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18 juin 2015 4 18 /06 /juin /2015 17:23
Livresse
Livresse

*Lettre

Bonjour,

Je me permets de vous contacter pour vous faire part de mon expérience de la médiathèque de Perpignan, cela vous intéressera peut-être.

Mon compagnon et moi résidons 6 à 7 mois de l'année sur notre voilier basé à Canet. Le reste de l'année nous habitons notre maison dans la Loire où nous payons nos impôts locaux.

Nous sommes de grands lecteurs d'essais et de romans et je me suis inscrite à la bibliothèque de Canet sans problème, il y a des formules pour les personnes présentes peu de temps sur la commune et étrangère à la ville moyennant un coût d'inscription plus élevé, comme cela se fait chez nous. Mais c'est une toute petite bibliothèque et le choix est très restreint.

Nous avons essayé de nous inscrire à la médiathèque de Perpignan et cela n'a pas été possible car nous ne sommes pas résidents du département. C'est en effet stipulé dans le règlement, cette médiathèque n'est pas accessible aux "étrangers" aux Pyrénées Orientales.

Je trouve que c'est une façon bien particulière de concevoir la promotion et la diffusion de la culture catalane et d'ailleurs !

Qu'en pensez-vous ?

Cordialement,

Véronique Rivoire

-- envoyé par Rivoire Véronique (rivoireveronique@orange.fr)

**

Tunisie : J'ai souvenir d'un homme assis un matin en plein désert de plaine ...

sable et caillasse, au sud de Tozeur,

Alentours, pas un village, pas un troupeau, pas un arbre ...

nulle bâtisse au plus loin que le regard pouvait porter.

Il était là, c'est tout !

Saluant d'un geste vague notre voiture en route vers Douz, au delà du chott El Djedrid.

Au loin les montagnes bleutées perdaient leur ombres nocturnes et la chaleur s'annonçait redoutable

Six, sept heures après, à notre retour, il était toujours là, immuable

et seul sur ce morceau de planète qui lui appartenait totalement...

Avait-il seulement bougé depuis notre premier passage ?

Mais que pouvait traverser son corps ramassé

emmitouflé de laine

et quelle langue inconnue

germait dans cette tête sous un capuche brun ?

Peut-être :

je suis l'homme assis au bord de la piste

c'est l'heure où il convient d'écrire ma pensée à ses amis

d'écrire en retenant les mots

en raclant tendrement les voix

sans les scalper

en repoussant tous ceux qui se bornent à regarder

sans voir

à ne pas tenir tête

à ceux qui se bornent à ne vouloir que comprendre

cela fait un grand cerne mauve

dont on ne se remet pas

je suis celui qui s'est assis au bord de la route

et qui tient loin ses ennemis

pour ne pas alourdir la fatigue

je resserre mes bras sur le souffle des enfants

pour la merci d'un jet fumant de thé

où les fatigues se diluent

et pour qui tout est encore à creuser

que la vie ait fait long feu ou tourné court

peu importe

j'écoute de tous mes pores la palpitation des géodes

au très loin de moi

on m'a dit qu'une énorme masse d'eau

qu'ils nomment ''mer''

plus grande que le Chott et toutes les palmeraies

va et viens sans jamais de repos

je ne connais rien de cela

mais je mets en pâte avec lenteur

la chair des dates molle de salive

et succulentes comme il ne s'en trouve qu'à Tamerza

et

peu importe l'homme qui se venge

dans sa respiration bloquée

et sa pupille aveuglée

il ne sait pas

le peu d'importance de ses moulinets

vides

hors de la palpitation des roches

Je pense souvent à lui,

car il m'a convaincu de l'inexistence du temps... ce jour là !

Guy/più

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21 mai 2015 4 21 /05 /mai /2015 10:11
les Arts, la culture, le savoir…l'excellence pour tous !!

les Arts, la culture, le savoir…l'excellence pour tous !!

 

* Le latin est une langue morte. Le grec ancien est mort. Vive le collège pour tous !

 

 

Nos grands intellos, que j'aime bien (J.Julliard, M.Onfray, R.Debray, M.Winock), nos grands académiciens (M.Fumaroli, A. Finkielfraut, que j'estime), nos politiciens honnêtes (J.P. Chevènement, F. Bayrou) défendent les langues anciennes et prétendent que la réforme actuelle du collège "abandonnne l'excellence républicaine et choisit le nivellement par le bas"…

 

Ce ne sont pas des "pseudo-intellectuels", mais des dinosaures qui, comme moi, qui doit tant au latin, ne se rendent pas compte que la société a évolué. Ils freinent l'Histoire en marche et redoutent le big "retournement" inventé par les nouveaux fachos-racistes… Ils sous-entendent que la réforme, lancée par une heurette, malgré son joli minois, n'est qu'une machine avançant les idées islamistes,  : la réaction machiste, misogyne et teintée de racisme (après la banane de Taubira, voici l'oeuvre barbare de Najat Belkacem !)…

 

Or, la structure du collège, fondée sur la sélection jusqu'au brevet, puis jusqu'au bac, était destinée, après guerre, à former dans les écoles normales, les hussards de la République : la formation d'une élite…

 

Le "collège unique" était une imposture, la démocratie une démagogie : les filières avaient disparu en apparence, mais se reformaient, pour attirer les enfants des classes moyennes, éviter qu'ils ne partent dans le privé, avec les classes réservées aux latinistes, hellénistes, russes (je l'ai constaté au collège J. Macé de Perpignan, autrefois fréquenté par les fils à papa et les filles de bourgeois et d'intellectuels)…

 

Or, la société a changé et les aspirations des jeunes aussi : d'un côté, avec l'enseignement de masse et la poursuite des études (80% d'une classe d'âge : la présence obligatoire, le plus longtemps possible (because le manque de débouchés, de BEP, à cause du chômage) à l'école est devenue ennui, d'où la baisse du niveau, l'absence de motivation de la part des élèves, non ouverts à l'abstraction ou voulant plutôt apprendre un métier…d'où l'impression qu'éducation est devenue distraction, avec son cortège de problèmes de chahut, d'autorité, de perte des repères et des valeurs) : le collège est en crise depuis des décennies et les syndicats occultent cette situation et tous les ministres de l'éducation ont échoué…

 

En effet, pour les nouveaux jeunes, la vie n'est plus au collège, mais dans le virtuel (internet) ou les nouvelles technologies (smartphone, vidéo, tablette) : la culture juvénile des années 2000 n'et plus celle de nos vieux penseurs (génération de 1945/50) : l'orthographe n'est plus une priorité, il s'agit de communiquer vite et d'inventer des codes nouveaux, un dialogue polyactif, non plus un cours magistral ou un dialogue avec l'enseignant…

On peut le regretter, et je regrette cette "décadence" vers la consommation culturelle de masse inventée par le libéralisme marchand, qui fait fi de l'éthique et de la bonne marche de l'éducation ! 

 

La culture a changé : à la méditation grâce à un auteur, à la lecture silencieuse et personnelle, a succédé une culture fébrile, divertissante, ludique, : les jeunes savent beaucoup de choses, mais en mosaïque, sans cohérence, sans vision globale de l'Histoire, de la société, des chronologies politiques, artistiques ou littéraires… 

 

Musiques du monde, cinéma d'action, faits divers violents…les jeunes reçoivent les images agressives et guerrières du monde et les adultes, nous, les intellos septuagénaires, les politiciens irresponsables, tous nous sommes responsables de cette chute dans la vacuité de la réflexion et la "défaite de la pensée", que Finkielkraut a été un des premiers à stigmatiser ! 

 

Les profs enseignent avec leur culture et ne s'interrogent pas sur l'état de la culture des jeunes, sur leurs modes, sur leur état d'esprit, sur leurs désirs de sensations fortes, d'amour et d'amitié. Les jeunes des classes populaires (et les autres aussi, amis ils sont plus sages, plus conditionnés) rêvent à d'autres connaissances, à une ouverture au monde et comme ce qu'on leur apprend n'est pas désiré, est inadapté au présent, ils n'écoutent pas, ils oublient…

 

La réforme actuelle (mai 2015) est un tentative pour adapter le savoir au monde contemporain de la jeunesse. 

Pour s'adapter à un enseignement de masse, plus superficiel : les vraies études commenceront après le bac pas à la fac, où vont les démotivés, mais dans les classes prépas, les grandes écoles. On va, non vers "une excellence pour tous", mais vers une culture de base pour tous : l'excellence existe pour une minorité, comme toujours, et la sélection, nécessaire, opère plus tard….

 

Les profs, face à un public hétérogène et démotivé, sont pris dans un malaise compréhensible : ils ne sont plus entendus, ni reconnus ! 

 

Alors, il faut enseigner les langues vivantes, mais pour aller à l'étranger, savoir se débrouiller et non pour lire Goethe ou Shakespeare ! Il faut enseigner les langues anciennes, mais insister sur les civilisations antiques, connaître nos racines, tout en sachant qu'une partie du public est divers : immigrés de l'Est, d'Afrique, du Moyen-Orient… 

 

Tous doivent devenir Français : instaurons donc un dialogue des civilisations, au lieu de nous focaliser sur "l'identité française" et critiquer l'islam (lui-même caricaturé par les fanatiques) : apprendre le latin pour booster la gymnastique du cerveau, apprendre l'étymologie, comprendre la formation et l'évolution de notre langue nationale. Comparer les langues (régionales, étrangères, des citoyens immigrés) pour saisir le génie linguistique des nations, la syntaxe : comparaison est raison, moteur de la compréhension… Apprenons plusieurs langues en les comparant : catalan, basque, français, latin, hébreu, russe…

 

La réforme s'oppose à l'élitisme, elle est démocratique et on a détourné ses véritables intentions.

 

Elle n'est pas politique : Belkacem ne veut pas supprimer l'histoire de la Chrétienté et avancer les pions islamistes ! Rappelons-nous, à l'opposé, l'intention de J. Chirac qui, en 2005, avait demandé que l'école insiste sur les effets positifs de la colonisation en Afrique noire, au Maghreb, source de polémique avec nos élèves issus de l'immigration…

 

Ainsi, pour aller vers une "école pour tous" et un savoir minimal, pour oser un  enseignement libre développant des esprits libres, critiques, rappelons que les classes de latin et de grec (3% des élèves) sont exsangues, qu'un "enseignement pratique interdisciplinaire" est prévu pour les "langues et cultures de l'Antiquité", destiné à tous…que 500 postes de profs d'allemand (malgré la chute des effectifs dans ce domaine) sont ouverts au concours du Capes…que 2 heures par semaine en 5°, 3 heures en 4° et en 3° sont proposées pour les langues anciennes… que les les classes bilingues n'existent pas (les élèves sont dispersé dans plusieurs classes) … que l'on introduit pour tous une langue vivante 2 dès la 5°, donc un an plus tôt… 

 

Quant à l'Histoire, il ne s'agit, ni d'aller vers la "repentance", la mauvaise conscience des anciens colonisateurs ou des Blancs maîtres du monde, ni de flatter le public issu de la croyance musulmane; sans poursuivre le "roman national" qui fait la part belle aux héros, aux généraux, aux hauts-faits, il faut apprendre l'Histoire chronologique, le récit écrit par le sang et les souffrances des "anonymes", les soldats de l'an deux, les poilus de 14/18, les constructeurs de pyramides, les maçons et ingénieurs qui ont dressé nos monuments, construit notre patrimoine national… 

 

L'Histoire, ce n'est pas que Napoléon, Hitler, Staline, Vercingétorix ! La Gaule, ce n'est pas que le général De Gaulle… La France, c'est la France des inventions, des révolutions, des artistes subversifs, des poètes maudits, du peuple en marche et qui ne se résigne pas !

 

Des gages sont donnés…Les profs seront-ils sages..? La volonté du gouvernement est forte : il ne va pas, pour une fois (immobilité de Bayrou, recul permanent de Jospin…) remettre la réforme, qui n'est que réformette, aux calendes…grecques !

 

Amoureux du latin, lecteur de nos grands intellectuels du moment, je pense au nouveau peuple des élèves, bigarré, d'origines très diverses, englué dans l'univers des communications rapides du "village global". Il ne s'agit pas de se mettre au niveau des jeunes, au diapason des modes numériques, mais de s'adapter, d'évoluer, en mariant l'érudition antique aux aspirations modernes et aux langages contemporains…

 

J.P.Bonnel

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13 mai 2015 3 13 /05 /mai /2015 09:35
Carrefoc (photo J.P.Bonnel)

Carrefoc (photo J.P.Bonnel)

***PANEM et CIRCENSES : Jeux, Musique et vins

Concert musique et vin

Jeudi 14 mai : 21 h

Espace Simone Ali PONTEILLA

LOU TAVANO SEXTET

For you, un nouvel univers jazz

La voix unique de Lou, chaude et captivante, sur des arrangements audacieux et modernes. Au-delà des standards du jazz réinventés, c’est un kaléidoscope d’histoires personnelles sublimées par le pianiste-compositeur-arrangeur Alexey Asantcheeff. A eux deux, ils signent toutes les compositions. Un groupe en parfaite symbiose composé de musiciens parmi les meilleurs de leur génération. Dégustation de vins de l’Aspre

Concert musique et vin

Samedi16mai:21h

Foyer Rural

FOURQUES

LA MAL COIFFEE

Polyphonies occitanes échevelées

Un répertoire de chansons à textes oniriques et sensuels, espiègles et coquins, des histoires piquantes qu’elles revisitent pour le plus grand bonheur du public. Martelées par le tambourin, le bendir ou les cymbales, les chants de la Mal Coiffée charrient joie et passion. Femmes tribales, elles ensorcellent sur des rythmes de transe et invitent à la danse.

Dégustation de vins de la cave coopérative de Fourques

Transhumance musicale

Dimanche 17 mai : 16 h

Eglise OMS

En partenariat avec l’association
« Loisirs d’Oms »

MAJLIS TRIO

A la croisée des chemins d’Orient

Des rives du Bosphore et de l’Euphrate aux steppes d’Asie, un voyage entre musiques savantes et musiques à danser. Oud, alto, violon, poursuivis par les galops de la derbouka, le trio créé une musique inventive où se côtoient de beaux dialogues et d’enivrantes improvisations

Dégustation de vins du Domaine des Conques, de produits du Mas Cané et de la fromagerie de Caixas

Concert musique et vin

Samedi23mai:21h

Caves Byrrh THUIR

En partenariat avec l’Office de Tourisme Aspres Thuir

TRIO de BASSES MARE NOSTRUM et

ACCORDEON

Voyage en Méditerranée, notes ibériques et latines

Cette formation originale avec François Ragot au violoncelle, met en valeur la sonorité riche de l’accordéon, le velouté du violoncelle et la profondeur du son de la contrebasse pour servir les couleurs des musiques ibérique et latino américaine. Un mélange inédit de talents et de cultures enrichi par une grande expérience musicale, autant d’atouts de ce collectif de musiciens pour donner tout son relief à ce répertoire méditerranéen.

Dégustation de vins du Domaine Ferrer-Ribière (Terrats)

*Jeudi 14 mai a lieu la Fête du Jeu à partir de 14h au stade de Banyuls dels Aspres avec des jeux de société, jeux traditionnels, jeux en bois, jeux sportifs ....

GRATUIT

ouvert à tous petits et grands, venez en famille !!!

merci de diffuser autour de vous

franck

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7 mai 2015 4 07 /05 /mai /2015 10:17
Exposition d'Eric MASSON
Exposition d'Eric MASSON

EXPOSITION ENTRE PASSÉ ET FUTUR

MET BARRAN (Canal blog)

qui, mieux que J.Quéralt, pouvait parler de cette expo: je cite des extraits de son article :

Quatre sculpteurs au "Campo santo" de Perpignan

Le "Campo santo" de Perpignan dont plus personne -ou presque- ne sait qu'il abrita un temps la gendarmerie nationale est depuis déjà un temps certain devenu un haut-lieu respectable du patrimoine perpignanais. Faisant gloire de tous ses enfeux, jouxtant la Cathédrale Saint-Jean le Baptiste, avec dans un de ses coins une intéressante chapelle dite Funeraria, agrémentée de vitraux contemporains signés de l'artiste américaine... On sait qu'à celui est attaché celui de soirées du festival international de photo-reportage dit "Visa pour l'Image" et le fut, également longtemps à celui des soirées du festival théâtre, danse et chansons "Estivales de Perpignan". Ce lieu, véritable écrin d'architecture est au mieux de sa forme esthétique lorsqu'il est libérée de scènes et gradins, c'est clair mais pour qu'un lieu soit vivant, il lui faut, autant que faire se peut, attirer le plus de diversité possible. ...

Il existe donc, depuis quelques années, un rendez-vous régulier de ce "Campo santo",...D'ailleurs, quelle meilleure porte du temps que celle de l'art pour se situer "Entre passé et futur"1, titre de l'exposition de cette édition 2015 dont l'ianuguration aura lieu le 6 mai. Cette édition, ambitieuse comme les précédentes, allant bien au-delà du simplement ornement et animation spatiale d'un lieu, propose des oeuvres de 4 artistes du présent, tous avec des liens des (bientôt feues) régions séparées Languedoc-Roussillon et Midi-Pyrénées, artistes avec chacun une belle carrière régionale, nationale et internationale à leur actif. Il s'agit d'Ariel Moscovici, Jean Suzanne, Lionel Laussedat et Alexandre Nicolas, dont les lecteurs de La Dépêche, Midi-Libre, sinon L'Indépendant des Pyrénées-Orientales ont pu suivre les développements des réalisations. Des maîtres de l'acier, des matériaux mixtes, voire de résines et l'installation de certaines de leurs réalisations dans des espaces publics, comme jardins, places, etc...Des artistes en pleine maturité de leurs expressions et référents dans leur principale spécialité: l' art au service de l'embellissement de l'espace public et de la compréhension populaire.

Exposition au Campo santo, rue Amiral Ribeill (en coeur de ville, derrière la Cathédrale).

Jacques quéralt

Au Campo Santo, rue Amiral Ribeil - Du mardi au dimanche de 10h30 à 18h

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**TERESA REBULL à la Jonquera

L’Ajuntament de La Jonquera i

la Federació per la defensa de la llengua i la cultura catalanes

Us conviden a participar a la trobada en homenatge a la Teresa Rebull.

“Una vida no és pas rica sols per la seva acumulació d'anys; dins un mateix espai de temps s'escriuen moltes històries.

Per descriure la Teresa Rebull caldria parlar de la seva família, la seva infància, la guerra civil i la retirada, la nova cançó i la pintura.

El lligam de tots aquests camins és la Llibertat, és l’Amor per la vida i pel seu país: Catalunya”.

Aprofitant la cloenda de l’exposició « Teresa Rebull convida un amic », aquest acte es portarà a terme dissabte 9 de maig de 2015 a partir de la 5 de la tarda, als Porxos de Can Laporta - La Jonquera.

Amb la participació de :

La Casa de la Generalitat de Perpinyà,

Marie Claude Valaison,

Marta Ruiz,

Radio Arrels.

Que la mort serveixi per obrir camins nous de vida.

TERESA REBULL

Oficina de Gestió Cultural

Ajuntament de la Jonquera

Tel. 972 555 713 / canlaporta@lajonquera.cat

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*** Sur la chanson d’Hugues di Francesco : « La Plaça del Puig del Mas »…

Hugues di Francesco est le chanteur du groupe "les Al Chemist", duo formé avec Alain Casenova, duo que l'on ne présente plus en Catalogne-Nord et qui emporte sans coup férir l'adhésion unanime de la jeunesse...

Hugues nous a livré- il y a moins de deux ans - son premier disque en solo, un album intitulé "De la terre et du cœur"...

Entre les 13 titres de ce CD, il en est un qui attire tout particulièrement l’attention du profane, un titre fédérateur et identitaire à la fois, spécifique et œcuménique, tant il flirte avec le détail et l’universalité de la mémoire, mémoire à la fois aussi confuse qu’elle s’avère à-même de s’affirmer vivace et réminiscente, dans ses chatoiements proustiens…

« La place du Puig del Mas » se veut une chanson aussi intime, pudique et discrète qu'elle s’avère flamboyante, luminescente et universelle, une chanson dont un certain bal perdu eût pu avoir l’heur de se souvenir bienheureusement, une chanson qui nous ressemble, à même de s’inscrire à l’encre indélébile dans les limbes d’hier, indiquant - au mètre ainsi qu’à la minute près -et l’endroit et le moment de son déroulement scénique, une chanson nostalgique et vivace au long de laquelle les mémoires conjuguées de la pensée et du cœur, soudainement interpellées, s'épanchent et s'étendent de manière interminable et infinie...

Il est des lieux dans la vie que nous traversons sans nous rendre réellement compte de tout ce qu'ils peuvent représenter...

Par manque de temps, d'attention ou d'observation... nous restons étrangers à des sites et à des instants de vie, au demeurant inconnus, mais qui nous sont viscéralement familiers...

La place du Puig del Mas de Banyuls-sur-Mer séduit tout naturellement qui la découvre et qui en prend derechef – et comme par enchantement - possession...

Une place – au demeurant banale - identique à n'importe quelle place de village, baignée par la douceur de l'été, agora fossile, inviolée et - à son corps défendant - inviolable, témoignant de la simplicité de la vie des gens, avec leurs petits malheurs et leurs grandes espérances…

Un « barral » (tonneau en catalan) dont se dégagent des effluves de vin doux, des lampions balancés par le vent marin, des façades semblant issues des toiles de peintres oubliés – génies fulgurants, qui seraient morts, s’ils avaient pu exister, dans la plus noire des misères -, des couleurs pastel effacées mais vibrantes sous les pinceaux disparus, des musiciens dont les tempos renvoient au gré de leurs notes désuètes à des romances sempiternelles, inachevées, ressouvenues au gré du vent marin ou balayées d’un revers impitoyable sous les assauts sans appel de la tramontane, des anciens qui égrènent leurs passions éteintes, des enfants qui dévorent – comme on consomme avidement sa jeunesse - une glace au chocolat, et puis la pulsion -sensuelle, sensitive, sans y croire - de prendre la main d'une jeune fille entraperçue, au détour d'un désir soudain... de prendre sa main et de danser...

Avec talent, avec pudeur, avec générosité Hugues di Francesco nous offre une vision rassérénante, qui nous réconcilie avec notre passé, et qui marque une pause attendue dans l’inexorable marche du temps…

« La Place du Puig del Mas », avec ses litanies incessantes et inexorables, balance sur un air de valse, un air de valse appelé à voir danser sur ses mesures bon nombre de cœurs, un air de valse appelé à faire tourner, vaciller et sombrer bon nombre de têtes, dans les bals et dans les soirées à venir....

Gravée sur un CD où l'artiste a conjugué les notes les images et les mots qui lui sont si intimement précieux et précis, « La Place du Puig del Mas » devient un sanctuaire de la mémoire, de la ferveur et de l'espoir des petites gens que nous sommes... de ces petites gens que nous demeurons certes, mais qui s’avèrent pourtant pourvus d' un si grand cœur, pour défendre

– et ce à notre humble niveau d’homme - tout ce qui nous est désespérément cher...

Jean Iglesis

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6 mai 2015 3 06 /05 /mai /2015 09:06
Inès © Photo de Pascal FERRO.

Inès © Photo de Pascal FERRO.

Non, en fait, le maire indépendantiste est venu assister à un match de rugby et a rencontré J.M.Pujol, maire de Perpignan : le jumelage et le dialogue sont donc repartis  !!

 

Le rugby, événement culturel..? Pourquoi pas ? Tout est culture, on vous le dit : culture d'entreprise, culture et agriculture, on mélange tout...

 

Le maire de Gérone aurait pu s'attarder sur le programme culturel de Perpinya :

 

-Actions culturelles de l'association BLABLART :

 

Consultable en ligne et disponible imprimé dans quelques heures (site web ou librairie Galerie du FILAF)

Pour suivre l’actualité de la revue (pensez à cliquer j’aime) https://www.facebook.com/pages/Revue-de-photographie-Regards/406422232793330?fref=ts 

Pour visualiser les numéros précédents et commander http://www.revue-regards.com 

 

 

Encore visible quelques jours EXPOSITION DE PHOTOGRAPHIE PASCAL FERRO «  HERO.TIC FANTASY et IIIA ». La très charmante Laura de la Galerie Librairie FILAF vous accueille Place Grétry, centre ville de Perpignan

 

 

 

Une balade à Céret (66), l’occasion d’aller à la rencontre de Lumière d’encre qui accomplit un bon boulot en lien avec le territoire. Du sens, de la cohérence. http://www.lumieredencre.fr

 

 

DEPLACEMENT A SETE Jeudi 14 mai (ascension) Images Singulières http://www.imagesingulieres.com et CRAC http://crac.languedocroussillon.fr. CO VOITURAGE POSSIBLE. UN PETIT SIGNE PAR RETOUR DE MAIL POUR CEUX INTERESSES !!!

 

 

INFO - MAILLOL A BARCELONE. On aime le magnifique musée Frederic Mares http://w110.bcn.cat/portal/site/MuseuFredericMares

 

 

// Pascal Ferro //

 

http://www.revue-regards.com

www.bla-blart.comet sur Facebook Revue Regards

 

 

-Exposition de VINZ, artiste de Street Art, venue de Valencia pour présenter "Bestial" au CAC W.Benjamin. Montages-fables, tableaux ironiques de la société, critique de l'autorité : les policiers ont des têtes de lézards, signifiant l'oppression… Ce mouvement artistique se montrant sur les murs est populaire, accessible à tous, est pratiqué par des autodidactes. (jusqu'au 7 juin, place du Pont d'en Vestit, entrée gratuite)

 

Logique de la politique culturelle : pas besoin d'Ecole d'Art grâce au Street Art..???

 

-Bruno Aveillan au Couvent des Minimes, du 30 mai au 26 juillet (entrée libre) avec "Flashback" (à Perpi, on parle anglais, pas catalan), expo présentant photos, films et installations.

 

-Ida i vuelta, événement incontournable à la Casa musicale, du 4 au 7 juin (concerts, hip-hop, gratuit) www.casamusicale.net

 

-Nuit des musées, la onzième, le 16 mai, dans les musées (CAC WB, et dans les galeries..?) Aussi au musée d'art moderne de Céret.

 

-21 juin, fête de la musique, inaugurant la Festa Major, puis le 23, les feux de la Saint-Jean, avec concours de sardanes (*), concert d'havaneres, des castellers… (www.perpignantourisme.com)

 

- Trésors du Patrimoine catalan : expo sublime organisée par le conseil général 66, à voir jusqu'en octobre 2015 (chapelle notre-Dame des Anges, 06 76 10 60 59, visute et conférences gratuites

 

-Cercle RIGAUD, club des amis du musée H.Rigaud de Perpignan (contact : 06 64 46 65 75, accueil jeudi et vendredi, de 14 h à 17 h) - Une belle initiative pour faire vivre le futur grand musée Rigaud (ancien musée des Beaux-Arts, rue de l'Ange)-

 

Jeudi 7 mai, conférence de Claire Muchir sur R.DUFY à Perpignan (1940/52) :

 

"J'ai, avec tous ces travaux faits à Perpignan, la même révélation que Matisse à Collioure". Lettre de Dufy à L. Massé (11 décembre 1952)

à suivre...

 

- - - -

 

(*) au théâtre municipal, 21 h, 5 euros (réservez au 04 68 82 31 44)

 

JPB

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4 mai 2015 1 04 /05 /mai /2015 10:47

Les coupes budgétaires tombent car la "crise" continue… 

 

  C'est le cas de Perpignan (Les Estivales de juillet), Béziers (remise en cause du "Théâtre SortieOuest" par l'inénarrable Ménard, et Montpellier (le maire au nom de poisson censure les "Internationales de guitare" car son animateur avait choisi un autre candidat pour les municipales ! De même Rodrigo Garcia, metteur en scène, est menacé…Montpellier danse, par contre, est protégé.)

 

Les villes qui ont compris que la culture crée des emplois, une identité, un tourisme intelligent, une destination reconnue, renouvellent leurs efforts; ainsi, à Sète, le choix politique a été réfléchi : en dépit d'une baise de la dotation de l'Etat, la municipalité consacre 10% du budget total à la culture. Ce mot ne signifie pas élitisme ou événement intello, mais spectacles tous publics, distraction, animation, un opus qui accompagne la destination vers le soleil, la plage, la mer…

 

Perpignan se veut destination touristico/culturelle, mais les foules viennent d'abord pour les plages (et les montagnes) du 66 ! Pourquoi viendraient-elles à Perpignan ? Pour les jeudis d'accord, mais il manque un nom, une identité (un Goya, un Soulages, un Rigaud ? ) à la ville...

 

En tout cas Sète se forge une image, une identité tout de suite définissable : c'est Valéry (la poésie, le cimetière marin), Jean Vilar (le théâtre de la mer, créateur d'Avignon), Brassens (la chanson, le musée), l'art contemporain avec Di Rosa, Combas, (Soulages, aussi, qui habite une partie de l'année à Sète), le Musée des Arts Modestes, aussi, bien original… Pas bête la mairie sétoise : un euro investi en rapporte 4..! Sète, ville d'art, ville poétique : un film récent montre la déambulation d'un jeune poète dans la ville marine...

 

La culture est un capital, un investissement (musées, patrimoine) et un art vivant (suite d'exposé, de spectacles…) : la région Nord-Pas de Calais a fait de l'art un facteur d'attractivité touristique et économique (voir dossier du Monde, daté du 28 avril 2015 : "Musées du Nord").

 

C'est Carcassonne, surtout, qui fait sa promotion, avec son slogan "capitale culturelle des deux régions", devenue destination estival incontournable : la cité audoise offre une programmation éclectique, populaire et de qualité, avec de nombreux spectacles gratuits. Le grand théâtre antique est un écrin inoubliable, mais de multiples scènes s'installent un peu partout dans les quartiers, les jardins, les hôtels particuliers, les places…L'imagination est au pouvoir au pays de J.Bousquet, Nelli, J.Delteil ! Les Cathares s'ouvrent au monde et Dame Carcas est "un pôle régional d'excellence culturelle", cmmd le di G. Larrat le maire. Comment en est-on arrivé là pour une ville modeste, isolée dans un département de l'Aude longtemps assoupi..? 

 

A l'heure de l'Euro-région, Carcassonne se veut un trait d'union entre le sud et le nord; elle compte jouer un "rôle majeur dans l'offre culturelle de la nouvelle Grande Région…" 

 

C'est dit avec le sens du commerce, avec les mots de la finance, mais ça n'est pas bête ni ringard !!! La culture comme moteur de l'économie et vecteur entre les citoyens...

 
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2 mai 2015 6 02 /05 /mai /2015 10:56
Gérone/Girona © photo J.P.Bonnel
Gérone/Girona © photo J.P.Bonnel

Pour un dialogue Perpignan / Gérone :

La nouvelle grande région Midi-Pyrénées/Languedoc-Roussillon s'organise autour de grands commis de l'Etat, installés à Toulouse (préfet, recteur…).

Carcassonne se positionne comme "Capitale culturelle des deux régions" (on y reviendra). Face aux musées Fabre, de Lodève, de Sérignan et de Narbonne, Perpignan attend le grand ensemble Rigaud…

Perpignan doit aussi développer l'art contemporain autour de l'immense figure européenne de W. Benjamin, dont on va célébrer en septembre (en Catalogne du Sud, venue des médias allemands à Port-Bou, La Junquera, Girona…) le 75° anniversaire de la mort...

Gérone et Perpignan ne doivent plus s'ignorer : seulement 80 kms les séparent, le maire Carles Puigdemont connaît bien Perpinya…La balle est dans le camp de la mairie de Perpignan qui, bien que s'appelant encore "La Catalane" est dirigée par un élu peu catalaniste... Avec J.Paul Alduy, l'ouverture vers le Sud était évidente. Aujourd'hui, le slogan "Perpinya la catalane" est une incantation !

Pourtant les deux villes de taille moyenne pourraient travailler ensemble et mutualiser leurs ressources culturelles et touristiques : inventer un circuit entre les deux cités (itinéraires juif, musulman, catalan, artistique…) afin de créer une entité catalane des deux côtés de la frontière et contrebalancer la morgue toulousaine !

A part les échanges théâtraux entre Salt (banlieue de Girona) et l'Archipel, rien…

Girona est une destination touristique de plus en plus prisée :

la fête des fleurs à partir du 9 mai - lire le dossier de Cap Catalogne, par Marie Costa) : elle est dans l'élite des villes sélectionnées par National Geographic ! C'est en outre un centre historique monumental, la capitale mondiale de la gastronomie (avec El Celler de Can Roca, meilleur restaurant du monde en 2013), c'est une ville de festivals (jazz, théâtre, musique, arts visuels); c'est l'art contemporain abec BOLIT, un festival de littérature (du 9 au 19 avril, auquel a participé l'écrivain perpignanais Joan Luis Luis)…

Quelques dates pour se rendre à Gérone :

*Turandot le 3 mai au théâtre municipal

*Mme Butterfly, le 17 mai

*à l'Ecole municipale d'art : "Essences" jusqu'au 29 mai (centre culturel de la Mercè)

* au musée d'histoire juive "La Girona dissident" jusqu'au 17 maiet cycles de conférences

*musées : nuit des musées le 16 mai - exposition d'Enric Marquès jusqu'au 1" mai (casa Pastors)

*Salle Monsalvatge : récital de Joan Manuel Serrat (17 mai, 19h)

à suivre...

JPBonnel

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13 avril 2015 1 13 /04 /avril /2015 09:53
A Gérone. Les bancs sont des médiateurs bienvenus entre la ville et le promeneur…(photo Jean-Pierre Bonnel)

A Gérone. Les bancs sont des médiateurs bienvenus entre la ville et le promeneur…(photo Jean-Pierre Bonnel)

 

    Culture et médiation (2)

 

 

   On a vu, dans un premier temps, que les structures culturelles disposent, quand on les mobilise, d'importants moyens de médiation primordiaux afin de ne pas laisser les publics dépourvus face à la multiplicité confuse des offres artistiques et des propositions d'événements culturels en tous genres : expositions,  photos, vernissages, installations, street art…

 

 

...Pour répondre au malaise des habitants, il s'agit de sortir du déni : avouer que l'insécurité, la délinquance et le racisme existent et constituent de réels problèmes à Perpignan…

 

Or la municipalité a aggravé le fossé entre les communautés en distillant une idéologie non démocratique (tous les signes en direction des nostalgiques de l'Algérie française) et non républicaine (le fameux "ni, ni", oublieux d'une gauche qui a voté pour la droite en mars 2014 ! Seul, semble-t-il,  Romain Grau, premier adjoint de M.Pujol, a appelé, avec J.Paul Alduy, au "front républicain"…)

 

 

En se limitant au face à face convivial avec le FN au conseil municipal, le maire s'est coupé de la moitié de la ville. Sans oublier les abstentionnistes qui ont voulu exprimer une révolte ! 

 

Pour retrouver le lien social, pour "ré-enchanter" la ville, M. Pujol devra commencer par une autocritique radicale et sincère et appliquer une nouvelle politique, ouverte au plus grand nombre ! 

 

 

Perpignan ville cou/pée, ça suffit ! Cassure entre gitans et Maghrébins, séparation entre Catholiques intégristes (procession du Sang, souvenir de l'inquisition et de l'Opus Dei) et Maçons laïcards, fossé entre petits salariés et bourgeois rentiers, la justice doit passer, pour instaurer la solidarité. 

Le maire doit faire la synthèse, parler à tous, ne pas avoirs des signes ostentatoires de mépris !

 

Récemment, le quotidien Le Monde (samedi 4 avril 2015, "Perpignan, la ville aux deux rugbys") rappelait l'émulation (euphémisme pour haine et  incompréhension) entre le XIII, interdit par Pétain et le régime de Vichy, et le XV, glorieux et méprisant sport des notables, qui ne le pratiquent pas, mais viennent se montrer… Désormais ce "militant" des Dragons s'exclame :"Pour moi, il y a un rugby de trop !"…

 

 

Deux cultures différentes, inconciliables ? La crise sociale et économique, à Perpignan, se manifeste aussi dans la crise de l'USAP : les Arlequins, champion de France en mai 1914, grâce à Aimé Giral (lire le roman d'Hélène Legrais), est en relégation… La catalanité est en berne, même si "Els Segadors" est chanté au coup d'envoi des Treizistes. Et le gavatx (l'étranger) François Rivière a beau arborer des cravates sang et or, il a échoué à l'Usap comme dans sa tentative de s'emparer de la mairie de Perpignan…

 

 

Devant la catastrophe annoncée, le maire et président de l'Agglo aura la possibilité de se retirer…au Sénat, par exemple, pour vivre des jours plus paisibles…

 

 

JPBonnel  (à suivre)

 

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11 avril 2015 6 11 /04 /avril /2015 10:36
15 avril 2013, commission culture de M.Pinell, pour JMPujol, salle des Libertés, Perpignan.

15 avril 2013, commission culture de M.Pinell, pour JMPujol, salle des Libertés, Perpignan.

 

Perpignan ville cou 

                    coupée

 

        Pour une politique culturelle de médiation réelle et démocratique 

 

 

La cité catalane est "plurielle" mais les frontières entre les classes sociales et les communautés sont étanches. Ainsi, le quartier populaire du Vernet, est séparé par la Têt du centre ville historique et bourgeois. 

 

 

Une passerelle ne fera pas le printemps de la réunification et de la communication entre des populations qui s'ignorent ! Il faudrait beaucoup d'autres ponts et passerelles, résistant à la force du vent et à l'ouragan des haines et des préjugés…

 

 

L'hyper-centre est lui-même divisé en quartiers défavorisés, délaissés (le secteur "sauvegardé", de Saint-Jacques à Saint-Mathieu) et quartier commerçant, bourgeois, mais lui-même atteint par la crise...

 

Au-delà, à la périphérie, se développent des quartiers résidentiels (touchés par les vols), la ville du Moulin à vent (avec de la délinquance) et les zones consacrées aux hypermarchés. La population, dans ces galeries marchandes, s'adonne en masse à la consommation tandis que le centre est voué au tourisme, aux circuits culturels et muséaux…à inventer.

 

 

Le maire, enfin conscient du dépérissement de sa majorité et donc de sa légitimité, vit la crise de la représentation : il veut tisser des liens, il demande de la cohésion sociale… 

 

 

Depuis deux ans, j'ai avancé des propositions pour que la culture soit, pour tous, diffusée dans les quartiers, assurant l'identité et l'union des citoyens (lire "100 jours avec J.M.Pujol", Mots en scène éditeur, 14 euros)… 

 

 

Le délégué à la culture et à "la médiation" est un des rares à avoir compris que, grâce à la médiation, grâce à la présence, dans les quartiers, des artistes, animateurs, écrivains et autres acteurs culturels, on pourrait redonner un espoir aux Perpignanais, qui s'en remettent de plus en plus, dans leur désespoir, aux sirènes, sornettes et incantations du Front national…

 

Michel Pinell a demandé aux partenaires culturels (J.Vigo, Visa pour l'image, jazzèbre…) d'agir hors de leur lieu conventionnel (théâtre municipal, palais des congrès…) : on attend de voir les réalisations…

 

 

   Pour l'instant, la culture se concentre toujours dans les espaces traditionnels "bourgeois" du centre-ville : L'Archipel, les galeries de R.Castang, les Minimes…

 

D'accord pour ne pas installer -dixit le maire dans son blog- le Conservatoire de musique au pied des HLM, (les gens doivent faire un effort pour venir, mais problèmes d'éducation, d'initiation, d'argent, de préjugés…), mais installer des locaux musicaux, d'apprentissage de la musique, de création, de concert…dans des locaux situés au coeur des équipements sociaux : cela demande de la main-d'oeuvre, des gens formés et motivés; des salariés de la mairie pourraient devenir éducateurs, agents de sécurité, personnes assurant le dialogue entre les générations et les citoyens d'origines différente….

 

 

Pour "recréer du lien dans les quartiers", comme le dit M. Pujol, il faudrait d'abord respecter les citoyens d'opposition qui ont assuré la victoire et leur donner la parole, par exemple dans des groupes de réflexion et dans des commissions extra-municipales (le FN aura le droit d'y participer car il représente un fort pourcentage de la population).

 

Il faudrait surtout lutter contre le communautarisme, éviter de concentrer des groupes "ethniques" au coeur de quartiers difficiles : l'accès au logement pour tous est primordial. Or on a constaté que , depuis des décennies, les politiciens ont joué avec le communautarisme. Ils se réveillent avec la gueule de bois, le FN exploitant cette situation…

 

 

Pour retrouver la cohésion sociale, il faut lutter contre le chômage, première cause du délitement social, de la perte des repères, de l'isolement des citoyens, prêts à la révolte dans les urnes, dans un premier temps, pour montrer qu'ils existent. Le maire peut-il créer des emplois..?

 

 

Pour répondre au malaise des habitants, il s'agit de sortir du déni : avouer que l'insécurité, la délinquance et le racisme existent et constituent de réels problèmes à Perpignan…

 

 

JPB   (à suivre)

 

- - -

Ce samedi 

 

11 AVRIL - 21H00

 

JIMMY VILA et TATO/PERET REYES

 

Jimmy Vila. A l'occasion de la sortie de son  1er album "Rumba Gipsy". Unopus ancré dans la tradition et la lignée des grands noms de la rumba catalane, flirtant avec les sonorités d’aujourd’hui.

 

Antoine "Tato" Garcia/Peret Reyes. Une rencontre historique entre deux très grands noms. Peret Reyes est un artiste légendaire de la rumba catalane et "Tato" un des maîtres gitans perpignanais.

 

Infos :www.rumbacatalana.eu

 

Dans le cadre de la Setmana de la rumba catalana.

 

Entrée :10 & 7€(inscrits à la Casa Musicale)

 
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12 mars 2015 4 12 /03 /mars /2015 07:47
Expo Françoise FILLON
Expo Françoise FILLON

(Dernière ) Exposition Galerie de la Main de fer

Du 13 Mars au 21 avril

`

Galerie de la Main de fer

Mercredi au samedi de 14h30 à 19h et sur RV

2 rue de la Révolution Française 66000 Perpignan. 06 08 03 26 35 www.galeriedelamaindefer.com

fermeture de la galerie de la Main de fer à Perpignan

fermeture de la galerie de la Main de fer à Perpignan

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  • professeur de lettres, écrivain, j'ai publié plusieurs livres dans la région Languedoc-Roussillon, sur la Catalogne, Matisse, Machado, Walter Benjamin (éditions Balzac, Cap Béar, Presses littéraires, Presses du Languedoc...
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