klee ou Paul Pugnaud... Ce dernier, originaire de Lézignan-Corbières, il le rencontre à plusieurs reprises. Il rencontre surtout René Rougerie à Narbonne; cet éditeur veut publier un de ses recueils de poésie et une longue correspondance s'établit...

 

Hélas,  c'est l'heure du service militaire et le poète doit choisir ses armes; au lieu d'être parachutiste, comme prévu, il sera prof de français dans un gros collège du sud tunisien : à Maknassy, bourg perdu inconnu sur la carte, situé entre Sfax et Sidi Bouzid, d'où est partie, l'année dernière, la révolution arabe...

 

Voici une occasion perdue : il perdra de vue R.Rougerie et aussi René Char, à qui il venait d'écrire pour le rencontrer. Le poète de l'Isle-sur-Sorgue lui écrit qu'il accepte de l'accueillir pour parler du recueil "Les Matinaux" : le mémoire de maîtrise est réussi, à Montpellier, mais le jeune prof n'ira par chez R. Char. Il part vers le désert, où il écrira une suite de poèmes reprise dans le recueil "Méditerriennes"...

 

Avec le retour en France, je veux dire en Lorraine, pour sept ans, l'inspiration n'est plus poétique, malgré un pèlerinage au pays de Rimbaud, à Charleville ! 

 

Adieu donc la poésie ! Voici le roman ! Il en écrira six ou sept, tous refusé par les éditeurs parisiens...

 

En quittant la Catalogne, je rate le rendez-vous avec l'éditeur unique des années 70/80, le Chiendent; le romancier devra donc attendre le retour en Roussillon pour trouver un éditeur...Apès sept ans passés en Lorraine et sept autres dans les Hautes-Alpes, c'est le retour en Roussillon, au collège de Saint-Laurent de La Salanque, puis à Jean Macé, à Perpignan. J'ai l'opportunité de rencontrer Dina Vierny plusieurs fois à Banyuls, dans la maison "rose" de Maillol : nous entamons un long dialogue qui donnera naissance à une plaquette, "D.Vierny, une grande dame au pays de Maillol, à l'occasion de la rétrospective du sculpteur au Palais des Congrès, en 2000. Tiré à huit mille exemplaires, ce livre aura du succès et sera en vente pendant plusieurs années à la fondation "Dina Vierny", à Paris.

 

A compte d'auteur, il publie deux livres sur l'art aux "Presses littéraires" de Saint-Estève. Il refuse la proposition de "L'Harmattan", car cet éditeur ne s'occupe pas de la diffusion des livres qu'il édite. Je rentre alors en contact avec Robert Triquère qui, de retour du Québec, lance en Catalogne les éditions Balzac. Ce sera la publication de "Moi, Matisse à Collioure", texte repris ensuite par l'acteur Fabrice Eberhart au château de Collioure, au musée Peské, puis au Conservatoire de Perpignan et à la cathédrale d'Elne, avec une musique (jamais éditée et pourtant lumineuse) de Daniel Tosi. Ce livre essaie de reconstituer les séjours de Matisse à Collioure, de 1905 à 1914, et la naissance du Fauvisme, avec l'arrivée d'André Derain en août 1905.

 

C'est aussi la rencontre avec Max Chaleil (Les éditions de Paris et Les Presses du Languedoc), à Montpellier; cet éditeur rigoureux accepte mes "Trente balades culturelles en Catalogne"; hélas, M. Chaleil, opposant farouche à Georges Frêche et à son projet de Septimanie, vend sa maison d'édition à un individu, venu du net, mais pas net du tout, et dépourvu de la moindre honnêteté; un contentieux est donc en cours avec M.Mignaval...

 

Enfin, ce fut la rencontre avec Jean-Pierre Gayraud, à l'occasion d'événements littéraires autour de l'ancienne librairie du Lycée et de l'association "Autres Plumes". Adhérent dès l'origine de cette association d'auteurs auto-édités fondée par Gérard Raynal, j'en fais toujours partie par fidélité à des amis  et à la défense d'auteurs non reconnus. Rimbaud et Proust furent des écrivains auto-édités et Faulker fut longtemps refusé par tous les éditeurs d'Amérique ! Je ne sous-entends pas que Rimbaud figure dans cette association; je veux simplement mettre le doigt sur la situation trouble d'éditeurs qui prétendent ne publier que des livres à compte d'éditeur...

 

Avec Cap Béar, c'est une belle suite de livres, très différents. Par exemple, ces "Reflets de vie", nés d'un atelier d'écriture avec des malades du sida, à l'hôpital de Perpignan, au service du SMT, dirigé par le docteurs  Hugues Aumaître et Ségolène Neuville.

 

Ce fut "Le chemin ultime de Walter Benjamin", découvert par la marche à travers les Albères et les oeuvres du philosophe allemand. Ce long poème tente de retracer les derniers jours du philosophe, de Marseille à Banyuls, puis la traversée des Albères et le suicide à Port-Bou. Il explique aussi le contexte de cette terrible année 1940. Pour ce livre, je fus encouragé par le romancier Jacques Henric (le mari de Catherine Millet), que je rencontre à plusieurs reprises à Perpignan et qui qualifie, dans une lettre, cette "mort à Port-Bou" de "belle reconstitution littéraire.

 

Ensuite "Machado, de Séville à Collioure", dont la biographie poétique, à travers les villes et les amours, sera jouée au château de Collioure, en août 2011, à l'occasion du festival "Un livre à la mer", créé par J.P.Gayraud.

 

Suivit "Rafales sur Cap Béar", un polar ironique et politique, l'auteur s'étant adonné à un genre à la mode. Cet essai fut suivi par un autre roman policier, inédit à ce jour, et se déroulant à collioure, pendant le festival du livre consacré à Malraux : La dame de consolation, faisant revivre la guerre civile espagnole, avec l'auteur de L'Espoir et avec le poète de la République espagnole, réfugié à Collioure et mort en février 1940.

 

Enfin est sorti en avril 2012 un roman intitulé de façon ironique Je te haine. Ce récit, en grande partie autobiographique, met en scène le lent déchirement d'un couple; le lecteur assiste à une décomposition qu'il a peut-être vécue lui-même : divorces et séparations étant désormais monnaie courante...Ces antihéros du XXIème siècle sont des solitaires disséminés dans la foule contemporaine; foule énorme qui rend les individus de plus en plus seuls et les conduit à une décadence de l'amour et de la solidarité.

 

(causerie prononcée à la maison de la Région Languedoc-Roussillon, à Perpignan, le 15 nov. 2012)

 

   * à paraître en 2013 : Maillol (édit. Cap Béar) - Communautés libertaires, agricoles et artistiques des Pyrénées-orientales (en quête d'un éditeur) - Dali et Persistance de la peinture (?).     Jean-Pierre BONNEL.

 

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8 janvier 2013 2 08 /01 /janvier /2013 16:54

catalognarts.jpg    (texte prononcé à la maison de la Région- 15 nov. 2012)

        La biographie nous emprisonne; nous ne pouvons pas sortir des frontières de la vie résumée à un livre.       Ce n'est pourtant que par l'écriture que nous pouvons transcender les moments vécus, sortir du temps perdu, parti à jamais : c'est ce qu'a fait Marcel Proust avec son immense Recherche...

 

        En effet, le passé impose  ses pouvoirs : impossible de le modifier, de l'améliorer. Le revivre, c'est possible, par bribes, par fulgurances réapparues soudain.

 

        Il reste le récit de vie, le récit de la vie qui, dans le mouvement de l'écriture, n'a plus rien d'objectif. La vérité, l'exactitude et l'authenticité sont irrécupérables. Il n'y a plus qu'une vision subjective, une écriture nourrie d'événements recomposés : il reste le style !

 

        Je vais donc entamer ce récit, cette sorte d'autofiction, genre à la mode (mais toute la littérature n'est-elle pas parole du moi et mise-en-scène du "je", qui se montre et s’exprime à travers des personnages ou des situations proches du vécu..?

        Non, a répondu Montaigne, en écrivant que chaque homme est l'image de l'humaine condition : je ne serais que le représentant de chaque homme, à part quelques détails personnels, le physique, la psychologie...

 

        Pourtant, nous ne subissons pas les mêmes injustices, les mêmes désastres, les mêmes guerres : chaque destin est différent. La condition humaine est certes tragique, confrontée, par exemple, aux catastrophes et conflits du XXème siècle : guerres mondiales, camps de concentration, épuration ethnique... Le début du XXIème siècle n'est pas mal, non plus : affrontements, actes terroristes, population civile bombardée, liquidations ethniques : la mort a de beaux jours devant elle...

 

        C'est vrai, Malraux l'a déjà dit : "La vie ne vaut rien, mais rien ne vaut une vie."

 

        J'ai donc l'intention de vous parler un peu, modestement, je l'espère, de mon existence et surtout des principales étapes de mes livres et publications.

        L'écrivain -ou l'écrivant- ici, devant vous, est né à Perpignan, au mitan du dernier siècle, dans le centre historique de cette ville catalane. Naissance incertaine sur la table en formica de la cuisine, comme il l'a raconté dans un fragment d'autobiographie, semblable à une psychanalyse : L'infini de l'enfance...                  

 

         Il va à l'école de la Main de Fer, dans le quartier de la Révolution française, puis dans la cour de l'ancien hôpital militaire, où l'on avait posé des préfabriqués inesthétiques et inconfortables... Il ira ensuite, de la sixième à la terminale (à l'exception de l'année de troisième, passée en Normandie, chez sa tante), au Lycée Arago, situé non loin de la maison de la région, où nous sommes, ce soir…

 

        Il passe ses étés dans l'Ariège, chez ses grands-parents maternels, près de Foix. Durant ces vacances paysannes, il découvrira la lecture et la nature, en gardant les vaches de la petite ferme familiale. De nos jours, les jeunes, les ados ne gardent plus les troupeaux : c'est pour cela qu'ils ne lisent plus.  Ils lisent bien sûr des bandes dessinées, des livres japonais ou Harry Poter, mais ils lisent surtout sur les écrans de leurs ordinateurs, portables et autres prothèses informatiques...        

       

        Comme il a "liquidé" son enfance grâce à l'analyse romanesque, il préfère aborder maintenant la période adolescente. Il s'agit d'une autre séquence temporelle difficile, pendant laquelle l'individu est mal dans sa peau et doit trouver son chemin, son destin...

 

        Notre romancier, grâce au jumelage Perpignan-Lancaster, trouvera une amie anglaise; il se rendra trois fois outre-manche, sur les traces du roi Arthur à Tintagel et sur l'île de Wight, où, autour des années 1967/68; l'adolescence s'indigne, à sa manière, contre l'ordre bourgeois, au cœur de grands rassemblements musicaux...

       

Le futur écrivain, à l'esprit pacifiste, sera, à cette époque, un peu écolo et antinucléaire : avec quelques amis, il fondera une revue "Le Cherche Midi" (le titre sera repris plus tard par une maison d'édition située dans la rue de l'ancienne prison de Paris, du même nom). Il sera encouragé par Jordi Pere Cerda, alors gérant de la librairie catalane, publiera un texte en catalan de Pere Verdaguer et un entretien avec Patrick Gervasoni, un objecteur de conscience et insoumis,  recherché par l'armée...

 

        Une revue est, le plus souvent, une aventure et celle-ci ne durera que l'espace de dix numéros. Quelques années plus tard, il se lancera dans des revues virtuelles, avec le site de "frontières-catalogne", et, depuis cinq ans, avec le "blogabonnel"...

 

        Avant cette profusion d'articles (deux mille sur l'actualité, les arts, la littérature, la Catalogne...), notre homme aura flirté avec la poésie. Ado, à dix-sept ans, on n'est pas sérieux, ou on a la tête romantique : les premières écritures sont toujours poétiques, mais on a tendance à reprendre les lieux communs, les thèmes appris en classe... Pourtant, notre poète aura l'honneur de voir ses poèmes primés aux Jeux Floraux et publiés dans la défunte revue "Tramontane"; c'était le bon temps des journaux littéraires comme "Reflets du Roussillon"; hélas, les revues littéraires sont mortes dans ce département; n'existent plus que des medias sur papier brillant, faisant l'éloge du tourisme, de nos vins et de notre patrimoine...                    

        Le jeune poète rencontre le poète Jacques Gasc, qui lui propose de présenter ses textes à Montpellier : le poète en herbe sera ainsi publié dans la "Revue des écrivains méditerranéens" dirigée alors par Robert Marty. Il aura aussi l'occasion de travailler pour plusieurs journaux (à la Semaine du Roussillon, à Terres catalanes, quatre articles dans Le Monde...), et en particulier pour le quotidien L'Indépendant, quand il avait, dans les années 1970, une édition "Costa Brava": correspondant du journal  à Lloret-de-Mar, puis à Gérone, avec Pierre Sourbès, il aura l'occasion d'écrire de nombreux reportages et de rencontrer des artistes aussi différents que Luis Llach, Aznavour, Dali (dans sa maison de Port-Lligat) et surtout le peintre Modest Cuixart, cousin d'Antoni Tapiès, sur qui il écrira un livre avec des photos d'Etienne Montès.

 

        A présent, en 1974, c'est l'heure du choix : opter entre le journalisme et l'enseignement. L'écriture le tient et la tentation est grande de rester au pays car on lui propose un poste à L'Indépendant. Mais la pression de la famille le pousse vers un métier de fonctionnaire... Il faut quitter le pays car le poète a été reçu au concours de l'enseignement secondaire.

 

        A l'autre bout de la France, à Boulogne sur mer, son premier poste, il participera à la revue du "Hareng Saur"... Par la suite, il fondera dans les Alpes une revue trimestrielle "Les Alpes vagabondes"; celle-ci aura  les honneurs du guide Gallimard des Hautes-Alpes car elle a retrouvé les traces d'un poète grec en exil dans les montagnes alpines.

 

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7 janvier 2013 1 07 /01 /janvier /2013 18:17

commentaire.pdf 0235  Il y a des jours où on a honte de la presse française. En région, les quotidiens font dans la facilité, le fait divers, le sensationnel, le vendable à tout prix...

   Les nouveaux "journalistes", comme les nouveaux instits, accumulent les fautes d'orthographe... A la rédaction du journal, républicain, du midi ou pas, y a-t-il un rédacteur, un chef, ou du moins un correcteur..?

 

La presse écrite est en crise, les journalistes cultivés et historiques sont partis ou ont été remerciés... Le lecteur de "L'Indépendant catalan" est affligé... Qui le lit encore... Il est vrai qu'acheté, revendu et encore à vendre, le quotidien de Perpignan va à la dérive...

 

La plus belle faute eut donc lieu dimanche 6 janvier : en couverture, première page, en couleur et en très gros caractères, ce titre :

 

"L'USAP s'est faitE peur" !!!

 

Elle s'est faite peur car c'était le temps de la fête..? Ou c'est la défaite..? 

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6 janvier 2013 7 06 /01 /janvier /2013 20:16

hugo.jpeg   Quand on va voir un film tiré d'un grand livre, et qu'on a lu ce chef-d'oeuvre, on est toujours déçu ! 

 

   Et je l'ai donc été ! Un roman historique, poétique, fantastique de mille pages, profond, difficile, résumé en un long-métrage de 90 minutes, c'est petit ! Mais Gérard D. est un dieu, avec sa grande gueule, sa présence physique, même si le rôle d'Ursus est limité, le héros étant Gwynplaine.

 

   Ce roman de l'apocalypse et des montres est énorme, comme l'acteur est monstrueux, gras, gros, visage enflé et laid à la Michel Simon; il incarne de façon idoine le personnage trouble et marginal d'Ursus, évoluant dans une cour des miracles noire et boueuse, univers de saltimbanques et de pauvres hères. Le milliardaire joue des rôles inoubliables de révoltés, de révolutionnaires (Danton, Germinal); c'est un personnage double,à la fois nuit et soleil, tel le jeune Gwynplaine, aspiré par le désir (la sorcière Josiane) et l'idéal, la pureté (Dea, la femme-enfant).

 

Ce roman de l'exil correspond bien au contexte actuel : l'exil (fiscal) de G.D., la rumeur d'une fin du monde (la monarchie, dans le film, face à l'avancée du peuple, héros collectif); le théâtre ambulant est un peuple en miniature, microcosme de la foule, prête à frapper, mini-communauté portant un message de changement radical. C'est le peuple nombreux de "Stella" (1835) près de se déchaîner. C'est la "Foule sans nom ! Chaos ! Des voix, des gens, des pas." (Feuilles d'automne, La pente de la rêverie).

 

Le film est décevant, malgré de belles scènes en gris et noir, des moments forts (discours à la chambre des Lords, face à la caricature de la reine); il ne peut suivre le parcours de cet orphelin défiguré, à l'identité usurpée, même l'essentiel est présent : les thèmes de la pureté, du suicide, de la défense des miséreux (à la chambre des pairs d'Angleterre); le couple des jeunes héros est pathétique, face à un Depardieu qui sait toujours bien gronder, lors de ses rares discours...

 

--- Le monstrueux et le grotesque ---


Dans L'Homme qui rit, Victor Hugo renoue avec un personnage qu'il affectionne : le monstre. Fidèle à sa préface de Cromwell, dans laquelle il expose que dans une œuvre littéraire, le laid et le sublime doivent se côtoyer, il a l'habitude de faire du monstre un héros de roman ou de pièce. On le trouve déjà dans sa première œuvre Han d'Islande, on le retrouve dans le Quasimodo de Notre Dame de Paris. Les relations entre le difforme et le pouvoir ont été évoquées dans le personnage de Triboulet du Roi s'amuse. Mais le regard que porte Victor Hugo sur ce personnage a changé, Han d'Islande, comme Triboulet, ont l'âme aussi noire que leur corps est difforme, l'esprit de Quasimodo, enfermé dans ce corps monstrueux n'a pas pu s'épanouir37. Pour le Victor Hugo d'avant l'exil, l'aspect physique doit refléter l'âme38. Pendant l'exil, l'opinion de Victor Hugo a changé39. Avec Gwynplaine, Victor Hugo présente un monstre dont l'âme est belle. Dea qui ne voit que l'âme peut ainsi dire de Gwynplaine qu'il est beau40. Enfin, la difformité, œuvre de la nature pour Triboulet, Quasimodo ou Han, est ici œuvre des hommes et l'on peut alors s'en indigner.

Comment ce monstrueux et ce difforme peuvent-ils susciter plus le rire que l'horreur ? Barbey d'Aurevilly s'en étonne41. Alain Vaillant42, analysant le rire dans les œuvres hugoliennes, y distingue le rire dépréciatif des lords qui, selon Suzette Daviet, rappelle la réception de certains discours de Victor Hugo à la chambre43 du rire populaire, exutoire à la souffrance. Il démontre que le rire sert à rapprocher les puissant des faibles, que le comique du corps grotesque « devient le comique des peuples souffrants, malmenés, sacrifiés à la violence des puissants  »42. Ce sont ces deux aspects que l'on retrouve dans L'Homme qui rit, rire exutoire expliqué par Victor Hugo quand il décrit le rire suscité par la face mutilée de Gwynplaine44, rire dépréciatif des puissants et rire témoin de la souffrance du peuple dans le discours de Gwynplaine à la chambre des Lords45.

Myriam Roman46 distingue, dans l'œuvre hugolienne, le grotesque du burlesque. Le rôle grotesque, qui suscite le rire tragique ou rire noir, est tenu par Gwynplaine et celui du burlesque, plus fantaisiste, est en partie tenue par Ursus, faux misanthrope bourru, philosophe « savantasse »47, bavard et lâche, mais au cœur généreux, courageux le moment venu - quand il accueille les deux enfants ou quand, en dépit de sa crainte du Wapentake, il suit de loin le chemin de Gwynplaine jusqu'à la prison.

 

L'Homme qui rit est émaillé de nombreuses allégories ou métaphores.

Les premières consistent à rendre confuse la distinction entre l'homme et l'animal. Selon Chantal Brière, cet effet de style se retrouve aussi dans le conte et la fable : les attitudes humaines trouvent leurs équivalents dans les comportements animaux qui sont souvent plus lisibles mais ce mélange introduit dans le discours un décalage troublant48. Ces métaphores commencent dès les premières lignes du roman avec les noms attribués à l'homme et au loup, respectivement Ursus et Homo. Ursus est l'homme à la peau d'ours « j'ai deux peaux voici la vraie »49 et Homo est le loup à nom d'homme. C'est l'alter ego d'Ursus48. C'est aussi le symbole de l'homme libre50,51. Ce parallèle se poursuit avec la longue métaphore filée sur l'aspect félin de Josiane52. On le retrouve aussi dans des titres de chapitre comme La souris et les chat - Barkilphedro a visé l'aigle et a atteint la colombe ainsi que dans le vocabulaire employé pour décrire Barkilphedro53.

Le rôle métaphorique des descriptions architecturales a déjà été évoqué.

Patrick Marot54 voit en Gwynplaine et Dea, deux figures allégoriques, Dea étant l'étoile et la vierge et Gwynplain, gouffre et hydre. Le rire de Gwynplaine est l'allégorie du peuple souffrant. Dans ces figures allégoriques, il faut aussi évoquer, Josiane, Ève tentatrice puis démoniaque55, troisième figure de ce triptyque.

Il existe enfin une allégorie à plusieurs niveaux : celle du chaos vaincu. Les péripéties du combat de Gwynplaine acteur contre le chaos, sont un résumé du combat du bateau contre la tempête et représentent aussi le combat de Gwynplaine tout au long du roman56. Ainsi le titre Les tempêtes d'hommes pires que les tempêtes d'océans fait le parallèle entre le combat de Gwynplaine dans la chambre des Lords et la tempête du début du roman.

Chaos vaincu

Au centre du roman, se trouve la description de la saynète qui fait le succès de la petite troupe formée par Ursus, Gwynplaine et Dea : Chaos vaincu. Sur la scène maintenue dans l'obscurité, l'homme, joué par Gwynplaine se bat contre des forces obscures, interprétées par Ursus et Homo. L'homme est près de succomber lorsqu'apparaît la lumière, incarnée par Dea, qui l'aide à vaincre définitivement le chaos. Mais la lumière éclaire aussi la face mutilée de Gwynplaine. Le choc suscité par l'apparition de cet énorme sourire déclenche une explosion de rire dans la foule.

Dominique Peyrache-Leborgne57 voit dans cette saynète l'annonce d'un autre combat : le combat de l'homme pour accéder à la démocratie. Gwynplaine, comme Gilliat des Travailleurs de la mer, incarne le héros chargé de vaincre le chaos que représentent la monarchie ou l'aristocratie. Cette saynète est comme un condensé du livre lui-même, puisque, du combat que livre Gwynplaine à la chambre des Lords, il ne peut sortir vainqueur et ne trouve le repos qu'auprès de Dea58. La fin tragique de Gwynplaine, se laissant engloutir par les flots, rappelle que le combat n'est pas encore gagné : L'Homme qui rit n'est que le premier volet d'un triptyque dont l'aboutissement devait être Quatrevingt-treize. Si dans le roman, Gwynplaine est le héros chargé de lutter contre le chaos avec l'aide de Dea, le chaos, lui, est incarné par Josiane qui en fait l'apologie59.

Mais certains auteurs vont plus loin60,61 et voient dans la saynète une allégorie de la vie entière de Victor Hugo et de sa création artistique : le poète est celui qui, par ses écrits, lutte contre le chaos et apporte la lumière.

Anne Ubersfeld, dans "Chaos vaincu" ou la transformation62, analyse le rire qui clôt la description de la pièce et l'interprète comme le fait que la vraie victoire sur les monstres et la mort serait le rire grotesque.

(extrait de Wikipédia)

 

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5 janvier 2013 6 05 /01 /janvier /2013 11:49

moi-clown.JPG        Les Catalans sont des boeufs : ils manifestent contre l'autoroute (cf. l'article de Claude Simon, dans Le Monde, il y a quelques décennies : "Massacre dans les Corbières"; contre les carrières de Vingrau et Tautavel (se rappeler le combat courageux du maire Marcel Torredemer); contre la THT...Mais tous ces projets sont devenus réalité !

 

Les Catalans se trouvent "envahis" par les touristes et ces étrangers qui achètent mas en ruines, caves et maisons de village, mais qui leur a vendu ce patrimoine ? Ils veulent l'ailloli, l'argent de l'ailloli et le cul de la crémière..!

 

 Le préfet Bernard Bonet n'avait pas tort quand il disait que les "Catalans, ce sont les Corses, l'honneur en moins" !

 

A présent, c'est l'épopée du TGV qui ne s'arrêtera pas à Perpignan, où un vaste ensemble de bureaux et de commerces "le centre du monde" ressemble à une labyrinthique salle des pas perdus... Le combat obstiné de l'ex-maire J.Paul Alduy continue pourtant : la rumeur veut qu'il se représente aux futures municipales avec une liste "centriste" (de droite, borloïste- flanqué de ce clown sans talent de Cali, qui fait de l'anti-buzz pour Vernet les bains!) Alduy contre Pujol, l'actuel maire, pied-noir de droite extrême (presque une redondance), on aura tout vu. Les Catalans font rire : la centriste (de gauche ? ex-Modem) Clotilde Ripoul se découvre catalaniste, tandis que le "PS catalan" va se déchirer encore : Amiel contre Cresta ! Qui décide des investitures : le chef de la Région, les militants, Paris..? Sans doute pas la démocratie !

 

Et l'épopée de la FNAC, voulue par J.Paul Alduy ! Va-t-elle survivre ? A Montpellier, elle est à vendre, et personne n'en veut. Crise du livre, mévente des disques : Virgin est à vendre, d Montpellier aux Champs-Elysées ! Et la grande librairie Sauramps, à Montpellier, a licencié 9 salariés: elle va déménager à la place de Virgin, en face du palais de justice...

 

A Perpignan, va-t-on renouer avec les anciennes et belles Dames de France - pardon : de Catalogne ?

 

Les Catalans sont des veaux; je veux mon visa pour Bruxelles; j'y verrai "La Tentation de Saint-Antoine", au vieux musée de la capitale ! Entre frites et chansons de Brel, j'irai à Ostende, à Bruges et jusqu'à Anvers : plat pays mais terre d'arts. D'ailleurs les Catalans y étaient vers ces "Pays bas" au temps de Charles-Quint, des hommes fiers à l'époque !

 

    A présent il se dit que les Catalans du Nord sont des Belges qui se sont arrêtés à la frontière ! Et ils voudraient, ces Catalans du Roussillon, adhérer à l'indépendance de la Catalogne, au moment où même l'Europe n'est pas assez forte contre la finance mondialisée ! Catalogne indépendante signifie petit pays mangé par l'argent étranger, américain ou quatari...

 

C'est décidé : je pars en Brelgique !

 

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4 janvier 2013 5 04 /01 /janvier /2013 20:07

Les-cailloux-du-Tech--au-centre-du-Jardin-des-metiers-d-Ar.jpg  Elne : A la découverte des « Cailloux du Tech »

 

  Installée dans l'ancien évêché, au Jardin des Métiers d'Art de la ville-haute d''Elne, « les Cailloux du Tech » constitue et prolonge une entreprise familiale (aujourd'hui labellisée Sud de France), qui fabrique sur place des biscuits à l'ancienne, salés et sucrés, à base d'amandes du Roussillon, et ce dans la veine d'une pure tradition catalane. 

   Les produits proposés sont conçus sans conservateurs, sans arômes artificiels, ni colorants. Ils sont élaborés dans le respect des saveurs et au rythme des saisons : c'est ainsi que la cerise et la fraise occupent une place de choix dans les spécialités sucrées, concoctées au printemps... Christine et Armand Laborde (cuisinier et pâtissier de formation) conçoivent en direct, dans leur laboratoire vitré, leurs cailloux – qui s'apparentent à des croquants à l’ancienne, salés et sucrés – il y en a 18 sortes – aux anchois, à la tapenade, au chorizo, à la cerise, aux abricots


 Christine et Armand créent aussi des meringues, du pain d’épice, des bunyetes à Pâques. Ils travaillent également sur commande, à l'occasion de buffets ou de réceptions. La boutique fleure bon la noisette, la cannelle, le chocolat, l'anis...(entre17 parfums naturels), Une salle y est réservée à la dégustation, accompagnée d'un petit verre de muscat ou de Banyuls. Au niveau du goût, rien n'échappe à Armand, qui donne du relief à un apéritif improvisé (anchois de Collioure, chorizo, fleur de sel du Roussillon, vinaigre de Banyuls...) ou à un dessert tombant à point nommé (cerise, gingembre, lavande, jonquille...)

   Les cailloux du Tech, se déclinent à la fois en version salée, à l'apéritif, et en version sucrée, se plaisant à accompagner desserts et cafés. Leur recette est unique et leur texture se situe entre le biscuit et le macaron. Aux anchois, au piment d'Espelette, au chorizo ou au fromage, à la cannelle ou au citron, ces petites gâteries artisanales se mangent sans faim mais avec appétit.


Venez découvrir au Jardin des Métiers d'Arts, cet espace enchanteur. Vous y serez conquis par l'accueil chaleureux qui vous sera réservé et par le charme authentique, qui s'exhale de l'endroit, siège de l'ancien évêché. 

   * Les Cailloux du Tech, Jardin des métiers d'Art, 42 Impasse Rovira, 66200 Elne – Tel : 06 25 90 70 28 – 06 18 19 95 44 – Tel-fax : 04 68 81 22 84 – 

Email : lescaillouxdutech@orange.fr – Site web : lescaillouxdutech.e-monsite.com – 

GP: N 4259843 – E 297096 Armand-Laborde--.JPG

                        (photo et texte de Jean Iglésis)     Armand Laborde

 

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3 janvier 2013 4 03 /01 /janvier /2013 10:54

Maroc_avril2010--195-sur-267-.jpg Maroc, avril 2010. San-Jordi-2010-maroc_mini.jpg

 

France Méditerranée Pays Catalan - Le programme type d'une caravane

 

   Ce programme est évolutif en fonction des lieux et des partenaires.
Il est établi sur 8 ou 10 jours selon les pays, en partenariat avec les CCI et les Missions culturelles sur 2 villes du pays visité. • J1-2-3 puis J5-6-7 – Information ou Formation économique • J1-J5 – Master Class – Arts plastiques • J2-J6 – Master Class – Poésie – joutes poétiques • J3-J7 – Master Class – Musique – Concert et rencontres musicales • J4 et J8 – réservés aux transports entre les villes et les départs et arrivées.

 

Liste des caravanes effectuées • Mäalot Tarshiha et Haïfa - 2012 • Alghero (Sardaigne) - 2011 • Sant Jordi : Midelt - Rabat - 2010 • Adrar - Timimoun - Taghit, Tipaza - Sidi Bel Abbes - 2009 • Rencontres économiques : Mostaganem - Oran - 2009 • Tunis - Sousse - 2009 • Guelma - Annaba, Alger - Tizi Ouzou, Tlemcen - Oran - 2008 • Mostaganem - Alger - Bejaia - 2007

 

Les prochaines caravanes • 2013 – Liban, Grèce • 2014 – Egypte, Croatie • 2015 – Malte, Lybie • 2016 - Crête, Turquie

 

Pour devenir partenaire de ces prochaines caravanes, merci de nous contacter France Méditerranée Pays Catalan - 4 place Zamenhoff 66390 Baixas - (33) 6 03 84 20 61 - SIRET 510 527 757 00015

 

 

 

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2 janvier 2013 3 02 /01 /janvier /2013 11:03

mairie-perpi.jpg photo JPBonnel.

 

 

   Construisons une image positive de la France. Le Français se plaint toujours, mais au lieu de pleurer sur le sort des exilés fiscaux, des milliardaires du grand écran ou de la finance, regardons ce qui marche.

   Bien sûr, il y a le chômage, la dette, la difficile intégration de certains fils d'immigrés, les disfonctionnements du secteur public. Mais assez de cinéma ! Laissons-les aller en Belgique ou au Luxembourg : Français de sol, de coeur et d'ailleurs, ayons le courage d'être heureux !

 

En effet, la France est encore la 5ème puissance économique mondiale (par le PIB), la première puissance militaire du continent européen, la première destination touristique mondiale. Notre pays, avec Paris, la ville-lumière et son Louvre, le plus grand musée du monde, est reconnue dans le domaine des sciences, de l'économie (des prix Nobel), de la culture, de la création artistique ! La francophonie nous permet de diffuser notre message de paix et de démocratie sur tous les continents. Et n'oublions pas la renommée de la gastronomie française, et la notoriété de ses vins...

 

Nos cadres, ingénieurs, ouvriers, tous anonymes travailleurs imaginatifs, sont en pointe dans les domaines du nucléaire (l'EPR, hélas, peut-être, par le coût et les dangers!), du TGV, du métro, des énergies alternatives (énergie issue du mouvement de la mer), des usines de désalinisation...

 

En outre, 3ème est le rang de la France dans le top 100 Global Innovators de Thomson Reuters : le pays compte 13 entreprises parmi les 100 plus innovantes dans le monde (brevets et leur influence); nous sommes appréciés et les marchés financiers ne s'y trompent pas  : bonne tenue de nos exportations, réussite des grands groupes à l'étranger, consommation intérieure qui ne fléchit pas.

 

A court terme, dans une Europe plus forte, intégrée, qui parle d'une seule voix, la France peut devenir un pays de cocagne. Le président actuel ne trépigne pas de façon hystérique, comme son prédécesseur : il semble banal, falot et se dit "normal" : il est modeste et ambitieux à la fois.

 

Quant à nous, soyons "anormaux" ! Comme on disait en 68 : "Soyons réalistes, demandons l'impossible : croire en son pays !"

 

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1 janvier 2013 2 01 /01 /janvier /2013 16:55

collioure-moul.jpg (photo Jean-Pierre Bonnel)

 

   Après un réveillon agité, musical et pétillant, Julien Verjoul se retrouva dans une position confortablement horizontale.

   L'horizon, au-dessus de celui de la mer à Collioure, ce fut celui de ces amoureux assis sous les ailes de géant du moulin de la colline aux oliviers, aux amandiers... Aux amants !

 

   Un année d'amour, c'est donc, de façon logique, ce que vous souhaite Julien, de l'au-delà de son rêve éthylique, chers lecteurs fidèles de ce blog fantasque et poétique, pluriel et politique, catalan et critique, bien français et parfois indépendantisme... 


Que ce dialogue se poursuive et que l'année apporte un nouveau gros livre sur "Maillol", "Persistance de la peinture" ou "Catalogne la blogueuse", réunion de mes articles depuis 2005, un livre aussi encombrant qu'inutile, mais sait-on jamais..?

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  • professeur de lettres, écrivain, j'ai publié plusieurs livres dans la région Languedoc-Roussillon, sur la Catalogne, Matisse, Machado, Walter Benjamin (éditions Balzac, Cap Béar, Presses littéraires, Presses du Languedoc...
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