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20 novembre 2013 3 20 /11 /novembre /2013 13:07

268.JPG    Un rêve au coeur de Perpignan

 

 

La journée m'avait éreinté. Le livre peut donc pousser à des activités aussi épuisantes et fébriles ! On rêve parfois à ne plus vivre parmi les livres, les mots, au coeur de cette danse infernale qui oblige à penser, imaginer, à se référer à d'autres oeuvres... 

 

Le rêve, celui du sommeil. La fatigue fut sans doute à l'origine de celui de cette fameuse nuit...

 

Je me trouvais à Perpignan, c'est sûr, j'en étais convaincu, car je me repérais à partir de quelques monuments célèbres : le petit château, la cathédrale, la demeure des Rois de Majorque...Mais je ne reconnaissais pas les quartiers dans lesquels je me promenais. Je cherchais une rue. J'avais un objectif précis, mais je me perdais dans ces quartiers pittoresques qui ont pour noms : les jardins Saint-Jacques, la place du Puig, la place Cassanyes, la rue de l'anguille, la place de la Révolution française...

 

Je montais et descendais par de longs escaliers, et je me croyais au pied de Montmartre : j'étais sur la Butte, puis dans une ruelle dont les maisons étaient agrémentées  de treilles. Et les raisins pendaient en lourdes grappes, entières : personne ne cueillait ces alléchants muscats !

 

La tentation m'oppressait et je pressais le pas vers de longues rampes rectilignes qui semblaient descendre vers la plage, vers le port, vers la mer, comme à Port-Vendres... J'hésitais et, ne voulant pas perdre de l'altitude, comme lors d'une randonnée difficile, où chaque pas perdu sera une nouvelle souffrance, je demeurais sur les hauteurs décorées d'orangers et de citronniers, souvenirs des verticalités banyulenques...

 

Je me trouvais pourtant à Perpignan, au coeur de la cité et les rues étaient vides, tel mon espoir d'atteindre un but précis...

 

Voici une venelle colorée par des grenadiers sauvages, le long de jardinets cultivés pour des surabondances de kiwis...

 

Mais, soudain, les couleurs se dispersèrent dans une approche muette de brume et le spectacle urbain devint grisâtre...Des escaliers encore et des réverbères, des garde-fous; je me voyais à Montparnasse ou à Ménilmontant...Je figurais dans ces sépia des obscènes années 1930/40 qui, dans les albums de photographes illustres, témoignent d'un Paris populaire, poétique; mais un Paris de l'entre-deux, où l'on essaie de trouver la joie de vivre, quand on a la prescience d'une catastrophe annoncée...

 

Je m'attendais ainsi à croiser Mac Orlan, débouchant, avec son béret, d'une muraille de brume, sa gauloise pérenne sculptée dans l'ourlet de ses lèvres... Je vivais une époque apprise dans les livres...Je rêvais et le cauchemar s'installait... Un avenir de bras levées, la main droite ouverte, dressée vers un gourou, un fou, bouleversant le monde... Je ne pouvais croire que mon pays, aujourd'hui, que ma ville, en ce début de XXIème siècle, que ma France et ma Catalogne...pourraient subir le même destin tragique... Le sursaut, le réflexe républicain peuvent-ils encore agir..?

 

Au bout d'un long rêve, au bout de la nuit du cauchemar, sans fin, presque, comme mon sommeil sans faille, je revins à la réalité. Et je constatai que mon rêve était le réel même : la rue, à Saint-Mathieu, s'offrait, ouverte, défaite; chaussée défoncée, saleté des trottoirs, commerces abandonnés, façades délavées. Un quartier fracassé, malgré les tentatives pour ouvrir une place, soutenir un immeuble lézardé, installer un logement social...Installer le local inattendu des pèlerins pour Compostelle, là-bas, au bout de l'enfilade, près d'une synagogue, près du Conservatoire de musique...

 

Une émeute était-elle passée par là, qui aurait anéanti de nombreux petits commerces, la bouquinerie-salon de thé, l'antre exotique d'un futur postérieur..? Ce quartier montrait ses entrailles, affichaient ses longues souffrances. Les édiles, indifférents, ne les voyaient pas; leur indifférence, leur cynisme ou leurs projets immobiliers, induisant de juteux pots de vin, avaient conduit le centre historique à une déchéance progressive, à présent visible. J'avais lu un penseur local, in situ, et situationniste dans l'âme : il avait écrit, dans ses "Prolégomènes à la vie culturelle" que Perpignan n'était qu'un champ de ruines... 

 

Peu importe, j'étais plongé dans la poésie des décombres, dans le théâtre tragique d'une ville démembrée, exhibant ici un luxe indécent et là, la solitude, l'abandon, la misère de gens à l'espérance orpheline... 

 

Comme l'a si bien dit un martyr : "Faisons un rêve !",  j'avais fait un rêve. Je m'étais égaré dans une marche solitaire. Je suis à présent persuadé que l'on ne pourra mettre fin au cauchemar que collectivement...

 

 

Jean-Pierre Bonnel (18 nov. 2013)

 

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19 novembre 2013 2 19 /11 /novembre /2013 09:49

Doris-Lessing-in-1962.-009.jpg Doris Lessing.

 

On la montre toujours vieille, dans les journaux ! C'est vrai qu'à 94 ans, elle n'était pas de la première pluie de sperme...Mais elle fut jeune et sensuelle, femme libre, sans cesse rebelle, révoltée, indignée, combattante, pas politiquement correcte, bien que militante au parti communiste jusqu'en 1956...

Elle devint une icône du féminisme : les célébrités sont toujours récupérées ! Il faut lire son autoportrait, le récit d'une femme qui se forme, se construit, dans un monde injuste : Le carnet d'or (1976 en France, chez Albin Michel, prix Médicis)

 

octavio.jpg Octavio Hoandra

 

   Le Journal à Klausenburg, de l'écrivain roumain Octavian Hoandra, est, selon Jacques Jouet le préfacier, un livre de "méditation", des "poèmes de méditation partagée".

 

Il s'agit de court textes, ramassés, sans ponctuation, composés sur un smartphone : la poésie s'écrit désormais sur machine portative, sur tweeter, sur l'intime téléphone portable, prothèse de notre esprit : on ne peut plus s'en passer...

   Mais quand le résultat s'affiche, non plus dans le virtuel, mais dans le concret d'un livre, alors on se dit que le progrès technologique a peut-être du bien... Surtout quand on lit, au hasard des dates qui scandent ce volume peu volumineux mais lumineux : 

 

Mardi 19 avril 2011, 1:09 pm

 

"nous allons bien

il semble que nous allions bien comme ça

et nous allons nous rappeler ceci et cela

comme cela a été

car toutes les choses ont été d'une certaine manière

plus tôt ou plus tard

nous chercherons

nos propres traces

nous allons nous guider d'après elles tels

les lévriers afghans

à la recherche de l'animal blessé

à la chasse

mais les traces ne mèneront nulle part

et nos âmes ne seront plus

là "

 

(94 pages, octobre 2013, 12 euros, diffusé en France.)

Supracoperta-Hoandra---Journal-FR.jpg


***Conférence de Raoul Marc Jennar:  Les Amis du Monde Diplomatique 66 vous invitent à participer à leur prochaine conférence - débat :

>

« Mondialisation Néolibérale et Négociations Commerciales Europe/USA vers lultime étape dans la destruction de notre modèle de société ? » 

> avec Raoul Marc JENNAR , politologue , militant altermondialiste.

 

> Cette conférence aura lieu au Conseil général 66, salle CANIGOU (30-rue pierre Bretonneau - Perpignan), le mardi 19 novembre 2013, à 19H

>

Depuis une trentaine dannées, des accords, négociés par les gouvernements successifs, tant au niveau européen quau niveau mondial, remettent en cause notre modèle social. Les traités européens, les accords de lOMC, les choix du FMI ont tous eu pour finalité de subordonner les droits fondamentaux des peuples aux "règles" du commerce, de léconomie et de la finance: La "concurrence sans entrave" de tous contre tous est érigée en norme de vie en commun !

Une ultime étape dans la destruction finale de notre modèle de société est sur le point dêtre franchie. Avec le soutien des gouvernements de lUnion Européenne, une grande "Négociation Transatlantique" est menée depuis la 8 juillet par la Commission Européenne avec les USA. Le mandat de négociation est clair : il s’agit de confier au secteur privé la définition des règles; Les multinationales auront ainsi la capacité d'attaquer nos législations et réglementations, dans tous les domaines où elles considéreront que ces normes constituent une entrave à leurs profits : normes salariales, sociales, sanitaires, alimentaires, environnementales
>

Une fois de plus , Raoul Marc Jennar , fin analyste des arcanes de Bruxelles, lève le voile sur ces discrètes négociations...

> Cette conférence est également parrainée par Attac 66, LDH 66 et l'Université Populaire de Perpignan.

 

--- - mardi 19 novembre, à PERPIGNAN, à 19H, Salle Canigou du Conseil général, 30, rue Pierre Bretonneau, sur le thème « la mondialisation néo-libérale et les négociations UE-USA », première partie consacrée à lévolution de 1945 à 2013, dun diptyque dont la deuxième partie se tiendra le 11 décembre.

- samedi 23 novembre, à ARGELES, à 16H30, au Cinéma Jaurès, rue du 14 juillet, sur le thème « la démocratie face à la finance » en suite de la présentation du film DebtOcracy, consacré à la situation de la Grèce.

 

Le 19 Novembre 2013 à 19h à la Salle Canigou du Conseil Général, Perpignan.

Conférence de Raoul Marc Jennar sur : « Mondialisation Néolibérale et Négociations Commerciales Europe/USA …vers l’ultime étape dans la destruction de notre modèle de société ? »

Pour en savoir plus  www.jennar.fr

 

 

 

 

Le 19 novembre 2013 - 19 h 00 - 21 h 00 

 

Salle Canigou, Conseil Général

 

 

 

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18 novembre 2013 1 18 /11 /novembre /2013 11:11

la-lectrice.JPG   La lectrice (photo Jean-Pierre Bonnel)

 

Il pleut, ça verse, les gués sont fermés, vivent la rose et le lilas !

 

Vive la lecture ! Si vous pouvez rester sous la couette, au lieu de vous rendre au labeur, prenez un livre, n'importe lequel mais prenez un livre au lieu d'aller jouer les voyeurs sur les réseaux sociaux...

 

Aujourd'hui, je vous conseille...pas Camus, parce que je sors d'un marathon d'une semaine : Camus et lalgérie, le libertaire, l'Espagne, le Catalan... D'accord, il faut lire avant tout Noces, L'Etranger et Le premier homme...Mais vous l'avez déjà fait, je pense....

 

Alors, lisez "Modernes catacombes", éditions Gallimard. Avec R.Debray, le lecteur n'est jamais déçu : il y a du contenu, de la réflexion, une pensée paradoxale, courageuse ! Et du style, une écriture ramassée, sèche, ironique, très surveillée, comme la culture qu'elle véhicule. 

Le personnage, passé de la révolution sud-américaine aux salons parisiens en col mao, tout en conseillant le président Mitterrand, puis se rapprochant de Chevènement, a centré sa réflexion sur l'image (en dirigant des cahiers, sur les médias, aujourd'hui arrêtés)...

 

Ayant lu qu'il préparait un opéra sur Walter Benjamin, je lui ai écrit, lui faisant part de mon livre sur le penseur juif; il m'a répondu qu'il avait ouï de mon ouvrage, mais qu'il ne citait jamais, dans son propre texte, les textes des autres. Merci Régis, venez donc à Cerbère et Port-Bou !

 

Sur l'image, donc et son recueil d'articles, après un texte mi-figue, mi-raison (son style a l'amertume des pamplemousses et le ton tient de Voltaire, l'ironique) sur Sollers, parle du "prestige de l'image, de sa faculté de décider, à l'opposé de l'écrit, dont l'aura s'étiole...

"Peu importe le texte, pourvu que l'auteur en parle bien." Nous vivons bien dans le monde "bling-bling", de la séduction, de l'image façon "Paris-Match", du dérisoire, du superficiel, de l'exhibitionnisme généralisé...

 

Plus loin, Debray nous parle de Breton (André) et de ses "cailloux"; je pense alors à ceux que j'ai ramené du sommet de Bougarach, pour me protéger de la fin du monde...

 

Le philosophe ne peut se passer de littérature : "Toute langue littéraire est asociale en ce qu'elle est plus qu'un moyen de communication." (p.129); le voici parlant de Gary et Malraux (pages 198 et 271), du roman, "médiation poétique de l'existence."

 

L'écriture ferme, tendue, précise, bourrée de culture, me fascine. Pas de délayage, tout est utile, rien à jeter, comme l'écrivait Brassens ! L'ironie n'est pas vulgaire, mais elle irrigue le livre de ses discrets courants amers.

 

Avec R.Debray, j'ai l'impression d'apprendre à écrire. 

 

Vive la pluie, qui permet la lecture !!!

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17 novembre 2013 7 17 /11 /novembre /2013 10:52

boutonnet.jpg   A l'occasion de la sortie du livre de François Boutonnet Mnémosyne (éditions Disvoir - Paris 2013),

 

l'Espace Culture Multimédia Cinémaginaire 

propose

LABYRINTHE MNEMOSYNE 

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une séquence animée par François Boutonnet autour des 

Arts de la Mémoire 

de l'Antiquité à la création multimédia contemporaine

 

Séquence Labyrinthe Mnémosyne

intervention / projection

livre (Mnémosyne) 1h + film (Urbi et Orbi) 1h

partenariat Kalimago Films / Cinémaginaire - pour les publics des

Médiathèques, Espaces Multimédia, Centres d'Art, Ecoles d'Art et de Cinéma, Salles de Cinéma, Maisons de la Culture, Associations …

 

Une approche des Arts de la Mémoire, ce voyage aux confins du langage et de l’image,

se prête mal à une restitution exclusivement écrite, en contradiction avec le sens même de cette démarche.

C’est donc dans deux modalités indissociables que se mène cette expérience,

ce voyage aux confins du langage et de l’image, par l’incessant passage de l’un à l’autre.

 

Le livre Mnémosyne expose le fil rouge qui relie les antiques Arts de la Mémoire

aux créations audiovisuelles contemporaines, du cinéma aux arts numériques.

Il reprend une partie de la thèse de doctorat présentée par François Boutonnet à l'Université de Toulouse (ESAV) en 2010.

 

Download.html_1.jpgDownload.html_2.jpg

 

Le film Urbi et Orbi, réinvente une déambulation dans l'un des rares Palais de Mémoire conservé depuis la Renaissance : le jardin de Bomarzo en Toscane.

Chaque station du jardin de Bomarzo ouvre sur une évocation particulière d'un voyage en Amérique du Sud.

Cet itinéraire mène d’un site à l’autre par des passages aléatoires et

commence à cartographier le pays imaginaire qui s’étend au dedans de nous, comme le plan du trésor dans les histoires de pirates.

 

Cinémaginaire fournit toute la logistique technique de cette séquence

 

Infos et réservations

Espace Culture Multimédia Cinémaginaire

Tél 06 75 76 16 60

Mail : contact@cinemaginaire.org

Site : www.cinemaginaire.org 

 

 

. Autour des Arts de la Mémoire 

 

Mnémosyne préside depuis la nuit des temps aux fragiles émulations entre mémoire et création, connaissance et poésie, sciences et arts.

C’est sous son signe que les Arts de la Mémoire ont initié, il y a déjà vingt-sept siècles, dans la Grèce de l’Antiquité, un chemin vers un art global,

en associant pour la première fois, lieux et mémoire, espace et temps, représentation et mouvement, image et pensée.

Ce que les Arts de la Mémoire nous révèlent du lien entre pensée, lieux et images, c’est la fonction privilégiée de cette déambulation dans un paysage imaginaire.

Le parcours est découpé en séquences qui se succèdent dans un ordre précis. A l’ordre précis dans lequel sont visités les lieux, s’ajoute l’association ordonnée des images et des lieux.

Chaque séquence suscite l’invention de courtes scènes animées, dont les images seront projetées mentalement dans les lieux étapes du parcours, à chaque nouvelle déambulation.

Les Arts de la Mémoire préfigurent l’arrivée des images en mouvement. 

 

Aujourd’hui, les lieux (loci) individualisés et intimes des antiques Palais de Mémoire deviennent collectifs et poreux.

Les images (imagines) uniques et secrètes qui nourrissaient ces arts, deviennent multiples et publiques.

A l’image fixe façonnée par un regardant mobile, vient se substituer l’image mobile reçue par un regardant fixe.

Les couplages dialectiques lieux-images deviennent intelligence collective, séquences filmées ou sites interactifs.

Les nouvelles technologies permettent de passer de constructions d’un nombre fini de possibilités, à des dispositifs aux combinaisons infinies.

Ces dispositifs renouvellent la notion de labyrinthe, comme déambulation riche de sens entre des énigmes symboliques.

La déambulation elle-même passe d’un parcours balisé à des parcours connectés.

La réalité augmentée de ces nouveaux paysages virtuels, et les liens qui peuvent s’y tisser,

sont aujourd’hui au centre du questionnement artistique et du développement des savoirs. 

 

 

***JAZZ au PALAIS, ce dimanche :

 

372668_100005037816141_1762184762_q.jpgCulture CG PO - Carte Blanche à ... Vous aimez les chansons indémodables de "la Môme Piaf" et la profondeur mélodique et poétique de celles de Barbara ? 

Laissez vous emporter, dimanche 17 novembre à 17h, par le Muriel Falzon Quartet. Un contrebassiste, un batteur, un saxophoniste et une chanteuse réarrangent les chansons de ces deux artistes incontournables pour vous emporter dans l’émotion de leurs chansons. Un concert singulier et envoûtant !

 

Palais des Rois de Majorque - Entrée gratuite-

 

 

 

 

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16 novembre 2013 6 16 /11 /novembre /2013 10:54

images-1-copie-2.jpeg Hélène RUFAT  : CAMUS et L'ESPAGNE -


 

 

ce samedi à Collioure (17 heures, centre culturel), "Camus et l'Espagne", entrée libre.

 

 

** lecture consacrée au poète Pablo Neruda, par Cédric Debarbieux SAMEDI 16 NOVEMBRE, à 15h,

à la bibliothèque Bernard Nicolau (Musée Puig), 

42, avenue de Grande Bretagne, Perpignan

 

 

Lecture de poèmes de Pablo Neruda

par Cédric Debarbieux

 

Brutalement décédé en septembre 1973, Pablo Neruda laissait derrière lui une œuvre poétique foisonnante, protéiforme, commencée un demi-siècle plus tôt par son recueil Crépusculaire

 

A l'occasion du quarantième anniversaire de sa disparition (qui coïncide également avec le quarantième anniversaire de la chute du Président du Chili Salvador Allende), il paraissait nécessaire de redonner à entendre une part de cette œuvre poétique.

 

« Évoquer Pablo Neruda, c'est vouloir faire vivre encore une parole somptueuse, immensément riche, nourrie de culture tant intellectuelle que populaire, engagée dans l'action et fascinée par l'universalité. Une écriture qui parle des origines, de la nature foisonnante, des femmes, de l'amour et de la guerre. Comme si ce poète était venu sur cette terre pour en dresser un tableau aussi dense et complet que possible, pour rappeler que le cri des hommes est parfois comme le feulement du tigre, et que ses mots d'amour ont la douceur des pluies d'été. 

 

Pour cette lecture intitulée « Pablo Neruda, Voyageur du Siècle », j'ai choisi des textes extraits de trois recueils : Le Mémorial de l'Île noire, La Centaine d'Amour et Résidence sur la Terre. Certains poèmes sont d'inspiration surréaliste, d'autres sont des témoignages engagés, d'autres encore portent en eux une trace de magie profonde, presque animiste ; la femme y est présente, l'enfance, la terre aussi, avec son cortège de feuilles luisantes, d'eaux tumultueuses, avec ses odeurs de pluie, de feu, de lave ; et la paix, et la joie des hommes devant l'eau et le pain, et la guerre (celle qui ravagea l'Espagne). On y goûte le limon des siècles, la splendeur des feuilles phosphorescentes,  la sueur et la dureté du travail, on y partage les espoirs et les tristesses d'un homme totalement engagé dans notre vingtième siècle » (Cédric Debarbieux)

 

 

« Je veux vivre dans un pays où il n'y ait pas d'excommuniés.

Je veux vivre dans un monde où les êtres soient seulement humains, sans autres titres que celui-ci, sans être obsédés par une règle, par un mot, par une étiquette.

Je veux qu'on puisse entrer dans toutes les églises, dans toutes les imprimeries.

Je veux qu'on n'attende plus jamais personne à la porte d'un hôtel de ville pour l'arrêter, pour l'expulser.

Je veux que tous entrent et sortent en souriant de la mairie.

Je ne veux plus que quiconque fuie en gondole, que quiconque soit poursuivi par des motos.

Je veux que l'immense majorité, la seule majorité : tout le monde, puisse parler, lire, écouter, s'épanouir. »

Pablo Neruda

 

 

L'entrée est libre et gratuite, mais il est prudent de réserver sa place auprès de la bibliothèque, au 04 68 62 37 60

 

  Contes, Lectures, Ecritures

cedric.debarbieux@laposte.net

           06 68 73 88 72

Sur Google

cedricdebarbieuxconteur

       et cedricdebarbieuxlecteur    

 

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15 novembre 2013 5 15 /11 /novembre /2013 09:11

51BJ6Q26N8L._SY445_.jpg   Cycle de conférences sur Camus organisé par les AIAM ("Amitiés internationales André Malraux : Pierre Coureux, président, à Paris - Jean Bigorre, J.Pierre Bonnel en Roussillon/Catalogne) :

 

* Ce soir vendredi 15, à 19 h, à la médiathèque de Villelongue del Monts "Camus libertaire" par Daniel GUERRIER (entrée libre)

 

** Samedi, Hélène RUFA:

 

Samedi à Collioure (Centre culturel à 17 h) Conférence sur Camus et l'Espagne par Hélène RUFAT: 

 

*Hélène Rufat, Professeur de littérature et de langue et littérature françaises, à l'université Pompeu Fabra de Barcelone, a consacré sa thèse de doctorat à l'image et aux mythes de la Méditerranée dans l'œuvre d'Albert Camus. Membre du C.A. de la SEC et du comité de rédaction de Présence d’Albert Camus,  elle a dernièement surtout travaillé les aspects libertaires de Camus et ses liens avec l’Espagne (cf notammet la revue Anthropos, nº199, les actes des "Rencontres de Lourmarin", le dictionnaire Albert Camus, Pourquoi Camus). La Méditerranée reste présente au sein de recherches s’intéressant aux représentations (littéraires) des diversités culturelles, des identités multiples et des valeurs humaines.

 

*** Deux artistes pour la paix: Albert Camus et Pau Casals

À la suite de la démission d’Albert Camus de l’UNESCO, Pau Casals (comme tant d’autres Espagnols réfugiés en France) lui adresse une lettre de félicitations pour ce geste. À son tour, Camus lui répond avec un grand respect et une grande admiration pour l’artiste engagé. Lettres inédites, elles expriment une préoccupation partagée pour le rôle de l’artiste engagé. "Tout ce qui concerne la paix me touche profondément" déclarait encore quelques années plus tard le maître, le 24 octobre 1971, au siège de l’ONU. Cette inquiétude l’accompagne en effet toute sa vie, avec son corollaire, la passion pour la liberté. Ainsi, un simple aperçu de ses écrits met en évidence une ressemblance de pensée remarquable avec celle d’Albert Camus: vocabulaire similaire, références culturelles partagées, tristesse pour l’Espagne contemporaine et revendications de liberté réitérées. Cette communication présente une première  comparaison des écrits des deux artistes autour de la question de la paix, associée particulièrement aux critiques adressées au régime franquiste, mais aussi de manière plus conceptuelle en tant que principe fondamental. Nous constaterons ainsi un même sentiment de "responsabilité d’artiste" face aux valeurs et aux engagements sociaux.

 

*** Camus l'Espagnol :


Personnellement, je n'oublierai pas les entrevues que j'ai eues avec lui depuis ces jours déjà lointains où nous faisons campagne dans les colonnes de Solidaridad Obrera pour la libération des Espagnols antifascistes séquestrés à Karanganda. Son indépendance de jugement lui permit à cette occasion de fustiger d'Astier de la Vigerie qui, prenant prétexte des horreurs du phalangisme, voulait excuser l'opprobre moscovite. De même, il reprit Gabriel Marcel, mécontent de l'état de siège, et qui aurait voulu justifier le régime de Franco en remarquant que celui de Staline était pire. Sur ce terrain, Albert Camus n'admettait pas d'hésitations : c'était un caractère débordant de franchise, et sans la moindre défaillance. Les dilettantes ou fellow-travelers qui prétendirent le mépriser n'ont pas été capables de comprendre sa pensée, et encore moins de se mesurer avec lui. Puisque autant pour les campagnes d'aide - celle de la grève générale de Barcelone -, pour l'agitation - le cas des militants anarchistes condamnés à mort -, pour la protestation - celle qui précéda l'entrée de l'Espagne à l'Unesco -, Albert Camus fut toujours le premier, le véritable, l'indispensable animateur.

Disparu aujourd'hui, nous ne nous laisserons pas abattre par la douleur et croire que nous devrons manquer à l'avenir de soutiens dans le monde intellectuel, mais nous doutons vraiment qu'Albert Camus puisse être remplacé dans ce qui valait son amitié, cette amitié sincère qui ne demandait pas de contrepartie, qui était faite d'abnégation, et se fondait dans la conscience d'un devoir que lui-même résuma ainsi : « Le monde où je vis me répugne, mais je me sens solidaire des hommes qui y souffrent. »

F. Gómez Peláez (extrait publié dans Le Monde libertaire.)

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*Jalons pour "Camus et l'Espagne" : Camus ne renia jamais ses origines minorquines et espagnoles; il considérait l'Espagne comme sa "seconde patrie"; à ceux qui l'écoutaient en 1958 : "Nous sommes en partie du même sang et j'ai envers votre patrie, sa littérature et son  peuple, sa tradition une dette qui ne s'éteindra pas." (article "Ce que je dois à l'Espagne- La Pléiade, Gallimard).

La grand-mère de Camus est Catherine CARDONA, née à San Luis de Minorque (près de Mahon aux Baléares), île conquise par les Bretons, les Français, puis les Catalans. (les noms de rue en breton sont en train d'être changées en catalan).

en 1935, il se rend aux Baléares sur l'^le de Majorque (lire "Amour de vivre" dans le recueil "L'envers et l'endroit".

1937, début de la guerre civile espagnole. Pour le théâtre, il écrit "Révolte dans les Asturies", sur le combat des mineurs du pays basque.

1948 : Il écrit sa 3ème pièce "L'état de siège", sur la guerre d'Espagne.

1952 ; échange de lettres avec P.Casals. Camus refuse de participer aux activités de l'UNESCO qui intègre l'Espagne franquiste. Casals remercie Camus Ses articles dans des revues libertaires montrent son attachement à l'Espagne; il défend les victimes du franquisme (lire le livre de Lou MARIN, qui a réuni les articles libertaires de Camus- nouvelle édition à Montpellier, aux éditions INDIGENE, 2013 - Rappelons la présence de LOU MARIN, fin août, au festival de Collioure, débats avec Benjamin SORA, Daniel GUERRIER, Jean-Pierre BARROU...

 

**** Livres : Javier Figuero "Camus ou l'Espagne exaltée" (essai "Autres Temps", mai 2008.

"Camus et l'Espagne", Edisud, Les Rencontres méditerranéennes, 2005 (articles, en particulier de Jacqueline Valensi, de Jean-Louis Meunier et d'Antonio Castaner, sur la traduction du "Cant espiritual" de Joan Maragall : il considérait la "langue" de sa mère comme un simple patois; Camus reconnaîtra plus tard la langue catalane de cette mère décrite longuement au début de "Le Premier homme"(Folio-Gallimard, page 15 : "Elle avait un visage doux et régulier, les cheveux de l'Espagnole bien ondés et noirs, un petit nez droit, un beau et chaud regard marron..."

Camus ne parlait pas le catalan. En outre, il ne se rendra en Espagne qu'une seule fois (Description du voyage dans ses "Carnets", édition de La Pléiade-)


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14 novembre 2013 4 14 /11 /novembre /2013 10:52

 

camus.jpg  P-O : Centenaire de la naissance d’Albert Camus… Le programme des conférences 

 

Après les brillantes interventions de Jean-Louis Meunier à Prades (Lycée Renouvier) et à Elne (Amis d'Illibéris) et de Nicole Yrle, à la librairie Torcatis (sur "Le premier homme"), à Perpignan, où le "Cercle algérianiste", soutenu par la municipalité, a tenté de récupérer Camus *, voici la suite des conférences:

 

Les Amitiés internationales André Malraux (AIAM, à Paris, rue Vauvenargues)

  présentent le cycle de conférences animé, du 12 au 16 novembre 2013, à loccasion du centenaire de la naissance dAlbert Camus…Avec l'aide du Conseil général, de la librairie Torcatis, des Amis d'Illibéris (Elne), de la ville de Céret, coordination par Jean Bigorre...  J.P.Bonnel...

 


- Jeudi 14 novembre à Céret : Centre Cultural Català del Vallespir , à 20h30 : Camus, la Méditerranée et lart.

- Vendredi 15 novembre à Villelongue dels Monts : Médiathèque, à 19h : Camus libertaire par Daniel Guerrier.

- Samedi 16 novembre à Collioure : Les Amis de Collioure, Centre Culturel, 13 rue Jules Michelet, à 17h : Camus et lEspagne.

 

 

* En citant et lisant les textes de Camus ("Misère en Kabylie", dans Alger républicain, dans le soutien qu'il apporte au projet Blum/Violette, dans "Progrès du nationalisme algérien" -article de 1939-, dans "Actuelles 3", qui réunit toutes ses chroniques algériennes, dans son appel de 1956 pour une trève civile en Algérie, en condamnant le terrorisme aveugle, qu'il vienne de l'OAS ou du FLN, J.L.Meunier a bien montré que Camus ne s'est jamais prononcé pour l'Algérie française (ni d'ailleurs, pour une Algérie algérienne; il était partisan d'une sorte de fédéralisme entre les deux pays)

 

**Bien sûr, relire encore "Camus brûlant" de Benjamin STORA, pour montrer comment le fameux "cercle algérianiste" (musée non objectif, sans conseil scientifique, proposant des colloques avec des "écrivains" et journalistes de droite, plus ou moins extrêmes...) a voulu mettre Camus du côté de l'Algérie française et du colonialisme...

 


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13 novembre 2013 3 13 /11 /novembre /2013 11:55
images-1-copie-1.jpegMadame Taubira

 

La droite l'accable (c'est sa mission d'opposante).

 

 L'extrême-droite la tue (c'est dans ses gènes).

 

 La gauche ne la défend pas. Ce mutisme est racisme.

 

 Les écrivains font silence. La littérature n'a plus de force. Mais le mots en ont "banane, guenon"...

 

 Cette société est veule, lâche. Pétain est de retour (délation, accusation, racisme, vengeance, fascisme). 

 

La France est une pétain !!!    (J.Pierre Bonnel)

** Origines et formation : Née à Cayenne, Christiane Taubira est issue d'une famille modeste — sa mère,aide-soignante, élevait seule ses cinq enfants. Divorcée, elle est elle-même mère de quatre enfants.

Diplômée d'un 3e cycle de sciences économiques (Paris II), de sociologie,ethnologie afro-américaine (Sorbonne et Jussieu) et d'agroalimentaire (CFCA de Paris et Bordeaux)1, elle est professeur de sciences économiques en 19782. Cofondatrice de l'association agricole Caricoop pour la Guyane (Confédération caraïbe de la coopération agricole)3, elle en est la directrice générale de 1982 à 1985. Depuis 1990, elle est membre de l'OCCE-G (Office de coopération et de commerce extérieur de la Guyane), un organisme dépendant du conseil régional de la Guyane.

 

*** Originaire de Collioure, Bernardi a été publié chez Gallimard grâce à Camus - Conférence ce mercredi à Elne, (Amis d'Illibéris, impasse Rovira, salle R.Grau, ville haute) à 18h45 - Entrée libre -


 

LE 15/11/2013 RENCONTRE AVEC FRANCOIS BERNARDI

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A partir de 17h30 à la LIBRAIRIE TORCATIS

P
résentation et dédicace de son ouvrage:

Rue du soleil,
éd. Les Publications de l'Olivier

"Rue du Soleil" évoque un Collioure révolu, celui que François Bernadi, enfant, connut parmi des gens dont le mode de vie était encore une survivance de lAntiquité. Sous une apparente sérénité se cachaient la dureté de lexistence, la rigidité des mentalités, les passions contenues mais aussi la poésie des bords de la Méditerranée. 

 

Cette réédition illustrée de Rue du Soleil offre aux lecteurs les treize nouvelles publiées dans lédition de 1997. Lune, « Lhomme qui parlait aux pierres », a retrouvé son titre initial, « La boîte de carton », et sa fin originelle. Une nouvelle inédite, « Les Vieilles », a été ajoutée au recueil. 

 

Cette édition 2013 est également précédée dun long prologue de François Bernadi, « Mes trois rencontres avec Camus », abondamment illustré. Elle est suivie du texte intégral dun entretien avec François Bernadi mené par Robert Mallet, diffusé sur les ondes de la RTF lors de la sortie du livre, au printemps 1955, du témoignage de Jean de Gonet, relieur dart, et dun cahier de photographies signées Jean Dieuzaide, réalisées en 1952 lors de la décoration par Bernadi de léglise Sainte-Apollonie, dans le Lauragais.

 

Les illustrations du livre sont autant de croquis d'un monde d'hier, celui des pêcheurs vignerons de notre côte catalane.

 
L'auteur

François Bernadi est né à Collioure en 1922 dans une famille de pêcheurs-vignerons, activités qu'il a lui-même pratiquées. 

Par la suite, il a été dessinateur de presse à La Dépêche du Midi à Toulouse. Il s'est toujours adonné au dessin et à la peinture. Il a notamment réalisé des fresques dans des églises du Lauragais. Il a publié chez Gallimard un recueil de nouvelles Rue du Soleil (1955) et deux romans : Le Vin de Lune (1957) et L'Oeil de Mer (1962). Les Publications de l'Olivier ont édité une oeuvre inédite, Au Temps des Mongols (1990) et réédité les deux premiers titres (traduits en allemand pour Speer-Verlag, Zurich, Munich)

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13 novembre 2013 3 13 /11 /novembre /2013 00:37

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P-O : Centenaire de la naissance d’Albert Camus… Le programme des conférences 

 

Les Amitiés internationales dAndré Malraux présentent le cycle de conférences animé, du 12 au 16 novembre 2013, à loccasion du centenaire de la naissance dAlbert Camus

 Centenaire Albert Camus

 

- Mercredi 13 novembre à Elne : Les Amis dIlliberis, ancien Evêché, Ville haute, Impasse Rovira, salle Roger Grau, à 18h 30 :   LAlgérie dans loeuvre de Camus, par Jean-Louis MEUNIER.


- Jeudi 14 novembre à Céret : Centre Cultural Català del Vallespir ; à 20h30 : Camus, la Méditerranée et lart.


- Vendredi 15 novembre à Villelongue dels Monts : Médiathèque, à 19h : Camus libertaire, par Daniel Guerrier.


- Samedi 16 novembre à Collioure : Les Amis de Collioure, Centre Culturel, 13 rue Jules Michelet, à 17h : Camus et lEspagne.

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11 novembre 2013 1 11 /11 /novembre /2013 11:17

nicole Yrle  Nicole Yrle (photo de J.Pierre Bonnel)

 

La romancière N.Yrle fera un exposé sur Camus et "Le premier homme", demain mardi 12 novembre, à partir de 18 heures (à 17 heures, présentation du cycle de conférences sur Camus).

 

Je considère Nicole comme la meilleure plume féminine du département, pour la littérature "pure" (j'en exclus les genres du polar, de la littérature de terroir et  les écrits catalans, que je ne peux pas juger de façon objective).

 


 

Voici quelques infos extraites de son site :

 

 

"Née par hasard à Lyon il y a… un certain nombre d’années, j’ai longtemps habité dans la région parisienne où j’ai travaillé et élevé mes deux fils. Depuis quinze ans, je vis avec l’homme de ma vie tout en bas de la France, à Perpignan, au soleil ou à l’ombre de nos orangers.

Professeur de Lettres classiques, j’ai aimé partager mon amour de la littérature avec des jeunes. Ma première publication fut le résultat d’un travail à quatre mains avec une amie : un livre destiné aux classes de lycée, Lire à plaisir, suivi d’un autre pour les professeurs, tous deux publiés aux éditions Ellipses. Mais c’est de l’histoire ancienne ! Désormais davantage tournée vers une inspiration plus personnelle, je consacre une grande partie de mon temps à l’écriture de récits, de nouvelles et de romans.

Je suis lauréate du Grand Concours Littéraire du Monde Francophone 2008 organisé par l’Académie Poétique et Littéraire de Provence, pour une nouvelle encore inédite, Éblouissement, et pour le récit Nous nous sommes tout dit.

Grande admiratrice du poète René Char, j’ai choisi ma devise dans Les feuillets d’Hypnos : « Ne te courbe que pour aimer ».

 

Paru le 14 juin 2013 : Couleur Corail (Sept siècles plus tard, le passé bouscule le présent...), roman.

 

Un rameau de corail qui traverse les siècles, un voyage en Méditerranée, des péripéties qui se répondent d'un chapitre à l'autre avec des héros du Moyen Age ou d'aujourd'hui... 

 

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Paru le 25 octobre 2012 : Eclats de vies, recueil de nouvelles.

 

Des personnages et des situations imaginaires pour des histoires insolites ou drôles, parfois noires, des moments de vies qui pourraient être vrais ou rêvés... 

 

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Paru le 31 janvier 2012 : D'un rivage l'autre.

 

Illustré de 50 photos de Peel Nguyên Thi Thât et ponctué de ses poèmes, cet essai confronte les pensées orientale et occidentale à travers les 12 thèmes qui constituent la trame voulue par les deux auteurs. 

 

Paru le 25 juin 2011, nouvelle édition du roman initialement paru en mai 2009.

 

Collioure est un charmant petit port catalan. Sa lumière et sa beauté attirent depuis longtemps artistes et amateurs de douceur de vivre. Pourtant, même dans ce décor de carte postale, un drame peut survenir. C'est le sujet du roman Noces de Lavande, primé en 2009 au 8e Grand Prix Roussillonnais des Ecrivains. 

 

 

Paru le 5 novembre 2010 : Les Dames de Paulilles. A travers l'histoire de plusieurs générations de femmes et d'hommes dans une usine et son village ouvrier au coeur de la baie de Paulilles, sur la Côte Vermeille, un roman dédié à la mémoire de ceux qui y vécurent. 

 

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Paru en octobre 2010 : La chouette maison, un conte de Noël moderne, ou comment deux petits garçons d'aujourd'hui mêlent au rêve et à la magie de l'enfance le réalisme de la vie. 

 

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Paru le 20 sept 2008 : Amertume et Douceur, un nouveau texte, une présentation insolite... 

 

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Nous nous sommes tout dit est le récit d'échanges privilégiés entre ma mère en fin de vie et moi-même. Ensemble nous avons vécu des moments souvent intenses, tantôt émouvants, tantôt insolites, tantôt drôles ... 

Réédition en juillet 2010 

 

Livre primé en 2008 par l'Académie Poétique et Littéraire de Provence. 

 

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Aimez-vous les histoires romancées du passé ? La pierre de Rose met en scène une même famille paysanne du XIXe siècle, avec des personnages réels qui sont nés, ont grandi, travaillé, aimé, souffert au pied des Pyrénées ... 

Réédition en mars 2009 

 

Paru en juin 2011 : Les dix-sept Plumes, recueil de nouvelles, contes et poèmes publié par Autres Plumes Editions.

 

Nouvelles

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Paru en avril 2011 : Des Nouvelles des Terres de France. Ma nouvelle Asphodèles fait partie des 10 textes sélectionnés par les Presses de la Cité lors du premier concours de nouvelles organisé pour sa collection Terres de France.

 

Le recueil ne sera pas mis en vente, mais offert en librairie à tout acheteur de deux livres Terres de France

 

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Paru en juillet 2010 : Drôles de drames, deuxième recueil de nouvelles des éditions Codexlibris sur un thème qui a inspiré 26 auteurs. 

 

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Paru en novembre 2009 : Vite, j'ai un train à prendre !, huitième recueil de nouvelles des Editions du Roure, Prix Jules Vallès 2009. 

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Paru en octobre 2009 : Y'a un problème ? C'est quoi le problème ?, recueil de nouvelles des Editions de Vignaubière, Prix Transfrontalier de la Nouvelle Brève 2009.

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  • professeur de lettres, écrivain, j'ai publié plusieurs livres dans la région Languedoc-Roussillon, sur la Catalogne, Matisse, Machado, Walter Benjamin (éditions Balzac, Cap Béar, Presses littéraires, Presses du Languedoc...
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