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9 octobre 2023 1 09 /10 /octobre /2023 11:38
A st-Génis - Défense des bouquinistes
A st-Génis - Défense des bouquinistes

A st-Génis - Défense des bouquinistes

Défendre les bouquinistes qui seront délogés des bords de Seine durant les jeux olympiques de Paris !!

 

Créons des casiers le long de la Basse au centre de Perpignan !!!

 

JPB

CERCLE des AUTEURS CATAANS

Une image contenant texte, logo, rouge, Carmin

Description générée automatiquement (CAC66 – Assoc. Loi 1901)


Bénévolat, animations, salons littéraires, publications…

 

Depuis deux ans, le Cercle des Auteurs catalans diffuse la littérature en animant des salons littéraires et artistiques dans de nombreux lieux du territoire. Le nombre des articles de presse et les demandes d’adhésion montrent bien l’enthousiasme des membres -plus de cent- de cette association sans but lucratif.

 

En 2023, le CAC66 a diffusé un livre collectif dédié au patrimoine littéraire et artistique du département. (8 euros - pour commander : 06 31 69 09 32 ou mail plus bas)

Il est surtout fier de contribuer à une action humanitaire : financer l’acquisition d’un fauteuil pour handicapé destiné à un enfant de l’association bienfaitrice « Souris à la vie », le dimanche 8 septembre 2023 à la mairie de Saint-Génis-des-Fontaines (à partir de 9h).

 

-Pierre Kouzmin, président- Philippe Giraud, vice-président – Jean-Pierre Bonnel, secrétaire – Marie-Pierre Nadal, trésorière – Jean-Philippe Lapeyre, communication, avec Eric Bouix –

Contact :

cercleauteurscatalans@gmail.com

 

 

 

*** Prix littéraire de la ville de Saint-Estève et du Cercle des auteurs catalans (CAC66)

                 -Règlement 2024-

 

 

Le Prix des Auteurs du Pays catalan est un nouveau prix littéraire destiné aux auteurs auto-édites ou édités par une maison d’édition de la Région.

 

Le prix aura lieu chaque année et sera décerné lors de la rentrée littéraire e septembre.

 Le jury est composé d’acteurs culturels de la ville de Saint-Estève (associations culturelles, médiathèque), de personnalités de la Communauté de communes et des membres du bureau de l’Association CAC66 (Cercle des auteurs catalans, loi 1901).

 

Le concours est ouvert aux genres du roman et de la poésie. Pour le roman :

  • Catégorie « Romance » ;
  • Catégorie « roman traditionnel » ;
  • Catégorie «polar »
  • Catégorie « Science-fiction », « imaginaire »
  • Voir l’article 6 pour plus d’expliciatation.

 

  •  Le prix a été fondé par M. Robert Vila, maire de Saint-Estève et M. Pierre Kouzmin, président de l’association à but non-lucratif « CAC66 ».

 

 

Ce règlement est mis en place, afin que le prix se déroule dans de bonnes conditions.

Les organisatrices et les membres du jury sont des passionnés qui s’investissent et prennent sur leur temps personnel, sans aucune rémunération.

L’organisation, la communication, les frais (logo, badges…), les coûts diés à l’événement sont pris en charge par la mairie, l’Agglo, l’association et d’éventuels partenaires privés ou institutionnels.

L’équipe du Prix, s’engage à vous offrir un prix littéraire de qualité, qui permet une plus grande visibilité aux auteurs et à leurs livres. Le règlement a été établi afin de répondre à toutes vos questions.

La remise des prix aux lauréats 2024, se tiendra en la mairie de Saint-Estève, puis dans la médiathèque de la ville pour des rencontres, lectures et dédicaces.

Les membres du jury seront conviés à cet événement, qui sera organisé en fonction des possibilités des auteurs, des organisateurs et du jury. Les journaux et médias locaux seront invités à cet événement.

 

ARTICLE 1 :

  • Les décisions du jury seront sans appel.
  • La participation au prix implique l’acceptation de ces décisions et l’adhésion pleine et entière au présent règlement.

 

ARTICLE 2 : Le jury

  • Les ouvrages seront présélectionnés par des chroniqueurs, qui composent les membres du jury, sur les critères de la couverture, de la quatrième de couverture et de la qualité de l’extrait (orthographe, cohérence, style…).
  • Les ouvrages sélectionnés seront lus entre les mois de septembre 2023 et le 31 août 2024, pour toutes les catégories, par les chroniqueurs qui composent les membres du jury, qui partageront leurs avis de lecture sur leurs supports de publication. (médias, blogs, réseaux…)

 

 

ARTICLE 3 : Conditions de participation

  • Le prix est ouvert à tous les auteurs francophones et d’expression catalane. Les textes seront inédits (pas de plagiat).
  • Un seul ouvrage sera admis par auteur, tous pseudonymes confondus.
  • Chaque ouvrage ne peut concourir que dans une seule catégorie, au choix de son auteur.
  • Le roman doit avoir été publié entre le 1er janvier 2023 et le 31 août 2024. La date prise en compte est la date de première publication qu’elle corresponde au format numérique ou au format papier
  • Les rééditions (modifications substantielles) de roman sont autorisées.
  • Le roman devra comporter plus de 100 pages.
  • Si le roman s’inscrit dans une saga, seul le premier tome pourra concourir l’année de sa sortie.
  • Le format numérique est fortement recommandé, mais le format papier est accepté. Lors de la phase des soumissions, si aucun format numérique n’existe, l’auteur transmet un extrait numérisé. Lors des sélections, si ledit livre n’existe pas en format numérique, l’auteur s’engage à fournir, une version papier à chaque membre du jury de la catégorie dans laquelle, le livre participe.
  • L’auteur ou la maison d’édition devra fournir obligatoirement l’ouvrage (formats epub et mobi, ou une version papier envoyée à chaque membre du jury), dans le cas où celui-ci est sélectionné. En cas de refus, le roman sera disqualifié.
  • Ne seront pas admis à participer : les membres du jury et les auteurs apparentés à un membre du jury.
  • Ces remarques sont aussi valables pour les recueils de poèmes, qui pourront, cependant, comporter moins de cent pages.

 

 

ARTICLE 4 : L’auteur ou la maison d’édition, adressera par courriel à cercleauteurscatalans@gmail.com

avant le 31 août minuit, les documents ci-dessous. L’objet du mail doit mentionner la catégorie choisie. 

 

    • la première de couverture en format image,
    • la quatrième de couverture,
    • un lien d’achat vers la version numérique,
    • une fiche de présentation mentionnant : nom, prénom, nom de plume, email, téléphone, titre de l’ouvrage, catégorie, à l’exclusion de toute autre information,
    • Un extrait du début du livre d’une longueur de 15 000 signes espaces comprises (hors préface, texte de présentation, illustrations, dédicaces…) au format traitement de texte (doc, odt…).
    •  

 

ARTICLE 5 : Sélections

Si votre livre est sélectionné, vous vous engagez à fournir un exemplaire de votre ouvrage, à l’équipe, pour le format numérique, qui se chargera de transmettre à chaque membre du jury de la catégorie concernée.

Les formats papier seront envoyés directement, par l’auteur, ou la maison d’édition, aux membres du jury. (adresse mail ci-dessus)

 

ARTICLE 6 : Les catégories

Cinq romans seront sélectionnés par catégorie. Chaque catégorie se verra décerner un « prix du Pays catalan »

  • Catégorie « Romance », comportant tous les types de romance : romance contemporaine, érotique, poly amoureuse, homoromance, dark-romance, romance paranormale, et les autres…
  • Catégorie « Imaginaire », comportant la Science-fiction, la Fantasy et le Fantastique.
  • Catégorie « Littérature Blanche », comportant les ouvrages dits de littérature générale, historique, témoignages et (auto-)biographies.
  • Catégorie « Littérature Noire », comportant les polars, thrillers et romans horrifiques.

 

 

ARTICLE 7 : Les résultats

  • Les auteurs dont les livres auront été retenus, à la suite des soumissions, seront avertis par courriel.
  • Les livres retenus à la suite des soumissions, feront l’objet d’une publication sur le site officiel de l’association CAC66, ainsi que les différents réseaux sociaux.
  • Les résultats des lauréats seront publiés courant septembre 2024.
  •  

 

ARTICLE 8 : Publications

  • Dans le cadre de l’organisation du prix 2024, les auteurs dont les livres auront été sélectionnés bénéficient d’une visibilité accrue, à travers diverses publications.
  • Les avis des membres du jury seront publiés sur des blogs, les réseaux sociaux et les différentes plateformes de lecture.
  • Les avis seront échelonnés sur plusieurs mois.
  • Les auteurs dont les livres auront été sectionnés seront interviewés. Les interviews seront publiées sur le site du prix et sur les réseaux sociaux.
  • Les résultats seront communiqués aux maisons d’édition afin de susciter, pour les auteurs, une éventuelle publication.

 

 

ARTICLE 9 : Traitement des données à caractère personnel

Vos données personnelles, collectées grâce à la fiche personnelle, ne seront ni exploitées à des fins commerciales, ni utilisées en dehors du PAI.

Le traitement de ces données se fait dans le respect de la réglementation applicable en matière de protection des données personnelles, notamment :

  • la loi informatique et libertés n°78-17 du 6 janvier 1978 modifiée, relative à l’informatique, aux fichiers et aux libertés ;
  • le règlement général sur la protection des données (RGPD) applicable le 25 mai 2018.

Elles ne seront pas conservées au-delà de la durée « nécessaire aux finalités pour lesquelles elles sont collectées ».

 

ARTICLE 10 :

Les organisateurs font le maximum pour respecter le planning mis en place. Mais des imprévus peuvent modifier les dates et le déroulé du prix. Elles se réservent le droit de modifier les dates, dans la mesure du raisonnable.

 

ARTICLE 11 : Le coût

La participation à ce prix littéraire est entièrement gratuite.

 

 

 

 

 

 

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25 septembre 2023 1 25 /09 /septembre /2023 18:04
MICHEL LLORY, écrivain-phare du pays catalan, est décédé
MICHEL LLORY, écrivain-phare du pays catalan, est décédé
MICHEL LLORY, écrivain-phare du pays catalan, est décédé
MICHEL LLORY, écrivain-phare du pays catalan, est décédé

Michel LLORY

 

 

Je n'avais pas revu Michel depuis des mois. Je n'ai pas pu me rendre à sa séance de dédicaces de son dernier livre chez Torcatis, récemment. Je le regrette...

 

Lors de notre dernière rencontre, il m'avait confié son amertume quant à ce département et au microcosme littéraire. 

De stature nationale grâce à une écriture poétique et des sujets essentiels, il faut savoir gré aux éditions Les Presses littéraires et donc à Jérôme Fricker d'avoir réédité ce chef-d'œuvre et publié d'autres récits subtils de notre ami, parti en catimini méconnu par les animateurs des salons littéraires privilégiant le copinage ou la mode...

 


 

Décès de Michel Llory le 18 septembre 2023

Michel Llory, ingénieur de formation, a dirigé le département Études de sûreté et de fiabilité (ESF) à la Direction des études et recherches d’EDF, où il a notamment contribué au développement des études sur simulateurs de situations incidentelles dans les centrales nucléaires. Il a ensuite exercé comme consultant en créant l’Institut du travail humain. Il a publié plusieurs ouvrages sur les dimensions organisationnelles des accidents industriels, en particulier Accidents Industriels, le coût du silence – Opérateurs privés de parole et cadres introuvables (L’Harmattan, 1996), ainsi que des romans ancrés dans le pays catalan.

 

L’entretien réalisé en 2023 avec Michel Llory par la commission histoire(s) est disponible sur le site de la SELF.

 

 

*A publié aux Presses littéraires :

Michel Llory est romancier et essayiste, expert dans le domaine des catastrophes industrielles.

Dans ces dix nouvelles dédiées au pays catalan, il s’attache à mettre en valeur la beauté de la région et l’énigme de nos vies à travers des histoires tantôt amoureuses, voire érotiques, ou encore humoristiques et drôles, tantôt nostalgiques et d’une profondeur philosophique.

 


DERNIÈRE PARUTION DE L'AUTEUR :

- Michel Llory

Le suspense, la séduction, l’amour, les souvenirs, le temps qui passe, le monde d’avant, la splendeur des paysages, le mystère des maisons chargées d’histoire, les furies climatiques, l’humour, les rapprochements amoureux…

Ces thèmes s’entrecroisent et tissent une mosaïque de dix nouvelles en pays catalan, avec pour toile de fond les lieux et les particularités de nos régions… Les amants du train jaune entre Cerdagne et Conflent, la femme aux jonquilles de la Salanque, en passant par le prisonnier de la forteresse de Salses et les mystères du Vallespir… jusqu’au drolatique roman agricole à Perpignan.

 

 

Les terres oubliées - Michel Llory

 

Un petit village perdu dans les montagnes du Canigou. La vieille communauté de paysans s’éteint peu à peu sous le regard du vieil oncle Michel del Freixe, le narrateur. Défile une galerie de personnages singuliers, émouvants, pittoresques. L’oncle se remémore par bribes des épisodes de la vie du village : tantôt plaisants ou drôles, tantôt tragiques.


Les Terres oubliées fait renaître un fragment de cette humanité paysanne disparue avec l’arrivée du Progrès et l’exil des jeunes vers les villes. Le roman ravive les modes de vie et les traditions de ce monde : les grands repas de famille, le lever de table les jours de fête, la veillée des morts, la chasse vers les cimes… Mais aussi la lutte constante et acharnée pour vivre de cette terre à laquelle les paysans étaient si attachés.
Le roman est un hymne vibrant à la montagne. Une émotion contenue, parfois même intense, se dégage du récit, véritable requiem en hommage à ces paysans tombés dans l’oubli.
L’auteur est leur voix : il dit la beauté sidérante des paysages, le tragique des jours ordinaires, la fuite irréparable du temps et le deuil sans cris, sans larmes.

 

 

- - -


Une histoire vraie que celle du dernier berger, Roger, d'une vallée quelque part, dans le Vallespir. Expulsé de son mas natal avec sa famille, le berger doit vendre son troupeau à la hâte et s'exiler.

Le roman est une chronique de la lutte quotidienne du berger contre les pièges et les violences de la montagne - les orages, les pluies diluviennes, la grêle, la neige et le froid -, contre le sort qui semble s'acharner sur lui : les agneaux décimés par la fièvre, des chiens errants qui s'attaquent au troupeau...

L'auteur ne se contente pas de relater un fait divers. Il l'élève au rang de légende : Roger est l'un des derniers représentants de cette civilisation de paysans qui s'éteint, ou est peut-être déjà éteinte. Il élève pour le berger un véritable mausolée : le roman est un requiem à Roger, transfiguré par le lyrisme et la poésie.

Mais peut-être que le personnage principal de ce livre, ce sont les Pyrénées catalanes, les montagnes du Canigou, grandioses, terrifiantes et imprévisibles, mais d'une âpre beauté.

L'Expulsion est une fresque de ces montagnes, où passé et présent s'entrecroisent, où la beauté de la langue, du rythme, des sonorités, nous emporte loin, très loin, au coeur même du chaos originel.

Biographie

Michel Llory est ingénieur et romancier. Expert dans le domaine des catastrophes industrielles, il exalte dans ses romans la beauté sauvage des Pyrénées catalanes.
Il livre ici un récit de poète, magique et fascinant, dont la lecture ne vous laissera pas indemne. Avec L'Expulsion, vous êtes au bout du monde. Prenez garde.

 

 

 


Très riche rencontre entre le photographe Jean-Christophe Milhet, les écrivains Michel Llory, Jean-Pierre Bonnel et Paul Gérard à la médiathèque du Boulou sur la ruralité.

« Néo »

Jean-Christophe Milhet, originaire du Boulou est photographe professionnel depuis 2010. Il est intervenant à l’Université de Perpignan pour les élèves du nouveau Diplôme universitaire de technologie photo-journalisme. Il anime également des ateliers pour l’ensemble des étudiants. Jean-Christophe est membre de l’agence Nature Image et spécialisé dans les thématiques sociales et environnementales. Il collabore aux revues Pyrénées Magazine et Rustica. Il travaille aussi pour l’agence départementale du tourisme et est en charge des hauts cantons et de la montagne. Dernièrement, JeanChristophe Milhet a présenté son reportage Néo exposé à la médiathèque.

 

« L’expulsion » et « Terres oubliées »

Michel Llory a une double appartenance au monde de la littérature et au monde scientifique. Après 27 ans de travail au centre de recherches d’Électricité de France, il a créé et dirigé un département de recherche sur les grands risques, les accidents industriels et leur prévention et il a été également consultant dans ce secteur. Michel Llory a publié des ouvrages scientifiques et des romans. Il a animé des ateliers d’écriture. En 2011, l’écrivain a été récompensé lors du Prix Méditerranée : il a obtenu pour son livre L’enquête explosive une mention spéciale du jury. Michel Llory a présenté lui aussi à la mé- diathèque du Boulou deux livres. Tout d’abord L’expulsion, son premier roman paru en 1990 aux éditions Stock et réédité cette année. Ce livre relate un fait réel l’expulsion du dernier berger de la vallée du Riuferrer. À sa parution l’ouvrage avait déjà obtenu de très bonnes critiques et fut remarqué au Canada et aux États-Unis. Son dernier roman Les terres oubliées ravive un fragment de cette humanité paysanne, disparue avec l’arrivée du progrès et l’exil des jeunes vers les villes et témoigne de la lutte constante et acharnée des paysans pour leur terre.

Communautés libertaires agricoles

Pour le livre Les communautés libertaires agricoles et artistiques en Pays catalan, Jean-Pierre Bonnel a été le moteur, le scribe et le passeur et Gérard Paul a été le coordinateur attentif des 40 auteurs que rassemble cet ouvrage collectif, symbole de libre parole. Jean-Pierre Bonnel a été professeur de lettres modernes, auteur de plusieurs ouvrages artistiques, poétiques, romans et de trois biographies sur Matisse, Machado et Walter Benjamin. Gérard Paul a été un des fondateurs de la communauté des Carboneras, près de Las Illas. Il a vécu ces nouvelles expériences humaines et sociales qu’étaient les communautés après mai 1968. Les années 70 furent le temps des ruptures, des révoltes, des expériences en réaction contre le mode de production capitaliste et la société de consommation. La rencontre entre tous ces auteurs a été une très belle réussite.

Exposition jusqu’au 30 novembre à la médiathèque, les lundis de 13 h 30 à 18 heures, les mardis, mercredis, jeudis, vendredis de 9 heures à 12 heures et de 13 h 30 à 18 heures et les samedis de 9 heures à 12 heures.

 

                                         Jacques Martinez (Céret)

 

 

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4 septembre 2023 1 04 /09 /septembre /2023 09:42
Rentrée littéraire : Goldman et sa bio non autorisée (copinage Olender, Jablonka, au Seuil)

Rentrée littéraire

* Je retrouve Amessandro BARICCO

avec son livre réunissant des articles littéraires : Une certaine vision du monde...

Les textes sont alléchants, portant sur Dickens, Capote, Cercas, Faulkner, Bolano, Descartes, Darwin... mais ces "critiques littéraires" sont très succinctes, superficielles : le lecteur n'apprend presque rien sur le livre référencé, mais il apprend le... plaisir de lire et l'envie d'aller vers le livre... Et c'est l'essentiel !

(Gallimard, 2012 "50 livres que j'ai lus")

 

** De même, je "tombe", en remuant ma bibliothèque saturée, sur la bio d'Albert Londres l'immense journaliste, par Pierre Assouline. Celui-ci est très robuste dans le domaine de la biographie et cette "vie et mort d'un grand reporter, 1884-1932) est passionnante. 

Lisez les aventures concernant le bagne, avec des portraits terrifiants et, au passage, un retour sur l'Affaire Dreyfus (page 318)...  Puis, il faut oser traverser le chapitre sur les asiles de fous ou celui qui décrit les prostituées de Buenos-Aires...

Sil vous reste un peu de courage et d'énergie, ouvrez la page 496 sur les horreurs de l'esclavage et des colonies : un froid profond vous parcourt le corps et on pense, en refermant ce maudit livre, qu'Albert aurait dû se munir d'un appareil pour concourir à "Visa pour l'image" (en ce moment à Perpignan)... 

Cependant, je préfère encore les mots, même si les images nous envoûtent...

JPB

 

*** Avec ce livre sur le chanteur, c'est un scandale : un "historien" se permet d'écrire une bio sans rencontrer l'artiste vivant, celui-ci n'ayant jamais eu le moindre contact avec cet Ivan le terrible de la rentrée littéraire ! 

Jablonka ne s'appuie que sur les entretiens de Goldman parus au cours des décennies, sans le point de vue actuel et le recul nécessaire, ou corrections, ajouts... du chanteur...

Encore du copinage entre un écrivant et son éditeur Maurice OLENDER (qui dirigeait au Seuil la "Librairie du XXI° siècle"...

 

« Goldman », d’Ivan Jablonka : faire entrer Jean-Jacques Goldman dans un livre d’histoire

L’historien a voulu écrire sur le chanteur vedette de la fin du XXᵉ siècle parce qu’il est depuis longtemps au cœur de ses questionnements. Et, aussi, pour le plaisir. 

Par 

 

« Goldman », d’Ivan Jablonka, Seuil, « La librairie du XXIe siècle », 400 p., 21,90 €, numérique 16 €.

Un historien peut-il, comme un chanteur, faire un « tube » ? Ivan Jablonka ne cache pas avoir éprouvé un peu de cette ­envie en écrivant Goldman : « Je ne veux pas avoir que des collègues, je veux avoir un public », reconnaît le professeur d’histoire contem­poraine à l’université Sorbonne Paris-Nord, en expliquant au « Monde des livres » l’importance qu’il a accordée à la lisibilité de son livre consacré à l’auteur-compositeur-interprète... (C)Le Monde.

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1 septembre 2023 5 01 /09 /septembre /2023 09:48
Rentrée littéraire : Théodore Thorent. Contre-offensive, essai anti-féministe ? L'ami E.F. de Perpignan est-il ange ou démon

Rentrée littéraire :

Théodore Thorent

 

Contre-offensive, essai anti-féministe ?

 

L'ami E.F. de Perpignan est-il ange ou démon..?

 

Ce livre très littéraire et à la pensée subtile est publié par la maison d'édition parisienne Le Lys bleu. (*)

 

Par ses propos crus à l'égard des femmes (leur perfidie, leur stratégie pour se débarrasser d'un homme peu séducteur, leur mépris pour le mec pas beau, etc...) le lecteur -et surtout la lectrice- risque de s'énerver, de jeter l'ouvrage aux orties..!

 

Est-il donc si phallocrate, misogyne, réactionnaire...et je passe sur les qualificatifs à la Rousseau (pas Jean-Jacques) et les noms d'oiseaux... Est-il bon ? Est-il méchant, ce Théodore, qui pourtant porte Dieu en lui..?

 

Le titre est abstrait, peu explicite, mais montre la détermination de l'écrivain désirant répondre à celles qui, au cours de sa vie et de sa carrière d'enseignant, ont montré que le mal se trouvait en leur petit cerveau. Au harcèlement sexuel du mâle, la femme répond par le harcèlement moral.

 

Cependant, Théodore dépasse vite l'esprit de vengeance, l'invective amère pour analyser la psychologie féminine, l'étrangeté de ses choix, sa cruauté, aussi, souvent...

 

C'est avec un style élégant, imagé, des phrases claires véhiculant une réflexion profonde, et une culture immense, que  notre ami nous dessine... 

 

si on accepte d'aller jusqu'au bout du livre, si on aime la nuance et si on tolère qu'un homme philosophe n'obéisse pas au "politiquement correct"...

 

la Carte du Tendre d'aujourd'hui !

 

J.Pierre Bonnel

Perpignan (1.9.2023)

(*) 

RÉSUMÉ

Tout homme sécrète-t-il fatalement en lui une violence dirigée vers les femmes ? Voici une réflexion motivée en réponse aux attaques des féministes. Cette humble diatribe explore la psyché féminine avec quelques mots sur le mystère et l'ambivalence, sans accorder la moindre excuse aux hommes pervers, brutaux ou criminels. Nous tentons d'imaginer les raisons qui peuvent conduire à des actes irréparables et fatals, tout en examinant les relations à la fois passionnées et conflictuelles entre les coeurs masculins et féminins.

CARACTÉRISTIQUES

  • Date de parution  08/08/2023 
  • ISBN  979-10-422-0123-4 

 

 

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21 juillet 2023 5 21 /07 /juillet /2023 11:14
OLLIVIER ERRECADE : littérature - EAU à Cases/Pène - Eau et musique écolo à Palau/Vidre - Visite de la maison de l'eau et de la Méditerranée, chaque vendredi -
OLLIVIER ERRECADE : littérature - EAU à Cases/Pène - Eau et musique écolo à Palau/Vidre - Visite de la maison de l'eau et de la Méditerranée, chaque vendredi -
OLLIVIER ERRECADE : littérature - EAU à Cases/Pène - Eau et musique écolo à Palau/Vidre - Visite de la maison de l'eau et de la Méditerranée, chaque vendredi -

OLLIVIER ERRECADE

 

Un ami, adhérent au CAC 66, Claude Carré vient de me signaler un livre publié par sa maison d'édition "Red'Active". 

 

J'achète ce petit bouquin de 180 pages (9,90 euros) et je n'en sors plus. Le titre, c'est COMPTOIR et cela peut faire craindre des conversations faciles sur l'actualité des faits divers, à la manière des cafés du commerce...

 

Au contraire, pas de populisme, de poncifs ou d'état d'esprit "gilet jaune", mais des dialogues pertinents, savants, littéraires, riches en humour et en philosophie de la vie. En effet, de nombreux auteurs, morts ou vivants échangent des réflexions, des bons mots et parfois des perfidies... Hemingway mène la danse et sème l'épicurisme avec ses recettes cubaines de cocktails et d'amour des Havanes : l'auteur cite le Cohiba 192 millimètres...Cet Errecade est un raffiné..!

Cependant, parfois, il se montre pessimiste : "Ecrire ne sert à rien si ce n'est à annoncer la fin du monde." (page 57). Bien sûr, l'auteur peut se retrancher derrière un de ces...auteurs, devenus personnages.

En outre, une formule répétée est à signaler : "les gros tas à petite bite pointue..."

 

Je retrouve dans cette rencontre insolite mes auteurs favoris, tels Flaubert, Baudelaire (un peu faiblard) et Rimbaud et m'agace de voir cités des écrivains à la mode : Despentes, Djian, Houellebecq, considérés comme de grands auteurs (observateurs des modes et lacunes de notre société, ça oui, qui "écrivent la banalité"p. 173), en compagnie d'un Gainsbourg (figure du juif, face au nazi Céline) qui, pour seul génie, a su capter l'air du temps et adapter de grands airs classiques...

 

Molière est malmené quant à sa vie intime, mais il reste sans doute le plus grand, avec Montaigne, Rabelais, Rousseau, Chateaubriand et Proust...

Bravo pour ces histoires de comptoir ! Ola garçon, un autre Ricard SVP..!

 

JPB                                                      

 

 

 

 

*L'auteur :

Professeur en classe préparatoire au lycée militaire d'Aix-en-Provence.

Groupe et activités :
 
CUER MA
Titre de la thèse :
Images et langages de l'eau dans le Lancelot-Graal, 2003, univ. de Provence
Sous la direction de :
Grade :
 
Professeur du 2nd degré
Statut :
 
Membre associé

Dossier EAU (suite) - Après les évocations d'Estramar, comme solution au manque d'eau, celle-ci sortant de sa source des Corbières pour s'épancher dans l'étang, sans être récupérée ...

Les responsables locaux semblent enfin se réveiller ...

 

Enfin, une solution, avec VEOLIA :

 

Le forage dans le karst à Cases-de-Pène doit permettre de sécuriser un approvisionnement de secours en eau potable

Et cette solution passe par le karst des Corbières. Le réservoir souterrain de l'Europe du sud que Veolia veut mettre en tête des réserves de secours en cas de problème dans la basse vallée de l'Agly et au nord de Perpignan.

   Le forage de Cases-de-Pène constitue la clé vers cette ressource précieuse. "Avec les tensions sur l'eau, tout le monde a pris conscience de l'enjeu de la ressource. Si bien que parmi les travaux concessifs les plus urgents qui ont été identifiés, celui du forage de Cases-de-Pène doit permettre de sécuriser l'approvisionnement en eau potable des communes en aval sur l'Agly, jusqu'à Rivesaltes et au nord de Perpignan", explique Théophile Martinez, le maire de Cases-de-Pène.

 

Pour sécuriser cette ressource, Veolia va investir 20 millions d'euros autour de ce forage en créant une usine de traitement, un réservoir communautaire et un système de distribution en gravitaire (par écoulement à la surface du sol) pour les communes qui seront désormais raccordées. 

...à suivre

 

 

- - - - - - -

EAU / Festival écolo-musical à Palau Del Vidre

 

Une grande partie du bord du lac est utilisée par la Symphonie Production, société organisatrice, pour cette deuxième édition du festival.

 

Ses infrastructures sont déployées un peu partout, autour du point d'eau. Bonnes chaussures obligatoires. En chemin, le premier espace rencontré est le jardin des découvertes. Ici sont installées des activités pour les enfants et une scène Hermetica où seront organisés des débats sur des thématiques environnementales. Un village qui fonctionne grâce à des panneaux solaires directement implantés sur site. À quelques mètres de là, les "VIP" ont leur espace réservé. Un jardin des partenaires avec stands de restauration, boisson et zone détente. 

Après le VIP, nichée derrière des buissons : la fosse et ses deux grandes scènes. C'est ici que se produiront Benjamin Biolay, Martin Solveig, Suzanne ou encore Kungs, Gims et Dadju. 

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16 juin 2023 5 16 /06 /juin /2023 10:13
Machado, la Retirada, W. Benjamin, Exils avec Thérèse CAU et J.Pierre BONNEL au salon du livre de Latour-Bas-Elne, ce samedi 17 juin 2023 - Expo à Canet/Roussillon - Monastir Del CAMP
Machado, la Retirada, W. Benjamin, Exils avec Thérèse CAU et J.Pierre BONNEL au salon du livre de Latour-Bas-Elne, ce samedi 17 juin 2023 - Expo à Canet/Roussillon - Monastir Del CAMP
Machado, la Retirada, W. Benjamin, Exils avec Thérèse CAU et J.Pierre BONNEL au salon du livre de Latour-Bas-Elne, ce samedi 17 juin 2023 - Expo à Canet/Roussillon - Monastir Del CAMP
Machado, la Retirada, W. Benjamin, Exils avec Thérèse CAU et J.Pierre BONNEL au salon du livre de Latour-Bas-Elne, ce samedi 17 juin 2023 - Expo à Canet/Roussillon - Monastir Del CAMP

Machado, la Retirada, W. Benjamin, Exils avec

Thérèse CAU et J.Pierre BONNEL

au salon du livre de Latour-Bas-Elne, ce samedi 17 juin 2023 -

 

Expo à Canet/Roussillon - Monastir Del CAMP

 

CANET - EXPO


Stéphane Loda
Maire de Canet-en-Roussillon

Catherine Wanschoor
Adjointe au Maire, déléguée à la Culture

le Conseil Municipal

vous invitent au vernissage
Jeudi 15 juin à 18h30
de l’expo


l'été#2
Osez le plaisir


Un apéritif cloturera la manifestation
 

Galerie
Des
Hospices

• Canet-Village
Av. Sainte-Marie

du 15 juin 2023
au 03 septembre 2023


Renseignements : 04.68.86.72.60

ENTRÉE LIBRE


 

----------------------------

 

MONASTIR DEL CAMP

MAI s’est terminé dans l’émotion au Monastir del Camp avec Le Théâtre l’Inattendu.

Nous avons eu deux concerts extraordinaires et deux très belles expositions.

Les évènements se succèdent en juin :

En place toujours… la riche collection de céramiques de Michel Gauguet

Le musée des Croix   et la visite complète du Monastir  avec projection du film vous en contant

L’histoire.

S’ajoutent les expositions  :

Du 3 au 19 juin   Les toiles de Odile Herran

Du 21 juin au 10 juillet celles de Alyette Bourdanel et Dominique Wacquier

 

    

17  juin   CONCERT en duo de TILL IN GUITTAR   17 heures

                Voyage en guitare entre pop rock – flamenco et musique classique

                 Suivi du vernissage des peintures de Odile

 

24  juin    CONCERT  Pascal COMELADE  +   COBLA   SANT JORDI   20H30

                 OUVERTURE du site dès 18H30     s’adresser à la mairie pour inscription

 

25 juin     JOURNEE DU PATRIMOINE DE PAYS ET DES MOULINS

                 Ouverture des portes à 11 heures

                 Discussion échange avec Jean-Luc Modat sur la nécessité de soutenir l’agriculture locale et circuit

                 Courts…

                 Grillade catalane dans le parc du Monastir (uniquement sur réservation)

                 Possibilité de pique- niquer sur place

                 Dédicace du Livre de Jean-Luc Modat (recettes catalane)

 

25 juin    16 HEURES           CONCERT WHY NOTES     Guitare – contrebasse – alto – violon

                                                 MUSIQUE DU MONDE

                 Suivi du vernissage de l’exposition de Alyette et de Dominique

 

C’est avec joie que nous vous accueillerons au Monastir del Camp

A très bientôt

 

Richard   Carreras           Louis  Harua                Nicole  Le Bigot

 

Machado, à l’écart du tourisme

 

 

 

Chaque fois que je viens à Collioure, je vais, non pas me recueillir sur sa tombe, mais dire « Coucou ! »  à Machado. C’est ici que je devrais vendre mes livres, mon petit livre sur Antonio : au cimetière. Les morts n’en achèteront pas beaucoup, mais les vivants, si ! Des bus entiers d’Espagnols, qui débarquent : « Coucou Collioure ! On va dire bonjour à Machado, lui laisser un mot, un poème, une fleur… »

 

       Les touristes français, eux, ne rendent pas visite au poète : ne savent rien de lui, de sa présence, en ce lieu, entre parking et villas. Ne savent rien : sont aussi absents que lui. Absents à la culture. Présents sur la plage, dans un mètre carré de cailloux : tombe au soleil… Des morts-vivants, les touristes immobiles ! Ils n’ont que l’eau à la bouche et le pastis au fond des yeux : l’apéro à prendre sur les terrasses du Boramar…

 

       Le tourisme est un phénomène de massification anti-artistique. Même si des itinéraires balisés et accompagnés, guidés et médiatisés leur sont proposés ! Fric. Comme l’art, synonyme, désormais d’argent fou…

 

       Rien, pas un indice, Antonio est à découvrir par soi-même, de façon volontaire. Bravo : pas une pancarte : ne pas tomber dans le panneau touristicole ! Pas une notule susceptible de signaler son séjour à l’auberge : simplement, tout proche de la pension où il mourut, une venelle baptisée « Antonio Machado »…

 

Et sur le mur de l’hôtel rose, du côté du ruisseau, une plaque laconique : « Ici vécut A.M. »

 

J.P.Bonnel

    Machado définit la poésie (*)

 

comme « le dialogue de l’homme avec le temps… » en ajoutant « On disait combien la poésie est parole dans le temps, et comment le devoir d’un maître de poétique consiste à apprendre à ses élèves à renforcer la temporalité de son vers. » Son œuvre s’inscrit dans son époque dans le contexte social, politique des années si essentielles 18980-1940. C’est en ce sens que sa poésie est engagée, même si ses poèmes parlent plus de son enfance, de sa terre natale, des villes où il vécut, de son épouse Léonor ou de sa Guiomar inatteignable. Seuls, les poèmes des derniers mois, dans le chemin de l’exil, sont réellement politiques, et peu poétiques, tel l’hymne au général communiste Enrique Lister…

        

         La phrase « en prose » de Machado a souvent des allures d’évidence et de banalité ; ainsi quand elle avance cette définition de la poésie « la meilleure est celle-ci : la poésie est ce que les poètes font. » L’acte, le message en direction de peuple sont-ils plus importants que le texte descriptif (le patio de la maison de Séville) ou pathétique (la mort brutale de son épouse) ; le verbe performatif doit-il primer sur le poème lyrique.. ?

         En tout cas, Machado est attentif au langage et il choisit le mot adéquat ; il écrit (1- page 51) : « Un long chemin reste à parcourir, sans sortir des lieux communs, avant d’arriver à l’expression nouvelle et surprenante, à l’adjectivation de valeur, qui défie la propre contradictio in adjecto (2) ; par exemple : un gardien d’assaut !... »

        

         Pour définir la poésie machadienne, on pourrait écrire qu’elle est simple, en apparence, a recours à un vocabulaire courant et les métaphores sont faciles à saisir et, parfois répétitives : « la courbe d’arbalète du Douro. » En outre, cette poésie est populaire car elle est morale : elle s’attache à des « valeurs » pérennes : l’enfance, l’amour des origines, les liens familiaux, la fraternité avec les hommes, avec ceux qui défendent la République…Sagesse et tolérance irrigue ses poèmes, qu’il nomme « mes chansons » (« Jamais je n’ai cherché la gloire / Ni voulu dans la mémoire des hommes / laisser mes chansons… »

         Son œuvre est en marche vers les autres, vers nous, ses lecteurs présents, vers le destin et le mystère de la mer, thématique omniprésente, comme celle des chemins : « Voyageur, il n’est pas de chemin, rien que des sillages sur la mer. » (3)

         Sa poésie dit l’amour de l’Espagne, puis l’exil. En cela, elle incarne l’idéal républicain, en même temps qu’elle interroge la propre angoisse de chaque homme : son exil intérieur…L’autreté, c’est-à-dire les doubles de l’individu hétérogène…D’où l’emploi, comme Fernando Pessoa, d’hétéronymes…

 

  1. Juan de Mairena (Gallimard, 1955, puis réédition d’extraits, sous le titre trompeur : De l’essentielle hétérogénéité de l’être par Rivage poche, en 2003- page 20)
  2. Contradiction dans les termes.
  3. Extrait de Proverbes et chansons.

 

 

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19 mai 2023 5 19 /05 /mai /2023 09:11
"Je suis Jeanne Hebuterne" d'Olivia Elkaim : à lire  - Le centre d'art à 100mducentredumonde
"Je suis Jeanne Hebuterne" d'Olivia Elkaim : à lire  - Le centre d'art à 100mducentredumonde
"Je suis Jeanne Hebuterne" d'Olivia Elkaim : à lire  - Le centre d'art à 100mducentredumonde
"Je suis Jeanne Hebuterne" d'Olivia Elkaim : à lire  - Le centre d'art à 100mducentredumonde

"Je suis Jeanne Hebuterne" d'Olivia Elkaim : à lire - Le centre d'art à 100mducentredumonde

 

Encore deux semaines pour venir découvrir l'exposition

 

 

"ROASTED HOT WITH HEAT"

 

 

Gregory FORSTNER

Cristina LAMA et Matias SANCHEZ

 

 

Jusqu'au Samedi 27 mai 2023

 

Le centre d'art est ouvert 

Du Mardi au Vendredi 14h à 18h

Samedi de 10h à 18h

Le titre de l'exposition ROASTED HOT WITH HEAT est emprunté au poème de e.e Cummings, "I sing of Olaf", dans lequel Olaf, soldat pendant la première guerre mondial, objecteur de conscience et pacifiste, est déterminé à ne plus être une arme au service d'une idéologie.

 

Les oeuvres des trois artistes présentées dans l'exposition, nous offrent autant de sujets allégoriques empruntant aux sources iconographiques les plus diverses et qui puisent dans la culture populaire ainsi que dans une certaine mythologie personnelle, nous plaçant devant une vison du "Monde à l'envers.

 

Matias SANCHEZ

IN ICTU OCULI, 2021

Huile sur toile, 250 x 200 cm. 


Gregory FORSTNER peint avec de larges coups de pinceau avec ardeur et une grande maîtrise picturale, contenant des subterfuges du masque, du déguisement et de la transposition, Cristina LAMA qui se distingue par son style particulier caractérisé par des formes simples et des applications énergiques de coups de pinceau très visibles avec une grande matière picturale et Matias SANCHEZ, son travail tantôt subtil, tantôt grossier, contenant des images récurrentes pour former des paysages oniriques grotesques, diluent l’abstraction et la figuration

 

Cristina LAMA

LA CASA DE LA BRUJA, 2023 

huile sur toile, 130 x 162 cm

 

 

Matias SANCHEZ

REPOBLADORES, 2022,

Huile sur toile,150 × 180 cm

 

 

Gregory Forstner, Cristina Lama et Matias Sanchez utilisent, avec une touche non dénuée d’humour, des protagonistes pour souligner l’absurdité du monde. Des scènes à la fois simples, énergétiques et complexes dépeignent avec finesse l’équilibre délicat de notre humanité.

 

CAC Acentmètresducentredumonde
3, avenue de Grande Bretagne
66000 PERPIGNAN 

contact@acmcm.fr

0468341435

https://www.acentmetresducentredumonde.com/

 

A lire absolument : un livre qu'on ne quitte pas. Du fond et du style !!

"Je suis Jeanne Hebuterne" d'Olivia Elkaim :

Je suis Jeanne Hébuterne par ElkaimA
 

 

Olivia Elkaim

 

Jeanne Hébuterne est une jeune fille quand, en 1916, elle rencontre Amedeo Modigliani. De quinze ans son aîné, il est un artiste « maudit », vivant dans la misère, à Montparnasse. Elle veut s’émanciper de ses parents et de son frère, et devenir peintre elle aussi. Ils tombent fous amoureux. De Paris à Nice - où ils fuient les combats de la Première Guerre mondiale –, ils bravent les bonnes mœurs et les interdits familiaux. Mais leur amour incandescent les conduit aux confins de la folie. 

 

L'auteure se met dans la peau de Jeanne Hebuterne, emprunte sa voix, dès la première phrase du livre, vibrante de simplicité et de vérité : "Hier soir, je suis tombée amoureuse d'Amedeo Modigliani", une phrase essentielle pour l'écriture de ce livre : "C'est la phrase qui m'a permis d'écrire le livre. Une fois qu'elle s'est imposée à moi, tout le livre s'est écoulé, c'était comme si j'écrivais sous la dictée de Jeanne Hebuterne, comme si je lui donnais une voix, elle qui n'en a jamais eu", explique l'auteure. 

 

Cette relation est autant émancipatrice que destructrice, pourtant Jeanne Hebuterne s'y jette avec fougue : "Modigliani est pour moi le prototype du bad-boy, c'est un homme qui est attirant parce qu'il est scandaleux, elle vient d'un milieu très corseté, elle découvre avec lui le sexe, l'amour, et laisse tomber sa vie d'avant pour le suivre dans une folie destructrice", ajoute Olivia Elkaim, "la fin est inexorable dès le début, elle ne pourra pas se passer de lui, une fois qu'il sera mort elle devra le suivre dans cette éternité-là. J'avais vraiment envie d'écrire un livre qui raconte une très belle histoire d'amour." 

 

"Je suis Jeanne Hebuterne" d'Olivia Elkaim

 

Mais s'identifier à ce personnage historique n'est pas sans risque : "Je crois que je n'ai pas mesuré à quel point il serait difficile pour moi d'être tranquille après ce livre, le personnage m'a habité longtemps après la fin de l'écriture". L'écrivain explique alors que peu de temps après, elle a fait une chute, à quelques centaines de mètres de l'endroit où Jeanne Hebuterne s'est suicidée : "Après cette chute, j'ai réussi à m'en débarrasser d'une certaine manière."

 

- - -  Un autre point de vue sur le couple d'artistes :

 

France Huser

EAN : 9782070779819 
144 pages 

GALLIMARD (28/09/2006) 


1917. Jeanne Hébuterne rencontre Modigliani. Ellea dix-neuf ans. Ses contemporains ont loué sa beauté, son allure de cygne, son visage de Vierge italienne primitive. Elle n'est pas seulement la " fille à lèvre d'orange " que Rimbaud a vue " à la lisière de la forêt ", tout entière échappée des Illuminations, elle est surtout la matière et le feu de la vie et de l'œuvre d'Amedeo Modigliani. Le 24 janvier 1920, le peintre meurt. Deux jours plus tard, Jeanne se jette par la fenêtre. A travers le journal imaginaire de Jeanne, l'auteur recrée le quotidien passionnel des deux amants.

 

1917. Jeanne Hébuterne rencontre Modigliani. Elle a dix-neuf ans. Ses contemporains ont loué sa beauté, son allure de cygne, son visage de Vierge italienne primitive. Elle n'est pas seulement la "fille à lèvre d'orange" que Rimbaud a vue "à la lisière de la forêt" , tout entière échappée des Illuminations, elle est surtout la matière et le feu de la vie et de l'oeuvre d'Amedeo Modigliani. Le 24 janvier 1920, le peintre meurt. 
Deux jours plus tard, Jeanne se jette par la fenêtre. A travers le journal imaginaire de Jeanne, l'auteur recrée le quotidien passionnel des deux amants.

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17 mai 2023 3 17 /05 /mai /2023 09:31
Oeuvres de D. Capdet
Oeuvres de D. Capdet
Oeuvres de D. Capdet
Oeuvres de D. Capdet

Oeuvres de D. Capdet

 - Chroniques impubliées – Daniel Capdet

 

Le bruit du silence

 

Peu de gens ont croisé son regard et rares sont ceux qui s'en vantent. Grand et maigre, vêtu d'une longue cape et d'un chapeau comme les bergers d'antan, il semble se déplacer sans toucher terre, comme une apparition un peu fantastique. Lorsqu'il se rapproche, impossible de voir son visage. Toujours les traits dans l'ombre de son grand chapeau de pluie en vieux cuir. Et si vous le quittez des yeux pour prendre quelqu'un à témoin, pour confirmer son étrange présence : Il disparaît ! Et vous êtes le seul à l'avoir vu.

 

Ça, c'est la partie racontable de sa rencontre car elle n'est finalement pas si rare que cela. Demandez autour de vous ! Mais écoutez plutôt ceux qu'il a regardés dans les yeux. Ceux qui l'ont regardé dans les yeux : Lorsqu'il lève enfin la tête et que l'ombre de son chapeau s'efface, ce sont deux grands trous noirs qui vous dévisagent ! Et qui vous glacent ! Alors il ouvre la bouche, énorme et affreuse, noire et profonde et crie un indescriptible silence de terreur et d'effroi. Pas ce silence qui est l'absence de bruit, non ! Un silence qui est une tempête venue de nulle part qui vous traverse et qui vous glace. Et que vous seul entendez ! Elle vous fige le cœur cette tempête, cet ouragan, juste assez de temps pour ne pas en mourir ! Puis il baisse la tête, le vent de mort se tait, les deux grands trous noirs et vides disparaissent dans l'ombre du chapeau. Et vous vous demandez si vous avez rêvé !

 

Vous avez encore comme une résonance inextinguible, le souvenir de ce vent de mort qui vous vrille le souvenir. Il vous a hurlé la terreur, l'effroi, le dégoût, le peur... Mais vous n'en direz rien. Vous vous tairez. Vous vous tairez car vous avez eu peur ! Car encore, vous avez peur ! Pourquoi cette apparition ? Pourquoi ce message ? Pourquoi vous ? Est-ce un terrible présage, une menace ? Mais quelques rares qui l'ont vécu ne se sont pas tus et c'est pourquoi on sait tout ça !

 

Bref, jamais aucun malheur comme on pourrait le craindre ne frappe ensuite celui « qui a vu ». L'apparition, le
« message » semblent sans effet. Gratuit ! Inutile ! Un augure ? Certainement ! Mais bon ou mauvais ? Impossible à dire pour l'instant.

Enfin... Sans effet ?... Ceux qui parlent, c'est sûr, ne disent pas tout !

 

Il est maintenant admis que ce « berger » est un étrange « habitant » de Vernet. Il n'est plus réellement craint et peut- être même est-on un peu fier de l'avoir vu passer, au loin. Mais personne n'est vraiment pressé de croiser son...
« regard ». Réalité ? Imagination collective ? Manipulation de masse ? Expérience biologique ou psychologique ?

 

On le surnomme Léo dans le village. Léo de Hurlevent ! C'est à ce surnom humoristique mais qui le définit si bien qu'on reconnaît le respect populaire, la crainte mais aussi l'envie. La peur et la curiosité. Léo crée une espèce de cohésion entre ceux qui savent et ceux qui aimeraient avoir su. Mais qui en même ne sont pas pressés de savoir !

 

Alors, crainte ? Ou espoir ? Ceux qui, maintenant savent vraiment, ont cependant juré de ne rien dire !...

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Alors... Chut !...

Daniel Capdet

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« Le cri » d'Edvard Munch... Le hurlement du silence ?

 

*Figure de Vernet, correspondant de L'Indépendant, auteur de récits et nouvelles, Daniel Capdet m'a été recommandé par Adrien Balleyre, jeune écrivain-philosophe... JPB

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5 mai 2023 5 05 /05 /mai /2023 07:48
G. Orwell à Barcelone,   Perpignan et   Banyuls/Mer  - Conférence à Banyuls samedi 6 mai 2023, salle Novelty, 17h, par Myriam Mas, auteur d'une thèse - Hommage à la Catalogne - La ferme des animaux

Texte fondateur qui préfigure en partie les visions dramatiques du monde totalitaire de 1984Hommage à la Catalogne est autant un reportage qu'une réflexion sur la guerre d'Espagne. Engagé aux côtés des républicains, Orwell voit dans la trahison des communistes les conséquences du jeu politique stalinien. Il en découlera la prise de conscience d'un nécessaire engagement...

 

*Orwell à Barcelone,

Perpignan et

Banyuls/Mer

(en juin 1937)

 

Courant 1936, alors que la guerre d'Espagne, qui met aux prises les républicains avec la tentative de coup d'État militaire menée par Francisco Franco, fait rage, il est décidé à se rendre en Espagne afin d'écrire quelques articles pour les journaux, mais aussi de se battre.

 

Orwell et son épouse quittent Londres le 22 septembre 1936 et s'arrêtent une journée à Paris, où Orwell rend visite à Henry Miller, qui tente en vain de le dissuader de son projet.

 

Ils prennent ensuite le train pour Portbou, à la frontière espagnole. Le 26 décembre 1936, ils arrivent à Barcelone et rejoignent, par l’intermédiaire du Parti travailliste indépendant (Independent Labour Party, ILP), qui leur a remis des lettres de recommandation, les milices du Parti ouvrier d'unification marxiste (Partido Obrero de Unificación Marxista, POUM)

 

À son arrivée à Barcelone, il est fasciné par l'atmosphère qu'il y trouve, lui qui l'année précédente se désolait de ne pouvoir rompre la barrière de classe qui sépare le bourgeois qu'il est de ces prolétaires qu'il était allé rencontrer36, empêchant toute rencontre véritable entre les uns et les autres.

 

Il découvre une société dans laquelle cette barrière, à ce qu'il lui semble, est en train de s'effondrer. Les milices du POUM, notamment, dans lesquelles il est nommé instructeur (grâce à l'expérience acquise dans ce domaine lors de ses années birmanes), lui apparaissent comme étant « une sorte de microcosme de société sans classes ». Son épouse Eileen travaille également au POUM avec les militants américains Charles et Lois Orr38.

 

 

Après avoir passé quelque temps sur le front d'Aragon, Orwell retourne à Barcelone, où il participe aux « troubles de mai » qui opposent les forces révolutionnaires au gouvernement catalan et au Parti socialiste unifié de Catalogne (PSUC) et qui verront la victoire de ces derniers. Il retourne au front, où il est blessé par balle à la gorge. Démobilisé, contraint de quitter clandestinement l'Espagne pour ne pas être arrêté (le Parti ouvrier d'unification marxiste, dénoncé comme un « parti fasciste » par la propagande du PSUC, est déclaré illégal le 16 juin 1937), Orwell et son épouse gagnent la France en juin 1937, via Perpignan.

Orwell y retrouve Fenner Brockway, le secrétaire général du Parti travailliste indépendant, avec qui il discute toute la nuit. Alors que Brockway se rend à Barcelone le lendemain, Orwell part se reposer trois jours à Banyuls-sur-Mer. Il y entame la rédaction pour un journal anglais d'un article intitulé « Les pieds dans le plat espagnol »...

 

- - - - - -

Conférence samedi 6 mai 2023 à 17h, salle Novelty, Banyuls sur mer

entrée libre

 

« Hommage à la Catalogne »

George ORWELL

 

Au travers de ces quelques pages, je vais essayer de montrer en quoi Hommage à la Catalognequi se présente comme un rapport minutieux de ce qu’Orwell vécut pendant six mois lorsqu’il s’engagea dans les milices du POUM, en Catalogne, va infuser les romans à venir. Cette expérience, déterminante, sera le creuset d’une réflexion politique qui alimentera ses romans futurs, 1984 bien sûr, mais surtout La Ferme des animaux, paru en 1945.

Quelle relation va-t-on faire entre ce témoignage journalistique et « La ferme des animaux », fable philosophique ?

Je vais tenter d’y répondre, via ces quelques pages.

Mon exposé comprend trois grandes parties, la première concerne l’expérience du milicien proprement dite. Dans la deuxième partie, nous nous intéresserons au combat d’Orwell, ce sur quoi il porte, via son expérience de la guerre. Et dans la troisième partie, nous établirons les liens entre lecture, censure et écriture.

 

I – L’expérience du milicien :

 

                  2 - L’arrivée à Barcelone

Lorsqu’il arrive à Barcelone, en décembre 1936, c’est un anglais qui ne connaît ni la langue espagnole, ni catalane, ni le « mind » espagnol. Et qui ne s’intéresse guère à la politique. Il veut être enrôlé dans un milice du POUM, il vient pour lutter contre le fascisme, comme tant d’autres Européens. Tous ces drapeaux aux fenêtres, rouge, rouge et noir, l’enthousiasment. C’est le décor. Les magasins, pauvres et minables, sont pourvus de « bonnets de police, des blousons à fermeture éclair, des ceinturons et baudriers, des couteaux de chasse, des bisons, des étuis à révolver. » Il s’étonne de tant de gentillesse de la part des Espagnols (il n’emploie guère le mot Catalans) mais ce qu’il relève méticuleusement, alors qu’il vient d’être nommé caporal et donc responsable de douze hommes, c’est le manque cruel d’équipement. Il reçoit par exemple un fusil Mauser datant de 1896. Non seulement les équipements ne sont pas suffisants, mais l’instruction militaire des jeunes recrues manque de professionnalisme. Il reprend mot pour mot l’expression - qu’il doit juger épatante - de George Kopp, son responsable et ami : « Ce n’est pas une guerre, c’est un opéra-bouffe avec morts. » L’âge des recrues aussi l’interroge - tant du côté des fascistes que du sien, puisque de jeunes déserteurs fascistes seront accueillis dans sa brigade. Par ailleurs, vu qu’Orwell est d’un physique sec, il craint le froid, et ce froid est un tel calvaire qu’il va même jusqu’à lister tous les vêtements portés alors qu’il est sur le front de Huesca.

 

 

                  2 – La réalité de la guerre... (C) M. MAS

 

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4 mai 2023 4 04 /05 /mai /2023 09:20
Mérimée, par Clarisse Réquéna à St-Laurent-de-la-Salanque - MAI 2013 à MARCEVOL - Ciné à COLLIOURE -  Poésie aux RV de St-Estève -
Mérimée, par Clarisse Réquéna à St-Laurent-de-la-Salanque - MAI 2013 à MARCEVOL - Ciné à COLLIOURE -  Poésie aux RV de St-Estève -
Mérimée, par Clarisse Réquéna à St-Laurent-de-la-Salanque - MAI 2013 à MARCEVOL - Ciné à COLLIOURE -  Poésie aux RV de St-Estève -
Mérimée, par Clarisse Réquéna à St-Laurent-de-la-Salanque - MAI 2013 à MARCEVOL - Ciné à COLLIOURE -  Poésie aux RV de St-Estève -
Mérimée, par Clarisse Réquéna à St-Laurent-de-la-Salanque - MAI 2013 à MARCEVOL - Ciné à COLLIOURE -  Poésie aux RV de St-Estève -


Conférence :

Mérimée et le Roussillon

à Saint-Laurent-de-la-Salanque

 

Conférence à  Saint-Laurent-de-la-Salanque

 

Vendredi 5 mai à 18 h à la médiathèque Arthur-Conte (salle La Passerelle), Clarisse Requena, docteure en Littérature évoquera lors de cette conférence le parcours de Prosper Mérimée (1803-1870) et son lien avec le Roussillon. 

Un territoire familier de l’homme de lettres, fraîchement nommé inspecteur général des Monuments historiques, il y effectue en effet une première tournée en 1834 et rencontre des personnalités locales influentes notamment l’agronome et historien François Jaubert de Passa, qui le guidera dans ses recherches. Mérimée fera ainsi classer nombre d’édifices des Pyrénées-Orientales : le cloître d’Elne, l’église de La Llagonne, le Pont de Céret, le vieux Saint-Jean de Perpignan, le prieuré de Serabonne. Publiée en 1837, La Vénus d’Ille témoigne de l’influence de ce séjour en Roussillon dans l’œuvre de Mérimée. Un regard littéraire et archéologique sur les Pyrénées-Orientales au XIXe siècle à ne pas manquer.

Durée 1 h 30. Public adulte. Entrée libre dans la mesure des places disponibles.

 

- - - - - MAI 2013 à MARCEVOL

 

(Visite du Prieuré uniquement les WEEK-ENDS DE 15 à 18 heures )

 

EXPOSITION DE CERAMIQUES de la collection de Michel GAUGUET  (tout le mois)

EXPOSITION DES TOILES de THIBAULT VIGUIER et de son Défunt Père (jusqu'au 28 mai)

 

DIMANCHE   7 MAI à 17 HEURES     CONCERT "DES CADENCES PARFAITES"    Musiques françaises de la période baroque

suivi du vernissage des expositions de céramiques de Michel Gauguet et des toiles de Thibault Viguier et de son défunt Père

 

JEUDI           18 MAI à 21 HEURES      CONCERT    DU PRINTEMPS DE L'ASPRE   "QUINTET BUMBAC" 

  Libre voyage dans les musiques des Balkans

Restauration par la Cantina Latina et dégustation des vins du clos Mané a partir de 19 heures


 

SAMEDI        27 MAI             18 HEURES      "Théâtre de l'Inattendu" dans le cloître du Monastir

                                                                           (On ne badine pas avec l'amour de Alfred de Musset)  

 

DIMANCHE  28 MAI             18 HEURES        "Théâtre de l'Inattendu" Pour les personnes qui n'auront pu se rendre libres le samedi

                                                       (On ne badine pas avec l'amour de Alfred de Musset)

 

Renseignements     06 70 40 07 89

 

 

Mardi 9 mai 2023 à 18h30

 

au Théâtre de l'Étang à Saint Estève

Peut-on vivre en poète 

sur cette terre?

 

par Annie COLL

La poésie n’est pas seulement une forme de langage, c’est aussi une autre manière d’exister.

Toute personne qui établit un lien fondamental avec la terre et avec les autres, entre en poésie. Ainsi la poésie n’est-elle pas réservée à une élite.

Notre époque n’invite pas spontanément à la poésie.

Les injonctions à consommer, à paraître, à viser un statut social ou des performances, nous en éloignent.

Face à ce vide et à ces illusions, la poésie vient alors combler un manque d’être.

 

Pour vivre en poésie, il faut apprendre à mieux voir, mieux ressentir, à mieux questionner le mystère de l’univers, à saluer la beauté. Il y a aussi une poésie des gestes quotidiens auxquels on peut attribuer une valeur profonde. C’est une manière d’entrer en résonance avec soi-même et le monde. La poésie est un voyage dans l’imaginaire, elle nous protège de l’indifférence et nous offre un concentré d’humanité. C’est un hymne à la vie, à travers toute la gamme des sentiments, émotions et sensations.

Comme le dit Edgar Morin, « La vie prend sens, pour nous, dans l’état poétique.

 

 

 

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  • professeur de lettres, écrivain, j'ai publié plusieurs livres dans la région Languedoc-Roussillon, sur la Catalogne, Matisse, Machado, Walter Benjamin (éditions Balzac, Cap Béar, Presses littéraires, Presses du Languedoc...
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