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29 novembre 2013 5 29 /11 /novembre /2013 10:55

collioure-nuit.jpg Collioure de nuit. Collioure la nuit. 

 

 

COLLIOURE vous fait la cour au Château Royal

 

La Cour de Noël au Château Royal de Collioure ouvre ses portes ce vendredi (entrée gratuite), se veut être, comme le souligne Sylvie Bonafos qui en est à lorigine, présidente de lUnion des Commerçants de Collioure (lUCA), « une vitrine de qualité et dauthenticité des savoirs-faire régionaux, le reflet également du dynamisme qui continue dhabiter les villages catalans lorsque les saisonniers sont partis." (voir le site "Ouillade", pour plus d'infos).

 

Plus de 70 exposants venus de tout le Languedoc-Roussillon ont aménagé au Château Royal de Collioure et concentrent en un lieu de quoi satisfaire bien des envies pour les fêtes de fin dannée. Préparez vos menus, goûtez des spécialités uniques, décorez le sapin et les tables de fêtes et choisissez vos cadeaux parmi les plus belles références de la région : ici tout est permis ! Deux restaurateurs de Collioure, « La Cuisine » et « CôPatio » ont même décidé de « camper » leur terrasse sur la place dArmes dans la Cour dHonneur du Château : cest tout simplement magique et royal !

Lan dernier, près de 30 000 visiteurs ont fréquenté la Cour de Noël du Château Royal de Collioure.

 

 lévénement se déroule du 29 novembre au 8 décembre prochains ; louverture des portes du Château Royal se fera le vendredi 29 novembre 2013 à 15h (jusquà 20h) ; le Château Royal sera ensuite ouvert tous les jours en non-stop de 11h à 19h (nocturnes les samedis jusquà 21h) ; les dimanches le Château Royal ouvrira dès 10h le matin.

Le pont-levis (situé sur larrière, en haut du parking du Glacis) fonctionnera pour faciliter laccès aux personnes à mobilité réduite et accueillir ainsi le plus grand nombre.

Renseignements : Office de tourisme de Collioure, tél. 04 68 82 15 47.

RV :

- Vendredi 29 novembre : inauguration de la Cour de Noël, à 17h 30.

- Samedi 30 novembre : chants de Noël par la chorale Bompas Canta, de 14h 30 à 17h, dans les cours ; sculpture sur glace au pied du donjon, dès 14h 30 ; déambulations déchassiers, musiciens, magiciens de bulles géantes, vers 15h ; spectacle de fer, place dArmes, à 19h.

- Dimanche 1er décembre : fanfaronnade des lutins par la Cnie Diams, à 15h ; puis échassiers bondissants, spectacle de bulles et accordéon sur échasse avec Les Vagabondes, moments « guinguette » avec Scarlet, chansons françaises à lorgue de barbarie avec Bois et Vent chanteur.

- Lundi 2 décembre et Vendredi 6 décembre : pessèbre vivant par la Cnie Les Cantarelles dans les cours et les salles du Château Royal, à 16h 30.

- Mercredi 4 décembre : danse et déambulation des Géants de Saint-Côme et Saint-Damien dArgelès-sur-Mer, place dArmes, suivi du pessèbre vivant par Les Cantarelles, à partir de 15h.

- Jeudi 5 décembre : chorale traditionnelle avec Les Cantaïres dArgelès-sur-Mer, à 17h.

- Samedi 7 décembre : les lutins de Noël en fanfare avec les Diams de Pia, à 15h ; déambulations lumineuses sur échasses en toute poésie et jonglage sur échasse, à 17h.

- Dimanche 8 décembre : danse des Géants de Saint-Côme & Saint-Damien dArgelès-sur-Mer, à 14h 30 ; démonstration du rallye des trompes de chasse Sempre Endavant avec la messe de Saint-Hubert ; déambulation poétique et clownesque sue échasses avec la Cnie Cielo et pour ce dernier jour, place dArmes, la neige sera au rendez-vous, promis-juré !

 

**Cafeclat - Café littéraire aux Templiers, Collioure 18h30

 

Caféclat  29  Novembre 2013 - psente Jean-Jacques BeduPablo Casals: Un musicien, une conscience. Découvertes Gallimard.  En français. à 18h30, entrée libre, premier étage des Templiers.


Casals a vécu près d'un siècle. Il aura eu plusieurs vies. La vie d'un enfant fier et précoce, tombé amoureux du son du violoncelle, qui très tôt subjugue par sa virtuosité. La vie d'un musicien adulé, réclamé dans le monde entier. Celle d'un chef d'orchestre «engagé» honoré dans son pays. Celle, après la prise du pouvoir de Franco en Espagne, d'un exilé au cœur brisé qui n'a de cesse de venir en aide à ses compatriotes réfugiés. Celle d'un protestataire inflexible qui crie haut et fort son désaveu de toute forme de dictature en faisant taire son violoncelle. Celle d'un «créateur» de festival à Prades dans le Roussillon. La vie enfin d'un presque centenaire respecté œuvrant inlassablement pour la paix dans le monde. 

www.cafeclat.blogspot.com"www.cafeclat.blogspot.com ou suivez-nous sur Facebook.

Caféclat 29 November 2013 -  presents Jean-Jacques Bedu - Pablo Casals: Un musicien, une conscience.  Découvertes Gallimard. In French. 

During his almost 100 years Casals lived several lives. The life of a precocious child in love with the sound of the cello. The life of a revered musician and conductor, acclaimed worldwide. After the takeover of Spain by Franco, that of an exile protesting against all forms of dictatorship. That of the founder of the international music Festival in Prades.  A musician, a humanist and a pacifist. 

For further details see: cafeclat.blogspot.com or follow

 

*** Jean Iglesis

Aube sur Collioure

 

L'aurore ouvre les yeux. L'Albère, vieil amant

Qu'un rayon de soleil avec lenteur laboure,

De ses bras de rochers et de plaines t'entoure.

La mer, enfant nerveux, t'éveille doucement.

 

D'un lamparo, le pêcheur, sous le firmament,

Qui, chaque jour, un peu plus de toi s'énamoure,

Lance un filet de son long geste de bravoure

Sur ton onde aux reflets bleutés du diamant.

 

C'est l'heure où ton clocher surgit, géant austère

Dont l'image est beauté, la présence mystère,

Aux secrets que les siècles n'ont jamais vieillis.

 

Alors, j'entends le chant lointain d'une sirène.

Mon espérance peut se rendormir, sereine.

Collioure, tu parais veiller sur mon pays.

 

 

Jean Iglesis

 

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28 novembre 2013 4 28 /11 /novembre /2013 10:17

images-copie-40.jpeg   Hier soir, la Casa de la Catalanitat de Perpignan a laissé la parole à c romancier prolifique et reconnu mondialement. Dans la petite salle, occupée par une trentaine de personnes, J.Cabré a montré sa modestie, son goût pour l'humour et la parole. 

 

Debout, tenant son dernier gros volume "Confiteor", il fit une explication de texte en s'attachant au début du roman; je lui demandais si on pouvait rapprocher son incipit de celui de la Bible (premier livre, première fiction) du célèbe "Au début, il y eut le verbe."

 

J.Cabré répond que "dans la première phrase est contenu tout le sujet du roman." Il a pensé à l'idée du création du monde, il a fait un livre total.

 

SURTOUT IL VEUT ÉVEILLER L'ATTENTION DU LECTEUR "le roman doit intriguer le lecteur. A chaque page, s'il y a trop de banalités, le lecteur passe à un autre livre !"

 

"Jo confesso", il a regretté que son éditeur n'ait pas été traduit par "j'avoue", "je confesse", à la place de la formule latine. La couverture de ce roman est belle, étudiée, avec une petite fille (de la ville de REUS, près de Tarragone), sur la pointe des pieds, voulant prendre un livre : voilà l'enthousiasme du lecteur ! Il ajoute : "J'aime quand le lecteur travaille, réfléchit en lisant mes livres !"

 

Si on lui demande ce qu'il préfère, conte ou roman, il dit le labeur du second "le romancier est un coureur de marathon", mais on sent sa préférence pour cet ouvrage qui dit le monde, qui est un monde...  (J.P.Bonnel)

 

- - -

 

Licencié en philologie catalane à l’’Université de Barcelone, professeur certifié en dispense d’activité et enseignant à l’’Université de Lleida, membre de la section philologique de l’’Institut d’Estudis Catalans, Jaume Cabré est aussi et surtout l’’auteur de nombreux romans, contes, essais et scénarii en langue catatane. Il a reçu le prix Méditerranée étranger en 2004 pour son roman Sa Seigneurie (Editions Christian Bourgois).

 

Actes Sud vient de publier Confiteor (1) , traduit du catalan par Edmond Raillard. De ce roman remarquable: « C’est sans doute le plus beau, puissant et envoutant roman de cette rentrée littéraire. Confiteor est une impressionnante saga grâce à une narration spectaculaire, enlevée, complexe, mais toujours fluide. Jaume Cabré est un virtuose qui jongle entre les personnages et les époques. On voyage du Barcelone actuel au Moyen Age, en passant par l’Inquisition, l’après-guerre espagnole, l’’Allemagne nazie ou Auschwitz.

 

 

(1) Confiteor, par Jaume Cabré. Trad. du catalan par Edmond Raillard. Actes Sud, 784 p., 26 euros.

 

 

* Œuvres traduites

  • Senyoria — traduit en espagnol, hongrois, roumain, galicien, portugais, albanais, italien, ainsi qu'en français sous le titre Sa Seigneurie (Trad: Bernard Lesfargues) (Christian Bourgois Éditeur. Paris, 2004).
  • L'ombra de l'eunuc — traduit en hongrois, roumain, slovène, italien, ainsi qu'en français sous le titre L'ombre de l'eunuque (trad: Bernard Lesfargues) Christian Bourgois Éditeur, 2006.
  • Les veus del Pamano — traduit en hongrois, espagnol, allemand, néerlandais, italien, portugais, roumain, grec, norvégien, ainsi qu'en français sous le titreLes voix du Pamano (trad: Bernard Lesfargues), Christian Bourgois Éditeur. Paris, 2009.
  • Fra Junoy o l'agonia dels sons — traduit en espagnol et en hongrois.
  • La teranyina — traduit en espagnol, ainsi qu'en français sous le titre La toile d'araignée (trad. Patrick Gifreu.) Editions Du Chiendent 1985.
  • Llibre de preludis — traduit en espagnol.
  • L'home de Sau (livre pour enfant) — traduit en espagnol.
  • La història que en Roc Pons no coneixia (livre pour enfant) — traduit en espagnol.
  • Jo confesso — traduit en espagnol, allemand, italien, néerlandais, polonais, ainsi qu'en français sous le titre Confiteor (trad: Edmond Raillard), Actes Sud. Arles, 2013.

Prix Littéraires

  • Fastenrath, 1980. Carn d'olla
  • Recull, 1980. Tarda lliure
  • Sant Jordi, 1983. La teranyina
  • Prudenci Bertrana, 1983. Fra Junoy o l'agonia dels sons
  • Prix de la critique Serra d'Or, 1985. Fra Junoy o l'agonia dels sons
  • Prix Crítica Catalana, 1985. Fra Junoy o l'agonia dels sons
  • Crexells, 1991.
  • Lecteurs de El Temps. Senyoria
  • Prudenci Bertrana, 1992. Senyoria
  • Prix de la critique Serra d'Or, 1992. Senyoria
  • Prix Crítica Catalana, 1992. Senyoria
  • Prix Méditerranée 2004 Meilleur roman étranger. Sa Seigneurie
  • Premi Nacional de Literatura, 1992. La granja
  • Prix Crítica Catalana, 1997. L'ombra de l'eunuc
  • Prix de la critique Serra d'Or, 1997. L'ombra de l'eunuc
  • Lletra d'Or, 1997. L'ombra de l'eunuc
  • Fundació Enciclopèdia Catalana, 1999. Viatge d'hivern
  • Prix de la critique Serra d'Or, 2001. Viatge d'hivern
  • Prix des écrivains catalans, 2003
  • Prix Crítica Catalana, 2005. Les veus del Pamano
  • Prix d'Honor de les Lletres Catalanes, 2010
  • Prix de la critique Serra d'Or, 2012. Jo confesso

**Cinémaginaire :

Jeudi 28 novembre à 21h

Cinéma Vautier - 66  Elne

MIREM CATALA <

cycle de films en version originale en catalan et sous titres français

LLAVORS DE LLIBERTAT, (Semences de liberté)

En présence du réalisateur 

Film de David Andreu et Josep Sabaté (Catalunia 2013 – 1h15)

La plupart des parents aiment leurs enfants et s’en occupent, mais ils ont tendance à oublier combien la transition de l’enfance à l’âge adulte peut être difficile. Alex, Gabi et Oki sont trois adolescents perdus dans la grande ville. Comme d’autres, leur occupation consiste à tromper l’ennui en buvant, en se battant ou en taguant... Rien ne pouvait leur laisser présager, cependant, des conséquences terribles que leurs actes finiraient par avoir sur leur entourage.

Tarif : 5 euros

 

***Nouvelle session du festival de cinéma Les Toiles organisé par  lassociation Les Rendez-Vous de Saint Estève : Le Cinéma des Antipodes.

 

en partenariat avec lInstitut Jean Vigo de Perpignan et le Théâtre de lÉtang session parrainée par Optic 2000.

 

Attention, il y a une modification des dates initialement prévues : le vendredi 29 novembre, le festival Les Toiles naura pas lieu.

 

5 films et 2 conférences auront lieu au Théâtre de lÉtang à Saint Estève, les jeudi 28, samedi 30 novembre et dimanche 1 décembre.

 

Entrée libre. Chaque séance de projection est précédée dune présentation du film et suivie dune discussion à la fin.

 

Au programme :

Jeudi 28 novembre, à 18h : conférence de Cécile Cau sur La colonisation de lAustralie.

Jeudi 28 novembre, à 20h30 : film : Le chemin de la liberté de Philip Noyce

Samedi 30 novembre, à 15h : conférence de Bernard Bories sur Le cinéma des Antipodes

Samedi 30 novembre, à 17h : film : Oyster farmer de Anna Reeves

Samedi 30 novembre, à 20h30 : film : Lâme des guerriers de Lee Tamahori

Dimanche 1 décembre, à 14h30 : film : Priscilla, folle du désert de Stephan Elliott

Dimanche 1 décembre, à 17h : film : Scarfies de Robert Sarkies

 

Pour suivre les activités des Rendez-Vous, ladresse du site : www.rdvse.fr

 

Pour tout renseignement : 06 81 37 71 58 ou rdvse@rdvse.fr

 

Les Rendez-Vous de Saint-Estève, créateurs d'évènements culturels.

 

 

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27 novembre 2013 3 27 /11 /novembre /2013 10:07

camus     Mme Jeanne-Marie Perrenoud, secrétaire de l'ARE (Aide aux Réfugiés Espagnols) expose en 1958 la situation des réfugiés en France; elle rappelle dans "Choses vues et renseignements recueillis à Perpignan, Toulouse et Montauban, du 6 au 9/8/1958", l'appel de Camus, dont le comité suisse d'aide aux réfugiés espagnols joint le texte dans le dit rapport) -

 

        Adresse du comité suisse d'aide aux réfugiés espagnols, pour la France : Mme Suzanne Chatelet, 12 avenue de Gaulle, à Perpignan)-

 

 

"Appel de Camus : 

 

Nous avons formé avec quelques amis d'Amérique et d'Europe un omité de secours aux réfugiés espagnols. Je vous écris pour vous demander simplement de nous aider. Pour nous tous, la guerre d'Espagne est terminée. Pour beaucoup d'hommes dans le monde, elle continue à travers malheurs et privations. Ils supportent la pauvreté et la malaadie avec fierté. 

Mais nous devons pourtant les soulager si nous le pouvons. Notre aide leur assure des soins médicaux, les instruments de leur travail, la promesse d'une vie plus digne. Ce que vous ferez pour eux se traduira immédiatement dans leur vie de tous les jours. Faites-le, je vous en prie. Et d'avance je vous remercie de tout coeur. 

Albert Camus."

 

- - -

 

Camus : Franco, défenseur de la culture ! *

 

(Le conseil économique et social de l'ONU a émis -juin 1958- un vote favorable à l'admission de Franco à l'UNESCO (sauf le Mexique, l'URSS et ses satellites; la France a voté pour; la Suède s'est abstenue). Camus écrit au directeur général de l'Unesco :

 

"M. le Directeur général,

 

Par une lettre du 30 mai, l'Unesco a bien voulu me demander de collaborer à une enquête sur le problème intéressant la culture et l'éducation...Je ne peux consentir à cette collaboration aussi longtemps qu'il sera question de faire entrer l'Espagne franquiste à l'Unesco...

 

L'Espagne franquiste, qui censure toute expression libre, censure aussi vos publications... Si déjà l'adhésion de l'Espagne franquiste aux Nations Unies soulève de graves questions dont plusieurs intéressent la décence, son entrée à l'Unesco, comme d'ailleurs celle de tout gouvernement totalitaire, violera par surcroît la logique la plus élémentaire. J'ajoute qu'après les récentes et cyniques exécutions de militants syndicalistes en Espagne, et au moment où se préparent de nouveaux procès, cette décision serait particulièrement scandaleuse...

 

C'est pourquoi... je me sens obligé de refuser tout contact avec votre organisme, jusqu'à la date où il reviendra sur sa décision, et de dénoncer jusque là l'ambiguïté inacceptable de son action..."

 

(La Révolution prolétarienne n°364, juillet 1952, page 23)

 

- - -

 

* Lire d'autres articles et messages de Camus dans "Camus libertaire", de Lou Marin (Indigène éditions, Montpellier)

 

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26 novembre 2013 2 26 /11 /novembre /2013 12:18

images-copie-39.jpeg 18eca7f0.jpg (C) Fritz LANG

 

 

1. Jean VIGO :

MARDI 3 DÉCEMBRE à 19h10 :

 


Les Bourreaux meurent aussi, de Fritz Lang, USA, 1943, 2h06

 

Sc.: John Wexley, daprès Bertolt Brecht

Int.: Brian Donlevy, Walter Brennan, Hans von Twardowski, Gene Lockhart... 

 

En 1942 à Prague, pendant loccupation nazie, le Reich Protektor Heydrich, est assassiné par le docteur Svoboda, membre de la résistance tchèque. Aidé par une jeune femme, Mascha Novotny, il se réfugie, sous une fausse identité. Le professeur Novotny, père de Mascha sera bientôt arrêté par la Gestapo. Le film écrit par Lang et Bertolt Brecht sinspire de lattentat contre Heydrich et donne à voir une version très personnelle et fausse historiquement de lévénement. Chargé didéalisme, prétexte à lanalyse du comportement de chacun face au nazisme : résistance, collaboration, passivité, hésitation... ce film est un chef d’œuvre du suspense langien. Le cinéaste en avait fait lune de ses œuvres préférées. 

 

En partenariat avec le Théâtre de lArchipel  à loccasion du spectacle “Tambours dans la nuit” 

Le spectacle Tambours dans la nuit est présenté  au Théâtre de lArchipel  les lundi 16 décembre à 19 h et mardi 17 décembre à 20h30 

 

MERCREDI 4 DECEMBRE I De 13h30 à 15h30

Analyse filmique : “Fritz Lang et le régime Nazi

Un cours proposé par Chantal Marchon, professeur de cinéma, ouvert aux étudiants de lUPVD, de lHeart, de lIdem et aux adhérents de lInstitut Jean Vigo.

 

2 Cinémaginaire :

Download.html.jpg

 

La lettre de Cinémaginaire  n° 114 –  26 novembre 2013 

Cinémaginaire réseau cinéma en Pyrénées Orientales

diffusion, éducation, festivals, création, formation

 

Pour se    désabonner de  cette lettre, répondre "NON" à ce mail                                

Pour  donner un  petit  coup de pouce à Cinémaginaire, lire cette lettre et la faire suivre aux amis  !     

 

> Pour trouver le programme des 3 semaines en cours :   <http://www.cinemaginaire.org/www/images/news/progA.pdf>

> Pour trouver toutes les infos et en savoir plus sur Cinémaginaire :   <http://www.cinemaginaire.org/www/index.htm>

> Pour trouver le programme de toutes les salles de cinéma programmées par Cinémaginaire sur :   <http://www.allocine.fr/salle>

> Pour trouver l’agenda des évènements marquants Cinémaginaire septembre 2013 – juin 2014 :   <http://www.cinemaginaire.org/www/images/news/progF.pdf>

 

 

vos  prochains rendez-vous  du 26 novembre au 17 décembre 2013

 

Mardi 26 novembre à 14 h 30

Cinéma Vautier - 66  Elne

LES AMIS DU VAUTIER <

présentent 

LE MAJORDOME

Film de Lee Daniels (USA 2013 2H10)

Le jeune Cecil Gaines, en quête d'un avenir meilleur, fuit, en 1926, le sud des États-Unis, en proie à la tyrannie ségrégationniste.

Tarif : 5   euros

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Mardi 26 novembre à 20 h 30

Cinéma  Jaurès  - 66 Argelès sur  Mer    

LES FILMS DU GNCR <

Imagopublica présente un film soutenu par le GNCR (Groupement National des Cinémas de Recherche) dont Cinémaginaire est membre

Cette proposition régulière prend place au Cinéma Jaurès chaque dernier ou avant-dernier mardi du mois. 

LA FILLE DE NULLE PART

Film de Jean Claude Brisseau (France 2013 - 1h31 VO) 

Michel, professeur de mathématiques à la retraite, vit seul depuis la mort de sa femme et occupe ses journées à l’écri- ture d’un essai sur les croyances qui façonnent la vie quo- tidienne. Un jour, il recueille Dora, une jeune femme sans domicile fixe, qu’il trouve blessée sur le pas de sa porte et l’héberge le temps de son rétablissement.

Tarif : 5   euros

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à partir du mercredi 27 novembre à 14H30        

Cinéma  Jaurès  - 66 Argelès sur  Mer   : mercredi 27/1114h30 et 17h – vendredi 29/11  18h30 – samedi 30/11 21h – dimanche 1/12 14h30

Cinéma Vautier - 66  Elne : mercredi 27/11 21h – jeudi 28/11 18h30

Cinéma Novelty - 66  Banyuls sur Mer :  jeudi 28/11 20h30

Cinéma Vauban - 66  Port Vendres :  vendredi 29/11  21h

Cinéma Foyer Rural - 66  St Paul de Fenouillet :  samedi 30/11 17h

Cinéma Centre Culturel - 66  Cabestany :  dimanche 1/12 17h et 21h

Le film de l’année ! <

LES GARÇONS ET GUILLAUME A TABLE

Film de Guillaume Gallienne (France 2013 - 1h25) 

Le premier souvenir que j’ai de ma mère c’est quand j’avais quatre ou cinq ans. Elle nous appelle, mes deux frères et moi, pour le dîner en disant : "Les garçons et Guillaume, à table !" et la dernière fois que je lui ai parlé au téléphone, elle raccroche en me disant : "Je t’embrasse ma chérie" ; eh bien disons qu’entre ces deux phrases, il y a quelques malentendus.

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3. DEVOIR de MEMOIRE : 

 

* Naissance du concept:  Dès la fin de la Deuxième Guerre mondiale, certains résistants et déportés survivants cherchèrent à perpétuer le souvenir de leurs expériences et de leurs camarades tués. Ainsi, en France, les statuts de l'Amicale de Mauthausen lui donnent entre autres cet objectif :

« d’honorer la mémoire des Français assassinés de maintenir présents, à l’esprit de tous les Français et Françaises, les actes de barbarie dont se sont rendus coupables les assassins nazis et leurs collaborateurs, d’empêcher par cette propagande et ce rayonnement le retour des conditions politiques et sociales qui ont permis l’instauration des régimes partisans de ces méthodes d’autorité »

 

Selon Olivier Lalieu3, la première partie (« honorer la mémoire ») relève en fait du souvenir, tandis que la seconde (« maintenir présent à l'esprit de tous... ») relève, elle, du devoir de mémoire.

 

En 1952, Annette Christian-Lazard, veuve d'une victime d'Auschwitz, et Paul Arrighi, ancien déporté à Mauthausen, créèrent le Réseau du Souvenir, en raison de leur déception quant à l'activité des principales fédérations de déportés dans le domaine de la commémoration. En 1954, à l'initiative du Réseau du Souvenir, fut instituée en France la Journée nationale du Souvenir de la Déportation (le 24 avril). Par la suite, les efforts pour l'établissement de ce que l'on appellera plus tard un devoir de mémoire sont entretenus par divers acteurs. D'une part et dans un premier temps, des groupes et associations liées à la Résistance française ou aux déportés (comme le Réseau du Souvenir, le Parti communiste français, la Fédération nationale des déportés et internés résistants et patriotes...) se mobilisèrent, surtout dans les années 1960, contre ce qui était perçu comme une ignorance voire un mépris, de la part de la jeunesse, envers l'histoire de la Seconde Guerre mondiale. Ce phénomène avait notamment été médiatisé en 1963 par le film Hitler, connais pas; les mesures prises contre lui le furent surtout dans le cadre de l'enseignement de l'histoire 3.

 

 

Cependant, jusqu'aux années 1980, ces premières entreprises n'accordèrent pas de place particulière à la déportation et au génocide des Juifs (la Shoah). En effet, parmi les 37 000 rescapés des camps nazis en France, seuls 2 500 étaient des survivants de la Shoah. Les déportés juifs n'étaient représentés en tant que membres de leur communauté que par l’Association des anciens déportés juifs de France, qui organisait par exemple des commémorations annuelles de la rafle du Vélodrome d'Hiver. De plus, la plupart des associations préférèrent longtemps mettre en avant le statut de combattant, plutôt que celui de victime. Cependant, une évolution se fit progressivement, notamment autour de la publication, en 1978, du Mémorial de la déportation des Juifs de France par Serge Klarsfeld et Beate Klarsfeld, qui marque l'opinion publique. Les époux Klarsfeld réclament également la condamnation de plusieurs responsables de la Shoah3.

 

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3. a, b et c Olivier Lalieu, « L’invention du « devoir de mémoire » », [Siècle. Revue d'histoire [archive]], no 69 (2001/1), 2001 (lire en ligne [archive])

 

 

 

4. Guerre civile en ESPAGNE : imbécillité de vouloir défendre la République et/ou faire la révolution ???

La nécropolitique à la française

22 NOVEMBRE 2013 

L'AUTEUR "gouvernement d’une population par l’application des techniques de mort sur une partie (ou la totalité) de cette même population"

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BEATRIZ PRECIADO PHILOSOPHE, DIRECTRICE DU PROGRAMME D'ÉTUDES INDÉPENDANTES MUSÉE D'ART CONTEMPORAIN DE BARCELONE (MACBA)

 

J’ai grandi en écoutant des histoires de la guerre civile espagnole. Pendant des années, j’ai demandé aux adultes comment ils avaient pu se tuer entre frères, comment la mort était devenue l’unique façon de faire de la politique. Je ne réussissais pas à comprendre pourquoi ils s’étaient battus, ce qui les avait poussés à se détruire, à tout détruire. Ma grand-mère, fille de vendeurs ambulants, était catholique et anarchiste. Son frère, ouvrier pauvre de l’industrie sardinière, était athée et communiste. Son mari, comptable de la mairie d’un village, était militant franquiste. Le frère de son mari, ouvrier agricole, fut enrôlé de force dans l’armée de Franco, entraîné à traquer les rouges. 

L’histoire la plus traumatique de la famille, qui revenait sans cesse, comme un symptôme, dans une tentative condamnée à l’échec de refaire sens, racontait comment le mari de ma grand-mère avait sorti de prison mon oncle, le communiste, le jour prévu de son exécution. Les dîners familiaux finissaient souvent dans les larmes de mon grand-père bourré qui criait à mon oncle : «Ils m’ont presque obligé à te tirer une balle dans le dos.» Ce à quoi mon oncle répondait : «Et qui nous dit que tu n’en aurais pas été capable ?» Interpellation suivie d’un cortège de reproches, qui dans mon oreille d’enfant sonnait comme une actualisation posthume de la même guerre. Ça n’avait ni sens ni résolution.

 

C’est seulement il y a quelques années que j’ai commencé à comprendre que ce ne fut pas la détermination idéologique, mais la confusion, le désespoir, la dépression, la faim, la jalousie et pourquoi ne pas le dire, l’imbécillité, qui les avaient conduits jusqu’à la guerre.

 

 Franco a sorti une légende de son képi, selon laquelle une alliance diabolique entre francs-maçons, juifs, homosexuels, communistes, Basques et Catalans menaçait de détruire l’Espagne. Mais c’est lui qui allait la détruire. Le national-catholicisme a inventé une nation qui n’existait pas, a dessiné le mythe d’une Espagne éternelle et nouvelle, au nom de laquelle mes oncles étaient sommés de s’entretuer. 

Comme autrefois en Espagne, un nouveau langage national-chrétien français cherche à inventer une nation française qui n’existe pas et qui ne propose que violence.

 

Je suis venu vivre en France en suivant les traces de 68, qu’on pouvait lire à travers une philosophie dont la puissance athlétique n’était comparable qu’au football espagnol.

 

 Je suis tombé amoureux de la langue française en lisant Derrida, Deleuze, Foucault, Guattari ; je désirais écrire cette langue, vivre dans cette langue. Mais par-dessus tout, j’imaginais la France comme le lieu dans lequel l’imbécillité qui mène au fascisme serait désagrégée par la force des institutions démocratiques - conçues pour encourager la critique plutôt que le consensus. Mais l’imbécillité et la confusion qui ont terrassé mes ancêtres ibériques pourraient bien atteindre la France.

J’ai du mal à croire, ces derniers temps, à la fascination qu’exerce le langage de la haine tenu par le national-christianisme français, à la vélocité avec laquelle accourent ses sympathisants, qu’ils soient dans l’opposition ou au gouvernement - comme Valls qui applique avec fierté des politiques lepénistes au sein d’un gouvernement socialiste. L’extrême droite, la droite et une partie de la gauche (ceux qui croient que les Roms, les émigrants, les musulmans, les juifs, les Noirs, les homosexuels, les féministes… sont la cause de la décadence nationale) entendent démontrer que la solution aux problèmes sociaux et économiques viendra de l’application de techniques d’exclusion et de mort contre une partie de la population. 

J’ai du mal à croire que 20% des Français soient dans une telle confusion qu’ils fondent un espoir de futur sur la forme la plus antique et brutale de gouvernement : la nécropolitique - le gouvernement d’une population par l’application des techniques de mort sur une partie (ou la totalité) de cette même population, au bénéfice non de la population, mais d’une définition souveraine et religieuse de l’identité nationale.

 

Ce que préconisent les langages national-chrétiens quand ils agitent le drapeau de la rupture et de la rébellion sociale ne peut être appelé politique, mais guerre. La militarisation des relations sociales. La transformation de l’espace publique en espace surveillé. Fermer les frontières, blinder les utérus, expulser les étrangers et les émigrants, leur interdire de travailler, de se loger, de se soigner, éradiquer le judaïsme, l’islam, enfermer ou exterminer les Noirs, les homosexuels, les transsexuels… En définitive, il s’agit de nous expliquer que certains corps de la République ne doivent pas avoir accès aux techniques de gouvernement, en fonction de leur identité nationale, sexuelle, raciale, religieuse, qu’il y a des corps nés pour gouverner et d’autres qui devraient rester les objets de la pratique gouvernementale. Si cette proposition politique les séduit, et je pense aux électeurs de Le Pen, dont les déclarations et les gestes m’ont hélas toujours été familiers, il faut l’appeler par son nom : qu’ils disent que ce qu’ils désirent, c’est la guerre, que ce qui leur convient, c’est la mort.

 

Cette chronique est assurée en alternance par Sandra Laugier, Michaël Fœssel, Beatriz Preciado et Frédéric Worms.

Beatriz PRECIADO philosophe, directrice du Programme d'études indépendantes musée d'Art contemporain de Barcelone (Macba)

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25 novembre 2013 1 25 /11 /novembre /2013 12:18

250px-Capbreu_Argeles.jpg  Le capbreu d'Argelès (66)

 

Devoir de mémoire

 

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Le devoir, la notion ou l'expression de devoir de mémoire, telle qu'apparue en France au début des années 19901

Le devoir de mémoire désigne un devoir moral attribué à des États d'entretenir le souvenir des souffrances subies dans le passé par certaines catégories de la population, surtout s'ils en portent la responsabilité (en tant qu'États, non en tant que nations ou que régimes politiques, car c'est après un changement de régime que le devoir de mémoire, et d'éventuelles réparations, deviennent possibles). Par rapport à la tradition du droit public et de la guerre, il suit l'amnistie qui - dans un souci d'apaisement (au sens du retour à la paix) - impose un certain pardon mais non l'oubli.

Le devoir de mémoire, quand il commémore le sacrifice involontaire des victimes, diffère de certaines célébrations nationales commémoratives organisées par différents pays ou communautés pour rappeler et célébrer le sacrifice de leurs martyrs et de leurs héros, par le fait que dans le second cas ils ne sont pas des victimes et que leur sacrifice a été volontaire2.

Le devoir de mémoire a été reconnu officiellement dans certains cas, à travers des déclarations officielles et des textes de loi (lois mémorielles) à partir de la fin du xxe siècle. En singularisant la mémoire des victimes de la barbarie nazie par rapport aux autres devoirs de mémoire, ces lois ont provoqué un débat entre les historiens et des associations représentant différentes populations victimes.

 

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 Graveurs de mémoire
Nouveauté
s septembre 2013

 

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JOSELITO À L'ÂGE D'OR DU FLAMENCO : ce lundi ) 18h30 à la maison de la Région, avenue de la gare, Perpignan (sous l'égide du CML)

 
Ethnolog
ie d'une passion
Annie Cathelin
La Joselito débute sa carrière de danseuse de flamenco dès l'enfance, en Andalousie. Avant la Seconde Guerre mondiale, elle se fait connaître du public français qui la verra triompher à l'Opéra de Paris. Son histoire de vie nous éclaire sur cette société espagnole du début du XXe siècle qu'elle présente comme l'Âge d'or du flamenco, sur sa structure et ses valeurs, et apporte un éclairage particulier sur le milieu du flamenco qui, plus qu'un art, apparaît comme une culture.

(Coll. Graveurs de Mémoire, 14 euros, 136 p., septembre 2013) 

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LA CAISSE DE GRENADES
Mémo
ires
Raymond Juillard a 17 ans lorsqu'il est arrêté par la Gestapo allemande le 27 août 1943. C'est alors l'inéluctable filière : hôtel des Champs Élysées où siège la Kommandantur, puis la prison de Montluc à Lyon, où il est interrogé par Klaus Barbie. Puis, direction Compiègne, camp de regroupement avant le départ pour les camps de concentration allemands. Il arrive à Buchenwald le 17 décembre 1943. Après une année passée là-bas, il connaîtra cinq autres camps, de plus en plus terribles.

(19 euros, 190 p., septembre 2013

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CARDIOLOGUE ET CARDIAQUE
Au coeur d'une v
ie
ARMAND BENACERRAF
Un groupe de cardiologues face aux transformations que traverse leur spécialité, se lance dans un nouveau mode d'exercice de leur profession en créant un établissement hospitalier privé novateur : le Centre cardiologique du Nord. Ainsi, un groupe et ses équipes ont su viser, au cœur de la Seine-Saint-Denis, l'excellence médicale, tout en maîtrisant les défis économiques et sociétaux. Le narrateur atteint du mal qu'il doit soigner, apprendra finalement a peut-être mieux faire son métier.

(Coll. Graveurs de Mémoire, 18 euros, 182 p., septembre 2013

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CINQUANTE ANS AU QUARTIER LATIN
Une v
ie en musique et en chansons
J
ean Edouard Barbe
Préface de Bernard Bauvat
Jean Edouard Barbe se fait connaître en 1968 grâce à sa chanson Versaillais Versaillais, chanté dans les bars du Quartier latin, au concert Pacra, à la Sorbonne, dans les rues. A la suite de leur rencontre amicale sur la société anonyme, Eddy Mitchell et Jean Edouard Barbe, écrivent le texte de la chanson Dodo métro boulot dodo, sur une musique de Pierre Papadiamandis. S'ensuivront de nombreuses autres créations et la parution de cinq albums ou CD.

(Coll. Graveurs de Mémoire, 23 euros, 278 p., septembre 2013

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ENTERRONS L'ENFANT DE LA VEUVE AVEC SA MÈRE
Or
phelin en pays tchadien - Récit autobiographique
Djona Atchénémou Avocksouma
Préface de Raphaël Akpa Gbary
Lorsqu'éclate la guerre civile au Tchad en 1979, Djona est emprisonné par les hommes d'Hissein Habré à l'abattoir de Diguel. Il s'en sort à bon compte pour avoir sauvé la vie de l'un de ses geôliers. Réfugié politique, il parcourt alors le monde à l'occasion de ses études universitaires (Congo, France, Canada). Malheureusement, " il lâche la proie en Occident pour l'ombre " au CIESPAC (Centre Inter-États d'Enseignement Supérieur en Santé Publique), où il affronte la nébuleuse " Françafrique ".

(Coll. Graveurs de Mémoire, 23,euros, 270 p., septembre 2013

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ITINÉRAIRE D'UN ARCHITECTE BRUT DE DÉCOFFRAGE
Patrick Coulombel
P
atrick Coulombel est président et cofondateur de la "Fondation Architectes de l'urgence" fondée en 2011. Ouvrier d'usine, enseignant, puis marin, il arrive par hasard en école d'architecture. Il nous relate dans cet ouvrage son parcours de fils d'immigrés italiens, de Dien Bien Phu à l'Afghanistan, qui l'a conduit à la création et au développement de cette organisation humanitaire.

(18 euros, 178 p., septembre 2013

 

 

***Béatification controversée de "martyrs" de la guerre civile espagnole

(C) Le Monde.fr  13.10.2013 

La béatification, dimanche 13 octobre, en Espagne de plus de cinq cents religieux, pour beaucoup morts pendant la guerre civile aux mains de miliciens républicains, a provoqué l'indignation de victimes du franquisme. Alors que le pays peine à faire la lumière sur les exactions commises entre 1936 et 1939, les associations de victimes de la dictature de Francisco Franco ont dénoncé cette béatification comme un "acte politique d'affirmation franquiste".

"Je m'unis de tout cœur à tous les participants à la célébration", a pour sa part déclaré le pape François dans une vidéo enregistrée, qui a été saluée par des applaudissements nourris à Tarragone, sur la côte orientale de l'Espagne, où les organisateurs attendaient notamment deux mille sept cent vingt religieux et près de quatre mille proches des béatifiés. Le gouvernement conservateur était représenté par ses ministres de la justice, Alberto Ruiz Gallardon, et de l'intérieur, Jorge Fernandez Diaz. Le président de la région de la Catalogne, Artur Mas, était aussi présent.

LA PLUS GRANDE BÉATIFICATION DE L'HISTOIRE DE L'ÉGLISE

Dédiée aux "martyrs du XXe siècle en Espagne", la cérémonie de béatification de cinq cent vingt-deux religieux, morts pour la grande majorité pendant la guerre civile qui a déchiré l'Espagne entre 1936 et 1939, était présentée par les médias espagnols comme "la plus grande béatification de l'histoire de l'Eglise".

Parmi les béatifiés figurent cinq cent quinze Espagnols et sept étrangers, dont trois Français. Pendant la cérémonie, leurs noms ont été énumérés et une immense affiche avec leurs portraits avait été déployée. Le plus jeune des béatifiés, José Sanchez Rodriguez, membre de l'ordre du Carmel, "a été assassiné à 18 ans contre le mur du cimetière" d'un quartier de Madrid, à l'aube du 18 août 1936, avec sept autres religieux, par "un groupe de miliciens", relatait l'archevêché de Madrid.

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La plus âgée, sœur Aurora Lopez Gonzalez, avait fui en juillet 1936 son couvent des alentours de Madrid lorsqu'elle "fut prise par les révolutionnaires". Elle fut "exécutée, probablement dans la nuit du 6 au 7 décembre 1936" à l'âge de 86 ans.

La conférence épiscopale espagnole avait apparemment voulu éviter la controverse politique en ne faisant pas allusion à la guerre civile dans l'annonce de la cérémonie, usant du terme plus large de "martyrs du XXe siècle". Juste avant la prière de l'Angélus, au Vatican, le pape a été plus explicite, déclarant que ce dimanche "sont proclamés bienheureux à Tarragone environ cinq cents martyrs tués pour leur foi pendant la guerre civile espagnole des années trente du siècle dernier".

"UN ACTE POLITITIQUE D'AFFIRMATION FRANQUISTE"

Pour les associations de victimes de la dictature de Francisco Franco (1939-1975), la béatification était bien un "acte politique d'affirmation franquiste".

"Vous devez savoir que l'Eglise catholique a soutenu le soulèvement militaire de Franco contre la République espagnole en 1936, a considéré la guerre civile comme 'une croisade' en soutenant les généraux qui s'étaient soulevés, a légitimé la dictature fasciste et la féroce répression que celle-ci a exercée sur les Espagnols", a écrit la Plate-forme pour une commission de la vérité sur les crimes du franquisme, qui affirme rassembler plus d'une centaine d'associations, dans une lettre adressée au pape François et diffusée vendredi.

"Après la mort du dictateur, rien n'a changé. (...) D'un côté, la hiérarchie catholique espagnole (...) honore certaines victimes avec des béatifications et canonisations en masse et de l'autre, elle oublie celles de la répression franquiste", poursuivait-elle en réclamant l'annulation de la cérémonie.

Parmi les milieux les plus progressistes de l'Eglise, minoritaires en Espagne, des voix s'étaient aussi élevées avant la béatification. "Soixante-quinze ans après ces faits, la hiérarchie de l'Eglise catholique semble vouloir maintenir ouvertes les blessures, en honorant massivement les victimes d'un seul camp", écrivait à la fin de septembre dans un éditorial Redes Cristianas, une plate-forme qui dit réunir "plus de deux cents (...) mouvements catholiques de base" en Espagne.

Malgré la pression internationale accrue ces dernières semaines, avec une demande des Nations unies d'enquêter sur le sort de dizaines de milliers de disparus victimes du franquisme et une enquête ouverte par la justice argentine, l'Espagne invoque une loi d'amnistie pour refuser d'ouvrir ce douloureux dossier.

 

 

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24 novembre 2013 7 24 /11 /novembre /2013 19:22

  • prades--annie-cathelin.jpg Annie Cathelin et Jean-Pierre Bonnel (Prades, salon du livre, oct. 2013, photo de Loîc Robinot)

  •  

    201104061512257-200x154.jpg

    Annie Cathelin présentera et dédicacera son ouvrage 

     » La Joselito à l’âge d’or du Flamenco « 

    et sera accompagnée à la guitare par Pedro Soler

     

    lundi 25 Novembre 2013 à 18h30

     

    Maison de la Région – 34, avenue du Général de Gaulle

    Immeuble « Le Royal Roussillon » – Perpignan

     

    ** Auteur(s) :Annie Cathelin

    • Editeur : L'harmattan
    • Collection : Graveurs De Mémoire
    • Parution : 01/09/2013
    • Nombre de pages : 136

    sumé :
    La Joselito débute sa carrière de danseuse de flamenco dès l'enfance, en Andalousie. Avant la Seconde Guerre mondiale, elle se fait connaître du public français qui la verra triompher à l'Opéra de Paris. Son histoire de vie nous éclaire sur cette société espagnole du début du XXe siècle qu'elle présente comme l'Age d'or du flamenco, sur sa structure et ses valeurs, et apporte un éclairage particulier sur le milieu du flamenco qui, plus qu'un art, apparaît comme une culture.

    TAGS: Annie Cathelin, La Joselito à l'âge d'or du Flamenco, Pedro Soler 

    **JOSELITO À L'ÂGE D'OR DU FLAMENCO

    Ethnologie d'une passion

    Annie Cathelin

    LE MOUVEMENT RAËLIEN ET SON PROPHÈTE

    Approche sociologique complexe du Charisme

    Annie Cathelin

     

       

      * Lire aussi : Le mouvement raëlien et son prophète
      A
      pproche sociologique complexe du charisme

      Annie Cathelin - Editions L'Harmattan - Collection "Logiques Sociales" - Février 2004

        Quelques temps passés en observateur, au sein du Mouvement Raëlien, groupe considéré comme une secte, si l'on s'en tient aux critères de dangerosité définis par l'État, ont permis de réfléchir aux composantes et à l'exercice du charisme de son leader Raël. Cet ancien journaliste sportif, de nationalité française, prétend avoir rencontré, par deux fois, des extraterrestres qui l'auraient choisi pour porter à l'humanité la révélation sur notre destinée : ils nous auraient créés par clonage et nous serions nous-mêmes amenés à devenir un jour des Créateurs, grâce au clonage. Ayant constitué autour de lui un groupe qui a pris, depuis vingt-cinq ans, des dimensions internationales, Raël se prétend le dernier Messie, celui qui annonce au monde, le début d'une ère nouvelle, la fin de l'ignorance et des illusions sur nos origines.

      Ce livre montre comment la captation des adeptes par un leader charismatique s'exerce sur des personnes en rupture de classe, en rupture avec leurs valeurs d'appartenance, qui peuvent parfois avoir elles-mêmes d'autres valeurs à proposer. Cependant tentées par la fusion sécuritaire dans une communauté qui les isole du monde, elles étouffent « dans l'oeuf » leurs velléités de contestation. La secte reste contradictoirement, à la fois, lieu d'aveuglement et lieu de contestation potentielle et d'investissement de la religiosité. Celle-ci ne saurait être réduite entièrement à un phénomène pathologique ou à un produit de l'embrigadement idéologique, mais reste l'expression d'un drame existentiel. L'efficacité du gourou sectaire tiendrait plus à la manipulation de la religiosité sincère des adeptes qu'à celle de leur fragilité psychologique et de leur crédulité sup-posées.

      Annie CATHELIN est sociologue et docteur en sociologie de l'université de Perpignan. Elle s'est spécialisée dans l'étude des croyances et des représentations sociales liées au phénomène sectaire et aux questions touchant à la santé et à la maladiAuteur(s) : Annie Cathelin

       

      • Editeur : L'harmattan
      • Collection : Graveurs De Mémoire
      • Parution : 01/09/2013
      • Nombre de pages : 136
      • Nombre de livres : 1

      Résumé :
      La Joselito débute sa carrière de danseuse de flamenco dès l'enfance, en Andalousie. Avant la Seconde Guerre mondiale, elle se fait connaître du public français qui la verra triompher à l'Opéra de Paris. Son histoire de vie nous éclaire sur cette société espagnole du début du XXe siècle qu'elle présente comme l'Age d'or du flamenco, sur sa structure et ses valeurs, et apporte un éclairage particulier sur le milieu du flamenco qui, plus qu'un art, apparaît comme une culture.

      images-1-copie-5.jpeg

       

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      23 novembre 2013 6 23 /11 /novembre /2013 11:41

      images-copie-38.jpeg  Claude Simon

       

      23/11/2013 : PROJECTION FILM "TRYPTIQUE AVEC C.SIMON"

      A 15h00 à la Médiathèque de Perpignan,

      P
      rojection du film "Tryptique avec Claude Simon" suivie d'une rencontre avec Mireille Calle-Gruber et présentation de ses ouvrages

       

      Hommage à Claude Simon à l'occasion du centenaire de sa naissance

      conférence de Gérard Salgas: "De quelques gens et lieux dans l'oeuvre de Claude Simon."

       

      Auteur de :

      "Claude Simon entre peinture et roman ,suivi de deux conférences.." collection Piscolabis

      ed.Libre d'arts

       

      "Claude simon fut un grand Voyageur au gré des invitations que lui adressèrent les plus prestigieuses universités étrangères

      ainsi que divers congrès d'écrivains séduits par une oeuvre que couronna en 1985 l'attribution du prix Nobel. Or par un parti pris littéraire qu'il s'agira d'expliciter préalablement, l'ecriavain nomme rarement les lieux qu'il décrit......

       

      lecture de citations et projection d'images illustreront la conférence."

       

      images-1-copie-4.jpeg  Gérard Salgas (chemise blanche) avec B. Pivot, P.Georget...aux vendanges littéraires de Rivesaltes. 

       

       

       

      07/12/2013 : CLAUDE SIMON ENTRE PEINTURE ET ROMAN

       

      A 15h00 à la Médiathèque de Perpignan,


      d'après le livre "Claude Simon entre peinture et roman suivi de deux conférences sur Claude Simon", de Gérard Salgas aux éd. Libre d'arts

       

      Claude Simon sinstalle au cœur de notre époque : ses romans tissent en effet les liens que la littérature entretient avec les autres arts, dont naturellement la peinture (Claude Simon entre peinture et roman). Ils font en outre surgir en filigrane (Gens et lieux de notre Roussillon) et situent lhomme contemporain dans les grands bouleversements du vingtième siècle (Lhomme élémentaire dans l’œuvre de Claude Simon.)

      www.librairietorcatis.com

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      22 novembre 2013 5 22 /11 /novembre /2013 14:25

      images-1-copie-3.jpeg    (affiches du FN)    

         Ces gens-là me font peur ! Pas les militants, les enragés, les fanas, les fadas, les nostalgiques de l'ordre nazi, de l'Algérie coloniale, de la France putainiste ! Non, les simples, gens, les citoyens de base, "normaux", sans histoire et souvent sans culture, sans formation, dans la misère !

       

      Je pensais que ceux qui votent FN étaient des gens sympathiques, tels mon oncle et ma tante, si gentils, prêts à vous secourir...Mais le mal rôde, gangrène le fruit...

       

      L'idéologie fasciste est un cours d'eau souterrain...Le vase va bientôt déborder, ça fait peur, vous glace le sang, dépasse toute raison !

       

      Et, à présent, ils s'expriment, se défoulent, surtout dans les réseaux sociaux, où les images les plus folles circulent... Ainsi, sur le "mur" d'une "amie", sur Facebook : cette militante de l'UMP, déçue par son parti et les corruptions, les tricheries, s'en est allée au FN

       

      "Lors de l'élection de Monsieur Copé , je me suis présentée , au bureau de vote , ou le député Daniel Mach était présent , ainsi qu'une autre personne, dont je ne citerai pas le nom . 

      Je me présente pour signer le registre et à ma grande surprise, il y avait une signature dans ma case, sous mon nom . 

      Monsieur le député, m'a donc dit : "Ce n'est pas grave , vous allez signer ailleurs ..."

      Ensuite , je connais une personne proche de ma famille , qui a vu un bourrage d'urne ce soir-là...

      Deux de mes amies se sont présentées, un peu plus tard que moi et elles ont eu eu le même problème que moi..."

       

      La montée du FN vient, -outre la crise, le chômage, des erreurs et fautes de la classe politique : mensonges, promesses, présidence bling-bling, luxe et salaires indécents, injustice généralisée, bureaucratie, mépris pour les humbles...- du surgissement du refoulé, de la part raciste qui dort en chacun de nous... Cela fait peur, et nous semblons impuissants à endiguer le phénomène...

       

      J'ai été sensible au témoignage d'une élue du conseil municipal, responsable UDI, N.B. qui m'a dit hier avoir rayé de ses "mis" celui qui avait commenté ainsi sa page, à propos de Mme Taubira "guenon blanche". Il reste beaucoup de démocrates (et de Républicains) dans tous les partis, par bonheur, et cela réconforte... Mais il faut faire plus ! Mais quoi..?      J.P.Bonnel

       

      images-copie-37.jpeg  Le 26 octobre dernier dans lémission Salut Les Terriens, François Gemenne a déstabilisé Florian Philippot, vice-président du FN dans un débat sur limmigration. Ce chercheur en sciences politiques, spécialisé sur les questions de gouvernance mondiale des migrations et de lenvironnement (à Sciences Po et à lUniversité de Liège et Versailles), a accepté de revenir dans un long entretien sur les mythes entourant le discours du Front national sur limmigration.

       

      François Gemenne -  Beaucoup des arguments du FN, en matière dimmigration en tout cas, reposent sur des mensonges et des fantasmes. apporter un éclairage scientifique à ces questions et montrer où sont les mensonges et les fantasmes. 

       la faillite absolue du politique concernant le FN : ce dernier, au fil des ans, est parvenu à imposer son discours, son agenda, ses thèmes, comme éléments centraux du jeu politique. En réalité, dune certaine manière, le FN est déjà à lElysée.

       

      Sur limmigration, la démission de la classe politique date des années 1980 : tant la gauche que la droite ont alors intégré le postulat central de lidéologie du FN, à savoir que limmigration était un problème, auquel il fallait trouver des solutions. Dès linstant où lon accepte cela, le FN a gagné. 

      Je récuse avec force lidée que limmigration soit un problème, et les chiffres sont là pour le montrer. Je ne suis pas naïf ou aveugle non plus : je sais quil y a des problèmes liés à limmigration, notamment dans certains quartiers; je sais quil y a des problèmes dintégration, de discriminations, de délinquance Mais je réfute absolument lidée que ce soit limmigration elle-même qui soit un problème. La gauche comme la droite, pourtant, ont peu à peu accepté cette idée, et depuis, le discours sur limmigration nest plus quun discours purement idéologique, qui est complètement détaché des faits et des réalités empiriques. Cest notre responsabilité à tous de remettre la réalité, les faits, au coeur du débat. Cest la responsabilité des chercheurs et des journalistes, bien sûr, mais aussi des politiques et des citoyens.

      La réduction en 5 ans de l’immigration légale de 200 000 entrées par an à 10 000 entrées par an telle que le préconise le Front national est-elle réalisable ?

      Même avec beaucoup dimagination et de bonne volonté, jai du mal à imaginer une politique qui puisse être à ce point absurde et dévastatrice. En exagérant à peine, ça voudrait dire quon ne garderait que les footballeurs de la Ligue 1, les danseuses du Crazy Horse et les fonctionnaires de lUNESCO ! 

      Regardons les chiffres pour voir ce que cette proposition signifierait réellement : en 2012, selon lINSEE, la France a délivré un peu moins de 200 000 permis de séjour a représente 0,003% de la population !). 91 000 de ces titres de séjour ont été délivrés au titre du regroupement familial, cest à dire pour permettre aux époux et aux enfants dimmigrés de les rejoindre en France : cest simplement une question de droits de lhomme, et si la France abandonnait cette politique, non seulement elle séparerait des milliers de familles, mais elle se mettrait au ban de la communauté internationale.

       Ensuite, 59 000 titres de séjour ont été délivrés à des étudiants : se passer des étudiants étrangers serait une catastrophe pour les universités et les grandes écoles. Au contraire, je crois que nous devons nous réjouir que tant détudiants étrangers veuillent encore faire leurs études en France. Puis il y a 19 000 titres de séjour pour des raisons humanitaires, il sagit des réfugiés et de personnes déplacées par des guerres, des violences ou persécutées dans leur pays : si la France voulait réduire ce chiffre, elle devrait dénoncer la Convention de Genève de 1951 sur le statut de réfugié, une des plus anciennes conventions humanitaires, dont la France a été lune des principales puissances instigatrices. Je vous laisse imaginer les conséquences à linternational. Enfin il y a eu 16 000 titres de séjour pour des raisons économiques, cest-à-dire des immigrés quon a fait venir en France pour travailler dans des secteurs où on ne trouvait pas assez de main-doeuvre. Jimagine que cest sur ce chiffre que le FN veut surtout jouer, mais cela veut dire que des secteurs entiers de léconomie seraient en grande difficulté : la construction, la restauration, la santé Enfin il y a une catégorie résiduelle, avec 13 000 titres de séjour : ce sont surtout des visiteurs pour de longues périodes, ou des mineurs présents sur le territoire qui atteignent leur majorité. Passer de 200 000 titres de séjour à 10 000 serait non seulement tout à fait irréaliste, mais aussi catastrophique pour léconomie et la société françaises. Quand le FN fait cette proposition, il prend ses électeurs pour des imbéciles, il n’y a pas dautre mot.

      L’immigration est-elle responsable de la montée du chômage tel que laffirme le FN depuis les années 70 avec son slogan « Un million de chômeurs, cest un million d’immigrés en tro» ? Cest comme si vous disiez : sil y a trop de jeunes chômeurs, cest parce quil y a trop de jeunes !. Cest aussi absurde que cela. Toutes les études, dabord, montrent que limpact de limmigration sur le taux demploi (et donc de chômage) des populations autochtones est quasi nul. Par contre le taux de chômage de la population immigrée est plus important, cest un fait : cest dû notamment aux discriminations dont les immigrés font lobjet sur le marché de lemploi, mais aussi à des politiques migratoires contre-productives, comme cette loi de 1991 qui interdit aux demandeurs dasile de travailler pendant que leur dossier est en attente ce qui prend parfois des années.

      Largument de limmigration responsable de la montée du chômage nest donc pas vérifié dans les faits, mais est de surcroît vicié à la racine, dun point de vue économique : il repose sur lidée quil y ait un stock  fixe demplois disponibles, et donc que tout accroissement de la population crée du chômage. Dabord, limmigration ne compte que pour moins dun cinquième dans laccroissement de la population française. Mais surtout, nous vivons dans une économie tertiaire, cest-à-dire une économie de services aux personnes, donc laccroissement de la population crée aussi des emplois. Les immigrés, quand ils noccupent pas des emplois dont les Français ne veulent pas, et dont les salaires ou les conditions de travail sont souvent indécents, ont aussi souvent créé leurs propres emplois, et des emplois pour les Français. Ils ont créé des sociétés, développé le commerce et les relations avec leurs pays dorigine, investi en France et dans leurs pays, souvent avec dénormes capacités dinnovation. Les immigrés sont aussi des créateurs demploi et des investisseurs limmigration en elle-même, dailleurs, est souvent un investissement très lourd et très risqué pour les migrant(e)s.

      Le FN continue de s’appuyer sur le rapport de Jean-Paul Gourévitch et de Pierre Milloz pour affirmer que l’immigration repsente un coût économique pour la société française. Quel regard portez-vous sur ces rapport?

      Il faut distinguer les deux, qui ne disent dailleurs pas exactement la même chose. Pierre Milloz a longtemps été militant du Front National, et son rapport de 1990 sur le coût de limmigration a été réalisé directement pour le Front National. Il en a ensuite publié plusieurs variantes, aux Editions Nationales puis aux Editions Godefroy de Bouillon, un éditeur dextrême-droite spécialisé dans les livres sur la religion musulmane. Chacun en tirera les conclusions quil voudra quant aux conclusions du rapport. Pour ma part, je trouve cela relativement cohérent que le FN sappuie sur un rapport quil a lui-même commandé et publié.

      Le rapport de Jean-Paul Gourévitch est un peu différent, puisquil a été réalisé pour les Contribuables Associés, un collectif de militants qui se battent contre loppression fiscale. Il était peu vraisemblable, dans ces conditions, que le rapport estime que limmigration a un impact fiscal positif. Jean-Paul Gourévitch, soit dit au passage, a depuis révisé ses chiffres, et estime désormais le coût de limmigration à 5,5 milliards deuros.

      Ce quil faut bien comprendre, cest que ces deux rapport ne sont pas des rapports de recherche. Ce sont des rapports dexpertise, de consultance, réalisés pour un commanditaire particulier, dans un but précis. Je ne veux pas jeter lopprobre sur les activités de consultance en général, mais il faut bien comprendre que ce nest pas de la recherche effectuée dans lintérêt général, ce sont des recherches effectuées pour un commanditaire spécifique dans notre cas, le FN et les Contribuables Associés, respectivement.

      Dans vos travaux, vous affirmez que contrairement aux Etats-unis, l’immigration repsente un coût en France. Comment lexpliquez-vou?

      Ce ne sont pas vraiment mes travaux, mais plutôt ceux de lOCDE et dautres économistes. Selon les coûts pris en compte, on arrive généralement à un coût compris entre 4 et 10 milliards. Certains travaux ceux de Xavier Chojnicki notamment mentionnent même un impact fiscal positif. Mais la plupart des travaux saccordent pour dire que ça représente un coût, assez léger mais un coût quand même. Mais la France est une exception en la matière. Aux Etats-Unis, mais aussi dans limmense majorité des pays industrialisés, limmigration rapporte bien plus quelle ne coûte. Pourquoi ne parvient-on pas, en France, à maximiser les bénéfices de limmigration ? Avant tout parce que le taux de chômage des immigrés est plus élevé quailleurs, notamment en raison des discriminations dont il font lobjet sur le marché du travail quand on ne les empêche pas carrément de travailler, comme cest le cas des demandeurs dasile ! Et on sait le rôle essentiel que joue le travail dans lintégration, outre ses bénéfices fiscaux évidents.

      La France accueille t-elle davantage d’immigrés que ses voisins européen?

      Tout dépend des voisins dont on parle. Elle en accueille davantage que le Luxembourg ou la Belgique, certes dans ce cas-là, le flux migratoire va plutôt dans le sens de lévasion fiscale. Mais si on compare la France à des pays européens de taille comparable, on constate quelle accueille beaucoup moins dimmigrés. En 2011 par exemple, selon la base de données officielle de lUnion européenne (Eurostat), la France a accueilli 267 000 immigrés. Le Royaume-Uni, en comparaison, en a accueilli 566 000, lAllemagne 490 000 et lItalie 385 000. Et la France est dailleurs le pays qui affiche le solde migratoire (cest-à-dire la différence entre les entrées et les sorties) le plus faible : 54 000 personnes. En 2011, il y a également 213 000 personnes qui ont quitté la France. Au Royaume-Uni, elles étaient 350 000, 249 000 en Allemagne et 82 000 en Italie. Sans limmigration, la France perdrait chaque année plusieurs dizaines de milliers dhabitants.

      Propos recueillis par David Doucet 

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      Fallait-il écrire « Beau livre », en têtière de cet article ? Un beau livre, c'est souvent gros et beau ; ça fait rêver. Mais c'est aussi inutile qu'un voyage sous les cocotiers. Non seulement La tentation du pire, L'extrême droite en France, de 1880 à nos jours est un livre utile. Mieux : il est essentiel. Car ses auteurs principaux Pierre-Louis Basse et Caroline Kalmy, et leurs collaborateurs (Dany-Robert Dufour, Benjamin Stora, Jérôme Leroy et Adrien Gombeaud) n'y vont pas avec le dos de la cuillère : ils balancent bien ; ils swinguent. On en ressort abasourdi par la bêtise méchante, vulgaire et puérile de cette extrême droite française que certains voudraient voir prendre les rênes du pays. Dans la préface, Pierre-Louis Basse a l'intelligence de rendre hommage à Vladimir Jankélévitch qui, d'emblée, dénonça Vichy-la-honte. Riche de quelque 350 photos et illustrations, ce livre remarquable met en lumière les sales gueules des fachos de 1880 à nos jours. « Un appel vibrant à la vigilance, avant qu'il ne soit trop tard. »

       

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      22 novembre 2013 5 22 /11 /novembre /2013 10:09

      images-copie-36.jpeg  * Collioure : Francesca CARUANA

      Livres d’art :

      éditions Voix (« Taureau de mer »),   Editions Rivière : "Horizon" avec BTN, "le Magicien d’Os" avec Christian Skimao, "Défilé de haut rapiéçage" avec Michel Butor, "si l’on savait " avec P.A.B. , "L'homme de Lola", peinutres de Claude Viallat, texte de F.Caruana.

      En 2003, Francesca Caruana a organisé un colloque « L’art c’est l’art », présidé par Yves Michaud (Actes édités par Meier Voixéditions - 2003). Son travail est exposé en France et à l’étranger . Après une formation à l’école des beaux-arts de Montpellier et un Diplôme National des Beaux-Arts, Francesca Caruana a été l’étudiante de Daniel Arasse à Paris-I-Sorbonne, Après avoir soutenu une thèse de doctorat, elle est Maître de Conférences en arts plastiques et sciences de l’art.

      Dernières publications : "Peirce, et une introduction à la sémiotique de l’art "-L’Harmattan-2009, "Paysages" in  'Un siècle de paysage sublimé' -Catalogue du musée d’art moderne de Céret-Gallimard-2009. trouver mon livre- mot clef :francesca caruana

       

      ** Céret : L'art des papiers collés papiers.jpg

      Les papiers collés se définissent dans le  cubisme comme un moyen artistique consistant à coller sur un support de papier ou de toile, et ce dès l'automne 19121, des découpes de papiers dans un dessin ou dans une peinture en cours de réalisation. Ils participent à la cohérence de la composition et l'esprit de l'image comme un élément en écho à la fragmentation de l'espace pictural cubiste. Les lignes de découpe produisant des effets rythmiques semblables à celles qui sont tracées ou peintes. Les papiers découpés jouent aussi dans l'image "comme" les fragments de mots peints ou dessinés, soigneusement découpés eux aussi selon différentes stratégies.

      Les matières des papiers sont sensiblement différentes les unes des autres, comme le papier couché, le papier vergé, les papiers de couleurs mais aussi des fragments de partition musicale, du papier peint, et des découpes dans les zones de textes extraites de journaux. Les papiers collés ont souvent été tout d'abord épinglés en cours de travail, déplacés et recoupés aux ciseaux avant d'être finalement collés.

      L'esprit des papiers découpés cubistes nait, en 1912, de la synthèse effectuée entre deux pratiques afin de créer une composition spatiale cohérente et tout en restant librement malléable. Pour cette raison, Picasso et Braque parlaient également de « dessin synthétique." Ainsi les papiers collés peuvent être considérés comme une transition entre le cubisme analytique et le cubisme synthétique4, marquant donc une rupture dans le mouvement cubiste.

       Cette catégorie de l'art du collage exploitant seulement le papier comme matériau a été mise au point par Braque puis Picasso à l'automne 19127,8. 

      * La notion de collage implique clairement linsertion dun élément hétérogène au sein dun médium assimilant. L'élément collé entretient avec les éléments picturaux une relation de stricte contiguïté.

       

      Sa pratique n'a cessé de se renouveler, de s'étendre et contient tout un pan de lart qui sest distendu jusqu'à n'être  aujourd'hui que le nom dun médium parmi d'autres.

       

      On y retrouve pêle-mêle : les cubistes, les dadaïstes, les surréalistes, les affichistes, les nouveaux réalistes et la plupart des artistes contemporains.

       

      Le terme d' assemblage apparait dans les années 60 afin d'en différencier et préciser les diverses expressions mais ce concept générique est aujourd'hui lui aussi trop large.

       

      «Si la plume fait le plumage, la colle ne fait pas le collage.» Max Ernst

       

      Cette exposition est l'occasion de célébrer cette pratique aujourdhui centenaire, loin d'être exhaustive elle donne un aperçu des divers procédés explorés par les artistes.

       

      Du 16 novembre 2013 au 4 janvier 2014

       

      Galerie Odile Oms, 12, rue du Commerce, 66400 Céret

       

      Ouvert du mardi au samedi

      de 11 h à 12 h 30 et de 14 h à 19 h - 04 68 87 38 30

       

       

      ***Saint-Cyprien : Exposition François Desnoyer à découvrir jusqu'au 28 décembre 2013

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      Les Collections Desnoyer vous invitent, à travers lexposition "Une vie, un destin, une âme", à un voyage scénographique autour de l'humanité d'un peintre, François Desnoyer (1894 1972).

      Vous découvrirez une exposition forte, centrée sur le destin d'un artiste sensible visant à nous faire partager sa vision du monde, un monde de couleurs représentatif d'une joie de vivre.

      Les Collections offrent au public des œuvres singulières, des documents d'archives, et  ouvre les portes de  la bibliothèque  personnelle de François Desnoyer, témoin temporel d'un engagement artistique. 

      Autour de cette exposition de nombreuses manifestations, ateliers pour la jeunesse, résidences  d'artistes vous sont proposés, un programme visible sur notre site internet www.collectionsdesaintcyprien.com

       

      Collection François Desnoyer

      Rue Emile Zola

      66750 Saint-Cyprien

      Tél: 33 (0)4 68 21 06 96

      Mail: contact@collectionsdesaintcyprien.com

      Site internet: www.collectionsdesaintcyprien.com

       

      Horaires: 

      Ouverture tous les jours sauf le dimanche.

      De janvier à décembre: 10h-12h / 14h-18h

      Juillet et août: 10h-12h / 15h-19h 

      Fermeture annuelle les 1er janvier, 1er mai et 24, 25 et 31 décembre

       

      Tarifs: 4, réduit 2

      Gratuit pour les - de 12 ans

      Gratuit pour les résidents de la communauté de Communes Sud Roussillon

       

      **** LE MACBA de BARCELONE : Museu d'Art Contemporani

      • Le Macba est le Musée d'Art Contemporain de Barcelone : les profanes, et quelques spécialistes s'agacent souvent devant les expositions et installations présentées, restant dubitatifs, de glace voire révoltés face à un tel gâchis ... La visite au MACBA peut être motivée par le contenu mais par le contenant. En effet, voici un grand parallépidède posé sur la Plaça dels Angels, devant lequel se déroule une grande esplanade fréquentée par les skateurs, appréciée par les touristes fatigués car on peut s'y poser pour faire une halte et a priori, point de raliiement pour les sans-abri. 
      • L' 'intérieur de cette drôle de boîte mérite que l'on prenne le temps de l'explorer : un bâtiment dont l'architecture intérieure est très dépouillée, blanc dehors et blanc dedans. une luminosité étonnante baigne cet espace dont la façade entièrement vitrée est animée de l'intérieur par les rampes d'accès aux niveaux supérieurs, le constraste entre les murs et les poteaux blancs et le sol noir renforce encore cette luminosité. Les poteaux combinés aux rampes créent, à travers les vitres, des tableaux sur les façades des bâtiments situés en face, ouvrant de nouvelles perspectives.

      • Musée MABCA tel une grenade, fruit et explosif, ressorts de l'art contemporain. :  on caresse sa peau, rouge et rèche, on croque ses grains qui tapissent votre palais de couleurs changeantes mais soudain le plaisir se heurte à l'obstacle des grains à leur dureté, à leurs arêtes qui se coincent dans les dents ... 
      • C'est l'architecte américain Richard Meier pour avoir imaginé ce bâtiment.

         7.5EUR, son entrée est intégrée dans la carte Articket BCN à 25EUR qui vous donne accès à 7 musées pendant 6 mois (dont La Casa Mila, la fondation Miro ou encore le Musée Picasso).
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      21 novembre 2013 4 21 /11 /novembre /2013 10:07

      images-copie-35.jpeg  Chris Evans

       

      Je voulais vous parler de ce film haletant (plus que le dernier Polanski, décevant, dans son huis-clos théâtral), ce "Transperceneige", allégorie futuriste, la terre étant entrée dans une période de glaciation. Le train de l'enfer, tournant sans cesse autour de la Terre, symbolise la société où s'affrontent les classes sociales. On croit à la victoire des exploités, mais la manipulation des masses et du nouveau gourou réussit : la révolution aboutira à une nouvelle dictature...

       

      Or, je me suis décidé à parler d'un sujet moins exaltant : la critique et la corruption :


       

      Critiquer l'élu en place (notre maire, à Perpignan, n'a jamais été élu...), ce serait s'adonner à la mode du dénigrement; les Catalans, ce serait ça, la grogne perpétuelle, pour pas grand chose, en fin de compte...

       

      Non, critiquer, c'est un droit, et la liberté de blâmer, nous l'avons héritée de Voltaire et des philosophes du 18° siècle...

       

      Ainsi je ne pourrais pas écrire ce que tout le monde sait : comme tonton Dassault, père et fils, P. et J.Paul Alduy, père et fils, ont utilisé la planche à billets pour convaincre les gitans de Saint-Jacques et d'ailleurs, à Perpignan, de bien voter. On leur a donné des bons d'achat pour Noël, des cadeaux pour les enfants... Cette charité, c'est de bonne guerre, ce cynisme, c'est de la politique d'égout; elle a été suivie par  C. Bourquin, à Millas, puis par M.Chambon, sur le canton de Saint-Jacques : un renversement de vote en faveur des "socialistes", pourquoi..? 

       

         Perpignan est un petit Marseille, les morts en moins...

       

      Critiquer le maire en place et l'opposition installée, divisée, sans projet, critiquer tous azimuts, ce serait faire le jeu du Front national ! Alors, face au danger, taisez-vous, le petit blogueur !!!

       

       

      Mais qui a fait le jeu du FN, si ce n'est ceux qui, depuis des décennies, ont plongé le pays dans le chômage, la crise, la désindustrialisation..? F.Mitterrand ne combattant pas franchement le FN pour avoir des triangulaires au second tour, l'extrême-droite se maintenant. Jeu dangereux car le candidat FN peut être élu, ce qui est plausible à Perpignan, puisque tout le monde en a assez du "réflexe républicain".

       

      Qui fait le jeu du FN si ce n'est F.Fillon et quelques élus de  l'UMP préférant voir élu un candidat FN plutôt qu'un socialiste...

       

      Ce sont ces tacticiens de bas étage qui font le jeu pernicieux du fascisme rampant, se drapant dans le "patriotisme" et présent partout désormais... 

       

      Les responsables de cette montée inexorable de la haine et du racisme, ce sont les irresponsables politiques qui ont préféré le marché à la justice sociale, le fossé grandissant entre les pauvres et les riches, l'installation de ghettos au coeur des villes et privilégiant l'essor périphérique (résidences, villas, hypermarchés...)

       

      C'est la corruption des élus qui fait le jeu des chemises marron (et désespère les citoyens) : ainsi, la construction de la nouvelle ville du Moulin à Vent, induisant d'imposants pots de vin pour le maire d'alors (années 60), Paul Alduy; d'autres pots de vins ont été ensuite versés au fils élu maire, Jean-Paul... L'avocat de cette affaire a voulu vendre le dossier et les révélations à C.Bourquin, qui dit "non !" Et même quand cet avocat a voulu DONNER le dossier secret à l'ancien maire de Millas, celui-vi n'en voulut pas... Signe de complicité, de connivence...? Mais non, voyons, vous n'allez pas encore critiquer...

       

       

       

      Critiquer fait du bien. Mais ne pas critiquer pour critiquer ! Dire la vérité !

       

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