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13 septembre 2021 1 13 /09 /septembre /2021 08:18
W.Benjamin - L'itinéraire - Le chemin WB, mairie de Banyuls - Lire Pajak -
W.Benjamin - L'itinéraire - Le chemin WB, mairie de Banyuls - Lire Pajak -
W.Benjamin - L'itinéraire - Le chemin WB, mairie de Banyuls - Lire Pajak -
W.Benjamin - L'itinéraire - Le chemin WB, mairie de Banyuls - Lire Pajak -
W.Benjamin - L'itinéraire - Le chemin WB, mairie de Banyuls - Lire Pajak -

W.Benjamin - L'itinéraire - Le chemin WB, mairie de Banyuls - Lire Pajak -

Sur les traces de Walter Benjamin

(photos : W.Benjamin - L'itinéraire (la "carte" du Monde, très rudimentaire, cite le col de Banyuls et non Rumpissa, qui est plus loin, à l'est...)  - Le chemin WB, mairie de Banyuls - Lire Pajak -

 

 

Au lieu de tenter de faire partager la souffrance de W. Benjamin lors de son "chemin de croix" du 25 septembre 1940, le pigiste du monde s'attarde sur la végétation et nous conte fleurette...

 

Après avoir décrit, dans le quotidien, il y a quelques semaines, une ville de Sète du passé, aseptisée, sans investiguer les arts contemporains, il décrit à présent une balade de façon pseudo-poétique, en apportant des anecdotes, captées chez lui ou chez l'autre...

 

Cependant, il estima inutile de me citer alors qu'il m'avait contacté pour effectuer ce passage; bénévole, désintéressé, je l'accompagne toute la journée et sous la chaleur; je lui fais connaître, au départ, à Banyuls, l'ami Roger Rull, qui va lui décrire l'hommage à Lisa Fittko, offert à la ville par un Allemand désintéressé. Le "reporter" ne le citera pas, ni l'ancien maire qui fit connaître le chemin tragique, il y a deux décennies...

 

Je donne mon livre au "journaliste" mais en parler signifierait qu'il s'est inspiré de cet essai sur la souffrance, de la description du contexte, par celui qui créa l'association WB sans frontières et dont il est toujours le président (JPB : 06 31 69 09 32): citer notre association ne l'intéresse pas...

 

En revanche, il fut intéressé par Pilar, que je lui fais connaître à Port-Bou. Il la cite largement et il a raison : son petit honneur est sauf, à la fin de son pensum, qui nous écorche le cerveau, comme les épines des figues de barbarie nous griffèrent les mollets, lors de la descente erratique vers la ville catalane...

 

Ingratitude extrême... Article décevant... Le journal Le Monde a intérêt à ne pas confier de si lourdes missions à un supplétif de l'écriture...

 

J.P.Bonnel 

 

* le fameux article (extrait) :

Par Pierre Sorgue

Publié le 10 septembre 2021 

  • Fuyant le nazime, l’intellectuel juif allemand emprunta ce sentier qui traverse la frontière franco-espagnole, de Banyuls jusqu’à Port-Bou, où il se donna la mort. Aujourd’hui, ce chemin porte son nom. Une piste de terre qui grimpe entre la mer, le maquis et les vignes accrochées à la pente.

Terriblement paradoxal. C’est ce que l’on se dit face à la splendeur du panorama en ce matin de grand soleil : derrière les fleurs jaunes scintillantes des genêts, un bouquet de pins maritimes se détache dans l’azur, au-dessus du bleu intense de la mer. Les nuances de vert des bosquets et vignobles coulent en patchwork jusqu’à Banyuls tout en bas, touches impressionnistes de rose et de blanc posées dans le contour du rivage.

La Méditerranée a conservé sa beauté sereine. Mais le sentier qui offre ce point de vue avant de franchir le col et la frontière pour dégringoler vers Port-Bou, premier village de la Catalogne espagnole, est placé sous le signe de la tragédie. Depuis une quinzaine d’années, il est baptisé « chemin Walter Benjamin » pour être le dernier qu’emprunta l’intellectuel juif allemand fuyant le nazisme avant de se suicider dans le petit port pyrénéen, le 26 ou 27 septembre 1940, quand la police espagnole lui refusa l’entrée et menaça de le reconduire vers la France vichyste, complice de la Gestapo.

Le chemin court entre les fleurs mauves des chardons et le vieil or des immortelles, le vent porte des bouffées de thym ou le parfum fumé des genêts.

Une quinzaine de kilomètres de marche, près de 600 mètres de dénivelé, une douzaine d’heures de souffrance pour celui qui, à 48 ans, était cardiaque et usé physiquement, jusqu’à l’échappatoire devenue piège mortel. Du coup, cette voie qui court dans la lumière du midi est celle du désespoir et de la défaite absolue.

En quittant Banyuls…   © Le Monde

 

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- - - On peut préférer ce texte-ci :

 

***Les pyrénées. 

Sur les traces de Walter Benjamin

Le sentier de randonnée qui relie aujourd’hui Banyuls à Portbou fut un chemin d’exil pour tous ceux qui fuyaient le nazisme. Le philosophe allemand y trouva une fin tragique.

 

Le sculpteur munichois porte à ses lèvres le verre rempli de bière, puis pousse ce soupir de contentement caractéristique de qui étanche une grande soif.

Il a fait chaud pendant la randonnée et, à Portbou, où il s’est installé à l’ombre des platanes élagués, toutes les tables du café sont prises : les autochtones eux aussi se retrouvent sur la rambla [promenade]. Le sculpteur jette un œil alentour.

“Qu’a-t-il bien pu ressentir à son arrivée en Espagne ?” Il était sans doute si éreinté qu’il n’avait plus la force d’éprouver du soulagement, glisse l’amie du sculpteur, un petit bout de femme originaire de Mongolie : il était malade et, comme c’était un intellectuel, il n’avait certainement ni tenue ni chaussures adéquates – et il portait, bien sûr, le porte-documents renfermant son manuscrit [disparu]. Le troisième larron à la table, un réalisateur français, avale les sept dernières olives.

Et commente : “C’est là, à l’hôtel, qu’il se serait tué.” Le Munichois, la Mongole et le Français ont traversé les Pyrénées au départ de Banyuls-sur-Mer, en France, jusqu’à l’Espagne.

Une randonnée sur le “chemin Walter-Benjamin”, c’est-à-dire le sentier par lequel le Berlinois espérait échapper aux nazis en septembre 1940. Dix-sept kilomètres, près de 600 mètres de dénivelé. Ce qui est aujourd’hui un chemin de randonnée était à l’époque l’un des derniers passages vers la liberté. Né le 25 juillet 1892 à Berlin, philosophe, écrivain et traducteur, Walter Benjamin était juif, sympathisant communiste et avait dû s’exiler en 1933, en commençant par gagner à Paris.

Un visa pour les Etats-Unis

Eux-mêmes fugitifs, Lisa et Hans Fittko, elle d’Ukraine, lui de Finsterwalde [dans l’est de l’Allemagne], faisaient passer des gens à Portbou, en Espagne, par les sentiers de contrebandiers. Même sous Franco, il était possible d’y obtenir un visa pour les Etats-Unis. Aujourd’hui, Portbou est une ville frontière doublement superflue : d’abord parce qu’à l’intérieur de l’Europe les frontières n’en sont plus ; ensuite parce que la plus grosse bâtisse de la ville, la gare, n’a quasiment plus lieu d’être.

Pendant des années, les voyageurs devaient y changer de train puisque l’écartement des rails n’était pas le même en France et en Espagne. Et puis, en 2010, la ligne à grande vitesse Perpignan-Figueras a été inaugurée et, depuis lors, Portbou sombre dans l’insignifiance. Mais, à l’époque, c’était un lieu où l’on pouvait acheter sa liberté.Le chemin Walter-Benjamin commence à Banyuls, devant l’hôtel de ville. A partir de Puig del Mas, le sentier grimpe raide. Walter Benjamin et ses deux compagnons de marche étaient les premiers fugitifs que faisait passer Lisa Fittko. Quarante ans plus tard, elle coucha tout sur le papier .

Elle avait prévenu Walter Benjamin que ce serait dangereux et fatigant, mais il aurait répondu : “Le vrai danger, ce serait de ne pas partir.”

Lisa Fittko se souvient dans son livre des vignobles escarpés. “Nous grimpions entre les pieds de vigne alourdis par les grappes sombres, sucrées, presque mûres.” C’est là que “Walter Benjamin a eu un coup de fatigue”. Il était à bout de forces, et ils ont dû l’aider à monter. Plus tard, avec d’autres réfugiés, ils partiraient de bon matin, avec les vignerons. Le maire leur disait bien de ne pas emporter de bagages – “et surtout pas de rucksack !*” Le “sac à dos” était le signe distinctif des Allemands, disait-il.Aujourd’hui, le chemin emprunte en partie des pistes de gravier. Un viticulteur d’une quarantaine d’années descend d’une Renault rongée par la rouille, s’avance dans les vignes et montre les grappes, pas très fournies. C’est comme ça, c’est le temps, dit-il. “ S’il a plu ?” Il part d’un rire guttural. “Pas ici. Ici, il pleut trois fois par an, mais alors c’est le déluge.” Le terrain semble être exclusivement minéral. Sec, comme maçonné.

Le chemin du néant

Lisa Fittko faisait demi-tour à la frontière. L’Espagne aurait été trop dangereuse pour elle. “Comme c’était beau, là-haut !” écrit-elle. C’est encore vrai au col de Rompissa : derrière, le littoral français ; devant, l’Espagne, la côte catalane. Le Français parle d’une autre femme qui venait en aide aux fugitifs : Dina était une passeuse si discrète que même son plus grand admirateur, Aristide Maillol, n’en savait rien. Peintre et sculpteur originaire de Banyuls, il était déjà âgé lorsqu’il trouva sa muse dans la jeune Juive d’Odessa. Quand elle ne lui servait pas de modèle, elle était passeuse dans les Pyrénées, et le vieux Maillol allait à Paris, retrouver son ami Arno Breker.

 

Tout en marchant, on se demande quels arbres et quelles maisons étaient déjà là à l’époque. Du côté espagnol, les panneaux sont accompagnés de la mention “En souvenir de Walter Benjamin”. A Portbou, on peut lire sur le mur d’une usine de la vallée l’inscription “Sortie” à demi effacée. Le mot prend une résonance ironique. Pour Walter Benjamin, après les années d’errance, d’un pays à l’autre, de Berlin à Ibiza, en passant par Paris et Marseille, il n’y avait pas, même aussi près du but, de sortie, d’échappatoire. C’est à Portbou qu’il a appris que personne n’était autorisé à entrer en Espagne sans visa français. Il est enterré à Portbou.

Dans le cimetière catholique, des galets ont été déposés sur l’ancienne tombe du philosophe. A deux pas, Passages, la sculpture de Dani Karavan, montre le chemin de la mer, du néant. Le Français, la Mongole et le Munichois appellent un taxi, qui les ramènera en moins d’une heure à Banyuls-sur-Mer. Il n’y a plus de frontière, il n’y a plus que la mer.

Barbara Schaefer  

Publié le 17/08/2012 

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10 septembre 2021 5 10 /09 /septembre /2021 22:33
Débat à Elne avec M. Feltin-Palas : quel intérêt de parler le catalan en France..? ?

INVITACIÓ PER LA RENTRADA DEL SIOCCAT AMB PAUL MOLAC i Michel FELTIN
PALAS

 

-« El Sindicat intercomunal per la promoció de les llengües occitana i catalana (SIOCCAT) té el plaer de convidar-vos a una intervenció del diputat Paul Molac en visió-conferència des de Bretanya a partir de 17H aquest dissabte 11 de setembre.


Paul Molac és a l’origen de la llei a favor de les llengües regional votada a l’abril i, des de llavors intervinguda pel Consell Constitucional.


Michel Feltin Pallas, redactor en cap a l’Express, autor de la info-lletra, d’abonament gratuït, «Au bout des langues» intervindrà, en presencial, a 18H.


Exposarà, abans de contestar al public a tots aquells que se’n preocupen (pares, estudiants, educadors, elegits, càrrecs dels serveis de l’estat) la seva visió sobre la qüestió , tan important, de: Perquè parlar català quan tothom entén el francès?


El debat serà seguit d’un aperitiu.
La conferència tindrà lloc el dissabte 11 de setembre a 17H a l’Espai Gavroche, Baluard Voltaire a Elna.
Entrada amb presentació del QR codi sanitari ».
El president, Pere Manzanares

 

- - - 

Pourquoi le catalan se porte-t-il mieux en Espagne qu'en France?

 

Alors qu'il s'agit de la même langue, son avenir semble mieux assuré au sud des Pyrénées qu'au nord. Un écart qui ne doit rien au hasard.

 

En France, on croit parfois que le déclin des langues régionales s'expliquerait par une sorte de fatalité. Adaptés à un pays rural, le picard, le breton, l'alsacien et les autres auraient simplement été vaincus par la modernité. Autrement dit, on n'y peut rien. Ce raisonnement a le mérite d'être séduisant. Il n'a qu'un léger défaut : il est entièrement faux.

 

 

Pour s'en convaincre, il suffit d'observer ce qu'il se passe lorsqu'une langue de France est également pratiquée dans un autre pays. Pour cela, prenons, pas tout à fait au hasard, l'exemple du catalan. En commençant par observer les réponses à ces trois questions (1) :

· "Comprend le catalan" : 94% en Espagne, 61% en France.

· "Sait parler catalan" : 80 % en Espagne, 35% en France.

· "L'utilise dans la vie quotidienne" : 36% en Espagne, 8% en France.

Dès lors, de deux choses l'une. Soit le catalan serait adapté à la modernité côté espagnol, mais pas côté français, et j'attends avec gourmandise que l'on m'en donne la raison. Soit cette situation est la conséquence de deux politiques linguistiques différentes. Je ne ferai tomber personne de l'armoire en indiquant que cette seconde explication est la plus convaincante.

Depuis la chute de Franco, le catalan bénéficie en effet dans la région de Barcelone de mesures très favorables. Les administrations utilisent en priorité la langue régionale, tout comme les télévisions et les radios publiques. Mais la disposition la plus décisive concerne l'enseignement. "Les matières fondamentales sont partout enseignées en catalan à l'école primaire, à l'exception naturellement des nombreuses heures dévolues au castillan. La règle est globalement la même dans le secondaire. Quant au supérieur, l'enseignant choisit la langue dans laquelle il est le plus à l'aise", précise l'anthropologue Dominique Blanc. L'objectif est clair : à la fin de sa scolarité, tout élève doit maîtriser le catalan ET l'espagnol. Et c'est ce que l'on observe dans l'immense majorité des cas.

 

LIRE AUSSI >> Crise en Catalogne: "Sans la langue, il n'y a pas de revendication catalane"

 

Reste maintenant à comprendre pourquoi ce qui est réalisé en Espagne semble impossible en France. Plusieurs facteurs se conjuguent.

 

· Une scolarisation plus tardive en Espagne. La généralisation du français a commencé dès le XIXe siècle, alors que celle du castillan est intervenue beaucoup plus tardivement. Lors du retour de la démocratie, le catalan partait donc de moins loin au sud des Pyrénées.

 

· Des connotations positives en Espagne, négatives en France.C'est Franco qui a imposé le castillan (la langue de la région de Madrid) à l'école. Résultat ? Le catalan (comme le basque ou le galicien dans d'autres régions de la Péninsule) symbolise la résistance à la dictature. Rien de tel en France où, à partir de la Révolution, le français a été présenté comme "la langue de la liberté" alors que les langues régionales ont été associées à l'Ancien Régime.

 

· Le rôle de la bourgeoisie. En France, les "élites" ont été les premières à passer au français - un moyen pour elles d'accéder aux meilleures places et de se distinguer du peuple. Rien de tel à Barcelone où, au contraire, la bourgeoisie locale, fière de sa culture, a toujours pratiqué et défendu le catalan.

 

· Un sentiment national plus intense en France. Au cours de l'Histoire, la France a souvent été en conflit avec d'autres puissances européennes, ce qui a eu pour effet de forger un sentiment d'unité nationale. L'Espagne, elle, a connu davantage de guerres civiles. Le sentiment national y est moins puissant qu'en France.

 

· Un Etat plus centralisé en France. Si un Andalou diffère d'un Aragonais et d'un Galicien, la diversité culturelle est plus marquée encore en France quand on compare un Alsacien, un Corse, un Breton et un Aveyronnais - sans même évoquer le cas particulier de l'outre-mer. C'est pour faire tenir ensemble des populations que rien ne prédisposait à partager un destin commun que la France s'est dotée au fil des siècles d'un Etat très centralisé. Et pour la même raison que ledit Etat a cherché à substituer le français aux langues régionales. Le phénomène est beaucoup moins marqué en Espagne.

L'exemple du catalan est d'autant plus intéressant qu'au sud des Pyrénées, la défense de la langue alimente en partie le sentiment séparatiste - je suis sûr que vous pensiez à m'opposer cet argument depuis le début de cet article. Ces événements, cela se comprend, suscitent en France des réticences vis-à-vis des langues régionales de la part de ceux qui sont légitimement attachés à l'indivisibilité de la République.

 

Et pourtant, unité nationale et respect des langues minoritaires ne sont en rien incompatibles. J'en veux pour preuve qu'il existe dans le monde environ 6000 langues pour 200 Etats : le multilinguisme est donc la norme, non l'exception. A Barcelone, il a d'ailleurs fallu l'annulation, en 2010, du statut d'autonomie adopté en 2006 pour voir le vote indépendantiste décoller véritablement. Paradoxalement, c'est le raidissement décidé par Madrid qui a dopé la tentation sécessionniste. Une partie de l'opinion a alors basculé, sur le mode : "Puisque l'autonomie est impossible, alors je choisis l'indépendance." On observe la situation inverse en Suisse, qui reconnaît quatre langues officielles et qui, à moins que quelque chose ne m'ait échappé, ne connaît pas de menace séparatiste.

 

Il est donc deux voies pour faire vivre ensemble des populations différentes. L'uniformisation autoritaire, d'une part ; le respect de la diversité et des droits culturels des minorités, d'autre part. Seule la seconde est compatible avec l'ambition de la France d'être le pays des droits de l'Homme.

 

(1) Etude de 2015 sur les usages linguistiques du catalan en "Catalogne Nord" menée par la Generalitat de Catalunya, le Conseil départemental des Pyrénées-Orientales et l'Institut franco-catalan transfrontalier (IFCT) de l'Université de Perpignan. Les chiffres concernant la "Catalogne Sud" proviennent de la plataforma per la llengua 2018 et de Quim Nadal, ancien rapporteur de la loi de politique linguistique en Catalogne.

 

 

Michel Feltin-Palas

 

mfeltin-palas@lexpress.fr

 

 

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9 septembre 2021 4 09 /09 /septembre /2021 09:28
Aliot détruit le poste de police du quartier le plus chaud de Perpignan

Aliot détruit le poste de police du quartier le plus chaud de Perpignan

 

Il a le plus beau des commissariat dans le plus laid des quartiers et il va le détruire ! A la place il a ouvert la coquille vide de l'ancien restau de La Cigale, bien plus loin, bien plus inutile... Il grille notre argent, le maire ! C'est lui, la vraie cigale !

 

Depuis son mariage, il tourne à l'envers : il veut, Loulou, construire des postes policiers et il commence par détruire celui de Cassanyes, au coeur du ghetto gitano-marocain ! Soit-disant pour en chasser les revendeurs de drogue ! Mais oui, vont aller ailleurs, à St-Mathieu, au Vernet...

Ah oui, ils y sont déjà ?

 

Alors qu'ils aillent dans les quartiers huppés ! Ils sont cons, ces dealers et chouffeurs : ils stagnent dans les rues misérables au lieu de trouver de l'argent dans les quartiers résidentiels... Les Aviateurs, Château-Roussillon...d'ailleurs c'est eux, les riches, les bobos, les pseudo-intellos, les gitano-gauchistes qui achètent la coke : faut traquer d'abord les consommateurs, pas les sous-fifres ! Et aussi les producteurs : les Talibans à 90% et le Maroc à 10% : que l'Europe leur envoie quelques bombardiers et pourchasse les intermédiaires et les gros bonnets...

 

Mais non on n'y touchera pas !

 

On attrape quelques petits délinquants, on fait semblant de rénover un quartier, on a en tête une opération immobilière et des pots de vin au passage... On agite le bon peuple qui a peur, on lui dit :

"Vote pour nous, pour le RN ! et tu verras, ça changera, mon gars !"

 

Il est pas fou, Lou, il délire pas complet, encore, même si la Véro, elle lui apprend la nique, la vraie, pas celle du politicien qui détruit des commissariat quand il passe son temps à en réclamer...

 

 

JPB  (9 sept. 2021)

 

 

- - - rubrique du "copier-coller"

 

Drogue : à Perpignan, on rase un immeuble pour chasser les dealers

 

Cette semaine, grand branle-bas de combat au cœur du quartier Saint Jacques de Perpignan. La municipalité dirigée par le maire RN Louis Aliot a décidé de raser un immeuble entier pour lutter contre la drogue. Les dealers sont priés de déguerpir… S’ils le veulent bien.

 

Perpignan (Pyrénées-Orientales). La rénovation du quartier Saint-Jacques de Perpignan (Pyrénées-Orientales) est lancée. L’immeuble Bétriu va être rasé dans l'espoir, pour la municipalité, de mettre un terme aux trafics. LP/Christian Goutorber

 

 

Par Christian Goutorbe 

Le 7 septembre 2021 à 12h28

Le grand chantier de rénovation urbaine du quartier Saint-Jacques de Perpignan (Pyrénées-Orientales) est lancé. Le geste le plus spectaculaire contractualisé avec l’agence nationale de Rénovation urbaine (ANRU), consiste à détruire purement et simplement l’immeuble Bétriu. Il s’agit d’une bâtisse en béton moderne et en bon état, inauguré voici moins de trente ans et situé à l’angle de la place Cassanyes.

Le bâtiment de 800 mètres carrés construit sur une parcelle de 1200 mètres carrés appartenait à l’Office HLM. Il a été racheté par la ville 1 million d’euros pour être détruit. Il comprend 35 appartements HLM dont les 25 derniers occupants ont été relogés. Il hébergeait voici quelques années un commissariat de la police nationale. Il est devenu au fil des ans, un des principaux lieux de deal du quartier.

Coût de la rénovation du quartier : 70 millions d’euros

« Nous n’accepterons jamais, que les habitants du quartier Saint-Jacques, comme d’ailleurs l’ensemble des Perpignanais, puissent être les otages de quelques individus ou de quelques clans qui estiment pouvoir dicter leurs propres lois. Concernant Bétriu, qui constitue un secteur clé pour l’avenir de Saint-Jacques, force est de constater que la situation se détériore de jour en jour. Le trafic de drogue a pris une ampleur considérable et menace directement la sécurité de l’ensemble des habitants du quartier. Il est donc impératif de reconquérir au plus vite ce secteur », argumenteLouis Aliot le maire RN de Perpignan.

 

À lire aussiLe maire RN de Perpignan érige un mur contre les dealers

 

Ledit plan de rénovation représente un investissement de 70 millions d’euros pour rénover et restructurer un large périmètre de ce quartier déshérité pour l’amarrer au centre commerçant. « Lorsque le commissariat existait, il fermait ses portes à 19 heures et le business de la drogue démarrait cinq minutes plus tard. Depuis sa fermeture, c’est toute la journée. Sans doute faut-il couper le pied à un moment donné afin de garder la jambe et de rester en vie », commente Aziz Sebhaoui, président de l’association des commerçants qui attend beaucoup de la réhabilitation de la rue Llucia, principal lieu de passage entre le cœur du quartier Saint Jacques et le centre Perpignan. « La destruction de cet immeuble, le plus beau et le plus solide de Saint Jacques va-t-elle permettre de stopper le deal dans le quartier de la ville ? Je n’en suis pas vraiment sûr », s’interroge un des habitants du quartier qui met en avant l’extrême mobilité et la réactivité des marchands de drogue du coin de la rue. Le « grand chantier Bétriu » doit durer jusqu’à la fin octobre.

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8 septembre 2021 3 08 /09 /septembre /2021 10:06
Concert exceptionnel à Banyuls : la guitare de J.F. ORTIZ pour Walter BENJAMIN sans frontières
Concert exceptionnel à Banyuls : la guitare de J.F. ORTIZ pour Walter BENJAMIN sans frontières

Concert exceptionnel à Banyuls-sur-mer : la guitare de J.F. ORTIZ pour Walter BENJAMIN sans frontières

 

Il jouera encore les grands morceaux de la guitare classique et les chefs-d'oeuvre de ses maîtres tel A. Segovia.

Juan Francisco jouera pour l'association W. Benjamin (dénigrée par quelques universitaires parisiens jaloux, volant au créateur du prix européen W.B. son initiative et adressant des communiqués trompeurs et mensongers à tous les journaux "de gauche" qui publièrent sans investigation...)

 

JF. Ortiz défend les valeurs républicaines, rappelle la mémoire tragique de 1936 à 1945 : le franquisme, le nazisme, les camps, l'idéologie mortifère d'extrême-droite qui récupère les valeurs républicaines pour mieux nous berner !

 

Notre ami J.F. Ortiz est un homme généreux qui offre des concerts de façon bénévole et désintéressée. Il ne jouera pas à Perpignan pour la nouvelle mairie, comme les autres associations de la pseudo-gauche qui ne cherchent que gloire, salles et subventions...

 

Merci Francisco !

 

J.P.Bonnel

 

Concert exceptionnel à Banyuls de Juan-Francisco ORTIZ : hommage à ses maîtres. Entrée libre. 

vendredi 17 septembre 2021, à18h...Eglise de la Rectorie, à Banyuls sur mer.

 

06 31 69 09 32

 

Juan Francisco Ortiz est un guitariste et compositeur franco-espagnol né le 11 septembre 1947. Professeur certifié « hors classe » de guitare au CNR de Perpignan.

 

Il étudie avec Ramon Cueto, Ida Presti et Alexandre Lagoya et Andrés Segovia entre autres. Développe depuis une vingtaine d’années une carrière internationale qui le mène dans de nombreux pays : États-Unis, Russie, Espagne, Costa Rica (qui le nomme membre honoraire de la Sociedad Guitarrística Costarricense et lui décerne la distinction "Honor al Mérito" en 1988),Argentine (Citoyen d’Honneur de San Ignacio), Honduras (Citoyen d’Honneur de San Pedro Sula), Salvador, Chili, Mexique, Brésil, Pérou, Turquie, Pologne, Yougoslavie, Biélorussie,Bulgarie, Roumanie, Allemagne, Italie, Suisse, Maroc, Algérie, Finlande

 

Il joue dans les maisons natales de Claude Debussy à Saint Germain en Laye, Miguel Hernandez à Orihuela, Federico Garcia Lorca à Fuentes Vaqueros, au musée Andrès Segovia de Linares (Espagne). Dans la maison de Georges Enesco à Tescani (Roumanie). Au musée Heitor Villa Lobos de Rio de Janeiro (Brésil). Invité par la Fondation Barrios Mangoré il joue au théâtre national de San Salvador (Salvador) devant deux élèves du maître paraguayen.[1] 

 

Il crée en 1974 le stage des « Guitares en Saubestre » qui se prolonge en Alsace et continue actuellement en Andalousie avec el « Curso Internacional del Condado ».

 

Sa discographie comprend actuellement six CD de musique inédite, sortant de l’oublie des compositeurs : François de Fossa – l’œuvre pour guitare seule ; Maestro Antonio J.Manjón ; Amigos… ; La guitarra Española de Juan Parga et La Guitarra de Garcia Lorca et Tangos de la Guardia Vieja y Prostibularios…

 

Membre du jury du concours Vicente Ascenció à Valencia, du concours Andrès Segovia à Linares, il est nommé Président du jury du concours Luis Milan à l’Olleria en Espagne et du concours national de Pachuca au Mexique.

 

Festivals et salles prestigieuses

 

Invité entre autres aux festivals de Kaluga, Tula et Moscou (Russie), Lima (Pérou), Sainz de la Maza à Burgos, Andrès Segovia à Linares (Espagne), Gomel (Belarus), Velingrad (Bulgarie), Morelia (Mexique), Buenos Aires (Argentine) Cagliari (Italie)…

Il joue entre autres dans des salles prestigieuses comme la salle Pollini à Padoue (Italie), l’Ateneu de Bucarest (Roumanie), l’Auditorium de Radio Alger (Algérie), le théâtre du Lucernaire à Paris, l’Anteneo de Madrid (Espagne) etc.

 

 

Nommé Chevalier de l’Ordre des Palmes Académiques en janvier 1985, en mai 2001, il est récompensé par la Médaille d’Argent de l’Académie des Arts, Sciences et Lettres et en septembre il est décoré de la Croix d’Argent du Mérite et Dévouement français. En 2003, il obtient pour son travail la récompense "21st Century Award of Achievement" de l’Université de Cambridge (Angleterre).

 

 

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7 septembre 2021 2 07 /09 /septembre /2021 10:05
F. Caruana et mère Méditerranée - reconnaissance des langues régionales à Elne -
F. Caruana et mère Méditerranée - reconnaissance des langues régionales à Elne -
F. Caruana et mère Méditerranée - reconnaissance des langues régionales à Elne -
F. Caruana et mère Méditerranée - reconnaissance des langues régionales à Elne -
F. Caruana et mère Méditerranée - reconnaissance des langues régionales à Elne -
F. Caruana et mère Méditerranée - reconnaissance des langues régionales à Elne -

F. Caruana et mère Méditerranée - reconnaissance des langues régionales à Elne -

Francesca CARRUANA

 

A Perpignan, un nouveau lieu pour la Mère Méditerranée de Francesca Caruana

 

La décision avait été prise par l’ancienne municipalité, mais elle vient d’être actée: la sculpture de Francesca Caruana a changé de place, à la grande satisfaction de l’artiste.

Anciennement située square Jantet-Violet, la voici maintenant sise sur l’esplanade du Couvent des Minimes, lieu privilégié par son passé historique, au carrefour des cultures qui font la pluralité de ce quartier, avec l’immense espoir que les violences sociales, politiques et religieuses se dissolvent dans ce symbole de paix“.

 

crédit: Francesca Caruana

 

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ROBERT VINAS

 

Lundi 13 septembre 2021 à 18h30

 

au Théâtre de l'Étang à Saint Estève

Les Templiers

de l'histoire au mythe

par Robert VINAS

Le concile de Vienne aboutit en avril 1312 à la suppression administrative de l’Ordre du Temple – pas à sa condamnation - par le pape Clément V.

Son successeur, le pape Jean XXII, confirme la mesure et interdit de reconstituer l’Ordre sous peine d’excommunication. Pour l’historien comme pour le juriste, l’histoire du Temple est terminée.

Cependant cette histoire agite toujours les esprits des hommes du XXI° siècle qui continuent à s’interroger et à fantasmer. Car tout ce qui était clair est devenu trouble malgré le volume des documents authentiques dont nous disposons aujourd’hui pour écrire l’histoire véridique du Temple.

À l’histoire de l’ordre bien connue, et à sa mort (un procès d’inquisition bien ficelé), a succédé une nouvelle vie avec ses secrets, ses trésors cachés et ses mystères.

Robert Vinas :

Robert Vinas est un Catalan, né à Ria. Une carrière d’enseignant puis de directeur d’établissement culturel français à l’étranger l’a conduit successivement au Brésil, au Mexique, à Hong Kong, et enfin en Algérie et en France en tant que proviseur de lycée.

Écrivain et conférencier, il se consacre désormais à l’histoire du Roussillon et de la Catalogne

CEPS en entrée libre et gratuite

Les contraintes liées à la situation sanitaire actuelle devront être obligatoirement respectées : à l'entrée, Pass sanitaire ou justificatifs agréés ainsi que le port du masque, gel hydroalcoolique, distanciation physique...)

ELNE

 

INVITACIÓ PER LA RENTRADA DEL SIOCCAT AMB PAUL MOLAC i Michel FELTIN PALAS

El Sindicat intercomunal per la promoció de les llengües occitana i catalana (SIOCCAT) té el plaer de convidar-vos a una intervenció del diputat Paul Molac en visió-conferència des de Bretanya a partir de 17H aquest dissabte 11 de setembre.


Paul Molac és a l’origen de la llei a favor de les llengües regional votada a l’abril i, des de llavors intervinguda pel Consell Constitucional.

Michel Feltin Pallas, redactor en cap a l’Express, autor de la info-lletra, d’abonament gratuït, «Au bout des langues» intervindrà, en presencial, a 18H.


Exposarà, abans de contestar al public a tots aquells que se’n preocupen (pares, estudiants, educadors, elegits, càrrecs dels serveis de l’estat) la seva visió sobre la qüestió , tan important, de: Perquè parlar català quan tothom entén el francès?

 

El debat serà seguit d’un aperitiu.

La conferència tindrà lloc el dissabte 11 de setembre a 17H a l’Espai Gavroche, Baluard Voltaire a Elna.

Entrada amb presentació del QR codi sanitari.

El president, Pere Manzanares

 

INVITATION A LA RENTREE DU SIOCCAT AVEC PAUL MOLAC ET MICHEL FELTIN PALAS

Le Syndicat intercommunal pour la promotion des langues occitane et catalane (SIOCCAT), a le plaisir de vous convier à assister à une intervention du député Paul Molac en visioconférence depuis la Bretagne à partir de 17H ce samedi 11 septembre.


Paul Molac est à l'origine de la loi votée en avril sur la reconnaissance des langues régionales qui a été retoquée par le Conseil Constitutionnel.

 

Michel Feltin-Palas, rédacteur en chef à l’hebdomadaire l'Express, auteur de l’infolettre, en abonnement gratuit, "Au bout des langues" interviendra, en présentiel à 18H.


Il dissertera, avant de répondra à l’attention du public et de ceux qui s’interrogent (parents, élèves, enseignants, élus, décideurs et servives de l’état) autour de la question, apparemment anodine, : Pourquoi parler catalan alors que tour le monde comprend le français?

Un débat suivra la conférence.

Enfin, un apéritif clôturera de façon conviviale la réunion.

La conférence aura lieu le samedi 11 septembre à 17h à l'Espace Gavroche, Boulevard Voltaire à Elne.

Entrée libre avec présentation du QR code sanitaire.

 

Le Président, Pere Manzanares

SIOCCAT, Ancien Hôpital militaire, 32 rue Maréchal Foch, 66000 Perpignan Tél. : 04 68 85 82 01 Courriel : sioccat@gmail.com

www.sioccat.com

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6 septembre 2021 1 06 /09 /septembre /2021 10:06
Renada Laura-Portet, une mémoire culturelle en Catalogne

Renada Laura-Portet, une mémoire culturelle en Catalogne

 

C'est un entretien datant de six ans, à bâtons rompus, sans structuration, mais qui montre le franc-parler de Renada : elle attaquait en particulier les universitaires de Perpignan, incapables, selon elle, et voleurs de ses textes...

Cela rappelle les critiques actuelles de Manuella Kant, dans Le Menstruel de Perpignanouze, où elle révèle (mais sans véritables preuves) les agissements de certains, autour de M. Llorente, ancien président : trafics de diplômes, harcellement sexuel...

 

* Livre à paraître fin 2021 : Une Mémoire culturelle en Pays catalan

--- 

 Entretien - à bâtons rompus

 

"On était habillées en CATALANETTES.

Souvenir de Prades :

 

 CASALS AVAIT DES MAINS RONDES; IL VENAIT D'AVOIR SOIXANTE-DIX ANS. ON A PARLÉ DE BAILLESTAVY; IL M'A PRIS LE BRAS et il m'a accompagnée à sa loge. Un grand silence… ENSUITE, LE COUP D'ARCHER…

 

Il vivait alors avec Madame Capdeville la Barcelonaise. Il n'a pas vécu à Barcelone, mais selon la tradition, il y eut le voyage de noces à Barcelone…

 

A l'âge de quatre ans, je pars en diligence du Boulou jusqu'au Perthus, pour un mariage…Le Perthus n'a jamais été une frontière… 

 

J'ai commencé à écrire à l'âge de neuf ans, l'époque du certificat d'études. Mon instituteur m'a pris un cahier pour noter toutes mes rédactions. A propos de  cette scène de mariage, il m'a demandé :"On t'a aidée ?"

J'ai commencé à écrire sérieusement à l'âge de trente-huit ans : pendant les vacances à Cucugnan, chez mes cousins germains, de gros propriétaires.

 

Pendant la guerre, à cause de la mort d'une jeune fille, on a eu les Sénégalais à Saint-Paul : à cette occasion, j'ai écrit mon premier poème…"

 

Renada a obtenu un certificat de grammaire française avec Bourciez, et quatre certificats de phonétique; elle a écrit en outre deux essais sur la toponymie et de nombreux "tirés à part" extraits d'ouvrages collectifs. Une thèse  a été présentée à l'université de Figueres ainsi que son l'oeuvre poétique. Quant à son texte sur Venise, Christian Camps, président des Hispanistes et Catalans, a été contacté par un spécialiste de l'université de Venise. 

 

"Mon Rigaudaud (biographie du peintre de cour H. Rigaud - Rigau en catalan) a été écrit dans un ton ironique et dérisoire…En catalan, "Rigaud est la rose gratte-cul"…

 

Mon dernier livre sur Duoda, Comtesse de Barcelone, femme de Bernard de Septimanie, décapité à Toulouse par Charles le Chauve, son demi-frère… Duoda, princesse carolingienne du IX° siècle, a écrit un livre unique sur son fils : j'ai effectué des recherches sur ce manuscrit perdu, puis reconstitué cette histoire écrite en latin… J'aime la recherche et la littérature.

 

En 1979, prix littéraire à Barcelone et prix de la ville de Perpignan; l'éditeur Xavier d'Artois veut alors publier mon carnet de nouvelles : j'ai signé, mais le livre a été vite fait, vite diffusé à Barcelone : une mauvaise édition ! J'ai prié le Canigou de ma grand-mère !!!

 

Le recueil de poèmes de 1985 se situe entre fiction, traductions du latin, de l'ancien français, du catalan…J'ai enseigné l'onomastique au CNRS à Paris; j'ai fait des conférences sur les Troubadours (M.Michel Adroher ne me cite pas, mais il me pille ! quant à Peytavi, voici un autre pilleur…

 

Le livre est publié à Montpellier et à Barcelone : il devrait être présenté à Paris, mais mon mari, Jean Portet, est mort la veille…

En 2009, je présente le livre à l'annexe de la Sorbonne et à l'institut d'études catalanes, dans le Marais…"

 

Renada Laura Portet 

 

vient de nous quitter. Elle s’est éteinte ce dimanche 5 septembre à l’âge de 94 ans à Elne. Avec elle disparaît l’une des plus grandes écrivaines de langue catalane de notre région. Après le décès de Teresa Rebull et dernièrement celui d’Éliane Comelade, c’est la troisième grande Dame du Pays Catalan qui disparaît.

 

Auteure d’une œuvre abondante qui lui aura valu la Croix de la Sant Jordi, la plus grande distinction de la Catalogne, linguiste, mais aussi romancière et poète, Renada Laura Portet était native de Saint-Paul de Fenouillet.

 

Balzac Éditeur a accompagné l’écrivain par la publication en langue française de sa biographie du peintre, originaire de Perpignan, Hyacinthe Rigaud à qui elle a consacré une biographie romancée : “Rigaud, peintre Catalan à la cour du Roi Soleil” Balzac Éditeur (2014) et qui devrait être republié en poche très prochainement toujours chez Balzac Éditeur.

Native du Fenouillèdes dans le département des Pyrénées-Orientales, cela, au départ, n’aurait pas dû la favoriser pour la diffusion de son œuvre littéraire ni pour l’accueil qui pouvait lui être fait à Barcelone. Mais malgré cela Renada Laura Portet aura su imposer son nom et son œuvre sur l’ensemble des Pays Catalans.

 

Avec son départ, c’est toute une génération de nos auteurs de langue catalane qui disparaît ; génération qui avec Jordi Pere Cerda avait su défendre la littérature d’expression catalane dans cette région où notre langue est si malmenée…. 

 

La Semaine du Roussillon

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3 septembre 2021 5 03 /09 /septembre /2021 08:42
Couverture Indép - Site et livre de J. Gautrand -
Couverture Indép - Site et livre de J. Gautrand -
Couverture Indép - Site et livre de J. Gautrand -
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Couverture Indép - Site et livre de J. Gautrand -
Couverture Indép - Site et livre de J. Gautrand -

Couverture Indép - Site et livre de J. Gautrand -

Jacques Gautrand, d'Elne à Paris :

nouveau recueil poétique 

 

Journaliste, animateur et conférencier spécialiste de l'économie et des entreprises

Jacques Gautrand

Jacques Gautrand est un spécialiste de l’économie et des entreprises, notamment PME/ETI. En contact régulier avec des chefs d’entreprise, des créateurs, des réseaux professionnels, des élus ...

 

Journaliste économique, blogueur, fondateur de http://consulendo.com : un regard indépendant sur l'économie/les entreprises/le management. Président 

 

@AJ_PME

consulendo.com A rejoint Twitter en février 2014

 

 

Economie

  • Journaliste économique, spécialiste des sujets Economie, Entreprises, Management et Communication
  • Diplômé de l’Institut d’Études Politiques de Paris et titulaire d’un DES de Sciences Politiques de la Sorbonne
  • Fondateur et éditeur du Webzine Consulendo.com : « Un regard indépendant sur l’Economie et L’Entreprise »
  • Ex collaborateur dans différents Groupes de Presse et d’édition : Groupe JA, Groupe Expansion, DI Group, L’Express…
  • Spécialiste de l’entrepreneuriat, des problématiques de développement des entreprises et des territoires, avecune grande expérience de l’animation de conférences, colloques, tables rondes… pour un public de cadres dirigeants et de chefs d’entreprise (intervention dans de nombreux salons professionnels : Salon des Entrepreneurs, Franchise Expo Paris, Euromed Capital Forum, Top Franchise Med…)
  • Speaker sur des sujets économie, entrepreneuriat ou communication
  • Auteur de « L’Empire des Ecrans » ; co-auteur du « Guide Complet de la Franchise » (L’Express éditions) et du « Guide des 100 Villes qui font l’économie française » (en partenariat avec Les Echos) 

 

** Recueil "Les Heures Blanches"  vient de sortir aux éditions Unicité:

http://www.editions-unicite.fr/auteurs/GAUTRAND-Jacques/les-heures-blanches/index.php

 

présentation par la directrice de collection, Anne de Commines:

 

"A travers Les Heures Blanches, Jacques Gautrand nous livre nos perpétuelles genèses où percent les grâces de la lumière. Elles nous attendent et nous signent lorsqu’une rencontre éclair a insolé nos mémoires. 

La poésie nous invente et met à vif la pulpe de nos solitudes quand l’écriture naît de l’exil /de l'impatience des jours. 

 

 Jacques Gautrand transcrit les traces fécondes de nos joies et de nos habiles raretés dans le vœu du jour. Je suis l’Argonaute / Des abysses de ton corps. / Entends le jour qui vient / Sur des battements d’ailes, chuchote-t-il lorsque le livre devient muet. Pour l’auteur, les heures blanches ce sont « ces heures que l’on croyait à jamais perdues, gaspillées, et qui resurgissent un jour fortuitement en nous, avec une force que l’on ne soupçonnait pas… comme si elles ouvraient une brèche lumineuse dans la finitude du temps." 

AdC

 

Jacques Gautrand

Consulendo.com

www.consulendo.com>>>un regard indépendant sur l'économie et l'entreprise>>>

Tél.:     01 48 83 06 56
Mobile: 06 78 81 21 73

 

Indépendant : une abonnée en colère ! 

 

Colère contre le service des abonnements de L'Indépendant  

 

Une fidèle lectrice du blogabonnel m'écrit :

 

Le détail des événements avec le service...

 

Service abonnés du journal L'Indépendant 

 

Suite à un banal changement de carte, le prélèvement a été refusé par la banque.

La livraison des journaux est interrompue, absente de mon domicile, je ne réponds pas immédiatement.

 Quelques jours plus tard, à la suite de mon appel, un employé me demande d'aller sur le site de l'indépendant pour régulariser.

Après avoir navigué sur leur site, puis sur mon compte, aucun montant n'est réclamé ! Je découvre que l'on propose aux futurs abonnés de recevoir les journaux pour 1 euro ! 

Je décide de remplir le formulaire pour profiter de cette offre...

Au moment de finaliser et de précéder au règlement, ma demande n'est pas validée !  

 

Je rappelle le service des abonnés, l'employée en examinant mon dossier constate un refus pour  non-paiement. Et quelques secondes plus tard s'aperçoit que la somme a été encaissée,  mais le dossier est toujours bloqué ! 

 

Pas de livraison de tout le mois d'août ! 

"Je me renseigne auprès du service comptabilité, et je vous rappelle". 

 

Sans réponse au bout de 48 h, je contacte à nouveau le service abonné, où bien sûr, ce n'est pas la même personne, qui me dit : "si elle vous a dit qu'elle allait vous rappeler, attendez, c'est une plateforme, je ne sais pas qui vous a répondu ! ".

 

Toujours sans réponse; je rappelle à nouveau, en haussant le ton, merci de me passer une autre personne ! Elle consent enfin à regarder mon dossier, comme par hasard, elle découvre l identité de mon interlocutrice  et tente de la joindre, sans succès.

 

 "Je lui envoie un mail et lui demande de vous rappeler"  

Dans combien de temps ?  

 

Après avoir raccroché, j'ai le sentiment : "moins on en fait, mieux on se porte". 

 

Ce manque de professionnalisme est inadmissible, ce quotidien n'est pourtant pas mieux de ses ventes puisqu'il offre des cadeaux et bouteilles de vin aux futurs abonnés…

 

Après de nombreux échanges, la responsable s'est excusée et a promis que le journal serait livré ce samedi 4 septembre à domicile (Laroque des Albères)...

 

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2 septembre 2021 4 02 /09 /septembre /2021 09:38
Massoud - Photo de Pauline Dupin -
Massoud - Photo de Pauline Dupin -
Massoud - Photo de Pauline Dupin -

Massoud - Photo de Pauline Dupin -

Aliot récupère Massoud 

et

La clique de Visa est là -

Ils sont tous venus, les anciens maires (Aliot, Alduy), ceux qui ont affaire avec la justice (Aliot, Donnedieu de Vabres), et les autres, les suivistes qui financent le plus grand événement catastrophique du monde, dans une ville qui, elle-même, est une cata et devrait s'interroger sur elle, d'abord, avant de mettre en scène les horreurs de la guerre, de la famine, de l'exploitation des peuples...

 

Le pire cynique, c'est le nouveau maire qui, impuissant à faire bouger les lignes, fait dans la vaine concertation (avec le quartier Saint-Jacques) et la communication : je suis pas le diable, suis républicain, jamais d'extrême-droite je fus, et d'ailleurs, voyez j'expose le portrait de Massoud, le lion du Panchir, l'ami du grand intello de gauche B.Henri Levy... La gauche ne fait pas mieux, d'ailleurs elle ne dit rien, à Perpignan, et la Région socialiste vient à mon vernissage et me donne des millions !!!

 

 

 

- - -

 

Pauline Dupin : expo photos à Céret -

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Pauline Dupin
vernissage le 04/09/2021

 

Expo du 4/09/2021 au 23/10/2021

 

Premiers pas

Premiers pas est un récit poétique dont le point de départ se situe dans mes origines roumaines longtemps fantasmées. Un prétexte à partir pour saisir des fragments d’histoires de femmes, un désir de se perdre soi-même dans le silence hivernal des longs voyages en train, de la Mer Noire jusqu’aux lisières de l’Ukraine.

 

Il évoque mes errances de cette première expérience du voyage solitaire au sein d’une Roumanie intime où je n’ai cessé de rechercher des figures féminines comme autant de projections de mon histoire personnelle.

 

Dans le bleu du ciel, dans l’appartement aux plafonds hauts de Bucarest, dans la neige sourde, dans les yeux clairs de Marie, dans les nappes brodées de Breb, dans les collines de Transylvanie, j’ai trouvé mille foyers.

 

 

Née en 1995 dans le sud de la France, je me forme durant trois ans à l’Institut des Arts de Toulouse jusqu’en 2017, j’intègre par la suite l’ETPA – école de photographie – où j’obtiens mon diplôme avec une mention spéciale en septembre 2020. Adepte du portrait, ma démarche photographique tend à questionner le lien qu’entretiennent les femmes avec leur environnement, au cours de leur vie et de leur évolution personnelle. La naissance, la vieillesse, les notions de filiation sont autant d’éléments de recherche qui composent mon travail. Je tente à travers mes images de faire apparaître l’intimité de ces personnes par une certaine lumière afin de déceler des histoires singulières.

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31 août 2021 2 31 /08 /août /2021 11:33
Piano et guitares : de P. Cassard à De Fossa - Culture à Collioure - Capa à Argelès -
Piano et guitares : de P. Cassard à De Fossa - Culture à Collioure - Capa à Argelès -
Piano et guitares : de P. Cassard à De Fossa - Culture à Collioure - Capa à Argelès -
Piano et guitares : de P. Cassard à De Fossa - Culture à Collioure - Capa à Argelès -

Collioure n'a pas besoin de culture... (suite)

 

Elle a un tel potentiel : son histoire, son passé antique et catalan, ses monuments, son paysage naturel... 

Elle aurait pu devenir une ville-musée, réservée à un public limité (parking en haut de la cité et jauge ), mais le village est devenu une usine à bouffe, à glaces, qui n'ont rien d'artisanal malgré les effets d'annonce, à artisanat parfois venu de loin...

En trente ans, le petit port de la petite cité a changé, n'abrite plus de visiteurs illustres, n'offre plus que de "petits festivals, n'a plus son salon du livre magnifié par J.P.Gayraud (créateur), R.Triquère (un an) et G. Girodeau (dernier animateur avec débats de haute tenue)...

 

Pas besoin d'organiser un concert: la machine Marinaro est là et s'occupe de tout; on reprend la même programmation et P.Cassard (qu'on a bien connu au festival de piano d'Elne) revient à Collioure...

 

Festival de Piano

 

 

Cette année nous fêtons la 13ème édition du festival «Piano à Collioure»organisée par l'association des Amis d'Alain Marinaro en partenariat avec la Ville de Collioure. 

Nous vous rappelons que le pass sanitaire est nécessaire pour assister aux concerts de ce festival.

 

Le parrain de cette édition est Philippe Cassard (pianiste de notoriété internationale, musicologue, critique, critique, producteur à France Musique).

 

Le Concours International de Piano est l'un des points forts de cette manifestation. A cette occasion, sept jeunes pianistes venus du monde entier et sélectionnés parmi de nombreux postulants vont s'affronter pour tenter de remporter le Grand Prix Alain Marinaro.

 

Le jury sera présidé par Daniel Tosi, compositeur, chef d'orchestre et ancien directeur du Conservatoire à Rayonnement Régional, de Perpignan. Il est assisté par Angéline Pondepeyre, chef de chant et pianiste, et Philippe Cassard.

 

Pendant quatre jours la Cité des Peintres va vivre sous le signe du Piano et de la jeunesse ; un beau programme qui devrait satisfaire tous les passionnés de musique:

 

1/ Récital d'ouverture au Square Caloni - mardi 31 août à 20h30 : 20€

 

Récital de Philippe Cassard, pianiste de notoriété internationale, musicologue, critique, critique, producteur à France Musique. Il présentera et interprètera des œuvres de ses compositeurs favoris: Schubert, Chopin et Debussy. Parking réservé et gratuit sur la place du marché à partir de 19h pour les personnes ayant réservé au 06 65 58 60 40. Si nécessité de repli, le concert aura lieu au centre culturel.

Pass sanitaire nécessaire pour assister au concert

 

2/ Le concours international de piano au centre culturel - de la 1ère séance du 1er septembre à 16h: 10€

 

- Le 1er septembre à 16 heures, trois concurrents se produiront au centre culturel. 7 pianistes, issus de grands conservatoires ou d'écoles internationales, âgés de moins de 26 ans, s'affrontent, chaque jour, en public, devant un jury présidé par Daniel Tosi, compositeur, chef d'orchestre et ancien directeur du Conservatoire à Rayonnement Régional, de Perpignan. Il est assisté par Angéline Pondepeyre, chef de chant et pianiste, et Philippe Cassard.

 

Chaque candidat dispose de 30 minutes pour convaincre.  Il compose librement son programme en incluant l'œuvre « Les Marineros» de Daniel Tosi, écrite pour la circonstance et dédiée à Alain Marinaro.

 

Le jury désigne les lauréats. Chaque étape du concours étant conçue comme un concert, le public choisit par son vote le gagnant de l'étape.

 

Parking réservé et gratuit sur la place du marché à partir de 14h30 pour les personnes ayant réservé au 06 65 58 60 40.

 

3/ Le concours international de piano au centre culturel - du 2ème séance du 2 septembre à 16h: 10€

 

- Le 2 septembre à 16 heures, trois concurrents se produiront au centre culturel. 7 pianistes, issus de grands conservatoires ou d'écoles internationales, âgés de moins de 26 ans, s'affrontent, chaque jour, en public, devant un jury présidé par Daniel Tosi, compositeur, chef d'orchestre et ancien directeur du Conservatoire à Rayonnement Régional, de Perpignan. Il est assisté par Angéline Pondepeyre, chef de chant et pianiste, et Philippe Cassard.

Chaque candidat dispose de 30 minutes pour convaincre.  Il compose librement son programme en incluant l'œuvre « Les Marineros» de Daniel Tosi, écrite pour la circonstance et dédiée à Alain Marinaro.

Le jury désigne les lauréats. Chaque étape du concours étant conçue comme un concert, le public choisit par son vote le gagnant de l'étape.

Parking réservé et gratuit sur la place du marché à partir de 14h30 pour les personnes ayant réservé au 06 65 58 60 40.

 

4/ Le concours au centre culturel - 3ème séance - CONCERT « Jeunes Talents » -  3 septembre à 16h: 10€

 

Récital avec avec Antoine Lafont, virtuose de 16 ans Jean Nadrigny, gagnant du Concours Régional OCCITANIE

Parking réservé et gratuit sur la place du marché à partir de 14h30 pour les personnes ayant réservé au 06 65 58 60 40.

 

Pass sanitaire nécessaire pour assister aux concerts

5/ Le piano pour tous...  : Entrée libre

a) Dans les jardins de la Casa Païral - les 2 et 3 septembre à 9h30 : Entrée libre

Petits déjeuners musicaux offerts par la Casa Païral, Hôtel 4 étoiles dans ses jardins magnifiques avec la participation des pianistes du concours.

Pass sanitaire nécessaire pour assister au concert

 

b) Au Centre Culturel, rue Michelet - du 1er au 3 septembre : Entrée libre

- Les 1er et 2 septembre à 20 heures 30 : Récitals par les jeunes et talentueux pianistes du concours.

- Le 2 septembre à 18h30: distribution du prix du concours 

- Le 3 septembre à 20 heures 30 : Proclamation des résultats du Concours 

- Le 3 septembre à 22h: discours de clôture du festival

International avec un concert « piano et flûte traversière » par Julie Haismann, pianiste & Pauline Lamarque-Ferrasse, flûtiste.

Pass sanitaire nécessaire pour assister au concert

 

Retrouvez les informations sur les événements de l'association Marinarohttp://www.alainmarinaro.fr

Réservation à l'Office de Tourisme sur place ou en ligne.

Exposition photographique Robert Capa
18 mars 1939

L’armée oubliée du camp d’Argelès



C'est à Argelès-sur-mer que Robert Capa va réaliser son dernier reportage sur la Guerre d’Espagne derrière les barbelés des camps français...
Le 18 mars 1939, le photo-reporter y retrouve une partie des combattants républicains enfermés à Argelès-sur-Mer et au Barcarès. Le lendemain, Capa poursuit son parcours à Bram et à Montolieu, à la rencontre de réfugiés mis aux arrêts alors que le conflit continue de l’autre côté des Pyrénées. Il réalise en deux jours près de 300 photographies.

Le Picture Post publie le 15 avril 1939 vingt-quatre clichés que Robert Capa a pris dans les camps des Pyrénées-Orientales et de l’Aude, dont près de la moitié dans celui d’Argelès-sur-Mer.

Le prestigieux magazine britannique titre sur « The Forgotten Army » (l’armée oubliée). Le reste des négatifs de ce reportage sera aussi longtemps oublié.

Peu de temps avant son départ pour New-York en septembre 1939, Robert Capa confie l’ensemble de ses photographies sur l’Espagne à un ami qui quitte à son tour l’Europe en guerre...
En 2007, c’est au Mexique que ce fonds, connu sous le nom de « Valise mexicaine », fut retrouvé. Le Centre international de la photographie (ICP) de New-York a ainsi récupéré trois boîtes contenant 4500 négatifs datant de la Guerre d’Espagne. Parmi ce trésor figurent les dix films sur les camps.

En collaboration avec l’ICP, le Mémorial du camp d’Argelès-sur-Mer présente à partir du mois de septembre 2021 une partie de ces images dans une exposition exceptionnelle.
Des tirages, majoritairement inédits, dans les pas de Robert Capa sur les traces de cette armée oubliée.


Du 1er septembre au 15 novembre 2021
Galerie Marianne (rue du 14 Juillet, Espace Liberté) à Argelès-sur-Mer
Ouvert du mardi au samedi inclus de 10h à 13h et de 14h à 18h
Entrée libre

De Fossa a toujours eu un regard particulier sur le classicisme viennois au point d’être appelé à Madrid « El Hayden de la guitarra ». Pour ces deux concerts, deux importantes œuvres de musique de chambre du compositeur perpignanais – un trio et un quatuor – seront associées à la musique des compositeurs autrichiens qui l’ont inspiré. Haydn donc, mais aussi la génération précédente, dont le compositeur Wolfgang Amadeus Mozart.
La guitare, l'instrument de François de Fossa, se présente en harmonie et en rôle concertant avec le violon, le violoncelle et l'alto, et ces derniers lui répondent en s'associant dans des œuvres du répertoire.
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28 août 2021 6 28 /08 /août /2021 08:30
Cercas, le romancier qui dénonce l'indépendantisme catalan - TERRA ALTA, polar, Cercas : pour une littérature populaire

 

Le romancier Javier Cercas embrase la Catalogne

par

Sandrine Morel

Madrid, correspondante

« Un pays, un livre » (13/24). Dans « Independencia », l’écrivain à succès, installé dans la région, s’en prend à la tentative de sécession qui a divisé la Catalogne en 2017, sur fond de corruption morale des élites politiques et économiques. Un roman diversement apprécié.

Publié le 16 août 2021 à 00h01 - 

FRED PEAULT

Après son roman policier Terra Alta (Actes Sud, 320 pages, 22,50 euros), l’écrivain Javier Cercas a sorti en Espagne, en mars, le deuxième épisode des aventures de l’inspecteur catalan Melchor Marin. Dans Independencia (« indépendance », éd. Tusquets), dont l’action se déroule aux alentours de 2025, le policier, ancien délinquant et fils d’une prostituée, est cette fois chargé de résoudre un cas de chantage contre la nouvelle maire de Barcelone, une populiste au discours xénophobe, victime de « sextorsion ». Pour les besoins de son enquête, il plonge dans un univers sordide, où les rejetons de la haute bourgeoisie catalane vivent au-dessus des lois, enveloppés dans un halo d’impunité, mêlant affaires et politique, et commettant les pires crimes.

Derrière une intrigue policière bien menée, Javier Cercas dessine un tableau désabusé de la corruption morale des élites politiques et économiques. Cela pourrait se passer n’importe où, mais le choix du titre, un brin provocateur, ne laisse pas de doute sur la volonté de l’auteur de mettre à nu « le terreau sur lequel a poussé le processus indépendantiste », reconnaît-il au Monde. Le « carburant » de ce roman comme du précédent est le « climat prébelliqueux » de l’automne 2017 en Catalogne, marqué par une tentative de sécession qui a divisé la société et bouleversé la vie de cet auteur de 59 ans, catalan d’adoption depuis ses 4 ans. Si trois pages à peine sont consacrées à cet épisode, elles sont suffisantes pour démythifier la liturgie nationaliste. En 2025, plus personne ne parle d’un indépendantisme, qu’un personnage décrit comme une vaste manipulation des « masses » catalanes, montée par les élites pour« faire pression sur Madrid », durant la crise économique.

« Tentative d’intimidation »

Le roman ne pouvait que provoquer la controverse en Catalogne. Cercas s’y attendait, lui qui définit, souvent et publiquement, ce mouvement comme « une manifestation de national-populisme réactionnaire et insolidaire ». Cependant, il ne s’attendait pas au« montage » dont il a été victime. Alors qu’il était invité sur la chaîne publique catalane TV3, très favorable à l’indépendance, un compte Twitter anonyme a publié un fragment d’une intervention de 2019 sorti de son contexte pour l’accuser d’être favorable à une intervention militaire en Catalogne. Le compte a rapidement disparu, le temps que la vidéo soit reprise par plusieurs personnalités, dont l’avocat de l’ancien président du gouvernement catalan Carles Puigdemont.

 

Pris à partie par des élus séparatistes, comparé aux criminels de guerre serbes par des journalistes indépendantistes et traité de« fasciste » par une foule de haters, il a été victime de ce que le quotidien El Pais a qualifié dans un éditorial de « tentative d’intimidation ». Javier Cercas, lui, a réagi en assurant qu’il ne pensait « ni partir de Catalogne ni se taire ». Le troisième tome des aventures de Melchor Marín est déjà écrit. La date de sortie en France d’Independencia, qui, avec 75 000 exemplaires vendus, en est à sa cinquième réédition, n’a pas encore été dévoilée.

Retrouvez tous les épisodes de la série « Un pays, un livre » ici.

Sandrine Morel(Madrid, correspondante)

TERRA ALTA

 

Javier Cercas : pour une littérature populaire

 

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À retrouver dans l'émission

LA GRANDE TABLE D'ÉTÉ par Olivia Gesbert

 

Dans son dernier ouvrage "Terra Alta" (Actes Sud), l'écrivain espagnol Javier Cercas retourne à la fiction. Ce polar nous transporte dans la Catalogne d'après les attentats d'août 2017, dans un pays qui porte encore les traces de la guerre d'Espagne, pour élucider un double meurtre glaçant.

 

Les grands écrivains, Cervantès, Shakespeare, les grands poètes, Hugo, Byron, étaient tous populaires. Byron était aussi populaire que McCartney. La meilleure possibilité, c’est que la littérature redevienne ce qu’elle a été: populaire, importante pour tout le monde. C’est pour cela que j’aime l’humilité du genre du polar. (Javier Cercas)

Ecrivain, journaliste, et professeur de littérature espagnole, Javier Cercas a rencontré le succès avec son troisième livre, Les Soldats de Salamine, (Actes Sud, 2002) qui retrace avec précision le parcours de rescapés de la guerre civile espagnole. En 2009, son cinquième livre Anatomie d'un instant (Actes Sud, 2010), revient sur le coup d’état du 23 février 1981, qui marque la naissance de la démocratie espagnole, chroniqué minutieusement.

Borges disait que tous les romans sont des polars, et tous mes romans précédents étaient des polars, avec une énigme et quelqu’un qui essaye de la déchiffrer. (Javier Cercas)

 

Dans Terra Alta (Actes Sud, 2021), et après plusieurs livres flirtant avec le documentaire, Cercas s'en retourne à la fiction et interroge encore une fois l'identité espagnole, en particulier catalane, au lendemain des attentats islamistes de 2017 et du référendum indépendantiste de la même année. Le héros de ce roman, et de la trilogie à laquelle il appartient, le policier Melchor Marin, est un lecteur invétéré des Misérables, de Victor Hugo, et n'a d'yeux que pour le policier, Javert, qui pour lui incarne la vertu secrète et vraie. 

Je ne pense pas qu’il y ait de genres majeurs ou mineures, seulement une manière bonne ou mauvaise de les utiliser. Et au final, il y a de la bonne et de la mauvaise littérature. Cette superstition de notre époque qui dit que la bonne littérature est la littérature secrète, des catacombes, est fausse. (Javier Cercas)

L'écrivain ne doit pas juger, il doit comprendre. En ce sens, je suis absolument flaubertien. (Javier Cercas)

Javier Cercas est aussi l'un des cinq commissaires de l'exposition Henri Cartier-Bresson. Le Grand Jeu, à la BNF du 19 mai au 22 août. Le maître du polar nous offre son regard sur l'héritage du père de la photographie moderne, louant l'imminence de la révélation qui n'arrive pourtant jamais dans ses photographies.

 

On m’a proposé d’être commissaire de cette exposition par hasard: cela a été pour moi une énorme découverte. Je connaissais, bien sûr, Cartier-Bresson, mais j’ai découvert énormément de parallèle avec ce que je fais: il raconte la réalité et en même temps fait de l’art. C’est en théorie contradictoire, mais c’est aussi ce que je souhaite faire dans mes livres. (Javier Cercas)

 

- - -« Terra Alta » : Javier Cercas en auteur de polars

Histoire d’un livre. Avec ce premier d’une série de romans policiers, l’écrivain délaisserait-il son sujet, l’histoire tragique de l’Espagne au XXe siècle ? Bien au contraire.

Par Ariane Singer(Collaboratrice du « Monde des livres ») 

Publié le 22 mai 2021 à 08h00 

 

Dans la région de Terra Alta, province de Tarragone, en Catalogne. ALAMY STOCK PHOTO

« Terra Alta », de Javier Cercas, traduit de l’espagnol par Aleksandar Grujicic et Karine Louesdon, Actes Sud, 308 p., 22,50 €, numérique 17 €.

Voilà un registre où les lecteurs de Javier Cercas ne l’attendaient pas : le roman policier. Mais vingt ans après la parution des Soldats de Salamine(Actes Sud, comme tous ses livres, 2002), somptueux roman-enquête sur la guerre civile espagnole que sont venus compléter Anatomie d’un instant(2009), L’Imposteur (2014) et Le Monarque des ombres (2017), tous consacrés à l’histoire tragique de l’Espagne du XXe siècle, c’est pourtant bien ce genre qu’aborde l’écrivain, avec Terra Alta, premier volume d’une série qui devrait en comprendre « quatre ou cinq », tous centrés sur le personnage de l’agent Melchor Marin. « Après Le Monarque des ombres, le premier livre – très difficile – que j’aie jamais voulu écrire, car il parlait du passé franquiste d’une partie de ma famille, j’ai eu la certitude que j’avais clos le cycle narratif de l’autofiction. Si je le poursuivais, je courais le risque de me répéter ou de m’imiter. J’ai senti l’urgence de me réinventer », explique l’écrivain au « Monde des livres », de Barcelone, alors que le deuxième épisode, Independencia,vient de paraître dans son pays. Ce changement lui a réussi : le livre a obtenu, en 2019, le prix Planeta, la plus prestigieuse – et la plus dotée – des récompenses littéraires en Espagne.

« Une vraie terre de western »

Melchor Marin est un enquêteur, originaire de la banlieue de Barcelone ; ancien délinquant, entré dans les forces de l’ordre, la police autonome de Catalogne, au terme d’un séjour en prison, il s’est installé dans la région isolée de Terra Alta, au sud de la Généralité, après avoir abattu quatre terroristes lors des attentats islamistes de Barcelone et de Cambrils en août 2017. Javier Cercas a eu l’idée de ce personnage après avoir participé à une rencontre autour du Monarque des ombres dans un petit village de Terra Alta ; là même où le grand-oncle phalangiste qu’il y décrit est mort en 1938, des suites de ses blessures lors de la bataille de l’Ebre.

 

Ebloui par cette région désertique, isolée et pauvre, « une vraie terre de western », le romancier se rend compte, le lendemain, que sa voiture a fait l’objet d’une tentative de vol. Un événement bizarre dans un endroit où, selon ses interlocuteurs, « il ne se passe jamais rien ». Ayant déposé plainte au commissariat local, Cercas discute avec un des hommes de la police scientifique, lequel lui explique s’être établi sur place après avoir rencontré sa femme. Il lui parle de Terra Alta : seul le silence l’avait perturbé à son arrivée, l’empêchant de trouver le sommeil. Cela inspire Cercas. « Je me suis demandé ce qui se passerait si un type, tellement citadin qu’il n’arrive pas à dormir, trouvait dans Terra Alta, où il est arrivé totalement par hasard, sa vraie “patrie”, au sens sentimental où l’entend Sancho Panza à la fin de Don Quichotte. » Il fait naître son protagoniste, entre joie et douleur, d’une prostituée qui finira assassinée. Habitué jusqu’ici au « je » narratif, Cercas s’étonne lui-même en adoptant la troisième personne. C’est sur un ton froid qu’il croque ce jeune homme dur et taiseux, empli de souffrances et de fureur.

Lire aussi ce portrait littéraire (2018) : Ombres et lumières de Javier Cercas

Le romancier s’était lancé dans une fiction pure, rompant avec ses précédents écrits, quand l’« automne catalan » de 2017 le surprend dans son travail. Stupéfait par le coup de force indépendantiste qui aboutit à la tenue du référendum d’autodétermination, jugé illégal par le Tribunal constitutionnel, il pose son stylo pendant trois mois, le temps d’expliquer aux médias internationaux ce que traverse son pays. Le choc qu’il éprouve lors des troubles catalans et « l’atmosphère d’avant-guerre » qu’il perçoit alors s’invitent avec fracas dans le roman. Evoquant la situation politique en toile de fond, celui-ci approfondit deux thématiques, inédites dans l’œuvre de Cercas : la justice et la vengeance, lesquelles animeront Melchor d’un bout à l’autre du livre. La forme « roman policier » surgit alors.

 

Méthodes d’enquête et parler policier

Pour expliquer la conversion de Melchor de bandit en justicier, comme pour souligner ses ambiguïtés, Cercas convoque Les Misérables, de Victor Hugo (1862), que son héros a découvert en prison, s’identifiant tour à tour à Jean Valjean et à Javert. « C’est un livre théâtral et excessif, comme le dit la femme de Melchor. Ce n’est pas le meilleur roman qui soit, mais on ne peut pas s’empêcher de continuer à le lire » , signale l’auteur.

Encore fallait-il que la forme polar soit crédible. N’étant pas un grand lecteur du genre, même s’il apprécie beaucoup les livres de Don Winslow, le romancier est allé dans plusieurs commissariats, notamment en Terra Alta, se former aux méthodes d’enquête, mais aussi s’imprégner du parler policier. Dans ce « territoire inconnu », il confie avoir dû batailler plus que d’ordinaire, notamment dans l’effort de construction que lui a demandé l’histoire, avec des allers-retours entre présent et passé auxquels il n’était pas habitué. Pour autant, il estime ne pas s’être démarqué de sa façon de travailler, partageant avec Jorge Luis Borges l’idée, développée dans son essaiLe Point aveugle (2016), que tout roman est forcément policier. C’est le cas de chacun de ses livres, fait-il remarquer, lesquels posent une énigme et la déchiffrent.

« J’ai adoré le côté humble et populaire du roman policier », confie-t-il. Tant et si bien qu’arrivé au point final de Terra Alta, et ayant eu la certitude de n’avoir pas tout dit, il a eu envie de poursuivre. Il vient d’achever le troisième volet de ce nouveau cycle, qu’il conçoit comme un seul et très long roman. Aussi ample et addictif que Les Misérables ?

Critique

 

Terra Alta, calme trompeur

Dans la région tranquille de Terra Alta, province de Tarragone, dans le sud de la Catalogne, un crime épouvantable a eu lieu. Le fondateur et propriétaire des Cartonneries Adell et sa femme, deux nonagénaires, ont été torturés et assassinés dans leur maison et leurs cadavres retrouvés aux côtés du corps de leur domestique roumaine. Qui pouvait en vouloir autant à ces notables et premiers employeurs de la région, de fervents catholiques ralliés à l’Opus Dei ? Le policier Melchor Marin est chargé de l’enquête.

Javier Cercas fait ici une entrée réussie dans le genre du polar grâce au portrait sensible et contrasté qu’il dresse de ce jeune homme blessé, un ancien détenu trouvant sa raison d’être dans le fait de rendre justice aux opprimés. Quitte à se placer lui-même dans l’illégalité.

Très habile à décrire les jalousies et les rivalités à l’œuvre dans une contrée reculée où tout le monde se connaît, le romancier renoue surtout ici, au moment où on l’attend le moins, avec les thèmes qui l’obsèdent : les stigmates de la guerre civile espagnole (1936-1939) et la façon dont le passé du pays nourrit toujours le présent, à l’insu même des jeunes générations. Le dénouement, surprenant, dans une ultime pirouette, confirme le talent de Cercas à faire resurgir les fantômes des tragédies trop vite étouffées.

Lire un extrait sur le site des éditions Actes Sud.

Ariane Singer(Collaboratrice du « Monde des livres »)

 

Terra Alta

 

 

Sur des terres catalanes qui portent encore les stigmates de la bataille de l’Èbre, Terra Alta est secouée par un affreux fait divers : on a retrouvé, sans vie et déchiquetés, les corps des époux Adell, riches nonagénaires qui emploient la plupart des habitants du coin. La petite commune abrite sans le savoir un policier qui s’est montré héroïque lors des attentats islamistes de Barcelone et Cambrils, et c’est lui, Melchor, qui va diriger l’enquête. Laquelle promet d’être ardue, sans traces d’effraction, sans indices probants. Or l’énigme première – qui est l’assassin ? – va se doubler d’une question plus profonde : qui est le policier ?
Car avant d’être un mari et père comblé, coulant des jours heureux dans cette paisible bourgade, le policier converti en justicier obsessionnel fut un ancien repris de justice, élevé par une prostituée dans les bas-fonds de Barcelone. Alors qu’il se pensait perdu par la rage et par la haine du monde, la lecture fortuite des Misérables de Victor Hugo est venue exorciser ses démons et bouleverser son destin. Il aurait pu être Jean Valjean… s’il ne s’était changé en Javert.
À Terra Alta, plus qu’ailleurs, bien des secrets plongent leurs racines dans la guerre. Et, pour résoudre l’affaire qui lui est confiée, Melchor doit avoir conscience que l’amour de la justice absolue peut s’avérer la plus absolue des injustices. Il va lui être donné de partager le dilemme de Jean Valjean : “Rester dans le paradis et y devenir démon ! Rentrer dans l’enfer et y devenir ange !”

[Actes Sud] Littérature

Lettres hispaniques

Mai, 2021
14.50 x 24.00 cm
320 pages

Aleksandar GRUJICIC

Karine LOUESDON

 

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  • professeur de lettres, écrivain, j'ai publié plusieurs livres dans la région Languedoc-Roussillon, sur la Catalogne, Matisse, Machado, Walter Benjamin (éditions Balzac, Cap Béar, Presses littéraires, Presses du Languedoc...
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