Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
8 janvier 2014 3 08 /01 /janvier /2014 09:49

born-CC.jpeg Le Centre culturel du quartier du Born, à Barcelona.

 

* Le BORN CC (Centre culturel), inauguré en septembre 2013, a été aménagé dans un ancien marché couvert du XIX° siècle; on a mis au jour, à cette occasion, les ruines de Barcelone assiégée en 1714.

 En fer forgé, situé dans le quartier du Born, ce "Centre Cultural CC" s'inspire du Mémorial de Caen, il constitue "un véritable défi à la domination espagnole"...

* Le reportage du Monde est libre d'accès sur le site du journal (publié le 30/12/2013).

** Trois siècles ont passé mais, en Catalogne, impossible de parler d'avenir sans revenir sur le 11 septembre 1714, quand la ville de Barcelone est tombée, après onze mois de siège, aux mains des troupes de Philippe V d'Espagne. Pour les nationalistes, cette date marque la fin des « libertés catalanes », la principauté jouissant, avant la guerre de succession d'Espagne, d'une certaine autonomie au sein de la couronne d'Aragon. Pour eux, la victoire des Bourbons sur les Habsbourg a signifié la victoire d'une monarchie absolue marquée par une volonté centralisatrice au bénéfice de Madrid, qui n'a cessé de leur nuire.

Cette défaite est commémorée tous les ans depuis qu'en 1980 le Parlement régional, qui venait d'être rétabli après quarante ans de dictature franquiste, l'a choisie comme date de la Diada, la fête de la « nation catalane ». En 2012 et 2013, elle a donné lieu à de grandes mobilisations de citoyens en faveur de l'indépendance, avec, à chaque fois, plus d'un million de manifestants. Il est temps que la Catalogne « récupère ses llibertés », assène régulièrement Artur Mas, qui n'hésite pas à comparer le combat pour l'indépendance à la lutte contre l'esclavage. (C) Le Monde.

 

***L’âge d’or du violon : Jeudi 9 Janvier 2014 de 12h30 à 13h15, au Muséum d'Histoire naturelle de Perpignan

 

Carte blanche à Morgane Marrast accompagnée de :

Samia Achache, Houda Azaroual, Bing Yu Chen, Roxane Kowalsky, Ludmilla Poliakov : Violons 

Maï Saïto : Clavecin

François Picard : Violoncelle baroque

 

Professeur : Christian Rouquie

 

La musique Baroque naît en Italie vers 1600. "Baroque" vient du portugais "barroco" qui signifie irrégulier. Une « perle baroque » est une perle irrégulière.

Les œuvres proposées pour ce concert couvrent plus d'un siècle de musique. C'est le début de l'âge d'or du violon. On y trouve virtuosité, exubérance, grandeur, contrastes, émotions, le tout accompagné et harmonisé par la basse-continue, parfois en ostinato (lorsque la basse est répétée), dans une ambiance musicale et un monde où tous les contraires seraient harmonieusement possibles.

 

Programme : 

Pavane - Johann Schop (vers 1590-1667)

Sonate en écho - Biagio Marini (1597-1665) Concerto pour 4 violons n°2 - Georg Philipp Telemann (1681-1767) Diverse bizzarie sopra la Vecchia - Nicola Matteis (vers 1670- vers 1698) Canon - Johann Pachelbel (1653-1706)

 

Entrée libre dans la limite des places disponibles.

Renseignements 06 77 82 87 81 

 

****Les conférences des "Amis de Collioure"

 

378ae20214bfe7cff59268adc023ecf3_L.jpg

 

Toutes les conférences ont lieu le Samedi à 17 heures, au centre culturel de Collioure. 

 

 

- Samedi 11 janvier 2014: 

"Arnaud de Villeneuve, célèbre médecin catalan du moyen-âge", par Monsieur Edouard Jourda.

   
Partager cet article
Repost0
6 janvier 2014 1 06 /01 /janvier /2014 15:24

Calder--les-AilesBrisees--1967.jpg A. Calder, "Les ailes brisées", 1967. Collège Saint-Exupéry, Moulin à Vent.

 

Les Ailes brisées 1967 A. Calder sculpture (stabile), 13 av de Villeneuve. groupe scolaire Ludovic Massé (school complex 1996 P. Pous, J. Freixa rd-pt Pierre ...)  

 

La sculpture, propriété du Conseil génaral 66 (en raison du 1% consacré à la culture), fut placée à l'origine dans la cour du Collège Saint-Exupéry ("ailes brisées", hommage à l'aviateur-écrivain dont l'avion s'est perdu en mer, au large d'Hyères).

 

Comme les élèves escaladaient l'oeuvre et pour éviter tout accident, la direction décida d'installer la sculpture à l'extérieur de l'établissement...** sur le site de la ville de Perpignan

 

 

*Site archiguide:


PERPIGNAN

 

logements Mas Saint Pierre housing 2013 MDR (S. Matte, F. Devaux, A. Rousseau) chem de la Roseraie

théâtre de l'Archipel 2011 J. Nouvel / B. Métra av du Gal Leclerc

logements sociaux social housing 2011 P. Muchir / M. Dup 4 bd Saint-Assiscle

centre d'affaire de la gare de Perpignan - El centre del Mon business centre 2010-2011 L35 bd Saint-Assiscle

piscine Arlette Franco swimming pool 2009 BVL / M. Sattler complexe sportif Gilbert Brutus, angle corner rue du Méridien, av du Languedoc

hôtel d'agglomération Perpignan Méditerranée agglomeration hall 2009 D. Perrault angle corner 11 bd Saint-Assiscle, rue Pascal-Marie Agasse

parc Sant Vicens park 2009 ALEP (Atelier lieux et paysages) / M. Michez rue Sant Vicens, Perpignan, Cabestany

logements sociaux social housing 2009 P. Muchir / M. Dup rue de Tanger (rue de Madrid), Parc Ducup

extension, rénovation lycée Joan Miro high school 2008 P. Chaumont, G. Nicolau-Nadal 73 chem de la Passio Vella

CH hospital 2008 Aart (S. Farah) 20 av du Languedoc

sidence Les II Madre social housing 2008 P. Dubuisson 22 av de Prades

siège "MSA" headquarters 2007 Imagine 23 rue François Broussais, bord by the rte du Perthus (D900)

extension lycée Pablo Picasso high school 2005 M. Dup 120 av du Gal Jean Gilles

bureaux, commerces offices, stores 2005 P. Pous / A. Garcia Diaz réhabilitation grand magasin Aux Dames de France department store (1907 G. Debrie), pl de Catalogne

faculté lettres et sciences humaines faculty 2004 J., A. Harari campus, chem de la Passio Vella, 52 av de Villeneuve

bureaux "Capital Conseil Audit" offices 2001 M. Dupré / P. Dubuisson rue Felix Trombe, Technosud

palais des congrès congress centre 2001 Area (A. Sarfati) pl Armand Lanoux, crs Palmarole

     www.perpignantourisme.com/congres

 

   ********  collège Saint Exupéry secondary school 1996 P. Dubuisson, M. Dupré, P. Muchir 13 av de Villeneuve

     Les Ailes brisées 1967 A. Calder sculpture (stabile), 13 av de Villeneuve

groupe scolaire Ludovic Massé school complex 1996 P. Pous, J. Freixa rd-pt Pierre Bretonneau

lycée Aristide Maillol high school 1996 F. Fontès 73 

 

* scukptures dcalder FRANCE, les sculptures de Calder à voir :

Caliban, 1964; Amboise, 1969, Fond National d'Art Contemporain, Ministère de la Culture, Paris
Trois pics, 1967, Nouvelle Gare S.N.C.F., Grenoble
Monsieur Loyal, 1967, Musée de Grenoble
La Cornue, 1974, Academie de Grenoble
Théâtre de Nice, 1970, Musée d'Art Moderne et d'Art Contemporain, Nice
L'Araignée rouge, 1976, Établissement Public pour L'Aménagement de la Région de la Défense, Paris
Nageoire, 1964; Cinq Ailes, 1967; Horizontal, 1974, Musée National d'Art Moderne, Centre Georges Pompidou, Paris
La Spirale, 1958, UNESCO building, Paris
Les Ailes brisées, 1967, Conseils Général des Pyrénées-Orientales, Perpignan
Saché, 1974, Saché
Les Trois ailes, 1963, Musée d'Art Moderne, Saint-Etienne
Les Renforts, 1963; Empennage, 1953, Fondation Maeght, Saint-Paul-de-Vence
Guillotine pour huit, 1963; Reims croix du sud, 1969, Musée National d'Art Moderne, Villeneuve d'Ascq
Untitled, 1973, Institut Universitaire de Technologie de Tours
Le Soleil sur la montagne, 1975, Ville de Passy

 


* site de L'Olivier :http://www.l-olivier.org/un-calder-a-perpignan/

Texte de Christine Espert :

Cest tellement la crise en Pays Catalan, que nous ne pourrons bientôt plus nous acheter une montre ! Cest pour se prémunir de ce manque que les élus de lagglomération à lunanimité viennent de voter lachat dune œuvre dart monumentale représentant une horloge géante destinée à trôner en plein milieu dun rond point

 

Pour un montant total de 200.000 euros !

Cette œuvre a été commandée à lartiste Marc André 2 Figuères à qui Perpignan doit déjà la célébrité davoir exposé un entonnoir géant sur le parvis du Palais des Congrès; une œuvre disparue, depuis, pour on ne sait quelle destination (voir la présentation vidéo de cette œuvre)

 


« Avec 30% de la population sous les seuils de pauvreté, plus de 15% de chômeurs et des impôts locaux déjà sur-gonflés, cet investissement démontre combien le Pays Catalan a de la chance davoir des élus plus passionnés dart que déconomie ! souligne Bruno DELMAS, Président de LOlivier. Investir autant dargent en temps de crise pour décorer un rond point donne une idée de l’impuni politique qui anime nos élus. Surtout quand on sait ce qu’il advient de certaines œuvres dart précédemment achetées … ».

En effet, Perpignan et le Pays Catalan regorgent d’œuvres dart qui pourrissent littéralement sur les lieux où elles ont été implantées. Lexemple le plus criant est loeuvre appelée « Les Ailes Brisées » dAlexander Calder lun des plus grands artistes du 20ème siècle (voir sa fiche sur Wikipedia). Selon des spécialistes de lart, cette oeuvre qui trône, depuis 1967, à lentrée du collège Saint Exupéry au Moulin à Ventvaudrait aujourdhui plus de 2 millions deuros ! Symbole de la considération que lui portent les élus, ce monument de lart contemporain est en train de pourrir sous les grafittis et les détériorations quotidiennes dont le gratifient généreusement les élèves du collège public.

 

 

Pour ceux qui douteraient de la valeur de cette oeuvre, LOlivier vous recommande de visionner l’interview dun spécialiste reconnu de Calder qui montre que les maquettes (qui ont servi à construire cette oeuvre) ont été adjugées à elles seules à des montants approchant 200.000 euros, soit à elles seules le prix que lagglomération va payer pour sa montre rond-point ! Loeuvre originale (et grandeur nature) vaudrait plus de 2 Millions deuros selon les plus grands spécialistes de lart contemporain.

Une suggestion de LOlivier : pourquoi le conseil général et lagglomération ne sentendraient pas pour déplacer cette oeuvre de Calder et la valoriser sur le futur rond-point (après tout, si cest leur délire …) et réaliser, ainsi, une économie substantielle de 200.000 euros ? En effet, autant valoriser une oeuvre méconnue des catalans, menacée de destruction et de dévalorisation, là où des dizaines de villes dans le Monde (dont New York, Montréal …) ont réussi à valoriser les oeuvres de Calder souvent acquises au prix dimportantes ponctions dimpôts locaux.

Autre suggestion dimplantation : sur le parvis du nouveau centre dart contemporain, à lentrée de la rue Foch (Perpignan), ce qui améliorerait lattractivité de ce secteur de la ville qui connaît des difficultés et cela aurait du sens,

 

 

 

* En 2008 déjà, l'avocat et homme politique Jean Codognès abordait ce problème : site de J.Codognès :Alduy que pour l'image

lesailesbrisees.jpg

Février 1967, Paul Alduy, député-maire de Perpignan, inaugure au quartier du «Moulin à vent» le Collège Saint-Exupéry. «Il fallait une belle figure de proue pour la jeunesse, nous avons choisi Saint- Exupér déclarait Paul lors de linauguration du collège.

En 1967, Alexander Calder crée «the broken wings» (les ailes brisées) en hommage à lécrivain disparu dans le crash de son avion. Visible de lavenue de Villeneuve, le stabile du célèbre sculpteur américain est installé à lentrée de l'établissement.

41 ans plus tard, Jean-Paul Alduy, fils de Paul, maire UMP (1993-2008) est réélu en mars dernier dans un climat de suspicion de fraude électorale. Il promet une fois encore un essor certain de la ville grâce au développement dune économie de la culture, dopée par un théâtre darchipel créé par Jean Nouvel et par un pôle muséal (d'exellence bien sûr).

Surface dexposition des stigmates de cette ville où lodeur et le bruit des émeutes de 2005 ne sont jamais loin, « les ailes brisée» sament, à la vue de tous, là où la politique de Jean-Paul Alduy, grand spécialiste de lurbanisme, au prétexte de préserver les identités, se fonde sur un système communautariste qui lui assure son pouvoir.

Mais les signes sombres inscrits sur les ailes noires de métal rappellent à chacun les dérives du système et les promesses mensongères de culture en archipel.

31 août 2008  http://jeancodognes.typepad.fr/perpignan/2008/08/alduy-que-pour.htmlav P

 

au Casals

 

 

 

 

 

Les alentours to see around :

Calce

Canet en Roussillon

Pia

Saint Cyprien

Saint Laurent de la Salanque

Partager cet article
Repost0
8 décembre 2013 7 08 /12 /décembre /2013 19:54

isba--cussac.jpg  Nicolas CUSSAC, à la galerie L'ISBA, 19 avenue des Palmiers, Perpignan (du jeudi au samedi, de 14h à 19h et sur RV : 06. 71.43.55.27. (Sophie Phéline)

 

"Dans ma cuisine, Peintures récentes" (2011 à 2013) -Exposition jusqu'au 31 janvier 2014.

 

www.lisba66@gmail.com

 

--- La naissance des alphabets sur les rives de la méditerranée - Une histoire des lettres qui vous mènera de la Mésopotamie à lÉgypte

d08e81de4aa4df4abd7c858d78f47314_L.jpg

 

D'où vient le mot alphabet ? Combien y a-t-il d'écritures dans le monde ? Pourquoi écrit-on de gauche à droite aujourd'hui ? Comment enseignait-on l'écriture à Babylone ? Cette exposition didactique répond à toutes ces questions en racontant l'histoire de l'invention des alphabets dans le Monde méditerranéen. Une histoire des lettres qui vous mènera de la Mésopotamie à l'Égypte où sont nés les premiers systèmes d'écriture jusqu'à la naissance de l'alphabet phénicien puis grec et aux fragments inscrits de Ruscino.

 

Site archéologique de Ruscino salle du belvédère, Château-Roussillon

Gratuit, tout public.

 

Exposition « La naissance des alphabets sur les rives de la Méditerranée »

Oppidum de Ruscino, Château-Roussillon, Perpignan

du 13 octobre au 15 décembre 2013

les vendredis samedis dimanches de 11h à 17h30

Renseignements : 04 68 67 47 17 ou 06 77 82 73 13

 

**Château-Roussillon

 

Château-Roussillon (en catalan : Castell Rosselló) est une petite agglomération de la commune de Perpignan située sur une butte dominant la Têt, et site de la ville antique de Ruscino, qui donna son nom au Roussillon.

Des origines aux Romains

Les fouilles ont attesté une occupation du site au néolithique. Les traces d'une cabane ainsi que des ossements d'un nourrisson de l'Âge du fer ont récemment été découverts au pied du futur musée. Une reconstitution de cette cabane a été réalisée.

Du VIe au IIe siècle av. J.-C., Ruscino est la capitale du peuple des Sordonnes. On la trouve mentionnée dans les ouvrages de Polybe et de Strabon.

De l'Antiquité au Moyen Âge

Il a été admis que l'oppidum avait été romanisé lors de l'instauration de la Gaule narbonnaise et de la réfection de la Via Domitia au iie siècle av. J.-C.. Cependant, d'après les fouilles actuellement en cours, la ville romaine ne serait née qu'au milieu du ier siècle av. J.-C.1. Elle reçoit ensuite le statut de "cité latine" lui conférant de nombreux avantages. Elle profitera du commerce local ainsi que de celui engendré par la Via Domitia. Son apogée est marquée à la fin du ier siècle av. J.-C., où elle se dote d'un forum monumental sous Auguste. La ville périclite ensuite à la fin du siècle suivant au profit d'Elne (Oppidum Illiberis) et de Narbonne.

Il se pourrait que le déclin du site ait été précipité par un fort séisme au début du IIe siècle.

Le site est ensuite occupé par les Wisigoths puis brièvement par les Arabes, comme l'atteste la découverte de plusieurs sceaux coufiques datés du viiie siècle.

Au Moyen Âge

Les comtes de Roussillon ont résidé à Château-Roussillon entre le VIII° siècle et le xe siècle. Ils se sont ensuite établis à Perpignan, ce qui entraîna le développement de cette ville au détriment de Château-Roussillon qui perdit alors son importance. Une seigneurie en portant le nom s'y établit alors et y fait construire un château dont il subsiste encore aujourd'hui une tour ronde haute d'une vingtaine de mètre, une chapelle dédiée à Sainte-Marie et Saint-Pierre et quelques pans de muraille.

 

280px-Ruscino_Forum_02.jpg

Forum 

 

Sources : extraits de wikipédia

 

 

 

et mairie de Perpignan

Partager cet article
Repost0
4 décembre 2013 3 04 /12 /décembre /2013 11:19

Joan-Llorenc-Sole-avec-l-orchestre.jpg Joan-Llorenc-Sole.jpg  Joan-Llorenç Solé, par Jean IGLESIS

 

Culture Catalane

 

                              500 spectateurs pour le nouveau spectacle de Joan-Llorenç Solé

 

La nouvelle voix de la chanson catalane Joan-Llorenç Solé a réuni 500 spectateurs enthousiastes à l’occasion de la présentation de son nouvel album intitulé « Tot somniant » (Tout en rêvant)

 

   Pour cette première organisée le 24 novembre au Théâtre Lavigne de Peyrestortes le jeune artiste du Roussillon était entouré des 11 musiciens de l’'orchestre Amoga venu de la région de Lloret de Mar. Violons, violoncelles, batterie, tenora et guitare électrique ont mis en relief les cinq années de scène d’un artiste parrainé par Jordi Barre lors de l’enregistrement en 2009 de trois titres à ses côtés. 

 

  Un programme de 15 chansons, attractif et varié, a marié les rythmesde la pop dansante aux mélodies graves jusqu’à l'havanera et les accents country. Les compositions mélodieuses « Tira endavant »« Llibertat » Festa Major » et « Tot Somniant » ont ainsi côtoyé les standards « Tan com me quedarà »« Parla me diguis me coses » ou encore le duo virtuel « Si pot ser »enregistré avec le maître disparu en février 2011.

 

Ce grand moment de fête et de ferveur du public a comporté la présence exceptionnelle des groupes de gegants (géants) de Perpignan, Elne, Argelès-sur-Mer, Canet-en-Roussillon et Thuir, tandis que le groupe de cornemuses Els Salanc’aires assurait l'accueil du public. L'’intervention scénique des « Rolling tiags », le club de country d’Elnesur la chanson « L’eruga » (la chenille) a parachevé la réussite d'’un spectacle mêlant les racines catalanes, le monde actuel et la vision d’'avenir. 

 

   Une assistance intergénérationnelle a goûté avec passion à cette formule d’'un nouveau style entièrement imaginée par Joan-Llorenç Solé, entouré d’une équipe artistique et technique de 8 personnes.

 

Nouveau concert le dimanche 2 février 2014 à Elne

 

Joan-Llorenç Soléentouré de l'’Orchestre Amogase produira le dimanche 2 février 2014 à 15h30 à la salle des fêtes d'Elne. Ce concert, organisé par l'association Comité Local d'Animation, sera l'’occasion d’un nouveau moment festif. Celui-ci sera parallèle à l’'agenda de récitals donnés par l'’artiste en version solo dans l’'ensemble du Pays Catalan.

Jean Iglésis

 

 

Association Traditions catalanes, 6 rue Jacint Verdaguer F-66200 Elne-

 

**images-copie-8.jpeg  

Peintre figuratif du début XXe siècle, ce personnage de la vie artistique française est étroitement associé à la ville de St Cyprien. Il n'est pourtant pas cyprianenc de souche, mais ce sont les aléas de la vie qui le mèneront à cette ville.

François Desnoyer est né à Montauban en 1894. Il s'installe à Paris en 1912 où il recevra sa formation de peintre, hélas interrompue par la Grande Guerre. Fait prisonnier en 1918, il sera libéré à la fin de la guerre et retournera s'installer à Montauban. Il revient à Paris en 1921 pour entrer à l'école des arts décoratifs. A sa sortie de l'école, il devient professeur et enseigne dans des établissements de la région parisienne.

En parallèle il commence à peindre à titre personnel etse fait connaître en explosant dans des salons privés, rarement en galeries. Il est soutenu par quelques mécènes qui l'encourage à travailler sur la couleur. Durant les années 30 il affine sa technique et prenant dans les différents courants de la peinture ce qui lui parait le plus approprié, sans se soumettre à une de ses techniques. Ainsi voit-on sa peinture évoluer légèrement vers le fauvisme ou le cubisme sans que ça soit vraiment visible.

Desnoyer.jpg En 1934, François Desnoyer participe au salon des indépendants, aux cotés de Lotiron, Gromaire et Goerg. Ces quatre personnes deviendront rapidement inséparables et s'influenceront les uns les autres.


« Sète (Lithographie ci-dessus) : La seconde guerre mondiale l'oblige à quitter la métropole, il s'embarque pour l'Algérie, puis revient à Paris à la rencontre de résistant dont il partagera l'activisme. A partir de 1948 il rejoint la ville de Sète et s'y installe définitivement. En 1950, c'est à dire assez tardivement, il rencontre Jean Olibo, maire de St Cyprien, grâce à des amis artistes de Perpignan. L'édile le convaincra de créer une fondation (en 1962) dans sa ville, puis de s'y installer. C'est ainsi que Desnoyer donna à la ville la plus grande partie de sa collection d'art moderne, ainsi que ses archives personnelles. Cette fondation sera transformé en 2005 en "Collection Desnoyer", que la ville gère à travers son musée d'art moderne.

François Desnoyer est mort en 1972 à St Cyprien.

*** Les Collections Desnoyer vous invitent, à travers lexposition "Une vie, un destin, une âme", à un voyage scénographique autour de l'humanité d'un peintre, François Desnoyer (18941972).

Vous découvrirez une exposition forte, centrée sur le destin d'un artiste sensible visant à nous faire partager sa vision du monde, un monde de couleurs repsentatif d'une joie de vivre.

Les Collections offrent au public des œuvres singulières, des documents d'archives, et  ouvre les portes de  la bibliothèque  personnelle de François Desnoyer, témoin temporel d'un engagement artistique. 

Autour de cette exposition de nombreuses manifestations, ateliers pour la jeunesse, résidences  d'artistes vous sont proposés, un programme visible sur notre site internet www.collectionsdesaintcyprien.com

 

Collection François Desnoyer

Rue Emile Zola

66750 Saint-Cyprien

Tél: 33 (0)4 68 21 06 96

Mail: contact@collectionsdesaintcyprien.com

Site internet: www.collectionsdesaintcyprien.com

François Desnoyer, une vie, un destin, une âme

 

06.07 > 31.10.13 Prolongé jusqu’à fin décembre

Les Collections de Saint-Cyprien rendent hommage le temps d’une saison au peintre François DESNOYER à travers sa vie, son destin et son âme. un voyage scénographique autour de l’humanité d’un peintre.

Une exposition forte, centrée sur le destin d’un artiste sensible, visant à nous faire partager sa vision du monde, un monde de couleurs représentatif d’une joie de vivre.
Les Collections offrent au pub

 

Partager cet article
Repost0
3 novembre 2013 7 03 /11 /novembre /2013 10:05

images-copie-4.jpeg Mario CHICHORRO - Expostion des oeuvres du peintre à la Galerie Place del Gall de Palau Del Vidre - La Mairie de Palau Del Vidre et les Amis de la Galerie vous invitent  à découvrir ou rédécouvrir Mario CHICHORRO qui nous révèle son talent en exposant une trentaine de ses oeuvres jusqu'au 17/11/2013 à la Galerie Place del Gall à Palau Del Vidre.

L'exposition est ouverte tous les jours sauf le Mardi de 15h à 19h

 

ENTREE LIBRE

 

C'est une exposition à ne pas manquer. Venez à la rencontre de ce grand peintre et laissez vous guider dans son univers.

 * Contact : DARCHE Françoise  : 04 68 37 98 68 -  francoise.huard@gmail.com 

-----

Bibliolab

une bibliothèque alternative          http://bibliolab.perpinux.org/

 

path.jpgBIBLIOLIB, une association participative

Espace ouvert à tous ceux, associations, collectifs, individus, qui sont engagés dans des projets de transformation sociale, politique et écologique, BIBLIOLIB s’inscrit dans des pratiques culturelles d’éducation populaire.

Échanges de pratiques ou de connaissances, créations d’alternatives, expérimentations culturelles, sociales et économiques, chacun y trouvera un cadre et des outils théoriques et pratiques qui lui permettront de mettre en œuvre et de produire de nouvelles manières d’agir.

Plate-forme favorisant la rencontre des différents mondes militants, BIBLIOLIB organise des débats, ateliers lecture, écriture et des projections de films.

Vous pouvez participer à notre collectif en donnant du temps, des ouvrages, des revues, des films ou simplement en venant nous voir.

BIBLIOLIB, 26 rue de l’Avenir Perpignan

Les après-midi de 15 à 19 H sauf lundi   

 

En ligne le site de Bibliolib ! N'hésitez pas à envoyer des articles, des infos, etc..

 

http://bibliolab.perpinux.org/  (Contact : Claude FAGES)

Partager cet article
Repost0
26 octobre 2013 6 26 /10 /octobre /2013 17:59

allais.jpeg Monochrome d'Alphonse ALLAIS - carre-blanc-sur-fonf-blanc--1918.jpg Carré blanc sur fond blanc de MALEVITCH -

 

 

Les installations présentées sous l'égide de Walter Benjamin au CAC du même nom et au couvent des Minimes, sous le tire ovidien de "Métamorphoses" font le bilan d'un siècle d'art subversif, contestataire, d'un art refusant l'art, ses valeurs, son marché, et l'esthétique, la beauté étant considérée comme réactionnaire et s'attachant à l'apparence.


 

L'abstraction s'impose avec les monochromes, les premiers (non pas le célèbre carré blanc sur fond blanc de Malevitch, 1918), montrés ici,comme à l'expo Nuages" de l'été 2013 en Arles, étant dus à A. Allais (entre 1880/90) : l'un d'entre eux, raciste, est noir parce que "représentant des "nègres", affirme la légende ("ce qu'il faut lire") du tableau, et s'inspirant du monochrome du P. Bilhaud : "Combat de nègres dans un tunnel, 1882" (non mentionné).

 

Ensuite Dada, ou dadaïsme (1916) détruira les arts d'une société hypocrite qui montre le beau mais fabrique, en réalité, le laid : la boucherie de la guerre 14/18... Les écrivains et artistes auront beau annoncer "l'esprit nouveau" grâce aux chroniques d'Apollinaire, aux textes incendiaires et aux coups de style, de poings, du poète-boxeur Arthur Cravan (1912 ), venu se battre à Barcelone (présent au premier étage du Couvent, avec Justamante), les désastres annoncé n'ont pu être évités...

 

Enfin, le Surréalisme, avec l'idée révolutionnaire et l'engagement stalinien d'intellos bourgeois (A.Breton) ou de poètes bobos (Aragon, Eluard), -suivi un peu plus tard par les contestations de Fluxus, du lettrisme, des situationnistes- furent impuissants à empêcher le désastre du nazisme et de la Shoah, perçus très tôt par le philosophe juif suicidé à Port-Bou, suicidé de la société, suicidé par la conjonction des fascismes allemand, espagnol et français, se donnant rendez-vous à  la frontière de la Catalogne !

 

Avec peu de moyens (les prêts des FRAC dilapidant leur FRIC pour des installations éphémères et dérisoires, "musée virtuel" heureux de se montrer ici ou là) avec des incidents techniques gênants, magnétoscope en panne, cartels au sol...et avec l'impuissance d'un personnel non informé, non formé dérouté par la présentation d'objets hétéroclites et montrant leur amertume face à une municipalité dépourvue de pédagogie, mais forte dans le mépris des petites gens...les salles de ce "centre d' "ART" contemporain" ont tout de même coûté plus de 700 000 euros, sans compter la maintenance et le gardiennage...

 

L'installation, sur deux sites fort éloignés dans la ville, annonce sans rire que "le bonheur est une idée neuve en Europe"; on ne goûte pas ce bonheur, ni le moindre plaisir (juste un sourire avec le vélo au cadre trop grand : bonne idée, quand même, de juxtaposer cette image avec celle de JARRY cyclopédiste !); on traverse les désastres du XX° siècle et les élucubrations de certains "artistes" du XXI°, tel Cattelan qui a raison de vouloir abandonner de sévir...

 

Depuis le ready made et le bidet de Duchamp ("Fontaine",1917), rien de nouveau sous le soleil; beaucoup croient encore qu'il suffit d'installer un objet de la société de consommation (des ordinateurs surannés au Centre WB) pour que le public les considère comme des oeuvres d'art; or les visiteurs, du simple citoyen à l'intellectuel éclairé, font un petit tour rapide et puis s'en vont...avec le sentiment que la fête a été gâchée, qu'on aurait pu faire mieux, avec plus de temps...

 

W. Benjamin se retourne dans sa fosse commune et les anciens internes du Lycée de Perpignan dans leur ancien dortoir, désormais occupé par les déchets du marché, le vide-grenier du musée contemporain : certains concepteurs croient avoir une "idée", ils l'incarnent en une "chose" inconsistante (et bien sûr pas belle) et pensent que le spectateur doit saisir leur message..

 

 

Or, on ne peut communiquer qu'avec un minimum de pédagogie, d'amour d'autrui et de beauté ! Ici règnent facilité et fatuité de l'installation, et pseudo-intellectalisme d'un catalogue abscons : vacuité, mépris d'une culture "populaire" que ce "Centre", qui semble sorti soudain d'une annexe des Beaux-Arts pour servir un candidat en campagne électorale : tout vernissage est utile pour se montrer et prouver qu'on agit...

 

 

La réflexion sur "l'oeuvre d'art à l'époque de sa reproductibilité "et sur "l'aura", thèmes benjaminiens, aboutit à une réalisation pauvre :  misère de l'art contemporain ! La monstration des duplicités de l'image (médias, télé-réalité, pub...), abordée avec la présence du cinéaste Chris Marker ("la révolution invisible", ou avec la "glace sans tain") semble donner à voir du nouveau, alors que les travaux de WB, Barthes, Régis Debray, les simulacres de Jean Baudrillard...ont approfondi depuis longtemps la question; aucune "installation" posée ici n'a la force ou la démonstration d'une page de sémiologue sur les dangers de l'image...

 

Un événement non destiné à un peuple en marche, susceptible de faire la révolution ! Une exposition bien conformiste !

 

 

 

Partager cet article
Repost0
23 octobre 2013 3 23 /10 /octobre /2013 11:02

Invitation-LE-BOULOU-2013.jpg  Peinture, Le Boulou, Martine Guérin, ce vendredi à 18 heures, à l'Espace des Arts.

 

** 451c89d7.jpg

 

Du 21 au 25 Octobre 2013

     A l’Espace Gavroche ( en face de la mairie ) à ELNE, de 9h à 12h et de 14h à 18h

Venez découvrir les expos photos sur le thème :

   UN REGARD SUR LES ENFANTS DE
PALESTINE : entrée libre.

 

*** Poésie : voir le site http://pierresel.typepad.fr/la-pierre-et-le-sel/

 

Recueil | Stéphane Chaumet | Les cimetières engloutis

6a015433b54391970c019affd0dbf6970d-200wi.jpg

Stéphane Chaumet, né en 1971, s'est fait connaître du public avec la parution au Seuil du roman Même pour ne pas vaincre en 2012 et des chroniques Au bonheur des voiles en 2013. Mais son intérêt pour la poésie remonte est bien antérieur et chacun peut découvrir son travail d'auteur et de traducteur dans le catalogue de L'Oreille du loup, la maison d'édition qu'il fonda en 2008 avec Myriam Montoya et dont cette dernière s'occupe toujours activement. Stéphane est par ailleurs un grand voyageur, de ceux qui ne font pas de tourisme, mais entrent dans le sein d'un pays jusqu'à s'y oublier, s'y perdre pour mieux s'y fondre.

Mais, c'est une vision noire du monde qu'il nous offre dans Les cimetières engloutis, recueil paru au printemps 2013 chez Al Manar sous la gouverne de Alain Gorius qui ne cesse de faire des choix de qualité.

Vision noire accompagnée de dessins de l'artiste Jimena González Restrepo. Entre dénonciation et ironie grinçante, Stéphane Chaumet décrit dès l'abord une terre dévorée :

tandis que la terre tourne à la broche sous les pipelines en feu (tour complet 24h cuisson lente) laissez rôtir laissez les graisses végétales animales s'égoutter laissez calciner boule noire et chantez les douces apocalypses digestives geignez les cantiques en deuil des écologies bien-pensantes et torchez-vous le bec avec

extrait p.11

Il s'attaque aux puissants :

Temps de famine dieu rat crevé que des chiens flairent 

Plus loin :

Vous avez crevé les yeux de l'avenir pour mieux gaver votre confort
le foie gras de vos rêves pourrit au balcon.

Jusqu'à perdre l'espoir :

L'espoir est cette tartine de pain rance
trempez-la dans votre tasse d'huile du matin
attention ! - quel dommage vous avez encore taché votre journée
trop tard pour se changer de vie,
mais les rouages sont graissés
- ce qui s'oxyde c'est la respiration la langue
sucez-vous les doigts avant d'aller uriner
les muqueuses de la caméra du patron vous reniflent
vous lui caressez les poils avant d'entrer dans le temple du service
la tiédeur du travail emmitonne vos nerfs et rassure vos neurones

Mourir de n'avoir qu'à moitié vécu ne vous fait ni chaud ni froid

p.16

Dénonciation de la misère des continents :

Vieille Europe au cul défoncé tu racles tes fonds de tiroirs
brandissant tes valeurs aux confins des frontières,
mais avec quoi t'essuies tu au secret quand clignotent les besoins ?

****

Afrique fausse vierge des féeries
tes pouvoirs taillent ton pal
vendent tes entrailles au plus offrant

Mais peut-être au bout de ce sombre tableau reste-t-il une chance d'échapper à une fin inéluctable :

j'ai bu le vide au goulot
tant ma soif était noire

et je nage
pour échapper aux fourches
pour chercher les failles
pour saper les racines de vieux réflexes mentaux
j'articule ma lenteur défie ma blessure
efface au noir mes traces

et j'ai tant nagé
qu'à la pointe de l'épuisement
là où se fend l'insomnie
là où se tend le nerf caché
où le masque se casse
où l'os brise le verre
où le sang récupère sa source
je rencontre une femme
belle comme une forêt en feu

p.52

Bibliographie

  • Les cimetières engloutis, © Al Manar Alain Gorius, 2013

Internet

Partager cet article
Repost0
20 octobre 2013 7 20 /10 /octobre /2013 10:32

20-Invitation-conference-Francis-HUSTER-LE-SOLER-20oct-201.jpg   

 

 conférence de Francis HUSTER sur le Cinéma

 

Dimanche 20 octobre 2013 à 17h

(Complexe Sportif Jo Maso du Soler)

 

A l'issue de cette manifestation, Francis Huster dédicacera son dernier livre, Albert Camus, un combat pour la gloire (éditions Le Passeur)

 

Pour le centenaire de la naissance dAlbert Camus (1913-1960), Francis Huster, acteur et metteur en scène, se glisse dans la peau de lécrivain, qui raconte sa vie et ses engagements. Il nous livre le portrait passionné dune conscience éclairée.

 

Ce livre se présente comme un vaste monologue, sorte de testament imaginaire que nous aurait légué Camus. « Je suis revenu de la mort pour parler aux générations futures. Parce que je ne veux pas quon leur mente. Et quelles subissent ce que nous avons dû souffrir, comme un aboutissement logique. » Cest donc véritablement Camus (1913-1960) qui se raconte ici à travers Francis Huster. On observe ainsi lauteur du Mythe de Sisyphe méditant sur sa vie et la société de son temps au fil des thèmes qui parcourent son œuvre : la justice, la politique, la religion, son enfance, lAlgérie, le terrorisme, le nazisme, la France de Vichy, lartiste, Dieu, la liberté, la révolte, le nihilisme
 Le comédien, qui partage avec lécrivain la passion du théâtre et qui a adapté avec succès La Peste sur scène, nous fait redécouvrir cette voix essentielle 

penchée sur le destin de lhumanité. Un plaidoyer vibrant pour un humanisme contemporain contre la barbarie. 


**Texte de Henri L'Héritier sur l'artiste Jean HELLEMANS : Expo à voir à l'atelier de Caroline Chevalier, 17 avenue du Canigou, Saint Feliu d'Avall :

Partager cet article
Repost0
14 octobre 2013 1 14 /10 /octobre /2013 11:56

images-copie-2.jpeg   L'exposition Manolo Valiente à PRAYOLS, près de FOIX (09) (Manolo Valiente est l'auteur du Monument National aux Guerrilleros de Prayols) - Commissaire : Eric Forcada.

 

 

Hotel de Ville de Prayols et Centre Culturel de Foix, du 11 au 18 octobre 2013 

  • Un artiste en camps de concentration [1939-1942] catalane, près de 500 000 réfugiés républicains vont transiter. La Catalogne du Nord assiste, impuissante, au premier grand désastre humanitaire du XXe siècle. Devant le nombre croissant de réfugiés, les forces de l'ordre organisent en seulement quelques jours les premiers camps de concentrations. Les premiers camps, postés près de la frontières comme ceux de Prats de Molló, Arles-sur-Tech, Amélie-les-Bains, Latour de Carol ou Bourg-Madame, laissent peu à peu la place à de nouvelles installations d'accueil comme celles de Perpignan, d'Argelès-sur-Mer, de Saint-Cyprien et bien sûr celle du Barcarès.  

 

Le Camp du Barcarès (1939-1942) :

 

Face à l'afflux massif de réfugiés et afin de désengorger les camps de concentration d'Argelès-sur-Mer et de Saint-Cyprien, les autorités décident de construire un troisième camp au Barcarès. Près de 1 300 réfugiés sont affectés à la construction de nouveaux baraquements. Le camp du Barcarès ouvre ses portes le 11 février 1939. Les trois cents baraques peuvent loger 50 000 réfugiés mais le nombre d'internés atteindra les 70 000. Semblable à une ville, les internés se regroupent par corps (civils, internationaux, artilleurs...) dans différents camps sectorisés en îlots. Toutefois, sont d'abord rassemblés en priorité les réfugiés candidats à un retour en Espagne ou ceux incorporés dans les "Compagnies de Travailleurs Etrangers". Après la déclaration de guerre, le camp du Barcarès accueille un important centre d'instruction militaire pour les réfugiés incorporés dans les "Bataillons de Marche des Volontaires Etrangers". Près de 10 000 réfugiés intègreront les 21, 22 et 23e régiment de l'armée française. En 1941, le Camp du Barcarès ne regroupe plus que 12 000 internés. Il restera ouvert jusqu'au mois de novembre 1942. 

 

  • La vie intellectuelle & la création dans le camp du Barcarès
  • Dès l'ouverture du camp, les artistes s'organisent pour créer et montrer leurs œuvres, à la fois moyen d'expression et de subsistance. Ils construisent un Palais des Expositions qui est inauguré le 14 mai 1939 dans l'aile ouest. "L'entrée est gratuite pour les réfugiés et payante pour les visiteurs étrangers au camp, rapporte le correspondant de L'Indépendant avant de commenter les pièces montrées.
  • Deux toiles d'une valeur incontestable signée Pablo Sánchez représentent un sous-bois très réussi. Elles sont mises en vente l'une et l'autre au prix de 1 250 F. Deux tableaux, dont une "Fête andalouse" de style cubiste, présentés par Gioska sont très remarqués. De multiples aquarelles, les unes plus belles que les autres, défilent sous nos yeux et nous vivons dans ce Palais les diverses scènes de l'existence des réfugiés dans le camp. Celle représentant le salut aux couleurs a été particulièrement remarquée". D'ailleurs, le public répond présent à l'invitation de ces artistes réfugiés comme en témoigne le journaliste de L'Indépendant: "La foule s'est pressée pendant toute la journée au Palais des Expositions pour y admirer les travaux exécutés par les habiles artistes du camp des réfugiés qui ont exposé une série variée de peintures, aquarelles, objets sculptés sur bois ou sur fer. Tous ces travaux ont un grand intérêt". 
  • Le camp accueillera nombre d'artistes comme Juan Alcalde, Antoni Alós, Manuel Crespillo, Tomàs Diví, Eugeni Fernández Granell, Enric Moret...
  • Manolo Valiente, un témoin exceptionnel
  • Des artistes, malgré tout, ballottés, malmenés par l'histoire, acculés à lutter pour assurer leur survie. Dans cette sombre fresque de l'exil, une figure incarne cette "épopée" au limite du picaresque, celle de Manolo Valiente. Interné de 1939 à 1942, il connaîtra toutes les réalités de l'internement des réfugiés espagnols sur le sol français. Blessé sur le front de Somosierra, il est évacué de l'Hôpital de Figueres et franchit la frontière par le Coll de Lli, près de Las Illas, le 10 février 1939. Pris en charge par une ambulance, il est évacué vers l'Hôpital Foch puis vers l'Hôpital Saint Louis à Perpignan, un bâtiment désaffecté après la guerre 14-18 et rouvert spécialement pour les réfugiés républicains. Valiente se voit ensuite transféré vers celui de Lézignan-Corbières pour finir interné, au mois de juillet, au Camp du Barcarès: "Le 14 juillet fut une journée mémorable, se souvient l'artiste dans ses mémoires, tant les réfugiés ont fait des efforts d'imagination pour commémorer cette date de l'histoire de l'humanité. Avec du sable, des monuments sont sortis de chaque îlot, beaucoup de Bastilles et particulièrement  un buste de Franco qui, enduit d'eau sucrée, a été couvert de mouches en quelques secondes". Intégré dans le baraquement réservé aux "intellectuels" et aux "artistes", l'artiste commence une production de bois gravés traduisant la vie quotidienne du camp. Cependant, Valiente, souffrant, est à nouveau conduit à l'Hôpital Foch de Perpignan, Un long séjour, durant lequel il apprend l'entrée de la guerre de la France. Une longue période d'angoisse débute pour ce réfugié. Il commence alors à écrire ses poèmes "morceaux de destin interrompu" et "images d'espoirs mort-nés" qui constitueront le recueil "Arena y Viento". Valiente sera ensuite envoyé au Camp disciplinaire de Bram, au sein duquel, en 1940, seul un îlot reste en fonctionnement.
  • A la fermeture définitive de ce camp, au mois d'octobre 1940, Manolo Valiente est transféré à celui d'Argelès. Un camp dévasté récemment par d'importantes inondations. Il y découvre, les nouvelles conditions de vie des internés, livrés à leurs tristes sorts et condamnés à une misère absolu. Dans cette précarité, une nouvelle organisation se met en place avec les internés internationaux qui "profitent des baraquements vides [et] montent des ateliers dans lesquels ils fabriquent des petits objets en métal ou en bois pour les vendre à l'extérieur". Manolo Valiente s'intègre à cette organisation, et devient même le directeur d'un autre atelier, celui de fabrication de jouets. En parallèle de cette activité, il continue à travailler la sculpture. Il utilise des troncs d'arbres échoués après l'Aiguat sur la plage où s'étend le camp, pour sculpter une tête de Christ, intitulée "J'ai soif" puis il s'attaque à une grande pièce, un Don Quichotte, qui doit être offerte par les réfugiés à Pau Casals. Finalement, l’œuvre sera vendue durant la vente aux enchères de l'un des Salons du Cœur organisés aux bénéfices des prisonniers français. 
  • Au cours des premières semaines de 1942, le "Directeur de l'Atelier de Fabrication de Jouets" est transféré vers le camp du Barcarès. Condamné à l'inactivité, il continue cependant à récupérer des bouts de bois destinés aux cuisines ou abandonnés sur la plage pour travailler, jusqu'à sa libération au mois de novembre 1942, aux illustration qui constitueront le recueil : "Arena y viento".     
  • A la sortie du camp du Barcarès, Manolo Valiente rassemblera les bois et les poèmes qu'il avait créés et écrits afin de les publier. Il ne pourra offrir ce témoignage exceptionnel au public qu'en 1949 lors du dixième anniversaire de l'ouverture des camps. Le recueil entend rompre le silence qui pèse sur la Retirada et l'existence des camps, "Arena y viento", devient ainsi l'un des premiers témoignages jamais publiés sur cet épisode de l'histoire. Cet ouvrage est vite devenu une véritable métaphore pour la diaspora des exilés et de ce fait, une œuvre constitutive de l'histoire collective espagnole et française. Il sera d'ailleurs réédité en 1973 et 1986. 
  • Manolo Valiente, auteur du Monument National aux Guerrilleros de Prayols.
  • Ayant transité durant près de 1200 jours dans les camps de concentration pour réfugiés espagnols, Manolo Valiente est resté tout au long de sa vie fidèle à la mémoire de l'exil de 1939. Lorsque l'Amicale des Anciens Guerrilleros espagnols en France – FFI entend élevé à Prayols le Monument aux Guerrilleros morts pour la France, elle confie sa réalisation à Valiente. Le monument, est inauguré le 5 juin 1982 par Alain Savary, ministre de l'Education et Compagnon de la Libération. Le 21 octobre 1994, François Mitterrand, président de la République française et Felipe González, chef du gouvernement espagnol viennent s'incliner devant et rendre ainsi le premier hommage officiel aux Guerrilleros. A la suite de cette visite, le monument de Prayols se voit érigé en Monument National aux Guerrilleros. 
  • A la veille des célébration du 75e anniversaire de la Retirada, la Mairie de Prayols et l'Association Prayols Résistance, Mémoire et Fraternité entendent rendre hommage à Manolo Valiente par une exposition présentant le parcours et l’œuvre de ce réfugié resté, tout au long de sa vie, fidèle aux idéaux de la République espagnole. Du 12 au 19 octobre 2014, le grand public pourra découvrir  une quinzaine de bas-relief sculptés arrachés à la vie concentrationnaire, les épreuves réalisés pour le tirage de l'ouvrage « Arena y viento » mais également, la maquette originale du Monument National aux Guerrilleros.  
  •      
  • Une exposition à la fois artistique et historique qui plonge le visiteur au cœur de la plus tragique et de la plus humaine des histoires. Une exposition qui redonne tout son sens à un monument et corps à une mémoire essentielle du XXe siècle.
  • Merci à Eric FORCADA pour ce dossier de presse.
Partager cet article
Repost0
20 septembre 2013 5 20 /09 /septembre /2013 22:59

 

Sylvain-Magny-et-Veronique-Carvalho--atelier--La-Tour-des-.JPG photo de Jean Iglésis : Sylvain Magny et Véronique Carvalho, atelier «La Tour des 4 Vents»

 

 

Elne   A la Tour des 4 Vents, le verre connaît un nouveau souffle... 

 

Nul besoin de Rose des Vents pour parvenir à «la Tour des 4 Vents», un atelier singulier et intime dans lequel Sylvain Magny et Véronique Carvalho travaillent le verre, et ce au souffle-même de leur passion commune.

 

Installés depuis 12 ans déjà à la Ville Haute d'Elne, ces deux artistes – qui ne manquent pas d'inspiration - réalisent des créations de pièces en verre soufflé à la canne, ainsi que d'autres, aussi brillantes, en verre ou en métal .

Les œuvres que proposent au public Sylvain et Véronique sont des plus éclectiques: luminaires, objets de décoration pour la table et pour la maison, bijoux... Des créations tout à fait uniques qui allient l'art, l'esthétique et l'utilitaire,  à l'aune d'une savante alchimie.

 

Que l'on soit néophyte ou quelque peu éclairé, les pièces réalisées dans une humilité et dans un savoir-faire qui font honneur  à ce sympathique et jeune couple, constituent des bris de cosmos chus de leur imaginaire, qui envahissent le ciel de notre quotidien...

 

«L'art souffle vers le verre...le verre souffle vers l'art...» un chiasme qui résume assez bien la démarche de la Tour des 4 Vents...

 

A la découverte de cet atelier, naît et grandit la passion que l'on éprouve face à ce qui est beau...Au souffle éthéré du hasard, le verre devient soudain limpide et cristallin... Dans son silence éloquent, ses éclats, ses chatoiements (et ses bris parfois ) n'ont de cesse de parler à notre âme et à nos cœurs...

 

La Tour des 4 Vents – 1 Rue du Couvent – 66200 Elne (parking Sant Jordi, à côté de l'Office du Tourisme) – Tel: 04 68 22 85 79 –

 e-mail  "mailto:magny.sylvain@free.fr"magny.sylvain@free.fr – site web :  "http://www.magny.eu/"www.magny.eu

 

Ouvert du lundi au samedi – de 10 h à 12 h 30 et de 14 h 30 à 19 h

 

 

Jean Iglesis

 

 

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Le blogabonnel
  • : Création et information culturelle en Catalogne et... ailleurs.
  • Contact

Profil

  • leblogabonnel
  • professeur de lettres, écrivain, j'ai publié plusieurs livres dans la région Languedoc-Roussillon, sur la Catalogne, Matisse, Machado, Walter Benjamin (éditions Balzac, Cap Béar, Presses littéraires, Presses du Languedoc...
  • professeur de lettres, écrivain, j'ai publié plusieurs livres dans la région Languedoc-Roussillon, sur la Catalogne, Matisse, Machado, Walter Benjamin (éditions Balzac, Cap Béar, Presses littéraires, Presses du Languedoc...

Recherche

Liens