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12 mai 2012 6 12 /05 /mai /2012 12:20

mignaval.jpeg   Pierre Mignaval (en noir) et ses salariés, à Sète, au siège des NPL (Nouvelles Presses du Languedoc).

 

 

 

  A propos de mon livre "Balades culturelles en Catalogne".(*)

 

Me voici donc dans un contentieux avec les NPL et son directeur Piere Mignaval: obligé de prendre un avocat puisque ce personnage (issu du net, propriétaire de "mon editeur.net" et des "éditions singulières") refuse de régler, depuis trois ans, mes droits d'auteur et même de me donner le moindre relevé des ventes ou de la diffusion de mon livre (noms des points de vente) ! Un vrai scandale ! La malhonnêteté incarnée ! Je me suis pourtant rendu à trois reprises dans les locaux des NPL, à Sète, afin de trouver un terrain d'entente et d'obtenir des documents sur les diffuseurs... Hélas !

 

   Pourtant l'histoire avait bien commencé; j'avais envoyé mon manuscrit aux Presses du Languedoc, à Montpellier; quelques petites semaines plus tard, son directeur, Max Chaleil, me téléphone sur le portable, m'annonçant qu'il est intéressé, qu'il faut maintenant retravailler plusieurs passages... Je relis, corrige et vais à Montpellier pour signer le contrat et travailler à la mise en page...

 

Puis vint ce Pierre Mignaval qui aurait mieux fait de rester sur le net, car il ne connaît rien aux livres et surtout car il méprise les auteurs. Eliane Comelade m'a raconté ses démêlées, elle aussi, avec ce sinistre personnage.

   J'agis seul pour obtenir droits d'auteurs et dommages et intérêts. Il vaudrait mieux que les auteurs malmenés par les marchands de papier se regroupent en entament des actions collectives ! Cette attitude ne peut que dégoûter les auteurs : la solution serait de s'auto-éditer, ou de lancer sa propre maison d'édition (voir le courage de Patrick Gifreu, avec les éditions de La Merci, qu'il a créées.), même si la reconnaissance est difficile à obtenir ! Le lecteur ou le critique littéraire "reconnaissent" les auteurs édités à compte d'éditeurs, en ignorant (ou feignant d'ignorer que ceux-ci pratiquent très largement le compte d'auteurs...)

 

   A suivre...

  (*) Merci de ne pas l'acheter en librairie (22 euros); je diffuse moi-même (!) quelques dizaines d'exemplaires au prix de 18 euros (me contacter au 0631690932).

 

--- *Sur le site officiel :  Nouvelles Presses du Languedoc 

"Elles ont été créées en 2006 par Pierre Mignaval, quand il a racheté les fameuses Presses du Languedoc fondées par Max Chaleil à Montpellier en 1977.
On y trouve aujourd'hui 18 collections et plus de 300 titres, qui ont pour vocation de présenter tous les éléments constitutifs de la culture régionale, sur un territoire qui va de l'Aquitaine à l'Italie : histoire, protestantisme, nature, langue, cuisine, etc.
La collection Itinéraires et Découvertes, par exemple, publie des guides géographiques thématiques... Sur les traces des Templiers et des Hospitaliers, de Jeannine Redon, nous fait ainsi visiter tous les sites de ces deux ordres en Languedoc."
Les Editions Singulières
"Créées en 2005, elles correspondent à une double volonté de Pierre Mignaval : ne pas se restreindre au seul cadre régional pour la thématique et la diffusion, et proposer des sujets originaux dans le domaine du roman, des essais, du livre d'opinion, de l'art, de la photo...
Et puisqu'il s'agit de publier ce type d'ouvrages depuis Sète, qui est surnommée "L'Ile Singulière", leur nom était tout trouvé !
Un exemple : Fontaines et jets d'eau - Conception et réalisation d'Eric Compan, un des rares spécialistes français en la matière, et qui travaille dans le monde entier.
On a ici 11 collections, dont une intitulée "Hors collection"...
Nouvelles Presses du Languedoc & Les Editions Singulières - 18, impasse Gaffinel - 34200 SETE - Tél. : 04 67 51 60 80 www.npl-editeur.fr
www.editions-singulieres.fr

 

** Rencontre aux Nouvelles Presses du Languedoc (en trois ans, pas une seule invitation ! je me suis invité au stand des NPL à la "Comédie du livre" de Montpellier, en 2009...)

 

A l'occasion de la rencontre annuelle organisée par Pierre Mignaval et les Nouvelles Presses du Languedoc à Sète, l'équipe de Thau Tv vous présentent quelques auteurs de cette éditions sètoise. D'autres reportages sur www.thautv.fr

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7 mai 2012 1 07 /05 /mai /2012 17:00


    Le changement est en marche. Le changement est là : une autre tête, une gouvernance "normale", moins d'arrogance et d'affaires politico-financières...)

 

   Le plus dur, cependant, est à faire : face à la "crise" (organisée par la finance, les marchés internationaux), au chômage, au mécontentement et à l'amertume de l'opposition...

 

   Comment changer ? L'économie par la relance, au niveau européen, par un partage des efforts (de la part des banques, surtout, des grandes entreprises du CAC 40...), par une réforme fiscale, pour plus de justice et de slidarité...

 

   Changer les esprits, aussi et en même temps; en effet, beaucoup de haine est apparue durant la campagne : dans les discours de l'ex-président, tentant de séduire les électeurs "frontistes", se séparant ainsi des citoyens modérés (d'où la décision courageuse de Bayrou), en recourant à des "arguments" peu glorieux (France envahie par les étrangers, les immigrés, viande halal, bourka, etc...). On ne gagne par avec un tel sentiment ! Certes, à gauche, certains médias (Mariane, Charlie-Hebdo..) ont pu afficher des dessins et slogans insultants, haineux, tel que "Le voyou de la République". Mais dans les propos de F. Hollande, la haine fut étrangère, me semble-t-il...

 

   Changer les structures d'un pays, les mentalités de ses citoyens, la marche de l'Europe, vaste programme ! Nous n'y arriverons que si tous nous mettons au boulot, dans une atmosphère plus apaisée, avec l'esprit de tolérance...

 

  En attendant, dansons et chantons : ne bradons pas notre plaisir !!!! 
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5 mai 2012 6 05 /05 /mai /2012 14:58

 

 cri.jpeg Le tableau du peintre norvégien, dans sa version en pastel, a été acquise ces jours derniers, sans doute par la famille royale du Quatar, pour la somme faramineuse et "abstraite", pour moi, de 120 millions de dollars !

 

   Spéculation et investissement dans les oeuvres d'art constituent un scandale, pour la raison humaniste, en ces périodes  de crise, de pauvreté, de famine, d'austérité. Un crime contre l'art : si cet argent pouvait aider les jeunes créateurs de talent ! Or, le capital va vers les oeuvres les plus célèbres ou les plus fantaisistes, à la mode : celles de Jeff Koons, par exemple...

 

   Il ne s'agit pas de contester la "beauté" et la charge émotive contenues dans cette toile; simplement, il s'agit d'écrire ici qu'une telle "obscénité" me pousse à la tentation de vouloir substituer au "marteau"du commissaire priseur, la "faucille" des Segadors, ces faucheurs chers à la République catalane et à d'autres révolutionnaires en herbe..!

 

 

   Le riche acquéreur  s'est emparé de la représentation d'un homme angoissé, en train de crier, les mains sur les oreilles, sur un pont, tentation de suicide, strié de jaune et de mauve, sur un fond de décor tragique et rouge, représentant le crépuscule tombant sur Oslo... Un homme heureux -car l'argent convie au bonheur - a acquis l'intimité, le sentiment le plus personnel, d'un individu poussé aux extrémités par le désespoir...

 

   Ce "cri", exprimant une revendication, demandant de l'aide, traduisant la solitude d'un anonyme dans la foule sourde de la modernité, annonçait, selon les analystes, les traumatismes en tous genres, que le XXème siècle naissant allait subir : guerres coloniales ou boucheries européennes, camps de concentration, Shoah et massacres ethniques...

 

  Ce chef-d'oeuvre d'affectivité, de puissance évocatrice, suggérant la déréliction sociale, affective et métaphysique, se trouve bien à l'abri dans un coffre-fort, loin des regards des amateurs d'art et d'émotion : exposé pour le plaisir d'un puissant de l'argent ou d'une minorité privilégiée ! Que grand soit leur jouissance et grandioses leurs funérailles prochaines !!!

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28 avril 2012 6 28 /04 /avril /2012 15:09
soler.jpeg  J'observe le travail de Jean Soler depuis des années, ses livres sur le monothéisme, ses conférences (au festival du livre de Collioure, à Perpignan, salle du Conseil général...) et je ne m'en lasse pas ! Originaire du massif de l'Albère, ce chercheur au jeune enthousiasme et à la mémoire neuve trace son chemin de traverse, en marge des bien-pensances; il vient de publier, aux éditions de Fallois, ce "Qui est Dieu ?", au titre quelque peu iconoclaste et provocateur...
   Il semble que ce brillant opuscule constitue le condensé de ses conclusions et conférences récentes :
  c'est à la librairie Torcatis, le vendredi 4 mai, à 17h30, 10 rue Mailly à Perpignan, qu'il fera vibrer son ouvrage, après une présentation de Bernard Revel (lire sa chronique dans "La Semaine du Roussillon", qui vient de paraître :
  "J.Soler met en lumière six contresens sur le dieu de la Bible, une divinité qui n'est pas le Dieu unique des 3 religions monothéistes, mais un dieu parmi d'autres, du nom de "Iahvé", conçu comme le dieu national des seuls Juifs.
  Il relate ensuite, sans référence aucune au surnaturel, la généalogie du dieu "Dieu", telle qu'il l'a reconstituée à partir des acquis de la recherche scientifique.
  Il explique enfin pourquoi cette croyance peut porter plus que d'autres à l'extrémité et à la violence..."
  Nul doute que J. Soler, au coeur d'une campagne électorale atone, insipide et fascisante, va élever le débat et nous replonger aux "Origines du Dieu unique" (Trois volumes aux éditions de Fallois) - Lire aussi "La violence monothéiste" (2009, livre essentiel, clair, accessible au lecteur moyen et point de départ de discussions infinies...)
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13 mars 2012 2 13 /03 /mars /2012 22:11

 

lez.jpeg Après Paris-plage, Montpellier-plage. La "capitale du Sud" se rapproche de la mer ! Et d'abord du fleuve le Lez...  Sur une colline artificielle, le nouvel hôtel de ville construit par Npuvel et Fontes (bios ci-dessous).

 

   Il s'agit d'un bloc bleu, un énorme parallélépipède de 90 mètres de long, 50 de large et 41 de haut. 

   La vieille cité quitte le centre de la Comédie pour s'étirer vers la mare nostrum - rêve du mégalo Frêche- et... une autre comédie !

 

  En effet, le nouveau "mausolée, exposé au soleil et bardé de pare-soleil abrite, sur douze niveaux, 960 agents, bénéficiant de vues magnifiques, mais la salle des rencontres, au rez-de-chaussée est dépourvue de ... toilettes ! Lors d l'inauguration, durant le somptueux vernissage, ce fut la cohue, l'affolement : où faire pipi..? Courir dans les étages, faire sur les pelouses, s'accroupir vers de la rivière, trouver refuge derrière un arbuste...?

 

  Oui, tout est beau, luxe, ici, mais les architectes et les responsables municipaux ont oublié l'essentiel : les WC, les points d'eau ... Dire que le fleuve et la mer sont si proches ! Monsieur Nouvel, encore un effort : après les malfaçons de l'opéra de Lyon, après les couleurs défaillantes du "Grenat" archipellique de Perpignan, voici qu'on est loin des réalités et des préoccupations des gens. Ce Jean travaille trop, ce Nouvel gagne trop... N'existe-t-il pas d'autres concepteurs de talent dans le Midi de la France ! Pardon dans "Sud de France"...

 

JEAN NOUVEL- Né le 12 août 1945 à Fumel - France Architecte - Urbaniste 
Lauréat du Pritzker Architecture Prize en 2008, il a également reçu l'Equerre d'argent en 
1987 pour l'Institut du Monde Arabe et en 1993 pour l'Opéra de Lyon, le Lion d'or de la 
Biennale de Venise en 2000, la Médaille d'or du Royal Institut of British Architects en 
2001, le Prix Borromini pour le Centre de Culture et de Congrès de Lucerne en 2001, le 
Praemium Imperiale en 2001, me Wolf Prix en 2005, le Arnold W. Brunner Memorial Prize 
en architecture et l'International Highrise Award pour la tour Agbar en 2006. Parmi ses 
principales réalisations on trouve l'Institut du Monde Arabe, l'Opéra de Lyon, la Fondation 
Cartier, les Galeries Lafayette à Berlin, le Centre de Culture et de Congrès de Lucerne, 
The Hotel à Lucerne, l'immeuble Andel à Prague, la Cité Judiciaire à Nantes, le réamé- 
nagement d'un gazomètre en logements à Vienne, la tour Dentsu à Tokyo, le centre tech- 
nologique à Wismar, le musée Gallo Romain à Périgueux, la tour Agbar à Barcelone, l'ex- 
tension du musée Reina Sofi a à Madrid, le Musée du Quai Branly à Paris, le théâtre 
Guthrie à Minneapolis, le pôle technologique Brembo à Bergame, le siège social de la 
société Richemont à Genève… Les principaux chantiers et études en cours sont : la salle 
symphonique de Copenhague, une bibliothèque à Chypre, le Centre de la Mer et le com- 
plexe aquatique du Havre, l'Hôtel de Ville de Montpellier, un immeuble de bureaux à 
Londres, deux immeubles de logements à New York, une tour à Vienne comprenant des 
commerces, des bureaux et un hôtel, le théâtre de l'Archipel à Perpignan, des logements 
à Ibiza, un hôtel à Barcelone, une tour de bureaux à Marseille, le musée du Louvre à Abu 
Dhabi, la salle philharmonique de Paris, la tour Signal à la Défense et la tour de verre à 
New York… 

François FONTES Né le 16 décembre 1951 à Montpellier - France - Architecte - Urbaniste 
François FONTES crée son agence d'architecture à Montpellier en 1975 et remporte 
depuis cette date de nombreux concours nationaux et internationaux. Son œuvre 
compte de nombreux bâtiments publics, projets d'urbanisme et logements sociaux 
basés sur une interaction douce entre nature et architecture et sur la réappropriation de 
l'espace public. Le grand prix de l'excellence européenne créé par le prix Nobel de la paix René Gassin, lui est décerné en 1990. François FONTES a participé à de nombreux symposiums et commissions de mise en place des critères de Haute Qualité Environnementale dans la construction et l'urbanisme, et réalise aujourd'hui la majorité de ses projets selon ces critères.

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28 février 2012 2 28 /02 /février /2012 19:40

France – EDF – Traversée des Pyrénées  au Perthus. La ligne THT sera enterrée 

ligne-THT.jpg

Ce que l'on ne verra pas au Perthus

Le projet provoqué de nombreuses manifestations, comme ici à Céret en 2004

 

 

 

C'est hier que le décret est paru au JO, lançant la déclaration d'utilité publique de la ligne à très haute tension entre la France et l'Espagne. La fin paisible d'un dossier qui avait suscité… de très hautes tensions !

La tension est descendue d'un cran. Même s'il reste encore de petites étincelles autour d'un dossier qui a mis le feu à la Catalogne pendant presque une décennie.

Car au tout début de ce siècle, l'État français et EDF, forts de la bonne santé des centrales nucléaires hexagonales, voulaient vendre cette électricité à l'Espagne. De l'autre côté des Pyrénées, il n'y avait pas encore des milliers d'éoliennes et de panneaux solaires.

« Mais en 2001, il s'agissait de poser des pylônes qui auraient défiguré notre région », rappelle Jean-Claude Péralba, maire de Villemolaque et président du Sydeco, un syndicat regroupant plus d'une centaine de communes des Pyrénées-Orientales.

Un combat qui a duré 7 ans, jusqu'à ce que Jean-Louis Borloo, en 2008, finisse par annoncer que la ligne passerait bien par la Catalogne, mais enterrée. Elle profitera des infrastructures existantes (autoroute, TGV) pour minimiser son impact sur l'environnement.

« Les dés sont jetés depuis 2008, admet Jean-Claude Péralba, et si tout n'est pas réglé, l'impact visuel sera tout de même bien moindre. Mais malgré tout, nous restons sur notre position de principe, pas convaincus de l'utilité de ce projet et nous avons toujours pris des délibérations défavorables. »

« Malgré tout, avec le percement d'un tunnel à la hauteur du Perthus, le massif va subir des perturbations sur la nappe aquifère très importante, avertir Alexandre Pugnau, opposant à la THT et maire de Les Cluses, petite commune entre le Boulou et Le Perthus. A l'heure du Grenelle de l'environnement, on aurait pu y penser. »

Et par ailleurs, aussi bien Jean-Claude Péralba qu'Alexandre Pugnau rappellent que le percement du tunnel de la ligne à grande vitesse a été très pénalisant pour la ville du Perthus. « Et là, même s'il s'agit d'un tunnel plus petit, les habitants vont être pénalisés. »

De son côté le ministre de l'Industrie Éric Besson insiste sur le fait que la capacité des échanges passera de 800 à 2800 MW, « qui va fortement contribuer à la sécurité des réseaux et à l'approvisionnement des deux pays, en particulier en cas d'événement climatique majeur ». En tout cas, en Catalogne, la tempête s'est éloignée.

Prioritaire

Ce projet a été classé projet prioritaire de l'Union européenne. Il a bénéficié à ce titre d'un financement à hauteur de 225 millions d'euros dans le cadre du Plan de relance européen, pour un coût total estimé de l'ordre de 700 millions d'euros. Éric Besson rencontrera son homologue espagnol à Madrid le 23 mai prochain. Il tracera avec lui la feuille de route pour les prochaines étapes du chantier et pour le développement de l'interconnexion entre les deux pays, qui doit être porté à 4000 MW en 2020 conformément au plan européen à dix ans.

Source La Dépêche du Midi-Le Pèlerin moi-et-rose.jpg

 

** Une école du sexe en Autriche

Les galipettes sous la couette sont un art que les partenaires doivent maîtriser pour atteindre le 7e ciel.

Pour aider ceux et celles qui ne sont pas des experts, une école du sexe, The Austrian International School of Sex, ouvrira ses portes en Autriche dès le début 2012.

Les élèves pourront suivre des cours pimentés dans cette première école du sexe au monde et ainsi améliorer la qualité de leur relation sexuelle. La formation devrait être axée sur la pratique!

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25 février 2012 6 25 /02 /février /2012 15:46

_MG_9502.CR2.jpg  Regard vers le passé. Texte écrit il y a dix ans : il me semble encore actuel dans la crise actuelle :

 

  Pour oublier les tendances décadentes du pouvoir (affairisme, fin des idéologies, quête de l'argent ou des honneurs, célébration du marché et de l'individualisme, perte du sens civique, abstention massive lors des élections, vengeance du prolétariat qui se tourne vers l'extrémisme trouble, morosité ambiante, doutes et malaise...),la société du spectacle s'oriente vers des mondes nouveaux, des images de rêve susceptibles de redonner courage et dynamisme à une société bloquée, à une démocratie molle : glorification de l'effort grâce au sport (J.O. d'Alberville, relayés bientôt par ceux d'été), au dépassement de soi (sports, aventures style d'Ushuïa...). 

   Cette société regarde en arrière et instaure des cérémonies nostalgiques : cinquième centenaire de la découverte de l'Amérique, après les fastes du bicentenaire de la Révolution française : fêter la République, chercher des forces, une inspiration dans les valeurs et hauts)-faits de l'Histoire...

 

   Ce "regard rétroactif" veut-il signifier que "la marche en avant" est désormais achevée, impossible, désormais. S'agit-il, comme le prétend Kukosawa, de la "fin de l'Histoire" ? Avec la chute de l'idéal communiste, le monde androgyne, revenu de ses déchirements, de son affrontement bi-polaire est-ouest, aurait-il retrouvé son unicité perdue ? De cette situation est née la victoire du marché, horizon indépassable de la démocratie libérale...

 

   * Oeuvre moderne, celle qui sait naître de l'oubli.

 

   * De Platon à Plotin. D'Alcan à Lacan. De Freud à Freund. De Marx au mark. De l'heure heureuse à l'euro...

 

   * Les mots. Ils ne sont que les traces de démangeaisons causées par les araignées de la main...

 

   * N'avoir de considération que pour les derniers mots ! Ceux-ci, seuls, sont dignes d'impression !

 

 

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14 février 2012 2 14 /02 /février /2012 17:17

 

 

   ***  Duprat, l'homme qui pensa le Front National conférence de Nicolas Lebourg

lebourg.jpg  Librairie Torcatis, rue Mailly - Perpignan, jeudi 16 février 2012, de 18:00 à 19:30

 

Nicolas LEBOURG/Joseph BEAUREGARDFrançois Duprat, l’homme qui inventa le Front National Impacts. Mise en vente le 9 février 23,50 euros.

 

François Duprat ? C'est un spectre qui hante la vie politique française. Y penser parfois, n'en parler jamais. Numéro deux du Front National, assassiné dans un attentat à la voiture piégée en 1978, son simple nom a laissé un parfum de souffre. Son mystérieux assassinat en a fait le « martyr de l'extrême droite », un personnage rêvé pour les affabulations complotistes et les histoires paranoïaques. On l'a dit policier infiltré, agent secret, ou maître chanteur. Quelques uns savaient qu'il avait joué les commis voyageurs pour quasiment tous les camps politiques. Très peu se souvenaient qu'il avait inventé une stratégie visant à dédiaboliser l'extrême droite en amenant les autres partis sur le thème du coût social de l'immigration.

Gascon au verbe haut et au physique imposant, possédant une aisance rhétorique exceptionnelle et une mémoire hors du commun, provocateur à l’extrême, brouillon et bouillonnant, publicitaire de lui-même et homme des réseaux obscurs, romanesque et machiavélique, débonnaire et calculateur, pendant 20 ans, ce personnage de roman noir tiendra alternativement et/ou simultanément le rôle de l'activiste, du chroniqueur et du théoricien de l'extrême droite. D’Occident au Front National, d’Ordre nouveau aux milieux néo-nazis, avec lui, le lecteur pénètre dans toutes les organisations, leurs stratégies et leurs compromissions.

Stratège du FN et éminence grise de Jean-Marie Le Pen, il est celui qui lui impose le fameux slogan « un million de chômeurs c’est un million d’immigrés en trop ». Diffuseur du négationnisme, antisémite compulsif, journaliste, auteur de nombreux ouvrages, adepte du double jeu et des coups tordus, il cherche à capitaliser sur toutes les formes de transgression. C’est sa façon de faire de la politique.

François Duprat s’est propulsé au travers de son époque en jouant au bord des précipices. Sa trajectoire constitue un formidable fil rouge pour comprendre une période tumultueuse et comment l’extrême droite est parvenue à se reconstruire sous la Ve République. Remonter le fil de sa vie, c’est parcourir l’Afrique et le Moyen-Orient, s’immerger dans la décolonisation et la Guerre froide, traverser Mai-68 et les bagarres du Quartier latin, décrypter la machinerie politique du FN, mais aussi les relations d'un révolutionnaire avec différents services de renseignement.

  Sans admiration ni procès à charge, sans complaisance ni haine, c'est une autopsie implacable et une analyse sans état d'âme, fruit de quatre ans d'enquête, qu’ont écrit Nicolas Lebourg et Joseph Beauregard. Pas à pas, ils ont suivi cet homme complexe jusqu’au vertige. A travers des archives de police inédites et 120 témoignages, ils sont parvenus à déconstruire un mythe pour dresser le portrait d’un homme, révélateur des tourments les moins avouables de la vie politique française.

 

   Joseph Beauregard est auteur et documentariste spécialisé sur la police, la justice, l’univers carcéral et les services de renseignement.

   Nicolas Lebourg est historien (Université de Perpignan-Via Domitia), spécialiste des extrêmes droites et de la violence politique.

Les auteurs ont publié cet été 2011 dans Le Monde Magazine une série intitulée « Une histoire des n°2 du FN ». Ils ont également écrit « François Duprat, une histoire de l’extrême droite » (sélectionné au FIPA 2012) que l’on peut visionner sur le site de l’INA et du Monde.fr.

 

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11 février 2012 6 11 /02 /février /2012 17:39

Arenes-de-Collioure1.jpg    Les toros s'ennuient le dimanche...à Collioure

 

   Et ils vont s'ennuyer longtemps ! En effet, le dynamique maire de Collioure a décidé de faire détruire les arènes qui jouxtent la gare du célèbre bourg catalan. Bravo Michel Moly ! La Catalogne a supprimé les spectacles tauromachiques (à Barcelone, métamorphose de la plaza de toros) et le mouvement antibarbarie devrait se poursuivre !

 

   La municipalité a lancé un appel d'offre pour anéantir les arènes de papier mâché, nous révèle l'association nîmoise anticorrida, le 3 février. La tradition archaïque reçoit le coup de grâce au pays des artistes : Signac, Matisse, Derain, Picasso, W.Mucha, Descossy, Balbino Giner le viejo, Survage... Quel peintre de renom a croqué la corrida..? 

 

   Fi de ces laides arènes démontables ! Feue la tuerie des fêtes patronales du 15 août ! On va créer dans cet espace un musée d'art moderne dédié à la peinture moderne, et en particulier, à la naissance du Fauvisme !!! Oui, puisque je vous le dis !!! 

 

  Oui, mais... Vous ne rêvez pas trop ?  La municipalité a plutôt le projet d'un parking (pour le tourisme, la culture qui rapporte...). Début des travaux: le 5 mars, c'est pas vrai ? Pas le temps de réfléchir ? Pas de consultation citoyenne ? Ps de réunion avec le peuple du petit port..?

 

  Un mal pour un autre : Collioure coule-t-elle dans le bétonnage, le parquinage, l'été à péage..?

 

   Bien sûr, je sais, je le sais : la mairie met en oeuvre d'importantes manifestations culturelles accessibles à tous et le plus souvent gratuites... Mais, tout de même : la parkingerie, ça suffit !!!! 

 

 

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10 février 2012 5 10 /02 /février /2012 22:05

prison.jpeg Entre couvent (des Clarisses) et prison (quartier Saint-Mathieu de Perpignan), le cercle algérianiste a trouvé un abri : merci M. Le nouveau maire (non élu) de Perpignan, J.Paul Pujol. Tiens ! un pied-noir, comme c'est étrange...

   Le cercle cité, de tendance "Algérie française, colonisation et OAS", veut "sauvegarder le patrimoine culturel né de la présence française en Algérie" (journal de la culture de Perpignan n°2, janvier 2012, page 4) : belle formule ! Et pourquoi pas ? Chaque clan, tout parti ou organisation ayant participé à la colonisation, puis à la guerre d'indépendance a le droit de conserver et montrer sa mémoire : respectons le point de vue de chacun...

   Simplement, regrettons que le lieu, naguère dévolu aux expos de Visa, ait été rénové pour la secte algérianistique !

 

   En effet, il serait bon, moral et objectif que la question des 132 ans de présence française en Algérie soit abordée sous tous ses angles : que chacun (harkis, berbères, arabes, FLN, anciens partisans de Messali Hadj, citoyens français, partis d'opposition, partisans de l'Algérie française...) puisse donner donner son point de vue, montrer ses archives... Or, ce n'est pas le cas !

 

   En effet, ce "Centre de documentation des Français d'Algérie" est une initiative privée : pourquoi donneraient-ils, ces intégristes de la colo, la parole aux autres ..? Pourquoi ? Parce que ce lieu est public, municipal, fonctionnant grâce aux impôts des habitants de Perpignan !!! Et M. le Maire a, à présent, une nouvelle bonne "idée : avoir un conservateur pour ce centre." (L'Indépendant du 27/1/2012, page 4)... Conservateur ! Encore un ! Espérons qu'il ne sera pas d'extrême-droite, et qu'il aura un bon diplôme culturel, pas la carte de l'UMP ou du FN... N'oublions pas que les P.O. est une terre d'élection pour Pierre Sergent, jadis, et pour Marine (maison à Millas) et Alliot (toujours battu tout de même à Perpignan!)...

 

   La mairie de Perpi pourrait,pour redorer son blason (mais l'électorat du Moulin à vent est trop important), s'inspirer du Musée de l'exil de La Jonquera, qui se veut, à terme, le lieu de tous les exodes, de tous les déracinements...ou de celui, à venir, du camp de Rivesaltes, pour tous les disparus ( Juifs, Gitans, Allemands opposés au nazisme...).  Il faudra créer alors un conseil historique et scientifique impartial, il faudra tenter la neutralité, aller vers la vérité : malheur du peuple pied-noir, terrorisme algérien, exactions du FLN, tortures du côté de l'armée française et attentats de l'OAS...

 

   On n'en est pas là, à Perpignan ! Dans cette ville bigarrée, cosmopolite, riche de ses cultures diverses, on ne veut pas payer pour les Algérianistes ! Non ! Et M. Pujol doit rectifier le tir et avouer sa faute morale !!! 

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