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10 novembre 2013 7 10 /11 /novembre /2013 15:59

catalunya-2014.jpg  La Catalogne, une fenêtre ouverte sur l’avenir…

 

Catalunya més que mai…

 

Première puissance industrielle, seconde force agricole de l’Espagne, la Catalogne se révèle aujourd’hui comme un vivier de projets, d’espoirs et de dynamiques dans l’espace européen qui se dessine et qui s’installe.

 

Dans une société en mouvement perpétuel, être catalan c’est choisir son destin, c’est mesurer tout ce que le passé nous a légué, c’est appréhender avec lucidité mais non sans humilité ce que l’avenir nous propose…

 

La Catalogne, c’est la force tranquille d’un destin contrarié. Née d’un passé millénaire, elle a connu des heures glorieuses, sublimées par le règne du Royaume de Majorque (1262-1349), elle a perdu sa couronne lors du Compromis de Casp (1412), le Traité des Pyrénées lui a ravi son identité (7 novembre 1659), sa capitale : Barcelone a capitulé devant les troupes espagnoles (l1 septembre 1714) sa langue a été proscrite, bafouée, interdite (en France, édit royal du 2 avril 1700)…. Mais elle ne s’est jamais déclarée vaincue…

 

Au long des générations qui ont suivi, au cours de décennies baignées par plus d’ombre que de lumière, la lutte de la Catalogne s’est organisée… mesurée, patiente, clandestine… Fortement affectée au siècle dernier par la dictature franquiste (1936-1975), la Catalogne – saluée en exemple par des écrivains militants et visionnaires tels George Orwell - a accédé au statut d’autonomie en 1979. Forte d’une conscience collective, forgée de jour en jour, d’événement en événement, elle rayonne aujourd’hui de par sa singularité, de par sa diversité et de par son esprit d’ouverture…

 

Etre catalan ici et maintenant, c’est moins un héritage acquis qu’une vigilance et qu’un combat de chaque instant. Tout comme en Catalogne Sud, dans la région de Valence, aux Iles Baléares, en Andorre, dans la Frange d’Aragon, à l’Alguer (Sardaigne), dans le Val d’Aran, nous sommes fiers, Catalans du Nord, de défendre au quotidien notre terre, notre langue, nos traditions, notre passé …et ce pour mieux forger notre avenir. 

 

Nous sommes fiers de faire partie de ces douze millions d’êtres humains qui ont été, sont ou ont choisi d’être catalans… comme le philosophe Ramon Llull, comme le sculpteur Aristide Maillol, comme le violoncelliste Pau Casals, comme Jordi Barre, artiste et chanteur, qui porte notre foi…oui, nous sommes fiers d’être catalans !… « sempre endavant, mai morirem… »

 

Jean Iglesis

 

 

 

 

* revue de presse :


Jeudi soir, Carme Forcadell et Muriel Casals étaient invitées à commémorer le traité des Pyrénées.

Une salle comble et attentive, et deux oratrices de premier rang pour évoquer la Catalogne, son passé, et surtout son avenir. Hier soir, jour de commémoration du traité des Pyrénées, la Federació d'entitats per la defensa de la llengua i de la cultura catalanes avait fait les choses en grand pour commémorer les 354 ans du Traité des Pyrénées.

"Un jour de deuil pour les Catalans", comme l'a souligné Miquel Arnaudies, au nom de la Federació en accueillant Muriel Casals, présidente dmnium cultural de Catalunya et Carme Forcadell, présidente de l'Assemblea nacional catalana pour un riche débat autour de l'indépendance. Une soirée qui se voulait le prélude, un peu plus politique, à la grande journée de mobilisation de samedi qui viendra clore le Correllengua 2013. Et qui, surtout, venait rappeler l'union des Catalans autour de l'Etat indépendant qu'ils espèrent. Au sud, comme au nord.

 

Carme Forcadell : "Une Catalogne indépendante améliorerait beaucoup les relations avec le Nord"

Carme Forcadell, psidente de l'Assemblea nacional catalana a répondu à nos questions.

Comment expliquer le tour plus volontariste pris par le mouvement pour l'indépendance ces dernières années ?
Il serait très difficile de l'expliquer en peu de mots. Cela remonte à loin, cela ne date pas d'aujourd'hui. Il y a beaucoup de personnes qui y travaillent depuis des années. Entre 2009 et 2011, il y a eu une série de consultations de la société civile, et cela a montré qu'il y avait une base solide de la population qui souhaitait aller dans ce sens. Mais il y a une date-clé, la sentence du tribunal constitutionnel espagnol en 2010 contre le statut de Catalunya, voté par le peuple catalan. A ce moment-là, de nombreux Catalanes et Catalans ont compris que s'ils voulaient continuer à faire partie de l'Espagne, il leur faudrait renoncer à être Catalans. 

En organ
isant la Marche pour l'indépendance et la Via catalane, vous attendiez-vous à ce qu'autant de monde réponde psent ? 
Nous sentions que beaucoup de gens avaient envie que la situation change. Mais il faut aussi prendre en compte la crise économique que traverse la Catalogne, et qui a fait réaliser que nous sommes un territoire mal traité par l'Etat espagnol : nous avons un des PIB les plus élevés de l'Etat, et en échange nous recevons moins de l'Etat que ce que nous lui apportons. Alors, quand tout va bien, ça passe. Mais quand la situation est difficile, cette injustice, les gens s'en rendent compte. Donc la crise a appuyé ce sentiment de vouloir faire changer les choses. Avec l'indépendance, nous sommes persuadés que la Catalogne sera plus démocratique, plus juste, et plus prospère, car nous pourrons disposer de nos ressources. 

S
i les revendications principales du Correllengua à Perpignan demeurent la défense de la langue et de la culture, le discours s'est peu à peu politisé en faveur de l'indépendance. La Catalogne est-elle consciente du soutien du Nord ? 
C'est vrai qu'au Nord, le Correllengua est une manifestation culturelle et linguistique, comme elle l'était au départ dans le Principat (en Catalogne sud, NDLR). Cela vient du fait que sous le franquisme, c'étaient les seules manifestations possibles : la culture et la langue. Cela a changé il y a quelques années. Et cela peut également changer en Catalogne-Nord, au fil des années. 

Quelle
place aurait la Catalogne-Nord dans cette construction future ? 
Nous envisageons la création d'un Etat catalan comme quelque chose de très bénéfique pour le Nord. Nous pensons toujours à l'ensemble du territoire, nous croyons que le traité des Pyrénées a divisé un territoire qui jusqu'alors était uni. C'est pourquoi nous ne renonçons pas, dans le futur, et seulement si les habitants de Catalogne-Nord le souhaitent, à réunir le territoire. Mais cela, ce sont les habitants de Catalogne-Nord qui doivent le décider, et pour l'instant cela est très, très loin. Les situations dans le Principat et en Catalogne-Nord sont très différentes, comme le sont aussi celles du pays Valencià et des îles Balears. Mais en tout état de fait nous savons aussi qu'une Catalogne indépendante améliorerait beaucoup les relations avec le Nord. Car nous partageons une langue, une partie de notre histoire, une partie de notre culture. (C) L'Indépendant

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9 novembre 2013 6 09 /11 /novembre /2013 10:05

 

 

La-signatura-del-tractat-amb-Lluis-XIV-de-Franca-i-Felip-.jpg 

La-signatura-del-tractat-amb-Lluís-XIV-de-França-i-Felip-IV-de-Castella-a-lIlla-dels-Faisans-el-1659-Escena-retratada-per-Laumosnier-680x462.jpg

La signatura del tractat amb Lluís XIV de França i Felip IV de Castella a l’Illa dels Faisans el 1659 (Escena retratada per Laumosnier)

      Entre la repressió agressiva, fins fa poc temps, contra la presència del català i la immigració forta, sobretot des d’altres punts de França, cap a la Catalunya Nord avui en dia en aquestes comarques septentrionals la catalanitat, almenys lingüística, és una manifestació bastant minoritzada. Lluny queden aquells temps en què els catalans del sud que s’hi exiliaven del franquisme s’hi trobaven gendarmes que els parlaven català.

Però l’esperit català encara és viu a la Catalunya Nord. Això sí, amb unes reivindicacions que no són ben bé les mateixes que a la Catalunya Sud. Aquestes reivindicacions arriben a la màxima expressió cada Set de Novembre, diada de la Catalunya Nord i dia en què es recorda la creació d’una frontera administrativa entre catalans: el Tractat dels Pirineus del 1659. L’efemèride arriba amb dols desitjos. El primer, “esborrar mentalment aquesta frontera”. El segon, “esborrar la frontera material, econòmica i, més endavant, política”. Són els desitjos que expressa el vicepresident de laFederació per la defensa de la llengua i la cultura catalana, Pere Manzanares; un dels organitzadors els actes commemoratius. El primer el veu molt “fàcil”. I és que li dol que encara hi ha “massa” nord-catalans que baixen a Girona o a Figueres i diuen que van a Espanya i, a l’inversa, molts catalans del sud que van a Perpinyà i diuen que van a França.

*** Dissabte 9 de novembre

Commemoració del Tractat dels Pirineus i Cloenda del Correllengua
organ
itzats per la Federació d'entitats

  • 16h  Concentració al peu del Castellet
  • 16h30  Construcció de la VIA NORD!  Organització d'una Cadena humana que encerclarà les institucions per exigir-los que facin el que han promès de fer en favor de la llengua i la cultura catalanes. Apunta-t'hi
  • 16h59 Encerclem les institucions
  • 17h30  Nova concentració al Castellet i parlaments. 
  • 18h  Encesa d'una estelada d'espelmes
  • 19h30 Marxa de torxes fins a la Casa Musical on tindrà lloc el concert
  • 20h30  Concert a la Casa Musical amb Taverners (les Illes), Lafaille Cobla (Catalunya Nord) i Orxata Sound System (País valencià) - Preu : 8
  • Catalunya Nord. Esborrem la frontera?

Agustí MasEstira la llengua.

El Set de Novembre és la Diada de la Catalunya Nord. Es commemora el Tractat dels Pirineus, amb què Felip IV i Lluís XIV, el 1659, van partir Catalunya en dues, sense consultar-ho en cap moment les Corts Catalanes. Aquest dia i el dissabte següent, les entitats nord-catalanes per la llengua i la cultura catalana reivindiquen el manteniment de la flama de la identitat i pensant en un objectiu: esborrar la frontera encara que només sigui “mentalment”. L’Estira la llengua!, de Ràdio Nacional d’Andorra, n’ha parlat amb un dels activistes més destacats de la Catalunya Nord, Pere Manzanares.

 

les_allees_du_livre_beziers.jpg   Les allées du livre

09/11/2013 - 10:00 - 18:00 : La médiathèque André-Malraux et la Ville de Béziers, ont organisé la première édition des Allées du livre le 12 octobre 2013. Cette édition, était consacrée au mieux-être (mieux-être avec soi, avec les autres ; mieux-être par la pensée, le corps, les pratiques artistiques,etc.).

Pour les deux prochains rendez-vous fixés les samedis 9 novembre et 7 décembre 2013, la Ville de Béziers confiera l'organisation à l'association "La Mémoire du Livre"  regroupant des bouquinistes professionnels.

Les Allées du livre : 2 prochains rendez-vous

Sous un chapiteau chauffé de 500m², une vingtaine de bouquinistes professionnels invités par l'association "La Mémoire du Livre"  présentera, le samedi 9 novembre 2013 et le samedi 7 décembre 2013 de 10h à 18h sur les Allées Paul Riquet, plus de mille livres d'occasion : ouvrages anciens ou modernes, de collection ou grand public, onéreux ou bon marché.

Les amoureux du livre et les curieux auront ainsi un très large éventail pour dénicher "le bouquin" de leur choix.

Manifestation organisée par la Ville de Béziers, en partenariat avec l'association "La Mémoire du Livre".

Des expertises gratuites seront également proposées.

 

 

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8 novembre 2013 5 08 /11 /novembre /2013 10:32

paco.jpgChanteur engagé et symbole de la résistance culturelle, Paco Ibáñez est un artiste hanté par l’idée supérieure de la liberté.

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PACO IBÁÑEZ – canta a los poetas latinoamericanos

Date : Sam. 09 nov. | 20h30

Lieu : Théâtre de lArchipel le grenat

Tarif A : de 19 à 30 / moins de 26 ans : 10

Style : Chanson

Durée : 1h30 avec entracte

Saison espagnole

Chanteur engagé et symbole de la résistance culturelle, Paco Ibáñez est un artiste hanté par lidée supérieure de la liberté.

 

 

RESERVATION : par téléphone

Du mardi au samedi inclus de 12h à 18h30.
04 68 62 62 00 par carte bancaire.

en billetterie : du mardi au samedi inclus de 12h à 18h30
Théâtre de l'Archipel
Av. du Général Leclerc
04 68 62 62 00
Les jours de spectacles, une heure avant la représentation, uniquement pour le spectacle du jour.

du mardi au vendredi inclus de 12h à 18h30 et les samedis de concert.
Elmediator
Av. du Général Leclerc
04 68 62 62 00
Les jours de concerts, une heure avant la représentation, uniquement pour le concert du jour.

par courrier : En adressant un bulletin d'abonnement par personne, accompagné du règlement par chèque libellé à l'ordre du "Trésor Public" :
Théâtre de l'Archipel - Caisse de Réservations
BP
90327 - 66003 Perpignan

 

 

8-nov.jpg P.M.Bernardet

 

** L'association culturelle Les Rendez-Vous de Saint Estève, en partenariat avec le Théâtre de l’Étang, vous propose le

 Vendredi 8 novembre, à 18h30, au Théâtre de l'Étang, à Saint Estève,  

le troisième C.E.P.S. (Cours d’Éducation Populaire Stéphanois) : Les champignons, conférence donnée par Pierre-Marie BERNADET.

 

Un champignon, qu’est-ce que c’est ? À quoi ça sert ? Au pied des Pyrénées catalanes, les pluies d’automne déclenchent une fièvre particulière : cèpes, rovellons, corrioletes, et autres coulemelles attirent des files de voitures le long  des pistes forestières. Mais il y a des années sans champignon ou presque. Pourquoi ? Et pourquoi les « rosés » dans les prés, et le rovello sous  les pins ? Mais au fait, c’est quoi un champignon ? Animal ? Végétal ? Comestible ou mortel ? Apprenons à les connaître, à les classer, à les comparer.

Partons à leur recherche, même là où l’on ne s’attend pas à en trouver. Pas obligatoirement pour la casserole. Ils ont un rôle incontournable dans notre environnement, et méritent mieux que les coups de pieds dédaigneux qu’ils subissent, notamment dans notre forêt de Saint Estève.

 

Pierre-Marie Bernadet est ingénieur horticole de formation, ancien Directeur des jardins de Perpignan, Président de l’Association Charles Flahault (Etude et défense de l’Environnement des Pyrénées Orientales) dont le siège est au Centre Régional d’Initiation et d’Education à l’Environnement à Toulouges.

Entrée libre dans la mesure des places disponibles. Attention, le nombre de places est limité.

 

Les 3 prochains C.E.P.S. :

Lundi 16 décembre : Homère et la civilisation mycénienne par Georges Gensane

Vendredi 17 janvier : Les fondamentalistes, la face sombre de la mondialisation par Bertrand Lemartinel

Vendredi 14 février : La compagnie Catalane en Orient par Robert Vinas.

 

*** Joan BARBARA : EXPOSITION DE GRAVURES DE L'ARTISTE JOAN BARBARA

DU 8 NOVEMBRE AU 23 NOVEMBRE A LA LIBRAIRIE TORCATIS

 

"MEDITERRANEE"

Vernissage de l'exposition Vendredi  8 Novembre à 17h30

 

LE LIVRE :Conférence de Marie Christine Ginibre Samedi 9 Novembre à 17h00

Entre dans un autre univers, vibrer aux émotions des héros, apprendre le monde dans son

immensité et sa multiplicité, tels sont les buts des amoureux des livres, mais est-ce là tout ?

 

Baltasar Porcel a écrit:

"En la disciplina del gravat, Joan Barbarà, ha donat una obra pròpia d’una

gran eficàcia tècnica i d’una subtilesa en veritat de mestre. És caracteritza per

la seva gran qualitat sigui en qualsevol inflexió de matís, sigui en la seva realització,

mentre molta part de l’activitat de l’art en mig d’improvisacions que a vegades són

molt creadores ha optat per una fonamentació absoluta en la saviesa històrica conduïda

per la seva extraordinaria sensibiltat."

 

Joan Barbara est né en 1927 à Barcelone. En 1944 il s'installe dans l'atelier de peinture Rue Argentine qui est toujours atelier de gravures. En 1957, il va travailler à Paris. En 1966, il dirige les éditions La Cometa et collabore avec Picasso, Tapies, Miro, Hamilton...

En 1988, il expose à la galerie Maeght de Barcelone. Un catalogue d'expo. sera édité avec un texte de Maria Lluisa Borras. En 1996, nouvelle exposition à la galerie Maegh "Le noir est une couleur". En 2004, il intègre la Réal académie Catalane des beaux arts de Sant Jordi et expose au "Centre du monde" à Perpignan. En 2010, parait un livre d'artiste au centre Pompidou de Paris. Il expose à nouveau à Perpignan en 2013 ainsi qu'à Barcelone au Musée de Montserrat " Mediterrani".

 

Plus de renseignements sur www.librairietorcatis.com

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7 novembre 2013 4 07 /11 /novembre /2013 11:11

  à PERPIGNAN : 

RENCONTRES : MEMOIRE DES PORTS ANTIQUES-ROUTE DES PHENICIENS LES 7, 8 ET 9 NOVEMBRE:

 

Site archéologique de Ruscino et Casa Xanxo.

 

Dans le cadre du projet européen SUDOE « Saint-Cyprien/Perpignan, escale du pays catalan », des rencontres internationales se tiendront les 8 et 9 novembre à la Casa Xanxo, en présence du GEC Odyssea, des représentants des partenaires de SUDOE et de la Route des Phéniciens.

Le thème de ces rencontres consiste à définir les axes d’un nouveau développement économique solidaire basé sur un tourisme des quatre saisons à forte valeur culturelle et patrimoniale.

Préalablement, l’exposition « Les Alphabets sur les rives de la Méditerranée », proposée par Rina Viers, sera inaugurée le jeudi 7 novembre à 18h à Ruscino.

Informations : Relations internationales et développement du territoire ; Tél : 04 68 62 38 68 — à Didon à Carthage. Patrimoine et création - Guillaume Lagnel.

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* CINEMA :  agenda des événements Cinémaginaire nov 2013 – juin 2014

En plus des séances régulières toute l'année, présentant les films de l'actualité cinéma, Cinémaginaire propose de nombreux évènements, faisant de la salle de cinéma un lieu de vie et d’échanges, de plaisir et de découvertes, d’expérimentations et de débats. La présente Lettre de Cinémaginaire vous en présente toutes les 3 semaines le détail. Vous pouvez dès à présent consulter l’agenda septembre 2013 – juin 2014 de ces évènements

> Pour découvrir l’agenda des évènements Cinémaginaire septembre 2013 – juin 2014 :   <http://www.cinemaginaire.org/www/images/news/progF.pdf>

 

 

vos  prochains rendez-vous  novembre 2013

 

Jeudi 7 novembre à 19h

Cinéma  Jaurès  - 66 Argelès sur  Mer    

Le Ciné-Forum avec  les  Amis de Cinémaginaire

chaque premier jeudi du mois

Formule du Forum : Présentation + Film + Casse-croûte tiré du sac + Débat

9 MOIS FERME

Film de Albert Dupontel (France 2013 - 1h22) avec Albert Dupontel et Sandrine Kimberlain 

Ariane Felder est enceinte ! C'est d'autant plus surprenant que c'est une jeune juge aux mœurs strictes et une célibataire endurcie.

Tarif : 5  euros

 

Dimanche 10 novembre à 15h30         

Salle des fêtes – Laroque des Albères

Cinémaginaire présente Le Ciné des enfants

ERNEST ET CELESTINE

film d’animation (France 2012 – 1h20) à partir de 4 ans

Dans le monde convention- nel des ours, il est mal vu de se lier d’amitié avec une souris. Et pourtant, Ernest, gros ours marginal, clown et musicien, va accueillir chez lui la petite Célestine.

Tarif : film + jeu + goûter : 2,50 euros pour tous

 

Mardi 12 novembre à 14 h 30

Cinéma Vautier - 66  Elne

Le Ciné des  Aînés présenté par les  Amis du Vautier

chaque deuxième mardi du mois

Formule du Ciné des Aînés : séance ouverte à tous, jeunes et moins jeunes, clôturée par un goûter offert par la ville d’Elne 

LES INVINCIBLES

Film de FRÉDÉRIC BERTHE (France 2013 1h38) avec Gérard Depardieu

L'annonce d'un tournoi international de pétanque organisé par le célèbre Darcy, va bouleverser la vie de Momo, et réveiller ses rêves enfouis par les aléas de la vie. 

Tarif : 5  euros

 

Du 14 au 16 novembre

Cinéma Vautier - 66  Elne

La Ville d’Elne présente 

LES RENDEZ VOUS DE L’HUMANITAIRE

L’agriculture durable et la lutte contre la faim – Ici et ailleurs

Films - débats - conférences – ateliers – expositions

En partenariat avec l’UNRIC et labellisée par la FAO, cette édition devrait nous permettre de réaliser un bilan sur l’agriculture durable dans le monde mais aussi de débattre de l’avenir de cette dernière et des orientations possibles pour la lutte contre la faim.

Infos : http://ville-elne.fr/ - 04 68 37 34 26 (Centre Social)

télécharger le programme détaillé : <http://www.cinemaginaire.org/www/images/news/rdvh2013.pdf>

 

Samedi 16 novembre à 14 h 30

Cinéma  Jaurès  - 66 Argelès sur  Mer 

Les Ciné-Conférences CONNAISSANCE DU MONDE, s'inscrivent dans une longue tradition de l'exploration française dans le Monde. La rencontre du public avec l'explorateur venu commenter son film, constitue le coeur du concept des Ciné-Conférences.

NEPAL

Tarif :  6  euros

 

Mercredi 20 NOVEMBRE à 15H30         

Cinéma  Jaurès  - 66 Argelès sur  Mer

Cinémaginaire présente Le Ciné des enfants

ERNEST ET CELESTINE

film d’animation (France 2012 – 1h20) à partir de 4 ans

Dans le monde convention- nel des ours, il est mal vu de se lier d’amitié avec une souris. Et pourtant, Ernest, gros ours marginal, clown et musicien, va accueillir chez lui la petite Célestine.

Tarif : film + jeu + goûter : 2,50 euros pour tous

 

DU 21 AU 24 NOVEMBRE

Cinéma  Jaurès  - 66 Argelès sur  Mer    

les  Amis de Cinémaginaire présentent

Festival ECRANS D’AUTOMNE

films – invités - expos – buffets - débats 

autour du thème :

Fric, flouze et p’tites pépettes

télécharger le programme détaillé : <http://www.cinemaginaire.org/www/images/news/ecrans-automne2013.pdf>

 

Mardi 26 novembre à 14 h 30

Cinéma Vautier - 66  Elne

Les Amis du Vautier présentent 

LE MAJORDOME

Film de Lee Daniels (USA 2013 2H10)

Le jeune Cecil Gaines, en quête d'un avenir meilleur, fuit, en 1926, le sud des États-Unis, en proie à la tyrannie ségrégationniste.

Tarif : 5   euros 

 

Mardi 22 octobre à 20 h 30

Cinéma  Jaurès  - 66 Argelès sur  Mer    

Les films du GNCR

Imagopublica présente un film soutenu par le GNCR (Groupement National des Cinémas de Recherche) dont Cinémaginaire est membre. Cette proposition régulière prend place au Cinéma Jaurès chaque dernier ou avant-dernier mardi du mois. 

LA FILLE DE NULLE PART

Film de Jean Claude Brisseau (France 2013 - 1h31 VO) 

Michel, professeur de mathématiques à la retraite, vit seul depuis la mort de sa femme et occupe ses journées à l’écriture d’un essai sur les croyances qui façonnent la vie quo- tidienne. Un jour, il recueille Dora, une jeune femme sans domicile fixe, qu’il trouve blessée sur le pas de sa porte et l’héberge le temps de son rétablissement.

Tarif : 5   euros

 

 

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6 novembre 2013 3 06 /11 /novembre /2013 09:40

7-nov-Sinivia.jpg  le pianiste Alvise Sinivia

 

** Ce mercredi : Cerbère le Mercredi, 06 Novembre 2013

Hommage au philosophe Walter Benjamin à Cerbère

Lectures par Jean-Pierre Bonnel auteur du "chemin ultime de Walter Benjamin" et par l'actrice par Hanna Fiedrich

 

 

L'Hommage à Walter Benjamin prendra place le mercredi 6 novembre 2013, à 19h30, à Cerbère (au Belvédère du Rayon vert) avec au programme de la soirée:

 

Lectures dextraits du livre "Le chemin ultime de Walter Benjamin" - psentation par l'auteur Jean-Pierre Bonnel: contexte, exils du philosophe, l'aura... 

Jean-Pierre Bonnel sinscrit dans lultime chemin de Walter Benjamin. Il retrace lissue fatale de ce philosophe hors normes et la fin dun itinéraire où lintelligence est terrassée par la barbarie.

 

Dés 1933, Hitler et ses doctrines fascistes contraignent Walter Benjamin à lexil. Dabord à Paris où il sera arrêté puis interné. Après cet épisode il poursuit son exil vers le sud de la France et lEspagne. Il entreprend une marche harassante pour recouvrer la liberté à travers les Pyrénées, depuis Banyuls sur mer jusquà Port-Bou. Là, traqué par la police de Franco, il se suicide le 25 Septembre 1940.

 

Son corps et sa célébre valise noire contenant un manuscrit ne seront jamais retrouvés...

 

 

Lectures par Hanna Fiedrich, actrice   

Après bien des expériences autour du monde, elle rencontre Arnaud Rykner et va jouer au Théâtre National à Toulouse dans une de ces mises en scène « Les Aveugles » daprès loeuvre de Maeterlinck. Arnaud Rykner fut lassistant et le dramaturge de  Claude Régy contribuant  au renouvellement du jeu de l'acteur et de l'esthétique du théâtre contemporain.

 

Hanna interprétera aussi au Théâtre national de Toulouse « Excédent  de poids. », de  Werner Schwab, mis en scène par Michel Mathieu ; la pièce sera  encensée par la presse.

 

A Paris, elle se perfectionnera au théâtre du Soleil  avec  Ariane Mnouchkine.

 

A cette époque, lactrice navigue entre Toulouse et lAllemagne ; elle a des rôles au cinéma, à la télévision. A Berlin, ville en pleine mutation depuis la réunification de lAllemagne, cité de lart Underground, elle joue dans quelques mises en scène ultra moderne de théâtre.

 

Installée en Catalogne, elle écrit et interprète sa  première œuvre en Français: « Sous le soleil de Frieda » pièce humoristique, originale: un essai  transformé. (représentations au Théâtre du Réflexe, de la Rencontre…)

 

 

Participation libre (3 euros…) - possibilité de boisson et de tapas à 20h30, sur place, salle de restaurant du premier étage.  

 

Contact: J.P.Bonnel 06.31.69.09.32 - Jean-pierre.bonnel@orange.fr

 

 

    ***

 

Flûtes : Flute douce, flûte dAllemagne, flûte à bec, flûte dAngleterre, Fifre, flûte de voix, fistulatore, traverso, flautina, flûte traversière, flûte droite, flûte à sifflet..

 

Depuis lantiquité la flûte à bec et la flûte traversière ont traversé les âges : de la flûte en os à la flûte Boehm, elles ont accompagné la vie artistique des hommes. Voici un voyage à travers les siècles autour de ces deux grandes familles de flûtes.

 

 

Jeudi 7 Novembre 2013 de 12h30 à 13h15, au Museum d'histoire naturelle, 12 rue fontaine neuve, à Perpignan - Au Programme :  Ex semine Abrahe, Pérotin (13ème siècle)

 

Venite Amanti, Contanzo Festa (16ème siècle)

 

Farewell my joy,  John Cooper (fin 16ème siècle)

 

What strickes the clocke ?, Edward Gibbons (17ème siècle)

 

Sonate en si m, Joseph Bodin de Boismortier (18ème siècle)

 

Fantaisie et canon, Georg Philipp Telemann (18ème siècle)

 

Arrangements  (extrait), Kazimierz Serocki (20 ème siècle).

 

Musicien:

 

Annie Ploquin : flûte traversière / Fanette Estrade : flûte à bec et Benjamin Gaspon : flûte traversière

 

Entrée libre dans la limite des places disponibles. Renseignements 06 77 82 87 81.

 

"Avec toutes nos Affinités"  Fanette Estrade & Dorothée Pinto - Direction Artistique   Isabelle Vernichon -

Association Les Affinités   06 20 89 34 62

 

lesaffinites@gmail.com

 

 

* Les Amis d’Alain Marinaro accueillent le hautboïste Olivier Stankiewicz (23 ans) et le pianiste Alvise Sinivia (26 ans) pour deux concerts hautbois-piano le jeudi 7 novembre à 17h en la chapelle médiévale San Sadurni de Pézilla la Rivière (rue Paul Astor au niveau du cimetière) et le dimanche 10 novembre à 17h à la salle Novelty de Banyuls sur mer (rue du 14 juillet au niveau de la place du marché). 

 

Nommé en septembre 2011 hautbois-solo de l’Orchestre National du Capitole de Toulouse, Olivier Stankiewicz remporte l’année suivante le 1er prix de la 10th International Oboe Competition of Japan et confirme à l’âge de 22 ans sa place parmi les éléments les plus talentueux de la nouvelle génération de hautboïstes français. En 2013, l’ADAMI l’a choisi comme Révélation instrumentale. Alvise Sinivia étudie le piano à Paris au Conservatoire à Rayonnement Régional avec Hugues Leclère, puis au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse avec Alain Planès où il obtient en 2011 le Diplôme National Supérieur Professionnel de Musicien. Il se passionne pour l'improvisation et obtient son diplôme d'improvisation générative au CNSMDP dans la classe d'Alexandros Markeas et Vincent Lê Quang. Actuellement, il enseigne l'improvisation au Conservatoire Hector Berlioz du Xème arrondissement de Paris. Au programme Mozart, Schumann, Brahms et Lutoslawski.

 

Pot convivial à l’issue de chacun des concerts. Renseignements au 04 68 89 65 96.

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5 novembre 2013 2 05 /11 /novembre /2013 17:44

images  Stéphanie Jaeger *


  Le livre est devenu un objet de consommation comme un autre. L'édition donne naissance à un multitude d'ouvrages, sans cesse : livres souvent  vite faits, vite publiés, mal diffusés -les librairies sont trop sollicités- et vite oubliés...

 

Rares sont à présent les livres mûris, qu'on porte en soi pendant des années, qu'on travaille et polit chaque jour...Ce n'est plus la longueur et la profondeur de La Recherche du temps perdu (l'écrivain, et le lecteur non plus, n'a pas de temps à perdre...), mais l'écriture rapide du temps présent, contemporaine de ses lecteurs : les grands succès sont les livres d'auteurs conformistes, Lévy, Coelho, Poivre d'Arvor..., de nègres, parfois...

 

Et, miracle,  parfois un chef-d'oeuvre, désormais classique, comme L'Etranger de Camus  : ce livre de poche, "jetable", est devenu un "fast book", à la vitesse de l'époque et des "fast food" !

 

Le lecteur goûte un peu, en parcourant la version numérisée, ou passionnément, en achetant un volume dans un vide-grenier : dépenses très limitées, puis il jette; il va vagabonder sur le net, il écoute une critique, il lit une phrase admirative dans un journal, il regarde les auteurs choisis par une émission de radio ou de télé...

 

Oui, on subit la mode, les influences, les humeurs du temps, les groupes de pression, on fragmente, on tente sa chance dans la masse des écrits, mais c'est, au bout du compte, le divorce avec la valeur "littérature"; à l'image d'une société qui se fissure : séparations, égoïsmes, rencontres multipliées et superficielles, partenaires sans fin...

 

Le livre est fabriqué souvent à partir d'un blog composé au jour le jour, non structuré, formé d'une suite de chroniques intimes; la cohérence peut se faire grâce au retour des personnages -souvent des bobos se regardant le nombril- et des situations : la drague, les enfants, le régime alimentaire, les relations avec l'autre, les rapports dans le couple, avec le malaise d'un mâle déboussolé et d'une femme en apparence libérée... C'est de la sociologie, sauf si l'auteur trouve un style, un rythme, de l'ironie...alors, on respecte ! Je pense aux chroniques hilarantes et aux aventures du quotidien de Stéphanie Jaeger...

 

L'aura du livre est perdu, Benjamin nous l'a dit depuis longtemps, en 1936 ..! 

 

Certains éditeurs tentent de poursuivre l'aventure du livre - beau, bien confectionné et que l'on a envie de conserver près de soi - en soignant l'impression et la mise en page d'ouvrages artisanaux, tirés à quelques dizaines d'exemplaires et destinés à un lectorat minoritaire et éclairé...

 

Quand un livre humaniste ("Indignez-vous", de S.Hessel) ou difficile (de philo, de sciences humaines : Badiou, Finkielkraut) a un impact et redonne espoir, c'est le miracle; quand la fiction ("Harry Potter") donne aux jeunes le goût de la lecture ou quand le roman ("Les Versets sataniques" de S.Rushdie) brise la monotonie des nouveautés, on croit en la force de la littérature ! 

 

On se reprend à rêver, à espérer, à croire que le monde de l'écrit n'obéit pas aux lois du marché et que le livre n'est pas un objet comme un autre !!!

 

* Lire : "Les tribulations de Stephy J.", 2012, éditions LTSJ - Tome 2 "Journal d'une célibattante", 2013, LTSJ - Avec Nelly Gurb : "Conjectures improbables et hypothèses flottantes", 2013, LTSJ éditeur.

 

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4 novembre 2013 1 04 /11 /novembre /2013 09:09

images-copie-5.jpeg   Alain Finkielkraut définit ainsi ses travaux :


« Je cherche d'abord à tirer au clair la métaphysique c'est-à-dire le rapport fondamental à l'être qui se manifeste dans la sensibilité, les façons d'agir, de faire, les mœurs, les habitudes caractéristiques de notre temps »

La publication de La Défaite de la pensée en 1987 marque un tournant dans son œuvre et le début d'une critique de la « barbarie du monde moderne ».

- - -

 

Dans les médias, les débats, les blogs, on se déchaîne contre l'intellectuel, qui vient de publier "L'identité malheureuse"(Stock, 19,50 euros) : il serait, lui le juif aux parents polonais, raciste; il dénoncerait l'excès d'immigrés en France, il stigmatiserait surtout l'Islam... Il serait, en bref, un relais de l'extrême droite !

  Il est vrai que, parfois, on croit percevoir le discours de Mme Le Pen, la musique militaire de l'extrême-droite... Pourquoi ? Car la fille n'a plus le discours extrémiste de son père, les jeux de mots répugnants, le fascisme ambiant de Jean-Marie : le FN a masqué sa vraie nature pour être respectable et pouvoir gagner les élections : on cache les nervis, les blousons noirs de l'antisémitisme, les voyous du racisme anti-arabe...

Le discours de Marine devient social (les anciens électeurs du PCF votent FN), laïque (contre le voile islamique à lécole), souverainiste (défense de la nation; onpense à Chévénement); ce discours hypocrite, très élaboré, prémédité, est quasi révolutionnaire: il faut faire table rase et chasser les partis de l'établishment !!! Le succès  du parti d'extrême droite (outre le contexte de crise, économique et morale et les compromissions des pouvoirs en place, de gauche et de droite (*)

 

Si le discours du philosophe fait penser à celui du FN, c'est parce que celui-ci a volé sans honte,  a pillé sans vergogne les idées de nation, de patrie, de culture française, de laïcité (qui a certes fait trop de concessions)... Or Finkielkraut défend l'intégration, critique les extrémistes islamistes et les Maghébins  fanatiques, veut protéger le passé, la mémoire de la France, toutes les valeurs qui la constituent. Alors, on fait l'amalgame...

Il est pour une immigration contrôlée qui conserve l'homogénéité du pays, il montre que le changement démographique déstabilise la France : les citoyens (des quartiers populaires surtout) ne se sentent plus chez eux : "les Français vivent l'effacement de soi." Et :

"pour la première fois dans l'histoire de l'immigration, l'accueilli refuse à l'accueillant, quel qu'il soit, la faculté d'incarner le pays d'accueil."

 

Il donne raison à M.Valls qui ne fait qu'appliquer la loi et a permis tous les recours démocratiques à la famille de la jeune Léonarda. Il pense que le Français vit désormais en exil dans son propre pays : l'intégration ne semble plus fonctionner quand on assiste à un étrange spectacle : des jeunes beurs français, partagés entre deux cultures, deux identités, sifflent l'équipe de France (donc la France !) lors d'un match de foot avec l'Algérie...

 

Le philosophe veut de l'autorité, protégeant l'identité et les valeurs républicaines, il est contre l'angélisme et prône une morale pour tous; pas celle qui dit que tout se vaut, pas celle du "droit à la différence" : on accepte la "différence" du nouveau arrivant, si celui-ci respecte la nôtre et a la volonté de s'intégrer. Et de ne pas vivre dans un ghetto, un quartier où tous les trafics prospèrent : Barbès à Paris, Canebière et porte d'Aix à Marseille, Place Cassanyes à Perpignan... 

 

Depuis longtemps, depuis De Gaule, nos dirigeants ont laissé courir et pourrir la situation, faisant venir des immigrés, des bras mal payés quand les Français ne veulent pas se salir et désirant les renvoyer quand le chômage est là. Mais ces anciens immigrés, harkis ou arabes, sont Français et toues les propositions du FN et des nostalgiques d'une France pure, des colonies, de Vichy, de l'Algérie française, etc...sont creuses, inopérantes, pernicieuses !!!

 

Que reproche-t-on au philosophe ? D'aborder des sujets qui font mal : la baisse du niveau au lycée, à l'université, l'influence du numérique, le jeunisme, la manipulation de l'affectif lors des manifs de "jeunes" pour Léonarda, la fin de l'écrit, de la bonne littérature, l'oubli de nos classiques, l'indifférence à l'égard de vrais artistes, la mode et l'argent s'emparant de tout..?

Lui reproche-t-on d'être trop laïque et de ne pas accepter les compromis, surtout à l'école : "L'enceinte scolaire délimite un espace séparé, singulier, irréductible. Elle n'est ni un appendice de la famille, ni un prolongement du forum, ni un étal de marché, ni non plus une antenne gouvernementale..." (page 41).

 

Non, une école n'est pas un marché, c'est un sanctuaire, on doit conserver son passé, son symbole : lieu de brassage, de fraternité, de culture, d'éducation, d'enseignement, de dialogue démocratique...

Une école ne doit pas subir la loi inique du marché.

 

Lisons le philosophe, mais lisons-le bien, avec attention et nous constaterons qu'il est tout en nuances ! Loin de la démagogie et des masques de l'extrême-droite et de ceux qui font son jeu (*) !


- - -

(*) Jeu stratégique dangereux de Mitterrand et de la gauche, ambiguïté de F.Fillon qui ne choisit pas entre le candidat de gauche et celui de l'extrême-droite, gestion de certaines municipalités avec le FN (Gaudin à Marseille, cas de Nice, de villes du Gard...)

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3 novembre 2013 7 03 /11 /novembre /2013 10:05

images-copie-4.jpeg Mario CHICHORRO - Expostion des oeuvres du peintre à la Galerie Place del Gall de Palau Del Vidre - La Mairie de Palau Del Vidre et les Amis de la Galerie vous invitent  à découvrir ou rédécouvrir Mario CHICHORRO qui nous révèle son talent en exposant une trentaine de ses oeuvres jusqu'au 17/11/2013 à la Galerie Place del Gall à Palau Del Vidre.

L'exposition est ouverte tous les jours sauf le Mardi de 15h à 19h

 

ENTREE LIBRE

 

C'est une exposition à ne pas manquer. Venez à la rencontre de ce grand peintre et laissez vous guider dans son univers.

 * Contact : DARCHE Françoise  : 04 68 37 98 68 -  francoise.huard@gmail.com 

-----

Bibliolab

une bibliothèque alternative          http://bibliolab.perpinux.org/

 

path.jpgBIBLIOLIB, une association participative

Espace ouvert à tous ceux, associations, collectifs, individus, qui sont engagés dans des projets de transformation sociale, politique et écologique, BIBLIOLIB s’inscrit dans des pratiques culturelles d’éducation populaire.

Échanges de pratiques ou de connaissances, créations d’alternatives, expérimentations culturelles, sociales et économiques, chacun y trouvera un cadre et des outils théoriques et pratiques qui lui permettront de mettre en œuvre et de produire de nouvelles manières d’agir.

Plate-forme favorisant la rencontre des différents mondes militants, BIBLIOLIB organise des débats, ateliers lecture, écriture et des projections de films.

Vous pouvez participer à notre collectif en donnant du temps, des ouvrages, des revues, des films ou simplement en venant nous voir.

BIBLIOLIB, 26 rue de l’Avenir Perpignan

Les après-midi de 15 à 19 H sauf lundi   

 

En ligne le site de Bibliolib ! N'hésitez pas à envoyer des articles, des infos, etc..

 

http://bibliolab.perpinux.org/  (Contact : Claude FAGES)

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2 novembre 2013 6 02 /11 /novembre /2013 09:34

barcelone-marche-couvert.JPG  Marché couvert de Barcelona : la Boqueria.

 

Au lieu de proposer une vision d'envergure pour Perpignan (l'architecture, la circulation, le stationnement, le parcours touristique intramuros et dans les quartiers, le social, la réhabilitation d'habitations insalubres, la création d'entreprises...) on regarde par le petit bout et on "bat" sur un point précis, comme pour distraire la population...qui n'est jamais associée aux décisions ! On devrait commencer par là, avant de lancer des "idées" (farfelues) juste avant les élections !

 

 

Après les tentatives de Paul Alduy pour étendre Perpi dans le ghetto du Moulin à vent pour y parquer Pieds-Noirs et étudiants, et celles du fils Jean-Paul pour pousser la ville vers la nouvelle gare (échec pour l'instant), avec l'implantation de la Fnac (en danger), face à la perspective de l'avenue, le débat, avec J.M.Pujol, revient au centre-ville... On se regarde le nombril. On semble avoir peur de commerçants qui, le plus souvent n'habitent pas au centre et n'y votent pas...

 

Face au mécontentement des commerçants et des habitants du Perpi historique, il faut, fissa, des solutions : des rues à double voie, des heures gratuites pour les acheteurs, et à présent le marché ! 

 

On vit sous la loi du marché ! Alors, après avoir cassé le marché couvert de la Rép. construisons un nouveau marché couvert !

 

 

C'est évident : ville méditerranéenne, Perpi n'a pas de marché "provençal"...

 

Il lui faut donc un marché "catalan"! 

 

Regardons donc du côté de la Boqueria, placée dans un espace imposant près d'un lieu populaire, la rambla...

 

  Or, certains illuminés veulent placer le marché dans une rue ! Rue de la Cloche d'Or ? Quelle est la cloche qui a cogité ça ? C'est ridicule, étant donné l'étroitesse ! Claude Simon, qui a vécu là, va se retourner... Ces intellos de la CCI, c'est pas des prix Nobel !!!!

 

Place Gambetta, pour cacher la cathédrale et les façades, et la galerie Castan..? De plus en plus débile ! Et le maire actuel d'affirmer : 'Place Gambetta, ce serait pas mal !" 

 

Place Rigaud ? C'est pas grand et un petit marché bio, marginal existe ! Donc, non, copie à revoir ! que des incapables, sans imagination !

 

On a l'impression, ici, d'être entourés d'imbéciles, l'élite étant partie à Paris ou à l'étranger, ou ayant été éliminée (Ce fut la politique de la terre brûlée de Bourquin pour supprimer les meilleurs soialistes, Sicre, Cansoline, Codognès, Bigorre, Olivier...).

 

On a bien, sous Paul Alduy, détruit le magnifique ensemble de Saint-Martin, pour y construire le Conservatoire ! On trouvera bien la solution pour défigurer encore un peu plus Perpignan...

 

 

Je propose de placer un marché à grande échelle à la place du parking de la trésorerie/ancien lycée. Les avocats, qui ont déjà leur café, La Paix, auront leur marché ! J'espère qu'ils vont appuyer ma suggestion...

 

Sinon, en cas de problème avec la société qui gère les parcages privés, instaurer ce marché sur le désert de la place de la Victoire, face au Castillet, près du cinéma, près de la promenade, départ d'un "itinéraire Nature" près du centre-ville ...

 

Victoire ! Pour un marché de la Victoire ! De la réussite !

 

 

 

 

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1 novembre 2013 5 01 /11 /novembre /2013 09:41

hortensia.jpg   DE LA MORT :

 

*La mort, c'est cette mouche sur un tableau de Cimabue, celle sur le crâne rangé sur une étagère, la mâchoire dans "Vanitas" de Barthel Bruyn l'aîné...

 

* Lettres de la vie et de la mort, de Novalis, à la mort de sa fiancée, Sophie, à l'âge de quinze ans. "Quel hasard céleste fut pour moi sa mort; cette mort sauve l'intégrité de son désir et purifie les contingences de la vie terrestre."

 

* Celan, dans "Fugue de mort" : "La mort est un maître."

 

 

* Images lues, photos écrites - Michel Braudeau parle de "quelque chose, qui, une fois sur la pellicule, est déjà dans le passé irrémédiable."

"Travail de deuil et de séparation qui est au coeur de la photo, sa raison d'être. Nous rappeler que que nous ne sommes plus : elle révèle sa propre nature, le refoulé de la mort."

 

"L'irregardable, ce sont les cadavres à la mort d'Andres Serrano, ou la femme nue très âgée de Donigan Cumming...

 

* Strindberg : La danse de mort.

 

* Les revenants : étude sur les morts et les vivants dans la société médiévale Le Monde du 17.6.1994)

 

* Cyrano de Bergerac, qui recevra une poutre sur la tête : "Mourir n'est rien, c'est achever de naître."

"Une heure après la mort, notre âme évanouie sera ce qu'elle était une heure avant la vie."

 

O connaît son histoire de nez. Et Balzac ? "Prenez garde à mon nez; mon nez, c'est un monde !"

 

* R. Pomeau, sur Voltaire : "Il ne saurait mieux prouver et se prouver qu'il est vivant qu'en mourant de temps en temps."

Voltaire, justement : "La vie n'est que de l'ennui ou de la crème fouettée."

 

   * "...le cimetière, trois siècles de morts, il prend à lui seul la moitié du village..." - "Partout, les morts sont plus nombreux que les vivants : à quelle heure exacte est-ce arrivé.." Marguerite Duras (Emily L. éditions de Minuit, page 30)

 

   * Le cercueil vide de Dante.

 

   * Léopardi, mort sur les pentes du Vésuve...

 

   * "Sombre amant de la mort, pauvre Léo." Musset, 1842.

 

   * La mort soupçonnée de Venise.

 

   * Pour Madame de Staël, les gondoles sont aussi bien des berceaux que des cercueils...

 

   * Théophile adore les statues : pour lui, elles associent luxe, mort et beauté.

 

   * Jean-Marie Gleize, le  poète, annonce la mort de la poésie, après Adorno ("Nul poème n'est possible après Auschwitz"et d'autres... tel Paul Celan, se réfugiant dans un hermétisme désespéré, poésie laissant parler le désastre, oeuvre hantée par le génocide et la mort. Aporie de l'art après la Shoah). 

   Non ! la poésie vit sous différentes formes, ou genres divers : pub, chanson, video... même dans la prose du fait divers ! Et ses manifestations font reculer la mort.

 

   * De Mayra Montero : Une nuit avec toi, danse cubaine, boléro, histoire de passion et de mort.

 

   * Le dernier jour de la jeunesse, d'A. Delfini : le livre décrit les premières et les dernières heures de deux amants qui ne se diront jamais qu'ils s'aiment, qui connaîtront la mort avant d'avoir prononcé le mot "amour".

 

   * L'âme accepte la mort dans les Cantates de Bach. Joie, paix sereine dans la célébration du lundi de Pâques. Chaleur de la musique es hautbois, pizzicati des cordes, mélodie du choral, refrains de la flûte traversière, toute cette harmonie fait tinter le glas pour entourer la mort tranquille annoncée...

 

   * René de Ceccaty, écrivant sur Antonio Tabucchi, décrit Requiem, "errance dans une ville structurée comme un rêve : de jardin public en cimetière...c'est aussi un livre de recettes : la nourriture est très étroitement liée à la mort. Les funérailles ont toujours été le prétexte d'un banquet..."

 

   * J'ai peur de m'asseoir et d'écrire : dans cette accalmie du corps et de l'esprit, le passé revient et le futur de la mort approche. J'ai peur des mots du désastre dans ce siècle catastrophique...

 

   * J'aime bien écrire et travailler le soir, vite et à fond, quand j'ai perdu ma journée au soleil, à flâner dans la lumière, à rêvasser, à voir passer le jour. La vie passer...

 

   * Lire Xavier Villaunutia : Nostalgie de la mort (poèmes traduit du mexicain, J.Corti, 1991).

 

   * Jean Grenier, dans Sagesse de Lourmarin, hommage à Camus, aux "nuits chaudes sur les terrasses d'Alger, le sirocco qui desséchait les lèvres comme un désir..."

   "...Tout concourt à la gloire de l'homme. A sa gloire et à sa perte. S'il a un tel prix, c'est qu'il a pour décor de ses actions, plus loin que le paysage, la mort."

 

   * De motui nihil nisi bene.

 

   * Le Cimetière marin, de Paul Valéry, a été calculé pour satisfaire à des conditions de plénitude.

 

J.P.Bonnel

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  • professeur de lettres, écrivain, j'ai publié plusieurs livres dans la région Languedoc-Roussillon, sur la Catalogne, Matisse, Machado, Walter Benjamin (éditions Balzac, Cap Béar, Presses littéraires, Presses du Languedoc...
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