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31 décembre 2012 1 31 /12 /décembre /2012 17:48

collioure par DB au restau  (C) Dominique Baillieux

 

 

Chers amis et fêtards du blog, aps une année bien remplie en écriture et psie, aps cette année pleine de bonheur de par le monde, je vous dis à l'année prochaine ! 2013 sera un bon crû ! Une nouvelle fin du monde ! pas une faim, espérons ! On peut toujours rêver... 

 

En tout cas, pour nous, peuple en goguette, ce soir, à Collioure, ce sera mult mollusques et coupes de champagne sur la plage. Sur les collines, dans les ruelles remplies de musique, bandas et Bizarres... Sur le thème du cirque, les Colliourencs (et les autres, les foresters, les strangers...in the night), tous seront déguisés en saltinbanques. Mieux que Depardiou dans "L'Homme qui rit" !!! Et moi serai en clown !!!

 

31 décembre, c'est la vraie fête des habitants du petit port catalan !

 

Alors rendez-vous à minuit sous les platanes du Boramar, face à la mer matissienne, à l'église de Signac et aux ciels fauves !!! à demain !

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30 décembre 2012 7 30 /12 /décembre /2012 19:01

images-1-copie-1.jpeg   Grâce à l'historien Nicolas Lebourg, on ne mourra pas idiot, on passera un réveillon culturel, on ne se goinfrera pas de foie ou d'huîtres, mais d'affiches politiques, idéologiques et angoissantes : lisez "Mort aux Bolchos, un siècle d'affiches anticommunistes" (Les Echappés, 34 euros). Avec la révolution d'Octobre et la prise du pouvoir par les Bolcheviks, le monde "libre" a eu des sueurs froides et a cru à la fin de l'Histoire ; fleurirent alors, avec plus ou moins d'imagination et de poésie, des images de propagande. 

 

Il y eut ensuite le stalinisme, le goulag...puis la chute du mur de Berlin, et le rêve émancipateur disparut. Un fascisme en remplace un autre, i la nave va... Dans ce beau livre, rempli d'horreurs, tous les partis, tous les extrêmes, et même les anarchistes, sont rassemblés, qui expriment leur haine du communisme et du PCF. 

 

On aurait pu adjoindre le fameux portrait de Staline par Aragon, en couverture des Lettres françaises : une critique radical, mais tout en douceur, qui valut au poète officiel du PC et à la regrettée revue littéraire de disparaître...En 68 j'étais abonné aux Lettres françaises et j'ai eu la surprise de recevoir un mot de Pierre Daix, m'annonçant la mort de son organe (littéraire), accompagné d'un chèque de remboursement...Beau geste, louable honnêteté !

 

   Pour oublier ces heures noires d'un XXème siècle abominable, comme l'homme des neiges, l'Andorre fait une belle pub dans la presse : un encart tout blanc, une affiche blanche comme neige, où l'on peut juste lire ; "Une nouvelle page blanche a chaque histoire, "s'élancer sur des pistes immaculées"...

 

   A part ça, vous êtes heureux d'avoir survécu à la fin d'un monde annoncée; pour célébrer l'épopée audoise, cathare et mondiale de Bugarach, deux Catalans ont concocté une chanson pleine d'humour : Chris Cayrol (fils du regretté poète Jordi Pere Cerda) et Alain Casanova du groupe "Al Chemist" ont écrit cet hymne à l'apocalypse en trois versions, en français, en catalan et en ...maya !!! (à écouter à la Llibreria catalana, à Perpignan).

 

Cependant, ne vous réjouissez pas si vite : la fin du monde, scientifique, est annoncée à présent pour le 15 février 2013 : un astéroïde de 50 mètres de diamètre va nous frôler et peut-être nous faire bobo, mais on ne sait pas quelle hémisphère va être touchée... La collision est incertaine, mais les 120 mille tonnes du géant ne me rassurent pas... Bonnes fêtes, tout de même !images-copie-4.jpeg

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29 décembre 2012 6 29 /12 /décembre /2012 01:04

images-copie-3.jpeg Harkis : les camps de la honte

LOUANCHI (lien vers http://www.dailymotion.com/video/xl0lyn_hocine-le-combat-d-une-vie_news )

En 1975, quatre hommes cagoulés et armés pénètrent dans la mairie de Saint Laurent des arbres, dans le département du Gard. Sous la menace de tout faire sauter à la dynamite, ils obtiennent après 24 heures de négociations la dissolution du camp de harkis proche du village. A l'époque, depuis 13 ans, ce camp de Saint Maurice l'Ardoise, ceinturé de barbelés et de miradors, accueillait 1200 harkis et leurs familles. Une discipline militaire, des conditions hygiéniques minimales, violence et répression, 40 malades mentaux qui errent désoeuvrés et l' isolement total de la société française. Sur les 

quatre membres du commando anonyme des cagoulés, un seul aujourd'hui se décide à parler. 

 

35 ans après Hocine raconte comment il a risqué sa vie pour faire raser le camp de la honte. Nous sommes retournés avec lui sur les lieux, ce 14 juillet 2011. Anne Gromaire, Jean-Claude Honnorat.

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Sur radio-alpes.net - Audio -France-Algérie : Le combat de ma vie (2012-03-26 17:55:13) - Ecoutez: Hocine Louanchi joint au téléphone...émotions et voile de censure levé ! Les Accords d'Evian n'effacent pas le passé, mais l'avenir pourra apaiser les blessures. (H.Louanchi) Interview du 26 mars 2012 sur radio-alpes.net

 

 

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Harki [(h aspiré)aʁ.ki], désigne, au sens strict, un individu servant en Algérie coloniale dans une formation paramilitaire, une harka. Il vient du mot arabe haraka signifiant littéralement « mouvement ». Le terme était déjà utilisé auparavant au sens figuré pour désigner de petits affrontements, guerres, barouds entre tribus ou contre un ennemi extérieur.

Harki désigne par extension une partie des supplétifs (avec les moghaznis , les groupes mobiles de sécurité (GMS) et les groupes d'autodéfense (GAD)) engagés dans l’armée française de 1957 à 1962, durant la guerre d'Algérie sous contrat mensuel renouvelable sans avoir un statut militaire. Les « harkas », formations très mobiles, furent d'abord employées localement pour défendre les villages, puis constituées en commandos offensifs sous la responsabilité d'officiers français. Les harkis comme les autres supplétifs obtiennent le statut d'anciens combattants en France par une loi du 9 décembre 1974.

En France, harki est souvent utilisé comme synonyme de « Français musulmans rapatriés » (FMR) à partir de 1962, «Français rapatriés de confession islamique» (FRCI) en 1970 ou « Rapatriés d'origine nord-africaine » (RONA) dans les années 1980. Aujourd’hui, deux termes se sont imposés : « FMR » et « harki », qui selon les contextes renvoient soit aux seuls harkis, soit à tous les supplétifs, soit encore à l’ensemble incluant supplétifs et non supplétifs.Pour Mohand Hamoumou, harki désigne les Algériens qui ont dû quitter leur pays en raison de leur comportement anti-indépendantiste durant la guerre d’Algérie et sont restés Français. Ces termes plus ou moins administratifs désignent les personnes de statut civil de droit local originaires d'Algérie (qualifiées d'indigènes jusqu'à la Seconde Guerre mondiale) qui se sont installées en France après l'indépendance de l'Algérie sous couvert de la loi sur les rapatriés. Comme tous les Algériens qui résidaient en France après 1962, ils purent conserver la nationalité française par simple déclaration jusqu'au 22 mars 1967.

En Algérie, harki est devenu synonyme de traître et de collaborateur; Cependant pour l'historien Mohammed Harbi, ancien membre du FLN, « l'idée selon laquelle les harkis auraient été des traîtres ou des “collabos” devrait être dépassée » car les affrontements de la Guerre d'Algérie et ceux qui ont opposé la résistance française aux collaborateurs ne peuvent pas être assimilés.

La France, en comptant les « Pieds noirs » européens, les juifs et tous les musulmans « loyalistes », aurait dû accueillir sur son sol 2,5 millions de personnes. Elle le fit vaille que vaille pour les premiers et abandonna les autres. Seuls 42 500 harkis purent trouver refuge en France métropolitaine.

Les Harkis et leurs descendants représenteraient en 2012 entre 500 000 et 800 000 personnes en France.

Le 14 avril 2012, Nicolas Sarkozy a officiellement reconnu la responsabilité du gouvernement français dans « l'abandon » des harkis après la fin de la guerre d'Algérie en 1962. (source Wikipédia)

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28 décembre 2012 5 28 /12 /décembre /2012 13:29

   images-copie-2.jpeg          Pendant ces fêtes, je me passe en boucle les derniers disques (CD "Cançons de la Catalunya mil-lenària" et Lux Feminae" - diffusion Harmonia Mundi : voir Alexei, rue de l'Ange, à Perpignan, qui saura vous conseiller avec grand talent !), de Montserrat Figueras. 

     L'épouse de Jordi Savall est morte récemment, mais sa voix d'ange demeure dans ces enregistrements que l'on peut qualifier de "beaux" simplement, (de divins, si j'y croyais...), car on manque en français de qualificatifs...En catalan, peut-être...

 

    Je l'ai vue en concert plusieurs fois avec son doué de mari et ses deux enfants, aux Rois de Majorque, et chaque fois, l'enchantement !  Carmen, la Montserrat !

 

   A présent, je me laisse bercer dans une musique populaire, belle comme une musique sacrée : "El cant dels aucells"(berceuse traditionnelle de Noël), jusqu'à "Els segadors" (romance historique devenue hymne national). Rien qu'avec ça, on comprend le désir d'indépendance de la Catalogne : pays dont la personnalité est le fruit de mille ans d'histoire; c'est la période entre le XIème siècle (au monastère de Ripoll) et le XIV, où apparaissent les chants et danses du "Llibre Vermeil de Montserrat", que la musique est faste...

 

Et puis, cette formidable anthologie, avec toutes les formes et dons de la femme éternelle, de la femina antiqua à la femina gemens, en passant par la ludica, la mistica, l'amans... On n'a aucune excuse pour ne pas écouter ces disques. C'est un luxe spirituel à 20 euros que l'on doit s'offrir avant de mourir totalement abruti !

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27 décembre 2012 4 27 /12 /décembre /2012 12:25

Une fiction mêlée à l'histoire, structure originale; un roman bourré de livres, de souvenirs de bouquiniste, de lectures : un livre sur le livre, aussi ! J'adore cette écriture, dure et violente, puis poétique ! Votre première lecture de 2013 (JPBonnel)

U

 

par ericmaneval http://ericmaneval.wordpress.com/

rlc-photos.pngLe 21 décembre 2012, 

   Nous avons assisté, non pas à la fin du monde, mais à la fin du journalisme. Les médias se sont rués dans un petit village de l’Aude, Bugarach, village niché à l’ombre du pic du même nom, montagne qui, nul ne sait vraiment pourquoi, devait servir de sanctuaire aux survivants de l’apocalypse. Nous avons donc assisté à un rush médiatique, une focalisation mondiale sur ce petit village de montagne. J’ai regardé la plupart des émissions consacrées au sujet, aucune n’avait une explication convaincante à proposer, aucun journaliste n’était capable de justifier sa présence en ces lieux.  C’est l’objet de mon roman « Rennes le château-tome sang », roman « policier » mettant en scènes tous les éléments permettant la compréhension du phénomène. Roman, fiction délirante, mais s’appuyant sur de solides éléments historiques. Cette histoire de Bugarach, ultime sanctuaire de l’humanité, ne survient pas de nulle part. Elle est le résultat d’un siècle de mystifications autour du village voisin, Rennes-le château, mystifications permanentes,  dont un des avatars les plus emblématique est sans doute, la publication du « Da vinci Code » phénomène littéraire, livre avalé par plusieurs dizaines de millions de lecteurs à travers le monde dont, je présume, une infime part sait que l’auteur, Dan Brown, a séjourné dans ce canton dépeuplé des Corbières et y a puisé les principaux éléments de son intrigue.

L’objet de ce roman est aussi d’essayer de parvenir à montrer comment des personnes se font littéralement envouter par les lieux et prennent très au sérieux cette histoire d’apocalypse, d’extraterrestres, de tombeau du Christ, certains en mourront (la vérité étant que certains en sont morts). J’ai habité 17 ans la région ou j’exerçais le métier de bouquiniste. Mon activité servait aussi de lieu de rencontre aux nombreux mystiques, philosophes, poètes célestes ou souterrains, historiens, chercheurs en tous genres, ufologues, géomanciens, artistes, alchimistes et autres initiés multicartes. Les personnages et l’histoire sont de l’ordre de la fiction mais s’appuient sur 17 ans d’observation. Ma fiction tente de s’élever vers la réalité.

Tapez le titre et mon nom sur Google et vous constaterez que le livre à été plutôt bien reçu par les quelques critiques du web qui ont eu la curiosité de s’y intéresser. Je crois que c’est un bon roman (policier), peut-être un peu complexe pour qui ne connaît pas la région et son histoire. Je suis un peu amer par le peu d’écho qu’il a suscité chez les professionnels du livre, les docteurs du polar, les organisateurs de festival, d’évènements littéraires, les journalistes et autres pharmaciens de l’imaginaire, les libraires « indépendants » ou pas, les bibliothécaires. Je m’étonne de leur manque de curiosité. Je ne prétend pas que c’est un des meilleurs polars de l’année, mais c’est un des plus importants.

Je remercie sincèrement les rares acteurs du livre qui me soutiennent, parmi eux, la librairie du Grillet à Tournon (07) et « les fondus au noir » de Nantes et quelques critiques et blogueurs curieux. Je termine cette présentation de mon travail ainsi : Ami lecteur, si tu t’estimes grugé par la lecture de ce roman, c’est simple, je te le reprends 8 Euros. (faudra seulement que tu m’expliques pourquoi par un petit écrit, que tu me fournisses la facture d’achat, qu’il soit en très bon état et que les frais d’envoi (2,5 Eur.) soient à ta charge). Je ne peux pas dire mieux.

Site de l’éditeur : http://www.polarsetgrimoires.fr/livres/rlc.htm

 

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26 décembre 2012 3 26 /12 /décembre /2012 12:07

 

IMPORTANT message de Nicolas Garcia le maire d'Elne

Nicolas Garcia

nicolas-Garcia.jpg

 

Toujours sur la brêche Nicolas Garcia le maire d'Elne ne laisse passer aucune excuse apparemment banale mais qui, si on n'y prend pas garde, peuvent révéler un mauvais coup de l'Etat comme par exemple supprimer un bureau de poste fermé "provisoirement" pour cause de travaux ...

Merci de faire suivre le plus largement possible sur vos réseaux sociaux car ce type de menace nous concerne tous !

 

bureau-Poste-Elne.jpg

Lettre au directeur du bureau de poste d’Elne.

 

Au nom du conseil municipal et la population d'Elne, je viens de faire parvenir un courrier au directeur du bureau de poste de notre ville pour lui faire part du mécontentement que provoquerait la fermeture pour deux voire trois mois du bureau de Poste pour travaux. En effet la semaine dernière seulement, ce monsieur est venu rencontrer Roger Rio, mon directeur de cabinet, pour lui annoncer que des travaux devant intervenir au bureau de poste, situé rue Jean Jaurès, celui-ci serait complètement fermé à partir du 7 janvier, pour au moins deux mois.

 

Mis à part quelques rares prestations (les plus lucratives pour La Poste) qui pourront être rendues au centre courrier dans la zone industrielle, pour avoir accès aux autres services de la poste la population devra se rendre dans les villages voisins d'Elne.

 

Sollicitant l'avis du maire, je me suis permis de lui répondre par courrier qu'il n'avait pas mon aval, celui de la municipalité, ni celui de la population. Dans cette lettre je ne conteste pas la nécessité des travaux pour améliorer les conditions d'accueil du public et de travail pour les salariés à condition que le but ne soit pas de réduire les effectifs du bureau en les remplaçant par des automates. Dans ce courrier je lui précise surtout que je ne suis pas d'accord avec la fermeture totale et lui demande de bien vouloir louer des locaux en centre-ville pour maintenir, comme l'impose le service public, une activité permanente de la Poste à Elne. La Poste fait suffisamment de bénéfices sur le dos des usagers et des salariés pour financer cette opération légitime. Il est en effet inacceptable que nos concitoyennes et concitoyens, en particulier les plus âgés et les plus fragilisés soient obligés de se déplacer et de faire plusieurs kilomètres pour avoir accès au service public postal.

 

Dans mon adresse je le préviens que s'il ne trouve pas une solution satisfaisante j'appellerai la population à venir manifester rapidement  et à occuper le bureau de poste pour obtenir gain de cause et qu'une ouverture provisoire soit organisée ailleurs dans le centre-ville.

 

Je demande à toutes les personnes qui liront ce texte de le diffuser largement par internet sans oublier de le partager sur les réseaux sociaux et que chacun se tienne prêt à se mobiliser des la première semaine de janvier, comme nous l'avons fait plusieurs fois à Elne, avec succès, pour empêcher la réduction des heures d'ouverture des guichets (rue Jean Jaurès) ou pour gagner le recrutement de plusieurs facteurs au centre de distribution courrier (zone industrielle).

 

Joyeux Noël et bonnes fêtes.

Nicolas Garcia

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25 décembre 2012 2 25 /12 /décembre /2012 11:00

chat-loic.jpg  (photo Loïc Robinot) Le chat fêtard de Loïc ...

 

   Le foyer Rural de Tresserre a le plaisir de vous annoncer la Quatrième édition de la Festa de la Llum

le Vendredi 28 décembre 2012   pour plus d'informations  : 0664768697.

iLLUMineusement vôtre Thierry!

 

La Festa de La Llum… 

Une Fête Lumineuse

 

Histoire de vous mettre l’eau à la bouche,

 les oreilles en appétit et vous éclairer les yeux….

Voici la recette de la Festa de la Llum de Tresserre

 

Prenez quelques idées lumineuses, une procession nocturne à la lueur des torches, bougies ou autres lanternes…

 

Ajoutez-y des dégustations diverses : 

Xicolatada, Vin chaud aux épices, Cremat, Soupe à l’oignon et autres Gourmandises…

 

Saupoudrez le tout de chant choral, de gralla, d’accordéon, de cornemuse,

 de percussion, de musiques d’ici et d’ailleurs, d’un lâcher de lanternes célestes et d’une pluie d’étincelles…

Mélangez le tout, vous obtiendrez alors une délicieuse

 «  Festa de la Llum » : 

un plat lumineux qui se déguste entre Noël et le jour de l’an, histoire d’aborder l’hiver en faisant le plein d’imaginaire.

 

Mais n’oubliez surtout pas que tout cela n’est possible qu’au désir des bénévoles du Foyer Rural de Tresserre de vous accueillir 

le Vendredi 28 Décembre de 18h à 21h00 

pour partager ensemble des moments de rêve et d’évasion.

 

  Festa de la Llum 2012 Par Foyer Rural Tresserre


Tresserre, Languedoc-Roussillon, France

 

 

 


  • c'est 4ème édition de la Fête de la lumière à Tresserre
  • une balade lumineuse dans les rues du village, 
  • tout le village se retrouve sur la place nova pour déguster différentes spécialités catalanes, 
  • l'étonnement vous saisira!...
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24 décembre 2012 1 24 /12 /décembre /2012 18:16

rifle-elne.jpg  Voici un texte que j'ai déjà publié l'année dernière à la même époque, mais je ne m'en lasse pas ! Et vous..?

 

  * Eloge de la rifle :  Le quine -ou loto, selon les régions- est un jeu convivial qui permet de se retrouver en famille ou entre amis, autour d'un carton et de passer quelques heures joyeuses ensemble.

  Même si le hasard, la chance, la bonne ou mauvaise fortune, limitent ici l'initiative du joueur, cette activité ludique exige cependant des qualités certaines. 

  Ainsi, une gymnastique précise des doigts est nécessaire pour placer sur les chiffres le témoin choisi : grain de maïs, lingot de Saint-Girons ou piécettes de deux ou cinq centimes d'euro. Surtout, c'est l'attention qui est sollicitée afin de ne pas omettre une annonce ou l'explication d'une règle du jeu : c'est pourquoi la salle exige le silence (mais c'est aussi par colère et jalousie) quand un malheureux apostrophe le sort en criant : "Emmène-le !".

  Parfois, par jeu et mimétisme, des groupes poussent la même exclamation -seul moment où le public s'accapare la parole-, et l'animateur, au micro, de réclamer le silence : son autorité a été menacée ! C'est surtout son pouvoir, né de la création verbale, de sa capacité à dire de "bons mots", en annonçant les chiffres fatidiques), qui est "volé", un instant, par l'auditoire...

 

  Cependant, cette rivalité est un rite : elle permet un dialogue amusant, un échange amical entre les joueurs et les organisateurs. Malgré les codes et les formules connues -et souvent coquines- (le 4: à 4 pattes; 66 : les deux en l'air; 69 : la culbute, ou la télé du pauvre;68 : l'antichambre...), les réparties sont joyeuses et souffle, souvent, au coeur de la rifle, l'esprit !

 

  Le bel esprit et l'humour sont incarnés par l'annonceur qui, en général, est une figure du village; il doit faire preuve d'imagination et d'invention langagière, afin que le jeu ne se résume pas à une affaire de gain, de lots gagnés ou de recettes pour un club, une association, etc...

 

  Soudain, le vainqueur de la ligne ou du carton plein jette un explosif "Halte !" et la foule pousse un soupir collectif de déception; on attend la vérification en espérant que le joueur ait commis une erreur...  Hélas ! Mais ça recommence, voici une nouvelle partie; fusent les "Monte-le !", les "Touche-le !"; l'annonceur plonge sa main dans le sac bourré de nombres et sa voix enjouée distille des mots doux : "Le 6 : le facteur part en tournée!", le 9 : queue en bas : le facteur revient de tournée!"; "68 : à la porte du bonheur !"; "75 : les Parisiens, les envahisseurs !"

   Le public s'amuse, rigole; on boit des bocks, des cafés... On ignore le plus souvent que la quine, à l'origine, était un jeu de bagnards; il était fait pour faire patienter ceux qui devaient partir pour la Guyane; les illettrés était légion, c'est pourquoi, on donnait à chaque numéro une appellation; les bagnards qui partaient de l'Arsenal de Toulon ont essaimé le loto dans tout le sud de la France...

   Les jambons sont partis, presque tous les lots ont été distribués... La soirée s'achève sur une "consolante" ! Les familles et les amis repartent chez eux bredouilles ou chargés d'un lourd panier, mais tous ont passé un agréable après-midi d'hiver dans le café de leur village ou de leur quartier... On se rejoue les parties : "70 : l'année terrible", "51: avec un glaçon", "54: Mireille", "69: en l'air et en bas", "33 : chez le docteur", "75 : boum-boum", "2 : c'est un mâle", "15: l'Usap", " 72 : lève la blouse !", " "59 : les gens du Nord", "11 : les deux gendarmes", "11 : les gens de l'Aude" ou : "les belles jambes", "7 : bien compté", "4 : chapeau !", " 14 :l'homme fort", "20 : il est chaud", "3 : en Champagne", "80 : dans le coin", "34 : le héros", "7 : la picasse", "12 : à la douzaine", "58 : la CRS", "26 : la musique", "30 : en poussant", "2: comme papa", "89 : la mère Denis"... 

 

  * Eloge de la rifle :  Le quine -ou loto, selon les régions- est un jeu convivial qui permet de se retrouver en famille ou entre amis, autour d'un carton et de passer quelques heures joyeuses ensemble.

  Même si le hasard, la chance, la bonne ou mauvaise fortune, limitent ici l'initiative du joueur, cette activité ludique exige cependant des qualités certaines. 

  Ainsi, une gymnastique précise des doigts est nécessaire pour placer sur les chiffres le témoin choisi : grain de maïs, lingot de Saint-Girons ou piécettes de deux ou cinq centimes d'euro. Surtout, c'est l'attention qui est sollicitée afin de ne pas omettre une annonce ou l'explication d'une règle du jeu : c'est pourquoi la salle exige le silence (mais c'est aussi par colère et jalousie) quand un malheureux apostrophe le sort en criant : "Emmène-le !".

  Parfois, par jeu et mimétisme, des groupes poussent la même exclamation -seul moment où le public s'accapare la parole-, et l'animateur, au micro, de réclamer le silence : son autorité a été menacée ! C'est surtout son pouvoir, né de la création verbale, de sa capacité à dire de "bons mots", en annonçant les chiffres fatidiques), qui est "volé", un instant, par l'auditoire...

 

  Cependant, cette rivalité est un rite : elle permet un dialogue amusant, un échange amical entre les joueurs et les organisateurs. Malgré les codes et les formules connues -et souvent coquines- (le 4: à 4 pattes; 66 : les deux en l'air; 69 : la culbute, ou la télé du pauvre;68 : l'antichambre...), les réparties sont joyeuses et souffle, souvent, au coeur de la rifle, l'esprit !

 

  Le bel esprit et l'humour sont incarnés par l'annonceur qui, en général, est une figure du village; il doit faire preuve d'imagination et d'invention langagière, afin que le jeu ne se résume pas à une affaire de gain, de lots gagnés ou de recettes pour un club, une association, etc...

 

  Soudain, le vainqueur de la ligne ou du carton plein jette un explosif "Halte !" et la foule pousse un soupir collectif de déception; on attend la vérification en espérant que le joueur ait commis une erreur...  Hélas ! Mais ça recommence, voici une nouvelle partie; fusent les "Monte-le !", les "Touche-le !"; l'annonceur plonge sa main dans le sac bourré de nombres et sa voix enjouée distille des mots doux : "Le 6 : le facteur part en tournée!", le 9 : queue en bas : le facteur revient de tournée!"; "68 : à la porte du bonheur !"; "75 : les Parisiens, les envahisseurs !"

   Le public s'amuse, rigole; on boit des bocks, des cafés... On ignore le plus souvent que la quine, à l'origine, était un jeu de bagnards; il était fait pour faire patienter ceux qui devaient partir pour la Guyane; les illettrés était légion, c'est pourquoi, on donnait à chaque numéro une appellation; les bagnards qui partaient de l'Arsenal de Toulon ont essaimé le loto dans tout le sud de la France...

   Les jambons sont partis, presque tous les lots ont été distribués... La soirée s'achève sur une "consolante" ! Les familles et les amis repartent chez eux bredouilles ou chargés d'un lourd panier, mais tous ont passé un agréable après-midi d'hiver dans le café de leur village ou de leur quartier... On se rejoue les parties : "70 : l'année terrible", "51: avec un glaçon", "54: Mireille", "69: en l'air et en bas", "33 : chez le docteur", "75 : boum-boum", "2 : c'est un mâle", "15: l'Usap", " 72 : lève la blouse !", " "59 : les gens du Nord", "11 : les deux gendarmes", "11 : les gens de l'Aude" ou : "les belles jambes", "7 : bien compté", "4 : chapeau !", " 14 :l'homme fort", "20 : il est chaud", "3 : en Champagne", "80 : dans le coin", "34 : le héros", "7 : la picasse", "12 : à la douzaine", "58 : la CRS", "26 : la musique", "30 : en poussant", "2: comme papa", "89 : la mère Denis"... 

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23 décembre 2012 7 23 /12 /décembre /2012 15:08

Joël Cimarrón : illustrateur

 

 

 

JOEL.jpg

Il commence son travail artistique dans le cinéma d'animation où il conçoit des projets de courts-métrages et de spéciaux TV empreints de l’imaginaire afro-caribéen. Héritier du conte créole, il s'inspire de la mythologie vaudou, et sa mémoire reste marquée par l'histoire douloureuse des Antilles.

 

Agacé par tout ce qui divise, il décide d'abattre les frontières entre les contes du monde en créant la première collection des éditions de Karibencyla : Le Théâtre des Monstres.

 

En 2008, il développe son univers en bande dessinée pour Gallimard qui publie Le Couteau-chien dans la collection Bayou en avril 2010.

 

 

La Luciole Masquée : auteur

 

LUCIOLEM.jpg

 

La Luciole Masquée est auteure et illustratrice pour la jeunesse, formée à l’école des Beaux-Arts de Perpignan. Entre 2004 et 2009, son amour pour le livre et sa passion pour la littérature jeunesse l’ont portés jusqu’en librairie où elle est devenue libraire spécialisé en littérature jeunesse.

 

En juillet 2007, elle crée le Blog de La Luciole Masquée, un site d’information et de partage pour les auteurs et illustrateurs qui débutent dans ce métier. Très vite, le blog et le forum deviennent des espaces chaleureux où les auteurs et les illustrateurs aiment à se retrouver pour partager librement autour de leurs métiers.

 

En avril 2009, elle inaugure la collection Le théâtre des Monstres en donnant corps aux deux premiers ouvrages des éditions de Karibencyla qu’elle co-dirige avec l'illustrateur Joël Cimarrón. Depuis, elle a écrit quatre albums sur les cinq publiés par cette maison d'édition.

 

Elle anime régulièrement des ateliers dans les classes de primaire, au cours desquels elle immerge les enfants dans sa petite cuisine des contes. Une expérience de création que les tout petits apprécient tout particulièrement !

 

 

 


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22 décembre 2012 6 22 /12 /décembre /2012 10:01

Voir le site "Brèves de femmes" : CALENDRIER DES DINERS DÉBATS LITTÉRAIRES


Voir la présentation des livres dans  » Loisirs & Sorties  »

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Inscrivez-vous par mail ou en composant le 06 44 97 05 24

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Vous pouvez lire le livre avant le débat ou le découvrir avec l’auteure.
Achat du livre sur place et dédicace.
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PRÉSENTATION DES RESTAURANTS LITTÉRAIRES

 

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Le PETRA’S CAFE

 

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LE RIALTO

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LE RIAD

 

Mercredi 19 Décembre

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propose une plongée dans les méandres du polar catalan . . . l’intrigue débute dans l’hôtel de police de Perpignan !

Un Dîner Débats Littéraires avec Marion POIRSON DECHONNE pour son livre ‘’ Flics & geeks ‘’.

Restaurant à déterminer               

Menu à 25 euros

Apéritif maison
Salade de chèvre chaud, noix et amandes grillées
******
lamelles de calamars a la nicoise
et son riz
******
gateaux basque
******
1/4 de vin et eau gazeuse

———————————————  Clôture des inscriptions le 16 Décembre

Jeudi 20 Décembre au  » RIALTO à 19h 30

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propose un Dîner Débats Littéraires avec Dani BOISSE pour son livre ‘’ Chutes libres ‘’

Découvrez des nouvelles amusantes, touchantes, provocatrices, voire inquiétantes, mais toujours inattendues . . .


‘’ LE RIALTO ‘’
Quai François BATLLO
Perpignan
(avant la Résidence du Castillet)
Tél. : 09 83 56 15 56

Menu à 25 euros

Apéritif maison
Farandole  d ‘antipasti ( Courgettes, aubergines, poivrons grillées, olives noires, anchois, toats )
******
Pavé de saumon haricots verts en persillade
******
moelleux au chocolat et sa creme anglaise
******
1/4 de vin et eau gazeuse

—————————————— Clôture des inscriptions le 17 Décembre

*débats antérieurs :

**DINER DEBAT le 14 Décembre avec Catherine Saint-Ramon autour de son livre » UNE ÉRECTION…

Posted NOV 26 2012 by BREVESDEFEMMES 

Catherine-Saint-Ramon-16-200x133.jpg

Profitez du diner débat du 14 Décembre au  » LOFT  » à partir de 19h 30 pour faire dédicacer votre livre par l’auteur-

Consultez le calendrier pour plus de détail

Inscrivez-vous par mail ou en composant le 06 44 97 05 24

/

Les dîners débats se poursuivront en 2013

 

PRÉSENTATION DE L’OUVRAGE

-     UNE ÉRECTION SALVATRICE EN GARE DE PERPIGNAN (analyse du tableau de Salvador DALI  « pop-op, yes yes, pompier , la gare de Perpignan » ) 2006

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Éditions Alter Ego
59 pages
Prix : 13,50 €

 

La gare de Perpignan centre du monde
C’était le désir de Salvador DALI
A-t-il été exaucé ?

L’auteur de cet ouvrage tente de répondre à cette question en relatant tout d’abord la journée très  » Dalinienne  » que passa l’artiste catalan au mois d’août 1965 dans les Pyrénées-Orientales; en analysant ensuite le tableau surréaliste peint par DALI, en souvenir de ce voyage. Cette étude est inédite en FRANCE

 

 

DINER DEBAT le 15 Décembre à midi avec Bénédicte CARBONEIL autour de ses livres  » La Vache sans Tâche  » –  » BENEPATE  » –  » CA SUFFIT  »

DINER DEBAT le 13 Décembre dans une ambiance jazzy avec GIL GRAFF autour de son livre  » Requiem pour une racaille  »

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  • professeur de lettres, écrivain, j'ai publié plusieurs livres dans la région Languedoc-Roussillon, sur la Catalogne, Matisse, Machado, Walter Benjamin (éditions Balzac, Cap Béar, Presses littéraires, Presses du Languedoc...
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