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25 septembre 2019 3 25 /09 /septembre /2019 12:08
Visages de la Méditerranée - Ciné à la frontière - Christophe Massé - AUB et la république espagnole - Comité de solidarité catalane - Homère à Thuir en catalan -
Visages de la Méditerranée - Ciné à la frontière - Christophe Massé - AUB et la république espagnole - Comité de solidarité catalane - Homère à Thuir en catalan -
Visages de la Méditerranée - Ciné à la frontière - Christophe Massé - AUB et la république espagnole - Comité de solidarité catalane - Homère à Thuir en catalan -

Homère à Thuir en catalan

 

Culture à Thuir

 

 

TROIA, UNA VERITABLE ODISSEA ! Un spectacle théâtral polyphonique pour tous les publics.

La saison 19/20 ouvre ses portes en vous proposant un voyage à travers les épisodes les plus palpitants de L’Iliade et L’Odysée, deux des œuvres mythologiques d’Homère. Trente choristes, dans un décor sur-dimensionné, feront évoluer l’histoire, tout en créant une véritable fusion entre musique et théâtre gestuel. Vous entendrez Bach, Purcell, Haëndel, Mozart, Verdi, Wagner et bien d’autres.

 

 

THEATRE DES ASPRES : un spectacle d’ouverture qui augure un long voyage et une très belle saison !

 

Le spectacle est composé de deux parties bien différenciées : L’Iliade et ses dieux olympiques responsables du sort des hommes, et L’Odysée avec les aventures d’Ulysse. 

 

Troia, una véritable Odissea ! nous parle des préoccupations qui ont toujours troublé l’humanité… la recherche du succès, du pouvoir, de l’immortalité et du besoin d’aimer et d’être aimé. Depuis 3000 ans, nous nous battons toujours pour résoudre ces conflits.

 

La compagnie catalane Cor de Teatre est un ensemble vocal qui sait se libérer des structures conventionnelles pour y incorporer mouvement, action et théâtralité et vient de créer une école pour jeunes interprètes dont l’un des principaux objectifs est d’offrir aux jeunes générations les moyens d’avoir un impact positif sur leur vie et notre société. Avec Troia, la compagnie est en tournée en Catalogne, Espagne, France, Suisse, Belgique et Allemagne.

 

NFORMATIONS PRATIQUES – www.thuir.fr

Renseignements et réservations : 04 68 84 67 87

Entrée : 15€ adulte, 13€ enfant jusqu’à 15 ans

INVITATION /  INVITACIÓ

 

OUVERTURE /  OBERTURA

de la 4éme édition de

> Cinéma à la Frontière <

Rencontres Professionnelles Eurorégionales

Cinéma – Audiovisuel

Avec le soutien de l’Eurorégion Pyrénées-Méditerranée

amb el suport decisiu de l’Euroregió Pirineus-Mediterrània

jeudi 26 septembre 2019 à 15h00

Auditori Josep Irla - Plaça Popeu Fabra, 1 – Girona

 

ECHANGES - ATELIERS - FILMS

INTERCANVIS-TALLERS-FILMS

traduction simultanée / traducció simultània

 

Avec les professionnels du cinéma et l’audiovisuel,

Les enseignants, les intervenants de l’éducation à l’image,

les institutions culturelles et éducatives

 

Amb professionals del cinema i l'audiovisual,

professors, animadors culturals de l'educació a la imatge

i institucions culturals i educatives

 

 

> INSCRIPTION / INSCRIPCIÓ <

 

Vous  souhaitez participer à toutes les propositions des Rencontres

Accès gratuit mais attention places limitées - inscription préalable obligatoire sur :

 

Voleu participar a totes les propostes de les Trobades

Entrada lliure però atenció, places limitades - inscripció recomanada en :

 

<https://framaforms.org/inscription-calf-girona-2019-15672072 

 

Association NORD/SUD FILMS

info@nordsudfilms.com

site <http://www.nordsudfilms.com >

sur Facebook : <https://www.facebook.com/nordsudfilms/

 

 www.librairietorcatis.com

Septembre 2019

 

 

Mercredi 25 Septembre

à 18h00 

Vernissage de l'exposition de Christophe Massé.

 

Dans l'espace d'exposition de la Librairie Torcatis à Perpignan du 23 septembre au 5 Octobre 2019, présentation d'un ensemble de travaux récents, acrylique & divers sur papier, du Journal de la Traversée 3, accompagné d'objets peints.

La Librairie proposera une sélection d'ouvrages, dont les derniers parus chez Paraules, à l'Atelier des Brisants, chez Pierre Mainard éditeur et chez Voix/éditions.

Rencontre avec celles et ceux qui le souhaiteront, le mercredi 25 septembre à 18h00.

C. Massé

www.librairietorcatis.com

en continu sur notre site internet

 

Ahir a la nit al Casal de Perpinyà uns 20 o 25 socis del Comitè de Solidaritat se van reunir

Farem una ressenya més extensa aviat

per ara noteu a les vostres agendes que a davant la situació actual:

  • quasi 2 anys de presó pels Jordis
  • quasi 2 anys d'exili per mig Govern
  • un any i mig de presó per l'altra part del Govern
  • més de 2 anys de persecusions i de repressió

i pel cop d'accelerador que tornen a posar des de Madrid amb noves detencions injustificades

 

el Comitè de Solidaritat Catalana 

convoca una concentració 

al peu del Castellet a Perpinyà

aquest dijous 26 de setembre a 18h30 

-- 

Heu rebut aquest missatge perquè esteu subscrit al grup "Comitè de Solidaritat Catalana" de Google Groups.

Per cancel·lar la subscripció a aquest grup i deixar de rebre els seus missatges, envieu un correu electrònic a comit-de-solidaritat-catalana+unsubscribe@googlegroups.com.

Per veure aquest debat al web, visiteu https://groups.google.com/d/msgid/comit-de-solidaritat-catalana/CALRALnLXkD6jy9FEQAAkT9-NPG5TT%3DuYOek83jGsHBBL1i0r8w%40mail.gmail.com.

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8 septembre 2019 7 08 /09 /septembre /2019 07:58
Dali - La famille Maureso à Bages (66) - Fête gitane, avec Nick Jimenez (C) Clarisse REQUENA
Dali - La famille Maureso à Bages (66) - Fête gitane, avec Nick Jimenez (C) Clarisse REQUENA
Dali - La famille Maureso à Bages (66) - Fête gitane, avec Nick Jimenez (C) Clarisse REQUENA
Dali - La famille Maureso à Bages (66) - Fête gitane, avec Nick Jimenez (C) Clarisse REQUENA

Dali - La famille Maureso à Bages (66) - Fête gitane, avec Nick Jimenez (C) Clarisse REQUENA

Dérives de la raison : Fête gitane aux Minimes de Perpignan - Maureso, Vigo and Co - A St-André - Institut R. LLULL

EXPO MARESO à BAGES (66)

 

Ce dimanche 8 septembre à 20h fête gitane aux Minimes (Perpignan) gratuit, repas : 6 euros. Rumba et coetera...

 

Septembre à Saint-André

MARDI 10 SEPTEMBRE à 18h

au Préau de la mairie

 

Dans le cadre des Mardis de la Culture

 

Conférence

par Martine CAMIADE "L'Homme faceaux événements climatiquesaux 14e et 19e siècles".

 

Gratuit.

LES PROCHAINES CONFERENCES...

 

Mardi 17 septembre :

"LA BATAILLE DE VALMY" par le Pr Jean-François BOULANGER.

 

Mardi 24 septembre

"HISTOIRE DE LA VIGNE ET DU VIN EN ROUSSILLON" par Pierre Torrès.

 

Mardi 8 octobre :

"HISTOIRE DE LA SORCELLERIE DANS LE ROUSSILLON" par Robert Vinas.

 

GRATUIT

Au Préau de la Mairie à 18h

- - -

 

Institut Ramon Llull/ Newsletter # 100 

 

PARIS,  05/09/2019

SEPTEMBRE 2019 / PARIS, FRANCE

Paris

 

  BUREAU DE PARIS

 

PARIS,  26/09/2019

 

MiRRA, un échange musical entre le jazz des Baléares, de Catalogne et d'Île-de-France

 

En imaginant MiRRA, l’idée du collectif MiRR et de Danger Hill est de créer une dynamique de collaboration entre artistes de différents lieux, sans préjugés, frontières ni contraintes esthétiques. Elle s’incarne pour son volet parisien en deux soirées-concert au Bal Blomet et au Sunside Jazz Club, les 25 et 26 septembre. Avec les groupes Marco Mezquida et Chicuelo, Irene Reig Parisian Trio et Pere Navarro Quintet. Avec le soutien de l’Institut Ramon Llull, l’Institut d’Estudis Baleàrics et la Drac Île-de-France. 

 

RAMONVILLE,  13/09/2019

 

Nouveau focus catalan au festival de rue de Ramonville pour sa 32è édition

 

Depuis 2016, des compagnies catalanes sont régulièrement programmées au sein du Festival de rue de Ramonville, organisé par ARTO. Devant la réussite de l’édition 2018, l’association a décidé de renouveler ce « Focus Catalan » en programmant trois compagnies catalanes en tant que « Compagnies invitées » qui représenteront différents types de spectacles et de disciplines du spectacle vivant catalan. Du cirque contemporain d’Amer i Àfrica, en passant par le théâtre d’intervention de John Fisherman avec Money for free, jusqu’à la danse en espace public de Zum-zum Teatre et Quim Bigas. Du 13 au 15 septembre 2019 à Ramonville, avec le soutien de l’Institut Ramon Llull.

PARIS,  24/09/2019

 

Cours de découverte de la langue catalane à l'Ambassade d'Andorre pour la Journée Européenne de Langues

 

À l’occasion de la Journée européenne des langues, l’Ambassade d’Andorre et la délégation de l’Institut Ramon Llull à Paris proposent un cours de découverte de la langue catalane dans le cadre de la 18ème Semaine des cultures étrangères organisée par le FICEP. Encore une année, fêtez cette journée avec le Passeport pour les langues.

PARIS,  11/09/2019

 

Concert du Quartet Brossa à la Schola Cantorum de Paris

 

La Délégation du gouvernement de Catalogne en France organise à l’occasion de la fête nationale catalane une double commémoration autour de la figure de Joan Brossa, écrivain et artiste visuel lié avec Tàpies au groupe surréaliste « Dau al set », dont on fête le centenaire. Le quatuor de corde qui porte son nom s’inspire de sa créativité, de son irrévérence et de son engagement.

FRANCE,  11/09/2019

 

Nouvelle édition du "Livre des faits" du roi Jaume Ier d'Aragon chez Livre de Poche

 

Après des éditions savantes de plusieurs chroniques catalanes de l’époque, les traducteurs Agnès et Robert Vinas présentent au grand public français cet ouvrage d’une fraîcheur insoupçonné avec une nouvelle édition de poche.

VITRY-SUR-SEINE,  19/09/2019

 

Les chorégraphes catalanes Núria Guiu et Aina Alegre, aux Plateux de la Briqueterie

 

Pour sa 27ᵉ édition, le rendez-vous annuel du centre de développement chorégraphiques de Vitry se transforme en musée des émotions. Cette nouvelle édition centrée sur les états de corps et sur les relations aux autres réunit en trois jours 15 compagnies, dont les Catalanes Núria Guiu Sagarra (artiste Aerowaves Twenty 18) avec Likes et Aina Alegre, installée à Paris avec son Studio Fictif, qui présente sa dernière création : La nuit, nos autres.  Le 19 septembre.

CHARLEVILLE,  27/09/2019

 

« Choses que l'on oublie facilement », de Xavier Bobés et la première de « Bloop ! », de Pep Bou, à la Biennale Mondiale de Marionnettes de Charleville

 

Avec chaque année plus de 250 compagnies du monde entier, la Biennale Mondiale des Théâtre de Marionnettes de Charleville-Mézières se veut capitale mondiale de la marionnette. Après deux focus qui leur ont été consacrés en 2011 et 2015, les compagnies catalanes sont devenues des habituées du festival, autant dans le in que dans le off.  En 2019 c’est l’occasion d’y découvrir l’intime Choses que l’on oublie facilement de Xavier Bobés et la première française de Bloop !, de Pep Bou et ses bulles de savon.

MERCI à Jacques GAUTRAND correspondant à PARIS

 

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6 septembre 2019 5 06 /09 /septembre /2019 10:32
Autour du ministre Riester, MM.Pujol, Aliot, Grau...

Autour du ministre Riester, MM.Pujol, Aliot, Grau...

Perpignan n'a pas besoin d'un ministre de l'inculture

 

Pour honorer Visa, il est venu, fissa, à Perpignan et surtout motiver les militants de la Rép en marche !

 

Ce commercial promu à la culture (plus personne pour s'adonner à la cul-spectacle, pour agir avec un budget si rétréci...) vient, comme les autres ministres, faire campagne pour les municipales : c'est de bonne guerre...

 

On aurait pu lui parler de culture : les disparitions (Beaux-Arts, Centre Walter Benjamin), les rénovations catastrophiques (Théâtre municipal, Musée Rigaud)...Non, pas intéressant... Il reste l'Archipel, qui sauve l'honneur. Quant à la médiathèque, attendons de voir son nouveau visage...

 

Oui, on aurait pu lui montrer un peu le patrimoine, l'architecture, l'état du quartier Saint-Jacques...Non, les élus, les invités, les expos, le rituel officiel, donc, loin des inquiétudes citoyennes... Au-dessus de la mêlée, ce ministre acculturé qui fait de la figuration..! Quelle misère !!!

 

JPB

 

Franck Riester fait ses études dans deux écoles de commerce : après l’Institut supérieur de gestion, il obtient unmastère spécialisé de management urbain, délivré par l'ESSEC.

Il commence sa carrière professionnelle au sein d’un grand groupe d’audit ; il se consacre ensuite au développement du garage automobile familial fondée par son grand-père, et dirige toujours aujourd'hui plusieurs concessions automobiles Peugeot1,2.

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8 août 2019 4 08 /08 /août /2019 09:59
Littérature, art et tauromachie - La corrida a un fonds culturel célébré par des identitaires incultes (à Millas and Co) - Gala et Dali décrits par la romancière Anaïs NIN -

En réponse au discours identitaire des excités de Millas :

la corrida n'a rien à voir avec la Catalogne; d'ailleurs Barcelone interdit ce jeu machiavélique et a transformé ses arènes en commerces...Ce n'est pas une culture quand elle se limite aux cris de pestiférés ayant bu trop de bières, quand elle n'est que souffrance, que spectacle indigne de gens civilisés. La corrida n'est pas notre coutume, notre tradition, notre identité...

Au-delà des origines crétoises, antiques, la tauromachie est tradition espagnole, où s'exacerbent les instincts de mort et de barbarie  d'une idéologie franquiste et fasciste : "Viva la muerte !"

 

JPB

 

*Tauromachie, art et littérature

 

Francis MARMANDE, journaliste pour le journal "Le Monde",  est doué d'un style imagé, dynamique, créatif, dans  ses chroniques de jazz, et aussi, pour (hélas!) ses reportages sur la tauromachie... 

 

C'est la plus littéraire et originale "plume" du journal ! Ancien prof de littérature à Paris, auteur de plusieurs livres envoûtants, F. Marmande vient de donner son sentiment sur l'affaire du Conseil constitutionnel "la corrida dans l'arène constitutionnelle". Il adore ce spectacle barbare, mais son texte est tout en finesse, reprenant les arguments des anti, de façon implicite et poétique : "rituel fantastique. Nous offre la possibilité de voir la comédie qui nous est jouée, la mort en face. 

 

Je n'ai rien à voir avec les traditions, la réaction, la cruauté. Je n'aime pas la corrida." !!! J

'en avais les larmes à l'oeil ! Je ne suis pas, moi, dans la corrida pour l'apprécier! 

J'ai vu une corrida à Céret et c'était boucherie! J'en ai vu une autre à RONDA, berceau de la tauromachie, et n'ai pas apprécié non plus ! Désolé, je suis contre à jamais 

 

Littérature et Corrida (La mise-à-mour de la mort)

 

A l’heure où les traditions taurines reprennent du poil de la bête (Bourg-Madame, projet d’arènes à Perpignan, férias de Céret, Millas…), et où les opposants meuglent, souvent avec humour, il est peut-être temps de s’interroger: « Après les grèves des intermittents du spectacles et les projets du Ministère de la Culture, que restera-t-il de la fameuse exception culturelle française ? Des corridas.. ?

 

Adolescent, j’étais abonné à l’esthétique revue Faenas, qui parle de mort à chaque page. La mort, sans cesse, sous les mots, petite mort, sensuelle, dans toutes ces photos de pleine beauté. J’aimais ce support journalistique, car il parlait de l’été, qui, en terres du sud, est une saison livrée à la course ultime des taureaux.

 Pourtant cette chaleur, cette danse qui saoule, cette musique redondante, pantagruélique et obsédante, vrillante et hallucinogène, tous ces ingrédients, susceptibles de constituer un simulacre poétique, semblent, a priori, incapables de donner naissance à de la littérature. Tout au plus à une sorte de discours qui rimerait avec pensum et torture!

 

Toutefois, je jouissais fortement, par moments, à la lecture des poèmes corridesques de Cocteau ou des pages bovines d’Hemingway ou de Blasco Ibanez. 

 

Mais en même temps, chaque été, à l’annonce d’un spectacle taurin, je me retenais pour ne pas adresser un message anonyme au journal local, afin que cette fête macabre fût annulée: un engin explosif serait placé sous les gradins et la déflagration interviendrait dès l’entrée du premier matador...

 

Rassurez-vous, je manque de courage:  je n’allai jamais jusqu’à ces extrémités; à défaut de griffer les organisateurs, je me contentai de lacérer des affiches, de jeter aux orties des panneaux proclamant l’art et l’habileté des tueurs andalous à “l’habit de lumière”, c’est-à-dire, sang et or. Le sang, oui, et l'ordure, le jaune pisseux ! 

 

 

Douleur, certes ! Cependant, l’animal devrait être fier de partir, lui qui est au centre de ce cérémoniel de rythme et de chorégraphie, pour un monde vierge, qu’il méconnaît, celui de la mort, et dont il n’approche l’indépassable injustice que par l’épreuve de la souffrance. De même que le spectateur ne pense pas au supplice de l’animal, parce que celui-ci ne peut l’exprimer ni par des mots ni par des sanglots, de même le taureau “brave” ignore l’inéluctable issue, le sens de cette clôture festive, excitée par les banderilles du soleil, et qu’on invente autour de lui et de ses pas aveugles.

 

Il ne sait rien des symboles ou des paraboles de ces espèces d’hommes, qui ne savent rien de leur néant, mais qui, pour conjurer leur frayeur, s’inventent des mythes fondateurs,   prétendant, par exemple, que la corrida est un moment mystique où l’individu est confronté avec le sacré et le mystère de la mort. 

 

Dans le temps de la course, dans les libres intervalles dédiés au pain et aux jeux, ils se croient des dieux, parce qu’ils sont nés dans la patrie du soleil, de la musique répétitive et du vin doux. Ils auraient pu, aussi bien, éclore au pôle nord et passer leur vie à grignoter des harengs fumés! Non, leur destin est d’avoir la fièvre dans les yeux, omniprésents, ainsi que dans la tête, qui méconnaît l'intelligence.

 

 

27 JUIN 2014

LITTÉRATURE ET CORRIDA (2) -

CINÉMA DE LA CORRIDA - SOUFFRANCE DES ANIMAUX, JOUISSANCE DES HOMMES

  

 

Rappelons le vernissage demain samedi à 11h de l'expo "Peinture et tauromachie" au MAMOC de Céret - VIALAT vient de déclarer (vendredi à France culture), qu'il n'ira pas à ce vernissage.

Le sien c'est ce soir, vendredi, au musée Fabre de Montpellier : des toromanias, des supports et des surfaces copiées collées de Matisse... Point à la ligne...

 

**Littérature et tauromachie (suite)  :  

En fin de compte, l’animal est, en cette circonstance, le plus fort, le plus à l’aise dans sa peau, car c’est lui qui a le moins peur. Le public, tenu en haleine, se serre dans les gradins pour se sécuriser dans la chaleur fétide et la sueur collective d’une fin de journée auguste; il est tenaillé par la frayeur parce qu’il s’identifie au torero qui, seul, face au monstre massif et corné, ne peut s’ôter de l’esprit l’idée que la fin de la vie est plus douloureuse que le moment physique de la mort. Parfois, je l’avoue, je m’identifie à l’animal, en prenant sa défense ou, du moins, en essayant de me mettre à sa place, mais, franchement c’est une attitude bête, une bête attitude ! Alors, je me remets, je déglutis ma colère, je tente d’excuser l’homme pour ces spectacles sordides et de lui trouver de nobles motifs: il est chez lui, l’aficionado en cette rouge enceinte, puisque sa vie entière est corrida, course contre la montre et la mort, du berceau au travail, du lit au linceul. 

 

Jusque dans l’amour, quand le sexe est épée et le corps mis à mort pour le plus pur des trépas et l’évanouissement passager : la corrida n’est-elle pas exhibition, érection, avec dard du picador, flèches du soleil, parties du torero serrées et érigées en trophée ( le jury demeure machiste car, s’il laissait la place aux femmes, c’est du toréador, engoncé dans son habit d’or, qu’elles réclameraient les oreilles et…), jusqu’à l’orgasme des « belles étrangères », dans les tribunes.. ? 

 

Les artistes, comme Goya, dans La suerte de Varas (l’épreuve des piques), ou Francisco de los toros, ont chanté cette mise-amour de la mort, jusqu’à l’instant où la conscience fabrique les parodies obscènes du carnaval tauromachique: les cartes postales de Picasso constituent une mise à nu de notre barbarie pornographique: l’animal est doux dans sa plus violente bestialité quand l’homme se bestialise dans la mise en scène et le voyeurisme de ses actes sexuels. 

 

Je relisais, pour conforter mon opinion, les Toreros de Salon de Camillo José Cela.

Le livre, grâce à son sous-titre Farce accompagnée de clameurs et de fanfares, donne le ton. L’humour et la justesse sont inscrits de façon insolente dans tout l’ouvrage: Il ne faut pas confondre la Tauromachie de salon avec la musique de chambre, le latin de cuisine, ou quelque autre divertissement casanier... Le Torero de Salon va inventer le véritable taureau, au sens de “l’invention de la Croix”. C’est-à-dire qu’il creuse, pour le trouver, tout au fond de soi-même, dans les obscurités où sommeille le mammifère primordial...”

 

 

Avant, avant...Autrefois, au berceau de la mer achéenne, la bête était puissance, et il fallait l’intelligence de Thésée pour surprendre le Minotaure, puis ressortir de son étable labyrinthique!

Jadis, il y eut le toreo aristocrate d’un Manolete ou d’un Luis-Miguel Dominguin, qui savait travailler, et aussi parler:

« Je suis convaincu que la mort est comme un mètre carré qui tourbillonne dans l’arène. Le torero ne doit pas marcher dessus quand le taureau vient vers lui, mais personne ne sait où se situe ce mètre carré. C’est sans doute cela, le destin. » 

 

Suerte, sort, oui, d’accord, c’est beau, et on sait désormais qu’on ne fait de la bonne littérature qu’avec de mauvais sentiments !

 

De nos jours, reconnaissez-le, le mythe s’est dégradé…

 Les touristes, appelés “les Parigots”, ou les “aficionadeaux”, de Saint-Quentin, de Châtellerault ou d’ailleurs, vont à la corrida comme on rend visite aux Demoiselles d’Avignon : ils viennent, les estivants, pour la troisième mi-temps, pour le bordel ou les bodegas nocturnes; elles viennent, les estivantes de Brel ou de Ferrat, pour les bebidas ou les bibitas... 

 

L’universelle allégorie et la lutte éternelle de l’homme avec la mort, le destin, le soleil rouge et noir, circonscrites au ruedo, ce cercle magique où se déroule de drame, sont à la portée des oisifs analphabètes; ils ne savent rien du flamenco déchirant ou de la danse gitane, morisque et andalouse, ou du duende pathétique et endiablé, mais se grisent à peu de frais de l’air des paso-dobles, des flûtes basques ou des musettes locales... Il est vrai que l’artiste ne peint plus avec les antiques pinceaux acérés; tout n’est plus que tépidité: le torero ne combat plus avec l’épée brûlante de la mort, même si celle-ci est toujours promise dans son cérémonial de carton-pâte, mais il se bat avec un toro écorné, raboté, éreinté déjà, même avant d’entrevoir le toril, l’amphithéâtre, les burladores, ces planches des protections autour de l’arène, le cheval caparaçonné…

 

J’osais, malgré tous ces doutes, déclarer à Enric Catalafrances, l’organisateur des “fêtes taurines" de Collioure, que la corrida pouvait être considérée comme un des beaux-arts. 

C’est en remerciement de ce bon mot, sans doute, qu’il m’adressait chaque été une place gratuite valable pour la temporada...Cette lettre me rappelait celle que recevait chaque année mon grand-père paternel, en raison de sa fonction et de ses titres. 

 

En particulier, j’ai conservé celle qui est datée du 8 août 1951 ; le destinateur en est le “Comité permanent des fêtes de Collioure, organisateur de manifestations taurines, nautiques, artistiques, fêtes vénitiennes et feu d’artifice”:

 M. Le Directeur des Contributions indirectes, le comité se fait un honneur de vous inviter aux manifestations qui auront lieu les 15 et 16 août prochains. Sous ce pli, nous avons l’honneur de vous remettre les cartes d’entrée à la Présidence qui vous sont destinées, ainsi qu’aux membres de votre administration que vous pourriez devoir désigner. Veuillez agréer...Il parlait debeauZarts, mais pensait en secret que cela montrait simplement combien bas était tombé l’art:appelons-le, désormais, lard, et bonbons, nos bouées de graisse, nos poignées de baise, nos bourrelets cancérigènes, nos peu alertes cuisses de cheval...

 

Des écrivains, des grands, hélas, tels que Hemingway, Bergamin, Ibanez, Lacouture, F.Villalon, ont glorifié la corrida.

 Michel Leiris, aussi, à ses débuts, dans Miroir de la tauromachie; cependant, repenti, il a préféré, en écrivant De la littérature considérée comme une tauromachie, y voir une métaphore de l’acte d’écrire: un signe d’authenticité, de rigueur morale, d’absence de complaisance: écrire au risque de déplaire, mais c’était au temps où la corne acérée du taureau garantissait la vérité du spectacle tauromachique...Ainsi, ces écrivains ont pu décrire la tragédie artistique, codifiée, avec ses danses, ses chants, ses vivats et ses passes précises: les véroniques, les naturelles, les passes de poitrine... Elle doit bien être un art, la corrida, puisque le code des impôts stipule de manière poétique et quelque peu ironique que « cette imposition ne frappe pas les différents personnels se produisant dans l’arène. Selon la règle fiscale, les matadores (ou espadas) sont assimilés à des artistes. Ils sont exonérés à ce titre, même si leur activité ne relève pas des œuvres de l’esprit... » 

 

La corrida serait un scandale, un spectacle immoral ? Citons le début de Mort dans l’après-midi :

 

 « A mon avis, d’un point de vue moral moderne, c’est-à-dire chrétien, la course de taureaux est tout entière indéfendable ; elle comporte sans doute beaucoup de cruauté, toujours du danger, cherché ou imprévu, et toujours la mort. Je ne vais pas en tenter maintenant la défense ; je veux seulement dire honnêtement tout ce que je crois être la vérité sur cette question ; cependant, durant ces courses je me sens bien, j’ai le sentiment de vie et de mort, du mortel et de l’immortel, et, le spectacle terminé, je me sens très triste mais à merveille. » Paradoxe puissant, décelable aussi chez S. de Beauvoir, dans La force de l’âge : 

 

« La corrida est justifiée dans son sens original : un animal intelligent travaille à vaincre un animal plus puissant mais irréfléchi ; en ces temps où les paroles coûtent si peu, j’apprécie les épreuves où l’homme engage son corps, dans un corps à corps et je fustige les moralistes bourgeois qui sont de purs esprits. »

 

En ce triste été 2014, où la frustration des spectateurs est à son comble, doit-on espérer que toro et torero, unis dans le destin, ne connaissent pas le sort des festivals de l’été et soient les derniers intermittents du spectacle à nous offrir l’ultime duel, bestial en apparence, mais si proche du sacré ?  

 

Jean-Pierre Bonnel

 

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MERCREDI 2 JUILLET 2014, à 18h00 Librairie Torcatis,

   

MANO A MANO

entre Christian Sournia et Michel Cadet

autour des actes du colloque de décembre 2010

LE TAUREAU ET L'HOMME

        L'HOMME ET LE TORO

                DANS LE CINEMA

Ed. Trabucaire

Sous la direction de François de la Bretèque & Christian Sournia

 

Le taureau ou le toro, - ces deux graphies sont signifiantes -

pose un certain nombre de questions essentielles touchant à la

représentation cinématographique et à ses dimensions anthropologiques,

mythologiques, mais aussi sociologiques ou politiques.

 

J.P.Bonnel

(textes publiés en 2014, dans le recueil CatalognArts…)

 

Peinture et tauromachie à Céret - Littérature et corrida - Le blogabonnel

leblogabonnel.over-blog.com/article-peinture-et-tauromachie-a-ceret-litterature-et-cor...

 

  1.  

26 juin 2014 - Torero-J.P.Formica--2011.jpg ... J'en ai vu une autre à RONDA, berceau de latauromachie, et n'ai ... Littérature et Corrida (J.Pierre Bonnel) :.

Littérature et corrida (2) - Cinéma de la corrida - Souffrance des ...

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GALA et Salvador vus par Anaïs NIN

 

 

"…Les Dali sont arrivés, mais ils étaient fatigués et sont montés dans leur chambre…Les Dali parurent au petit déjeuner. Tous deux petits de stature, s'assirent l'un près de l'autre. Tous deux d'aspect peu remarquable, elle dans les tons modérés, un peu passés, et lui dessiné au fusain comme le dessin que ferait un enfant d'un Espagnol, n'importe quel Espagnol, à part l'incroyable longueur de sa moustache. Ils se tournaient l'un vers l'autre comme s'ils recherchaient une protection, à être rassurés, ils n'étaient ni ouverts, ni confiants, ni à leur aise. Dudley était méfiant. Dali était-il vraiment fou ? Etait-ce une pose , Etait-il excentrique spontanément ou par calcul..?

 

 

Ils voulaient que je trouve la solution de l'énorme parce que je parlais espagnol, mais ils n'avaient pas prévu la puissance d'organisation de mme Dali…

 

Les exigences de mme Dali étaient accablantes. John en agit assez de lui faire les courses. Flo se sentait exclus des discussions internationales sur l'art. John était irrité par l'entrain de Dali et son activité incessante. Dali peignait tous les jours en sifflant et en chantant…

Henry était irrité de voir comme Mme Dali dorlotait son mari…J'aimais entendre parler Dali. Il était plein d'inventions et de fantaisies débridées…Me Dali était méfiante à mon égard. Dali m'aimait bien et perdait sa timidité lorsque j'apparaissais. Il me montrait son travail…"

 

 

Anaïs NIN - Journal 1939/44, Stock, pages 61/62.

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9 juillet 2019 2 09 /07 /juillet /2019 10:35
Politique culturelle à Perpignan : où, l'ancienne harmonie J.M. Pujol- M. Pinell)

Action culturelle à Perpignan - Médiation..?

 

C'est vrai, il y eut de beaux événements, picturaux, musicaux, théâtraux à Perpi, on en va pas contester l'évidence !

On ne va pas revenir non plus sur les gâchis :

* suppression de l'Ecole d'art : Michel Pinell n'a rien dit...Ou plutôt il a contesté l'action des profs et des directeurs successifs...

 

* Défiguration de deux hôtels particuliers (De Lazerme...) pour aboutir à un musée moderne : "On ne peut pas tout garder.", répondit M.Pinell, parlant du patrimoine, pour justifier le nouveau Musée H. Rigaud...

 

* Licenciements du directeur de la culture qui avait engagé des actions au coeur du contemporain (expo aux Minimes, avec le Frac; film et expo sur Walter Benjamin : L'adjoint à la culture était d'accord avec le maire, jugeant que Jordi Vidal était dans l'illégalité, nommant son épouse commissaire d'expo...

 

* Projet de vente du Centre d'art contemporain W.Benjamin : le lieu, après rénovation a coûté un million d'euros; la mairie voudrait le revendre 650000 euros ! Quel bénéfice ! M.Pinell n'a pas bronché et son ami, le candidat Romain Grau ne s'est pas prononcé sur le sujet... Quel candidat promettra de conserver le CAC WB..? 

 

(qu'il sache que je veux bien le gérer, de façon bénévole, avec l'association W.Benjamin, le jury du Prix européen...)

 

* L'adjoint à la culture a enduré pendant cinq ans et a avalé des couleuvres; il a accepté toutes les décisions du maire, après avoir milité activement pour lui en 2014, après avoir entretenu son amitié (lui offrant des livres...). Pourquoi s'est-il révolté lors de l'affaire du théâtre municipal ? Car il n'a pas été consulté...car il fallait choisir une autre voie, quelques mois avant les municipales de 2020..? 

 

M.Pinell a-t-il l'ambition de revenir en tant qu'adjoint à la culture..? Pourquoi a-t-il trahi J.M.Pujol, après avoir été un de ses plus grands thuriféraires..?

A lui de s'exprimer, s'il le désire...

 

JPB

 

- - -

Jean-Bernard Mathon

 

L'université en centre ville / épisode 6.


L'affaire du théâtre municipal.


Les Perpignanais veulent conserver leur théâtre à l'italienne et ils l'ont fait savoir en faisant beaucoup de bruit (pétition avec 9000 signataires, plusieurs rassemblements en 2017 et 2018). Mais le maire n'écoute pas, n'entend pas ; il est obstiné.

 

Pour lui le théâtre doit être dévolu à l'université et transformé en amphi. Les travaux ont été lancés début 2019, sans permis de construire, sans architecte. Le référé suspensif a été rejeté par le tribunal administratif, mais le jugement sur le fond aura bien lieu dans les prochaines semaines ; et on verra bien. Toutes les décisions sur ce projet avaient été votées par l'ensemble du conseil municipal, y compris l'adjoint à la culture. Un massacre patrimonial de plus à imputer à l'équipe municipale. Il y avait d'autres endroits pour édifier un amphi de 450 places demandé par l'université. 

 

Cerise sur le gâteau, lors d'un récent conseil municipal le théâtre est passé dans l'escarcelle de la communauté urbaine ; il n'est plus municipal. Pourtant le centre ville, ses habitants ont besoin de ce lieu de culture !

 

9 juin 2019

 

- - -

Michel Pinell 

 

répond sur son bilan :

 

Chère Madame, juger est toujours facile. Sachez que je suis fier de mon "bilan culturel". Je suis fier de ce que j'ai fait pour tous les Perpignanais durant ces années : 

 

Live au Campo, Expos Picasso, Dufy, Clavé, Maillol Rodin, Charte de coopération culturelle, rénovation totale de la Médiathèque, projet Rigaud / Versailles ... 

 

Et oui, je défends une dame quand elle subit une invective machiste et de cela aussi je suis fier. Et oui, je pense possible de faire de la politique autrement, avec une équipe unie et un mode de gouvernance qui respecte ses citoyens et ses élus. Bravo à vous de vous investir dans la chose publique, vous avez raison de vous mobiliser car, de ce système, c'est ensemble que nous pourrons y arriver. Je suis à votre disposition pour en parler.

(sur Facebook, juin 2019)

AVIGNON à Perpignan

 

Le théâtre de l'Archipel, antichambre du festival d'Avignon, répétitions, finitions...Perpignan, destination culturelle ??

 

FESTIVAL D'AVIGNON

LAURENT GAUDÉ : «A PARTIR DE QUAND UNE FOULE DEVIENT-ELLE UN PEUPLE ?»

Par Guillaume Tion Photo Bruno Charoy

 

— 2 juillet 2019 à 17:36 (mis à jour le 3 juillet 2019 à 09:58)

Dans la pièce «Nous, l’Europe, banquet des peuples», mise en scène par Roland Auzet, le prix Goncourt 2004 appelle à retrouver le caractère épique de l’Union européenne.

 

 

Laurent Gaudé, dans les locaux d'Actes Sud, à Paris, le 20 juin. Photo Bruno Charoy

  

Européennes, deuxième tour. Dans la cour du lycée Saint-Joseph, le poète-auteur-dramaturge Laurent Gaudé et le metteur en scène Roland Auzet s’interrogent sur l’Europe. L’UE techno qui distille sa dose de grisaille à chaque bulletin d’information, certes, mais aussi l’Europe de la fresque historique et ses deux siècles de construction épique. Les deux faces d’une même réalité pour un spectacle où se déploie toute une panoplie de formes. Théâtre, musique ou encore chorale sont proposés par le metteur en scène - lui-même compositeur et percussionniste - dont l’un des combats réside dans la reconnaissance du geste opératique contemporain. Sur un plateau bouillonnant dont on entend d’ici le tapage artistique et l’engagement de la parole théâtrale, comédiens de nationalités différentes et chœur de l’Opéra Grand Avignon entouré d’une quarantaine de chanteurs amateurs raconteront notre Europe sous le regard d’un «grand témoin», voire acteur de la construction, convoqué chaque soir (Susan George, Pascal Lamy, François Hollande…).

Que va-t-il sortir de ce frottement entre les mondes politiques et artistiques ? Laurent Gaudé, prix Goncourt 2004, revient pour Libé sur les enjeux de cette opération hors norme, menée à l’Archipel - scène nationale de Perpignan avant sa venue à Avignon.

Pourquoi s’emparer du sujet de l’Europe ?

En réaction à l’air du temps, au fait que ce qui paraissait inconcevable aux gens de ma génération est apparu possible : l’UE peut se déconstruire. Je voulais dire mon attachement à cette aventure politique, et les colères que je ressens par rapport à des insatisfactions ou des échecs, autrement que dans un essai ou un article de journal, qui ne sont pas mon domaine d’écriture. C’est un poème en vers libre narratif, avec un enjeu d’écriture.

Entre l’européanisme volontaire d’il y a une vingtaine d’années et la défiance généralisée d’aujourd’hui, que s’est-il passé ?

Tout dépend de l’analyse que l’on fait à l’heure actuelle. Dans votre question, il y a l’idée que la situation s’est désagrégée. Est-ce que c’est le cas ? Certes les populismes ont augmenté, Orbán ou Salvini ont brandi leur désir d’une Europe à leur image, ce qui pose le problème sur une autre ligne de front, celle de l’extrême droite. Mais l’Europe s’est aussi élargie et poursuit son aventure. Même chose concernant la lecture des résultats des européennes. On peut dire que Salvini et Le Pen ont fait un carton, mais du point de vue de l’organisation du Parlement, ce scrutin n’impacte pas les grands équilibres.

Comment analysez-vous le désamour européen ?

 

C’est une succession d’éléments. L’épisode grec a endommagé le système : on a vu pour la première fois une Europe qui pouvait être autoritaire vis-à-vis de ses citoyens et tordre le bras aux gouvernements. La question des migrants a aussi beaucoup compliqué la vie des europhiles en Italie. Je pense l’UE coupable d’avoir laissé longtemps le pays se débrouiller avec ce problème. Mais pour nuancer, il ne faut pas tout mettre sur le dos de la construction européenne. La réussite des populismes dépasse la question de la zone Euro. Il y a quelque chose avec le retour de l’homme fort. Aussi bien aux Etats-Unis qu’en Chine ou en Turquie.

La crise européenne n’est-elle pas que le reflet de problèmes internes ?

Oui, et les politiques ont joué sur ce discours en se défaussant sur «Bruxelles qui impose». Je pense que l’expérience européenne existe et se trouve en expansion. C’est une réalité peu évoquée, mais si on se place à hauteur d’homme, on sous-estime et on sous-traite la question du brassage : il y a énormément de familles binationales. La réalité presque familiale de l’europe existe. Ce brassage va augmenter, mais ne passe pas la barre du discours politique. Personne ne dit qu’il y a énormément de binationaux et que l’Europe, c’est aussi ça.

C’est cet aspect familial qui vous a attiré ?

C’est le caractère épique de l’Europe. Nous sommes héritiers d’une histoire qui se trouve être une épopée permanente. Il est fascinant que ce soit le mot qui vienne le moins vite à l’esprit. S’agissant d’Europe, on préfère ennui, administration, lenteur, mollesse. Alors que c’est épique. Pris par petits segments, on trouve l’histoire de l’UE passionnante. Dans sa globalité, on a plus de mal. Ce qui m’accroche, c’est la recherche de ce souffle et ses répercussions sur les destins individuels.

Les gilets jaunes, ça vous parle ?

La question du peuple m’intéresse : à partir de quand une foule devient-elle un peuple ? Parfois, une foule reste une foule, cela donne des jacqueries, et d’autres fois opère une transformation énigmatique : la foule se voit comme une entité souveraine, puissante. On peut alors parler de peuple. Cette question est au cœur de ma pièce précédente, Et les colosses tomberont. En France, le phénomène des gilets jaunes, malgré la réalité de la colère, de la contestation, n’a pas coagulé. Mais c’est peut-être une amorce. Un mouvement peut avoir plusieurs vagues. Nous verrons dans quelques années.

A l’heure des réseaux sociaux et de la libération des outrances, le théâtre est-il encore le lieu de la contestation politique ?

Il n’en a plus l’exclusivité, mais il le porte. Il a ça en lui, dans la nature de l’adresse… au théâtre, des gens s’adressent à un public à un moment présent. Cette nature peut porter le politique, être vecteur du débat. Le théâtre est une caisse de résonance où la parole politique passe très bien.

Vous avez écrit plusieurs versions de Nous, l’Europe ?

Assez tôt, j’ai croisé Roland Auzet. Il a vu dans mon poème un matériau possible pour le théâtre, et via sa compagnie, Act Opus, m’a commandé la pièce. J’ai ouvert un deuxième front, travaillé sur deux textes en même temps : une version poétique, et une version scénique. Ce qui est édité chez Actes Sud n’est donc pas ce qui sera joué. Mais le spectacle sera en réalité une troisième version : la version scénique modifiée par le travail sur le plateau. Et aussi par l’univers de Roland.

On nous bassine tout le temps avec la Neuvième de Beethoven, devenue l’hymne européen, mais l’Europe culturelle, ce serait quoi ?

Peut-être pas la Neuvième de Beethoven, justement. C’est un point de vue que nous partageons avec Roland, par ailleurs très impliqué dans la musique contemporaine. Cet hymne qu’on brandit ne semble pas naturel. Comme si, devant nécessairement choisir un air irréfutable, on s’était tourné vers Beethoven. Cela montre d’ailleurs bien ce dont les peuples ne se sont pas encore emparés. Normalement, l’hymne vient de la base, la colère devenue étendard. On nous a dit que c’était la Neuvième… pourquoi pas, mais ce n’est pas tripal. D’ailleurs, Roland propose un autre hymne pour l’Europe.

Lequel ?

Il faudra venir voir le spectacle !

Nous, l’Europe, banquet des peuples de Laurent Gaudé mise en scène de Roland Auzet dans la cour du lycée Saint-Joseph, du 6 au 14 juillet à 22 heures.

 
Samedi 13 Juillet à partir de 11h
Rencontre HENRI SAGELOLI
pour son ouvrage paru aux éditions Paraules
GILLES OLRY


En présence de Gilles Olry

Bien cachés, chacun dans son coin, les peintres roussillonnais ont rarement été à l’honneur. Dans le but d’augmenter leur visibilité, nous avons créé une page Facebook et invité les plus reconnus. La plupart ont répondu favorablement en nous permettant de dévoiler au quotidien leur œuvre et leur image. Le nombre de peintres qui adhèrent à ce projet de support commun, augmente lentement, par cooptation : c’est un travail spécialisé et bénévole.
 
 
 

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5 mai 2019 7 05 /05 /mai /2019 11:32
Entrée de l'Ubu - Adel et Amiel - Salle de réunion - Tableaux de Joce Lachenardière - Affiche pour le 25 mai
Entrée de l'Ubu - Adel et Amiel - Salle de réunion - Tableaux de Joce Lachenardière - Affiche pour le 25 mai
Entrée de l'Ubu - Adel et Amiel - Salle de réunion - Tableaux de Joce Lachenardière - Affiche pour le 25 mai
Entrée de l'Ubu - Adel et Amiel - Salle de réunion - Tableaux de Joce Lachenardière - Affiche pour le 25 mai
Entrée de l'Ubu - Adel et Amiel - Salle de réunion - Tableaux de Joce Lachenardière - Affiche pour le 25 mai

Entrée de l'Ubu - Adel et Amiel - Salle de réunion - Tableaux de Joce Lachenardière - Affiche pour le 25 mai

L'UBU, café littéraire… restau, lieu de concerts, de conférences, de dialogues, etc...

Endroit mythique, culturel, symbole de la mixité sociale, à mi-chemin, dans le centre historique, entre la ville bourgeoise et le ghetto gitano-maghrébin de Saint-Jacques...Zone humaine et architecturale insolite où s'installe la nouvelle faculté de droit...

 

40 Place Hyacinthe Rigaud, 66000, Perpignan.

+33 4 68 80 03 67

Associés : Claude Pichaud, Hélène Perpere et Aadeel Essaadani

 

"…au menu des concerts de jazz, des conférences (comme la conférence des journalistes Fabien Palem et Nicolas Caudeville, sur les grands procès de Madrid des prisonniers politiques catalans, ou  la présentation le dimanche 9 juin du livre de Guy Bertrand "Rumba Gitane" avec expo photo et concert), des expositions, voir des émissions en direct sur facebook .

 

Un bar bien achalandé de vins, de bières de toutes les couleurs, café, thés, chocolat et en attendant la cuisine: des petits déjeuners de pains grillés, beurre et confiture, des planches charcuteries/ fromages ou des sandwichs !

 

 l'équipe Claude Pichaud, Hélène Perpere et Aadeel Essaadani. " (extrait par Nicolas Caudeville - cf. L'Archipel contre-attaque)

 

***Le 25 mai à 18h30, Hanna Fiedrich lit et joue le livre Le chemin ultime de Walter BENJAMIN, extraits de la mort à Port-Bou (éditions Cap Béar )

 

Enfin un endroit différent et nouveau à Perpignan. La déco est super, les habits sont magnifiques et en plus la nourriture est bonne....Tout ça avec un sourire. A visiter tout de suite.

 

Super accueil, décor très original et un menu hors de l'ordinaire :

 

Une fois la porte franchie, vous êtes dans les mains de l'adorable patronne qui, avec son sourire charmante vous invite à la détente. Elle explique le menu du jour et l'accompagne d'une excellente sélection de vins bios de la région. Avec mon compagnon, nous avons dégustées la crémeuse soupe à l'oignon à l'ancienne avec ses croûtons gratinées, les quenelles de poulet fait maison - un délice servit avec des blettes et du potiron dorées au four - j'ai opté pour la pomme (fruit) au four entrecoupée d’un fondant de roquefort sur un nid de boulgour agrémenté de dès de légumes - le dessert - une sélection de la maison avait l'air excellent aussi, malheureusement nous n'avions pas le temps de le tester. 


L'ambiance est séducteur, la patronne Irlandaise a pensée a tout - le coin enfants qui ne dérange personne, le coin détente avec canapés en velours, les tabourets proche du bar ainsi que la belle terrasse extérieur avec les petite tables a multi niveaux - ludique et originale. Très original pour Perpignan!

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3 mai 2019 5 03 /05 /mai /2019 11:49
Une rose là où se trouvait le camp de concentration d'Argelès - Conférences : Fauvisme à Collioure et W.Benjamin à Banyuls : toile de Carlo Maiolini -
Une rose là où se trouvait le camp de concentration d'Argelès - Conférences : Fauvisme à Collioure et W.Benjamin à Banyuls : toile de Carlo Maiolini -
Une rose là où se trouvait le camp de concentration d'Argelès - Conférences : Fauvisme à Collioure et W.Benjamin à Banyuls : toile de Carlo Maiolini -

Une rose là où se trouvait le camp de concentration d'Argelès - Conférences : Fauvisme à Collioure et W.Benjamin à Banyuls : toile de Carlo Maiolini -

Culture à Banyuls :

 

Vendredi 3 mai : Conférence «  Qu'appelle-t-on "Mélancolie de gauche"?? De Walter Benjamin à Enzo Traverso »  

 

par Alain BADIA, Professeur de Lettres et psychanalyste.

 

Evénement proposé par Walter Benjamin sans frontières, 18h15, salle Novelty. Entrée libre et gratuite. Contact : 06 31 69 09 32.

**

MAI 2019

Exposition du 1er au 15 mai : Malou Bertain et Anne Reymond (trompe l’œil et sculptures), Hall Mairie.

Exposition en plein air : 4ème édition de « L’art’cherche » avec pour thème « Explorons de nouveaux mondes » en partenariat avec le CNRS et la ville de Banyuls-sur-Mer. Infos complémentaires >>> http://www.obs-banyuls.fr/fr/s-informer/grand-public/evenements/exposition-explorons-de-nouveaux-monde-2019.html

 

• Tous les lundis du 15 avril jusqu’au 14 octobre : DE 8H30 À 11H30 – DÉPART DE L’OFFICE DE TOURISME – 15€/PERS. (GRATUIT DE 7 À 11 ANS) Randonnée botanique avec Carole Sérisier (accompagnatrice en montagne diplômée d’Etat). Découverte ludique de la flore du littoral et de l’arrière-pays de la Côte Vermeille. Réservation à l’Office de tourisme au 04 68 88 31 58.

 

• Tous les jeudis : à 15H00 - Visite guidée et pédagogique d’une oliveraie dans l’arrière pays par le producteur Olivier Borrat, découverte des huiles d’olives authentiques, préparations aux huiles originales, moulin et bar à huile, RDV à 15h au moulin des Oliveraies de la Baillaury au Mas Reig (réservation obligatoire à l’Office de tourisme au 04.68.88.31.58 au plus tard la veille). Côté pratique : durée 1h30, prévoir une bouteille d’eau, casquette, chaussures fermées.

 

Mercredi 8 mai : Le Souvenir Français vous propose une conférence et présentation du livre par Christine Salles « Banyuls-sur-Mer plongé dans la Seconde Guerre Mondiale, la diversité des réactions banyulencques dans une décennie troublée 1936-1945 ».

 

Exposition des dessins des élèves de l’école primaire. Hall Mairie. 

 

Vendredi 10 mai : 17H30 - SALLE NOVELTY - ENTRÉE LIBRE Conférence proposée par Culture & Patrimoine en Côte Vermeille "Reconnaître et lutter contre les ravageurs des olives" par Jean Lecomte.

 

Dimanche 12 mai : 

42ème Aplec del Foment de la sardana, esplanade front de mer (salle Bartissol en cas de mauvais temps) :

11h00 : Ballada de 6 sardanes avec la coble Mil.lenaria

13h00 : assiette catalane, moules grillées, pa amb tomaquet

15h00 : cobla Tres Vents

16h30 : cobla Sol de Banyuls

L’heure musicale des Amis d’Alain Marinaro avec le duo Rythmosis (flûte de Pan et violoncelle), 17h00, salle Novelty, entrée 10€.

 

Mercredi 15 mai : 

Le ciné du mois : Salle Novelty - Une fois par mois, le Cinéma Itinérant de Cinémaginaire vous propose 3 séances : une séance enfants, deux séances grand public.

15h00 : Ciné des enfants avec jeux et goûter - Entrée 3€
"Pachamama", de Juan Antin, France, 2018. Dès 5 ans.
Tepulpaï et Naïra, deux petits indiens de la cordillère des Andes, partent à la poursuite de la Pachamama, totem protecteur de leur village, confisqué par les Incas. Leur quête les mènera jusqu’à Cuzco, capitale royale assiégée par les Conquistadors. 

18h00 : Ciné grand public - Entrée 5€/4€

20h30 : Ciné grand public - Entrée 5€/4€

Conférence Les mercredis de la connaissance proposée par les Amis du Laboratoire Arago « La malédiction des espèces à longue durée de vie » présentée par Jean-Dominique Lebreton. 18h00, amphithéâtre Alain Guille du Laboratoire Arago, entrée libre. Plus d’info sur www.obs-banyuls.fr.

 

Samedi 18 mai : Défilé « Au bonheur des dames » des créations du Banyuls Expression Artistique, 18h00, salle Novelty, entrée libre.

 

Dimanche 19 mai : 5ème rendez-vous littéraire, venez à la rencontre des écrivains banyulencs, de 9h30 à 13h00, Hall Mairie.

Vendredi 24 mai : 

Conférence de Culture & Patrimoine en Côte Vermeille « Les troubadours Roussillonnais » présentée par Michel Adroher avec la participation de troubadours, 17h30, salle Novelty, entrée libre.

 

Du 19 juin au 27 octobre : « Welcome to Banyuls » de Philippe Perrin au Musée Maillol (Vallée de la Roume, route des Mas).

Dimanche 9 juin : 

Représentation de fin d’année de l’Atelier Théâtre Banyuls, 16h00, salle Novelty, entrée libre.

Gala de fin d’année de Banyuls Danse, 20h30, salle Bartissol.

 

Mercredi 12 juin : Conférence Les mercredis de la connaissance proposée par les Amis du Laboratoire Arago « La découverte de l’univers et de son histoire. Où en est-on ? » présentée par Alain Omont. 18h00, amphithéâtre Alain Guille du Laboratoire Arago, entrée libre. Plus d’info sur www.obs-banyuls.fr.

 

Vendredi 14 juin : Représentation de fin d’année de l’Atelier Théâtre Banyuls, 20h30, salle Novelty, entrée libre.

 

Dimanche 16 juin : L’heure musicale des Amis d’Alain Marinaro avec Vittorio Forte (piano), 17h00, salle Novelty, entrée 10€.

 

Mercredi 19 juin : Le ciné du mois : Salle Novelty - Une fois par mois, le Cinéma Itinérant de Cinémaginaire vous propose 3 séances : une séance enfants, deux séances grand public.

15h00 : Ciné des enfants avec jeux et goûter - Entrée 3€
"Les espiègles", de Janis Cimermanis, France, 2016, 45mn. 4 courts métrages d’animations. Dès 3 ans.
Au rythme des saisons, les aventures des Espiègles, inspirées des bandes dessinées du célèbre caricaturiste allemand Wilhelm Busch.

18h00 : Ciné grand public - Entrée 5€/4€

20h30 : Ciné grand public - Entrée 5€/4€

 

Vendredi 21 juin : Fête de la musique 

 

Vendredi 21 et samedi 22 juin : Musique & Science en Côte Vermeille organisé par les Amis du Laboratoire Arago. Programme à télécharger ici >>> https://www.banyuls-sur-mer.com/fr/musique-science-0 

 

Dimanche 23 juin : FOCS DE SANT JOAN

Organisés en collaboration avec la Ville de Banyuls-sur-Mer, Le Foment de la sardana et le Comité des fêtes. 

Infos complètes ici >>> https://www.banyuls-sur-mer.com/fr/focs-de-sant-joan-2019 

 

Vendredi 28 juin : Conférence sur la maternité d'Elne (pour les 80 ans de « La Retirada », programme de la Région),  présentée par Serge Barba proposée par l'association Walter Benjamin Sans Frontières, 18h15, salle Novelty, entrée libre.

(contact J.P.Bonnel 06 31 69 09 32)

Samedi 29 juin : 2ème édition de « Banyuls 1793, la légende du Col ». 

Programme complet ici >>> https://www.banyuls-sur-mer.com/fr/banyuls-1793-la-legende-du-col-2019 

Du jeudi 4 au dimanche 7 juillet : FESTA CATALANA

Organisée par El Foment de la sardana. Avec la participation des trabucs Els contrabandistes de Banyuls.

Programme en ligne ici >>> https://www.banyuls-sur-mer.com/fr/festa-catalana-2019   

 

Mercredi 10 juillet : Conférence Les mercredis de la connaissance proposée par les Amis du Laboratoire Arago « La magie des mathématiques » présentée par Ariane Mézard. 18h00, amphithéâtre Alain Guille du Laboratoire Arago, entrée libre. Plus d’info sur www.obs-banyuls.fr.

 

Lundi 15 juillet : 

Festival AMusikenvignes par Les amis d’Alain Marinaro, 18h30, Mas Reig.

Spectacle Guignol, heures à déterminer, raquette du parking de la rivière.

 

Mercredi 17 juillet : Conférence Les mercredis de la connaissance proposée par les Amis du Laboratoire Arago « Suivi des populations de Corbes et de Mérou » présentée par Philippe LENFANT. 18h00, amphithéâtre Alain Guille du Laboratoire Arago, entrée libre. Plus d’info sur www.obs-banyuls.fr.

 

Mercredi 24 juillet : Concert « Valery Orlov, la grande voix russe », 21h, Eglise de la Rectorie, entrée 12€ / 8€ (chômeur, étudiants, groupe +8 pers.) / gratuit -12 ans.

 

Du jeudi 25 au lundi 29 juillet : 2ème édition de « SOUS LES GALETS LE JAZZ ».

Programme complet ici >>> https://www.banyuls-sur-mer.com/fr/sous-les-galets-le-jazz-2019 

Exposition du 1er au 15 août : Martine Foissier (peintures), Hall Mairie.

Exposition du 15 au 30 août : Catherine Salmeron & Roger Llorens (peintures et sculptures), Hall Mairie.

Exposition en plein air : 4ème édition de « L’art’cherche » avec pour thème « Explorons de nouveaux mondes » en partenariat avec le CNRS et la ville de Banyuls-sur-Mer. Infos complémentaires >>> http://www.obs-banyuls.fr/fr/s-informer/grand-public/evenements/exposition-explorons-de-nouveaux-monde-2019.html

 

Du jeudi 8 au dimanche 11 août : FESTIVAL DE LA SARDANE. 

Organisé par El Foment de la sardana. Programme complet ici >>> https://www.banyuls-sur-mer.com/fr/festival-de-la-sardane-2019# 

 

Lundi 19 août : 

Festival AMusikenvignes par Les amis d’Alain Marinaro, 18h00, Mas Reig.

Spectacle Guignol, heures à déterminer, raquette du parking de la rivière.

Samedi 31 août et dimanche 1er septembre : Conférence – Exposition – Concert Hommage à François de Fossa en collaboration avec L’heure musicale des Amis d’Alain Marinaro. Infos complètes ici >>> https://www.banyuls-sur-mer.com/fr/lheure-musicale-11.   

 

SEPTEMBRE 2019

Expositions :

Exposition du 1er au 15 septembre : Marie-Thérèse Noguer (sculptures), Hall Mairie.

Exposition du 15 au 30 septembre : Annick Llory (peintures), Hall Mairie.

Exposition en plein air : 4ème édition de « L’art’cherche » avec pour thème « Explorons de nouveaux mondes » en partenariat avec le CNRS et la ville de Banyuls-sur-Mer. Infos complémentaires >>> http://www.obs-banyuls.fr/fr/s-informer/grand-public/evenements/exposition-explorons-de-nouveaux-monde-2019.html

Du 19 juin au 27 octobre : « Welcome to Banyuls » de Philippe Perrin au Musée Maillol (Vallée de la Roume, route des Mas).

 

• Tous les lundis du 15 avril jusqu’au 14 octobre : DE 8H30 À 11H30 – DÉPART DE L’OFFICE DE TOURISME – 15€/PERS. (GRATUIT DE 7 À 11 ANS) Randonnée botanique avec Carole Sérisier (accompagnatrice en montagne diplômée d’Etat). Découverte ludique de la flore du littoral et de l’arrière-pays de la Côte Vermeille. Réservation à l’Office de tourisme au 04 68 88 31 58.

 

• Tous les jeudis et vendredis : à 10H00 et 15H30 - Visite guidée et pédagogique d’une oliveraie dans l’arrière pays par le producteur Olivier Borrat, découverte des huiles d’olives authentiques, préparations aux huiles originales, moulin et bar à huile, RDV à 15h au moulin des Oliveraies de la Baillaury au Mas Reig (réservation obligatoire à l’Office de tourisme au 04.68.88.31.58 au plus tard la veille). Côté pratique : durée 1h30, prévoir une bouteille d’eau, casquette, chaussures fermées.

 

Samedi 31 août et dimanche 1er septembre : Conférence – Exposition – Concert Hommage à François de Fossa en collaboration avec L’heure musicale des Amis d’Alain Marinaro. Infos complètes ici >>> https://www.banyuls-sur-mer.com/fr/lheure-musicale-11.  

 

Jeudi 5 septembre : Dernières sardanes de la saison, 21h30, place Paul Reig, suivies de la traditionnelle soupe à l’oignon del Foment de la sardana (impasse côté Mairie).

 

Du 6 au 8 septembre : Festival Lyrique des Pays Catalans, Eglise de la Rectorie. Programme à venir.

 

Samedi 7 septembre : Forum des associations, de 9h00 à 13h00, esplanade du front de mer.

 

OCTOBRE 2019

Expositions :

Exposition du 1er au 15 octobre : Fête des vendanges, Hall Mairie.

Exposition du 15 au 30 octobre : Arno Hennig (peintures), Hall Mairie.

Exposition en plein air : 4ème édition de « L’art’cherche » avec pour thème « Explorons de nouveaux mondes » en partenariat avec le CNRS et la ville de Banyuls-sur-Mer. Infos complémentaires >>> http://www.obs-banyuls.fr/fr/s-informer/grand-public/evenements/exposition-explorons-de-nouveaux-monde-2019.html

Du 19 juin au 27 octobre : « Welcome to Banyuls » de Philippe Perrin au Musée Maillol (Vallée de la Roume, route des Mas).

 

• Tous les lundis du 15 avril jusqu’au 14 octobre : DE 8H30 À 11H30 – DÉPART DE L’OFFICE DE TOURISME – 15€/PERS. (GRATUIT DE 7 À 11 ANS) Randonnée botanique avec Carole Sérisier (accompagnatrice en montagne diplômée d’Etat). Découverte ludique de la flore du littoral et de l’arrière-pays de la Côte Vermeille. Réservation à l’Office de tourisme au 04 68 88 31 58.

 

• Tous les mercredis de juin à octobre : Le Tartare et le Vin, de 19h à 21h30, 19€/pers. Domaine Tambour (136 bis Avenue du Puig Del Mas).

3 verrines de tartares (poisson, viande et fruit) concoctées par le Chef Anthony Garcia, restaurant le Tartard à Perpignan, à déguster avec 3 Collioure et Banyuls. 

 

• Tous les jeudis de juin à octobre : Les Embuscades, de 18h30 à 21h, 10€/pers. Domaine Tambour (136 bis Avenue du Puig Del Mas). Planches de charcuterie et fromage à déguster avec 3 Banyuls et Collioure.

 

• Tous les jeudis et vendredis : à 10H00 et 15H30 - Visite guidée et pédagogique d’une oliveraie dans l’arrière pays par le producteur Olivier Borrat, découverte des huiles d’olives authentiques, préparations aux huiles originales, moulin et bar à huile, RDV à 15h au moulin des Oliveraies de la Baillaury au Mas Reig (réservation obligatoire à l’Office de tourisme au 04.68.88.31.58 au plus tard la veille). Côté pratique : durée 1h30, prévoir une bouteille d’eau, casquette, chaussures fermées.

 

Samedi 5 octobre : Fête africaine de l’association Echanges & Partage, salle Bartissol.

 

Mercredi 9 octobre : Conférence Les mercredis de la connaissance proposée par les Amis du Laboratoire Arago « La fête de la science » présentée par Barbara Demeneix. 18h00, amphithéâtre Alain Guille du Laboratoire Arago, entrée libre. Plus d’info sur www.obs-banyuls.fr.

 

Du 9 au 13 octobre : 24ème FÊTE DES VENDANGES. Programme bientôt en ligne.

 

Samedi 26 octobre : Traditionnelle anguillade et conférence proposées par l’ASAME (Les amis de la mer et des eaux), salle Bartissol.

 

NOVEMBRE 2019

• Tous les jeudis et vendredis : à 10H00 et 15H30 - Visite guidée et pédagogique d’une oliveraie dans l’arrière pays par le producteur Olivier Borrat, découverte des huiles d’olives authentiques, préparations aux huiles originales, moulin et bar à huile, RDV à 15h au moulin des Oliveraies de la Baillaury au Mas Reig (réservation obligatoire à l’Office de tourisme au 04.68.88.31.58 au plus tard la veille). Côté pratique : durée 1h30, prévoir une bouteille d’eau, casquette, chaussures fermées.

 

Dimanche 3 novembre : Castanyada del Foment de la sardana.

 

Dimanche 10 novembre : Concert Hommage à Jordi Barre par le groupe des Cataïres Catalans (Groupe vocal d'hommes, composé de 8 Choristes et 4 Mandolines, dirigé par le chef de chœur Mariano Matilla), 16h30, salle Novelty, entrée 5€.

 

Mercredi 13 novembre : Conférence Les mercredis de la connaissance proposée par les Amis du Laboratoire Arago « La reproduction chez les plantes à fleurs : Arabidopsis, le modèle d’étude » présentée par Martine Devic. 18h00, amphithéâtre Alain Guille du Laboratoire Arago, entrée libre. Plus d’info sur www.obs-banyuls.fr.

 

Dimanche 17 novembre : 

- Vide puériculture organisé par le Comité des fêtes, toute la journée, salle Bartissol.

- L’heure musicale des Amis d’Alain Marinaro.

 

DÉCEMBRE 2019

• Tous les jeudis et vendredis : à 10H00 et 15H30 - Visite guidée et pédagogique d’une oliveraie dans l’arrière pays par le producteur Olivier Borrat, découverte des huiles d’olives authentiques, préparations aux huiles originales, moulin et bar à huile, RDV à 15h au moulin des Oliveraies de la Baillaury au Mas Reig (réservation obligatoire à l’Office de tourisme au 04.68.88.31.58 au plus tard la veille). Côté pratique : durée 1h30, prévoir une bouteille d’eau, casquette, chaussures fermées.

 

Mercredi 4 décembre : Conférence Les mercredis de la connaissance proposée par les Amis du Laboratoire Arago « Vrai droitier ou faux gaucher : pourquoi le cerveau des animaux est-il asymétrique ? » présentée par Sylvie Mazan. 18h00, amphithéâtre Alain Guille du Laboratoire Arago, entrée libre. Plus d’info sur www.obs-banyuls.fr.

 

Dimanche 8 décembre : Rifle de l’Amicale du personnel communal, 15h, salle Novelty.

 

Dimanche 14 décembre : L’heure musicale des Amis d’Alain Marinaro.

 

Jeudi 19 décembre : Don du sang, de 14h00 à 18h00, Hall Mairie.

 

Mardi 24 décembre : En attendant le Père Noël : animation de rue, arrivée du Père Noël par la mer, distribution de bonbons et boissons…

 

Mercredi 25 décembre : Grande rifle de Noël par les clubs de pétanque Cru Banyuls et Bouling Club Banyulenc, 16h00, salle Novelty.

 

Du jeudi 26 au samedi 28 décembre : Festival de l’huile d’olive nouvelle de Banyuls-sur-Mer organisé par la Confrérie des oliviers de Banyuls-sur-Mer.

 

Dimanche 29 décembre : Rifle d’antan en duplex dans les cafés du centre-ville à 16h00, organisée par le Comité des fêtes.

 

Mercredi 1er janvier 2020 : Grande rifle du nouvel an par les clubs de pétanque Cru Banyuls et Bouling Club Banyulenc, 16h00, salle Novelty.

 

Ville de Banyuls-sur-Mer

Contact : 04.68.88.00.62 / 04.68.88.31.58

www.banyuls-sur-mer.com

 

 

Tous les lundis du 15 avril jusqu’au 14 octobre : DE 8H30 À 11H30 – DÉPART DE L’OFFICE DE TOURISME – 15€/PERS. (GRATUIT DE 7 À 11 ANS) Randonnée botanique avec Carole Sérisier (accompagnatrice en montagne diplômée d’Etat). Découverte ludique de la flore du littoral et de l’arrière-pays de la Côte Vermeille. 

Réservation à l’Office de tourisme au 04 68 88 31 58.

4 MAI    au   MONASTIR DEL CAMP

 

 Comme chaque année depuis 16 ans le Printemps de l Aspre nous est fidèle. Belle soirée en perspective

 

Printemps de l'Aspre 

Après une magnifique inauguration à Trouillas, la fête continue ; en route pour deux nouvelles étapes avec les 2 prochains concerts du festival, des lieux exceptionnels pour des concerts exceptionnels. 

 

Le Printemps de l'Aspre fait escale ce mercredi 1er Mai à 18h, à Banyuls dels Aspres, dans le cadre somptueux du Château Montana.

C'est la Chanteuse/violoncelliste Nes, artiste en pleine ascension, entourée de ses deux musiciens qui se produira en concert au cours de sa tournée des capitales européennes. Un répertoire original et sensible, aux couleurs du Sud, nourri de multiples influences, pop, soul,  jazz et arabo-andalouses.

 

*3ème étape, un lieu magique, celui du Monastir del Camp, accueille le groupe Chet Nuneta 

 CHET NUNETA Samedi 4 mai : 21 h Monastir del Camp à PASSA

Agora : voix et percussions sans frontières

Trois chanteuses venues d’Espagne, France et Italie, un chanteur percussionniste Franco-marocain et un percussionniste basque aux multiples influences. A la frontière entre musiques du monde et musiques actuelles, Chet Nuneta chante la migration. Poésie, percussions et voix portent le témoignage du dialogue entre les peuples teinté de nostalgie, de rêves et d’espoirs. Leurs origines, leurs rencontres ont nourri la création de chants dans les langues du monde entier. Une invitation à plonger dans un univers musical aux frontières du théâtre et de la danse. 

Dégustation de vins du Domaine des Demoiselles, Tresserre

 

 13/18 euros

 

Pour préparer votre voyage, cliquez sur le lien  : https://arcg.is/119bee

 

odile.herran@orange.fr

06 22 34 22 81

le blog du festival le Printemps de l'Aspre

http://festivalprintempsdel-aspre.over-blog.com/

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2 mai 2019 4 02 /05 /mai /2019 08:55
Alain Badia - Joseph Maureso - Lectures au centro espagnol - Conférence de Dominique Delpirou à Banyuls - le public des 9 Caves (mars 2019)
Alain Badia - Joseph Maureso - Lectures au centro espagnol - Conférence de Dominique Delpirou à Banyuls - le public des 9 Caves (mars 2019)
Alain Badia - Joseph Maureso - Lectures au centro espagnol - Conférence de Dominique Delpirou à Banyuls - le public des 9 Caves (mars 2019)
Alain Badia - Joseph Maureso - Lectures au centro espagnol - Conférence de Dominique Delpirou à Banyuls - le public des 9 Caves (mars 2019)
Alain Badia - Joseph Maureso - Lectures au centro espagnol - Conférence de Dominique Delpirou à Banyuls - le public des 9 Caves (mars 2019)

Alain Badia - Joseph Maureso - Lectures au centro espagnol - Conférence de Dominique Delpirou à Banyuls - le public des 9 Caves (mars 2019)

Conférence à Banyuls, vendredi 3 mai (demain !) salle Novelty (place du marché), entrée libre

 

 

Bonsoir à tous, 

 

Vous êtes dépressifs ? Vous êtes de gauche? 

Peut-être êtes-vous sujet à la "mélancolie de gauche" ? 

Si c'est le cas - ou si vous avez des doutes à ce sujet, ce qui est bon signe - 

Si vous n'avez envie de rien, et que vous n'avez rien écrit à cette date sur vos agendas,

Je vous invite à la conférence intitulée:

 

"Qu'appelle-t-on "Mélancolie de gauche"?

De Walter Benjamin à Enzo Traverso.

que je prononcerai  à Banyuls-sur-mer

Le vendredi 3 mai à 18h15, salle Novelty. Entrée libre.

Pas de problème de parking.

(ce qui est un argument supplémentaire, si l'on se souvient de ce qui a décidé Jean Rochefort dépressif à assister à une audition capitale, sur l'argument massue de son ami et regretté Jean-Pierre Marielle: "Le bus est direct!".)

Au plaisir de vous revoir

 

Alain BADIA

Vieux prof

Jeune psychanalyste

Un peu philosophe...

 

- - -Actualité Walter BENJAMIN, association : 06 31 69 09 32

                                          

 

                 W B S F Walter Benjamin Sans Frontières                                 26 mars 2019 66650 BANYULS S/MER 

 

Association à but non lucratif déclarée sous le régime de la loi 1901 - * W661002211  

Blog : http://walterbenjamin.canalblog.com   Contact : 7 route de Bages - 66180 Villeneuve de la Raho –   06 31 69 09 32  -

 Courriel : jean-pierre.bonnel@orange.fr  - Le Blog a Bonnel - 

 

CALENDRIER  2e trimestre 2019

 

Samedi 30

17 h

Pour information

 

 

 

MAI

 

Vendredi 3

18h15

BANYULS S/MER 

Salle Novelty

*Conférence Alain Badia – « Qu’est-ce qu’une mélancolie de gauche ? De Walter Benjamin à Enzo Traverso. »

Entrée Libre

Jean-Pierre BONNEL

06 31 69 09 32

 

Vendredi 17

A confirmer CERBERE 

Rayon Vert

*Spectacle avec la comédienne Hanna Fiedrich – Lectures d’après le livre de Jean-Pierre Bonnel - 

Jean-Pierre BONNEL

06 31 69 09 32

 

Dimanche 19 Matinée

BANYULS S/MER

Hall de la Mairie

*Salon du livre

 

mardi 21

9 h, Puig del Mas, balade ouverte à tous

BANYULS S/MER

Sur le chemin

*Rando -  Avec des élèves et professeurs allemands – Université -  

Guide Jean-Pierre Bonnel

 

JUIN

Vendredi 28

18h15

BANYULS S/MER

Salle Novelty

*Conférence Serge Barba – La Maternité d'Elne

Entrée libre

Jean-Pierre BONNEL

06 31 69 09 32

- - -

septembre 2019

vendredi 27

Banyuls, Novelty (?)

WB au camp de Vernuche, par JC.Bailleret, chargé de la culture au CDépartemental de Corrèze

gratuit

 

samedi 28

Banyuls, salle ?

Claude Razouls, l'année 1940 en France et à Banyuls

 

- - -

 

Cave de Crouseilles

EXPOSITION D'ART 🎨

 

Pour la 19ème année consécutive, nous accueillons au Château de Crouseilles, du 4 au 26 Mai 2019, une exposition de sculptures et peintures proposée cette année par deux artistes reconnus : Rachid Khimoune et Joseph Maureso.

 

📌 Nous vous invitons au vernissage de l'exposition le Samedi 4 Mai au Château de Crouseilles à partir de 11h en présence des artistes.

11h : échanges avec les artistes

12h : Apéritif au Pacherenc Folie de Roi offert

12h30 : Possibilité de déjeuner avec les artistes, 20€/pers, sur réservation uniquement

 

Inscriptions au 05 59 68 57 14 – info@crouseilles.fr

MANIFESTE POUR LE CANIGÓ - MANIFEST PEL CANIGÓ

 

Par Manifeste pour le Canigó - Manifest pel Canigó

Pétition adressée à Syndicat Mixte Canigó Grand Site


APPEL POUR LE RESPECT DU CANIGÓ COMME EMBLÈME DU PATRIMOINE NATUREL ET CULTUREL CATALAN ET SON INSCRIPTION AU PATRIMOINE MONDIAL DE L'HUMANITÉ

Phare de la Méditerranée, " Bressol de Catalunya", montagne sacrée des Catalans, le Canigó est une authentique terre d'exception. Il révèle auprès de ceux qui y vivent, en vivent ou le visitent son incroyable diversité et son "esprit des lieux", fruit d’une subtile alchimie millénaire entre l’homme et la nature.

 

Terre de transhumance et d'estive, terre de fer, terre de résistances, terre de paix, terre de poètes et d'artistes, terre de saveurs, terre de spiritualité, terre de légendes, haut lieu du Pyrénéisme..., ce massif d’exception bénéficie du label Grand Site de France qui lui a été attribué en 2012 et reconduit en 2018 pour une durée de 6 ans. Ce label tente de garantir sa préservation à long terme dans l'esprit des lieux, tout en conciliant la qualité de l'accueil du public, la participation des habitants et un développement économique local durable.

 

Cependant, cette vision stratégique respectant la nature et les pratiques populaires montagnardes ne fait pas l'unanimité. Elle suscite l'opposition des partisans inconditionnels d’un développement basé sur la libre circulation motorisée en altitude et l’aménagement d’infrastructures lourdes susceptibles de modifier et de défigurer de manière irréversible les paysages.

 

Au moment où l’humanité est confrontée à sa survie, que la biodiversité en général est gravement menacée, que le réchauffement climatique s'accélère*, que les pollutions s’accumulent ou encore que le manque d’eau commence à s’observer dans nos propres vies quotidiennes, il est urgent que nous nous engagions en faveur d’une transition écologique, énergétique, économique et sociale de notre modèle de développement. Nous nous devons de prendre part localement à ce sursaut collectif.

 

L’histoire récente du massif nous a déjà mis devant nos propres responsabilités. Souvenons-nous ! Que serait le Canigó aujourd’hui si le projet de piste reliant l’Estanyol à Prat Cabrera sur le tracé de l’actuel GR10, si les divers projets de stations de ski ou encore si la ligne Très Haute Tension qui devait balafrer le piémont s’étaient concrétisés ? Certainement pas ce réservoir de biodiversité, cet espace de quiétude et de sérénité où se ressourcer, ce territoire de pratiques pastorales et agricoles pourvoyeuses de paysages et de produits de qualité.

 

A l’instar de la piste inter-vallée ouverte dans les années 70 sur le tracé d'un ancien "camí ramader" et fermée en 1994 après le creusement d'une tranchée ayant défiguré le Pla Guillem, rien n’est immuable, même s’il aura fallu vingt-cinq années de patients raccommodages pour cicatriser et revégétaliser les ornières béantes résultant du passage des véhicules 4x4 à 2300 m d'altitude.

 

Il y a urgence à adopter, généraliser et pérenniser des approches du massif plus respectueuses, moins dommageables, moins polluantes et moins budgétivores en dépenses continuelles de travaux d'entretien. A l'évidence cela passe par la restriction des circulations inutiles de véhicules à moteur dans les zones d'altitude à protéger ou vulnérables.

 

Evidemment, il ne s’agit pas de mettre cet espace de liberté vécu et pratiqué sous cloche, mais de s’interroger sur nos modes de vie, les choix que nous faisons à tous les niveaux, tant collectif qu’individuel afin de redéfinir la notion d'intérêt général et ce que nous voulons léguer à nos enfants.

 

Des marges de progrès existent, sans que celles-ci s’apparentent à une restriction de nos libertés ou une entrave au développement de nos vallées qui en ont bien besoin. Au contraire, faire le choix d’un tel modèle de développement peut être un atout indéniable pour l’emploi, l’économie ou encore notre bien-être. De nombreux exemples de par le monde l’attestent (Tyrol, Aragon, Catalogne, Ariège, …).

 

Le massif du Canigó ne mériterait-il pas, au-delà du titre prestigieux de Grand Site de France, d'engager cette transition lui permettant de rentrer dans le Panthéon de l'excellence ? Ce sont les prérequis indispensables à une reconnaissance au titre du patrimoine mondial de l’humanité que nous appelons de nos vœux.

 

S'il revient aux représentants politiques et aux services de l'Etat de préserver, valoriser et transmettre le patrimoine naturel et culturel du massif, il appartient aux citoyens, aux fédérations et associations de protection et d'usagers de la montagne d’en revendiquer et promouvoir des pratiques éco-touristiques et durables, résolument tournées vers l’avenir.

 

NOUS INVITONS LES HABITANTES ET HABITANTS QUI VIVENT ET VOIENT QUOTIDIENNEMENT LEUR MONTAGNE SACRÉE, LA SOCIÉTÉ CIVILE ET TOUTES LES FORCES VIVES A SOUTENIR ET/OU REJOINDRE LE COLLECTIF PROVISOIRE POUR LA TRANSITION DU MODÈLE DE DEVELOPPEMENT DU CANIGÓ ET SON INSCRIPTION AU PATRIMOINE MONDIAL DE L'HUMANITE.

 

    Signez la pétition !

 

* Selon l'Observatoire Pyrénéen du Changement Climatique, les Pyrénées se réchauffent 30% plus vite que le reste de la planète. A titre d’exemple, il y avait quarante-et-un glaciers en 1983 dans les Pyrénées, il en reste dix-neuf aujourd'hui, eux-mêmes diminués de moitié. Dans le même ordre d’idée, ceux qui y vont témoignent de l’arrivée des cigales au refuge des Cortalets et du dépérissement des arbres dû au stress hydrique.

 

Liste des 40 premiers signataires du Manifeste pour le respect du Canigó et son inscription au patrimoine mondial de l'humanité, par ordre alphabétique.

 

Christiane Agrafeil, Jean-Jacques Alquier, Philippe Arenas, Daniel Aspe, Louis-Dominique Auclair, Andreu Balent, Joan Becat, Patrice de Bellefon, Christian Blanc, Jean-Pierre Bobo, Jacques Borrut, Eric Casabo, Marie-Christine Charlet, Ghislaine Escoubeyrou, Antoine Glory, Ramon Gual (Terra Nostra), Ramon Gual (cantant del Nord), Bernard Loupien, Françoise Marill, Bruno Marin, Francis Marty, Yvan Marquié, Miquel Mayol, Bernard Mazelle, Paul Mignon, Didier Payré, Pierre Pays, Marie-Pierrette Planes, Joan-Jaume Prost, Gérard Soutadé, Christiane Taurinyà, Jordi Taurinyà, Gérard Thorent, Raoul Vincent, les gardiens des 5 refuges du Canigó : Laure Flausse (Batère), Xevi Bosch (Les Conques), Thomas Dulac (Cortalets), Laurent et Magali (Marialles), Nathalie Sola (Sant Guillem)

 

Le 26 avril 2019 à Prades.

contact: manifest.canigo@gmail.com
 

 

Català -----------------------------------------------------

 

CRIDA AL RESPECTE DEL CANIGÓ COM A EMBLEMA DEL PATRIMONI NATURAL I CULTURAL CATALÀ I LA SEVA INSCRIPCIÓ AL PATRIMONI MUNDIAL DE LA HUMANITAT

 

Insígnia del Mediterrani, bressol de Catalunya, muntanya sagrada dels catalans, el Canigó és una autèntica terra excepcional. Revela als que hi viuen, en viuen o el visiten sovint la seva increïble diversitat i el seu “esperit del lloc”, fruit d’una subtil alquímia mil·lenària entre l’home i la natura.

 

Terra de transhumància i d'estiba, terra de ferro, terra de resistències, terra de pau, terra de poetes i d’artistes, terra de sabors, terra d’espiritualitat, terra de llegendes, lloc representatiu del pirineisme... aquest massís excepcional gaudeix de la certificació Grand Site de France, que li fou atribuïda el 2012 i renovada el 2018 amb una durada de sis anys. Aquesta etiqueta pretén garantir la preservació a llarg termini de l'esperit del lloc, conciliant la qualitat de l'acollida del públic, la participació dels habitants i un desenvolupament econòmic local sostenible.

 

Tanmateix, aquesta visió estratègica que respecta la natura i les pràctiques populars de muntanya no té unanimitat. Suscita l'oposició dels partidaris incondicionals d’un desenvolupament basat en la lliure circulació motoritzada en altitud i el condicionament d’infraestructures importants susceptibles de modificar i desfigurar de manera irreversible els paisatges.

 

En el moment en què la humanitat s’enfronta a la seva supervivència, en què la biodiversitat en general és greument amenaçada, en què l'escalfament climàtic s’accelera*, en què la contaminació s’acumula o fins i tot en què la manca d’aigua comença observar-se en les nostres pròpies vides quotidianes, és urgent que ens comprometem a favor d’una transició ecològica, energètica, econòmica i social del nostre model de desenvolupament. Hem de participar localment en aquesta actuació col·lectiva.

 

La història recent del massís ja ens ha encarat a les nostres pròpies responsabilitats. Recordem-ho! Què seria el Canigó avui dia si el projecte de pista que uneix l’Estanyol amb Prat Cabrera en el traçat de l'actual GR10, si els diversos projectes d'estacions d’esquí o fins i tot si la línia de molt alta tensió que havia de foradar el piemont s'haguessin concretat? Certament no sertia aquesta reserva de biodiversitat, aquest espai de quietud i de serenitat on tornar a les arrels, aquest territori de pràctiques pastorals i agrícoles proveïdores de paisatges i de productes de qualitat.

 

Seguint l’exemple de la pista entrevalls oberta als anys 70 resseguint un antic camí ramader i tancada el 1994 després d’excavar-hi un traçat que desfigurà el Pla Guillem, res no és immutable, fins i tot si haguessin calgut vint-i-cinc anys de pacients arranjaments per cicatritzar i revegetalitzar les roderes obertes que van resultar del pas dels vehicles 4x4 a 2300 m d’altitud.

 

És urgent adoptar, generalitzar i perpetuar enfocaments del massís més respectuosos, que produeixin menys danys, menys contaminants i amb pressuposts inferiors en despeses contínues d’obres de manteniment. Clarament això passa per la restricció de la circulació evitable de vehicles de motor en les zones d'altitud que cal protegir o que són vulnerables.

 

Evidentment, no es tracta d’aïllar aquest espai de llibertat viscuda i practicada, sinó de preguntar-se sobre la nostra forma de vida, les tries que fem a tots els nivells, tant col·lectiu com individual per tal de redefinir la noció d’interès general i el que volem llegar als nostres fills.

 

Hi ha marges de progrés, sense que semblin una restricció de les nostres llibertats o una trava al desenvolupament de les nostres valls, que ho necessiten. Al contrari, triar aquest tipus de model de desenvolupament pot ser un atot innegable per a la creació de llocs de treball, desenvolupar l'economia i fins i tot el nostre benestar. Hi ha nombrosos exemples per tot el món (Tirol, Aragó, Catalunya, Arieja...).

 

El massís del Canigó no mereix, més enllà del títol prestigiós de Grand Site de France, comprometre’s en aquest tipus de transició que li permeti entrar al panteó de l'excel·lència? Són els requisits previs indispensables per a un reconeixement en nom del patrimoni mundial de la humanitat el que demanem.

 

Si és responsabilitat dels representants polítics i dels serveis de l’Estat conservar, valorar i transmetre el patrimoni natural i cultural del massís, és responsabilitat dels ciutadans, les federacions i les associacions de protecció i d’usuaris de la muntanya reivindicar-ne i promoure’n les pràctiques ecoturístiques i sostenibles, decididament enfocades al futur.

 

CONVIDEM ELS HABITANTS QUE VIUEN I VEUEN QUOTIDIANAMENT LA SEVA MUNTANYA SAGRADA, LA SOCIETAT CIVIL I TOTES LES FORCES VIVES A RECOLZAR I/O UNIR-SE AL COL·LECTIU PROVISIONAL PER LA TRANSICIÓ DEL MODEL DE DESENVOLUPAMENT DEL CANIGÓ I LA SEVA INSCRIPCIÓ AL PATRIMONI MUNDIAL DE LA HUMANITAT.

     Firmeu la petició !

 

* Segons l’Observatori Pirinenc del Canvi Climàtic, els Pirineus s'escalfen un 30 % més ràpid que la resta del planeta. Com a exemple, hi havia 41 glaceres el 1983 als Pirineus, en queden només 19 actualment, i reduïdes a la meitat. En el mateix sentit, aquells qui hi van són testimonis de l’arribada de les cigales al refugi dels Cortalets i de l’afebliment dels arbres a causa de l'estrès hídric.

 

ELS 40 PRIMERS SIGNANTS DEL MANIFEST
per ordre alfabètic
Christiane Agrafeil, Jean-Jacques Alquier, Philippe Arenas, Daniel Aspe, Louis-Dominique Auclair, Andreu Balent, Joan Becat, Patrice de Bellefon, Christian Blanc, Jean-Pierre Bobo, Jacques Borrut, Eric Casabo, Marie-Christine Charlet, Ghislaine Escoubeyrou, Antoine Glory, Ramon Gual (Terra Nostra), Ramon Gual (cantant del Nord), Bernard Loupien, Françoise Marill, Bruno Marin, Francis Marty, Yvan Marquié, Miquel Mayol, Bernard Mazelle, Paul Mignon, Didier Payré, Pierre Pays, Marie-Pierrette Planes, Joan-Jaume Prost, Gérard Soutadé, Christiane Taurinyà, Jordi Taurinyà, Gérard Thorent, Raoul Vincent, els guardes dels 5 refugis del Canigó : Laure Flausse (Batera), Xevi Bosch (Les Conques), Thomas Dulac (Cortalets), Laurent et Magali (Marialles), Nathalie Sola (Sant Guillem)

 

El 26 d’abril del 2019 a Prada. 

 

contact: manifest.canigo@gmail.com 

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30 avril 2019 2 30 /04 /avril /2019 12:01
La culture ne vaut rien - Alain Badia
La culture ne vaut rien - Alain Badia

La culture ne vaut rien - Alain Badia

La culture ne vaut rien...

 

Elle est absente des revendications et discours des Gilets jaunes : inutile, la culture ou ces gens-là ont trop de préoccupations pécunières, sociales, familiales pour avoir le temps et l'argent de s'intéresser à l'art, au théâtre, à la littérature..? Sont-ils des incultes, des barbares..?

 

Littérature : on sent la réticence du public lors des salons du livre et pourtant le livre se vend bien ; les prix, les auteurs commerciaux, les livres historiques et les achats se faisant beaucoup sur le net...

La culture n'a pas été abordé par les débats et discours du président : en effet, le budget culturel est toujours réduit, le ministre est silencieux (l'échec de la précédente est patent, débordée par l'Elysée) et les finances semblent aller vers le patrimoine : quand il est national, religieux, emblématique, le public réagit, ainsi pour Notre-Dame...

Là, on se dit : la culture est inutile face à la misère sociale; aidons les gens à vivre de façon décente, le patrimoine, les pierres peuvent s'abîmer et les civilisations sont mortelles : agissons dans l'instant, pas pour la postérité,pour l'éternité...

 

Pourtant la culture est partout : des spectacles locaux, des fêtes de village, des concerts... partout en France. Et de grades manifestations, bien sûr, à Toulouse, Lille, Bretagne, Avignon, Aix... qui subsistent car existe un public passionné et argenté, intello-bobo ou vrai intellectuel... Des événements de haut niveau pour les individus éclairés et à l'aise dans leur contexte social : l'Archipel, ici, et des actions plus populaires et accessibles : la Sant-Jordi des livres, le CML, la musique sacrée, le jazz...

S'il existe une opposition de classe dans la culture, on peut avancer cependant qu'une culture plus populaire mais restant de qualité (ne se perdant pas dans le folklore, la tradition élimée, les pains et les jeux...) demeure, bien vivante, irradiant les provinces les plus reculées... Il s'agit de poursuivre cette diffusion des cultures du monde dans les quartiers les plus déshérités !

Elle ne sert à rien...

...mais rien ne vaut la culture.

 

JPB

Assoc Walter BENJAMIN sans frontières - Banyuls : 

 

Vendredi 3 mai : Conférence «  Qu'appelle-t-on "Mélancolie de gauche"?? De Walter Benjamin à Enzo Traverso »  

 

par Alain BADIA, Professeur de Lettres et psychanalyste.

 

*Evénement proposé par Walter Benjamin sans frontières, 18h15, salle Novelty. Entrée libre et gratuite. Contact : 06 31 69 09 32.

adhésion : 20 euros - couple : 30 euros. 

 

*Livre de J.P.Bonnel : Le chemin ultime de WB (la mort à Port-Bou): 18 euros, port compris.

 

Printemps de l'Aspre l

 

Bonjour à tous !

 

Après une magnifique inauguration à Trouillas, la fête continue ; en route pour deux nouvelles étapes avec les 2 prochains concerts du festival, des lieux exceptionnels pour des concerts exceptionnels. 

 

Le Printemps de l'Aspre fait escale ce mercredi 1er Mai à 18h, à Banyuls dels Aspres, dans le cadre somptueux du Château Montana.

C'est la Chanteuse/violoncelliste Nes, artiste en pleine ascension, entourée de ses deux musiciens qui se produira en concert au cours de sa tournée des capitales européennes. Un répertoire original et sensible, aux couleurs du Sud, nourri de multiples influences, pop, soul,  jazz et arabo-andalouses.

 

NES TRIO Mercredi 1er mai : 18 h Château Montana à BANYULS des ASPRES

Au confluent du jazz, de la pop et de musiques arabo-andalouses

Trois musiciens de haut vol, Nesrine Belmokh, chanteuse et violoncelliste, Matthieu Saglio, violoncelliste français et David Gadea, percussionniste valencien, unissent leurs talents sur le rivage de la Méditerranée, à Valencia, en Espagne. Leur musique, portée par la voix envoutante de NES, navigue avec élégance entre le jazz, la musique arabe traditionnelle, la soul, la pop. Leurs chansons, en arabe, français et anglais, gorgées de grâce et d’émotions sont le fruit  des créations des trois musiciens.

Dégustation de vins du Château Montana

 

3ème étape, un lieu magique, celui du Monastir del Camp, accueille le groupe Chet Nuneta 

 CHET NUNETA Samedi 4 mai : 21 h Monastir del Camp à PASSA

Agora : voix et percussions sans frontières

Trois chanteuses venues d’Espagne, France et Italie, un chanteur percussionniste Franco-marocain et un percussionniste basque aux multiples influences. A la frontière entre musiques du monde et musiques actuelles, Chet Nuneta chante la migration. Poésie, percussions et voix portent le témoignage du dialogue entre les peuples teinté de nostalgie, de rêves et d’espoirs. Leurs origines, leurs rencontres ont nourri la création de chants dans les langues du monde entier. Une invitation à plonger dans un univers musical aux frontières du théâtre et de la danse. 

Dégustation de vins du Domaine des Demoiselles, Tresserre

 

 13/18 euros

Pour préparer votre voyage, cliquez sur le lien  : https://arcg.is/119bee

 

Au plaisir de vous retrouver !

 

odile.herran@orange.fr

06 22 34 22 81

le blog du festival le Printemps de l'Aspre

http://festivalprintempsdel-aspre.over-blog.com/

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4 avril 2019 4 04 /04 /avril /2019 09:31
Municipales 2020 et la culture (3) : Angelets de la Terra, un label culturel - De la Catalogne et du Pays catalan - Barcelona secrète - Culture : Elne et Canet-en-Roussillon -
Municipales 2020 et la culture (3) : Angelets de la Terra, un label culturel - De la Catalogne et du Pays catalan - Barcelona secrète - Culture : Elne et Canet-en-Roussillon -
Municipales 2020 et la culture (3) : Angelets de la Terra, un label culturel - De la Catalogne et du Pays catalan - Barcelona secrète - Culture : Elne et Canet-en-Roussillon -
Municipales 2020 et la culture (3) : Angelets de la Terra, un label culturel - De la Catalogne et du Pays catalan - Barcelona secrète - Culture : Elne et Canet-en-Roussillon -

Municipales 2020 : « Angelets de la Terra », un label culturel pour tous les candidats

 

L’association culturelle des Angelets de la Terra, créée en 2001, propose son label aux mairies qui agissent en faveur de la langue catalane et des échanges transfrontaliers, ainsi qu’à tous les candidats aux municipales de 2020 qui souhaitent travailler dans ce sens. L’objectif est de réunir toutes les municipalités et les personnes qui veulent œuvrer à la construction d’un pays catalan, au-delà des étiquettes politiques.

 

Initialement penya de l’USAP et des Dragons Catalans, éditeur de revues sur l’actualité transfrontalière, organisateur de festivals valorisant la création artistique en langue catalane dans les Pays Catalans, puis collectif de musiciens depuis 2010 regroupant une centaine de groupes, les Angelets de la Terra mènent depuis un an des actions en faveur des prisonniers et exilés politiques catalans.

 Sous forme de concerts solidaires ou d’expositions avec 45 photojournalistes, ces actions ont été réalisées en collaboration avec une trentaine de municipalités du département et ont réuni plusieurs milliers de personnes. L’expérience de terrain des Angelets de la Terra leur permette d’affirmer que la "catalanité" est le véritable vecteur d’une indispensable cohésion sociale.

 

A un an des élections municipales, cette association culturelle propose à tous les candidats déjà élus ou pas, tête de liste ou pas, faisant partie du mouvement catalan ou pas, de porter le label « Angelets de la Terra » et de s’engager à amener une touche de "catalanité" aux projets de sa commune. Ce label s’adresse aussi à ceux qui font déjà en sorte de valoriser la langue et la culture catalane dans leur commune afin de permettre aux autres municipalités de profiter de leur expérience. Pour obtenir le label, il suffit de contacter l’association à labelangeletsdelaterra@gmail.com.

 

Il est possible que des candidats portant le label « Angelets de la Terra » se retrouvent sur plusieurs listes dans la même commune. Cela n’est en aucun cas un problème car ce label n’appartient à aucun camp mais à tout un territoire et se veut rassembleur.

 

Les Angelets de la Terra auront à cœur de favoriser la présence de candidatures labélisées « Angelets de la Terra » dans toute la Catalogne Nord : Capcir, Cerdagne, Conflent, Roussillon, Vallespir, sur la Côte Vermeille, la Salanque, les Aspres, …

 

Les Angelets de la Terra n’empiéteront pas sur le libre-arbitre de chaque candidat, à même d’apprécier au mieux avec qui il doit passer des accords pour porter ce projet commun.

 

Les candidats ou les listes qui revendiqueront le label « Angelets de la Terra » devront, dans la mesure de leurs moyens, œuvrer au renforcement de la cohésion sociale et à l’intégration des nouveaux arrivants à travers la mise en œuvre des objectifs généraux suivants :

 

- Repositionner la langue catalane au cœur de la cité en favorisant son enseignement à tout âge et en donnant un maximum de présence à la langue dans l’espace public (signalisation, communication de la commune,…) ;

- Promouvoir une action culturelle en langue catalane, festive et ouverte à tous. Cette action culturelle doit pouvoir valoriser tant les aspects actuels (musique, théâtre, cinéma, poésie…) que les aspects historiques (Histoire de la Catalogne et de ses communes, culture traditionnelle, maintien ou renouveau de fêtes populaires) ;

- Favoriser la mise en œuvre de l’ensemble de ces actions dans une logique de collaboration entre les communes, les cantons de la plaine, des montagnes et de la côte, mais aussi entre la Catalogne Nord et Sud.

Afin de favoriser la réussite de ce projet commun sur 5 ans, les Angelets de la Terra se proposent de :

 

- Tenir à disposition des candidats labélisés un document détaillant des actions menées par d’autres communes et pouvant être généralisées. Le cas échéant, les Angelets aideront les communes qui le souhaitent à adapter ces actions et à en développer de nouvelles.

- Effectuer une communication externe concertée au moyen d’outils numériques Internet.

- Faciliter la mise en réseau et la réflexion commune des élus labélisés au moyen de réunions de travail à distance (groupe de discussion, forum…) ainsi qu’en présentiel dans les différents territoires. 

 

+info: http://occatalunyasongs.canalblog.com/archives/2019/03/20/37194023.html

 

« Visca per la Llibertat » à Pesillà de la Ribera

  

La mobilisation des élus nord-catalans en faveur des libertés et des droits fondamentaux en Catalogne dépasse les clivages politiques. Après la participation des Angelets de la Terra au salon des maires où ils ont pu élargir le nombre de communes qui accueilleront l’exposition « Visca per la Llibertat », des représentants du collectif des maires solidaires, de la région Occitanie et du département des Pyrénées-Orientales sont intervenus à Pesillà de la Ribera, lors de l’inauguration de l’exposition itinérante sur le processus d’indépendance.

 

L’inauguration de « Visca per la Llibertat » (www.visca-llibertat.cat) a débuté par des discours de Jean-Paul Billés, maire de Pesillà de la Ribera, Armelle Fourcade, mairesse du Soler, Guy Esclopé, vice-président du Conseil Régional et Nicolas Garcia, vice-président du Conseil Départemental.

 

Les deux maires ont parlé du manifeste signé par plus de 100 maires du département pour « le respect des libertés et des droits fondamentaux en Catalogne », de leur souhait d’intégrer des maires de toute la France et de se rendre bientôt à Waterloo, avec un maximum de maires, pour rencontrer le président catalan en exil. Nicolas Garcia et Guy Esclopé ont rappelé que le Conseil Départemental et le Conseil Régional ont voté deux motions pour demander la libération des prisonniers politiques.

 

Nicolas Garcia a fait mention de sa collaboration avec Marie-Pierre Vieu, député européenne communiste, qui soutient les prisonniers politiques avec José Bové, député européen écologiste et d’autres députés européens. Armelle Fourcade a souligné l’importance du manifeste de soutien signé par 41 sénateurs français et porté, entre autre, par le sénateur François Calvet, ancien maire du Soler.

La mobilisation des élus nord-catalans en faveur des libertés et des droits fondamentaux en Catalogne dépasse les clivages politiques et tous les élus présent à Pesillà de la Ribera s’en sont félicités.

 

Vidéo et photos : http://occatalunyasongs.canalblog.com/archives/2019/04/01/37223795.html 

 

Les Angelets de la Terra présentent leur label et leurs actions solidaires au salon des maires

 

Tous les ans, l’association des maires de Catalogne Nord propose aux élus locaux un salon d’information. Il s’est déroulé la semaine dernière. Au menu de ce rendez-vous, très prisé par les maires et leurs collègues élus, des tables rondes et des rencontres où il a été question de développement durable, gestion énergétique, sécurité routière, gestion patrimoniale et revitalisation des centres bourgs.

Pourtant, cette fois, un sujet qui va au-delà de la gestion communale s’est immiscé dans les conversations : le processus d’indépendance en Catalogne et la dure répression de l’état espagnol. Bien entendu, ce salon, sous la houlette de l’état et du préfet, n’a pas donné de caractère officiel à ce débat qui était pourtant dans tous les esprits alors que 41 sénateurs venaient de signer un manifeste en faveur des droits et des libertés fondamentales en Catalogne.

Les Angelets de la Terra ont eu l’occasion de participer aux deux jours de salon et ont pu rencontrer une dizaine de maires qui se sont avérés très intéressés par la présentation de l’exposition de photojournalisme « Visca per la Llibertat » dans leurs communes. Les échanges entre les Angelets et les élus se sont majoritairement fait en catalan dans un esprit de convivialité et en pleine conscience de l’importance des faits qui se déroulent actuellement en Catalogne du Sud et en Espagne.

Il a été aussi question du label culturel que les Angelets de la Terra proposent aux mairies et aux candidats aux prochaines élections municipales, afin de généraliser la promotion de la langue et de la culture catalanes, ainsi que les échanges avec le reste de la Catalogne.

http://occatalunyasongs.canalblog.com/archives/2019/04/01/37223989.html

Llibreria Jaimes Carrer València, 318 - 08009 Barcelona

Carrer dels Doctors Trias i Pujol, 9, 08034

Activitats culturals de la setmana 

3/04/2019 19:00

Presentació del llibre : "Balthus y el conde de Rola" i vernissage de l'exposició dels dibuixos originals de Tyto Alba

 

L'artista Tyto Alba dedicarà els seus llibres

 

 

4/04/2019 19:00

Presentació del llibre : "Per què celebrem...? L'origen de 100 festes populars" de l'Albert Vidal

 

A càrrec de Guillem Roma, activista de la cultura popular, l'autor Albert Vidal i l'editora Elisenda Albertí

 

5/04/2019 10:00

Stand Jaimes al Saló del Còmic a la Fira Barcelona Montjuïc

 

Signaran els seus llibres : Jose Aguilar, Horacio Altuna, Manolo Carot, Bea Enriquez, Pedro Espinosa, Toni Carbos, , Jandro Gonzalez, Labiano Hugues, Lapin, Lluïsot, David Morancho, Sagar Fornies, Ruben del Rincon, Tyto Alba

 

 

6/04/2019 11:00

Club des petits lecteurs nº5 : " Saint Jordi et les dragons", pour les 3-10 ans, à Sarrià et à València

 

Animé par Elodie de Parlamamie et organisé avec Les Babies de Barcelona

 

 

8/04/2019 19:00

Joan Salvat-Papasseit vist per Víctor Sunyol : Lectures de la modernitat poètica nº 32

 

Un cicle de poesia coordinat per Antoni Clapés - Cafè Central

 

9/04/2019 19:00

Presentació del llibre : "El meu cor despullat, escrits íntims i correspondència”, de Charles Baudelaire a cura d'en Pere Rovira

A càrrec de Pere Rovira, Lluís Armengol i Lluís-Maria Todó

 

9/04/2019 19:00

Presentació del llibre : "Gust de cacau" de Roger Torres, novel·la sobre la nissaga Viader de la Granja Viader de Barcelona i els creadors del cacaolat

 

A càrrec de Jordi VIader, periodista i del mateix autor

 

 

11/04/2019 19:00

Presentació del llibre : "Ja hem fet el cim" de Francesc Roma

 

A càrrec de l'autor Francesc Roma i l'editora Elisenda AlbertíA càrrec de l'autor Francesc Roma i l'editora Elisenda Albertí

 

Communiqué de presse - 04 Avril 2019.

Invitation à la conférence de presse du lundi 8 Avril 2019 à 10 H 00 au siège de OUI au Pays Catalan.

Oui au Pays Catalan s’engage dans les élections européennes du 26 mai 2019, sur la liste, conduite par Yannick Jadot, Europe Écologie Les Verts (EELV) / Fédération Régions et Peuples Solidaires (R&PS), dont est membre Oui au Pays Catalan.

Cette alliance a été inaugurée il y a 30 ans par Antoine Waechter. En tête de liste R&PS, figure l’ex-député européen (2009-2014) François Alfonsi, membre de «Femu a Corsica»,parti de Gilles Simeoni qui dirige la Corse.

Amélie Cervello, membre de Oui au Pays Catalan, figure en 34ème position. Cinq autres membres de R&PS y figurent aussi.

 

Notre candidate, Amélie Cervello, 36 ans, ex-championne de France de Pentathlon Moderne, est directrice de magasin à Perpignan.

Comme des dizaines de milliers de citoyens, cette jeune maman, fière de ses racines catalanes, est indignée par l’intégration forcée dans la méga-région « Occitanie ».

Elle défend la création d’une Collectivité Territoriale «Pays Catalan» dotée de vraies compétences, capable de mobiliser toutes les énergies au service de tous les habitants, indépendamment de leurs origines, ainsi que de répondre et d’agir de manière concrète a des questions sociales, culturelles, économiques et environnementales.

 

Contacts :

OUI au Pays Catalan

22, boulevard Aristide Briand 66000 Perpignan

Tel. 06 75 74 25 49

contact@ouiaupayscatalan.com

 

http://ouiaupayscatalan.com/

https://www.federation-rps.org/

Appel de sénateurs français à propos de l'Espagne

 

Un appel de 41 sénateurs français  au sujet de ce qui se passe en Espagne. On notera les signatures de 6 sénateurs et sénatrices breton(ne)s. Michel Canevet sénateur du Pays Bigouden (aussi à l'origine du texte avec Ronan Dantec et 4 autres), Ronan Dantec sénateur de Nantes, Maryvonne Blondin sénatrice de Quimper, Joël Labbé, sénateur du du Morbihan, Michelle Meunier sénatrice de Nantes, Christine Prunaud sénatrice des Côtes-d'Armor.

 

Issus de différents groupes politiques de la Haute Assemblée, 41 sénateurs signent un appel au respect des droits fondamentaux en Catalogne. Ils demandent des solutions politiques au niveau européen, dénonçant "les répressions dont sont victimes des élus légitimes, représentants politiques de la Generalitat de Catalogne emprisonnés ou forcés à l’exil pour leurs opinions dans l’exercice des mandats que leur ont confiés les électeurs".


Nous, membres du Sénat de la République : 

 

--demandons le respect des libertés et des droits fondamentaux en Catalogne, sans bien sûr s’immiscer dans les problèmes politiques d’un pays voisin et sans prendre parti sur le sujet de l’indépendance de la Catalogne ; 
--dénonçons les répressions dont sont victimes des élus légitimes, représentants politiques de la Generalitat de Catalogne emprisonnés ou forcés à l’exil pour leurs opinions dans l’exercice des mandats que leur ont confiés les électeurs ; 
--constatons que cette situation est une véritable atteinte aux droits et aux libertés démocratiques ; 
--regrettons que la gravité de cette situation soit sous-estimée dans notre pays ; 
--demandons que la France et les pays de l’Union européenne interviennent pour rétablir les conditions du dialogue afin de trouver des solutions politiques à un problème politique ». 

 

Ce texte est à l’initiative de François CALVETGroupe Les Républicains, Michel CANEVETGroupe Union Centriste, Ronan DANTECGroupe du Rassemblement Démocratique et Social Européen, André GATTOLINGroupe La République En Marche, Pierre OUZOULIASGroupe communiste républicain citoyen et écologisteet Simon SUTOURGroupe socialiste et républicain.

https://mobile.abp.bzh/41-senateurs-dont-des-bretons-signent-un-appel-pour-le-respect-des-droits-fondamentaux-en-catalogne-47150 

 

Bernard Dupont

Maire de Canet-en-Roussillon

 

Catherine Wanschoor

Adjointe au Maire, Déléguée à la Culture

le Conseil Municipal

vous invitent à découvrir l’exposition

EXPOSITION OLFACTIVE

PARFUM HISTOIRE ARCHITECTURE CÉRAMIQUE ART VIN

 

du 5 avril au 26 mai 2019

 

Galerie

Des

Hospices

• Canet-Village

Av. Sainte-Marie

Vernissage vendredi 

5 avril à 18h30

Un apéritif clôturera cette manifestation

Renseignements : 04.68.86.72.60

 

#ILoveCanet

 

 

 

 

 

 

 

- - -Yves Barniol, Maire d’Elne

et son équipe municipale

 ont l’honneur de vous convier à la

 

CONFÉRENCE DE PRESSE

LUNDI 15 AVRIL A 11H

JARDIN DES MÉTIERS D’ART – ELNE

Le Jardin des métiers d’Arts se situe en ville haute près de la Cathédrale

Merci de confirmer votre présence auprès du service communication :

Tel : 04 68 37 38 36

servicecommunication@ville-elne.com

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  • professeur de lettres, écrivain, j'ai publié plusieurs livres dans la région Languedoc-Roussillon, sur la Catalogne, Matisse, Machado, Walter Benjamin (éditions Balzac, Cap Béar, Presses littéraires, Presses du Languedoc...
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