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27 mai 2019 1 27 /05 /mai /2019 18:43
Livre et photo de l'historien B.Pellissandri - dessin vu à Perpignan -
Livre et photo de l'historien B.Pellissandri - dessin vu à Perpignan -
Livre et photo de l'historien B.Pellissandri - dessin vu à Perpignan -

Livre et photo de l'historien B.Pellissandri - dessin vu à Perpignan -

La question catalane, vue par les historiens 3. Benoît Pellistrandi

 

Sur France-Culture (23.11.2019), Javier Cercas, opposé à l'indépendance avait affirmé : "L'Europe, la seule utopie raisonnable. "

 

Plus virulent, M. Vargas Llossa, prix Nobel de littérature, affirme que le séparatisme est une "régression", le "retour à la tribu, qui est la définitions du nationalisme" (on se souvient du 8 octobre 2017, la manifestation pour l'unité de l'Espagne). Il ajoute que la revendication indépendantiste est une "idéologie rupturiste, raciste, supériorité en fonction de la naissance dans un territoire précis…"

 

B.Pallestrani, dresse l'historique de la question catalane, de façon chronologique, en historien, comme N.Marty, mais dans un style plus agressif et en ajoutant des informations (à vérifier) et des critiques acerbes…

 

En effet, l'auteur tente de convaincre sur la "dérive des indépendantistes catalans" (titre du Monde du 2 mars 2019) : le fait que le clivage national-antinational on indépendantt-iste-anti-indépendantiste s'impose sur le clivage gauche-droite, pointe une dérive schmittienne de la politique dans laquelle n'existent plus qu'amis et ennemis, et qui aboutit à la confrontation entre eux…

 

Je résume les pages les plus importantes en mettant en gras les critiques… JPB

 

- - -

page 11: les guerres carlistes

19: fuite de Puigdemont et la fausse révolution : récit de Lola Garcia (le 27 octobre 2017, les ministres régionaux sont partis se mettre à l'abri et Puigdemont poste un tweet pour signaler qu'il voit le ciel bleu de Barcelone depuis son bureau, mais à ce moment précis le leader catalan est déjà en fuite vers Bruxelles

p.20 "Ils savaient" que l'indépendance serait virtuelle. Clara Ponsati, une des anciennes ministres du cabinet de Puigdemont déclare publiquement : "Nous bluffions."

25: vote pour la constitution du 6.12.1978 : 91% de la population catalane vote pour. (et pages 35/36)

27: le Generalitat - mai 1980, élection de Jordi Pujol.

29:les jeux olympiques de Barcelone.

45/46: nouveaux statuts d'autonomie (et p.55)

48: la crise économique.

49: A.Mas est élu et p.30: trahison des Socialistes.

52: le PSOE.

56: "projet sensé et improvisation de la stratégie de rupture"

59: le mouvement Ciutadans, né en 2005.

60: Mas et l'ERC. - 62: la Diada.

68 : erreurs : "le gouvernement catalan a tout simplement, dans sa logique exclusive, progressivement publié de perdre en compte toute la réalité catalane et s'est enfermé dans l'illusion d'une unanimité nationale."

71: élections de 2015 - 73 : J.Pujol.

76: la loi référendaire. -

78/79: Le vote (7.9.2017) sans isoloir, sans enveloppe et sans recensement (listes électorales) - affrontement entre policiers et électeurs (bataille de propagande à travers les réseaux sociaux) "aucun blessé ne séjourna à l'hôpital."

86/90: origines du nationalisme.

112: l'église, contre l'Etat, entrave le libéralisme.

113: le nationalisme catalan et p. 135, 157, 158, 196.

115: pas de nation, encore moins d'unité nationale en Espagne : qu'un ensemble de nationalités à l'intérieur d'un Etat.

116: la génération de 1898 (Machado, Unamuno…)

118: essor des périphéries contre le discours indépendantiste.

123: le code civil : faiblesse de l'Etat espagnol.

130: la semaine tragique à Barcelone.

141: Primo de Rivera - 142: la République, le 10.3.1931. et p.144 : la République catalane (1934).

145: la Generalitat médiévale - 

146/147 et 152: L. Companys - 147 : Républicains contre Catalanistes (octobre 1934).

149: la guerre civile - 50: défendre la République : "défendre Madrid, c'est défendre la Catalogne" (affiche de la Generalitat (1936/37).

152: des soutiens catalans à Franco .

153: au Val d'Aran - 155: les deux Espagne - 

158: le nationalisme catalan se pose contre l'humanisme de l'Espagne. - 161: l'aventurisme indépendantiste.

177: J. Tarradellas - 179: le 3 octobre 2017, le roi. - Critique de Puigdemont -

182:les traîtres (botiflers) : les Catalans qui ne croient pas au projet indépendantiste.

183: Quin Torra - quartier du Born : critiques.

185: une classe politique corrompue - 195: dérive raciste - 

195/196: l'éducation nationale anti-démocratique -  196:votes non démocratiques de décembre 2017.

197: Puigdemont radical - "une foule militante prête au simulacre…séquence pitoyable et douloureuse…Restent les amertumes de l'échec."

 

 

Benoît Pellistrandi

 

Élève du lycée Racine et du lycée Fénelon, il entre à l'École normale supérieure de la rue d'Ulm le 11 juillet 1986.Agrégé d'histoire en 1989, il soutient en 1997 sa thèse d'histoire à l'EHESS, sous la direction de Bernard Vincent. Membre de la Casa de Velazquez en 1995, il est nommé directeur des études de cet établissement par son directeurJean Canavaggio en 1997. De 1997 à 2005, il y organise plus de 80 colloques et invite plus de 1 000 chercheurs dans cette grande école française à l'étranger.

En 2005, il est nommé professeur en classes préparatoires au lycée Hélène-Boucher à Paris, puis au lycée Condorceten 2011.

En 2008, il a été élu président de l'Association des amis de la Casa de Velazquez. Depuis 2014, il préside l'Association des Amis d'Henri Irénée Marrou.

Historien de l'Espagne, Benoît Pellistrandi est régulièrement invité en Espagne aux côtés des hispanistes les plus prestigieux comme John Elliott (historien) (en) et Joseph Pérez. Il est amené régulièrement à commenter l'actualité politique française dans les médias espagnols. En France, il intervient dans la presse écrite et audiovisuelle au sujet de l'Espagne. Dernièrement, il a exprimé ses doutes sur le procès d'immersion linguistique de la Catalogne sur les micros de France Culture1. Il s'est également interrogé sur l'existence d'une « nation espagnole » sous un angle politique, religieux et linguistique2. En 2015, la Fédération d'organisations pour la défense de la langue catalane a dénoncé les propos exprimés par Benoît Pellistrandi tenant à surligner une composante raciste du peuple catalan3. Ces manifestations furent exprimées sur une émission de France 5 [archive] et relayées par plusieurs médias catalans4. À propos de la déclaration d'indépendance prononcée par le gouvernement catalan en octobre 2017, il avoue adhérer à la thèse de la déloyauté nationaliste.5

Benoît Pellistrandi a été en 1979-1980 « petit rat » de l'opéra de Paris, où il a côtoyé Sylvie Guillem. Il est le fils de Stan Pellistrandi et de l'historienne et théologienne Christine Pellistrandi.

 

  • La France depuis 1945, Paris, Armand Colin, 1999
  • Les relations internationales de 1800 à 1871, Paris, Armand Colin, 2000 (traduction portugaise)
  • La historiografia francesa del siglo XX y su acogida en Espana, Madrid, CCV, 2001
  • L’Europe du xixe siècle, Paris, Armand Colin, 2003 (avec Nicolas Bourguinat)
  • Un discours national ? : la Real Academia de la Historia entre science et politique (1847-1897), Madrid, BCV, 2005
  • L’histoire religieuse en France et en Espagne, Madrid, CCV, 2005
  • Les cours de France et d’Espagne au xviie siècle, Madrid, CCV, 2007 (avec Chantal Grell)
  • L’histoire à l'examen d’entrée à Sciences Po, Paris, Sedes, 2007
  • L’histoire culturelle en France et en Espagne, Madrid, CCV, 2008 (avec Jean-François Sirinelli)
  • Histoire de l'Espagne : des guerres napoléoniennes à nos jours, Paris, Perrin, 2013
  • Le labyrinthe catalan, Paris, Desclée de Brouwer, 2019

notes : 

  1. « France Culture, Concordance de temps : La Catalogne, toujours dissidente - jusqu'où? » [archive], sur France Culture, 5 octobre 2013 (consulté le 26 juillet 2014)
  2. http://www.bertrand-renouvin.fr/benoit-pellistrandi-existe-t-il-une-nation-espagnole/ [archive]
  3. Sur France 5, le 28 septembre 2015 : « Ce sentiment de supériorité a été alimenté par tout un malaise identitaire et a été aussi alimenté par toutes les manipulations de l'enseignement de l'Histoire, qui est une compétence de la région. »
  4. (ca) « Diari de Girona » [archive], sur www.diaridegirona.cat, 3 octobre 2015 (consulté le 19 avril 2016)
  5. Benoit Pellistrandi, Le labyrinthe catalan, Paris, Desclée de Brouwer, 2019.

(source : wikipedia)

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25 mai 2019 6 25 /05 /mai /2019 07:23
Nicolas Marty - L'historien sur France-Culture -
Nicolas Marty - L'historien sur France-Culture -

Nicolas Marty - L'historien sur France-Culture -

 

La question catalane vue par les historiens Paul Preston, Nicolas Marty  et Benoît Pellistrandi 

2. N. MARTY :

 

L'Europe et la Catalogne

 

Comme il l'écrit en introduction, l'auteur pense qu'un citoyen français ou européen peut estimer que la revendication indépendantiste est un "défi anachronique et dérangeant. 

 

Elle a lieu dans un contexte de convergences de crises graves : gouvernance mondiale…difficultés économiques et compétition mondiale, phénomènes migratoires complexes. Les régimes politiques font face à une remise en question généralisée des valeurs qui fondaient depuis plusieurs décennies leurs pactes citoyens. Les opinions publiques s'interrogent sur la pertinence de la construction européenne et ressentent une gêne intense sur la question de l'identité…" (page 10)

 

N. Marty critique aussi la presse nationale française et européenne, souvent hostiles et se bornant à reprendre le point de vue des grands journaux madrilène, comme El Païs, qualifié cependant de "modèle de journalisme intègre et impartial".

 

En effet, en France, Le Monde a été très crItiqué (El PaÏs détenant une part du capital de ce quotidien), mais on pourrait citer les nombreux points de vue divergeants publiés en pages "débats", et même celle de N.Marty, défenseur du point de vue catalaniste, et qui ne parle pas de son propre texte…

 

* En postface, Patrice Poujade veut briser les clichés sur le mouvement indépendantiste : 

"Volonté d'être, osons le mot, d'un peuple, du moins d'une population qui, siècle après siècle, a réussi à sauvegarder sa langue, à affirmer une culture et à proclamer son ouverture au monde. La vitalité culturelle actuelle de la Catalogne est bien loin de tout folklore, de toute muséification, de tout passéisme, de tout repli sur soi; au contraire, elle se nourrit de tous les apports extérieurs pour se faire encore plus forte.

 En ce sens, la revendication catalane ne peut être réduite ni même ramenés à un simple égoïsme économique comme on l'entend ou on le lit bien trop souvent …"  (PAGE 200)

 

- - -

Historique du problème, selon la narration chronologique du livre de N. Marty 

p. 12/15: hommage à P. Vilar

15: le récit national, fragmentaire, orienté: propagande nationaliste)

18: l'alliance catalano-aragonaise - Les Corts.

18/20: les guerres Espagne/France, Suède

21: prise de Salses, 1639, révolte des Catalans.

23: chant du drapeau repris par les Républicains.

24/25: guerre entre Bourbons (Philippe V, petit-fils de Louis XIV) et Hasbourg (Charles de H.) : 1705… - Conquête de la Catalogne par Philippe V, le 11 septembre 1714.

27: le 11 septembre 1977, manifestation pour le retour de J. Tarradellas à Barcelone.

29: la couleur jaune et p.32 (ainsi que p.24 : les Habsbourg) - Les guerres carlistes.

30: Les politiques de mémoire.

32: l'estelada (Cuba)

33: Primo de Rivera et la Catalogne.

34: la République catalane (14 avril 1931)

35: Companys arrêté (oct.34) et p. 48 (1940)

36: violence révolutionnaire.

37: le front populaire - 38: la Reconquista de la Catalogne -

39: exactions des Républicains

40/41 : vision erronée, fantasmée de la guerre civile (A.Munoz Molina, 2017) - L'historiographie catalane pas simpliste- Le coup d'Etat militaire, l'occasion aussi de lutter contre le séparatisme.

 

43: la pédagogie en Catalogne : vision objective de la guerre.

44: Le Memorial democratic.

45: les thèmes du nationalisme espagnol (église, tauromachie…)

48: résurgence du franquisme (2015 et 2017)

48: Puigdemont et le fascisme (Nicolas Garcia et J.Paul Alduy)

49: Espagne : une démocratie - Les survivants du franquisme.

53:lectures opposées de la constitution, pages 54 et 57.

54: la loi d'amnistie.

59: le compromis : pas nation, mais nationalisme.

60: et 63 : le statut voté à 88%.

 

 

- - -

61/62: Jordi Pujol, européen convaincu - "Son prestige est terni par des soupçons de corruption" (soupçons : euphémisme de N.Marty : des preuves existent, procès depuis des années…) Voir, cependant, page 94 : LES "MALVERSATIONS" DE J.PUJOL. Et page 99: la fraude fiscale de J.Pujol.

67: ressources de l'impôt à la Catalogne (La Généralité obtient 15% de l'impôt sur le revenu - cf. Montalbàn), puis 30% (page 72)

68: compromis de J.Pujol avec les Socialistes (pouvoir accru des Mossos d'Esquadra) et avec le Parti populaire (alliance avec Aznar).

71: révision du statut (2006)

74: le patriotisme constitutionnel ((idée de J. Habermas) opposé au nationalisme (démonétisé par Franco)

75: modernité de la constitution espagnole grâce au gouvernement socialiste: dans le nouveau statut: référence à la nation catalane.

76 (et 155/156) : la langue. (enseignement obligatoire du catalan en Catalogne : tout semble fonctionner et le castillan est même la langue qui réussit le mieux - aucun "soupçon" de propagande dans les écoles...vision idyllique ou vérité ???)

77: arguments de Rajoy (PP)

80: corruption (affaire du Palais de la Musique, à Barcelone - le tribunal constitutionnel et p. 82: dysfonctionnement, sur le mot "nation".

83: réduction du statut de 2006 - rupture du pacte constitutionnel.

85: crise depuis 2010, puis en 2017 : la déclaration d'indépendance.

88/ A.Mas propose un pacte fIscal.

90: Rajoy accuse le système éducatif catalan de fabriquer des Indépendantistes.

92: vote "illégal" du 9 novembre 2014.

94: le CiU éclate (le CDC devient indépendant) - 

97: campagne pour les élections du 27.9.2015 - "malversations ' d'A.Mas.

99: Carles Puigdemont -

103: le référendum unilatéral du 1.10.2017.

109/110: les urnes (venues de Chine)

111: concerts dans les P.O. (66) : Ramon Faura non cité !!!!

113: on vote où on veut…(et p.115)

115: blessés (une incorrection grammaticale) et 117 : 991 blessés admis dans les hôpitaux (on peut comparer déjà avec B. Pellistrandi : aucun blessé dans les hôpitaux...Où est la vérité ?)

120: discours du roi, ancien prince de Gérone…

121: le 10 octobre 2017, proclamation de l'Indépendance et suspension "en même temps"…

122: proclamation au parlement le 27 octobre. 123: l'article 155 - 

128: justice indépendante ?- le soutien européen est faible -

129: la stratégie des Indépendantistes a échoué -

133: élections du 21.12.2017.

137: Mai 2018: le PP est condamné pour des faits graves de corruption.

141: les enjeux économiques.

142: âge d'or interrompu au 15° siècle - renouveau au 18° siècle de la "confédération catalano-aragonaise" (négoce, eau de vie, laine, esclavage, construction navale))

143: la Catalogne en Europe.

144: aspects positif de l'économie catalane.

145: les changements de siège social.

149: Le déficit fiscal de 8% : LA Catalogne paie plus qu'elle ne touche de Madrid (mais J.Borell...) - 150: la redistribution (exemple de l'Estrémadure) - La Catalogne pour le principe de la solidarité -

151: dans l'UE. - manque d'investissement de Madrid en Catalogne 

155:les enjeux culturels et la langue -

156:l e catalan, langue officielle - protection de l'occitan du Val d'Aran. 157: manifestation, pour le castillan, d'intellectuels vivant en Catalogne - 158: le tribunal constitutionnel valide l'immersion du catalan à l'école - 159: l'école catalane, foyer d'endoctrinement ?161: statistiques : le niveau d'espagnol des élèves en Catalogne est égal ou supérieur à celui des élèves des autres régions autonomes.

163: la télévision (TV3) - René Grando.

170: la tauromachie.

171: le patrimoine : l'affaire du monastère d'Aragon.

 

* En gras, des interrogations qui mériteraient des éclaircissements...des développements...la vision de l'Historien "engagé" (?) ne serait pas trop idyllique..? (JPB)

 

 

Nicolas Marty (né le 29 mars 1969) est un historien français, professeur des universités en histoire contemporaine à l'université de Perpignan. Il est spécialiste d'histoire économique et sociale.

 

Nicolas Marty est professeur agrégé de l'enseignement du second degré français , puis après la soutenance d'une thèse de doctorat en histoire en 2000, pour laquelle il obtient le prix François Bourdon en 20011, il est nommé maitre de conférences à l’université de Perpignan en 2001. Il obtient une habilitation universitaire en 2010 et est nommé professeur des universités en poste à Perpignan. Il est membre statutaire du Centre de recherches sur les sociétés méditerranéennes (CRHISM - EA 2984), qu'il dirige de 2011 à 2015. En partant de l’histoire des entreprises, il travaille sur les acteurs et les dynamiques de l’industrialisation dans l’espace Pyrénées méditerranée, entre France et Espagne. Il analyse aussi la diffusion des biens de consommation alimentaires et des boissons dans le monde occidental, particulièrement en Europe. Il est aussi attentif aux problématiques de mémoire des conflits aux frontières des Pyrénées.

 

Ses travaux initialement portent sur l'histoire des eaux minérales3, notamment l'histoire de la source minérale Perrier sur laquelle portait sa thèse doctorale. Il a ensuite développé une histoire de la branche des eaux minérales en France et en Europe, notamment à l’histoire des techniques et de la construction des normes et de la qualité comme élément de compréhension de la diffusion des produits et de la construction des marchés. Il obtient en 2014 un prix de l’académie nationale de médecine pour sa recherche sur les marchés de l’eau embouteillée en Europe 4,5.

Il s'intéresse également à l'histoire des acteurs et des dynamiques de l'industrialisation et plus généralement de l'économie et le patrimoine industriel du Languedoc Roussillon et de la Catalogne et à l'histoire et la mémoire des périodes de conflit, notamment la guerre civile espagnole, et la Seconde Guerre mondiale.

 

Il est doyen de la faculté des lettres et sciences humaines de l’université de Perpignan Via Domitia de 2010 à 2016 et membre de la mission histoire de la société générale 6, du comité scientifique et de prospectives du Parc naturel régional des Pyrénées catalanes et du Mémorial de Rivesaltes.

 

Depuis 2016, il est vice-président de l'université de Perpignan, chargé de la qualité 7.

À l’échelle nationale, il a été secrétaire général de l’Association française d’histoire économique (AFHE [archive]) et est membre de son comité directeur 8. Il anime le comité franco-espagnol d’histoire économique associant l’AFHE et l’association espagnole d’histoire économique 9.

 

Au niveau des instances universitaires nationales, il siège aujourd'hui en tant que 1er vice-président 10 au bureau de la section 22 (Histoire et civilisations : histoire des mondes modernes, histoire du monde contemporain ; de l‘art ; de la musique) du Conseil National des Universités.

 

Alors que la crise en Catalogne fait irruption dans l’actualité européenne et française, il intervient dans l’espace public 11,12 pour rappeler la complexité de la trajectoire catalane et dénoncer les interprétations simplistes ou erronées qui peuvent en être faites en France.

OPUS :

  • Comprendre la crise catalane, Editions Cairn, Morlàas, 2019, 225 p. 
  • L’invention de l’eau embouteillée. Qualité, normes et marchés de l’eau en bouteille en Europe 19e-20e siècles, Bruxelles, Berlin, PIE Peter Lang, 2013, 397 p.
  • Perrier, c’est Nous ! Histoire de la Source Perrier et de son personnel, Paris, Editions de l’Atelier, 2005, 254 p.
  • avec Antonio Escudero (éd.), Consommateurs, consommation, XVIIe, XXIe siècle, regards franco-espagnols, Alicante, Perpignan, Publicacions de la univeristat d’Alacant, Presses Universitaires de Perpignan, 2016, 336 p.
  • avec André Balent, (dir.), Catalans du nord et Languedociens et l’aide à la République espagnole, 1936-1946, Perpignan, Presses Universitaires de Perpignan, Ville de Perpignan, direction de la Culture, Association Maitron Languedoc Roussillon, 2010, 202 p.
  • avec Esteban Castañer-Muñoz (dir.), Histoire et patrimoine de la société industrielle en Languedoc-Roussillon - Catalogne : les enjeux de la recherche et de la conservation, Presses universitaires de Perpignan, coll. Études, 2008, 272 p.
  • (coll.) Nouveau dictionnaire de biographies roussillonnaises, 1789-2011, vol.1, tome 1, Pouvoirs et société : administration, armées, économie, églises, justice, mouvements et organismes sociaux, politique, presse politique et d'information générale, Pézilla-la-Rivière, Publications de l’Olivier, 2011, 702 p.

 

Rendez-vous avec Nicolas MARTY :

 

Mardi 28 mai, 18 heures, Hotel Pams, 18 carrer Emile Zola, CML - Ville de Perpignan , présentation du livre Comprendre la crise catalane.

 Dimarts 28 de maig, a les 18 hores

 

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Editions Cairn

 

📣📕🗜Nicolas Marty, auteur de "Comprendre la crise catalane" à paraitre très bientôt aux éditions Cairn sera l'invité d'Alain Finkielkraut dans l'émission Répliques consacrée à "La question catalane" avec Benoit Pellistrandi, historien et auteur de l'ouvrage " Le labyrinthe catalan".

🔜Diffusion le samedi 23 mars!

📥Plus d'information sur notre site:https://www.editions-cairn.fr/a-paraitre/1079-comprendre-la-crise-catalane-9782350687025.html

#catalogne #independance #franceculture#repliques – avec Nicolas Marty et Alain Finkelkraut.

Les critiques venant des partisans de l'indépendance sont favorables à N. Marty...Ainsi, l'article de Robert... Marty :

 

Recension du livre de Nicolas Marty : "Comprendre la crise catalane"

Par Robert Marty

Nicolas MARTY professeur d’histoire contemporaine à l’Université de Perpignan vient de publier aux éditions Cairn un ouvrage intitulé "Comprendre la crise catalane"

https://www.librairiedialogues.fr/livre/15421102-comprendre-la-crise-catalane-marty-nicolas-cairn 

 

Un titre tout proche à coup sûr du récent "Espagne–Catalogne : les clés du conflit" à la réalisation duquel l'ALC a fortement contribué. Deux titres voisins qui ne font pas double emploi. Bien au contraire, le travail de Nicolas MARTY, conduit avec la compétence, la rigueur et l'honnêteté intellectuelles qu'on peut attendre d'un universitaire de son niveau confirme, assure, élargit et garantit les fondements de notre approche. En effet "Les clés du conflit" est un florilège d’approches diverses construit de façon à donner à l'opinion française l'essentiel des éléments de raison qui lui font défaut pour appréhender le problème catalan. On y prend en considération de plus que cette opinion est soumise à une désinformation hostile et toxique pour le peu qui lui est délivré. Formée aux moule jacobin elle est quasiment incapable de concevoir la complexité des rapports d’un État espagnol encore imprégné de la verticalité franquiste avec des nations périphériques qui veulent légitimement accomplir un destin national. Son but est clairement militant. 

En revanche le but de Nicolas Marty est avant tout de faire œuvre d'historien. S'il advient que l'éclairage qu'il apporte soutient objectivement la cause catalane c'est par pure conséquence de sa démarche scientifique. 

D'ailleurs son ouvrage est construit sur cette articulation : d'abord les faits rigoureusement mis en perspective historique, ensuite la pensée des faits repris dans le champ indiscutable des valeurs universelles qui fondent les démocraties modernes. Ce n'est pas un livre de plus, c'est un livre indispensable, en plus.

 

Des deux ouvrages il ressort au premier chef que cette crise est surchargée par le poids de l’histoire. A la différence près que tout ce que "Les clés du conflit" montre, Nicolas MARTY le démontre, une démarche que seul un historien de métier pouvait mener à bien. Pour illustrer cette idée, rien ne vaut une image (mentale) : lorsqu'on cherche un itinéraire sur une application internet ou un GPS on obtient immédiatement et par défaut une banale carte routière. 

Cependant d’un simple clic ou affleurement on peut passer à la vision satellite. Aussitôt votre graphisme abstrait s’inscrit dans un paysage vu de haut, un territoire habité, vivant, marqué par son développement historique. Les fluctuations de votre itinéraire apparaissent dès lors intelligibles surtout dans des zones à la géographie tourmentée. C’est exactement ce qui se produit lorsqu'on entame la lecture du livre de Nicolas Marty. 

On comprend en profondeur le pourquoi et le comment de telle ou telle bifurcation, courbe ou contournement, voire impasse. Tout est indexé sur des réalités : historiques, économiques, culturelles ; tout est vérifiable, tous les arguments sont étayés … En conséquence nous nous trouvons armés contre la méconnaissance, la mauvaise foi, les distorsions, les biais, les sophismes, les mensonges et les haines qui encombrent le champ de la connaissance objective de la question catalane.

 

écouter le podcast de l'émission "Répliques" d'Alain Finkelkraut sur France Culture du 23 mars 2019 

https://itunes.apple.com/fr/podcast/répliques/id114880560?mt=2

 Elle opposait Nicolas Marty à l'historien Benoît Pellistrandi 

 

Ce dernier répand à longueur de livres, d'articles et d'interview dans les medias français complaisants l'idée que " La société catalane est en proie à une pathologie politique nationaliste suprémaciste", rien que ça ! On pense à un pays et à un temps ou l'opposition était déclarée maladie mentale que l'on soignait dans un goulag ! Comment prétendre à la qualité d'historien quand on en est là !

 

Enfin, on dit avec Beaumarchais que "Sans la liberté de blâmer, il n'est point d'éloge flatteur". Je me sens un peu mal à l'aise avec cette citation, n'ayant rien trouvé à blâmer. Je crains de tomber sous l'accusation de complaisance, voire de copinage pour n'avoir dit que du bien du livre d'un collègue et engagé tous "les gens de bien" à le lire. Au point même que je me dois de préciser que, bien que portant le même patronyme, nous n'avons aucun lien de parenté …Tant pis … Lui et moi savons ce qu'il en est …

 

Contre vents et marées, il me reste un dernier éloge à prononcer : le livre est bien écrit et se lit comme un roman d'un genre particulier : un roman national 

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24 mai 2019 5 24 /05 /mai /2019 10:50
Vitrine librairie Torcatis (Perpignan) - Paul Preston - Nicolas Marty  -  Benoît Pellistrandi
Vitrine librairie Torcatis (Perpignan) - Paul Preston - Nicolas Marty  -  Benoît Pellistrandi
Vitrine librairie Torcatis (Perpignan) - Paul Preston - Nicolas Marty  -  Benoît Pellistrandi
Vitrine librairie Torcatis (Perpignan) - Paul Preston - Nicolas Marty  -  Benoît Pellistrandi

Vitrine librairie Torcatis (Perpignan) - Paul Preston - Nicolas Marty - Benoît Pellistrandi

A l'heure des élections européennes, il faudrait revenir sur la question catalane. Après le référendum "illégal" (selon la constitution espagnole) et la déclaration de C. Puigdemont sur l'instauration de la république catalane (elle a duré 6 secondes), ce fut la répression, la prison, l'exil de ministres catalans et du président de la Generalitat (en Belgique).

 

Avec le gouvernement du socialiste Sanchez, l'apaisement et la libération des prisonniers "politiques" indépendantistes sont envisageable. Le parti populaire, à l'origine de la répression du mouvement séparatiste, a dû quitter le pouvoir, mais son affaiblissement a permis au parti d'extrême-droite Vox de s'installer dans le paysage politique de la péninsule...

 

Sans être favorable à l'indépendance de la Catalogne (c'est aux Catalans de décider !), tout en percevant, chaque fois que je me rends dans le sud, que ce pays est une nation, je désire en savoir plus : lire l'analyse passionnante de N.Marty, futur président de l'université de Perpignan, favorable à l'indépendance... Lire aussi le point de vue opposé, celui de B. Pellistrandi, dont le livre récent est aussi une intéressante étude historique, minée de temps à autre, par des critiques acerbes (sur la corruption dans le parti de centre-droit indépendantiste de Jordi Pujol, C. Puigdemont...ce que reconnaît aussi N.Marty, avec sa volonté d'être objectif.

 

Il est objectif car il dit la vérité, mais ne dit pas tout : ainsi, des anecdotes de l'adversaire Pellistrandi, accusé de faire partie de l'opus dei par les partisans de l'indépendance...

 

Commençons par Paul Preston, grand connaisseur de l'Espagne : son long article dans le quotidien Le Monde du 19/20 novembre 2017, intitulé "L'intransigeance de Madrid nourrit le séparatisme catalan"...

En comparant les trois analyses historiques, nous pourrons peut-être y voir plus clair et nous rapprocher de la vérité...

 

J.P.Bonnel - 24 mai 2019

 

à suivre...

- - -

 

La question catalane vue par les historiens Paul Preston, Nicolas Marty  et Benoît Pellistrandi 

 

1. Paul Preston :

 

Paul Preston (Liverpool, 1946) est un historien britannique, docteur en histoire de l'Université d'Oxford. Il est spécialiste de l'histoire de l'Espagne contemporaine et en particulier de la période de la guerre d'Espagne. Il s'est notamment opposé à la lecture qu'en fait Pío Moa1.

 

 

Certains spécialistes de la guerre d'Espagne ont sévèrement critiqué les positions de Preston exposées dans The Spanish Holocaust : Inquisition and Extermination in Twentieth-Century Spain, une étude des atrocités perpétrées en Espagne au xxe siècle. Stanley Payne juge ainsi que le livre « reproduit bon nombre des plus anciens stéréotypes sur la guerre civile espagnole » et le considère comme « un échec »2.Réception critique de The Spanish Holocaust

Arnaud Imatz dans une critique publiée par La Nouvelle Revue d'histoire, considère que l'ouvrage de Paul Preston est « un véritable condensé de manipulations, de semi-vérités et de mensonges »3

Reprenant des explications fournies par le Komintern lors de la guerre civile, Preston présenterait le terrorisme de gauche comme toujours « accidentel », « spontané », jamais organisé, ses crimes étant perpétrés par des « éléments incontrôlés » à la différence de ceux des partis de droite ou du centre qui se seraient fondés sur un programme de répression, un « programme de massacre systématique » 3

Selon Imatz, Preston ignore les avancées de plusieurs décennies de recherche, sollicitant « à son gré » une partie des études récentes. Selon lui, les chiffres connus infirmeraient les affirmations de Paul Preston concernant les crimes franquistes, car sur les 140 000 victimes que fait la répression, 60 000 seraient le fait du Front populaire 4 et 50 000 le fait des rebelles nationalistes, auxquels viendraient s'ajouter 30 000 exécutions au lendemain du conflit, des chiffres bien plus proches en termes de pourcentage de ceux de la révolution cubaine (selon Imatz) que ceux concernant le régime nazi 3.

 

Jeremy Treglown (en) estime que la comparaison de Paul Preston avec l'Holocauste expose rapidement ses limites. Selon lui, l'histoire du xxe siècle montre qu'« il n'est pas nécessaire de faire des comparaisons lointaines pour voir que, si effroyables et, oui, criminelles, les actions qu'il décrit ont été, elles différaient tant sur le plan qualitatif que quantitatif de la planification à froid et de l'application industrielle de l'Holocauste nazi. Cet élément de sensationnalisme, aggravé par le sous-titre « Inquisition et extermination dans l'Espagne du XXe siècle », risque de transformer l'histoire elle-même en inquisition : quelque chose de plus proche d'un tribunal moral vengeur que d'une tentative de comprendre le passé. » Treglown note également que dans cet ouvrage comme dans ses autres livres, lorsque Paul Preston documente les atrocités commises par les partis de gauche, il tend à les présenter comme ayant toujours été la « conséquence » de celles commises par les partis de droite 5.

Le livre The Spanish Holocaust a remporté le Prix d'histoire de la Catalogne en 2011 5.

 

  1. (es) Interview [archive] de Paul Preston dans El Mundo, 24 juin 2003.
  2. Stanley Payne, The Wall Street Journal, 13 avril 2012
  3. a b et c Arnaud Imatz, « La guerre d'Espagne fantasmée de Mr. Preston », La Nouvelle Revue d'histoire, no 89, mars-avril 2017, p. 24-26
  4. voir l'article Terreur rouge (Espagne). Le chiffre est discuté. Pour l'historien britannique Hugh Thomas, le bilan des persécutions antireligieuses s'élève à 55 000 morts, le même auteur estimant les assassinats et exécutions politiques de « nationalistes » à environ 75 000 pendant la guerre. Selon Antony Beevor, le bilan de la plupart des actes de la terreur rouge espagnole, qui se déroulèrent au début du conflit à l'été et automne 1936, s'élèverait à environ 38 000 personnes, dont presque la moitié furent tués à Madrid (8815 victimes) et en Catalogne (8352 victimes). Guy Hermet penche pour une estimation de 75 000 victimes environ.[réf. nécessaire]
  5. a et b (en) The Spanish Holocaust by Paul Preston: review [archive], Jeremy Treglown, telegraph.co.uk, 28 février 2012.

(C) source : wikipédia.

 

Paul Preston,

dans

Le Monde du 19/20 novembre 2017, article intitulé "L'intransigeance de Madrid nourrit le séparatisme catalan"...

 

-Avant 1923 le nationalisme prospérait dans la bourgeoisie catalane, qui avait le sentiment de posséder une identité propre, fondée sur une culture et une langue différentes. Avec la perte des colonies, et les difficultés économiques, les élites catalanes s'élèvent contre l'indifférence de Madrid : cependant elles ont besoin de l'appareil de l'Etat central pour réprimer l'agitation ouvrière, en particulier anarchiste.

-13 sept 1923, coup d'Etat du général Primo de Rivera, gouverneur militaire de la Catalogne; ami personnel de nombreux oligarques catalans, impitoyable dans sa répression des anarchistes, il est considéré comme un défenseur de l'élite économique catalane.

-P. de Rivera déçoit les Catalanistes : politique très anticatalane, langue catalane interdite à l'école, institutions catalanes dissoutes.

La Gauche républicaine de Catalogne, nouveau parti, remporte des élections municipales de 1931 : l'ERC proclame la République le 14 avril.

-Face à la déclaration unilatérale d'indépendance de la part d'ERC, le gouvernement de Madrid (Républicains/socialistes)accorde un large statut d'autonomie à la Catalogne (sept.1932)

-Le président de la Généralité, Lluis Companys proclame "sans enthousiasme" l'indépendance de la Catalogne; il est arrêté, accusé de rébellion, traduit devant la cour constitutionnelle (30 ans de prison, mais après la victoire du Font populaire, il est rétabli dans ses fonctions  février 1936).

- Coup d'Etat militaire du 18juillet 36, guerre civile, prise du pouvoir par Franco : L. Companys, exilé en France, est arrêté par la Gestapo, jugé et fusillé le 15 oct. 1940 à Barcelone.

-Après a mort de Franco, le roi Juan Carlos et le premier ministre Suarez arrivent à neutraliser les aspirations nationalistes : retour de J. Tarradellas, président en exil de la Generalitat, rétablie, avec une adaptation du statut d'autonomie de 1932. E échange : serment d'allégeance des Catalans à la Monarchie, acceptation de l'unité de l'Espagne, respect des forces armées.

 

-1979 : le statut d'autonomie, grignoté par Madrid, est adopté par référendum.

 

-1980 : premières élections au parlement catalan (135 députés) : victoire de CiU  Convergence et Union, de centre-droit, dirigée par J. Pujol, jusqu'en 2003.

 

-Transfert de compétences de Madrid à Barcelone, mécontentement croissant en Catalogne : 14% seulement des Catalans soutiennent l'indépendance aux élections de 2005.

 

-Un nouveau statut est adopté par le parlement espagnol en juin 2006 (ratifié par référendum en Catalogne).

 

-le gouvernement très droitier de M. Rajoy (parti populaire) conteste le statut : le tribunal invalide le 28 juin 2010 plusieurs articles relatifs à la péréquation fiscale et rejette la définition de la Catalogne comme nation.

 

-Gouvernement "tripartit" en Catalogne (PS-ERC-Verts), puis retour de Convergence dirigée par Arthur Mas, lors des élections régionales de déc. 2010. -2011 : 46,4 % des Catalans réclament l'indépendance.

 

-A.Mas organise un référendum d'indépendance le 9 novembre 2014 : 80,76 votent pour, mais la participation n'est que de 37%. 

 

-La tension s'intensifie. Face à la dénonciation d'une région riche qui veut garder pour elle ses richesses, les indépendantistes répondent que, avec 16% de la population de l'Espagne, la Catalogne apporte 22% des recettes fiscales nationales et ne reçoit que 8% des investissements publics.

 

-Elections régionales anticipées le 27 sept. 2015 : "Ensemble pour le OUI" (CiU, ERC: 39%. - CUP, parti anticapitalist, 8,21%); même unis, ces partis ne sont pas majoritaires et non crédibles pour faire prospérer une déclaration d'indépendance; pourtant A. Mas annonce l'organisation d'un réferendum pour instaurer un Etat catalan indépendant.

 

-Carles Puigdemont est investi à la place d'A.Mas le 9 janvier 2016 Convergence change de nom  (révélations sur la fortune cachée de J. Pujol dans des paradis fiscaux) : il devient le Parti démocrate européen catalan.

 

-La nouvelle coalition nationaliste annonce un référendum définitif sur l'indépendance. Madrid décide de faire échouer ce vote : dix mille policiers sont dépliés en Catalogne, répression rappelant la dictature franquiste :  

                                 "Des centaines de Catalans, se sont fait matraquer, dont beaucoup qui avaient l'intention de voter contre l'indépendance."

-43 % des électeurs ont participé au référendum; 90%  ont voté pour l'indépendance.

 

-déclenchement de l'article 155 de la constitution : suspension de l'autonomie régionale et arrestation des dirigeants politiques et associatifs catalans : sédition, rébellion et détournement de fonds publics pour organiser le vote...

 

"Une réforme de la constitution espagnole et l'ouverture de négociations sur un nouveau statut catalan seraient à même de panser les plaies.." P. Preston

 

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23 février 2019 6 23 /02 /février /2019 11:39
Je n'irai pas célébrer Machado et la République avec des casseroles, demain 24 février, à Collioure !
Je n'irai pas célébrer Machado et la République avec des casseroles, demain 24 février, à Collioure !

Tous les Républicains unis à Collioure pour Machado, dimanche 24 février 2019, dans le silence du cimetière, pas dans le vacarme des casseroles...

 

Favorable à la libération des prisonniers indépendantistes catalans, ayant rencontré les épouses des ministres chez l'ami Ramon FAURA (voir les entretiens dans le blogabonnel), je ne participerai pas au concert des casseroles.

 

On peut trouver que Sanchez est un traître, qu'il ne fait rien pour les prisonniers (leur rapprochement en Catalogne, tout de même...), que sa politique est la même que celle de Rajoy, du PP...(pourtant voir les réformes sociales proposées par le premier ministre socialiste...Bien sûr, il ne peut que respecter la constitution espagnole, même si elle est injuste...Avec qui d'autre peut-on espérer une avancée, Sanchez n'étant que très minoritaire... Avec le roi, qui, seul, peut décider d'une amnistie..? Doit-on faire la politique du pire et laisser les prisonniers en prison..?

 

Il s'agit demain d'honorer la mémoire des Républicains : hier, castillans, basques ou catalans, ils étaient tous unis vers une même but, renverser le franquisme; aujourd'hui, on a l'impression que les Républicains catalans sont à des lieues des autres Républicains et que c'est la haine, l'incompréhension...qui règnent ! C'est très grave pour la gauche !

 

C'est triste pour Machado, symbole de la République et de l'union fraternelle des progressistes d'Espagne !

 

J.P.Bonnel

 

- - -

 

COTLLIURE

El 29 de gener de  1939, tarda trista
lleugers d'equipatge

 

I tots vestits de negre,

Embolicats els quatre d'una profunda soledat,

José  i la seva dona Matea, la nostra mare i jo mateix,

 

Aquí estem a l'estació de Cotlliure. On anar? On parar?

Un home amable, empleat del ferrocarril, ens parla de l'existència d'una pensió, on viu, al centre del poble.

La pensió de Pauline Bougnol-Quintana.

Baixem, pas a pas, l'avinguda. Arribats al centre del llogaret, a la placeta de vint-i-tres plàtans, una parada a la botiga, ens permet recuperar la força. Juliette Figueres ens ofereix cafè, llet i pa.

 

La pensió és aquí, davant, rosa, amb arquitectura de proa de vaixell.
Mentrestant el torrent que travessa el petit port de pesca està inundat.

No travessarem el Douy a peu. La meva mare no pot esbossar un sol pas. Pel que fa a mi, la fatiga és extrema ...

Només queden unes poques dotzenes de metres i encara ... José va a la recerca d'un cotxe. El taxi del senyor Ferrer ens aplega. Ens condueix, a través dels carrerons, al llarg del cementiri, fins al refugi tan esperat ...

 

Les nostres dues habitacions són a la planta superior: una gran escala exterior duu a terme. Per accedir a la seva, Matea i José han de passar per la nostra habitació.

 

Els nostres nous amics són aquests tres Cotlliurencs, Jacques Bails, Pauline Quintana i Juliette Figueres.
Ens aporten cada dia un confort emocional i material: roba, menjar, diaris, alguns llibres en espanyol, segells per donar senyal de vida als nostres poquíssims camarades que han quedat a Espanya, a les meves nebodes marxades a Rússia ...

 

I la poesia?
Flueix, com jo, cap al mar. Queda oberta, sobre els misteris del mar i l'existència humana ...
Aquí, a Cotlliure, la vida i la poesia estan lligades, el camí i el destí segellen la seva última aliança ...
Però no hi ha tragèdia: visc en la pobresa extrema, assossegada.

 

Anuncia el dia del viatge final i

 

Quan parteixi la nau que mai tornarà,
Em veuràs a bord, i el meu magre equipatge,
Gairebé nu, com els fills del mar

 

Un dia, un exiliat de pas va donar a la patrona de l'hotel un escriny que contenia terra d'Espanya. Demano que ella m'acompanyi a la meva tomba.
Cada dia, passo unes quantes hores al banc davant de la pensió, mirant l'animació de la placeta. En cas contrari, descanso, llegeixo una mica. La revista Match, en francès i els llibres en espanyol prestats per Jacques Bails.
El temps està quasi quiet ...

 

No obstant això, avui, dia 17 de febrer, per primera vegada, he decidit anar al mar. José m'acompanya.

Baixo al port, al dic de l'Almirantazgo. El meu ritme és extremadament lent. Necessito que el meu germà em tranquil·litzi.
Compto els meus passos com és comptem els dies ...
Nosaltres no parlem.
Finalment arribo a la platja. Veig el mar encallat a les roques. Veig les ones en forma de comes: una escriptura estranya. Recordo:
La mort t'arribarà pel mar ...

Vine, José, anem a casa, ja és l'hora!

 

Ja no tinc el germà gran, el germà estimat que es va unir als franquistes. Vaig perdre la doneta que era la gran felicitat de la meva vida. Només he oblidat recordar la dona casada refugiada a Portugal ...

 

Només sóc un home. Nu, sense casa, sense esperança, poeta, que només existeix en els llibres publicats.

 

Sóc un republicà amb els punys tancats !

 

(texte de J.P.Bonnel, extrait de Machado, de Séville à Collioure, édit. Cap Béar - traduction du chapitre sur Collioure par MARIA LLADO POL)

Venue de Pedro sanchez sur la tombe de Machado 

FÉVRIER 24

Concentració A Cotlliure 

Per La Vinguda d'en Pedro SÀNCHEZ

 

Antonio Machado: "De aquellos que dicen ser… catalanes…

 

"De ceux qui prétendent être des Galiciens, des Catalans, des Basques, des Castillans, ... plutôt que des Espagnols, soyez toujours méfiant. Ce sont généralement des Espagnols incomplets et insuffisants, de qui on ne peut rien attendre de grand."

Antonio Machado

 

http://wiki.vilaweb.cat/.../Antonio_Machado:_%22De...

WIKI.VILAWEB.CAT

 

Institut Ramon Llull/ Newsletter # 93

FÉVRIER 2019 / PARIS, FRANCE

Paris

Après un premier aperçu de la relation tellurique de l’œuvre écrit et plastique de Perejaume avec son entourage naturel en complément de l’exposition d’Ana Mendieta au Jeu de Paume, Ona Balló Pedragosa propose une plongée dans l’univers de l’artiste à partir du motif de l’arbre comme pont entre plusieurs langages artistiques. Les journées organisées parBraquage entre le premier et le 3 février proposent des expositions de photographie, des projections, des conférences, des concerts, des lectures et des ateliers : un programme vraiment riche à l’Espace En Cours de Paris.

GLOBOSPHÈRE,  28/02/2019

Parution du numéro 23 de la revue numérique « Catalonia »

 

Fondée en 2008 par Denise Boyer, cette publication numérique diffuse les communications présentées au cours des journées d’études et les conférences du Séminaire d’études catalanes, composante du Centre de Recherches Interdisciplinaires sur les Mondes Ibériques Contemporains (CRIMIC – EA 2561) de l’Université Paris-Sorbonne. Le numéro 23 correspondant au deuxième semestre 2018 est consacré à la littérature au féminin du XXIe siècle : tradition et nouveaux langages.

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9 février 2019 6 09 /02 /février /2019 09:09
Journée de l'exil et de la déportation (La Jonquera/Campredon - Paris : Sorbonne université -
Journée de l'exil et de la déportation (La Jonquera/Campredon - Paris : Sorbonne université -
Journée de l'exil et de la déportation (La Jonquera/Campredon - Paris : Sorbonne université -

Journée de l'exil et de la déportation (La Jonquera/Campredon - Paris : Sorbonne université -

Dia Nacional de l’Exili i la Deportació 2019

 

Commemoració dels 80 anys de l'exili republicà a La Jonquera i a Camprodon

 La Jonquera –Camprodon de 10:30 a 19h

 

Des de 2017, el dia 5 de febrer ha quedat instituït com a Dia Nacional de l’Exili i la Deportació per la Generalitat de Catalunya. Es tracta d’una data commemorativa molt significativa de la història recent del nostre país. Alhora, es pot considerar com una data vinculada a la generació de consciència crítica i sensibilitat  humanitària, atès que els exilis i els desplaçaments forçosos de població són una de les problemàtiques que més reptes suposen en l’actualitat internacional.

 

Enguany, a més, la celebració del Dia Nacional de l’Exili i la Deportació coincideix amb el 80è aniversari de l’inici del gran èxode republicà. És per això que el dia 9 de febrer es faran diversos actes institucionals a Camprodon i la Jonquera, dos indrets que van tenir una gran importància durant la retirada republicana.

 

En concret, el municipi de Camprodon va tenir un paper destacat com a avantsala de l’exili entre el gener i el febrer de 1939. S’hi van concentrar milers de civils i soldats republicans i s’hi van instal·lar diversos hospitals per atendre els ferits. D’altra banda, per la Jonquera i el Pertús hi van passar 220.000 persones en el camí a l’exili, quasi la meitat de totes les persones refugiades. De fet, la majoria de fotografies que testimonien aquest èxode es van prendre en aquest punt. A la Jonquera, a més, s’ubica el principal espai de memòria dedicat a l’exili republicà, el Museu Memorial de l’Exili (MUME), que enguany celebra l’11è aniversari de la seva obertura.

 

Els actes institucionals se celebraran en una jornada commemorativa, que es planteja com un itinerari per la geografia històrica de l’exili.

Programa: 

10:00 h. Inauguració al Museu Memorial de l'Exili (MUME) de l’exposició: A nation in retreat (Una nació en retirada). La retirada vista per les agències fotogràfiques internacionals. Parlaments institucionals i visita comentada a càrrec del comissari de l’exposició, Éric Forcada. L'exposició es podrà visitar al MUME fins l’1.09.2019.

10:45 h. Commemoració del 10è aniversari del MUME. Reconeixement dels representants institucionals que van fer possible l’obertura del MUME amb la presència de Joan Saura (Conseller d’Interior i Relacions Institucionals entre 2003-2010), Jordi Cabezas (ex-alcalde de la Jonquera), Pierre Aylagas (ex-alcalde d’Argelers) i Maria Jesús Bono (ex-directora general de Memòria Democràtica).

11:15 h. Inauguració, al Carrer Major de la Jonquera, d’una placa commemorativa dedicada a les persones exiliades, en record del 80è aniversari de l’exili republicà.

12:00 h. Desplaçament a Camprodon.

13:30 h. Rebuda a l’Ajuntament de Camprodon, per part de l’alcalde, dels representants institucionals de la Generalitat.

14:00 h. Visita a l’Espai Cal Marquès (Centre d’Interpretació de la Vall de Camprodon) i inauguració de l’exposició itinerant del Memorial Democràtic “Vencedors i Vençuts”.

16:00 h. Inauguració dels plafons de la Xarxa d’Espais de Memòria Democràtica vinculats a la Guerra Civil i l’exili republicà a Camprodon. Recorregut a peu per l’itinerari urbà traçat per les senyalitzacions.

17:00 h.Representació de l'espectacle “Maleïdes les guerres (i aquells qui les va fer)”, a la sala Cinema de Camprodon.

Organitza: 

Generalitat de Catalunya

Direcció General de la Memòria Democràtica 

MUME

Col·labora:

Ajuntament de la Jonquera

Ajuntament de Camprodon

Centre d'Estudis La Retirada (Camprodon)

 

Samedi 9 Février à 15h00 

Médiathèque temporaire, place du Pont d'en Vestit;

EUGENE EBODE

présentera son nouveau roman:

"Le Balcon de Dieu" ed. Gallimard

 

A l'occasion de la sortie de on nouveau roman, Eugène Ebodé donnera

une conférence

sur l'île où il a vécu durant deux ans et qui a inspiré son récit: Mayotte

une île française à la dérive?

- - -

 

 

Dimanche 10 février 2019 à 18h
au Théâtre de l'Étang
à Saint Estève

Le bénévolat, par Jo FALIEU

 

 

 

Jo Falieu

Poète, philosophe et conférencier, 

Vice-président des Amis de la Laïcité en Conflent (ALEC),

Président de la maison d'édition associative "Itaca-éditions".

 

Les actes de solidarité sont entrés, depuis des décennies, dans l'ordre des priorités de la société civile, trouvant leur origine dans les mouvements pour la paix de l'après-guerre.

La solidarité est une manière de ne pas rester indifférent aux conséquences des catastrophes naturelles comme aux turpitudes des usurpateurs et des cyniques ; d'être conscient des responsabilités qui nous incombent vis-à-vis des générations futures autant que de la nôtre. Cet humanisme, chargé d'empathie et de conscience éthique, se trouve à la source d'un élan de générosité qui parfois découvre avec étonnement ses propres limites.

Par ailleurs, l'effacement de l'Etat face à ses devoirs sociaux, incomplètement assumés, crée un vide qui devient le creuset de la discrimination, de la précarité, de l'assistanat.

 

Cet état de fait conduit à un certain nombre de réflexions sur la complexité de la démarche solidaire ; est-il normal que l’État se décharge sur le bénévolat d’une partie de ses obligations sociales ? comment reconsidérer la réalité sociale du travail à la lumière de l'activité bénévole ? cette éthique émergente du rapport à autrui est-elle une alternative ou un complément nécessaire à la sacro-sainte Morale judéo-chrétienne, voire même laïque ? 

 

 

 

Café débat en entrée libre et gratuite
dans la limite des places disponibles

Renseignements : www.rdvse.fr - rdvse@rdvse.fr - 06 72 80 39 86
Facebook : les-rendez-vous-de-saint-esteve

 



Avec plus de 390 000 signatures, la nouvelle campagne européenne contre l’impunité des multinationales a bien commencé ! Nous voulons mettre fin au système de justice d’exception dont bénéficient les multinationales pour attaquer les États et exiger des dizaines de millions d’euros de compensation pour leurs soi-disant profits perdus. 

Dans seulement trois jours, le parlement européen pourrait étendre la portée de ces tribunaux d’arbitrage et donner d’immenses pouvoirs aux multinationales. De nombreux eurodéputés ont déjà publiquement exprimé des critiques. Renforçons ces voix et exigeons d’eux qu’ils disent “non à l’expansion de l’ISDS” ! Il est temps de mettre fin à ce système injuste une fois pour toute ! 

Signez la pétition et dites à vos eurodéputés de voter contre le coup de force des multinationales

Le 12 février, le Parlement Européen doit voter sur deux accords de commerce et d’investissement entre l’UE et Singapour. Vous n’avez jamais entendu parler de ces accords ? Vous n’êtes pas les seuls ! L’accord d’investissement contient l’un des pires aspects que nous avons critiqué dans le TAFTA. Il ne s’agit plus des Etats-Unis mais de Singapour. Mais, comme pour le TAFTA, l’accord avec Singapour concerne assez peu le commerce proprement dit. Il s’agit plutôt d’une déclaration des droits des multinationales, leur donnant d'énormes pouvoirs d’influence sur les processus politiques. 

Comme pour le TAFTA, l’accord avec Singapour contient une forme de règlement des différends entre investisseurs et États (le fameux acronyme anglais ISDS). Les multinationales ont utilisé ce système pour attaquer les politiques avec lesquelles elles n’étaient pas d’accord, que ce soient des politiques anti-tabac, des mesures portant sur le droit du travail ou le droit à l’eau, ou encore sur la limitation des pollutions. L’UE et ses États-membres veulent maintenant changer d’échelle et créer une cour internationale permanente, juste pour que les multinationales puissent y attaquer les États ! Pour y parvenir, ils insèrent ce projet de cour internationale dans les nouveaux accords de commerce et d’investissement.

L’accord UE-Singapour est le premier d’entre eux. Cet accord est censé être un model pour de futurs traités, que ce soit avec la Chine, le Mexique ou d’autres grandes économies mondiales ! C’est pourquoi cet accord est si important. Si le Parlement européen vote en faveur de cet accord, ce sera une victoire pour les défenseurs de l’ISDS, et un élargissement de ce système. S’il est rejeté, ce sera une bonne nouvelle et probablement le début de la fin de ce système de justice d’exception dont bénéficient les multinationales. Utilisons cette opportunité ! Dites aux eurodéputés de rejeter l’accord UE-Singapour !

Cliquez ici dès maintenant pour signer la pétition !

Plus de 390 000 personnes ont déjà signé la nouvelle pétition pour mettre fin à l’ISDS et à l’impunité des multinationales. Si vous en faites parti, aidez-nous à faire passer le mot en envoyant cet email à vos ami.e.s et en partageant la pétition sur Facebook et Twitter.

Donner aux multinationales le pouvoir d’attaquer les gouvernements pour des mesures qui protègent l’environnement, les normes et les droits humains est tout à fait inacceptable! Nous demandons la fin immédiate de ces privilèges ! Nous devons en finir avec la justice d’exception dont bénéficient les multinationales et la remplacer par des règles contraignantes qui les rendent juridiquement responsables des impacts de leurs activités. 

Avant le vote crucial de mardi prochain, envoyons un message fort aux eurodéputés :

Signez la pétition contre l’impunité des multinationales !

Bien à vous,
L’équipe de Stop TTIP

PS : Cet email est probablement le dernier que vous recevrez de notre part sur cette nouvelle campagne. Si vous voulez continuer à recevoir des informations, signez la pétition et assurez-vous de cocher la case pour continuer à recevoir nos emails !  

Le lien pour signer la pétition
 
 
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25 décembre 2018 2 25 /12 /décembre /2018 11:19
Ramon FAURA et les Angelets - inauguracio exposicio amb president Quim Torra, Josep Puigvert director Casa Generalitat i Ramon Faura president dels Angelets de la Terra - presentacio accions Angelets a l'ANC Barcelona amb el fotograf Lluis Brunet i el president dels Angelets de la Terra, Ramon Faura
Ramon FAURA et les Angelets - inauguracio exposicio amb president Quim Torra, Josep Puigvert director Casa Generalitat i Ramon Faura president dels Angelets de la Terra - presentacio accions Angelets a l'ANC Barcelona amb el fotograf Lluis Brunet i el president dels Angelets de la Terra, Ramon Faura
Ramon FAURA et les Angelets - inauguracio exposicio amb president Quim Torra, Josep Puigvert director Casa Generalitat i Ramon Faura president dels Angelets de la Terra - presentacio accions Angelets a l'ANC Barcelona amb el fotograf Lluis Brunet i el president dels Angelets de la Terra, Ramon Faura
Ramon FAURA et les Angelets - inauguracio exposicio amb president Quim Torra, Josep Puigvert director Casa Generalitat i Ramon Faura president dels Angelets de la Terra - presentacio accions Angelets a l'ANC Barcelona amb el fotograf Lluis Brunet i el president dels Angelets de la Terra, Ramon Faura
Ramon FAURA et les Angelets - inauguracio exposicio amb president Quim Torra, Josep Puigvert director Casa Generalitat i Ramon Faura president dels Angelets de la Terra - presentacio accions Angelets a l'ANC Barcelona amb el fotograf Lluis Brunet i el president dels Angelets de la Terra, Ramon Faura
Ramon FAURA et les Angelets - inauguracio exposicio amb president Quim Torra, Josep Puigvert director Casa Generalitat i Ramon Faura president dels Angelets de la Terra - presentacio accions Angelets a l'ANC Barcelona amb el fotograf Lluis Brunet i el president dels Angelets de la Terra, Ramon Faura

Ramon FAURA et les Angelets - inauguracio exposicio amb president Quim Torra, Josep Puigvert director Casa Generalitat i Ramon Faura president dels Angelets de la Terra - presentacio accions Angelets a l'ANC Barcelona amb el fotograf Lluis Brunet i el president dels Angelets de la Terra, Ramon Faura

Soutien de la Catalogne Nord devant la prison de Figueres

 

Les Angelets de la Terre ont été invités à venir soutenir l’ancienne ministre catalane Dolors Bassa devant la prison du Puig de les Basses et à y présenter toutes les actions solidaires qu'ils mènent depuis le début de l’année en Catalogne Nord. Ils ont pu rencontrer la sœur de la prisonnière politique qui leur a dit combien leur soutien lui donne du baume au cœur.

 

Après quelques jours avec la crainte de ne pas pouvoir organiser, en raison des blocages, cette réunion pour soutenir Dolors Bassa, les autres prisonniers politiques et le droit à l'autodétermination de la nation catalane, les Angelets de la Terre pouvaient finalement participer pour la première fois à une action devant la prison de Figueres. Ils étaient accompagnés de deux groupes du collectif de musiciens de Catalogne Nord pour la langue catalane. Muriel Perpigna a interprété quelques classiques de la chanson catalane et Llamp te Frigui à distillé quelques-unes de ses chansons les plus revendicatives.

 

Ramon Faura, président des Angelets de la Terra, a présenté les actions de cette association culturelle créée en 2001. En mars 2018, tout a commencé avec l’organisation de la Cassolada per la Llibertat devant le consulat d'Espagne, après l’emprisonnement d'une partie du gouvernement de la Catalogne. Cette première action de solidarité a été un succès. Environ 300 Catalans du Nord ont participé et toutes les entités et partis solidaires ont appelé à manifester.

 

Quelques jours plus tard, lors de la conférence de presse des Concerts per la Llibertat organisés par le collectif de musiciens des Angelets (www.angeletsdelaterra.com), le maire de Pesillà de la Ribera a annoncé qu'il créerait un collectif de maires de Catalogne Nord solidaires. Aujourd'hui, quasiment la moitié des communes du département en font parties. Les quatre concerts, d’avril à octobre, à Alenyà, Vilafranca de Conflent, El Soler et Pesillà de la Ribera ont également très bien fonctionné avec la participation de 2000 personnes, 29 groupes musicaux de Catalogne Nord, 6 du Sud et 1 d’Occitanie. 

 

Ces concerts ont été parrainés par l'acteur Sergi Lopez et ont reçu le soutien du président d’Omnium Cultural, Jordi Cuixart qui a envoyé une lettre depuis la prison, du ministre en exil, Lluís Puig et du président de la Catalogne en exil, Carles Puigdemont qui ont envoyé des interventions vidéo.

 

Les Angelets de la Terra ont collecté 9500 euros qui ont été remis au Gouvernement de la République en exil et à l’Associació Catalana de Dret Civils qu’ils ont accueillie chez Ramon Faura lors d’une cérémonie officielle en présence de France 3, France Bleu Roussillon, Le Petit Journal et L’Indépendant. Le collectif des Angelets a également édité un disque en solidarité avec les prisonniers politiques, avec la participation de 22 groupes de Catalogne Nord et Sud.

 

Après avoir appris que le festival international de photojournalisme Visa pour l'Image à Perpignan ne souhaitait pas faire d'exposition sur le processus catalan, les Angelets de la Terre ont annoncé qu'ils feraient l'exposition alternative Visca per la Libertat (www.visca -llibertat.cat). 45 photographes professionnels ont pris part à l'événement et offert 214 photos qui expliquent chronologiquement le processus, en anglais, français et catalan, depuis la consultation populaire à Arenys de Munt jusqu'à l'été 2018. L’exposition a été inaugurée à la Casa de la Generalitat a Perpinyà par le président Quim Torra et a été présenté tout au long du mois de septembre dans 27 lieux du centre-ville, tels que des galeries, des restaurants et des bars de nuit.

 

En novembre, les Angelets de la Terra ont convoqué une deuxième Cassolada per la Llibertat qui a attiré un millier de manifestants, juste avant de participer à la Diada de la Catalunya Nord. Quelques jours plus tard, ils ont présenté l'exposition Visca per la Libertat à Prats de Molló. Le jour de l'inauguration ils ont projeté un documentaire sur le référendum d’indépendance et modéré un débat avec le maire et une soixantaine d’habitants. De cette expérience en Vallespir est venue l'idée de faire un cycle d'expositions. Visca per la Llibertat sera donc présentée dans 15 autres municipalités de Catalunya Nord, mais également à Llívia et à Portbou, pour renforcer les liens au-delà de la frontière.

 

Comme les Angelets de la Terra l’ont déjà annoncé dans la presse, leur objectif est de promouvoir un appel à manifester unitaire, convoqué par les maires de Catalogne Nord, pour soutenir la démocratie et le respect des droits civiques en Espagne. Cette manifestation aurait lieu au printemps, lorsqu'il y aura le procès des prisonniers politiques catalans. 

 

Pour terminer l'année, les Angelets de la Terra ont été invités à la présentation du Conseil de la République à Bruxelles, porté par le président catalan en exil, où ils ont pu saluer la ministre Clara Ponsatí et les ministre Lluís Puig i Toni Comín à qui ils ont offert le disque des Angelets. 

 

 

Suport de Catalunya Nord a Puig de les Basses

 

El passat divendres l’Eva Sabater de la CAL i el seu equip van convidar una vintena de membres dels Angelets de la Terra per acompanyar la Dolors Bassa a Puig de les Basses i explicar a la gent de l’Empordà tot ho que fan a Catalunya Nord.

 

Després d’uns dies amb la por de no poder organitzar aquesta trobada en suport a la Dolors, als presos polítics i al dret d’autodeterminació de la nació catalana, els Angelets de la Terra van finalment poder venir per primera vegada davant de la presó de Figueres. Van actuar la Muriel Perpigna que interpreta els clàssics de la cançó catalana amb estil jazz i Llamp te Frigui que fan una música festiva i molt reivindicativa.

 

Ramon Faura, president dels Angelets de la Terra, va presentar les accions d’aquesta entitat cultural de Catalunya Nord. En març de 2018, tot va començar amb la convocatòria dels Angelets per la Cassolada per la Llibertat davant del consolat espanyol, després del tancament a les presons espanyoles d’una part del govern de Catalunya. Aquesta primera acció solidaria va ser un èxit. Van participar-hi uns 300 catalans del Nord i s’hi van ajuntar totes les entitats i partits solidaris. 

 

Pocs dies després, a la roda de premsa dels Concerts per la Llibertat organitzats pel col·lectiu dels Angelets de músics per la llengua (www.angeletsdelaterra.com), el batlle de Pesillà de la Ribera va anunciar que muntaria un col·lectiu de batlles solidaris amb Catalunya i, avui dia, són un centenar. Els quatre concerts, de l’abril a l’octubre, a Alenyà, Vilafranca de Conflent, El Soler i Pesillà de la Ribera també van funcionar molt bé amb la participació de 2000 persones, de 29 grups de Catalunya Nord i 6 del Sud de l’Albera. 

Aquests concerts van ser apadrinats per l’actor Sergi Lopez i van rebre el suport d’en Jordi Cuixart que va enviar una carta des de la presó, del conseller Lluís Puig i del president Puigdemont que van fer intervencions amb vídeos. 

Els Angelets de la Terra van recollir 9500 euros que van donar al Govern de la República a l’exili i a l’Associació Catalana pels Drets Civils que van acollir a casa d’en Ramon Faura en un acte oficial en presencia de les televisions, ràdios i diaris de Catalunya Nord. El mateix col·lectiu també va editar un disc groc amb la participació de 22 grups. 

 

Després d’assabentar-se que el festival internacional de fotoperiodisme Visa pour l’Image a Perpinyà no volia fer cap exposició sobre el procés català, els Angelets de la Terra van anunciar que muntarien l’exposició alternativa Visca per la Llibertat (www.visca-llibertat.cat). Van participar-hi 45 fotògrafs professionals amb 214 fotos que expliquen cronològicament el procés, en anglès, francès i català, des de la consulta popular a Arenys de Munt fins l’estiu de 2018. Va ser inaugurada pel president Quim Torra, a la Casa de la Generalitat a Perpinyà i es va presentar durant tot el mes de setembre en 27 espais del centre ciutat, com galeries, restaurants i bars de nit. 

 

Al novembre, els Angelets de la Terra van convocar una segona Cassolada per la Llibertat que va atreure un miler de manifestants, just abans de participar a la Diada de Catalunya Nord. Uns dies després van portar l’exposició Visca per la Llibertat a Prats de Molló. El dia de la inauguració van projectar el documental i van fer un debat amb el batlle i una seixantena d’habitants. D’aquí va sorgir l’idea de fer un cicle d’exposicions. Visca per la Llibertat es presentarà en 15 altres municipis en cada comarques de Catalunya Nord, però també a Llívia i Portbou, en col·laboració amb els municipis veïns. 

 

Els Angelets de la Terra, ja van anunciar en la premsa que tenien per objectiu d’impulsar una convocatòria unitària dels batlles de la Catalunya Nord en suport a la democràcia i al respecte dels drets civils a Espanya, a la primavera, quan es faran els judicis. 

 

Per tancar l’any, els Angelets de la Terra van ser convidats a la presentació del Consell de la República a Brussel·les, on van poder saludar la consellera Ponsatí i els consellers Puig i Comín. El punt culminant va ser quan les van convidar a la presó i es van trobar amb la germana de la Dolors Bassa que les hi va donar tot el suport per tirar endavant les seves accions. 

Les Angelets de la Terre ont été invités à venir soutenir l’ancienne ministre catalane Dolors Bassa devant la prison du Puig de les Basses et à y présenter toutes les actions solidaires qu'ils mènent depuis le début de l’année en Catalogne Nord. Ils ont pu rencontrer la sœur de la prisonnière politique qui leur a dit combien leur soutien lui donne du baume au cœur.

 

Après quelques jours avec la crainte de ne pas pouvoir organiser, en raison des blocages, cette réunion pour soutenir Dolors Bassa, les autres prisonniers politiques et le droit à l'autodétermination de la nation catalane, les Angelets de la Terre pouvaient finalement participer pour la première fois à une action devant la prison de Figueres. Ils étaient accompagnés de deux groupes du collectif de musiciens de Catalogne Nord pour la langue catalane. Muriel Perpigna a interprété quelques classiques de la chanson catalane et Llamp te Frigui à distillé quelques-unes de ses chansons les plus revendicatives.

 

Ramon Faura, président des Angelets de la Terra, a présenté les actions de cette association culturelle créée en 2001. En mars 2018, tout a commencé avec l’organisation de la Cassolada per la Llibertat devant le consulat d'Espagne, après l’emprisonnement d'une partie du gouvernement de la Catalogne. Cette première action de solidarité a été un succès. Environ 300 Catalans du Nord ont participé et toutes les entités et partis solidaires ont appelé à manifester.

 

Quelques jours plus tard, lors de la conférence de presse des Concerts per la Llibertat organisés par le collectif de musiciens des Angelets (www.angeletsdelaterra.com), le maire de Pesillà de la Ribera a annoncé qu'il créerait un collectif de maires de Catalogne Nord solidaires. Aujourd'hui, quasiment la moitié des communes du département en font parties. Les quatre concerts, d’avril à octobre, à Alenyà, Vilafranca de Conflent, El Soler et Pesillà de la Ribera ont également très bien fonctionné avec la participation de 2000 personnes, 29 groupes musicaux de Catalogne Nord, 6 du Sud et 1 d’Occitanie.

 

Ces concerts ont été parrainés par l'acteur Sergi Lopez et ont reçu le soutien du président d’Omnium Cultural, Jordi Cuixart qui a envoyé une lettre depuis la prison, du ministre en exil, Lluís Puig et du président de la Catalogne en exil, Carles Puigdemont qui ont envoyé des interventions vidéo.

 

Les Angelets de la Terra ont collecté 9500 euros qui ont été remis au Gouvernement de la République en exil et à l’Associació Catalana de Dret Civils qu’ils ont accueillie chez Ramon Faura lors d’une cérémonie officielle en présence de France 3, France Bleu Roussillon, Le Petit Journal et L’Indépendant. Le collectif des Angelets a également édité un disque en solidarité avec les prisonniers politiques, avec la participation de 22 groupes de Catalogne Nord et Sud.

 

Après avoir appris que le festival international de photojournalisme Visa pour l'Image à Perpignan ne souhaitait pas faire d'exposition sur le processus catalan, les Angelets de la Terre ont annoncé qu'ils feraient l'exposition alternative Visca per la Libertat (www.visca -llibertat.cat). 45 photographes professionnels ont pris part à l'événement et offert 214 photos qui expliquent chronologiquement le processus, en anglais, français et catalan, depuis la consultation populaire à Arenys de Munt jusqu'à l'été 2018. L’exposition a été inaugurée à la Casa de la Generalitat a Perpinyà par le président Quim Torra et a été présenté tout au long du mois de septembre dans 27 lieux du centre-ville, tels que des galeries, des restaurants et des bars de nuit.

 

En novembre, les Angelets de la Terra ont convoqué une deuxième Cassolada per la Llibertat qui a attiré un millier de manifestants, juste avant de participer à la Diada de la Catalunya Nord. Quelques jours plus tard, ils ont présenté l'exposition Visca per la Libertat à Prats de Molló. Le jour de l'inauguration ils ont projeté un documentaire sur le référendum d’indépendance et modéré un débat avec le maire et une soixantaine d’habitants. De cette expérience en Vallespir est venue l'idée de faire un cycle d'expositions. Visca per la Llibertat sera donc présentée dans 15 autres municipalités de Catalunya Nord, mais également à Llívia et à Portbou, pour renforcer les liens au-delà de la frontière.

 

Comme les Angelets de la Terra l’ont déjà annoncé dans la presse, leur objectif est de promouvoir un appel à manifester unitaire, convoqué par les maires de Catalogne Nord, pour soutenir la démocratie et le respect des droits civiques en Espagne. Cette manifestation aurait lieu au printemps, lorsqu'il y aura le procès des prisonniers politiques catalans.

 

Pour terminer l'année, les Angelets de la Terra ont été invités à la présentation du Conseil de la République à Bruxelles, porté par le président catalan en exil, où ils ont pu saluer la ministre Clara Ponsatí et les ministre Lluís Puig i Toni Comín à qui ils ont offert le disque des Angelets.

 

Plus d'information: 06.68.89.82.71 (Ramon Faura) 

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21 décembre 2018 5 21 /12 /décembre /2018 11:05
Vendredi noir en Catalogne, samedi rouge avec les Gilets jaunes : bon anniversaire, M.Macron ! - Catalans à CUBA - P. FOURNEL à Sète
Vendredi noir en Catalogne, samedi rouge avec les Gilets jaunes : bon anniversaire, M.Macron ! - Catalans à CUBA - P. FOURNEL à Sète
Vendredi noir en Catalogne, samedi rouge avec les Gilets jaunes : bon anniversaire, M.Macron ! - Catalans à CUBA - P. FOURNEL à Sète
Vendredi noir en Catalogne, samedi rouge avec les Gilets jaunes : bon anniversaire, M.Macron ! - Catalans à CUBA - P. FOURNEL à Sète
Vendredi noir en Catalogne, samedi rouge avec les Gilets jaunes : bon anniversaire, M.Macron ! - Catalans à CUBA - P. FOURNEL à Sète

DES CATALANS à CUBA pour les II rencontres internationales "conocer la habanera"

 

Du 13 au 16 décembre ont eu lieu à La Habana à Cuba les secondes rencontres internationales "conocer la habanera" organisées par le Musée national de la musique -l'Institut cubain de la musique, sous la direction artistique du Dr Cecilio Tieles concertiste très connu.

Quatre concerts ont été organisés à l'université San Géronimo, au Musée National et au Théâtre national America, où plus de 200 chanteurs et musiciens ont montré leurs talents. (en particulier l'orchestre philarmonique national).

Le DUO de l'association "LES VEUS DE L'ESTANY" de Catalogne nord y a été invité cette année pour ramener à Cuba les habaneras qui ont lentement pérégriné depuis l'île en 1850 jusqu'à Perpignan, dernier refuge actuel, en passant par l'Amérique centrale et du sud, sans oublier l'Espagne.

Au cours d'une conférence à l'université de la Havana, le Duo a transmis sa conception de l'habanera, expression populaire lyrique et de concert, non seulement à Cuba, mais aussi en Espagne et en France. Une assistance de musiciens spécialistes a largement apprécié les interprétations nouvelles au son d'un accordéon de grande qualité presque inconnu dans l'Île, ainsi que des habaneras écrites par des compositeurs catalans sur des paroles françaises.

Pour des raisons alimentaires et peut être d'ignorance musicale, malheureusement de nombreuses personnes considèrent encore ce style musical comme, sinon folklorique destiné à accompagner les sardinades d'un soir d'été, du moins comme des "chants de marins" ce qui est totalement faux.

l'Habanera doit reprendre le sens patrimonial du genre en tant qu'un des représentants universels de la musique cubaine qui a enfanté le tango, le « son » ainsi que la rumba.

 

- - - EXPO PIERRE FOURNEL :


Il semblerait qu’enfin la baisse d’activité des gilets jaunes nous permette de reprendre la route sans trop de soucis…

Il fait bien froid et il pleut parfois mais cela semble normal en décembre.


Alors plus d’excuses, venez réchauffer votre cœur artistique
avec la très belle exposition Pierre Fournel en ce moment chez Dock Sud

Dock Sud se veut le lieu de représentation du groupe de Montpellier-Sète de la deuxième moitié du siècle dernier. Si les Desnoyer, Descossy, Couderc, Bessil, Dezeuze, Calvet, Milhau, Arnaud nous ont quittés, seul reste Pierre Fournel, ruthénois de 94 ans, première exposition à Montpellier en 1951, mémoire vivante dont je profite avec gourmandise des nombreuses anecdotes sur cette époque. Dans les années 1970, Pierre Fournel délaisse en partie le pinceau pour expérimenter avec les sables rencontrés et récoltés lors de ses nombreux voyages. Plus de 150 qualités de sables différents de textures et de couleurs qu’il fixe avec une fine résine sur des bois et des toiles. Il stoppe le temps, il fige les lieux, il montre l’essentiel, présences, cicatrices, ombres et lumières. C’est magnifique !!! Ce travail sera présenté à la galerie dans la continuité de la superbe exposition « Errances et itinérances » fin 2017 par la ville de Montpellier à l’espace Bagouet.

Martin Bez
Directeur

 

Galerie Dock Sud

2 quai aspirant Herber
34200 Sète

Tel: +33 (0)4 67740077
Mob: +33 (0)6 81236869
Mail: martin@dock-sud.com

www.dock-sud.com

http://www.docksud-artgallery.com

Facebook: Galerie Dock Sud
Instagram: martinbez07

 

Vendredi 21 Décembre à 20 heures, les Angelets de la Terra sont invités à la rencontrer devant la prison du Puig de les Basses, à Figueres, où se trouve la prisonnière politique Dolors Bassa.

 

Nous présenterons nos actions de solidarité en Catalogne Nord pour élargir le soutien aux prisonniers et exilés avec les Concerts per la Llibertat, les Cassolades per la Llibertat et l'exposition Visca per la Llibertat. 

 

Nous terminerons la soirée avec une performance musicale de Muriel Perpinyà et de Llamp te Frigui, qui font partie du groupe de musiciens de Catalunya Nord pour la langue (catalane). 

 

L'acte est soutenu par l'Assemblea Nacional Catalana (ANC), d'Omnium Alt Empordà et de l'Associacio Catalana de Drets Civils composée des familles des prisonniers et exilés politiques.

 

Contact: 06.68.89.82.71 (Ramon Faura, président des Angelets de la Terra)

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20 novembre 2018 2 20 /11 /novembre /2018 11:02
Franco par Bennassar - Jo Falieu (photo J.P.Bonnel)
Franco par Bennassar - Jo Falieu (photo J.P.Bonnel)
Franco par Bennassar - Jo Falieu (photo J.P.Bonnel)

Franco par Bennassar - Jo Falieu (photo J.P.Bonnel)

Quand un écrivain, un historien vient de mourir, on revient vers son oeuvre.

 

Celle de B.Bennassar m'avait ravi par son essai d'aller vers la vérité historique, décrire les mauvais aspects de chaque bloc idéologique : le fascisme et les crimes de Franco, les exactions et les incohérences des anarchistes ainsi que le cynisme et les éliminations de militants de gauche par les Staliniens du PCE...

 

A lire en particulier, les passages sur les Brigades internationales décrites à Perpignan (pages 148/150), sous la conduite du catalan André Marty, le boucher d'Albacète (p.145/150), la position de Blum désirant intervenir en Espagne (p. 154), l'ambiance surréaliste à Barcelone en raison de la conduite des libertaires, les entorses à la non-intervention à La Tour de Carol, (p.134), enfin La Retirada, avec Negrin à Figueres et les républicains mal reçus en France...Moments pathétiques, démonstration que la République a perdu d'abord par sa faute et ensuite à cause de Staline et des dirigeants européens (les Anglais avant tout)...

Tout est à lire, puis à confronter avec d'autres analyses, bien sûr...

 

JPB

 

 

Je me replonge dans son livre sur La guerre d'Espagne (Perrin, 2004)

 

 

 

Bartolomé Bennassar est décédé le 8 novembre 2018 à l'âge de 89 ans. Philippe-Jean Catinchi rend hommage à ce grand spécialiste de l'histoire de l’Espagne moderne et de son empire colonial.

Grande cité universitaire, Toulouse est décidément rudement éprouvée ces derniers temps. Après le contemporaniste Pierre Laborie, disparu en mai 2017, et Alain Ducellier, byzantinisme mort fin septembre, Bartolomé Bennassar, référence internationale du monde hispanique à l’ère moderne, est décédé dans la Ville rose le jeudi 8 novembre à l’âge de 89 ans.

Né à Nîmes le 8 avril 1929, il y grandit dans une culture ibérique naturelle puisque son père, mallorquin, partage avec les siens les codes des îles Baléares : cuisine et art de vivre, football et tauromachie, culture et histoire aussi. Et de fait en 1951, le jeune homme ne connaît encore que Majorque quand il découvre la péninsule en jeune étudiant.

Élève de l’École normale supérieure, il prépare l’agrégation – il y décroche le 3erang en 1952 face à un jury présidé par Fernand Braudel dont il a dévoré la thèse, éditée trois ans plus tôt, sur La Méditerranée et le monde méditerranéen à l’époque de Philippe II. La rencontre est décisive et, dans l’esprit des Annales, Bennassar choisit d’étudier pour son propre doctorat Valladolid au Siècle d’Or. Analysant l’espace, la ville et les hommes, l’économie et ses rythmes comme le style de vie propre de la cité castillane, il signe une thèse magistrale, soutenue en 1957 et publiée en 1967, qui l’impose comme un moderniste aussi rigoureux qu’audacieux.

Entre temps, alors que le doctorant est déjà à Madrid membre de la Casa Velasquez, le doyen Jacques Godechot l’attire à la faculté des lettres de Toulouse où Bennassar accomplira, de l’assistanat (1956) à l’éméritat (1990), toute sa carrière universitaire. Il préside même l’université Toulouse II-Le Mirail (aujourd’hui Jean-Jaurès) en 1978, même si le décès brutal de son fils, le poète Jean Bennassar (1957-1979) le conduit à quitter la fonction dès 1980.

Pédagogue hors pair, l’historien innove pour réveiller un modèle universitaire endormi. Face aux cours magistraux, il prône les sorties sur le terrain, bientôt, rejoint par son nouveau collègue Alain Ducellier, pour des voyages plus lointains, vers des destinations, Venise en tête, qui ouvrent les horizons autant que les esprits.

Ses livres montrent la même volonté décapante : le manuel qu’il cosigne avec Jean Jacquart (Le XVIe siècle, « U », A. Colin, 1972) comme le volume inaugural de la collection « Le temps & les hommes », conduite par Jean Delumeau, L’Homme espagnol (Hachette, 1975) qui, en privilégiant l’étude des comportements et des mentalités, annonce cette histoire des sensibilités sur le point de s’imposer. Dans le même esprit il étudie en historien la corrida, avec une Histoire de la tauromachie(Desjonquères, 1993) qui fait référence et dont il reprend l’apport en ouverture du collectif dirigé par Robert Bérard, La Tauromachie (« Bouquins », Laffont, 2003), chez l’éditeur qui a déjà accueilli sa magistrale Histoire des Espagnols VIe-XXe siècle.

S’il s’est aussi penché sur l’aventure coloniale des Ibères, biographe de Cortés(Payot, 2001) et auteur d’une Histoire du Brésil, première synthèse en langue française sur le sujet cosigné avec Richard Marin (Fayard, 2000), Bennassar n’a pas ignoré le XXe siècle, se penchant à deux reprises sur le personnage de Franco(Perrin, 1995 et Autrement, 1999) comme sur La Guerre d’Espagne et ses lendemains(Perrin, 2004), ouvrage couronné par le Grand Prix Gobert de l’Académie française en 2005. Pas étonnant que le sujet ait interpellé un homme soucieux de traquer les fables et les lieux communs comme il l’avait fait dès les années 1970 à propos de l’Inquisition espagnole.

Dynamique et enthousiaste, cet humaniste à la culture offerte était aussi romancier à ses heures – son premier roman, Le Dernier saut (1969), fut porté à l’écran et ses héros incarnés par Maurice Ronet et Michel Bouquet – et a livré avec sa femme Lucile, outre une passionnante anthologie sur Le Voyage en Espagne (Laffont, 1998), une histoire des renégats aux XVIe et XVIIe siècles (Les Chrétiens d’Allah, Perrin, 1989) dont la lecture offre à partager une générosité exceptionnelle.

Philippe-Jean Catinchi

 

Ses articles parus dans L'Histoire :

« L'Inquisition espagnole au service de l'État »
Gratuit Bartolomé Bennassar, L’Histoire n°15, septembre 1979.

« Bogota : du paradis à l'enfer »
Bartolomé Bennassar, Marie-Noëlle Stevens, L’Histoire n°68, juin 1984.

« Tordesillas : le premier partage du monde »
Bartolomé Bennassar L’Histoire n°146, juillet-août 1991.

« Pourquoi l'Espagne a inventé la corrida »
Gratuit Bartolomé Bennassar L’Histoire n°164, mars 1993.

« L'irrésistible ascension du général Franco »
Bartolomé Bennassar L’Histoire n°191 septembre 1995.

« Les deux Espagne »
Bartolomé Bennassar L’Histoire n°200, juin 1996.

« Dieu, le diable et le bon sauvage. La découverte du Brésil »
Bartolomé Bennassar L’Histoire n°243, mai 2000.

« Portrait d'un fanatique, Torquemada »
Bartolomé Bennassar L’Histoire n°259, novembre 2001

« Franco, portrait d'un dictateur »
Gratuit Bartolomé Bennassar Les Collections de L’Histoire n°31, avril - juin 2006.

« Espagne 1936 la grande mobilisation »
Bartolomé Bennassar L’Histoire n°311, juillet-août 2006.

« L'Eldorado a-t-il existé ? »
Gratuit Bartolomé Bennassar L’Histoire n°322, juillet-août 2007.

Brésil « Du bois et du sucre »
Bartolomé Bennassar L’Histoire n°366, juillet-août 2011.

« Le départ des Hollandais »
Bartolomé Bennassar L’Histoire n°366, juillet-août 2011.

Brésil « La trouvaille »
Gratuit Bartolomé Bennassar L’Histoire n°366, juillet-août 2011.

Brésil « Les premiers habitants »
Bartolomé Bennassar L’Histoire n°366, juillet-août 2011.

« Cortés avançait masqué »
Gratuit Bartolomé Bennassar L’Histoire n°386, avril 2013.

 

 

BANYULS

Mardi 20, à 18h15, salle Novelty - L'association Walter Benjamin vous propose : 

 

une conférence sur la poésie, par Jo Falieu - professeur  de philosophie à Prades – Auteur de plusieurs livres de poésies. Lectures, projections, dédicaces, dialogue avec l'auteur. Entrée libre.

 

Sur deux livres de Jo Falieu : Silence sous les pierres  & Mai...bien sûr

 

Sur ma table de lecture : Silence sous les pierres de Jo Falieu aux éditions Itaca. J'ai rencontré le poète aux festival des Voix Vives à Sète. Sa poésie a un vrai souffle de l'expression. Le préfacier Alexandre Larguier a vu juste quand il qualifie les thèmes approchés par le livre l'appui et l'alerte comme si ces deux notions complémentaires  se diffusaient discrètement  et imprégnaient l'écriture du poète . La poésie se fait dans un lit comme l'amour écrit André Breton dans la poème « sur la route de San romano ». Le premier poème du recueil est de ce point de vue une belle entrée en matière.  « et puis soudain rugit/ au ventre profond / des fleurs de ciel /où dansent des gitanes ». Il y a dans ce mouvement poétique du vers ou de la phrase du recueil cet élan vital qui devient musique et floraison d'images savoureuses. « air pur//ritournelle du verbe:dans ses éclats /laisser s'écouler ce grand fleuve tranquille » Ce fleuve, c'est le lit d'amour que j'évoquais plus haut.  Le poète Falieu est le grand questionneur du réel dans ses mots rêvés . Il est l'orage même qui « tangue comme un pardon/pour que la fleur du cœur/vibre sur ses pétales ». Le poète Jo Falieu porte dans ces flancs l'aventure des images, des flux poétiques qui animent légèrement et intensément tout à la fois son désir des étreintes fraternelles et/ou amoureuses. De nombreux poèmes sont dédiées aux amies et aux amis avec la clarté de ses intentions de rencontres et de dialogues. Le poète est connecté avec les œuvres-vie de Léo Ferré, de Baudelaire, de Prévert, d'Aragon, Miro, le catalan etc... pour conjurer les blessures du temps. Sa poésie semble lever à chaque poème les mots-guerriers qui désarmeraient les plus violents des hommes. Fugaces ou pleines par ces images sa poésie conjugue à tous les temps les utopies du présent et tisse la toile de « l'étrange voilure du temps ». Sa poésie est, brise, exhalaison et sa barque mène au chemin de la vraie joie, à la semblance des oeuvres des troubadours. Fleure la rose écrit-il. Le poète perdu est comme un chat qui sait retomber sur ses pattes. La mémoire et ses terres de solitudes accompagnent constamment l'esprit et le cœur du poète dans sa quête des incertitudes et des mots-corail et la partition de la parole muette que sa poésie traduit en mots souverains. Je tirerais de ce recueil une anthologie personnelle qui accompagnerait mes reflexions sur le sens des mots et d'un poème. J'en choisirais trois : le clown bleu, bulles de soleil, désert bleu ...J'ai lu aussi Mai... bien sûr où le poète plonge dans le social, les luttes collectives, la révolution à vivre, les manifestations à partager où tout semble aller l'amble pour un monde meilleur. L'écriture dans ce cas est parfois délicate. Le risque est de lire à mon avis une poésie militante qui se chargerait de soutenir un mouvement fut-il le plus vrai pour nos libertés et la transformation sociale. Mais ce second livre que je viens de lire est un complément fort et juste au service de la poésie même et du souffle que j'ai perçu et aimé dans ces deux bouquins. La poésie de Jo Falieu m'a donné envie de relire Pour un brasier dans un désert de Victor Serge, ce poète rebelle et authentiquement poète.

                                                                                           Luc Vidal, le 21 septembre 2018

 

 

 

- - - 

CHALON-SUR-SAÔNE ,  20/11/2018

 

Chalon-sur-Saône en mouvement

 

Le festival Instances de Chalon-sur-Saône accueille depuis 2002 des créations de danse contemporaine de la scène internationale. Cette année est d’autant plus spéciale : Espace des arts ouvre la saison dans le bâtiment réagencé après deux ans. La Veronal, Maria Mascarell et Pere Faura font partie de la programmation qui inaugurera l’espace.

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21 septembre 2018 5 21 /09 /septembre /2018 08:48
DALI à 135 km de Barcelone (pub Vuelling) - Bétonnage et destruction de collines à Blanes (C) Jean-Pierre Bonnel
DALI à 135 km de Barcelone (pub Vuelling) - Bétonnage et destruction de collines à Blanes (C) Jean-Pierre Bonnel

DALI à 135 km de Barcelone (pub Vuelling) - Bétonnage et destruction de collines à Blanes (C) Jean-Pierre Bonnel

DALI à 135 km de Barcelone (pub Vuelling) 

Figueres, après l'affaire des bus qui viennent à Perpignan chercher des habitants ou des touristes, continue à concurrencer la préfecture du 66...

 

La pub utilise à présent l'art, le musée-théâtre, le Maître : Salvador DALI contre DUFY, exposé à Perpignan, au musée Rigaud...

 

Le titre de l'affiche est curieux : "DALI à 135 km de Barcelone" : on utilise la renommée de la capitale catalane envahie  par le tourisme pour parler de "Figueras" (écrit en castillan, non en catalan : Figueres) !

 

La même pub en profite pour parler de la fondation MIRO de Mont-ROIG... Beaucoup de messages pour définir la Catalogne dans le triangle artistique Barcelona, Figueres, région de Tarragone et de l'Ebre...

 

En passant sous silence les événements politiques de Catalogne, les journaux et supports touristiques (en Roussillon, un mensuel et un trimestriel, remplis de belles images et de textes mous sur les paysages, traditions…) ont un seul but, vendre, et non informer ...

JPB

 

- Bétonnage et destruction de collines à Blanes (C) Jean-Pierre Bonnel :

 

Hier soir, jeudi, au 20h d'Antenne 2, le reportage montre que la Costa Brava est de nouveau prise dans la frénésie immobilière : collines dévasés, bois de pins arrachés, villas cossues de riches Catalans ou étrangers construites au-dessus des criques… Après les destructions sous le régime franquiste, les gouvernement socialiste ou "de droite" avaient protégé l'environnement (destruction du clud Méd de Roses, protection du Cap Creus…)

Désormais, les travaux reprennent (et les pots de vins, aussi), la Generalitat semble donner le feu vert et les responsables politiques de Gérone, indépendantistes arborant l'insigne jaune pour les prisonniers séparatistes, ont argumenté devant les caméras pour relancer l'immobilier en Costa Brava !

La honte ! Quelle que soit l'idéologie (franquisme ou indépendantisme), c'est la destruction de la nature et de la beauté ! C'est l'argent avant tout !

JPB

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18 septembre 2018 2 18 /09 /septembre /2018 10:17
CD66 - Ramon Faura et la Generalitat à Perpignan
CD66 - Ramon Faura et la Generalitat à Perpignan
CD66 - Ramon Faura et la Generalitat à Perpignan
CD66 - Ramon Faura et la Generalitat à Perpignan
CD66 - Ramon Faura et la Generalitat à Perpignan
CD66 - Ramon Faura et la Generalitat à Perpignan
CD66 - Ramon Faura et la Generalitat à Perpignan

CD66 - Ramon Faura et la Generalitat à Perpignan

Merci aux salariés du CD 66

 

Tombé en panne hier soir près de la rocade face à la clinique St-Pierre (cette intersection ne sera plus un lieu horrible et dangereux quand le pont enjambant la Têt sera terminé, en 2021, 160 millions d'euros...le petit pont est en train d'être installé : il a fallu 2 engins énormes, les deux seuls disponibles en France, pour le soulever !), j'ai été aidé et soutenu par plusieurs employés du CD66, surveillant les routes.

 

Merci à eux et à leur gentillesse : à la tombée de la nuit, ce n'est pas marrant de stationner sur une bretelle de rocade en attendant un remorqueur. Merci à lui aussi et à l'assistance de la MAIF.

 

JPB

La Generalitat de Catalunya accueille les Angelets de la Terra

La projection-débat organisée par les Angelets de la Terra en collaboration de la Casa de la Generalitat a connu un franc succès. Une salle comble et attentive à la problématique du processus pour l’indépendance en Catalogne.

Ce vendredi 14 Septembre, les Angelets de la Terra ont présenté le documentaire « Un poble dempeus » (un peuple debout), réalisé par une partie des photographes de l’exposition Visca per la llibertat. Cette exposition de photojournalisme avec 213 photos, sur les évènements depuis 2009 en Catalogne du Sud, est visible dans 27 lieux du centre de Perpignan. Pour avoir plus d’informations, vous pouvez consulter le site www.visca-llibertat.cat.

De nombreuses personnalités ont participé au débat intitulé « Le processus indépendantiste catalan : "40 photos de drapeaux" » : Josep Puigbert (directeur de la Casa de la Generalitat), Ramon Faura, Joan Planes, Lahcen Abdouche (Angelets de la Terra), Carles Gorbs, Marie Costa (journalistes), Ernest Costa, Enrique Campaner, Marcelo Aurelio, Sergi Bernal, Dolors Gibert, Mireia Canicio, Joan Safont, Roman Homs, Joan Miquel Labrador (photographes), Montserrat Biosca (présidente Òmnium Catalunya Nord), etc.

Il a été souligné que la Catalogne Nord joue un rôle essentiel dans l’internationalisation de la cause catalane grâce aux différentes associations qui organisent des manifestations, des concerts et des expositions pour mobiliser la population et inciter les élus à se positionner, comme le font les catalans du Sud depuis une dizaine d’années. Le soutien de la centaine de maires dont celui de Perpignan et du Conseil départemental aux exilés et prisonnier politiques a été applaudi. La multiplication des expositions photos a été valorisée par les participants car cela favorise la multiplication des lieux d’exposition et donc un plus grand impact médiatique et populaire.  Le débat s’est conclu par la proposition d’une collaboration entre les différents acteurs de ce mouvement solidaire. Pourquoi ne pas envisager une manifestation unitaire avec tous les élus de tous bords politiques, toutes les associations catalanistes ou pas, les artistes et les citoyens qui souhaite défendre la démocratie en Catalogne ? Cette manifestation pourrait avoir lieu en parallèle du jugement des prisonniers qui ont fait voter le peuple catalan pour qu’il décide de son futur.

 

Ramon FAURA

06.68.89.82.71

 

 

 

Institut Ramon Llull/ Newsletter # 88

SEPTEMBRE 2018 / PARIS, FRANCE

Paris

 

 

 

 

 

 

 

 

29/09/2018

 

La rentrée de la danse se fait aux Plateaux de la Briqueterie

 

Le centre de développement chorégraphique de Vitry-sur-Seine invite pour la 26e édition des Plateaux – Visions élargies,les compagnies de Roser Lopez Espinosa et de Quim Bigas Bassart. Le chorégraphe Jordi Galí s’y trouve actuellement en résidence pour préparer sa prochaine création, Babel, laquelle sera présentée en février.

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PARIS,  18/09/2018

 

EL INTERNACIONAL Tapas Bar & Restaurant revit au Jeu de Paume

 

L’artiste Antoni Miralda et la chef Montse Guillén reviennent à Paris pour une action artistique et culinaire. À l’occasion de l’exposition en cours Gordon Matta-Clark. Anarchitecte au Jeu de Paume, Miralda est invité à revivre l’expérience du Bar a Tapas & Restaurant El International (New York, 1984-1986). Miralda présentera également le livre paru en 2017 El Internacional (1984-1986): New York’s Archaeological Sandwich.  

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PARIS,  27/09/2018

 

La Sorbonne organise un colloque international sur Josep Palau i Fabre

 

Poète, dramaturge, essayiste, traducteur, grand spécialiste de Picasso… Palau i Fabre (1917-2008) est une figure de référence pour la littérature catalane du XXème. Sa carrière intellectuelle a été fortement liée à la ville de Paris : il prend contact avec Artaud, Cocteau, Maria Zambrano ou encore Octavio Paz. Il y reste jusqu’aux années soixante. Picasso réveille en lui une nouvelle passion pour la peinture, devenant ainsi un érudit de son œuvre, en plus d’un ami intime. Palau i Fabre traduit au catalan Balzac, Mallarmé et Artaud, et se lance lui-même dans la poésie : Poemes de l’Alquimista(poèmes de l’alchimiste) exprime très délicatement sa recherche du « je », d’une identité propre.

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BOURGOGNE,  29/09/2018

 

Trois concerts de rentrée avec Jordi Savall

 

La musique de Savall résonne cet mois de septembre dans des emplacements incontournables : le Château de Bussy-Rabutin et la Saline Royale d’Arc-et-Senans en Bourgogne-Franche-Comté, et dans l'Abbaye bénédictine d'Ambronay, située en Auvergne Rône-Alpes. 

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PARIS,  25/09/2018

 

Cours de découverte de la langue catalane pour la Semaine des cultures étrangères

 

Le prochain mardi 25 septembre à 18h, la délégation de l’Institut Ramon Llull à Paris vous offre un cours de découverte de la langue catalane dans le cadre de la 18ème Semaine des cultures étrangères organisée par le FICEP. Encore une année, fêtez cette journée avec le « Passeport pour les langues ».

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HIGHLIGHTS: Learning Catalan // The Institute // Grants // Virtual Office

 

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  • professeur de lettres, écrivain, j'ai publié plusieurs livres dans la région Languedoc-Roussillon, sur la Catalogne, Matisse, Machado, Walter Benjamin (éditions Balzac, Cap Béar, Presses littéraires, Presses du Languedoc...
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