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4 juin 2012 1 04 /06 /juin /2012 12:35

ANDRE-BONET-UNE-AVENTURE-MEDITERRANEENNE.jpg 

 

 

ANDRE BONET invité de France Info pour

 LES 30 ANS DU CML

 

   André Bonet vient d'être nommé Officier des Arts et des Lettres. Il recevra sa distinction le 20 octobre prochain à Perpignan, lors de la remise des prix Méditerranée 2012. 

 

    Les 30 ans du CML,  une belle histoire  qu'il narre dans un livre qui vient de paraitre, "Une aventure méditerranéenne" (Editions Talaia). Le président du CML est à cette occasion l'invité du 12-14 sur France Info, mardi 5 juin  pour évoquer cette aventure ponctuée par la création de Prix Méditerranée prestigieux, nourrie de rencontres exceptionnelles et riche aujourd’hui du partage méditerranéen.

 

    Depuis trente ans, le Centre Méditerranéen de Littérature, avec l’'appui de partenaires institutionnels et privés, a fait rayonner la littérature et l’'envie de lire, a couronné des écrivains de renom, des auteurs engagés ou en devenir.


  Bernard Thomasson rédacteur en chef de France Info donne  la parole à son fondateur, André Bonet et à deux anciens lauréats du prix Méditerranée, distingués pour leur premier roman : Chochana Boukhobza,  "Un été à Jérusalem" (Balland, 1985) et Jean-Christophe Ruffin, "L'Abyssin" (Gallimard, 1997), dont le prix Méditerranée a été un véritable tramplin dans leur parcours littéraire.

 

 

 

 

 

 

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3 juin 2012 7 03 /06 /juin /2012 19:53

100_0629.JPG    Pas d'article hier, samedi ! J'étais à Montpellier, à la "Comédie du livre" (photo, au stand de la région et de Cap Béar). Cette année, pas mal de changements : des stands bien organisés le long de la promenade, mais un espace un peu étriqué à cause de la ...Gay Pride, sur la place !!!

 

         Chaleur et affluence samedi, puis orage cévenol ce dimanche : adieu livres, la pluie, c'est pas bon pour les papiers !!!

 

         Les promeneurs se concentraient surtout autour des dessinateurs de BD : faut que je me recycle... Ou autour de quelques "écrivains connus"J.F.Kahn, F.Olivier Gisberg...) : faut que je me peoplelise !!!

 

         Difficile exercice livresque et commercial, donc, pour les Catalans regroupés sous les bâches (J.Pierre Gayraud, Philippe Salus, Robert Triquère, M.Ange Falquès...) quand les auteurs n'ont pas une notoriété nationale et médiatique : faut que je fasse dans le fait-divers !!!

   Même J.Pierre Barrou tout près ne signait pas trop son dernier livre (en poche) sur le Tibet... Il aurait dû faire venit S. Hessel, mais le pauvre commence à être âgé !

 

   Alors, on rencontre des copains, des amis, G. Raynal, Michèle Bayar, Gil Graf, Nicole Yrle... et on papote, un peu frustrés d'être cloués au stand alors que des rencontres et des débats ont lieu, sur la littérature de Grande-Bretagne (invitée cette année) ou sur les droits et devoirs de l'écrivain...

 

  Ma surprise fut de retrouver mon ancien prof de Littérature comparée, à Perpignan, à l'époque du Capes : M.Lauverjat n'avait pas changé, toujours beaucoup de rires et de gouaille...

 

  A l'année prochaine ! En attendant se profile la "ronde des salons du livre" dans le département : Font-Romu, Collioure, Céret, Villefranche... On va se revoir, c'est sûr !!! 100_0626.JPG 

 

 

 

 

                       (photo : un moment très agréable en compagnie de Robert Triquère, Balzac éditeur ! )

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2 juin 2012 6 02 /06 /juin /2012 14:09

IMGP0088.JPGAu sommet du massif qui sépare Tautavel du village de Cases de Pène, la Torre del Far domine les Corbières. Cette tour sarrasine fut utilisée dès le Xe siècle pour transmettre des signaux par feu la nuit et par fumée le jour afin de se protéger des attaques barbaresques ou de son voisin du Nord. Surnommée « l’espionne du Roussillon », elle est visible depuis la plaine orientale jusqu’aux châteaux cathares. Depuis la Torre del Far, vue panoramique sur la Méditerranée, les Corbières, les Pyrénées, Quéribus et Aguilar.

La torre del far - randonnée: C' est un extraordinaire belvédère sur les Corbières toutes proches.

Au-dessus du village de Tautavel, ce sera l'occasion d'une visite au musée de la préhistoire. 3h 30 de marche - environ 450m de dénivelé

topoguides: Belvedères de l'Aude et des Pyrénées Orientales - Jean-Pierre-Sirejol - photo de J.P.Bonnel (reportage sur Facebook)

 

 

 

* Raymond Moretti est un sculpteur moderne populaire a qui on a demandé dans les années 70 de décorer un mur du forum de halles, à Paris, lors de sa création. Il choisit de créer une oeuvre grandiose, dans le style de ce qu'il avait déjà fait auparavant, une oeuvre intitulée "L'alphabet".

Il s'agit d'une fresque gigantesque de 4m50 de haut sur 45 m de long qui retrace l'évolution du monde et de l'humanité vue à travers le prisme des différents arts développés par l'homme : la peinture, la musique, la calligraphie. Cette évolution est visible lorsqu'on parcoure l'oeuvre de gauche à droite.

Commençant par un masque en bronze, copie du crâne de l'homme de Tautavel, c'est tout naturellement à Tautavel qu'il a été installé, après qu'il ait été obligé de déménager du forum des halles suite à la restructuration de ce dernier. Etant indissociable de son support en béton, le mur complet a été découpé en 56 morceaux, puis repositionné sur son emplacement définitif à Tautavel. Il fallut encore deux ans à Michel Bourdon, peintre-décorateur, pour effacer les traces de ce découpage et relivrer la même oeuvre restaurée. Elle a été inauguré une seconde fois à Tautavel le 11 juillet 2002 par l'auteur. La ville en a profité pour faire une exposition temporaire consacrée à Raymond Moretti.

MurDeMorettiV2.jpg

Malheureusement de nos jours la peinture s'abime. Livrés aux intempéries, elle s'écaille par endroit et laisse entrevoir sa destruction à moyen terme, suite à la disparition progressive des couleurs.

* Ci-dessous, mon article paru sur le site : "frontières-catalogne":

 

La  fresque monumentale du peintre Raymond Moretti, intitulée « L’Alphabet » a été créée en 1979, à Paris, et installée au Forum des Halles. L’œuvre monumentale, après un déplacement périlleux à travers la France et un long et minutieux travail de rénovation, se trouve désormais devant le musée de la préhistoire, à Tautavel. Le vernissage, en présence de l’artiste,  aura lieu le 11 juillet 2002.

L’ALPHABET de Raymond Moretti :

 du « Mur du Forum des Halles », à la fresque de Tautavel :

-         de la genèse de l’univers à la jeunesse du monde –

Elle raconte l’histoire du monde, l’épopée humaine, la légende des millénaires, l’aventure de l’art et de l’écriture…

 

            « Le mur du Forum des Halles » est, à l’origine, une œuvre de 46 mètres de long et 4,50 mètres de haut ; il s’agit d’une peinture à l’huile, commandée par la ville de Paris, réalisée en quatre-vingt-dix nuits, et inaugurée par Jacques Chirac en septembre 1979. Comme l’écrit Yves Courrière, biographe de R.Moretti, elle évoque « l’évolution de l’homme et de son génie, des signes protosumériens à la naissance de l’alphabet, de l’homme de Tautavel à Victor Hugo, Maurice Ravel et Louis Amstrong. » A l’époque, la chorégraphe Carolyn Carlson, danseuse étoile à l’Opéra de Paris, née en Californie dans une famille finlandaise, a voulu rendre hommage à cette création artistique, en évoluant de façon improvisée devant elle, en direct dans le journal télévisé de treize heures.

 

«  Le mur » est baptisé « l’Alphabet » en 2002 car elle a l’ambition de retracer l’Histoire de l’homme et de l’univers. Et la fresque quitte Paris pour Tautavel ! En effet, située au Forum des Halles, dans un sous-sol qui ne permettait pas une mise en valeur de l’œuvre, sur les murs du cinéma Gaumont, elle n’a plus, dans cet espace commercial qui se restructure, sa raison d’être : elle passe inaperçue, elle est incomprise, elle souffre d’enfermement et du manque de lumière ! On décide donc de déplacer l’œuvre dans un lieu plus adéquat et prestigieux. Pourquoi choisit-on Tautavel, village perdu des Corbières, dans une province si reculée, si loin de la capitale ? Parce que « l’Alphabet » s’ouvre sur une impressionnante mise en scène de l’Homme de Tautavel ! Parce que R.Moretti a des relations amicales avec Henri de Lumley, spécialiste de la préhistoire, Directeur du Muséum d’histoire naturelle et du Centre de recherches préhistoriques de Tautavel ! Ainsi, le choix est affirmé : la fresque morettienne passe de la nuit du forum et de l’indifférence des halles, au plein soleil du midi catalanoccitan…

 

C’est ainsi qu’elle est déplacée et transférée, début 2002, à proximité du musée. Après avoir été découpée, telle une énorme mosaïque, en morceaux de 1,80 mètres sur 2 m, elle est emballée, manutentionnée et stockée par des spécialistes dirigées par le célèbre peintre-restaurateur Michel Bourdon. L’opération est délicate : il ne faut pas endommager les différents cadres de cette énorme « bande dessinée », mi-figurative et mi-abstraite, durant la traversée de la France, en gros camions, et réinstaller l’ensemble, en soignant les jointures et en le protégeant des intempéries : d’abord, grâce à une belle bâche bleue, digne des « emballages » à la Christo, puis par un scientifique pelliculage.

 

Afin de reconstituer la fresque à l’identique, le travail, supervisé par M.Bourdon, durera plusieurs mois, durant l’hiver et le printemps 2002, pour donner naissance à une œuvre lumineuse, « reliftée » et mise en valeur sur les hauteurs du désormais célèbre village de Tautavel. Les habitants, les touristes et les spécialistes sont invités au vernissage du 11 juillet 2002, pour admirer l’œuvre et constater qu’après un long exil et un voyage périlleux,  l’Homme de Tautavel  revient chez lui : symboliquement, grâce à la représentation picturale de Raymond Moretti, et physiquement, puisque son crâne précieux, conservé depuis plusieurs années à Marseille, est maintenant protégé par les puissants coffre-forts tautavellois.. ! De la caverne grouillante du forum des Halles, de la grotte parisienne aménagée pour la distraction futile et mercantile, à la caune de l’Arago et au chemin de croix soleilleux du musée préhistorique, l’homme s’est initié à la vie des hommes : Rastignac guéri de sa fatuité et de sa vanité, il réintègre le sol natal et la terre rouge des Corbières ; certes, la boucle est bouclée, mais dieu, que l’espérance fut violente et patiente…

 Tous les visiteurs de passage, jettent, depuis des semaines, un œil frauduleux sur la fresque en cours de montage et de restauration, depuis les étranges échafaudages ou les entrailles de ferraille et de béton, parmi les ouvriers affairés et quelque peu agacés par la curiosité des visiteurs dépourvus d’invitation ; cependant, ils n’étaient pas tout à fait clandestins, puisque « l’Alphabet » est une œuvre de plein air, non faite pour l’enfermement muséal et le respect que vous confère le prix du billet d’entrée…

 

Tous, villageois ou touristes, érudits ou néophytes, s’interrogeaient sur la signification des différents éléments picturaux de la gigantesque œuvre horizontale…La raison, l’explication : il faut toujours comprendre et analyser, souvent au lieu d’apprécier et de se laisser bercer par le rythme de la toile de la pierre, par les couleurs diaprées, par l’écriture originale de l’artiste…Interpréter ! Oui, interprétons, il en restera toujours quelque chose ! Pour certains, du village, cette chose n’est qu’un « tag », qui défigure les lieux et la colline de Tautavel ; ou simplement, cette « fresque », c’est, pour un catalan plein d’humour, un abri pour se mettre « al fresc », les jours de canicule…

 

Mais qu’est-ce qu’il a voulu réellement dire, le Raymond.. ?

 

La fresque serait composée en séquences ; la première, illustrant les origines, la Genèse, montre des feuilles représentant le monde végétal et un magnifique rhinocéros à deux cornes, résumé de toute la faune préhistorique ; l’imposant crâne noir de l’homme de Tautavel symbolise la présence de l’homme préhistorique sur la Terre ; ensuite un creux fait apparaître le feu; la seconde séquence concernerait l’arrivée du paléolithique supérieur et l’expression de l’homme dans tous les domaines de la création et de la communication : ce sont « les temps modernes », avec quelques figures célèbres représentant la culture, la créativité, dans les cinq continents. Les visages sont esquissés ou dessinés à différentes échelles : on discerne un cheval, puis des portraits, des têtes qui se suivent et se mêlent : celles de V.Hugo, Maurice Ravel, Marx et Louis Amstrong ; il s’agit là de l’espace de l’écriture. Au-dessus, c’est un étage abstrait, se situant au-delà de l’écriture et composé des symboles, des signes, des éléments abstraits. La fresque comporte aussi des éléments en saillie : il faut noter que toute la partie supérieure de l’œuvre –un mètre dans le plafond !- n’a jamais été vue ; à Tautavel, c’est donc une création inédite, qui est donnée à voir.

Sous forme symbolique, d’images fortement colorées et éclatées, cette peinture dynamique, « en marche », « en mouvement », traduit l’histoire du monde, de ses origines à nos jours. Fresque murale, à la manière des grands peintres mexicains, tels que Ribera ou Orozco, c’est une sorte de « codex », de récit dessiné sans paroles ni solutions de continuité, racontant l’évolution de l’homme, depuis la préhistoire jusqu’aux temps modernes, ainsi que l’avancée inéluctable du temps vers l’infini ou la fin du monde et la fin de l’Histoire des hommes…

De nombreux éléments picturaux sont figuratifs, comme les lettrines stylisées de notre abécédaire, ou les visages et les figures connus, le reste du monde culturel ou scientifique se résumant en une flèche, qui se tend vers une cible de lettres et de consonnes ; celles-ci se superposent et forment un calligramme, au-dessus duquel apparaît un corps dénudée de femme : cette apparition est destinée à nous conforter dans l’adage poétique de Louis Aragon :  la femme est bien l’avenir de l’homme.. !

Cette histoire du monde est donnée à voir dans sa fulgurance : l’œil du spectateur ou du visiteur, dans l’avenue qui mène au musée, appréhende, en un résumé expressionniste et saisissant, la fabuleuse épopée de ses ancêtres antédiluviens et de ses aïeux insoupçonnés… Le chiffre incommensurable du temps s’affiche sur un support de quatre mètres de hauteur qui s’étend sur près de quarante mètres de longueur. Un gigantesque masque de bronze, reproduisant l’Homme de Tautavel, marque le point de départ de cette « Histoire du monde », tandis que l’écriture, les mots, les phrases, en délimitent l’aboutissement.

Pour la première fois, la fresque peut être considérée dans son intégralité et dans toute la successivité de son déroulement : tout le contraire de la situation du forum des Halles ; en outre, on peut constater aisément que l’œuvre est visible de plusieurs kilomètres, quand on arrive à Tautavel ; elle est dirigée vers la Caune de l’Arago, berceau de notre héros, tout comme les principales ouvertures des maisons construites depuis la découverte du fameux crâne, sans lequel Tautavel ne serait ce qu’il est aujourd’hui…

Petits hommes, anonymes mortels, vous voici au pied du panneau horizontal, quelque peu dépaysé, dans ce bain bleu, où voguent des lettres rimbaldiennes et une beauté de femme oblique : au bout du panneau, c’est l’inconnu, la mort…Prenons garde à ne pas tomber dans ce noir, car c’est à chacun de nous de poursuivre l’œuvre et l’aventure de la vie ! En effet, il s’agit d’une œuvre ouverte  ; n’attendons pas d’éclaircissement de la part de l’artiste : R. Moretti ne veut pas revenir sur les années de création 1978-79, il n’a rien à dire ; ce qu’il a voulu dire, il l’a dit dans la continuité de son film immobile, et dans l’incessant mouvement de son œuvre massive. Message pérenne, qui doit demeurer dans l’éternité de Tautavel. Saurons-nous le lire, le déchiffrer, en exprimer sa splendeur.. ? Plus simplement, saurons-nous en être dignes.. ?

 

LA FRESQUE de Raymond MORETTI

Raymond Moretti a réalisé «Le mur » avec ses amis : l’écrivain Philippe Sollers, l’homme de théâtre Armand Gatti et le journaliste essayiste Marc Paillet.

Nous devons les remercier tous, ainsi que le biographe de R.Moretti, Yves Courrière. En outre, ce travail n’aurait pas pu être réalisé sans la collaboration amicale de MM. Henri de Lumley, Jacques Pernaud et Joseph Briu, de Mmes Isabelle Merle des Iles, Anne-Marie Moigne et Marie-Thérèse Ripoll, sans oublier mes élèves de 6ème du Collège Jean Massé, et, en particulier, Guillaume Idée et Pierre Pesquiès, qui ont enquêté sur place, à Tautavel.

Mise en texte et en photos : Jean-Pierre Bonnel

 

            Raymond Moretti à Tautavel

            L’intime collaboration et la solide amitié qui existent entre l’artiste et Tautavel ne datent pas d’aujourd’hui. En effet, R. Moretti travaille depuis des années avec le musée et le Centre européen de Préhistoire de Tautavel. C’est ainsi qu’il a créé la statue qui se trouve à l’intérieur du musée ; en effet, à l’occasion de l’ouverture du nouveau musée de la préhistoire de Tautavel, en juin 1992, réalise une œuvre, qui orne désormais le centre européren de la Préhistoire.

Cette statue représente deux profils emboîtés l’un dans l’autre, celui du crâne de « l’homo erectus » (qui vivait, il y a 450000 ans dans la plaine du Roussillon, et mis en évidence par Henry de Lumley et son équipe), en bronze, et celui de « l’homme moderne », en acier : ces deux faces sont accompagnées du profil de « l’homme debout » -formule rappelant la thématique du poète René Char- d’une taille de 1,65mètre, celle de l’homme de Tautavel ; ce troisième profil est taillé dans le bois : polychromé, il représente le chasseur des temps préhistoriques.

Raymond Moretti a aussi réalisé  de nombreux timbres et affiches à l’effigie de l’Homme de Tautavel. Il a aussi beaucoup travaillé avec le musée de Terra Amata, à Nice : d’ailleurs, le début de la fresque « l’Alphabet »,, correspondant à la période antérieure à l’apparition de l’Homme « moderne », et jusqu’à l’Homme de Tautavel, est reproduit devant le musée de Terra Amata.

 

* Bibliographie :

Outre les nombreux livres de Henry de Lumley, publiés chez plusieurs éditeurs, dont Odile Jacob, il faut lire :

*Les hommes de Tautavel, de Marcel Coumes et Albert Pla ; il s’agit de la chronique du village de 1790 à aujourd’hui.

*La saga de l’homme, de Jacques Pernaud-Orliac et Aimé Rigaill

* Le Centre Européen de Préhistoire :

Animations, visite-guidées- boutique du musée- expositions –

1800000 ans d’histoire de l’Homme –

66720 Tautavel

Pyrénées-orientales - France

04.68.29.07.76.

Fax : 04.68.29.40.09.

* Le slogan de Tautavel et du CERP : « 450000ans de vie au soleil »

 

         LES TEMPS DE TAUTAVEL

Avec l’homme de Tautavel, on pénètre dans la nuit des temps.

Avec la fresque de Moretti, on parcourt des séquences et des images du temps. Chronologie ramassée, épopée humaine résumée en quarante mètres. Cinématographe en couleurs saisissable en un seul jet de rétine.

A rouge de la Préhistoire.

B jaune des temps modernes.

CDEFG …voici l’âge nucléaire.

On passe de la Genèse du monde à la jeunesse de l’Homme.

Œuvres humaines : autant de fragments d’un discours sur le temps

Prenons le temps de visiter la rétrospective du travail de R.Moretti sur la préhistoire dans la salle du Palais des Congrès de Tautavel.

Avec le retour de la fresque à Tautavel, le maire du village, M.Guy ILARY n’a pas perdu son temps. Il fait une opération prestigieuse et historique, qui ne coûte rien à la commune !   En effet, les propriétaires de l’Espace Expansion du forum des Halles, en refaisant le centre commercial, sont obligés par la loi de repositionner l’œuvre de R. Moretti. Le groupe « Expansion » a réglé l’artiste et les frais de déplacement et d’installation de la fresque monumentale. Sans oublier la remise en état : jointures, plâtre cassé, peintures originales, nettoyage car la fresque a été polluée lors de son long séjour dans l’antre des Halles

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31 mai 2012 4 31 /05 /mai /2012 14:32

Programa IDENTI'CAT 2012

Dimecres 30 de maig

  • 20h30 : Concert polifònic a l’església
    de Bao amb la Coral Solsti ci, Baho Chante, Cant’Airenou

Dijous 31 de maig

20h30 : Teatre a la Sala Evora amb BIP Brigada d’Intervenció Poèti ca que presentarà
 "Cremat l'home" a partir de l'obra de Joan Pau Giné, i esquetxos escrits per Pere Manzanares .

Divendres 01 de juny

  • 21h00 : Concert amb la Carrau al fogar La Carrau celebra 15 anys, Identi'CAT en celebra 10. La Carrau participava el 2002 a la primera edició de la Trobada de la Catalanitat a Catalunya Nord. Un concert excepcional
  • 22h30 : cremat i xicolatada

Dissabte 02 de juny

  • 15h : Jocs de bitlles catalanes amb la col.laboració de Jordi Bancells, del Fogar Rural de Trasseres, del Municipi dels Angles
  • 18h : 90 anys del Cercle Català a Marsella Exposició de fotos i presentació de llibres al fogar a càrrec dels catalans de Marsella amb la participació de 
    Sergi Bachs: "He trobat l'hivern una mica llarg" (versió francesa i ccatalana).
    Maria Bell.lloch: "Records de la meva infànci" (Versió francesa i catalana.), "Una nova vida comença" (Versió catalana.)
    Liquela Juan: "3 de mayo" (Versió francesa)
    Francesc Panyella: "Quate coses." (Versió catalana.)
  • 19h : Aperitiu al fogar
  • 19h30 : Menjar al fogar (sobre reservació)
  • 21h00 : Concert amb Raph Dumas i The Primeveres al fogar 
  • 22h30 : Correfoc pels carrers del poble amb Diables i Bruixes del Riberal
  • 23h30 : Concert amb Raph Dumas DJ

Diumenge 03 de juny

  • 8h00 : Esmorzar popular Plaça de la Font
  • 9h30 : Cercavila amb

cartell2012.png

 

 

Avui dijous Identi'CAT vos proposa una vesprada de Teatre 

Dijous 31 de maig

20h30 : Teatre a la Sala Evora amb BIP Brigada d’Intervenció Poèti ca que presentarà


 "Cremat l'home" a partir de l'obra de Joan Pau Giné i esquetxos escrits per Pere Manzanares

Entrada gratuita

  • 10h00 : Retolació d’un carrer del poble
  • 10h30  : Pilar al balcó de l’ajuntament.
  • 11h00 : Ball de Gegants, balls folklòrics (Plaça de la Font)
  • 11h30 actuació castellera (Plaça de la Font)

 

** torca.jpg

 

 LIBRAIRIE TORCATIS 10. Rue Mailly PERPIGNAN LES LANGUES ANCIENNES ONT-ELLES UN AVENIR ?

>  

> Jeudi 31 Mai à 18h00 à la Librairie TORCATIS le journaliste Nicolas CAUDEVILLE

> s'entretiendra avec

> Olivier RIMBAULT

> qui a publié aux Presses universitaires de Perpignan

>  

> L'AVENIR DES LANGUES ANCIENNES: REPENSER LES HUMANITES CLASSIQUES

> Suivi de POESIES NEOLATINES POUR LE XXIe SIECLE

http://www.larchipelcontreattaque.eu/article-societe-les-langues-anciennes-comme-le-latin-le-catalan-ont-elle-un-futur-interview-olivier-rim-104635738.html

 

*** Jeudi 31 mai à 20h30, au théâtre du Réflexe, à Canohès (près du supermarché, route de Thuir, sortie Canohès) : 0468553977-

Monologue de et avec Hanna FIEDRICH   (10 et 12 euros l'entrée)

hannah.jpg

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30 mai 2012 3 30 /05 /mai /2012 09:41

cerf.jpeg     Malheur de parler au passé d'un être, alors que l'écrivaine voulait qu'on parlât d'elle au présent..! 

 

 

   Muriel Cerf, 61 ans à peine, 61 ans déjà, est morte ! Pour une sorte d'antivoyage, une rando d'où on ne revient pas, la balade à sens unique...

  Son âge, son sourire, sa beauté, le succès de son livre poétique, à 24 ans (L'antivoyage) me rappelle mon adolescence prolongée.

 

  Muriel C. était un écrivain qui accompagnait ma vie et mes écrits; j'enviais sa réussite et ce destin fulgurant (arts, voyages, romans, cinéma) qui, aujourd'hui, se brise. Son décès me touche car il ravive la beauté de la femme, une époque insouciante (Mai 68, l'Inde, le nomadisme...) et, surtout, car il pointe mon âge : M.Cerf n'avait qu'un an de plus que moi, née à l'exacte moitié du XXème siècle.

 

   Antivoyage. L'auteur de l'antidestin, A.Malraux, l'auréola, l'encouragea, comme, un peu plus tôt, F.Mauriac, aida le jeune P.Sollers.

 

   Muriel Cerf me rappelle ces décennies perdues, ces rêves adolescents. De façon plus actuelle, la jolie femme au visage vaguement asiatique, me ramène vers Manou. Et comme Muriel, Manou est entourée de chats, et elle aime la littérature et le cinéma, et elle est plongée dans le monde de la peinture. Et elle n'arrête pas d'écouter Mozart, "pour s'extirper d'un univers de cacophonie."

 

    En Muriel, j'aime Manou, et réciproquement !

 

 

 

  * Née à Belleville, elle est élevée par sa grand-mère. Après des études à l'École du Louvre, elle parcourt le monde sur les traces deshippies : en Asie, Calcutta, le NépalBangkokSingapour. Découvrant, de passage au Maroc, la trilogie Sexus, Plexus, Nexus, d'Henry Miller, à vingt-deux ans, elle se trouve « acculée à écrire, comme si c'était la seule chose décente à faire, aussi, par rapport aux fleurs, à l'accueil des Berbères et à ce ciel du désert, la nuit, cette beauté à laquelle on doit tout, c'est-à-dire de faire de son mieux »3. C'est son périple asiatique qui lui inspire son premier livre, L'Antivoyage, salué par la critique, en 1974, comme une révélation4André Malraux lui écrit alors5 : « Vous possédez un don des dieux, le talent narratif ». Son roman Une Passion, paru en 1981, est un hommage à Belle du Seigneur d'Albert Cohen, l'un de ses maîtres.

Chevalier des Arts et des Lettres, ayant publié une trentaine de romans, elle meurt le 19 mai 2012, des suites d'un cancer. (source : Wikipédia)

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29 mai 2012 2 29 /05 /mai /2012 15:54

dali-pour-catalognart.jpg photo :   chez Dali, à Port-Lligat (Dali et Miss Europe - à droite de Dali, J.P.Bonnel, barbu ! En chemise rouge, le photographe Jean Roig, pour L'Indépendant, articles de 1972 réunis dans le recueil "Catalogne en peinture")

 

 

   Il a fallu bien du courage à Catherine Grenier pour écrire un nouveau livre, de 270 pages, sur le maître de Cadaquès ! Il lui a fallu du talent et elle en a : elle le démontre avec ce luxueux album, ouvrant des perspectives, faisant le point sur un des plus grands artistes du XXème siècle ! (Flammarion, novembre 2011, 45 euros) 

 

 

  En analysant les racines catalanes de Salvador et en parcourant, de façon claire, en un style lumineux, les différentes périodes de la vie pleine du génie : la période spectrale, le surréalisme, le réalisme, le psychédélisme, le contemporain...

 

   La directrice adjointe du Centre Pompidou, à Paris, à travers une patiente et fouillée enquête itinéraire, montre comment Dali s'est "inventé" lui-même : il se construit à partir de son frère, par un dédoublement interne, une dualité constitutive. Il se construit surtout de façon rétrospective, enrichie par sa lecture de Freud et d'Otto Rank : "toute sa vie, il s'associera à des doubles qui l'accompagneront et qu'il incorporera comme une part non délirante de lui-même. Lorca, Breton, Gala...remplaceront la figure structurante de la famille, qui agit très fortement et positivement durant ses jeunes années." 

 

  Il est aidé, dans sa quête d'un style et d'une personnalité, par la grand-mère, Maria Anna, pratiquant la création d'objets artsitiques, par sa mère, Felipa, doué pour le dessin, et par son oncle, Anselm, qui tient à Barcelone une librairie accueillant les nouveaux courants artistiques..." (page 19)

 

         DALI va ensuite "téter" le monde comme le sein maternel; ou il le broie pour en retirer le suc, la substantifique moëlle; il se fixe, très jeune, sur des images  traduisant sa relation érotique au monde... 

 

   Dès lors, un des grands thèmes de son travail est l'importance de la forme, "qui est la séparation,, le rempart, entre une vie et une mort menacées de se confondre parce qu'elles sont l'une et l'autre informes." Pour lui, le propre de l'art est de produire de la forme à partir de la masse informe de la vie et de l'histoire. Une grande culture, une énorme mémoire vont aider le jeune artiste à se fabriquer une personnalité originale et un style à part.

 

  Il va, aux Beaux-Arts de Madrid, entre autres, faire l'apprentissage de la technique, acquérir la culture picturale, manger tous les styles et s'imprégner des "maîtres", tel Picasso, qui va résider à Cadaqués chez un grand ami de la famille de Dali, Ramon Pichot.

 

    Dès cette période, 1921/22, Salvador va avouer son admiration pour le peintre moderne. Avec le poète Lorca,aussi, Dali va apprendre et créer beaucoup, refusant et fustigeant le sentimentalisme et le monde des émotions : cette société bourgeoise est rejetée, ce sont des "putréfiés", clame le révolutionnaire. DALI va créer DALI, à partir de ces rencontres et puis, vite, avec l'expérience de la psychanalyse et avec le groupe parisie,n des Surréalistes... Breton, Eluard, Crevel... puis vint GALA !

 

  Ce livre est une étude inédite, sérieuse, qui nous fait comprendre le long apprentissage de l'artiste, dont les pitreries finales sont minimisées, le peintre profitant par là du mode de l'argent, de la pub et de l'omniprésence des médias qui ne donnent à voir que les apparences des êtres...

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28 mai 2012 1 28 /05 /mai /2012 19:41

 

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  * Articles de la mort - Les faits divers :

 

 * Encoches du temps. Signaux de signification. L'eau descend du sommeil de la montagne. Le paysan évolue dans les champs culturels.

 

  * Colin avait une fiancée à Nancy : une infirmière qui, à l'occasion, venait aider la sage-femme, lors d'un accouchement. Colin, pendant la guerre de 4/18, était brancardier et, chaque jour, à l'hôpital civil de Nancy, il s'occupait des pansements des nombreux soldats blessés  il revoyait ainsi la jeune fille. Cependant cette idylle allait s'avérer éphémère : le régiment devait bientôt changer de cantonnement. Comment les deux amoureux feraient-ils, désormais, pour se retrouver..? Cette liaison était-elle finie, de façon irrémédiable ? 

  Vous le saurez en lisant, à la page six du quotidien "Le Républicain lorrain", daté du 12 août 1916, la chronique "Chiens écrasés".

 

  *  Le fait divers fait-il oublier les ennuis quotidiens, personnels, la réalité ?

Pourtant, il n'y a pas plus réaliste que ces non-événements, ces brefs moments de vie. Ils sont la vie, le réel le plus authentique; ils constituent les bas-fonds de la société, crimes, v(i)ols, réglements de compte...

Ils disent la marge, la cour des miracles, le dessous des jupes, de la ceinture, des cartes et des ponts, les impasses où l'on pisse sans retenue, les venelles grises des existences en cul-de-sac...

 Ils sont le vrai, le tragique, le sort inique, le sordide, le compact de la matière.

Justement : ils le sont tellement, tout cela, qu'ils entrent, malgré eux, dans le monde des mythes.

 

  Le fait divers, c'est la fiction tissée de réalité, la sublimation de la saloperie qui se raconte à la une des journaux mercantiles, ou dans le blanc et noir d'une littérature qui a cru exposer la lutte des classes et s'est fourvoyée dans un vénal exotisme de voyeurs...

 

  Il est fracassant, dans l'actualité, le fait divers; puis il s'estompe à tout jamais. Le Français n'a pas (n'aime pas ? Refoulement du "mal" ?) la mémoire des "scandales" politico-financiers.. Ainsi, l'affaire, tout doux, s'est endormie: suicide pou assassinat ? Affaires anesthésiées ! 

 

  Si l'on gratte au-delà du vernis  du spectacle journalistique, on découvre vite, bien sûr, que le fait divers est politique. Sans évoquer les exemples évidents et désormais historiques de certaines "affaires" célèbres (Callas, Dreyfus...), on peut citer le fait divers, non pas spontané, mais bien organisé, lui, du Mondial sportif... Mundial de foot : en effet, je reviens sur ce mois de juillet 1982 : fait d'été ! Ces rencontres de foot-ball révèlent les affrontements Nord/Sud (plus qu'Est/Ouest, d'ailleurs), le rôle silencieux des multinationales, des financiers et des publicitaires; la force du nationalisme, aussi et l'effort de certains pays pour résister à l'emprise des capitaux, des marchés réducteurs de têtes et du droit à la différence...

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27 mai 2012 7 27 /05 /mai /2012 10:55

Les anarchistes espagnols : 1868-1981

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Auteur : Édouard Waintrop, Denoël, Paris, France

Collection : Médiations - Prix : 28.50 € 

 

  • La présentation de l'éditeur

L'Espagne du XIXe siècle est un pays encore traditionnel, catholique et peu industrialisé. C'est là que s'implante l'une des utopies les plus radicales de l'époque moderne : l'anarchisme. Depuis le discours de Fanelli qui expose les idées de Bakounine à Madrid en 1868, jusqu'à la fin de la guerre civile espagnole en 1939 et aux soubresauts de l'après-franquisme, ce livre retrace cette aventure inspirée, chargée de contradictions et finalement désespérée. Il raconte le destin de nombreux militants illustres ou obscurs, poseurs de bombes ou leaders syndicaux, chefs militaires ou intellectuels. Tous furent portés par le même refus de l'autorité. Bientôt pris au piège entre leur exigence révolutionnaire et les machines totalitaires des années 1930, les anarchistes espagnols finirent broyés dans la guerre civile.
Dans un ouvrage très complet, vivant, puisant à des sources neuves, Édouard Waintrop rend hommage à ce mouvement à la fois légendaire et méconnu, et analyse l'échec de l'une des formes les plus pures de l'idéal révolutionnaire.

Journaliste culturel à Libération jusqu'en 2008, Édouard Waintrop dirige aujourd'hui la Quinzaine des réalisateurs du festival de Cannes.

 

  • La revue de presse Marc Semo - Libération du 24 mai 2012

Bouffeurs de curés, ascètes, soldats... les combats des libertaires espagnols...
Dans cette geste, l'ex-journaliste culturel de Libération (aujourd'hui délégué général de la Quinzaine des réalisateurs à Cannes), passionné depuis des années par le sujet, montre la grandeur mais aussi les limites de l'utopie libertaire et d'un communisme anti-autoritaire dans ce pays qui fut sa terre de prédilection. A la fin du XIXe siècle, ce courant était très puissant en Russie comme en France ou en Italie. «Ce n'est qu'à partir de la Première Guerre mondiale que les libertaires ont perdu leur importance dans la plupart des classes ouvrières organisées du monde occidental», relève Edouard Waintrop. Dès lors, l'histoire de l'Espagne, restée en dehors de la grande boucherie, divergea de celle du reste du continent. L'anarchisme y resta florissant, avec des courants d'autant plus radicaux qu'ils agissaient dans un pays encore très catholique et agricole. Si l'anarchisme s'implanta tôt dans la Catalogne industrielle, il avait ses bastions aussi dans les campagnes comme celles de l'Andalousie ou de l'Aragon.

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26 mai 2012 6 26 /05 /mai /2012 15:43


bayard       
COUP DE SOLEIL Pyrénées Orientales

 

 

    Pour être le département de France où le soleil brille le plus, nous voici sous les feux de l’actualité dans cette page départementale...

 

« Coup de Soleil  des Pyrénées Orientales » est une section départementale crée en décembre 2005. Elle  œuvre en partenariat avec toutes les organisations de la région attachées au renforcement du dialogue et aux échanges entre les pays des deux rives de la méditerranée. Elle organise régulièrement des conférences, des débats, concernant le Maghreb et ses relations avec la société française, des soirées musicales ainsi que des moments conviviaux pour ses adhérents et amis. Que se soit d'un côté ou de l'autre de la Méditerranée, l'intolérance, le rejet de l'autre et le fanatisme, trop souvent divisent et opposent encore les peuples. L'action culturelle et éducative de Coup de soleil s'inscrit résolument dans une démarche d'ouverture à l'autre pour un enrichissement mutuel.

 

Revenons pour ceux qui ne nous connaissent pas sur les actions menées tout au long de ces 2 dernières années.

 

Les actions de CDS des P.O sont menées en partenariat avec des Associations locales en assurant une continuité des actions sur le territoire et renouvelées chaque année.

 

R       Art culinaire en Catalogne et Maghreb est notre action inaugurale en octobre 2006. Au programme, des conférences et des débats sur la diversité de l’art de la table au Maghreb (cuisine des trois pays du Maghreb y compris kabyle et juive tunisienne) et en Catalogne. En présence de Mme Comelade « Influences des écrits arabes su la cuisine catalane »,  mais aussi Paul Balta, Abdelwahab Meddeb, Samia Messaoudi, Simon Nizard. La journée s’est terminée par un dîner- dégustation des plats catalans et maghrébins.

 

R        Festival « Maghreb si loin si proche » : Dans le cadre de ce festival initié par l’association Cinémaginaire et présent dans plusieurs villes du département des P.O pour sa quinzième édition, notre association a fortement contribué, en partenariat avec l’Institut Jean Vigo, à l’implanter aussi dans la ville de Perpignan depuis 2006.

 

R       Les journées des femmes du quartier St Martin : Dans le cadre du Contrat Urbain de Cohésion Sociale (CUCS) et en partenariat avec le Centre Social Saint-Martin, du 19 au 21 octobre 2007, en présence de Mme Gemme Durand, Gynécologue, attachée au CHU de Montpellier, M.Ghaleb Bencheikh, Président de la conférence mondiale des religions, Mme Rachida Haidoux, professeur d’arabe à Montpellier et Mmes Zahra Cherbi et Assouli Fouzia, respectivement Membre et Présidente de la Ligue Démocratique des Droits des Femmes au Maroc. Les 7 et 8 mars 2008 « La mémoire des femmes maghrébine en immigration » et « Discrimination à l’embauche et au logement » en présence de Nasima Moujoud,  anthropologue et M.Martial, membre du bureau national de SOS racisme.

 

R       La tente des droits et libertés des femmes : Les 8 et 9 novembre 2008 c’est La Casa Musicale qui a accueilli notre tente pour une programmation autour de films, une exposition de l’association Idem genre « les femmes oubliées dans la citoyenneté », des consultations juridiques, des conférences et des débats en présence des membres de la LDDF au Maroc.

 

 

R       Le coup de cœur de coup de soleil : En partenariat avec la section CDS Languedoc-Roussillon un prix littéraire décerné par un public amateur à un roman ou recueil de nouvelles par un auteur maghrébin ou d’origine maghrébine. CDS des P.O  y participe en partenariat avec le lycée F.Arago (prix lycéen) et la librairie Torcatis à Perpignan (prix du  public).

 

R                   Deux expositions consacrées à la poterie modelée de tradition berbère d'Afrique du Nord et des Canaries, « Racines d'Argile » du 23 avril au 17 mai 2010 au Château Royal de Collioure et « Terres du Couchant » du 14 octobre au 20 novembre 2011 au Palais des Rois de Majorque à Perpignan, en partenariat avec le Conseil Général des Pyrénées-Orientales. Deux stages d'initiation à la poterie modelée en collaboration avec la Maison Sociale de Proximité de Perpignan Sud en mars 2010 et octobre 2011.

 

R                               Des projections et conférences : « Albert Camus, l'homme déchiré » conférence de Daniel Guerrier, le 22 novembre 2010, « Sur les traces de Taos Amrouche » le 17 avril 2011 en présence de la réalisatrice Sadia Barèche, « La violence monothéiste » conférence de Jean Soler autour de son livre éponyme le 14 juin 2011.

 

R                              Coup de Soleil des P.O. s'associe également aux actions du « Collectif pour une histoire franco-algérienne non falsifiée » ainsi qu'à celles de « SOS Chibanis » et de l'Association « France Palestine Solidarité ».

 

* Page facebook de l'atelier d'écriture : www.facebook.com/groups/

 

 

      *** Bibliographie de Michèl Bayard (voir son blog - www.bayar-michele.com )

 

ÉDITIONS ORIZONS Ali Amour
Roman adultes, Collection "Littératures", mars 2011

 

ÉDITIONS LA FONTAINE SECRETE  Alya au pays des mots
Album sur le thème de la dyslexie, co-auteures Khalida Taleb & Ourida Nekkache, août 2010

 

ÉDITIONS OSKAR 110 minutes de cauchemar
Roman ados, Collection "Poche", avril 2010
  

 

ÉDITIONS OSKAR Un figuier venu d'ailleurs - La Retirada
Roman ados, Collection "Histoire & société", avril 2009


ÉDITIONS GULF STREAM La Tour des vents
Roman 9-12, Collection "L'histoire comme un roman", septembre 2008


ÉDITIONS NATHAN Le voleur invisible
Collection "L’énigme des vacances", CP-CE1, juin 2007
 

ÉDITIONS SYROS Kodor - Album, avec M.A. Koloné & Mandana Sadat, 2006
 

ÉDITIONS MAGNARD Silence complice - roman ados, "Tipik Histoire", 2006

ÉDITIONS BAYARD / DLIRE La nuit des grenouilles taureaux, août 2006

 

ÉDITIONS PARIS-MEDITERRANEE Sam et la Reine de Palmyre - roman 2004


ÉDITIONS ACTES SUD JUNIOR La vie qui déraille - roman, "Cactus junior" avril 2004

 

ÉDITIONS POISSON DE LUNE Une journée comme les autres - Album, avec Manu Clabecq 2004


ÉDITIONS GRANDIR La légende du ver à soie - Album avec H. Perdereau 2001

ÉDITIONS MILAN PRESSE
 TOBOCLIC :
Le bal du carnaval (février 2008), Concert pour les goélands (juillet 2008)
L’hiver est là (comptine, déc. 2005) Trois drôles de filles (conte, 2006)
Bisous (comptine juill.2006)

 

BIBLIOGRAPHIE SELECTIVE LITTERATURE GENERALE


ÉDITIONS CAP BEAR Love not war

(Nouvelle, recueil collectif 15 auteurs, 68, échos du Languedoc, mai 2008)

 

ÉDITIONS L’HARMATTAN Tekouk, contes pour après l'enfance (Nouvelles fantastiques, 1995) Le coureur d'étoile (Récit fantastique, 1997) L’art du conte, cahier d’atelier(Ouvrage collectif, 1998)

 

ÉDITIONS GARE AU THÉÂTRE (Le bocal brisé, 17 octobre 1961/ Pour une juste réparation)

Octobres rouges (pièce de théâtre, octobre 2001)

Pour le repos de Nouria (didascalies, octobre 2001)

 

 

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25 mai 2012 5 25 /05 /mai /2012 16:38

 

       PEINTURE                          ( toile de Dominique BAILLIEUX100_0046.JPG

 

 

  * Maillol : "Regardez cette mer : on la mangerait !"

 

  * Cézanne: "Organiser ses sensations."

 

  * Je reviens de l'exposition sur l'art du corps : "hors limites". Ces œuvres veulent tendre à raccourcir la distance qui sépare l'art et la vie. Le public est invité à composer lui-même des poèmes aléatoires, comme l'avait suggéré Berthold Brecht. Il fallait ensuite s'adonner à des pratiques mortifères, à des rituels sanglants, en utilisant les souris et les chats que le propriétaire de la galerie Kassetemps fournit à ses invités. Le but était de démontrer que l'époque était folle, en pleine décadence : laisser des traces artistiques, corporelles, sexuelles et criminelles de la régression généralisée dans la société du ketchup...

 

  * "Un kilo de vert est plus vert qu'un demi kilo." Gauguin.

 

  * "Le Nord est coloré et le midi lumineux." Signac

 

  * "La lumière est devenue couleur." Gauguin

 

  * "Ce que Matisse découvrit à Collioure, ce fut l'excès." Raoul Dufy.

 

   * "La couleur pour la couleur." Derain à Collioure.

 

  * "La Méditerranée a une couleur, comme les maquereaux, c'est-à-dire changeante." Van Gogh.

 

  * "J'ai commencé à utiliser le noir pur comme une couleur de lumière, et non comme une couleur d'obscurité." Manet.

 

  * Et le noir, encore, de Renoir : le  Re/noir...

 

  *  Je lis un autre livre de Jean Clair : "La barbarie ordinaire" ( le peintre Zoran Music à Dachau, Gallimard, 2001) à Zagreb, aux Beaux-Arts, en 1930, Music apprend à disséquer des cadavres... Il dessine les mourants en 1945,les reprend en 1970, s'étonne du sexe démesuré des cadavres...au camp, les morts-vivants étaient appelés des "crétins"...La mort est la grande occupation de la vie."

Devant ces stères alignés de cadavres, Music dira qu'il eut la révélation soudaine d'une beauté tragique...Corps desséchés, pareils à des fleurs japonaises, teintées d'un bleu et d'un blanc exquis..."Cadavres, blancs comme la neige sur la montagne, ou comme des mouettes sur la mer..."

 

  * Peinture : passez, y a rien à voir !

 

  * Poussin : "La fin de l'art est la délectation."

 

  * Picasso, à la mort de Juan Gris : "C'est beau un peintre qui sait ce qu'il fait."

 

  * Pour Goya, le songe de la raison enfante des monstres.

 

  *  Les apsaras : danseuses sacrées d'Angkor sculptées sur les murs d'Angkor Vat.

 

  * Delacroix au Maroc invente une sténographie visuelle : "Le beau court les rues, il y est désespérant, et la peinture, ou plutôt la rage de peindre, paraît la plus grande des folies."

 

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