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21 mars 2017 2 21 /03 /mars /2017 08:37
Joê-Bousquet-par-Denise-Bellon-1947 - BANYULS : Bye-Bye pesticides
Joê-Bousquet-par-Denise-Bellon-1947 - BANYULS : Bye-Bye pesticides

Joê-Bousquet-par-Denise-Bellon-1947 - BANYULS : Bye-Bye pesticides

J'ai toujours de l'appréhension en ouvrant un livre du poète Joë Bousquet, cloué dans son lit, dans sa chambre de Carcassonne, devenue désormais un lieu de mémoire et de poésie.

En reprenant son recueil Le meneur de lune, "seul portrait de lui qui fût ressemblant", écrivait-il, on découvre un auteur majeur du XX° siècle, qui dit son martyre et aussi son amour de la vie, des livres, des revues, des amis et des femmes...

 

L'incipit donne le ton et place la tragédie au coeur du livre : "A 20 ans j'ai été gravement atteint par un coup de feu. Mon corps était retranché de la vie; par amour pour elle, je rêvai d'abord de le détruire..."

 

Et le livre se clôt sur le même constat d'une vie immobilisé en pleine jeunesse, d'une vie gâchée, mais qui donna vie à une oeuvre insolite, inclassable, à la fulgurante poésie : "la chambre est décrite (page 143, Albin Michel éditeur, 2006 - première édition en 1946)Je pense à la beauté des femmes et me sens au milieu de tant de merveilles diminué et réduit à rien...On m'a laissé seul dans un lit clos où mon infirmité m"immobilise.." 

Mais une femme s'immisce dans la nuit de la maison et le surprend au coeur du lit, pour une longue caresse voluptueuse jusqu'au petit matin qui ramène l'évidence :l'impossibilité de se lever, d'aller vaquer comme tous les hommes...

 

Alors J.Bousquet va remplacer la vie par la culture (page 15): il va lire, écrire, recevoir les amis, les Surréalistes, échanger par lettres à travers l'Europe…et donner existence à une oeuvre colossale. 

La littérature lui a ôté l'idée du suicide, du désespoir: a structuré sa colonne vertébrale trouée par la folie de la guerre. Le rôle de la littérature, c'est aussi cela : "Les écrivains montrent ce que les hommes sont et non comme je voudrais y parvenir, ce qu'est leur être;" (page 39)

 

JPB

*** Axel Kahn : « comment être humain pleinement ?»

 

Axel Kahn sera à Perpignan ce vendredi 24 mars. Il rencontrera les élèves du Lycée Jean Lurçat à l’occasion de sa semaine Culturelle à 10h et présentera son livre "Être humain, pleinement" (Stock), à l'invitation du CML,  à 18h à l’hôtel Pams de Perpignan .

 

Axel Kahn est un scientifique, médecin généticien et essayiste français. Directeur de recherche à l'Inserm et ancien directeur de l'Institut Cochin, il a été également le président de l'université Paris Descartes (2007-2011). Il est surtout connu du grand public pour ses actions de vulgarisation scientifique et ses prises de positions sur des questions éthiques et philosophiques ayant trait à la médecine et aux biotechnologies – notamment le clonage et les OGM – en particulier dans la cadre de son travail au sein du Comité consultatif national d'éthique (CCNE) de 1992 à 2004.

Axel Kahn est l’auteur d’une vingtaine de livres dont plusieurs ont été des best-sellers, notamment "Et l’homme dans tout ça ?" (NiL, 2000), "Raisonnable et humain" (NiL, 2004), "L’Homme, ce roseau pensant" (NiL, 2007) et "Pensées en chemin. Ma France, des Ardennes au Pays Basque" (Stock, NiL, 2014).

 

Dans son dernier livre " Etre humain, pleinement " (Stock) Axel Kahn utilise la fiction pour introduire la thématique qu’il développe à travers un essai, s’attachant à enrichir, touche après touche, l’observation de  ses héroïnes gémellaires dont l’image et l’exemple traversent l’ouvrage. Il rappelle le rôle de l’altérité de l’un et l’autre, comme deux bûches incandescentes qui s’embrasent l’une l’autre, et nous enjoint : « Osons vouloir, alors nous pourrons, peut-être. » En nous contant l'histoire de ces jumelles au destin diamétralement opposé, le généticien Axel Kahn s'interroge sur ce qui fait notre humanité.

Dewi et Eka sont de vraies jumelles nées dans la province sud du Kalimantan, à Bornéo. La première est sauvée d’un effroyable incendie dans lequel tout le monde pense qu’a péri Eka. En fait, cette dernière a été récupérée par une femelle orang-outan qui l’élèvera. Dewi, elle, sera l’une des femmes les plus brillantes de sa génération, et recevra le prix Nobel de physiologie et médecine. Eka, quant à elle, bien que recueillie dans une société humaine à dix ans, restera une enfant sauvage souffrant d’un grave retard mental. Elle mourra misérablement. Les deux soeœurs ont pourtant les mêmes gènes. Comment Dewi a-t-elle pu développer les outils d’un brillant épanouissement pleinement humain, quelles en furent les étapes et les conditions ? Pourquoi tout cela n’a-t-il pu s’enclencher chez Eka ? 

 

Programme :

10h au Lycée Jean-Lurçat rencontre avec les lycéens et conférence d’Axel Kahn « Oser, vouloir, être pleinement humain »

18h à l’Hôtel Pams (18 rue Emile Zola-Perpignan) Présentation du livre d’Axel Kahn « Etre humain, pleinement » (Stock) suivie d’une dédicace. Entrée Libre.

Renseignement CML : 04.68.51.10.10

 

 

Emmanuelle Malé

Administration du CML - Secrétariat des Prix Méditerranée

CML - Hôtel Pams - 18 rue Emile Zola - 66000 Perpignan

Tél. +33 4 68 51 10 10

Port. +33 6 69 79 15 01

www.cmlprixmediterranee.com

 

- - -

 

**Musique : ARRELS-VERNET :

 

la filière musicale « CHAM » arrive à l'école Arrels-Vernet de Perpignan, comme le détaille le communiqué joint.

 

L'inscription des enfants étant désormais ouverte, il serait précieux de pouvoir diffuser cette information dans les prochains jours.

 

La directrice de l'établissement, Mme Elena Gual, se tient à votre disposition pour vous fournir davantage de renseignements, au 06 29 77 21 27.

la filière musicale « CHAM » arrive à l'école Arrels-Vernet de Perpignan, comme le détaille le communiqué joint.

 

L'inscription des enfants étant désormais ouverte, il serait précieux de pouvoir diffuser cette information dans les prochains jours.

 

La directrice de l'établissement, Mme Elena Gual, se tient à votre disposition pour vous fournir davantage de renseignements, au 06 29 77 21 27.

 

- - -

***l’exposition

 

XXIIe SALON

DES ARTISTES

CANÉTOIS

 

BORD

DE MER

 

Du 17 au 26 mars 2017

Galerie des

Hospices

Canet-Village

Av. Sainte-Marie

 
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14 mars 2017 2 14 /03 /mars /2017 08:17
Rivages des Arts - Michel Pagnoux : L'Art dans l'air - Artistes en bord de mer, à Canet
Rivages des Arts - Michel Pagnoux : L'Art dans l'air - Artistes en bord de mer, à Canet
Rivages des Arts - Michel Pagnoux : L'Art dans l'air - Artistes en bord de mer, à Canet
Rivages des Arts - Michel Pagnoux : L'Art dans l'air - Artistes en bord de mer, à Canet

Rivages des Arts - Michel Pagnoux : L'Art dans l'air - Artistes en bord de mer, à Canet

*** Rivages  des  Arts

 

           la prochaine manifestation culturelle sera une conférence avec pour titre :

« les grands compositeurs et leur maladie »

 

Par le

Dr. Christian  BOUREUX

Palais des Congrès  à  Perpignan

 Le Mardi  14  Mars  2017 à  17h.

Participation : 8 euros

Pourquoi les coups d’archet de Paganini étaient-ils si prodigieux et amples? Pourquoi Ravel n’a-t-il pas pu composer son opéra sur Jeanne d’arc?

Ou bien  d’autres questions que vous pouvez vous poser ?

Dans quelle mesure la maladie du musicien a influencé ou pas la composition musicale

Ce sujet de conférence est pour le mois très original et le docteur Christian Boureux ne manquera pas de satisfaire notre curiosité. Ne manquez pas de venir nous retrouver nombreux pour assister à cette nouvelle manifestation de  Rivages des Arts.

 

- - -   

          

***EMPREINTES D'ARBRES -

                  Exposition / Installation.

        

          

Deux plasticiennes :

                  

                   Laurence

                    GODON-PIROF

                    

                   et Dominik CHAUDOIR

        

          

partagent leurs passions de

                  la gravure et des arbres.

        

          

Vernissage

                  le Jeudi 16 Mars dès 18h30

        

          

à la Maison des Arts du

                  Barcarès (66)

          

 Exposition

                  

                   du 15 mars au 30 avril 2017

 

 

 

Dominik CHAUDOIR

12 B Rue du 11 Novembre

66670 BAGES

+33 6 10 61 88 72

d.chaudoir@outlook.fr

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10 mars 2017 5 10 /03 /mars /2017 08:41
V. Del Arbol et Gildas Girodeau - Femmes et Toiles -
V. Del Arbol et Gildas Girodeau - Femmes et Toiles -
V. Del Arbol et Gildas Girodeau - Femmes et Toiles -
V. Del Arbol et Gildas Girodeau - Femmes et Toiles -

V. Del Arbol et Gildas Girodeau - Femmes et Toiles -

Victor del ARBOL, les idéaux trahis

 

Son dernier roman vient de sortir en France, chez Actes-Sud : "La veille de presque tout".

A ce propos, Le Monde des livres lui consacre une page entière ce vendredi 10 mars 2017 !

A 48 ans, cet écrivain catalan de Barcelone qui écrit en espagnol devient un des plus célèbres écrivains européens. Cet hidalgo castillan à la séduction immédiate, nous l'avions rencontré lors du festival du livre de Collioure (sept 2014) dirigée par le romancier Gildas Girodeau.

 

Ce romancier célébré en Espagne et en Europe a un passé insolite de séminariste et de garde du corps du président de la Generalitat de Catalogne, Jordi Pujol : violence et corruption du meneur de centre-droit...

 Ce faiseur de polars structurés et menés par des personnages fouillés hésite entre la force physique d'un "mosso d'esquadra" (police régionale) et la spiritualité conduisant à la rédemption : espérance grâce au livre, loj de tout engagement politique..?

 

Comme sa propre expérience de travailleur de l'ordre, tout en rêvant à la révolution, son oeuvre hésite entre le bien et le mal, entre l'humanisme et l'humanité sordide du crime. Arbol, aux ancêtres, -comme nous tous, simiesques- est descendu de l'arbre - de la sagesse, de la généalogie de la bestiale humanité- pour nous offrir un message de tragédie, de douleur, de solitude et de mélancolie profonde, par le bais fictionnel de son "héros", Germinal Ibarra, au prénom révolutionnaire, républicain et littéraire : clin d'oeil à Zola…

 

Romans

  •  

Prix et distinctions

 

Romans

  •  

Prix et distinctions

 

 

 

Calendrier de l'Association W. Benjamin (Banyuls) avec des échanges avec l'Association Passatges de Portbou : 

 

*le vendredi 10 mars à Banyuls :

 

**L'Association Walter Benjamin propose aussi une conférence sur la frontière, par André ROGER, psychanalyste : 

à Banyuls, le vendredi 10 mars, à 18h30, salle Novelty (entrée gratuite, parking, video, débat...)

Contact : 06 31 69 09 32.

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8 mars 2017 3 08 /03 /mars /2017 11:56
Exposition-hommage à Teresa REBULL -

Exposition-hommage à Teresa REBULL -

***L’association TRAJECTOIRES vous invite 

Enfants de persécutés, enfants de persécuteurs :

MEMOIRES A QUATRE VOIX

 

Le 8 mars 2017 à 18 h à la librairie Torcatis

 

 

Jean-Michel Gaussot, ancien ambassadeur de France, a grandi dans les brumes de l´héroïsme de son père. Résistant, il a été assassiné dans une annexe du lointain et peu connu camp de concentration de Neuengamme près de Hambourg, quelques jours avant la fin de la guerre, en avril 1945, sans qu’il n’ait jamais fait la connaissance de son fils de cinq mois. 

 

Son livre “Ode au grand absent qui ne m’a jamais quitté”, écrit  à l’âge de 70 ans, retrace le destin de cet homme qu'il n’ a pas connu, mais qu’il a toujours vénéré (l’ Harmattan 2016).

 

Yvonne Cossu est la fille du Résistant Robert Alba, qui, lui aussi, a péri dans un autre camp annexe de Neuengamme. Comme elle écrit dans son livret    “Aller sans retour pour un camp nazi” (Châteaulin 2007) elle “haïssait indistinctement tout ce qui était allemand: les gens, la langue, le pays...”.

 

Barbara Brix et Ulrich Gantz, allemands, fille et fils de pères nazis, membres des „Einsatzgruppen” (« Unitésd’attaque » meurtrières) en 1941/42 sur le terrain de l’ Union Soviétique, ont découvert tardivement et eux aussi recherché les parcours de leurs pères. Tous en parlent publiquement aujourd’hui.

 

Ces quatre descendants de pères résistants et de père nazis se sont rencontrés au Mémorial de Neuengamme et se sont liés d’une respectueuse sympathie qui les a amenés à ces “Mémoires à quatre voix”.  (Informations supplémentaires: www.reflections.news)

 

*le vendredi 10 mars:

 

**L'Association Walter Benjamin propose aussi une conférence sur la frontière, par André ROGER, psychanalyste : 

à Banyuls, le vendredi 10 mars, à 18h30, salle Novelty (entrée gratuite, parking, video, débat...)

Contact : 06 31 69 09 32.

 

 

*le 18 mars, à partir de 18/19/, rendez-vous à Portbou, autour de M Queysanne, architecte, auteurs de d'essais sur W.Benjamin. (contact : Pilar Parcerisas)

 

*23 mars, café philo, aux 9 caves, à Banyuls : W.Benjamin et les femmes importantes de sa vie. (entrée libre)

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7 mars 2017 2 07 /03 /mars /2017 07:12
Costume roussillonnais - Chelsea Cunningham, auteur de romans policiers
Costume roussillonnais - Chelsea Cunningham, auteur de romans policiers

Costume roussillonnais - Chelsea Cunningham, auteur de romans policiers

***Journée(s) des FEMMES :

 

À l'occasion de la Semaine Internationale des Droits des Femmes, l'association le Temps du Costume Roussillonnais qui se produit en costumes d'époque XIXe vous propose une visite contée avec des lecture de poèmes de la tradition locale (Bausil, Comte Paul d'Abbes, Jo Ginestou....). Le rendez-vous est donné devant la cathédrale Saint Jean Baptiste de Perpignan à 17h30 ce jeudi 9 mars . Participation aux frais : 4 euros, rens : 06 83 82 29 18. 

 

-- 

Laurent FONQUERNIE
Historien-Guide Conférencier 
22 boulevard Wilson 66000 Perpignan-France
0033 6 83 82 29 18
 
- - -Centre méditerranéen de littérature : 
 

*DES LIVRES DE FEMMES : Le CML met en évidence la diversité des talents féminins le 8 mars à l’Hôtel Pams à 18h.

 

« Lire, c'est disparaître, c'est faire corps avec soi-même, c'est éteindre le bruit des autres pour tenter d'atteindre sa propre mélodie. C’est se mettre en retrait du monde – pour pouvoir mieux y rentrer quand cela nous chante », nous dit Laure Adler.  Le CML a choisi pour la journée de la femme d’offrir une sélection de livres qui mettent en valeur les échos des âmes féminines. On trouvera  dans chacun des ouvrages présentés une voix qui éveille en chacune d’elle une partie d’émotions cachées et parfois oubliées. L’écriture féminine, entre imaginaire et réalité , est une voix réelle, une parole vivante pour imaginer, déclarer, réagir, dénoncer ou s’interroger. Plutôt que de créer une littérature à part, les femmes sont  un renouvellement radical à l’écriture contemporaine. 

 

Jessica Berej a toujours eu en elle le goût de l'écriture. Mais elle a longtemps nié l'évidence et ce n'est que plus tard qu'elle en a pris conscience. Les voyages et les rencontres anodines, qui ouvrent sur de nouveaux chapitres de la vie, l'ont toujours touchée. C'est avec un esprit de nomade qu'elle envisage la vie. Pour elle, rien n'est acquis, elle aime apprendre chaque jour de nouvelles choses. À travers son premier roman, Un endroit auquel nous appartenons (Edilivre) elle ose enfin s'exprimer et partager ses idées.

 

Chelsea Cunningham est Irlando-Cherokee d'origine mais Catalane d'adoption et de conviction. Mère, écrivain, traductrice, elle a publié un roman Dis bonjour à la mer(Trabucaire), doint l’intrigue se situe à Collioure. Le  corps sans vie d'une jeune femme git au pied des rochers. C'est au "privé" Léo Romeu, de Perpignan, qu'il échoit de débobiner le fil de cette existence qui n'est plus. Celle d'April, l'énigmatique et obsédante April. Et comme la vérité des uns n'est pas forcément la vérité des autres, c'est en terre d'Irlande que le détective la trouvera peut-être, enfouie au cœur d'un de ces établissements/couvents destinés précisément à la faire disparaître.

 

Maja Engler est née en Allemagne de l’Est. Elle a vécu dans une Allemagne réunie en restructuration, elle décide à 30 ans de faire tomber son propre mur
 Elle a publié Mots pigmentés , un livre de bord pendant un voyage surprenant
 qui trouve son prolongement dans son dernier recueil
 En trois mots (Presses littéraire)

Hélène Legrais est née à Perpignan d'une mère catalane et d'un père breton, mélange détonant s'il en est qui l'a doté d'un tempérament unissant l'imaginaire celte à la passion méditerranéenne.  L’histoire de  son nouveau  Trois gouttes de sang grenat  (Calmann-Levy) se situe Perpignan en  1890. Auguste Laborde hérite de la boutique de joaillerie de son père mort prématurément. Marié contre son gré par sa mère à une femme qui l’indiffère, il se réfugie dans ses deux passions : l’orfèvrerie et la musique.

 

Anne Nicoleau-Defraiteur est née en 1972 en Belgique. Journaliste, elle a vécu au Liban pendant quatre ans. Elle a enseigné les techniques journalistiques d’écriture à l’Université Saint-Joseph de Beyrouth. Suite à la guerre qui éclate en juillet 2006, elle quitte brutalement le pays. Elle habite aujourd’hui dans le sud de la France où elle partage son temps entre écriture et création graphique. Son roman Palace Café  (Ed. Tamyras) est le témoin de l’histoire d’amour brève et intense qu’elle a eue avec Beyrouth.

Nicole Yrle est née à Lyon. Elle a longtemps vécu en région parisienne. Devenue professeur de Lettres classiques, elle a cherché à faire partager son amour de la littérature. Elle a terminé sa carrière au Lycée Arago de Perpignan où elle habite depuis seize ans. Elle présente François de Fossa - Variations en Clair-Obscur (Ed. Cap Béar).  Nous sommes en Juillet 1813. François de Fossa est à Bayonne et retrouve la France qu’il avait fuie lorsqu’il était jeune homme. Le Premier Empire s’écroule, la société est en ébullition, le peuple inquiet se prépare au pire. Seul les nobles et les notables rêvent au retour de la monarchie, l’aristocratie savoure déjà sa revanche

 

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2 mars 2017 4 02 /03 /mars /2017 10:21
Victor HUGO (au centre du monde, ou presque)  - Eric MASSON - (Saint-André) -  Bande dessinée et immigration (à Elne) - Barques catalanes ( Banyuls) -Jaume MIRO (Majorque/Paris) - Alexandre JARDIN à Perpignan
Victor HUGO (au centre du monde, ou presque)  - Eric MASSON - (Saint-André) -  Bande dessinée et immigration (à Elne) - Barques catalanes ( Banyuls) -Jaume MIRO (Majorque/Paris) - Alexandre JARDIN à Perpignan
Victor HUGO (au centre du monde, ou presque)  - Eric MASSON - (Saint-André) -  Bande dessinée et immigration (à Elne) - Barques catalanes ( Banyuls) -Jaume MIRO (Majorque/Paris) - Alexandre JARDIN à Perpignan

***Samedi 4 mars, café philo, animé par JPBonnel, à la médiathèque du Boulou (près de la mairie, parking, entrée libre), de 10 h à Midi : café, échange sur le concept d'Histoire selon le philosophe allemand Walter Benjamin.

 

A partir du dernier livre : Les Thèses sur l'Histoire.

 

- - -

 

*Expo à Saint-André, 2/9 mars 2017 Eric MASSON

 

🌛Le Mois de Mars pointe bientôt son Nez.

 

... Nous lui emboîtons le pas, avec nos ...

 

DESSINS   &   PEINTURES

 

... Si  tu passes à Saint André ...

 

🎨 !!! Un coup d’œil !!!  du 2 au 29 Mars

 

cette vidéo auparavant

https://www.youtube.com/watch?v=BZEd0WUnVh0&t

... Venez au Vernissage le jeudi 9 Mars à 18h00 ...

 

☺1000 et Un Remerciements☺

🍓

Eric & Nalie

RikProduction007 - Dessins & Peintures - Expo - Éric MASSON - NALIE

 

Eric MASSON

Exposition en Mairie de St ANDRÉ - Pyrénées Orientales -
- du 2 au 29 Mars 2017 - 9h 12h / 15h 18h -
- Vernissage le 9 Mars 2017 à 18h00 -
Dessins de Diverses Techniques & Peintures à l'Huile au Couteau

Autres Vidéos:

Musée du Louvre - Le Désir :
https://www.youtube.com/edit?o=U&vide...

Etienne TERRUS - Peintre - Elne :
https://www.youtube.com/edit?o=U&vide...

Jacques Richard SASSANDRA - Peintre :
https://www.youtube.com/edit?o=U&vide...

Antoine Noetinger - Peintre Céramiste - PO 66 :
https://www.youtube.com/edit?o=U&vide...

Collioure - Projection Clocher - Décembre 2016 - PO 66 :
https://www.youtube.com/edit?o=U&vide...

La Légende Antique d'Illibéris - Elne - Été 2016 - P.O. 66 :
https://www.youtube.com/edit?o=U&vide...

Cadaquès - Panoramique :
https://www.youtube.com/edit?o=U&vide...

Alain BOZIER - Apiculteur Port Vendres - PO 66 - Météo à la Carte :
https://www.youtube.com/edit?o=U&vide...

Miloud TABIB - Mickael Jackson - MoonWalk :
https://www.youtube.com/edit?o=U&vide...

Abonnement & Commentaires sous la vidéo
Contacts:
rik.production007@gmail.com
Nalie.net

 

- - -

 

L’association Culture et Patrimoine en Côte Vermeille

a le plaisir de vous inviter à la conférence qu'elle organise

samedi 4 mars 2017 à 17 heures  à Banyuls-sur-Mer - Salle Novelty

Barques catalanes, voiliers modernes

différentes façons de naviguer

 

par Pierre DELMUR

 

 

L'école des vents, jeune association ayant pour objet l'enseignement de la navigation à la voile, vous propose un conférence - débat sur le thème des différentes façons de naviguer à la voile.

En prenant largement l'exemple des barques Catalanes et de leurs spécificités, puis en les comparant aux croiseurs modernes que l'on peut voir dans tous nos ports, l'accent sera mis sur la façon dont le programme d'utilisation d'un bateau détermine sa construction. Car si l'on fabrique des voiliers, on le fait toujours en fonction des besoins et des contraintes.

On ne va pas en mer pour pêcher comme pour voyager !

Loin de toutes considérations de spécialistes, les intervenants, tous moniteurs de voile, aborderont ce sujet le plus simplement possible. 

 

 

Dominique BAUDRY

Secrétaire

dominique.baudry@wanadoo.fr

 

 - - -

 

***Jaume MIRO :

 

Le prochain séminaire du SEC (CRIMIC)  se tiendra *lundi 06 mars à 18H 

au Centre d’études catalanes*.

 

Il sera consacré à  la dramaturgie majorquine contemporaine et notamment à Jaume Miró.

 

Nous aurons le plaisir d’écouter *Aymeric Rollet* (Docteur de l’ 

Université Paris-Sorbonne, traducteur, membre du CRIMIC) : « L'histoire 

au présent, histoires du présent : une approche de la dramaturgie 

majorquine contemporaine » et *Jaume Miró*.

 

Jaume Miró (Cala Millor, 1977) est un jeune dramaturge majorquin dont 

certaines pièces offrent un regard nouveau sur la guerre civile à 

Majorque et sur la mémoire historique, considérée depuis la micro histoire.

Il est l’auteur de :

/Noctàmbuls./**El Gall Editor. Pollença 2001

  El Funeral d’en Singelpeu // Fuga/*. *El Gall Editor. Pollença 2004

· /Escena sense títol./_XXIV Galeusca. O imaxinario na literatura. 

Asociación de escritores en lingua galega. Lugo 2007.

_· /Homenatge a Welles /(radioteatre). Material Acústic Antiaïllant. 

Conselleria d’Educació i Cultura. Palma 

2008.http://www.teatreib.cat/material-acustic-antiaillant/

· /Zona d’exclusió. /Revista Lluc núm. 865. L’Espurna Edicions. 

Setembre-octubre 2008.

· /Llata (història d’un retorn)/. Llibres del Magatzem. Son Servera 2008.

· /Adults Normals/*. *Lleonard Muntaner editor. Palma, 2010.

· /L’Atlàntida. /Primera edició: Can Sifre Editorial. Eivissa, 2006. 

Segona edició: Conselleria d’Educació i Cultura. Palma, 2011.

· /Miniatures Teatrals. 17 peces originals de microteatre/*_._ *Òrbita 

Edicions. Palma, 2012.

· /Miniatures Teatrals 2./*__*_Òrbita Edicions. Palma, 2012.

_· /Miniatures Teatrals 3. /Òrbita Edicions. Palma, 2012.

· /In the backyard. /Documenta Balear. Palma, 2013.

· /De les criatures del bosc. /Edicions del despropòsit. Son Sardina, 2014.

· /Dels llargs camins. /Lleonard Muntaner editor, Palma, 2015.

 

 

Nous vous attendons nombreux!

 

Bien cordialement,

 

P-S. : Nous vous demandons de bien vouloir vous inscrire auprès du 

secrétariat,

en raison du plan Vigipirate et de présenter une pièce d’identité à 

l’accueil.

 

-- 

secretariat.etudes-catalanes@listes.paris-sorbonne.fr

 

Téléphone: +33 ( 0 ) 142.776.569

Centre d'Études Catalanes - Université Paris-Sorbonne

9, rue Sainte Croix de la Bretonnerie

75004 PARIS

 

 

** 

 

L’association Culture et Patrimoine en Côte Vermeille

a le plaisir de vous inviter à la conférence qu'elle organise

samedi 4 mars 2017 à 17 heures  à Banyuls-sur-Mer - Salle Novelty

Barques catalanes, voiliers modernes

différentes façons de naviguer

 

par Pierre DELMUR

 

 

L'école des vents, jeune association ayant pour objet l'enseignement de la navigation à la voile, vous propose un conférence - débat sur le thème des différentes façons de naviguer à la voile.

En prenant largement l'exemple des barques Catalanes et de leurs spécificités, puis en les comparant aux croiseurs modernes que l'on peut voir dans tous nos ports, l'accent sera mis sur la façon dont le programme d'utilisation d'un bateau détermine sa construction. Car si l'on fabrique des voiliers, on le fait toujours en fonction des besoins et des contraintes.

On ne va pas en mer pour pêcher comme pour voyager !

Loin de toutes considérations de spécialistes, les intervenants, tous moniteurs de voile, aborderont ce sujet le plus simplement possible. 

 

 

Dominique BAUDRY

Secrétaire

dominique.baudry@wanadoo.fr

 

 - - -

 

***Jaume MIRO :

Le prochain séminaire du SEC (CRIMIC)  se tiendra *lundi 06 mars à 18H 

au Centre d’études catalanes*.

Il sera consacré à  la dramaturgie majorquine contemporaine et notamment à Jaume Miró.

 

Nous aurons le plaisir d’écouter *Aymeric Rollet* (Docteur de l’ 

Université Paris-Sorbonne, traducteur, membre du CRIMIC) : « L'histoire 

au présent, histoires du présent : une approche de la dramaturgie 

majorquine contemporaine » et *Jaume Miró*.

 

Jaume Miró (Cala Millor, 1977) est un jeune dramaturge majorquin dont 

certaines pièces offrent un regard nouveau sur la guerre civile à 

Majorque et sur la mémoire historique, considérée depuis la micro histoire.

Il est l’auteur de :

/Noctàmbuls./**El Gall Editor. Pollença 2001

  El Funeral d’en Singelpeu // Fuga/*. *El Gall Editor. Pollença 2004

· /Escena sense títol./_XXIV Galeusca. O imaxinario na literatura. 

Asociación de escritores en lingua galega. Lugo 2007.

_· /Homenatge a Welles /(radioteatre). Material Acústic Antiaïllant. 

Conselleria d’Educació i Cultura. Palma 

2008.http://www.teatreib.cat/material-acustic-antiaillant/

· /Zona d’exclusió. /Revista Lluc núm. 865. L’Espurna Edicions. 

Setembre-octubre 2008.

· /Llata (història d’un retorn)/. Llibres del Magatzem. Son Servera 2008.

· /Adults Normals/*. *Lleonard Muntaner editor. Palma, 2010.

· /L’Atlàntida. /Primera edició: Can Sifre Editorial. Eivissa, 2006. 

Segona edició: Conselleria d’Educació i Cultura. Palma, 2011.

· /Miniatures Teatrals. 17 peces originals de microteatre/*_._ *Òrbita 

Edicions. Palma, 2012.

· /Miniatures Teatrals 2./*__*_Òrbita Edicions. Palma, 2012.

_· /Miniatures Teatrals 3. /Òrbita Edicions. Palma, 2012.

· /In the backyard. /Documenta Balear. Palma, 2013.

· /De les criatures del bosc. /Edicions del despropòsit. Son Sardina, 2014.

· /Dels llargs camins. /Lleonard Muntaner editor, Palma, 2015.

 

 

P-S. : Nous vous demandons de bien vouloir vous inscrire auprès du 

secrétariat,

en raison du plan Vigipirate et de présenter une pièce d’identité à 

l’accueil.

secretariat.etudes-catalanes@listes.paris-sorbonne.fr

Téléphone: +33 ( 0 ) 142.776.569

Centre d'Études Catalanes - Université Paris-Sorbonne

9, rue Sainte Croix de la Bretonnerie

75004 PARIS

 

 

 

 

 

** LECTURE

Victor HUGO: la mer, l'océan et l'exil

par l'association Des voix, des mots

Vendredi 3 mars 2017 à 19h (entrée libre)

Au Centre d'Art Contemporain àcentmètresducentredumonde

3, avenue de Grande Bretagne. 66000 PERPIGNAN

04 68 34 14 35

 

 

 

 

Josiane Coranti, Jean-Louis Ferrer (pour la lecture) et Cha Maîtrejean (pour l'illustration sonore et visuelle) vous proposent une heure d'immersion totale dans l'univers sombre et puissant de Victor Hugo, un homme dans la tourmente de l'exil.

La mer, l'océan, sont des thèmes omniprésents dans l'œuvre immense de Victor Hugo. Exilé à Jersey puis Guernesey, ces thèmes envahiront jusqu'au plus profond de son être. Depuis les rives de son exil anglo-normand, il entrevoit même le souffle divin dans l'ondulation des vagues...

(Entrée libre)

 

 

 

 

Lecture: Victor Hugo, la mer, l'océan, l'exil 

Vendredi 3 mars 2017 à 19h

(Entrée libre)

 

Centre d'Art Contemporain àcentmètresducentredumonde

3, avenue de Grande Bretagne

66000 PERPIGNAN

04 68 34 14 35

 

 

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22 février 2017 3 22 /02 /février /2017 09:16
Caroline Morel-Fontaine -
Caroline Morel-Fontaine -
Caroline Morel-Fontaine -
Caroline Morel-Fontaine -

Caroline Morel-Fontaine -

26 février 2017 18h au Théâtre de l'Etang, St-Estève :

 

 

"Malaise dans la civilisation,

 

à l'aise dans la barbarie"

 

Jean Pierre VIDAL

 

 

 

 

 

 

 

 

Jean-Pierre Vidal est professeur de philosophie, maître de conférences en psychologie, psychanalyste, analyste de groupe et d’institution et psychothérapeute.

 

 

Les deux ouvrages, publiés avec pratiquement 70 ans d’écart, Malaise dans la civilisation, (S. Freud, 1930) - À l’aise dans la barbarie, (M. Nacht, 1994) semblent résumer les changements intervenus au cours du XXème siècle, et définir le passage d’une société, inscrite dans la Modernité, à une société dite “hypermoderne”, voire “postmoderne”. La postmodernité ne serait pas un simple prolongement de la modernité ou un dépassement de celle-ci, mais serait une manière d’en finir avec elle. La crise mondiale porte atteinte à toutes les valeurs, devenues subalternes par rapport aux relations marchandes. En effet, tout est marchandise, tout a un prix ; seules comptent les injonctions du Marché. De façon lapidaire, nous dirons que les prétendues injonctions du Marché génèrent une “mutation du lien social”. À côté d’une crise économique et financière, vivons-nous, aussi, une crise politique, écologique, morale, esthétique, intellectuelle... ? Sommes-nous confrontés à une “mutation culturelle” ou, même, à une “rupture anthropologique” ?

 

Comme s’interroge Marc Nacht : « existe-t-il encore une place qui permette à la volonté consciente de faire échec à la face sombre du destin ? ».

 

 

 

Café philo en entrée libre et gratuite
dans la limite des places disponibles

 

 

****

¨BANYULS 

 

association culture & patrimoine

Ferran, troisième fils du roi Jaume II de Majorque et de son épouse Esclarmonde de Foix, est né à Perpignan et a été élevé au palais en compagnie de ses frères et sœurs. Très tôt il a marqué sa différence avec tous ceux de sa famille en montrant un goût prononcé pour les armes. Sa vie est une suite d’aventures tellement fantastiques qu’aucun chevalier errant n’aurait pu en rêver d’aussi belles. N’étant pas appelé à régner, peu attiré par la vie religieuse, ne possédant pas de fortune, c’est par les armes qu’il va s’illustrer.

En conflit avec son père il est obligé de s’exiler à la cour de Barce­lone. C’est là que débuteront ses aventures au service de ses cou­sins Jaume II d’Aragon et Frédéric III de Sicile, dont il devient le bras armé en Orient, en Espagne et en Sicile. Marié à Isabelle de Sabran, il va se battre en Achaïe pour conquérir le duché dont son épouse a hérité. C’est là qu’il trouve la mort au combat le 5 juillet 1316.

Fils de roi, frère de roi, il est aussi le père du dernier roi de Ma­jorque Jaume III, né de son mariage avec Isabelle de Sabran.

 

Dominique Baudry

Secrétaire

dominique.baudry@wanadoo.fr

 

 

***CONCERT DE MUSIQUE

acousmatique & electroacoustique

Saison musicale 2017 Ensemble Flashback

 

 

 

Dimanche 26 février à 18h

 

Au Centre d'Art Contemporain àcentmètresducentredumonde

3, avenue de Grande Bretagne. 66000PERPIGNAN

04 68 34 14 35

 

Entrée 5 euros

Adhésion annuelle 2 euros

 

 

 

1ère partie :

CONCERT PEDAGOGIQUE de la classe de Composition et Création sonore du CRR de Perpignan Méditerranée

 

2nde partie :

JULIEN GUILLAMAT (compositeur invité) qui diffusera sur acousmonium de 8 haut-parleurs un pogramme d'oeuvres acousmatiques :

 

- "Résonances 1.0" de Julien Guillamat (15', 2016)

- "Espaces cachés" de Jonty Harrisson (13'54'', 2014)

- "Ailleurs" de Julien Guillamat (15', 2011)

 

 

CONCERT DE MUSIQUE

acousmatique & electroacoustique

Saison musicale 2017 Ensemble Flashback

 

Dimanche 26 février à 18h

Au Centre d'Art Contemporain àcentmètresducentredumonde

3, avenue de Grande Bretagne. 66000PERPIGNAN

04 68 34 14 35

 

*** Mercredi 22 février à 18h00 à la librairie Torcatis  : rencontre avec Jordi Père CERDA

pour son livre  CANTS POPULARS de la Cerdanya i el Rossello

présenté par Jacques QUERALT et Cris CAYROL

 

Au coeur de ce livre de 180 pages avec en couverture un portrait de Cerdà en jeune berger, un travail sans pareil depuis longtemps sur les "Cants de Cerdanya et de Rosselló".  Autant de maillons de la transmission d'une part du "cançoner" indigène. Secrets ou vestiges, précieuses survivances, mises au jour qui plongent leurs racines dans des époques anciennes. Pièces uniques ou variantes, préservées dans un foyer, sauvées par une mémoire. Petite galerie d'ancêtres. Sur l'une d'entre elles, on voit Josep-Sebastià Pons aux côtés de Jordi Pere Cerdà et Francesc Català.

MET BARRAN

 

 

 

 

 

Samedi 25 février à 10h10 à la médiathèque de Perpignan, Petit déjeuner littéraire

 

avec Vélibor COLIC

pour l'ensemble de son oeuvre.

 

Velibor Čolić est un écrivain croate de Bosnie, peut-on ajouter de son temps et de son espace. Il est un jeune auteur plein de promesses lorsqu'il connaît le succès avec un premier roman très remarqué.  Les Bosniaques paruten 1993 est écrit pendant le siège de Sarajevo; chaque page esquisse la mort des nombreux personnages de cette guerre. Quelques années plus tard  Chroniques des oubliés  donne à nouveau une voix aux victimes, aux vaincus. Comme on peut le retrouver dans Archanges  où Zenka, jeune fille suppliciaire d'hommes aussi grotesques que cruels, nous invite à suivre sa dernière danse macabre. Mais Velibor COLIC nous convoque aussi dans ses rêves, motif vital pour lui... Ainsi Sarajevo Omnibus  basé sur des faits historiques nous entraine dans un récit polyphonique et plein d'humour. Son dernier livre Manuel d'exil questionne sans ambage la question de  l'intégration d'un homme étranger dans la société française. Velibor Colic a une oeuvre considérable : nourrie, référencée, toujours tragique et très souvent drôle. C'est un écrivain essentiel.

Il emprunte à l'écrivain polonais Jerzy Lec : « Ne succombez jamais au désespoir, il ne tient pas ses promesses. »

VELIBOR ČOLIĆ 

 

 

 

 

 

Les horaires de la librairie TORCATIS

 

Le Lundi de 10h à 19h

Du Mardi au Samedi de 9h30 à 19h

 

et en continu sur notre site internet: www.librairietorcatis.com

 

10 rue Mailly à Perpignan

 

***BARCELONA :

"Un autre regard” por Caroline Morel-Fontaine
 
 
Espai10: Laboratorio de las artes contemporáneas
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Espai 10: Laboratorio de las Artes Contemporáneas invita el Jueves, día 23 de Febrero a las 19:30 horas a la inauguración de la exposición“Un Autre Regard” de la artista Caroline Morel-Fontaine.

Caroline Morel nos propone una serie de fotografías que forman parte de su trabajo de investigación doctoral, sobre la representación del cuerpo afectado por trastornos psíquicos y  de la alimentación. 

A través de su trabajo fotográfico abre preguntas sobre la realidad y la percepción del cuerpo en la intimidad, el canon estético, el deseo y el erotismo. Reflexiona sobre la representación social del cuerpo y su evolución en la historia, introduciendo  problemáticas sobre la  salud, la identidad, la  autoestima  y  la mirada del otro. 

Caroline Morel-Fontaine, Artista Visual, Fotógrafa e Investigadora francesa, actualmente becaria del Institut de France, Académie des Beaux Arts en la Fondation Dufreine. Es presidenta de la asociación Image, Mémoire, Corps. Forma parte del proyecto Teddip’Europe y Miembro del centro Ethique, Laboratoire de Recherche Epsilon de la Université de Montpellier. Desde el 2013 cursa un  doctorado de  sociología en la Université de Perpignan Via Domitia, Francia. Miembro administrador de Visa pour l'Image, conseil scientifique.

Del 24 de Febrero al 4 de Marzo del 2017 de de 17:30 a 20 horas 

 
 
 
Our mailing address is:
info@espai10.com

Para darte de baja de la lista pulsa aqui: unsubscribe from this list

Espai10: Laboratorio de las artes contemporáneas
Abaixadors 10 Local 1
08003 Barcelona, España
www.espai10.com
 
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19 février 2017 7 19 /02 /février /2017 08:06
Machado à Collioure - Retirada, événements - Guinovart à Paris
Machado à Collioure - Retirada, événements - Guinovart à Paris
Machado à Collioure - Retirada, événements - Guinovart à Paris
Machado à Collioure - Retirada, événements - Guinovart à Paris

Machado à Collioure - Retirada, événements - Guinovart à Paris

 

*** Collioure : Journée Hommage Machado

 

Grâce à la ténacité et l’enthousiasme des responsables de la Fondation Antonio Machado (la FAM), la mémoire, l’histoire et l’écriture du poète disparu n’ont jamais été aussi vives. Soledad Arcas Jorda, vice-présidente témoigne : « Depuis la création de la Fondation en 1977, sa première action a été de créer un prix international de littérature. 

En 2007, sous l’impulsion de Joëlle Santa-Garcia, présidente, nous avons associé les lycéens à cette belle aventure littéraire. » Ainsi les lycéens et depuis quatre ans les collégiens participent à ce travail d’écriture dont l’inspiration est puisée dans les textes, la vie, le parcours littéraire et plus dramatique, l’exil sur les chemins de la Retirada de Machado, en français ou en espagnol. « Pour cette édition du prix des lycéens, nous avons proposé à des élèves de faire partie du jury. Soutenus par l’inspecteur pédagogique de l’Académie, nous contribuons à développer l’esprit critique de nos élèves, en même temps que leurs capacités d’analyse et leur sens de l’objectivité », poursuit Soledad satisfaite également de produire l’affiche de la commémoration réalisée par les élèves qui recevront tous leurs récompenses lors de la cérémonie officielle du dimanche 19 février.

 Le conseil départemental qui finance le prix des collégiens, la municipalité de Collioure, partie prenante de la journée d’hommage à Machado, participent de l’élan qui anime la FAM, « L’écriture, c’est notre liberté, sans frontière, qu’il faut conserver et à travers la liberté d’expression, nous préparons les citoyens de demain. » Après la conférence de Guadalupe Adamez Castro et le témoignage de Manuela Parra, un jury prestigieux composé de professeurs des Universités de Perpignan, de Grenoble, de Clermond-Ferrand et de Madrid, remettra le Prix international de littérature Antonio Machado dimanche 19 février, journée qui clôture les commémorations de l’exil républicain avec le traditionnel dépôt de gerbe au cimetière et un concert de Luisa y Cuco Pérez.

(Cà Claudine. Lavail-Darder. Journal L'Indépendant

 

PROGRAMME DE LA JOURNEE

9h30 - Accueil café

9h45 - Accueil et bienvenue par Monsieur Manya, Maire de Collioure et Président d’honneur de la FAM, Monsieur Moly , 1ere Vice Président du conseil Départemental et Joëlle Santa-Garcia, Présidente de la FAM.

10h15 - Conférence de Guadalupe Adámez Castro : "Caravanas de tristeza". Los refugiados españoles y Antonio Machado.

11h00 - Remise du Prix descollégiens

11h15 - Remise du Prix deslycéens

11h30 - Manuela PARRA témoignage et présentation de son livre

11h45 - Remise du Prix International

12h30 - Départ au cimetière, dépôt de gerbes.

15h30 - Concert-récital d’accordéon et chansons " “Nuestras canciones de la retirada”De Luisa y Cuco Pérez - Entrée : 10 €

17h00 - Clôture de la journée.

 

*Lire : Machado, de Séville à Collioure, par J.Pierre BONNEL (Cap Béar éditeur)

- - - - -

Pays catalan

***

Réunion publique lundi 20 février 18h30
PORT-VENDRES Cinéma Le Vauban
Nous aborderons plusieurs thématiques
Economie, Culture, Institution, Elections ect...
 
Nous sollicitons de votre part le partage de cette information auprès
de vos proches, connaissances et famille.
 
Cordialement.
Georges Francès, administrateur.
 
Allez sur le site de Oui au Pays Catalan

Georges Francès, administrador.
 
 
 
Visiteu la pàgina de Sí al País Català
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14 février 2017 2 14 /02 /février /2017 11:26
Martin FOURCADE - Article de L'Indépendant
Martin FOURCADE - Article de L'Indépendant

Martin FOURCADE - Article de L'Indépendant

*Bombe et rumeur...

 

A défaut de venir sur place, Laure Moysset, spécialiste du fait divers, qualifie (dans  le quotidien catalan l'Indépendant de ce mardi 14/2) l'explosion de la rue du figuier (voir mon texte d'hier) de "rumeur"... Selon elle, ce sont quelques blogueurs, et non des lanceurs d'alerte, qui ont causé de la chose...

Quant un "journaliste" officiel rabaisse un événement et la personne qui a informé... Mépris pour dire : on n'a rien écrit là-dessus car c'est une rumeur des réseaux sociaux... ça ne valait donc pas la peine de se déplacer...

Pourtant les alertes au terrorisme sont nombreuses en France et à Perpignan aussi... Ne pas informer pour ne pas inquiéter, ajouter du trouble à un contexte déjà bien troublé..?

 

JPB

 

Merci à Jean IGLESIS pour ces merveilleux poèmes...

 

 

 

Poèmes pour la Saint-Valentin

 

 

 

 

Jean Iglesis

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Credo (je t’aime…)

 

Comme l’enfant rêvant sous le ciel étoilé

Qui laisse sur la mer s’enfuir tous les voiliers

Je t’aime

 

Comme le chêne voit les ombres une à une

Mourir sous le soleil qui rend la terre brune

Je t’aime

 

Comme le mendiant aux portes de l’église

Qui tend la main vers le destin malgré la bise

Je t’aime

 

Comme l’oiseau volant vers des climats féconds

Quitte  soudain sa voie pour d’autres horizons

Je t’aime

 

Comme le marinier découvre au cœur de l’huître

Une perle d’espoir à l’éclat blanc ou bistre

Je t’aime

 

Comme le paysan au sortir du printemps

Délaisse les moissons pour n’écouter qu’un chant

Je t’aime

 

Comme la pluie des pleurs qui brise le silence

Pour offrir au maudit une nouvelle chance

Je t’aime

 

Comme l’esclave aux bras meurtris qui prend la fuite

Laisse derrière lui une geôle détruite

Je t’aime

 

Comme le loup-garou au soir de pleine lune

Hurle passionnément sa douleur sur la dune

Je t’aime

 

Et simplement pour ne le dire qu’en deux mots

Sachant ce que j’éprouve au creux de tous mes maux

Je t’aime

                       Dans le regard des femmes

 

Le retour du roi qu'on acclame,

Sa mise en échec par la dame,

Reflets d'un verre ou d'une lame, 

Brillent dans le regard des femmes.

 

Je n'ai nul besoin de sésame

Pour entrer au cœur d'une trame.

Je vois le glaive, avant le blâme,

Poindre dans le regard des femmes.

 

Amant de quelque psychodrame

Ou simple client de Paname,

Chaque soir donne le programme

D'un film, dans le regard des femmes.

 

De wagon-lit en vague à l'âme,

Je voyage tout feu tout flamme

Et les draps sont des oriflammes,

Battant dans le regard des femmes.

 

Les espoirs vont en télégrammes,

Plaintes déposées sans réclame, 

Baisers écrits en calligrammes,

Perdus dans le regard des femmes.

 

 

 

Dans l'or de tes cheveux

 

Dans l'or de tes cheveux, j'ai vu grandir le monde,

Chaque jour éclairé par l'astre de ton cœur,

Mon amour s'étendant comme une plaine blonde

Aux épis frémissant sous ton rire moqueur.

 

Dans l'or de tes cheveux, j'ai découvert des plages,

Chaque matin baignées de soupirs et de pleurs,

Mon amour embarquant sur des rêves volages,

Promesses de marins ivres de chants menteurs.

 

Dans l'or de tes cheveux, j'ai retrouvé l'enfance,

Chaque soir oubliée à la lune naissant,

Mon amour scintillant au creux du ciel immense,

Reflétant un bonheur tracé, luminescent.

 

Dans l'or de tes cheveux, j'ai vu luire la flamme

Chaque nuit ravivée au lit de nos ébats,

Mon amour parcourant tous tes sentiers de femme,

Paysages mêlés dans l'ardeur des combats.

 

Dans l'or de tes cheveux, j'ai réécrit l'histoire,

Chaque page effeuillée au souffle de mes vœux,

Mon amour relisant les lignes d'un grimoire

Aux mots nés puis éteints dans l'or de tes cheveux...

 

 

 

Des choses de la vie

 

Me passerais-je même des milliers de fois

"Les choses de la vie" en vidéocassette, 

Je n'oublierais jamais le timbre de ta voix, 

Un jour heureux de mars, vibrant de 5 à 7.

 

Des mots, mots démodés dans cet aréopage

D'aveux et de refus, éclatants et secrets,

Et puis toi, proue aimée, brisant de ton visage

Le calme de la mer, infini de regrets.

 

De la suite des ans, peuplés d'instants volages,

Je voudrais conserver la passion et le miel

Qui fixent à jamais les banales images,

Aux anges refusant de remonter au ciel.

 

Quel amour mensonger - dût-il brûler la chair ! -

Serait assez puissant pour effacer nos rêves ?

Le cœur, dissimulé sous le masque de fer,

Bat pour toi sans faillir, ma Princesse de Clèves.

 

 

Elle... (Loulou – La garçonne)

 

Elle entrouvre les yeux, efface de son cou

Les baisers oubliés  d'un dernier rendez-vous.

Elle quitte son lit, mis sens dessus-dessous,

Et rejoint un miroir qui lui redira tout.

 

Elle éclaire ses yeux, sourit, puis fait la moue,

Gomme d'un rien de fard dix années sur ses joues,

Arrache un blanc cheveu qui luttait vent-debout

Et narguait sa beauté, mortelle malgré tout.

 

Elle voile ses yeux d'un regret à cent sous,

Feint d'aimer à jamais, toujours d'un amour fou.

Elle cherche en son cœur les serments un peu flous

De ceux qui l'ont chérie et lui ont repris tout.

 

Elle ferme les yeux, s'endort d'un sommeil doux,

Ses rêves dominant des jours mis bout-à-bout.

Elle rit aux bonheurs, façonnés à son goût,

De ceux qu'elle a perdus, lesquels ont perdu tout...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 Elle

 

Elle

A la chevelure insoumise,

Aux yeux donnant sur la tendresse,

Aux lèvres gercées par l'hiver...

 

Elle

Dont les paroles sont autant de rayons de soleil

Que les silences sont des jours de pluie...

 

Elle 

Qui sourit à ma venue

Et sanglote à mon départ...

 

Elle

Qui est à chaque jour présente à mes côtés

Pour me faire oublier les tourments de la vie...

 

 

Femme

 

Longtemps, j'ai erré sur les rives de l'ennui.

Longtemps, j'ai crié ton nom aux vents du hasard.

Je t'ai appelée dans les matins froids.

Je t'ai appelée dans les soirs fiévreux,

Femme.

 

J'ai rencontré des sirènes qui chantaient comme toi.

J'ai connu des amours qui aimaient comme toi.

J'ai contemplé des feux qui se consumaient comme toi.

J'ai cru en des mensonges qui auraient pu être les tiens,

Femme.

 

Dans ma quête sans fin, j'avais foi en ta découverte.

J'aurais tout renié pour pouvoir étreindre ta main.

Je me serais tu à jamais pour pouvoir t'entendre.

Je serais devenu aveugle pour t'avoir comme canne ou comme chien,

Femme.

 

Je t'ai donné le visage d'une de ces madones qui peuplent les églises  et qui éclairent  le cœur des manants de leur seule présence.

Je t'ai donné la voix de la mère qui chante pour apaiser l'enfant qui a peur de s'endormir.

Je t'ai donné le pas de l'étrangère qui passe dans l'indifférence et que l'on reconnaît soudain, au détour d'un éclat de rire. retrouvée, redécouverte, ressuscitée.

Je t'ai donné le parfum qu'ont au printemps les prés, bénis et rebaptisés par la rosée du matin,

Femme.

 

Au cri du mot amour,

J'ai accroché ton sourire dans mon ciel sans astre

Pour le meilleur des soirs de noces

Et pour le pire des jours sans pain,

Femme.

 

 

Je t'aime pour tes yeux...

 

Je t'aime pour tes yeux, pareils à des miroirs

Dans lesquels j'entrevois mon image docile.

Ton amour me pétrit comme on pétrit l'argile

Et me rend plus heureux, meilleur au fil des soirs.

 

Je t'aime pour tes yeux, tels deux lumières vives

Qui guident mon navire en cette obscurité

Où je confonds sans fin mensonge et vérité...

Quand tes bras suppliants ressemblent à des rives.

 

Je t'aime pour tes yeux, creusant au fond de moi

Pour extraire au grand jour l'homme que tu passionnes,

Mélancolique amant qui souffrit des automnes,

Ces automnes fiévreux où je cherchais ta voix.

 

Je t'aime pour tes yeux, impalpables délices

Que je n'échangerais pas pour d'autres trésors

Et que je sens, posés sur moi, lorsque je dors,

Rêvant à des pays emplis d'ambre et d'épices.

 

Je t'aime pour tes yeux, saphirs fins et sacrés,

Luisant de tous leurs feux au midi de ma route,

Tandis qu'un vent nouveau vient abolir le doute

D'abandonner ce port où tes yeux sont ancrés.

 

 

 

L’amour est tel ...

 

L’amour est tel un fruit dispos

Que tu veux croquer sans ambages.

Veuille ne pas en prendre ombrage

Si nous en conservons la peau.

 

L’amour est tel un feu de joie

Qui s’éteint au soir sous la cendre

Et, tandis que le corps festoie,

De mon mal je te dois défendre.

 

L’amour est tel un long repas

Qu’alimentent les mois qui passent.

J’en oublie, quand mes bras t’enlacent,

L’arrière-goût d’un seul faux pas.

 

C’est un jour noir sur l’agenda…

Ne montre pas mon coeur du doigt.

Si je suis porteur du sida,

Il n’ira jamais jusqu’à toi.

 

 

 

La captive

 

Longtemps, je vous ai vue, altière, inaccessible,

Bravant les mécréants de la plus haute tour,

Égrenant les baisers, donnés jour après jour

Aux lèvres d'un printemps qui me prenait pour cible.

 

J'étais le fier gardien dont la ronde insensible

Foulait sans s'émouvoir le trèfle de la cour.

A mon devoir soumis, je guettais alentour 

Les murmures naissant d'une armée invisible.

 

Les merles, captivés par vos chants inaudibles,

 Rivalisaient de leurs couleurs, de leurs discours,

Portant au bois secret l'éclat de vos atours,

Rais de lumière offerts aux chênes impassibles.

 

Combien d'heures, peuplées d'un silence terrible, 

Vous ai-je devinée, heureuse en contre-jour ?...

Levant malgré la loi le front vers cette tour

Où vous rêviez, victime d'un sort intangible.

 

 

 

 

La petite fille aux yeux verts

 

La petite fille aux yeux verts, aux bruns cheveux,

Sourit de cent soleils et brûle de cent feux,

Ne se souvient jamais d'hier, rit de demain

Et construit le bonheur en me tenant la main.

 

La petite fille aux yeux verts, aux traits d'un ange,

Me regarde parfois d'une façon étrange,

Dit que la vie, l'amour n'ont aucun sens sans moi

Et apaise mes pleurs de sa plus tendre voix.

 

La petite fille aux yeux verts, aux mots faciles,

Éclaire chaque jour un peu plus mon chemin

Et me rend chaque jour l'aspect d'un être humain

En me faisant croire à des sentiments fragiles.

 

La petite fille aux yeux verts, aux joues de reine,

Ne paraît éprouver ni la joie ni la peine ;

Et je me dis alors que, si elle me ment,

C'est pour ne pas blesser par trop d'attachement.

 

Elle me restitue tous mes rêves d'enfance, 

Moi qui n'avais jamais pu rencontrer la chance,

Moi que le hasard a jeté dans l'univers

Du grand coeur de la petite fille aux yeux verts. 

 

 

 

 

La rêveuse

 

Lors tu rêvais, et s’esquissaient sur ton visage

Les pins d’Alep veillant les étangs apaisés,

Le tremblement des joncs, par le vent épuisés,

Que ponctuait l’envol soudain d’une oie sauvage.

 

Un rictus incongru perdit ce paysage...

Les branchages brisant sous les pas empressés

Des chasseurs, haletant sous les fusils dressés,

Ont fait fuir jusqu’au souvenir de ton passage.

 

Ce monde médiéval craignait l’ombreux présage

De ton retour, sorcière aux poings et pieds blessés,

Et s’il gardait toujours les volets abaissés,

Il montait le bûcher, ce jour, à grand tapage.

 

Tu quittais cependant cet hostile bocage,

Prenant d’un geai les traits... Et tes cris offensés

Déchiraient le linceul de charmes insensés,

Tandis qu’un long soupir parcourait ton corsage.

 

 

 

 

 

 

L'amour à cent sous

 

L'amour

A cent sous

- Pour sûr -

Ne rassure

Que le dessous

De la ceinture.

 

L'amour 

A cent sous

Ne dure

Qu'un sou -

rire et nous

Abjure

Au fur

Et à mesure.

 

L'amour

A cent sous,

Qu'on soit pour

Ou pur,

Ne laisse pas sourds

Les mous et les mûrs.

 

L'amour 

A cent sous,

J'en bois tout mon saoul

Et au petit jour

Je n'ai pas toujours

Trouvé chaussure

A ma pointure.

 

Mais

L'amour

A cent sous

Met 

Sens dessus -

dessous 

Tous les su -

jets du verbe aimer. 

 

 

 

 

 

L'amour que tu n'as pas connu

 

L'amour que tu n'as pas connu

Brillait hier sur mon visage

Et me portait le paysage 

De ton corps dans mes bras tenu.

 

Un jour, vers toi, je suis venu,

Les mains pleines de ce seul gage,

L'amour que tu n'as pas connu

Et qui tenait mon âme en cage.

 

Alors que mon cœur était nu,

Tu as brisé mon doux mirage.

Et je vis depuis le naufrage,

Agrippé à ce fil ténu,

L'amour que tu n'as pas connu.

 

 

 

 

 

L'atoll

 

J'ai croqué sur le planisphère 

Le visage heureux de ma mie

Sans craindre le regard sévère 

Des Messieurs de l'Académie.

 

J'ai dessiné en filigrane 

Aux géographes étonnés

Un atoll sous le jour diaphane

Sans abscisse ni ordonnée.

 

Puis, d'une plume indéchiffrable, 

J'en ai tracé la voie lactée

Pour que l'explorateur affable

Ait soin de bien s'en écarter. 

 

 

L'attente

 

L’an passé, je venais chaque soir vous attendre 

A la sortie des cours en jeune homme anxieux

Et je guettais l’instant où, naissant de vos yeux,

Un long regard sur tout mon corps allait descendre.

 

Il me semblait déjà percevoir votre voix,

Découvrant ce que je vous remettais, fébrile,

Une lettre où mon âme, instrument malhabile,

Avait gravé des mots que je pensais parfois.

 

Puis, ne vous voyant pas venir à ma rencontre,

Je répétais des vers appris rien que pour vous,

Quand le palpitement de mon coeur à genoux

Se confondait avec le tic-tac de la montre.

 

Soudain, un bruit de pas montait dans le lointain ;

L’espérance inondait alors mon front de fièvre

Et je restais figé, songeant à votre lèvre

De laquelle choirait un aveu incertain.

 

Lentement, votre approche abolissait l’attente

Et la foi criait à mon être à demi sourd

Que  tout allait être pareil au premier jour,

Lorsque vous n’étiez rien d’autre qu’une passante.

 

Enfin, vous arriviez, pressant tout contre vous

Le roman d’un adolescent au rire tendre

Qu’une princesse s’amusait à faire attendre,

Tandis que le bonheur emplissait mes yeux fous.

 

 

 

Le clown blanc

 

Un sourire est peint sur sa face.

Une larme perle en ses yeux.

On croit que son cœur est de glace

Mais le clown blanc est amoureux.

 

Une larme perle en ses yeux.

On rit devant ses maladresses

Mais le clown blanc est amoureux

D'une étudiante aux blondes tresses.

 

On rit devant ses maladresses

Mais le clown n'entend que la voix

De l'étudiante aux blondes tresses

Pour laquelle son grand cœur bat.

 

Le clown blanc n'entend que la voix,

Dans sa vie où s'éteint l'espoir,

De celle pour qui son cœur bat

Et qui n'est pas venue ce soir.

 

Dans sa vie où s'éteint l'espoir,

Un sourire est peint sur sa face.

Elle n'est pas venue ce soir

Et son cœur doit être de glace.

 

Un sourire est peint sur sa face.

Une larme perle en ses yeux.

On croit que son cœur est de glace

Mais le clown blanc est amoureux.

 

 

 

Le nouvel amour 

 

Mon cœur vient de ressusciter.

Lui qu'on avait réduit en cendres,

Il est prêt à ré-exister 

Pour ne plus pouvoir me défendre.

 

Mon cœur qui errait dans les rues

A quitté le profond sommeil

D'une existence sans soleil

En rencontrant une inconnue.

 

Mon cœur, tel que par le passé,

Est à nouveau prêt à souffrir

Pour un sanglot qu'on a versé

Ou pour ne guetter qu'un soupir.

 

Il attend à nouveau l'orage

Qui va éteindre ma passion

Ou qui va chasser la vision 

Qu'il a d'un amour sans nuage.

 

Il croit encore en ces promesses

Qui l'ont jadis martyrisé

Et tisse mille et une tresses

Avec des mots qui l'ont brisé.

 

Il croit voir la vie belle et tendre

Et se fait fort de tout comprendre

Depuis que le printemps est né

Dans son univers malmené.

 

Malgré tout, je me sens heureux

De vouloir embrasser la vie,

Même si demain me ravit

Celle dont je suis amoureux. 

 

 

Le rêve

 

Mon sommeil est bercé d'un rêve

Me portant chaque soir l'image

Du bonheur peint sur un visage

Qui brille et me sourit sans trêve.

 

Je découvre en ce songe tendre

Les yeux tristes et langoureux

Et les joues au teint de la cendre

D'une fille au coeur amoureux.

 

Elle pourfend tous les ennuis 

Qui tentent d'envahir mes nuits

Et guettent les instants propices

A m'infliger de longs supplices.

 

Chaque jour, je prie la venue,

Au coin de ma folle espérance,

Dans l'ombre de mon innocence,

De cette charmante inconnue.

 

Elle me semble un témoignage

Surgi d'une époque effacée

Dans les cachots de mon passé,

Souvenir d'un antique orage.

 

Elle est pour moi bien plus qu'un phare ;

Ses yeux ne s'éteindront jamais.

Et sa peau, embaumée de fard,

Luit sur le monde où je l'aimais.

 

Ma femme

 

Ma femme

Aux traits polis comme la pierre,

Aux yeux verts légués par sa mère.

 

Ma femme

Si douce et sauvage à la fois,

Qui m'aime sans savoir pourquoi.

 

Ma femme

Qui sait si tendrement sourire

Et voit quand je ne peux rien dire.

 

Ma femme 

Qui a depuis longtemps compris

Que ce qu'elle m'offre est sans prix.

 

Ma femme

Que je découvre chaque jour

Comme voilée par un mystère

Même quand je sais que l'amour

La rend démunie et sincère.

 

 

 

Ma muse

 

Elle n'est pas issue de la lignée des dieux.

Elle n'est pas non plus un ange aux tendres ailes.

Ses paroles, lèvres et joues sont bien réelles

Et je vais rechercher tous mes vers en ses yeux.

 

Elle n'a jamais lu Guillaume Apollinaire

Et je me sens heureux et honteux à la fois

De la surprendre réciter à demi voix

Mes poèmes qu'à ceux des grands elle préfère.

 

Elle ignore la poésie, toutes ses lois ;

Cependant, chaque fois que je revois ma muse,

Vers mon âme éclairée je sens soudain que fuse

L'inspiration qui me fait si défaut parfois.

 

Et, lorsque ingénument elle me dit "bonjour",

Je voudrais demander pardon à Paul Verlaine

De me sentir imbu de l'impression certaine

De vivre le plus beau des poèmes d'amour.

 

 

Ma voisine

 

J’étais allé chercher le bonheur bien trop loin.

Il n’était pas reclus dans une tour antique.

Il ne dormait pas dans un palais fantastique.

Il ne se lamentait pas non plus dans un coin.

Il s’était seulement perdu

De l’autre côté de la rue

Et sa petite voix câline

Était celle de ma voisine.

 

Je m’étais toujours battu pour en conquérir,

Des bonheurs aux aspects divins et enchanteurs.

J’en avais trop souvent rencontré de menteurs

Et tous mes idéaux avaient cru en périr.

Mais le mien a une autre mine ;

Celui que j’ai tant attendu

Et que l’on m’a tant défendu

Vit dans les yeux de ma voisine.

 

Je ne l’avais jamais rencontrée, jamais vue.

Mais quand elle m’a dit "Vous êtes mon voisin?",

Souriant derrière son armée de fusains,

Il m’a semblé que je l’avais toujours connue.

Les départs que la vie dessine

Sont en songe bien douloureux

Car je suis à jamais heureux

Dans l’univers de ma voisine.

 

Mon ange

 

Tu étais tout mon paradis

Et maintenant l'enfer survient

Avec ses démons et ses chiens

Qui gardent ce monde maudit.

 

Pas de souci que cela change

Car le rêve est fini, mon ange.

Tu m'as conjugué au passé

Et l'univers vite bâti

 

Sur du sable s'est englouti.

Pardonne à deux coeurs enlacés

D'avoir fait des projets piteux

Sur un chêne aujourd'hui honteux

 

Qui garde les traces pénibles

D'un amour qui l'a pris pour cible.

Pardonne à l'espoir qui s'éteint

Et qui ne luira plus jamais

 

Dans l'aventure où tu m'aimais.

Et si je reste encore étreint

Par la vision de ton sourire,

Si j'ai voulu encore écrire,

 

Si ma mémoire te dérange,

C'est parce qu'au fond de ma nuit

Je combats l'angoisse et l'ennui

Car je ne t'oublie pas, mon ange.

 

Ouvre grand... 

 

Ouvre grand tes yeux

L'amour est un mirage soudain

 

Ouvre grand tes oreilles

L'amour est un serment murmuré

 

Ouvre grand tes lèvres

L'amour est un baiser ardent

 

Ouvre grand ton cœur

L'amour est pressé d'y entrer

 

 

          

 

 

  

 

             

 

          

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

   Pandore

 

A l'instar des statues, superbes de silence,

Stoïque sous le drap constellé de la nuit,

Tu sais braver le temps qui sans fin me poursuit

Et conjurer les sorts qu'un noir sorcier me lance.

 

Tu sais le cri du loup : sa plainte inconsolable

Déchirant le matin de son écho maudit.

Tu sais pourquoi le Paradis m'est interdit

Et combien le destin peut être misérable.

 

Tu sais le vagabond, dans son lit d'infortune,

Implorant de l'hiver un bienheureux redoux.

Tu sais qu'il faut tricher lorsqu'on n'a plus d'atout.

Tu sais vers quel point d'eau le vent pousse la dune.

 

Tu sais le pas léger de la pluie sur la feuille,

La fuite du soleil dans le bois sinueux,

La halte des soldats sur le chemin poudreux

Et l'enfant revenu que le village accueille.

 

Mais jamais ne dis mot... car semblable à Pandore,

Tu gardes ces secrets en tes lèvres liées,

Consciente des maux que sa boîte a livrés

Et garante du frêle espoir qui brûle encore.  

 

 

Petite fille

 

Le monde t'a blessée et tu verses des larmes

Sur ce que tu as fait dans un moment d'erreur

Mais oublie les ennuis, le passé, le malheur

Et tu verras la vie déployer tous ses charmes.

 

Le destin s'est joué de ta triste innocence

Mais sache que l'amour que tu as désiré

Viendra lorsque l'ennui se sera retiré,

Laissant derrière lui une traînée de chance.

 

Je sais que ça fait mal d'avoir la peine au coeur.

Je sais ce que ça fait d'être soudain déçu

Mais oublie donc un peu ce que tu as reçu

Et sèche tes yeux clairs qu'enlaidissent les pleurs.

 

Tiens, prends donc ce mouchoir que je garde sur moi.

Il m'a été donné par une belle dame

Et, quand son souvenir fait sangloter mon âme,

Je sens comme sa joue en séchant mon émoi.

 

Et elle aussi, un jour, se trouvait ici même

A geindre vainement sur ce qui a été

Et à vouloir mourir par un beau jour d'été

Et je l'ai consolée en lui disant "je t'aime."

 

 

 

Souviens-toi

 

Souviens-toi

Petite fille

Tu étais si gentille

Tu étais si fragile

Au cœur de ce printemps

Que tu m'avais offert.

 

Souviens-toi

Mon ange

Tout ce que tu étais

Comment tu me hantais

Et combien je pleurais

Quand mon cœur t'adorait.

 

Souviens-toi

Mon amour

Quand tu pensais «jamais»

Quand tu disais «toujours»

Et combien je souffrais

Et comment je mentais.

 

Et souviens-toi

Ma belle

Combien tu fus cruelle

Pour notre amour entier

Qui s'est blotti en moi

Et ne peut t'oublier.

 

 

 

Sur la façade de mon coeur

 

Sur la façade de mon coeur,

Est peint à l'encre indélébile

Ton visage au regard moqueur

Qu'éclaire un sourire immobile.

 

A chaque paroi de mon coeur,

Mes mains ont pendu une montre

Arrêtée au moment vainqueur

Où j'ai pu faire ta rencontre.

 

De la fenêtre de mon coeur,

Je peux voir briller tes yeux d'ange,

Caresser tes accroche-coeurs,

Respirer ta fraîcheur d'orange.

 

Et, à la porte de mon coeur,

Il n'y a ni fleurs ni poème,

Pas plus d'espoir que de rancoeur,

Simplement ces trois mots : "je t'aime."

 

 

 

Tes yeux

 

Tes yeux sont deux îles désertes

Qu'une aube de mars m'a offertes

Lors d'un naufrage merveilleux,

Deux portes closes de ton mieux

Par un jour de grand vent ouvertes.

 

Tous les paysages inertes

Semblent aujourd'hui vivre, certes,

Dessous ces astres dans les cieux,

Tes yeux.

 

Et, au coeur de mes découvertes,

J'admire ces mondes alertes

Qu'irise un sourire insidieux,

Ces miroirs aux reflets curieux,

Douces perles aux lueurs vertes,

Tes yeux.

 

 

Ton sourire

 

Ton sourire offre au jour qui point son équilibre.

C’est le sextant qui guide à l’horizon tous les navires.

Contre vents et marées mon cœur chavire

Devant tes yeux vainqueurs et ton sourire.

 

Ton sourire est un champ de blé dessous la brise

Ondulant au poids des épis qu’octobre grise,

Un chant profond rompant un silence électrique

Qui lézarde les murs d’oubli aux teintes brique.

 

Ton sourire éveille les désirs et les délires.

Il éclaire d’un trait tous les masques de cire,

Chassant les vieux démons et les vampires

Terrorisés au ciel de ton sourire.

 

Ton sourire ouvre les cachots aux hommes libres.

Aux lèvres des manants telle une arme qui vibre,

Il tourne en dérision reines et tristes sires,

Ridicules pantins qui dans l’orgueil se mirent.

 

Ton sourire est l’île qu’on se plait à découvrir

Entre bonheurs passés et peines à venir.

Le parfum de la mer qui gronde ou se retire

Naît et s’évanouit au gré de ton sourire.

 

Ton sourire est une musique volatile

Qui court, résonne, fuit dans les rues de la ville.

Qui l’entend ne saurait pourtant la réécrire

Tant elle est impossible à saisir.

 

Sous la cendre des ans, sous le vent qui soupire,

Sous l’écorce des bois que l’hiver veut meurtrir,

Au-dessus des sentiers que le temps sait détruire,

Comme un astre éternel, sur moi luit ton sourire.

 

 

 

 

 

Yeux

 

Yeux tendres de l'amour et tristes de la peine,

Yeux pleins de toutes les menaces de la haine,

Yeux sereins de la vie et vitreux de la mort,

Yeux comblés de bonheur ou chargés de remords,

 

Éclairés par la joie, éteints de déceptions,

Noyés par les sanglots, attisés de passions,

Traîtres de mon présent, miroirs de mon passé,

Reflets des sentiments et tableaux des pensées,

 

Yeux de cette inconnue qui est loin aujourd'hui,

Qui n'a plus désiré que nous souffrions ensemble

Et qui n'a pas voulu que l'amour nous rassemble

Guident dans le brouillard l'aveugle que je suis.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Poète et correspondant de presse, Jean Iglesis est un passionné des mots, des images et de la poésie. Le cinéma, la littérature, la langue catalane qu'il a toujours étudiée et développée sont d'autres passions contingentes qui s'inscrivent dans sa démarche. La leçon de vie qui soutient sa poésie est que quels que soient les événements qui nous frappent, il nous convient de toujours garder  la capacité qui nous a été tout naturellement léguée de nous étonner, de nous émouvoir et de nous émerveiller...

 

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12 février 2017 7 12 /02 /février /2017 09:40
Evénements à la librairie Jaimes (Fantin-Latour...) - Toile de Jeanne RIOT - Cétacé, par Clément et Jeanne RIOT
Evénements à la librairie Jaimes (Fantin-Latour...) - Toile de Jeanne RIOT - Cétacé, par Clément et Jeanne RIOT
Evénements à la librairie Jaimes (Fantin-Latour...) - Toile de Jeanne RIOT - Cétacé, par Clément et Jeanne RIOT
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Evénements à la librairie Jaimes (Fantin-Latour...) - Toile de Jeanne RIOT - Cétacé, par Clément et Jeanne RIOT
Evénements à la librairie Jaimes (Fantin-Latour...) - Toile de Jeanne RIOT - Cétacé, par Clément et Jeanne RIOT

Evénements à la librairie Jaimes (Fantin-Latour...) - Toile de Jeanne RIOT - Cétacé, par Clément et Jeanne RIOT

 

***L'argent des voeux :

 

Les cérémonies de voeux sont un abus caractérisé

 

Communiqué de presse · Perpignan, 3 février 2017

 

Les vœux à la population ont mobilisé le calendrier de janvier en Pays Catalan. Parfois, ces cérémonies ont été détournées en meetings politiques à visées électoralistes. Souvent, nos maires ont mesuré leurs performances en invitant à tour de bras, notamment un maximum de notables de notre département. Dans certains cas, des hauts fonctionnaires ont côtoyé des élus de tous bords, selon un savant mélange d’intérêts. Députés, sénateurs, conseillers départementaux, maires et conseillers communautaires… le beau monde des professionnels de la politique s’est congratulé, avant d'échanger politesses et remerciements. Une fois la Marseillaise entonnée, le public conquis a profité des buffets fastueux « offerts par la municipalité », mais financés par lui-même. A n’en pas douter, la démocratie de proximité est malade !

 

Oui au Pays Catalan (OPC) dénonce la dépense honteuse des deniers publics, par des élus qui imposent des hausses d’impôts à leurs administrés. Cette attitude cynique devra être punie aux élections législatives des 11 et 17 juin. En choisissant OPC, vous accorderez votre confiance à des candidats scrupuleux et consciencieux, humbles et soucieux du bien commun.

 

 

 

 

 

*Librairie JAIMES à Barcelone:

14/02/2017 19:00

Atelier Littéraire : Émile Zola, L'oeuvre : Découvrez le secret des grands textes littéraires

 

Écrire un roman c'est raconter une histoire. Mais comment arriver à émouvoir le lecteur? Comment le troubler? Le faire sourire?

 

14/02/2017 19:00

Presentació de la traducció del llibre: "Esperant Mister Bojangles" d'Olivier Bourdeaut

 

Amb la presència de l'autor i de l'escriptor i traductor Yannick Garcia

 

15/02/2017 16:00

Fantin-Latour et ses amis écrivains, exposition au Musée du Luxembourg

 

Conférence cycle Art et littérature par Véronique Michel, Conférencière diplômée de l’École du Louvre

 

 

15/02/2017 19:00

"També el vertigen" Presentació del llibre de Vicent Almela

 

A càrrec de Vicent Almela, de Joanaina Font i amb un recital d'Anna Garcia

 

21/02/2017 19:00

Presentació de l'obra de teatre "Dybbuk" de Jan Vilanova Claudín, sobre Romain Gary

 

Veniu a parlar amb els actors, director i autor de l'obra i en Romain Gary

 

22/02/2017 16:00

Monsieur Loo, l'étrange marchand d'art

 

Conférence cycle Art et littérature par Véronique Michel, Conférencière diplômée de l’École du Louvre

 

22/02/2017 19:00

"La Octava caja" Presentación del libro de Dory Sontheimer

 

La historia de Dory Sontheimer, narrada en Las siete cajas, reconstruía la memoria de sus antepasados. Ahora cuenta las vidas de Catherine, Peter, Michael, Tommy y Pavel, que compartieron el drama del silencio y la impotencia de haber vivido en un mundo que permitió el horror y la impunidad. Dory viaja, se documenta, interpreta, revive y rescata las vidas de quienes, en circunstancias mucho más trágicas que las suyas, no tuvieron el privilegio de poder vivir para contarlo.

Entrada libre

L'amour libre : une utopie libératrice ?

 

Dans un ouvrage brassant l'histoire des utopies libertaires, un chercheur remet en cause l’idée reçue : n'en faire que selon ses "désirs" rend malheureux. Petit parcours critique, du libertinage du XVIIIe siècle jusqu'à Mai 68.

Dans cette réédition d’un livre paru en 2008) Michel Brix, chercheur à l’Université de Namur, concentre son analyse sur les utopies qui reposent sur le libre échange des partenaires. Ces utopies postulent que le malheur existe parce que les humains sont frustrés. Pour que règne le bonheur, il faut donc s’attaquer aux doctrines morales qui briment les passions amoureuses et aux interdits qui frappent les penchants sexuels. On pourrait croire que ces utopies «permissives» sont plus sympathiques que les autres. Hélas. Michel Brix le démontre avec brio et une bonne dose de vitriol. L’utopie est mortifère en soi, dit-il. Qu’elle encourage ou réprime la sexualité, peu importe : il ne s’agit jamais que d’un programme d’épuration.

 

Sa démonstration s’appuie sur le prédicat suivant : l’utopie est un monde dans lequel le Mal n’existe plus. Platon, «le premier grand utopiste de la pensée occidentale» oppose ainsi le monde des essences, celui des Vérités parfaites, au monde réel qui en est la «copie dégradée, corrompue». Dans le monde réel, les humains ont des corps pesants. Ils sont malades, ils vieillissent, ils souffrent de la faim, de la soif et de l’ignorance ; ils se trompent et s’entre-tuent quand ils ne sont pas anéantis par des catastrophes naturelles. Dans le monde des essences, ils volent telles des entités pures, détachées de toutes contingences, en direction du Beau. C’est de cette bipartition du monde que dérivent les utopies, explique Michel Brix, car «les utopistes –forts de l’assurance platonicienne que l’on peut séparer le bon grain des Idées de l’ivraie des impuretés terrestres– construisent sur terre la république parfaite, délivrée du Mal».

Le problème, c’est que chaque utopiste a une idée bien à lui de ce qu’est le mal. Pour Thomas More, par exemple, il faut punir l’adultère d’esclavage ou de mort. Platon, dans La République, préconise au contraire que les femmes des guerriers soient mises en commun ainsi que les enfants nés de ces unions libres (1). Non sans incohérence, Platon ajoute 50 lignes plus loin que les «chefs» de la République auront pour devoir de lier par mariages des individus sélectionnés pour créer une race parfaite. Les enfants hors union seront exclus du système et les handicapés tués à la naissance. Michel Brixsouligne le hic : «Recourant s’il le faut à l’eugénisme […], l’utopie transforme les individus en êtres supérieurs, angéliques, proches autant que possible des dieux ou même semblables à eux ; ces hommes nouveaux meurent très tard, ou parfois même ne meurent plus du tout. Ainsi –allant plus loin encore que Tommaso Campanella et ses «solariens» à la santé parfaite–, le situationniste Raoul Vaneigem […] proclame, après Antonin Artaud : «On ne meurt pas parce qu’il faut mourir ; on meurt parce que c’est un pli auquel on a contraint la conscience un jour, il n’y a pas si longtemps».»

Toute utopie dérive «peu ou prou» d’une vision binaire du monde : le mal, le bien. Il faut choisir. De cette obligation, Michel Brix dénonce l’aspect arbitraire, voire oppressif : la première partie de son livre expose –dans l’ordre chronologique– les utopies de l’amour libre, leurs idéaux et leurs aberrations. Il commence par l’utopiste Charles Fourier (1772-1837) dont le projet, a priori, ne peut que séduire. S’inspirant des libertins qui, au XVIIIe siècle, prétendent que la quête du plaisir correspond aux décrets divins –«l’amour est un devoir, l’ennui seul est un crime» (2)–, Fourier affirme que les passions sont faites pour être vécues. En réaction au dolorisme chrétien et aux discours d’abnégation, Fourier pense que l’ascétisme provoque le malheur. Pour être heureux, en harmonie avec dieu et l’équilibre du monde, il faut que les humains réalisent leurs envies, «sans en réprimer aucune», même celles «de l’abondance, du luxe voire du superflu». Cette morale en apparence hédoniste (qui préfigure le consumérisme naissant) cache cependant une forme pernicieuse d’encadrement autoritaire.

La société idéale de Fourier –le «Phalanstère»– est une organisation qui doit permettre à l’individu de se livrer «aveuglément à ses passions», dit-il. Dans son ouvrage Le Nouveau monde amoureux (3), Fourier prône à la fois l’égalité entre les sexes et l’abolition du mariage, synonyme d’esclavage de la femme. Les phalanstériens seront priés de changer de partenaire toutes les nuits. «Les amants «exclusifs» seront les cibles de persécutions qui les dissuaderont […] de se fermer égoïstement au reste de la communauté», explique Michel Brix. Chaque soir, lors d’une Bacchanale à laquelle personne ne pourra se soustraire, les hommes et les femmes se livreront à des orgies chorégraphiées par des prêtres(ses) chargés d’assembler les partenaires en fonction de leurs fantasmes. «Le phalanstère sera un foyer d’expérimentations insatiables». Les copulations y laisseront la place à des interactions d’un raffinement érotique inouï, touchant à l’art et à l’extase. «Les individus les plus beaux – les plus sollicités – seront invités à faire preuve d’un esprit de charité, ou de philanthropie, sexuelle qui les apparentera –dixit Fourier, bien sûr– à des saints». Il sera interdit de se refuser sexuellement plus de deux ou trois fois. Il sera également interdit de s’unir trop souvent à la même personne. Moyennant quoi, le monde –contaminé par cette explosion de plaisir– se métamorphosera en jardin d’Eden, assurant l’avènement d’une «société d’abondance, où s’accroîtront sans cesse les richesses» (sic).

Fourier, en son temps, ne provoque guère que le fou rire. André Breton le cite d’ailleurs dans son Anthologie de l’humour noir. Mais André Breton le considère aussi sérieusement comme un inspirateur du surréalisme. Il dédie ainsi une Ode, en 1947, au réformateur («Fourier es-tu toujours là») puis un hommage appuyé dans des Entretiens réalisés en 1952 : Breton y chante «la plus grande œuvre constructive qui ait jamais été élaborée à partir du désir sans contrainte». Que Fourier ait mis en place un système coercitif d’échanges sexuels obligatoires, les surréalistes l’ignoraient probablement… Ils ne retiennent de son utopie que ce qui «colle» avec leur propre programme : déchaîner les forces d’Eros, afin que l’humanité –libre, enfin, de se soumettre au «jeu libre des passions» (comme dit Klossowski)– se débarrassent des carcans mentaux ou moraux qui l’empêche de trouver son salut. Le programme est alléchant, servi par une prose admirable. On ne peut que succomber à la lecture de l’Amour fou : «Il n’y a jamais eu de fruit défendu. La tentation seule est divine.» Mais… il y a toujours des mais.

La femme idéale des surréalistes se doit d’être émancipée, c’est-à-dire ouverte aux désirs masculins. Breton, Aragon, Benjamin Péret ou Marcel Noll condamnent «chez une femme la pudeur, l’absence d’expérience sexuelle ou toute autre forme de «manières»», ce qui les pousse à condamner, par exemple, la seconde femme de Charlie Chaplin qui, lors d’un procès en divorce (1927), reproche à son mari de lui avoir imposé la pratique de la fellation. Les surréalistes prirent «d’une seule voix la défense de Chaplin dans un manifeste, Hands off love, où ils dénoncèrent vigoureusement la puérilité des dégoûts de Mme Chaplin : «Si la libre discussion des mœurs pouvait raisonnablement s’engager, il serait normal, naturel, sain, décent, de débouter de sa plainte une épouse convaincue de s’être inhumainement refusée à des pratiques aussi générales et parfaitement pures et défendables». Pour les surréalistes, une femme qui refuse de sucer est donc inhumaine ? Michel Brix souligne avec acuité la perversité de cette logique qui assigne à la femme le double statut de déesse et d’esclave sexuelle : c’est la muse muselée, asservie au devoir de satisfaire les «manies» de ceux qui chantent sa gloire. Gare à elle si elle se refuse. Un piédestal est si vite retiré : «Si tu ne suces pas, c’est que tu es coincée». On connaît la chanson.

La troisième utopie recensée par Michel Brix est mise au point par un Autrichien, Wilhelm Reich (1897-1957), tour à tour élève de Freud, militant communiste puis créateur de systèmes fonctionnant à l’énergie vitale cosmique (orgone) permettant de faire tomber la pluie ou de guérir les cancers. Condamné pour charlatanisme, Reich meurt en prison aux USA. Sa théorie est très proche de celle de Fourier : le Mal est indissociable de la frustration, qui génère des troubles psychiques tels que «la perversion appelée «sadisme» (4), les inégalités homme/femme, l’oppression et la haine. Pour Reich, «la continence charnelle serait une faute contre Dieu, qui nous a dotés d’organes sexuels […], explique Michel Brix. C’est pourquoi il conviendrait d’assimiler la chasteté à un blasphème.» Pour se libérer, non seulement il faut jouir mais accéder au «bon» orgasme, dont Reich s’évertue à définir un modèle idéal, en termes de spasmes et d’acmés proche de la commotion. «Pas question de parler ou de rire pendant l’étreinte», indique Michel Brix. Pas question non plus de rester avec la même personne plus de 4 ans car le désir s’émousse. Le mariage est une pathologie. Le nombre minimum d’orgasmes requis pour être révolutionnaire est estimé à 3000. Encore faut-il que ces 3000 orgasmes se distinguent des frottements génitaux dont les «opprimés» se contentent (5).

En 1957, Reich meurt et Guy Debord (1931-1994) fonde l’Internationale Situationniste qui se veut le moteur d’une révolution mystique dont le but ultime «ne consiste pas à implanter un nouveau système économique, mais à assurer le triomphe de la loi du désir. C’est la quête enfin devenue possible des plaisirs sans limites qui abolira l’ancien ordre répressif et instaurera –ou réinstaurera– la vie édénique.» En 1967, Raoul Vaneigem, dans le Traité de savoir-vivre à l’usage des jeunes générations, invite «la jeunesse des pays occidentaux […] à briser tous les conditionnements» tels que le couple, le travail, la maladie mentale (6) ou la vieillesse. «On croit vieillir, on croit que le temps file et s’envole. Erreur, explique Vaneigem : l’«illusion» du temps procède de notre refus de vivre. Nous nous réfugions –s’il faut en croire les situationnistes– dans le rêve d’un temps qui passe, pour échapper à la conscience douloureuse de nos frustrations. Le temps s’écoule ? Non : nous nous écoulons lentement dans le temps, comme des corps qu’on laisserait, sans réagir, se vider de leur sang. […] La quête des plaisirs, enfin libérée de toute censure, doit nous permettre de nous émanciper à jamais de la propension à nous laisser mourir.» Assimilant la faiblesse et la finitude à des préjugés bourgeois, les situationnistes proclament qu’il est possible d’être éternellement jeune et désirant. «Vivre sans temps morts» devient le nouveau diktat (7). Pour le meilleur ou pour le pire ?

Lire l’ouvrage de Michel Brix provoque cependant le malaise car sa démonstration, d’abord rigoureuse, s’enlise dans le règlement de compte. Sa critique devient acerbe, voire anachronique : faisant fi de tout contexte historique, il critique les propos de Reich, de Breton ou de Vaneigem sans les placer en perspective, ni reconnaître la part d’aspirations légitimes qui ont suscité la naissance de ces utopies. Pourquoi tant de sévérité à l’égard de nos rêves de jeunesse ? Pourquoi tant de haine contre ces «maîtres» dont les pensées nous ont portés quand nous en avions besoin et qui ont fondé nos choix de vie ? On se sent perturbé, voire coupable à la lecture de ce qui devient presque une diatribe, dont il faut démêler la pertinence de la partisanerie.

Pour finir, Michel Brix condamne de façon péremptoire la prostitution, accuse sans nuances les femmes échangistes d’être soumises aux désirs masculins et affirme que le mariage protège les femmes car même si elles vieillissent et deviennent laides, un homme continuera à vivre avec elles. «À l’évidence, sans le mariage, les femmes ne possèdent plus aucun recours contre l’affaiblissement du désir physique et se trouvent ainsi livrées à elles-mêmes dans un monde entièrement soumis au fantasme amoureux masculin et où elles peuvent tout au plus prétendre – tant qu’elles inspirent le désir – au rang d’esclaves heureuses.» Cette apologie du mariage –pour le moins discutable– ne doit cependant pas décourager le lecteur. Même tendancieuse, la critique de Michel Brix est roborative, mieux encore constructive. Dans la deuxième partie de L’Amour libre, prenant pour prétexte l’analyse de ces deux anti-utopistes que sont Baudelaire et Sade, le chercheur propose en effet une vision réconciliée du monde : à l’utopie préférez l’anti-utopie, suggère-t-il. L’utopie est une croisade contre le mal. L’anti-utopie… fera l’objet d’un autre article.

A LIRE : L’Amour libre, brève histoire d’une utopie, Michel Brix, éditions Molinari, deuxième édition revue et augmentée (deux articles consacrés respectivement à Michel Onfray et Houellebecq ont été rajoutés), 2016 [2008]. Ce livre constitue la suite d’un ouvrage publié en 2001 «L’Héritage de Fourier», dans lequel Michel Brix faisait déjà l’historique des utopies basées sur le principe de l’amour libre.

A LIRE EGALEMENT : un dossier sur «Pourquoi le sexe stresse ?». Première partie : «Six applis pour suivre son activité sexuelle» ; deuxième : «Datasexuels, les obsédés de la performance» et dernière : La méditation clitoridienne rend-elle heureux ?

 

AGNÈS GIARD 29 JANVIER 2017 (MISE À JOUR : 31 JANVIER 2017)

NOTES

(0) Le mot «utopie» est créé au XVIe siècle par Thomas More. Il accole deux mots grecs (ouk-topos : «non-lieu», «nulle part») pour en faire le titre d’un livre, publié en 1516 –L’Utopie–, dans lequel ce terme désigne «une île imaginaire où un gouvernement idéal règne sur un peuple heureux.» Ce n’est bien sûr pas la première fois qu’un penseur imagine à quoi pourrait ressembler «le meilleur des mondes».

(1) Ces enfants nés d’unions libres «ne connaîtront pas leurs parents et leurs parents ne les connaîtront pas» (Source : La République, de Platon, traduit et annoté par Robert Maccou, Flammarion, 1966, p. 212).

(2) «Fragment d’Alcée», dans les Poésies érotiques d’Évariste de Parny (Paris, Veuve Duchesne, 1778).

(3) Cet ouvrage fut publié un siècle et demi après la mort de Fourier, et pour cause : il s’agissait pour les fouriéristes de ne pas choquer les éventuels donateurs qui apporteraient les fonds nécessaires à l’établissement d’une phalange d’essai, première étape sur la voie de la réforme universelle.

(4) La Fonction de l’orgasme, cité par Charles Rycroft, Wilhelm Reich, trad. Annie Louaver, Paris, Seghers, 1972, p.47-48.

(5) Pour en savoir plus : L. De Marchi, Wilhelm Reich. Biographie d’une idée, trad. Paul Alexandre, Paris, Fayard, 1973, p.227.

(6) «La maladie mentale n’existe pas» (Source : Le Traité de savoir-vivre à l’usage des jeunes générations, réédition de 1992 : Paris, Gallimard «Folio-Actuel», p.77)

(7) «[L]’ennui est toujours contre-révolutionnaire» (Source : troisième fascicule de L’Internationale situationniste).

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  • professeur de lettres, écrivain, j'ai publié plusieurs livres dans la région Languedoc-Roussillon, sur la Catalogne, Matisse, Machado, Walter Benjamin (éditions Balzac, Cap Béar, Presses littéraires, Presses du Languedoc...
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