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JPB
Catalogne à
* Paris
Nous avons le plaisir de vous informer de la publication de l'ouvrage Norma i diversitat lingüística: la gestió normativa en contextos pluricèntrics. Francofonia i catalanofonia. Norme et diversité linguistique :
la gestion normative dans des contextes pluricentriques. Francophonie et catalanophonie, édité par M. Teresa Cabré et Mònica Güell, Institut d’Estudis Catalans, Sorbonne Université, Centre d’études catalanes, 2020.
L’ouvrage est le fruit de la journée d’étude qui s’est tenue à la Faculté des Lettres de Sorbonne Université le 9 décembre 2019.
Le livre comprend une présentation et des contributions de Georges Lüdi, Mathieu Avanzi, Miquel Àngel Pradilla, Maria Josep Cuenca, André Thibault, Danielle Candel, Joan-Rafael Ramos, Christian Lagarde, Gemma Rigau, Georg Kremnitz.
Les contributions sont accessibles sur le site des Publications de l’IEC :
En espérant qu’il vous intéressera, recevez nos cordiales salutations,
Benvolguda senyora, benvolgut senyor,
Ens plau informar-vos de la publicació de l’obra Norma i diversitat lingüística: la gestió normativa en contextos pluricèntrics. Francofonia i catalanofonia. Norme et diversité linguistique : la gestion normative dans des contextes pluricentriques. Francophonie et catalanophonie, a cura de M. Teresa Cabré i Mònica Güell, Institut d’Estudis Catalans, Sorbonne Université, Centre d’études catalanes, 2020. Aquesta obra és fruit de la jornada científica celebrada a la Facultat de Lletres de Sorbonne Université el 9 de desembre de 2019.
El llibre inclou una presentació i contribucions de Georges Lüdi, Mathieu Avanzi, Miquel Àngel Pradilla, Maria Josep Cuenca, André Thibault, Danielle Candel, Joan-Rafael Ramos, Christian Lagarde, Gemma Rigau, Georg Kremnitz.
Les contribucions es poden consultar al web del Servei de Publicacions de l’IEC :
Tot esperant que sigui del vostre interès, rebeu una salutació cordial,
- - -à Perpignan
Manifestació per l'ensenyament del català
Defensem el desenvolupament ambiciós de l’ensenyament i de la difusió de les llengües regionals, factors d’obertura cultural i d’enriquiment, i promovem així el seu reconeixement patrimonial…+
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A Catalunya Sud també han de defensar la llengua
Xavier Deulonder i Camins opina
Els comentaris arran de l’ús del català per part dels candidats independentistes al debat electoral que, ara fa uns dies, va emetre’s a TVE i una afirmació, força desafortunada,…+
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El Conseller Josep Rull invitat de l’Hora solidària 73
El conseller Josep Rull és el segon pres polític a participar a l’hora solidària convocada pel Comitè de Solidaritat catalana - Catalunya Nord.
Dijous 4 de febrer en Jordi Sànchez amb més de 1200 dies d’empresonament hi va participar, Va aprofitar unes hores de llibertat atorgades pel tercer grau. Va recordar que no eren empresonats per fets, però pel que representen i que la força i la voluntat dels ciutadans anaven directament lligades amb la dignitat i la força dels represaliats…. podeu escoltar o reescoltar l’hoa 72
JPB
J'ai aimé Pénélope à Cadaquès...
Ma sirène, elle voulait qu'on plonge dans la baie et qu'on nage jusqu'au rocher : j'ai peur de l'aile des requins et je redoute encore plus l'eau froide...
Alors, on a marché jusqu'à Santa Maria la blanche au-dessus des toits fauves et je me suis rappelé le concert de Lagoya devant le retable baroque : j'avais rédigé un compte-rendu pour l'édition Costa Brava, il y quelques longues lurettes...
C'était un lointain avant-hier, l'ado...
Hier, les orgues jouaient, mues par un musicien invisible... Je devenais quasi croyant...
Les ruelles de Cadaquès-la-blanche sont malaisées à monter, pavées de galets, de pieuses intentions, et de schistes pareils à des couteaux sur la plante des pieds. On préfère descendre : le spectacle d'un porche encadrant une portion de mer vous invite à l'aventure amoureuse...
Fatigués par tant de beauté d'architecture, nous sommes allés à la Gambina manger une paëlla à la langouste de Sant-Feliu...Elle m'a raconté, la Pénélope, qu'autrefois, petite Lolita de 15 ans, elle était serveuse dans ce restaurant...Plutôt, elle travaillait dans les cuisines : elle excitait trop les clients avec sa démarche d'effrontée...
D'ailleurs elle a évoqué longtemps ces souvenirs avec la Manuela, patronne accorte qui m'offrit una San Miguel très fraîche. Pendant qu'elles parlaient, l'ancien compagnon, Pablito, me raconta ses images du passé en compagnie de Dali...
On sortit dans le soleil encore présent et fort d'un novembre dominical...On marcha du Casino à la maison bleue, du passeig au phare, pour s'arrêter encore une fois à L'Amistat, le temps de boire un largo, puis un Americano, et regarder les tableaux dans la longue salle...
On était éreinté..Il ne restait plus qu'à regagner l'hôtel isolé dans la rade culturelle : là, dans une houle de draps blancs, elle me montra enfin ses beaux seins blancs. Je me mis aussi à aimer ses fesses, bien ferme et rebondies : je devins soudain petit cabri...
JPB
La LIDIA de CADAQUES - l'écrivain RAHOLA
Les males llengües diuen que va heretar les facultats de bruixa de la seva mare i també el sobrenom de Sabana, creuen que tenia la facultat de convertir-se en gos, de viatjar a velocitats impensables o de controlar el temps però també que va ser la responsable de la demència del seu marit que va acabar suïcidant-se i la dels seus fills que van ser ingressats en un sanatori mental a Salt.
La seva amistat amb Víctor Rahola i Trèmols un escriptor i metge de Cadaqués que recomanava l’hostal als seus amics li va obrir el camí per conèixer personatges tan famosos com Picasso, Josep Puig i Cadafalch, Garcia Lorca i el que va tenir una relació més entranyable amb ella, Eugeni d’Ors, el gran Xènius.
Candidats aux municipales : leur vie privée a-t-elle une influence sur leur action publique ?
Cela ne nous regarde pas ! De quel droit parler de la vie intime des politiciens..?
Pourtant, de façon courageuse, Louis Aliot vient de clarifier sa situation amoureuse et tous les médias en parlent. L'histoire d'amour s'effondre, en même temps que le mythe : on savait depuis des lustres qu'il s'agissait d'un compagnonnage, d'une liaison destinée à embellir l'épopée du FN et du clan LePen...
Il y eut le mythe Elsa/Aragon, célébré par les Communistes, mais on apprit, à la vieillesse du poète, qu'il était homosexuel... On chanta en Catalogne et ailleurs le mythe passionnel de Gala et Dali : au début, sans doute, à l'époque surréaliste, quand l'étrangère fut séduite par l'artiste de Port-Lligat...mais on sut très vite que Salvador était impuissant et Gala une sacrée cougar...
Cela ne nous regarde pas...
Oui, un peu tout de même, car les hommes politiques jouent de ces liaisons pour doper leur notoriété. Giscard n'aurait pas voulu être surpris dans la rue à l'heure du laitier avec une actrice de ciné...certes ! Ni Hollande, sur sa mobylette, pour retrouver Julie Gayet dans une chambre de bonne... Quant au président qui meurt dans les bras d'une prostituée, c'est le summum ! Enfin, les hommes politiques jouent ce jeu des secrets intimes pour avoir la couverture de Paris-Match et se relancer ainsi...
Oui, cela nous regarde, car la vie privée des politiciens appartient au public : ils ne peuvent pas échapper à la furie des paparazzi et des photographes; on veut tout savoir sur eux !
Surtout, la situation maritale ou sentimentale peut exprimer la vision politique du candidat au poste, par exemple, de maire.
Le maire actuel de Perpignan, en se mariant avec une franco-marocaine, l'ex-pied-noir montre son antiracisme, son ouverture d'esprit; ainsi au lieu d'exploiter le caractère de "Perpignan la Catalane", il tente de maghrébiser la préfecture des Pyrénées-orientales...
L. Aliot, lui, va sans doute, à présent espagnoliser la préfecture du 66 : dans sa montée du Golgotha, il aura désormais une femme passionnée qui essuiera son visage et recueillera sur son voile la "sainte face" du candidat "sans étiquette"...
La "Véronique" étant aussi une passe de cape en tauromachie, Loup Aliot trouve ainsi une force nouvelle dans l'amour pour affronter le taureau Pujol...
Quant à O. Amiel, il reste discret, il est le plus souvent solitaire, même si, dans sa communication, il s'entoure de groupes, d'un collectif, de jeunes, surtout... Amiel, c'est le degré zéro de l'intimité; d'ailleurs, il nous apparaît comme un personnage froid, impassible...
Quant à ceux qui sont des réformateurs, ouverts aux idées "de gauche", ils sont plus conformistes, mariés, ayant des enfants qui réussissent, menant une vie de bourgeois sans histoire...Ainsi sont Clotilde Ripoull et J.Bernard Mathon...
Le monde médiatique glose sur le "divorce" de Marine et de Louis : en s'éloignant des idées rances des LePen, le candidat avait fait un pas vers la démocratie. En brisant le dernier lien, le loup a voulu devenir agneau...
Une bonne stratégie pour Perpignan, que celle de cet homme libre, désormais, sans parti, sans attaches idéologiques, comme neuf, apolitique, vierge..?
JPB
L'amour est un risque inutile inutile -
Alain BADIOU
Ce philosophe "stalinien", maoiste (?) ne me passionne pas mais son "éloge de l'amour" vaut le détour. Discussion alerte, réflexions originales, maniement du paradoxe...on y prend du plaisir...presque sexuel...
En effet, l'amour, pour cet intello muni d'un pantalon à bretelles, digne d'un acteur de farce (il joue d'ailleurs, de temps à autre), est une "variante de l'hédonisme, des figures de la jouissance".
Mais attention, le danger de l'amour, c'est l'obsession sécuritaire (le mariage, l'ordre familial) et l'absence de risque...
Méfions-nous donc de la sécurité du contrat d'assurance et du "confort des jouissances limitées."…
En conclusion, le libéral et le libertaire sont d'accord sur ce point : "On peut avoir d'un côté une espèce de conjugalité préparée qui se poursuivra dans la douceur de la consommation"
(un simulacre de la vie du couple marié mais très libre)
et de l'autre "des arrangements sexuels plaisants et remplis de jouissance, en faisant l'économie de la passion."
(des rencontres coquines, donc, entre amis-amants qui ne s'aiment pas de passion, mais qui s'estiment et sont bien ensemble, pour boire, manger, discuter et faire la bête à deux dos, de temps en temps…)
Voici le bonheur, la meilleure façon de vivre en sage épicurien…
Cependant il fait se méfier de ces femmes qui veulent l'homme pour elles seules et qui tuent ainsi le plaisir du corps :
Badiou cite Schopenhauer, représentant de la philosophie "anti-amour" et reprochant aux femmes d'avoir eu la passion de l'amour, parce que c'est comme ça qu'elles ont rendu possible la perpétuation de cette espèce humaine, qui pourtant ne valait rien !"
Ensuite, le livre conduit à un dialogue sur le sexe; je n'en dirai pas plus, simplement la fameuse phrase de Lacan :
"Il n'y a pas de rapport sexuel!"
Que voulait-il dire ? vous le saurez en…lisant le petit bouquin (poche "champs essais n°993) ou en …me téléphonant au 06 31 69 09 32…
L'amour, c'est aussi le "dur désir de durer" et Badiou aborde l'amour et la poésie, l'amour et l'art…et la politique, la "réactivation de l'hypothèse communiste constituant une façon de réactiver l'amour"… ça alors !!!
JPB
Rivages des Arts
la prochaine manifestation culturelle de Rivages des Arts est une conférence sur :
« Les souterrains et cavités de Perpignan »
par M. Olivier BRU
Mardi 12 Février 2019 à 17h.
au Palais des Congrès de Perpignan
Participation au buffet : 8 euros
« Histoires et enjeux des souterrains et des cavités à Perpignan XIIème-XXIème siècles »
Le conférencier, s’attachera à présenter les souterrains dans la culture locale à travers leurs fonctions, défensives, de conservation et d’acheminement de l’eau, d’approvisionnement et de stockage. La conclusion soulignera les enjeux liés à la connaissance des souterrains et cavités. Olivier BRU est chargé de mission à la Direction du Patrimoine et de l’Archéologie de la Ville de Perpignan
Poèmes pour la Saint-Valentin
par Jean Iglesis
Credo (je t’aime…)
Comme l’enfant rêvant sous le ciel étoilé
Qui laisse sur la mer s’enfuir tous les voiliers
Je t’aime
Comme le chêne voit les ombres une à une
Mourir sous le soleil qui rend la terre brune
Je t’aime
Comme le mendiant aux portes de l’église
Qui tend la main vers le destin malgré la bise
Je t’aime
Comme l’oiseau volant vers des climats féconds
Quitte soudain sa voie pour d’autres horizons
Je t’aime
Comme le marinier découvre au cœur de l’huître
Une perle d’espoir à l’éclat blanc ou bistre
Je t’aime
Comme le paysan au sortir du printemps
Délaisse les moissons pour n’écouter qu’un chant
Je t’aime
Comme la pluie des pleurs qui brise le silence
Pour offrir au maudit une nouvelle chance
Je t’aime
Comme l’esclave aux bras meurtris qui prend la fuite
Laisse derrière lui une geôle détruite
Je t’aime
Comme le loup-garou au soir de pleine lune
Hurle passionnément sa douleur sur la dune
Je t’aime
Et simplement pour ne le dire qu’en deux mots
Sachant ce que j’éprouve au creux de tous mes maux
Je t’aime
Dans le regard des femmes
Le retour du roi qu'on acclame,
Sa mise en échec par la dame,
Reflets d'un verre ou d'une lame,
Brillent dans le regard des femmes.
Je n'ai nul besoin de sésame
Pour entrer au cœur d'une trame.
Je vois le glaive, avant le blâme,
Poindre dans le regard des femmes.
Amant de quelque psychodrame
Ou simple client de Paname,
Chaque soir donne le programme
D'un film, dans le regard des femmes.
De wagon-lit en vague à l'âme,
Je voyage tout feu tout flamme
Et les draps sont des oriflammes,
Battant dans le regard des femmes.
Les espoirs vont en télégrammes,
Plaintes déposées sans réclame,
Baisers écrits en calligrammes,
Perdus dans le regard des femmes.
Dans l'or de tes cheveux
Dans l'or de tes cheveux, j'ai vu grandir le monde,
Chaque jour éclairé par l'astre de ton cœur,
Mon amour s'étendant comme une plaine blonde
Aux épis frémissant sous ton rire moqueur.
Dans l'or de tes cheveux, j'ai découvert des plages,
Chaque matin baignées de soupirs et de pleurs,
Mon amour embarquant sur des rêves volages,
Promesses de marins ivres de chants menteurs.
Dans l'or de tes cheveux, j'ai retrouvé l'enfance,
Chaque soir oubliée à la lune naissant,
Mon amour scintillant au creux du ciel immense,
Reflétant un bonheur tracé, luminescent.
Dans l'or de tes cheveux, j'ai vu luire la flamme
Chaque nuit ravivée au lit de nos ébats,
Mon amour parcourant tous tes sentiers de femme,
Paysages mêlés dans l'ardeur des combats.
Dans l'or de tes cheveux, j'ai réécrit l'histoire,
Chaque page effeuillée au souffle de mes vœux,
Mon amour relisant les lignes d'un grimoire
Aux mots nés puis éteints dans l'or de tes cheveux...
Des choses de la vie
Me passerais-je même des milliers de fois
"Les choses de la vie" en vidéocassette,
Je n'oublierais jamais le timbre de ta voix,
Un jour heureux de mars, vibrant de 5 à 7.
Des mots, mots démodés dans cet aréopage
D'aveux et de refus, éclatants et secrets,
Et puis toi, proue aimée, brisant de ton visage
Le calme de la mer, infini de regrets.
De la suite des ans, peuplés d'instants volages,
Je voudrais conserver la passion et le miel
Qui fixent à jamais les banales images,
Aux anges refusant de remonter au ciel.
Quel amour mensonger - dût-il brûler la chair ! -
Serait assez puissant pour effacer nos rêves ?
Le cœur, dissimulé sous le masque de fer,
Bat pour toi sans faillir, ma Princesse de Clèves.
Elle... (Loulou – La garçonne)
Elle entrouvre les yeux, efface de son cou
Les baisers oubliés d'un dernier rendez-vous.
Elle quitte son lit, mis sens dessus-dessous,
Et rejoint un miroir qui lui redira tout.
Elle éclaire ses yeux, sourit, puis fait la moue,
Gomme d'un rien de fard dix années sur ses joues,
Arrache un blanc cheveu qui luttait vent-debout
Et narguait sa beauté, mortelle malgré tout.
Elle voile ses yeux d'un regret à cent sous,
Feint d'aimer à jamais, toujours d'un amour fou.
Elle cherche en son cœur les serments un peu flous
De ceux qui l'ont chérie et lui ont repris tout.
Elle ferme les yeux, s'endort d'un sommeil doux,
Ses rêves dominant des jours mis bout-à-bout.
Elle rit aux bonheurs, façonnés à son goût,
De ceux qu'elle a perdus, lesquels ont perdu tout...
Elle
Elle
A la chevelure insoumise,
Aux yeux donnant sur la tendresse,
Aux lèvres gercées par l'hiver...
Elle
Dont les paroles sont autant de rayons de soleil
Que les silences sont des jours de pluie...
Elle
Qui sourit à ma venue
Et sanglote à mon départ...
Elle
Qui est à chaque jour présente à mes côtés
Pour me faire oublier les tourments de la vie...
Femme
Longtemps, j'ai erré sur les rives de l'ennui.
Longtemps, j'ai crié ton nom aux vents du hasard.
Je t'ai appelée dans les matins froids.
Je t'ai appelée dans les soirs fiévreux,
Femme.
J'ai rencontré des sirènes qui chantaient comme toi.
J'ai connu des amours qui aimaient comme toi.
J'ai contemplé des feux qui se consumaient comme toi.
J'ai cru en des mensonges qui auraient pu être les tiens,
Femme.
Dans ma quête sans fin, j'avais foi en ta découverte.
J'aurais tout renié pour pouvoir étreindre ta main.
Je me serais tu à jamais pour pouvoir t'entendre.
Je serais devenu aveugle pour t'avoir comme canne ou comme chien,
Femme.
Je t'ai donné le visage d'une de ces madones qui peuplent les églises et qui éclairent le cœur des manants de leur seule présence.
Je t'ai donné la voix de la mère qui chante pour apaiser l'enfant qui a peur de s'endormir.
Je t'ai donné le pas de l'étrangère qui passe dans l'indifférence et que l'on reconnaît soudain, au détour d'un éclat de rire. retrouvée, redécouverte, ressuscitée.
Je t'ai donné le parfum qu'ont au printemps les prés, bénis et rebaptisés par la rosée du matin,
Femme.
Au cri du mot amour,
J'ai accroché ton sourire dans mon ciel sans astre
Pour le meilleur des soirs de noces
Et pour le pire des jours sans pain,
Femme.
Je t'aime pour tes yeux...
Je t'aime pour tes yeux, pareils à des miroirs
Dans lesquels j'entrevois mon image docile.
Ton amour me pétrit comme on pétrit l'argile
Et me rend plus heureux, meilleur au fil des soirs.
Je t'aime pour tes yeux, tels deux lumières vives
Qui guident mon navire en cette obscurité
Où je confonds sans fin mensonge et vérité...
Quand tes bras suppliants ressemblent à des rives.
Je t'aime pour tes yeux, creusant au fond de moi
Pour extraire au grand jour l'homme que tu passionnes,
Mélancolique amant qui souffrit des automnes,
Ces automnes fiévreux où je cherchais ta voix.
Je t'aime pour tes yeux, impalpables délices
Que je n'échangerais pas pour d'autres trésors
Et que je sens, posés sur moi, lorsque je dors,
Rêvant à des pays emplis d'ambre et d'épices.
Je t'aime pour tes yeux, saphirs fins et sacrés,
Luisant de tous leurs feux au midi de ma route,
Tandis qu'un vent nouveau vient abolir le doute
D'abandonner ce port où tes yeux sont ancrés.
L’amour est tel ...
L’amour est tel un fruit dispos
Que tu veux croquer sans ambages.
Veuille ne pas en prendre ombrage
Si nous en conservons la peau.
L’amour est tel un feu de joie
Qui s’éteint au soir sous la cendre
Et, tandis que le corps festoie,
De mon mal je te dois défendre.
L’amour est tel un long repas
Qu’alimentent les mois qui passent.
J’en oublie, quand mes bras t’enlacent,
L’arrière-goût d’un seul faux pas.
C’est un jour noir sur l’agenda…
Ne montre pas mon cœur du doigt.
Si je suis porteur du sida,
Il n’ira jamais jusqu’à toi.
La captive
Longtemps, je vous ai vue, altière, inaccessible,
Bravant les mécréants de la plus haute tour,
Égrenant les baisers, donnés jour après jour
Aux lèvres d'un printemps qui me prenait pour cible.
J'étais le fier gardien dont la ronde insensible
Foulait sans s'émouvoir le trèfle de la cour.
A mon devoir soumis, je guettais alentour
Les murmures naissant d'une armée invisible.
Les merles, captivés par vos chants inaudibles,
Rivalisaient de leurs couleurs, de leurs discours,
Portant au bois secret l'éclat de vos atours,
Rais de lumière offerts aux chênes impassibles.
Combien d'heures, peuplées d'un silence terrible,
Vous ai-je devinée, heureuse en contre-jour ?...
Levant malgré la loi le front vers cette tour
Où vous rêviez, victime d'un sort intangible.
La petite fille aux yeux verts
La petite fille aux yeux verts, aux bruns cheveux,
Sourit de cent soleils et brûle de cent feux,
Ne se souvient jamais d'hier, rit de demain
Et construit le bonheur en me tenant la main.
La petite fille aux yeux verts, aux traits d'un ange,
Me regarde parfois d'une façon étrange,
Dit que la vie, l'amour n'ont aucun sens sans moi
Et apaise mes pleurs de sa plus tendre voix.
La petite fille aux yeux verts, aux mots faciles,
Éclaire chaque jour un peu plus mon chemin
Et me rend chaque jour l'aspect d'un être humain
En me faisant croire à des sentiments fragiles.
La petite fille aux yeux verts, aux joues de reine,
Ne paraît éprouver ni la joie ni la peine ;
Et je me dis alors que, si elle me ment,
C'est pour ne pas blesser par trop d'attachement.
Elle me restitue tous mes rêves d'enfance,
Moi qui n'avais jamais pu rencontrer la chance,
Moi que le hasard a jeté dans l'univers
Du grand cœur de la petite fille aux yeux verts.
La rêveuse
Lors tu rêvais, et s’esquissaient sur ton visage
Les pins d’Alep veillant les étangs apaisés,
Le tremblement des joncs, par le vent épuisés,
Que ponctuait l’envol soudain d’une oie sauvage.
Un rictus incongru perdit ce paysage...
Les branchages brisant sous les pas empressés
Des chasseurs, haletant sous les fusils dressés,
Ont fait fuir jusqu’au souvenir de ton passage.
Ce monde médiéval craignait l’ombreux présage
De ton retour, sorcière aux poings et pieds blessés,
Et s’il gardait toujours les volets abaissés,
Il montait le bûcher, ce jour, à grand tapage.
Tu quittais cependant cet hostile bocage,
Prenant d’un geai les traits... Et tes cris offensés
Déchiraient le linceul de charmes insensés,
Tandis qu’un long soupir parcourait ton corsage.
L'amour à cent sous
L'amour
A cent sous
- Pour sûr -
Ne rassure
Que le dessous
De la ceinture.
L'amour
A cent sous
Ne dure
Qu'un sou -
rire et nous
Abjure
Au fur
Et à mesure.
L'amour
A cent sous,
Qu'on soit pour
Ou pur,
Ne laisse pas sourds
Les mous et les mûrs.
L'amour
A cent sous,
J'en bois tout mon saoul
Et au petit jour
Je n'ai pas toujours
Trouvé chaussure
A ma pointure.
Mais
L'amour
A cent sous
Met
Sens dessus -
dessous
Tous les su -
jets du verbe aimer.
Jean IGLESIS
Le 27 mars est passé, et les 25 antennes sont toujours sur le château d’eau, renforcées par la 4 G depuis le 13 mai dernier.
Suite à l’incident qui s’en est suivi, les responsables d’UMPLO ont été reçus par la nouvelle équipe de l’AGGLO PMCA qui a joué la transparence.
Mauvaise surprise : Deux avenants supplémentaires ont été signés pour prolongation jusqu’au 31 décembre 2014 !!!!!
L’AGGLO PMCA s’est engagé auprès de l’Association UMPLO à ne plus accepter d’autre avenant.
UMPLO y veillera !!
Afin de soutenir notre action pensez à renouveler votre adhésion.
UMPLO – 6 rue du Faratjal – 66180 Villeneuve de la Raho -
---Poème et photo de Jean IGLESIS :
Je veux aimer le ciel serein, la mer rebelle
Qui nargue l'horizon et se rit de la terre.
Je veux aimer le soleil roi qui étincelle,
Le sable s'écoulant sous la vague éphémère.
Je veux aimer le lamparo dessous la lune,
Dévidant ses filets dans les flots scintillants.
Je veux aimer l'espoir et la bonne fortune
Des pêcheurs au destin emporté par les vents.
Je veux aimer, dans la douceur du soir, l'automne,
Colportant en comportes de bois ses récoltes
Je veux aimer la vigne en son chant monotone
Dire l'âme du vin, ses plaintes, ses révoltes...
Je veux aimer les pins qui peuplent la montagne,
La source qui soudain ressuscite et puis sourd.
Je veux aimer le mas dont l'image s'éloigne
Face à l'isolement humain de chaque jour.
Je veux aimer la neige empreinte de mystère,
Maculée sous les pas d'austères étrangers.
Je veux aimer le feu, régnant dans la chaumière,
Qui consume la vie en des instants légers.
Je veux aimer les rocs qui dominent les cimes,
Qui disent le passé, qui défient l'avenir.
Je veux aimer les mots, les paroles intimes
Des miens, toujours vivants dedans mon souvenir.
Elne le 20 septembre 2014
Jean Iglesis
**** Evènement Cinémaginaire
info à faire circuler sans modération
Mercredi 24 septembre à 21h - Cinéma Jaurès - 66 Argelès sur Mer
> GERONIMO <
avant première du dernier film de Tony Gatlif
en présence de Tony Gatlif :
GERONIMO
Film de Tony Gatlif (France 2014 – 1h44)
Avec Céline Sallette, Rachid Youcef, David Murgia
Film en grande partie tourné dans les Pyrénées Orientales :
Perpignan, Argelès sur Mer, Torreilles, Sainte Marie de la Mer, Elne, La Palme …
En présence du réalisateur !
Sud de la France.
Dans la chaleur du mois d'août, Geronimo, une jeune éducatrice
veille à apaiser les tensions entre les jeunes du quartier Saint Pierre.
Tout bascule quand Nil Terzi, une adolescente d'origine turque
s'échappe de son mariage forcé pour retrouver son amoureux, Lucky Molina, un jeune gitan.
Leur fuite met le feu aux poudres aux deux clans.
Lorsque l'affrontement éclate en joutes et battles musicales,
Geronimo va tout tenter pour arrêter la folie qui embrase le quartier.
Le film démarre par un travelling dément durant lequel on suit la course folle d’une mariée
dans les rues désertes d’une banlieue anonyme du sud de la France.
Nil (Nailia Harzoune) fuit un mariage arrangé
– un homme plus âgé qu’elle, qui lui fait peur, mais que son clan, une famille turque, lui a choisi.
Voile de dentelle au vent, entortillée dans sa robe de moins en moins immaculée,
Nil vole vers celui qu’elle aime, Lucky, un Gitan (David Murgia).
Dans un vrombissement assourdissant, le jeune homme l’embarque sur sa moto.
Cramponnée à lui, Nil a un rire qu’on n’oublie pas - cristallin, rauque, plein ; un rire de libération.
S’en suit un mix de "Roméo et Juliette", de Shakespeare, et de "West Side Story", de Leonard Bernstein, Stephen Sondheim et Arthur Laurents.
En enlevant Nil le jour de son mariage, Lucky le Gitan déclenche la fureur de la famille de la jeune fille,
qui veut laver son honneur et tuer les amants, rallumant ainsi la vieille guerre de clans opposant les deux communautés.
Geronimo , éducatrice de rue musclée, va tout faire pour s’interposer et éviter le sang de couler.
Céline Sallette (Geronimo ) va dès lors porter le film de sa présence lumineuse
"En écrivant son rôle, explique Tony Gatlif, je pensais à une jeune chanteuse rencontrée en Andalousie dans les années 1990 qu’on appelait La Caïta.
Les gens la considérait comme une princesse, elle n’avait peur de personne, même les flics la traitaient avec révérence."
Geronimo est le plus beau rôle de la comédienne depuis l'Apollonide, de Bertrand Bonello.
avant première
Organisée en partenariat avec
Languedoc Roussillon Cinéma (LRC)
Association des Cinémas et Cinémas Itinérants du Languedoc Roussillon (ACCILR)
Séance et débat suivi du verre de l’amitié Tarif : 6 et 5 euros