Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
10 juin 2015 3 10 /06 /juin /2015 10:26
Le cimetière marin depuis le musée Desnoyer ©JP.Bonnel
Le cimetière marin depuis le musée Desnoyer ©JP.Bonnel

Nos élites dirigeantes ne parlent plus que de « transformation digitale » (un anglicisme pour numérique ; digit=nombre).

L’enjeu c’est maintenant de « digitaliser » l’école, pour permettre aux élèves d’entrer de plain pied dans la « Société de la connaissance »…

L’intention est louable, s’il s’agit de permettre au plus grand nombre de s’approprier les nouveaux outils de communication/connexion bien utiles dans la vie quotidienne. Mais cela ne saurait se substituer au rôle irremplaçable des enseignants dans la transmission des savoirs accumulés par l’humanité.

Je me suis amusé à dicter à mon ordinateur un poème que j’aime bien : L’Etrangère d’Aragon. Le résultat est édifiant (voir texte joint).

Morale de l’histoire : Si vous n’avez pas bien appris à lire et surtout à comprendre ce que vous lisez, l’Internet ne vous sera d’aucune utilité. Si vous n’avez pas correctement appris et assimilé les choses auprès d’un « maître », ce n’est pas l’ordinateur qui vous les apprendra.

Jacques Gautrand

L’Etrangère dictée à mon ordinateur * :

Il existe près des écluses

un bar quartier de Borgne

dans la belle jeunesse Suzanne

à séparer le cas du mien

Ont aussi rendre en voiture

ordinaire amarante au mois d’août

il disait la bonne aventure

contre déclinant et du 22.

Ont passé la nucléaire à boire

on danse entre attendant ses mains

on n’a pas le temps de le croire

il fait grand jour et c’est demain

on revient d’une seule traite

des licences Anjou Mme André

avec des fleurs lundi j’arrête

et son destin dans la bonne écrit

J’ai pris la main d’une éphémère

elle m’entraîna dans ma maison

où elle avait les ultras Maher

qui meurent montrer la déraison

elle avait la marche légère

et de longues jambes de forme

j’ai mes idées déjà les étrangères

quand j’étais avec sept enfants.

Celle–ci par là de vital

de l’odeur des magnolias

et sa robe tomba tout de suite

comme un patte la désigna

en ce temps-là gédé crédule

un hameau hommes et des professions

Et je prenais étant annuelle

pour les joueurs de la passion.

À chaque fois tout recommencer

toutes les musiques me séduit

est la plus banale rement sans

délai pernell poésie

nous allions jouer de notre âme

de Avalon jour une courte nuit

puis au matin bonjour Mme Lamour

s’achève avec la plus.

* avec le logiciel Microsoft de reconnaissanc/synthèse vocale (réalisé sans trucage)

Et maintenant le texte original :

L'Etrangère de Louis Aragon (1897-1982) in « Le Roman inachevé » (1956)

Il existe près des écluses
Un bas quartier de bohémiens
Dont la belle jeunesse s'use
À démêler le tien du mien
En bande on s'y rend en voiture,
Ordinairement au mois d'août,
Ils disent la bonne aventure
Pour des piments et du vin doux.

On passe la nuit claire à boire
On danse en frappant dans ses mains,
On n'a pas le temps de le croire
Il fait grand jour et c'est demain.
On revient d'une seule traite
Gais, sans un sou, vaguement gris,
Avec des fleurs plein les charrettes
Son destin dans la paume écrit.

J'ai pris la main d'une éphémère
Qui m'a suivi dans ma maison
Elle avait des yeux d'outremer
Elle en montrait la déraison.
Elle avait la marche légère
Et de longues jambes de faon,
J'aimais déjà les étrangères
Quand j'étais un petit enfant !

Celle-ci parla vite vite
De l'odeur des magnolias,
Sa robe tomba tout de suite
Quand ma hâte la délia.
En ce temps-là, j'étais crédule
Un mot m'était promission,
Et je prenais les campanules
Pour des fleurs de la passion.

À chaque fois tout recommence
Toute musique me saisit,
Et la plus banale romance
M'est éternelle poésie
Nous avions joué de notre âme
Un long jour, une courte nuit,
Puis au matin : "Bonsoir madame"
L'amour s'achève avec la pluie.


Louis Aragon

Partager cet article
Repost0
9 juin 2015 2 09 /06 /juin /2015 09:18
place W. Benjamin à Berlin

place W. Benjamin à Berlin

        Flânerie dans Berlin 1. W.Benjamin

 

 

Une semaine à Berlin, sur les pas de Walter Benjamin… Tenter de retrouver quelques traces, une plaque, un souvenir dans cette ville bombardée, fauchée, détruite… Dans le quartier bavarois, une plaque discrète signale que le philosophe a vécu là pendant trois ans...

 

Avec Reinhart Dietrich, prof de communication à l'université et Walter Kreipe, historien, guide, je découvre quelques quartiers de Berlin : architecture, lieux de mémoire, présence d'intellectuels : Einstein, WB, A. Düblin, H. Arendt…

 

Une ville immense, inépuisable, composée d'édifices anciens et d'un urbanisme imaginatif…

 

J'aime Barcelone, mais si Berlin se trouvait près de la mer, je la préfèrerais à la capitale catalane… Dynamisme, arts, jeunesse, vélos rapides, cafés et restaurants sur le berges de la Spree, dans des patios, des squats aménagés… Berlin vit, se construit, va-vite et pourtant la vie est est à goûter dans la sensualité…

 

Le promeneur arrive à oublier le mur, malgré les traces, les portions encore présentes…Mais le mur est dans les têtes. Je préfère le mur de la rivière qui semble diviser la ville mais qui, au contraire, berce deux mondes réconciliés…La méandres de la Spree au nom heureux pour les cruciverbistes ! Elle est paresseuse, dilettante dans Berlin la plane : oui, il manque aussi les montagnes; on les nomme gratte-ciel, colonne de la victoire, tour de la télévision…

 

Mais je ne suis pas venu pour cette géographie, mais pour l'Histoire qui habite et traverse de façon tragique cette ville neuve, utopique, réservant mille surprises…

 

Me voici encore sur les pas de Walter Benjamin, je suis revenu aux origines de sa vie, moi qui ne connaissais que les derniers lieux -Banyuls, Port-Bou- de son destin tragique… Me mettre dans son état d'esprit, dans son point de vue en me rendant aux endroits hantés par l'auteur d' Enfance berlinoise…

 

 

Dans ses livres, c'est Berlin de la naissance, fin de siècle et début du XX°…Je le lis avant la montée de Hitler, le départ de 1933 pour Paris, son expérience des camps, sa fuite vers le Midi en 40… En fin de compte il a très peu écrit sur le nazisme : qu'aurait-il dit s'il avait pu rejoindre le "monde libre"..?

 

La Suisse juive retrace la mémoire du quartier, avec l'installation des discrets "pavés de la mémoire", et les archives, les photos de classe, les dossiers de 150 biographies à consulter à la mairie de Shoënberg… Une petite bibliothèque a été installée, copie de la BN de Paris, où W.Benjamin a été photographié par Gisèle Freund…

 

En allant  la porte de Brandebourg, ancienne enceinte historique, marquant le passé de cette ville qui naît vraiment en 1920. WB a vécu au-delà de l'ancienne enceinte, à l'ouest de Brandebourg. Il manque un livre sur les lieux du philosophe, un itinéraire spirituel et matériel à écrire...

 

Il habita une maison à l'est de Shoënberg, 154 rue Kurfürstenstrasse, puis à Charlottenbourg, Grünewald et deux demeures à Wilmersdorf… Mais très peu de traces... Ne reste qu'à suivre son ombre dans ses livres, là est l'essentiel...

 

 

J.P.Bonnel

Partager cet article
Repost0
6 juin 2015 6 06 /06 /juin /2015 08:42
Expo à L'IF, Elna (Elne)

Expo à L'IF, Elna (Elne)

** Le CML vous convie à une rencontre avec

le philosophe Abdennour Bidar,

chargé de mission sur la pédagogie de la laïcité au Ministère de l’éducation nationale et au Haut Conseil à l’intégration.

Samedi 6 juin 2015 à 16h30

- A l'Hôtel de Ville de Perpignan -

www.prixmediterranee-cml.com

Six mois après les attentats de Charlie Hebdo :

ABDENNOUR BIDAR PRESENTE SON LIVRE « PLAIDOYER POUR LA FRATERNITE » SAMEDI 6 JUIN A PERPIGNAN

Pour le philosophe Abdennour Bidar , un islam humaniste, respectueux des droits de l'homme, est possible. Il appelle le monde musulman à se battre contre la barbarie et à inventer une nouvelle spiritualité. Il est l'invité exceptionnel du CML samedi 6 juin à partir de 16h30 à l'hôtel de Ville de Perpignan.

Agrégé de philosophie, normalien issu de l’École normale supérieure de Fontenay-Saint-Cloud, docteur en philosophie, il a consacré sa thèse de doctorat au développement d'une « pédagogie de l'individuation » ou du « devenir-sujet » à partir de la pensée du philosophe musulman indien Mohamed Iqbal (1873-1938), notamment de son ouvrage The Reconstruction of Religious Thought in Islam (1928-1932). Après plusieurs essais consacrés à la philosophie de la religion, notamment à partir d'études sur l'islam, il publie en 2014 une Histoire de l'humanisme en Occident (éditions Armand Colin).

Abdennour Bidar a enseigné la philosophie en classes préparatoires aux grandes écoles de 2004 à 2012. En 2012, il est chargé de mission sur la pédagogie de la laïcité au ministère de l'Éducation nationale et au Haut conseil à l'intégration. En janvier 2015, il reprend l'émission Cultures d'islam sur France Culture après la disparition de son créateurAbdelwahab Meddeb.

Parce que les événements de janvier marquent une rupture, l’entrée de notre monde dans le XXIe siècle, Abdennour Bidar invite à réinventer l’avenir.

Le monde change. Mais nos modes de pensée ? Plutôt que d’être toujours contre – le racisme, la discrimination, les multiples phobies –, pourquoi ne pas être pour, se demande Abdennour Bidar. « Pour la mixité, le débat, l’autre. En un mot : la fraternité. » Objet de ce Plaidoyer, dont le philosophe a commencé la rédaction le 12 janvier, « dans un état de très grande émotion intérieure ».

Les événements de janvier ont mis en évidence une concurrence des sacrés, en France. « D’un côté, Je suis Charlie, et donc pour la liberté d’expression », dit-il ; « de l’autre, Je ne suis pas Charlie parce que je place au-dessus de cette liberté quelque chose de plus sacré à mes yeux, qui est Dieu. »

Encore faut-il s’entendre sur le terme de sacré. « Il ne se limite pas au religieux. Il désigne ce qu’il y a de plus précieux pour l’Homme. Ce pour quoi il est prêt à se sacrifier. Ce peut être ses enfants, la République, la Nation, etc. »

Autant de valeurs – et l’on pourrait ajouter égalité, solidarité, laïcité – « qui méritent d’être réapprises par notre société tout entière. Pas seulement rappelées à quelques musulmans radicaux. Nous avons tous besoin d’intégration. Le sursaut de conscience doit se produire aussi bien du côté de la France que de l’islam de France. Les deux sont appelés à renaître ensemble. Je dirais que l’on vient de changer d’ère, d’entrer au XXIe siècle ».

La fraternité est indispensable pour renouer les liens défaits de la société.

Quel rôle la France pourrait-elle jouer ? « Nous sommes en position d’inventer des solutions pour l’avenir. Parce que la France est ce terrain d’affrontement entre les sacralités en même temps que le pays de la laïcité, de l’esprit critique. Deux éléments nécessaires à l’apaisement des passions. »

La fraternité n’est-elle pas un recours bien naïf dans « les eaux glacées du calcul égoïste » ? « Le cynisme n’est pas une vertu supérieure. Quand nous avons été capables du pire avec le ministère de l’Identité nationale, pourquoi ne pas oser le meilleur ? La fraternité est indispensable pour renouer les liens défaits de la société. Ce qui ne se fera pas sans efforts. La fraternité s’apprend, s’organise, entre autres par la mixité sociale. En ouvrant toutes ces zones closes, précarisées, où ne vivent que des Noirs, que des musulmans où des “petits blancs”, comme on le voit parfois à la campagne. Autant de lieux propices à la défiance. À la déliaison. Une glaciation des relations qui explique, pour partie, le retour du religieux. Les êtres aspirent à autre chose. »

Qui serait ? « Ils espèrent trouver ailleurs des solutions que la politique et l’économie ne leur apportent pas ou plus. Ils aspirent à une plus grande spiritualité – et ne limitons pas le terme au religieux –, à une élévation, un “être plus”, dirait Nietzsche. Quand on fait dire à Marx “la religion est l’opium du peuple”, on oublie toujours la suite : “mais le soupir de la créature opprimée”. »

Les conséquences pour l’école ? « Il faudra bien penser à un enseignement laïc des religions. L’enfant ne peut rester démuni entre ce que lui dit l’école de la République et ce qu’il vit en famille. »

Ce Plaidoyer pour la fraternité se termine par dix propositions, dont l’institution d’un service civique obligatoire et l’urgence de retrouver l’esprit des mouvements d’éducation populaire

Conférence d’Abdennour Bidar,

à l’occasion des rencontres du « Bien vivre ensemble à Perpignan », et à la séance de dédicaces de son livre

Plaidoyer pour la fraternité (éditions Albin Michel)

samedi 6 juin 2015 salle Paul Alduy · Hôtel de Ville · Place de la Loge · Perpignan.

16 h 30 · Séance de dédicaces : 17 h 30 · Conférence

Dédicaces sur place avec le concours de la Librairie Cajelice

Entrée libre.

© CML.

- - -

*** Perpignan - Allée Bausil : des roses contre les marginaux ?

Un budget de 50 000 euros a été consacré par la ville à ce réaménagement.

Cet espace qui vient de faire l'objet de travaux reste un sujet polémique.

"Le fiasco de la destruction du jardin Bausil n'en finit plus." Dans un communiqué, FRENE 66* dénonce "les conditions de ségrégation" dans lesquelles ce réaménagement est opéré, "la lutte biologique totale menée contre les SDF." L'association explique que tout est mis en œuvre pour "leur interdire l'espace d'une façon malicieuse" : "leur couper l'eau de la fontaine", leur interdire l'accès aux pelouses en installant "des piquets et des fils de fer, mais aussi des plantes 'répulsives'." Et FRENE 66 de poursuivre en ironisant : "Pourquoi pas une plante mangeuse d'indigents ? Une Drosera indigencia perpinyensii ?"

Pour mémoire, en janvier dernier, les bancs publics de l'allée Bausil, située le long de l'ancien hôpital militaire, derrière la grande Poste, étaient enlevés. La raison ? "Des nuisances sonores récurrentes, au cœur de la nuit, du fait de l'utilisation de ces bancs par une faune de marginaux et de groupes de jeunes qui viennent là s'alcooliser et troublent la quiétude du voisinage", expliquait alors Pierre Parrat élu délégué à l'urbanisme et à l'aménagement.

Un choix confirmé par le maire Jean-Marc Pujol qui soulignait en ce début d'année que les bancs étaient retirés "là où ça pose problème, où des riverains font des pétitions parce qu'il y a des nuisances". Le réaménagement de l'allée Bausil a alors été étudié et présenté aux riverains.

Courant avril lors d'une réunion publique, la municipalité a précisé que la pelouse avait déjà subi des dégradations suite à des piétinements de personnes et d'animaux. Elle optait alors pour le remplacement de la pelouse par des massifs de végétaux méditerranéens. Elle évoquait aussi lors de cette réunion le déplacement de la stèle des frères Bausil, avec la plantation de rosiers grimpants.

Virginie Barre, élue en charge de l'embellissement du cadre de vie, refuse de parler de travaux engagés pour chasser les marginaux, mais évoque "le réaménagement d'un jardin vieillissant, en souffrance parce qu'il était malmené. Les riverains le méritaient."

La statue et la fontaine déplacées :

Dans le cadre de ce réaménagement, la statue des frères Bausil a été déplacée, côté rue Foch, comme l'explique l'élue, "afin qu'elle soit mise en valeur et que les passants la découvrent." Quant aux pelouses enlevées, là aussi ce ne seraient pas les marginaux qui seraient visés, mais une politique de la ville pour impulser "une baisse de la consommation d'eau et d'utilisation zéro des pesticides. Un cadre d'économie générale et d'économie d'eau qui ne conviennent pas à la pelouse."

Des pelouses enlevées oui, mais remplacés par "3 000 plants pour faire des massifs denses à différents niveaux, en finissant avec des rosiers grimpants." Quant à la fontaine qui a disparu, un point d'eau est toujours en place, à côté du kiosque à journaux (qui lui est fermé) et une fontaine au sol, avec des jets d'eau, a été installée à proximité de la statue.

*FRENE 66, fédération pour les espaces naturels et l'environnement.

Partager cet article
Repost0
1 juin 2015 1 01 /06 /juin /2015 07:39
Rêvesurrection

« Rêvesurrection »

Ça vous dit pas si c’est bien ou si c’est mal. Ça vous dit pas si à transcrire ou pas. C’est juste que tu es emportée parce que la vie se raccourcit. Les tortures faites au corps pourraient encore passer mais dans ce passage je veux juste malgré tout exprimer ma fièvre de vivre. J’ai la bougeotte, dans ma fuite en avant. Je regarde le grand jour du fond de ma nuit : soit, s’il n’avait rien à me dire moi je le dirais quand même…. Le chemin des énigmes m’est obscur si je veux être claire, mais je sens bien que tout ça ne va pas vous plaire !!! : aussi le juge en moi je lui fais la peau chaque jour, essayant de contenir la bête qui se noie dans des considérations qui la dépassent.

Ah écrire le beau rôle ! : toucher la sincérité c’est toute une histoire ! : parce que des fois ça crie là-dedans, parce que des fois on ne peut pas faire autrement, que le monde gronde, qu’il se révèle dans un grandiose mouvement mais comme qui dirait en l’en-deçà du monde, comme vu d’en bas….Vu d’en haut parfois touchés par la grâce nous ne savons survivre à tant de gravité, comme qui dirait on est pris de vertige…car même gravir la moindre montagne tu ne le peux pas, et tu restes, « grand ou grande » en toi-même, près de la fenêtre de l’isolement. Et il va sans toi le monde….

Pessimisme lumineux dans les entrailles de ton petit esprit, tu tangues toi aussi toujours vers la vie, la finitude tu lui dis oust, et tu aimes comme tu craches ton venin dans un sursaut d’existence, ah pauvres sens où ton amour a force de loi selon toi, où tu crois encore par delà l’insignifiance et le vide faire acte de foi !!!….

Moi aussi j’ai plongé dans l’abîme où je me suis abîmée, moi aussi j’ai bouffé trop de réel, mon Dieu je te regarde dans tes prunelles et je vois la fin de toutes mes amours quand je vois la fin de nous !

Mais la danse revient. Nul ne te sauvera de ça qui te prend les tripes, ah danse danse danse…aux cris des oiseaux perdus mais ensemble, vers le chemin de nulle part, tournoyant dans un vide supposé, ne retombant jamais sous nos yeux. Que je t’aime transe et soif et prudence !!!! Ma soif se pend au bout de ton nez, près de ta bouche que j’engouffre dans le baiser de l’espérance, soif mon amour de ta peau si douce, corps à corps dans une sorte d’étrange intimité…Tu te trouves là, si distant dans ta chaleur, ça me fout la trouille, oui j’ai peur. Au gré de nos émois nous changeons de boussole mais toujours elle mène en silence nos pas positifs, nos pas grandioses, nos pas de danseurs assoiffés par la bénédiction, extase, supplice de Tantale. Je me perds en toi oh Monde, en toi je rêve encore chéri, attrape de bon coeur le bonheur fait à la vie!, et chante encore pour moi la joie de te vivre puisque je suis là avec toi!

L’ivresse est douce, l’ivresse est bonne dans la mission à aimer…non comme une revanche mais comme une pluie torrentielle de baisers, l’avalanche blanche dans la tiédeur du jour obscurcissant nos peurs, nos frayeurs, nos stupeurs. Qu’elle est belle la fièvre qui nous mène vers toi Amour, sur le sentier de l’indescriptible, sur le rocher des aventures. Pèse ton émotion, retiens juste les chansons et de grâce, je me plie de tristesse pour la joie de vivre !

Je suis, et vagabonde de l’esprit mon coeur ne s’est pas endurcit. Je te lance oh joie le boomerang ! : qu’il déchire le ciel tout gris et que le soleil illumine ton front. Incarne toi mon Ami la lumineuse présence de l’évidence, danse danse danse d’aveugle nécessité.

Plaidoyer contre l’indifférence, je danse aveuglément vers « le bateau du soleil » qui m’emmène tout blanc, oh grand voilier blanc, vers la route de ma rencontre avec toi. Qu’il est grand ce temps où je t’aime!!!, où je conçois ta solitude, ton propre isolement même si tu m’aimes vraiment !!!

Prends garde à moi mon grand Ami, sois sûr et viens avec moi sur « le grand bateau du soleil »…Tourbillons de l’esprit qui vagabonde : j’aspire à l’air, à l’air frais, au grand air, au vent enfin sur mon jeune crâne!, l’abandon est total à cette servitude de l’espace, poussée par une aspiration à retenir dans mes bras l’enfantement de mon oeuvre : j’accouche d’un monstre ensoleillé, j’accouche certes sans avoir été engrossée, de mon être bancal !!! Qu’il vienne au monde je le bercerai dans mes bras, lui fredonnerai des chansonnettes pour calmer ses cris, lui raconterai l’éclat de mon courage et de ma volonté qui pèse encore en cet instant dans mon corps proéminent…Je l’ai nourri d’alcool, de tabac et de bouffes à me faire péter le ventre, je l’ai nourri comme j’ai lavé dans mes hallucinations le grand Crucifié, avec des lingettes d’eau je l’ai fait boire lorsqu’il n’y avait plus qu’une goutte, et pressant le linge coloré des expériences il a bu le nectar pur, les gouttelettes pures de l’espérance, le soin du devenir dans le soin de l’amour.

J’aime le Christ auréolé de mille stupeurs d’extase splendides, j’aime la vie après mes moult suicides, j’aime le parfum de la vie en transe, j’aime ton babbelen même quand tu fais naufrage. J’aime, et c’est peu de le dire, je le vis via chaque pore de ma peau, la tendresse vers les mille douceurs. L’arc-en-ciel, si si, il est apparu, un jour pour moi répété dans la soif de découvrir ses reflets changeants dans la grande lumière. Oh déraison des sens, mon âme est saine et sauve !. Je plonge dans les méandres de l’imaginaire pour extirper un temps l’extrême injonction du sourire face au labyrinthe des émotions, de grâce Seigneur, appelle les Saints à la rescousse, appelle les demi-dieux de saison, appelle la grande Nature et ses avortons magnifiques dans la païenne vie mille fois sauvage qui sommeille en nous !!!, en moi, car tout est dit encore, car tout est dit et je sors de mon silence pour le crier au monde. Puisqu’il n’est plus de secret au quatre coins du monde….

Tu sens bien que ça bouge, que tu ne peux pas rester immobile, la tête fracassée par l’alcool, tu sens bien qu’à l’intérieur ça gronde. Tu sais que tu pourrais tout péter, tout casser autour de toi, tout faire voler en éclats.

Mais tu maintiens dans ton corps assis le monde tendu qui gronde. Tes yeux sont alourdis par l’ivresse, mais ton corps lourd ne s’apaise pas. Parfois alors écouter un truc aide à se maintenir dans un équilibre relatif. Mais alors personne ne te parle. Bien sûr tu fumes, cigarette sur cigarette, en être psychotique. Tu ne pleures pas, tu ne peux pas pleurer. C’est juste au bord de tes yeux dans ton corps qui stagne.

Mille lambeaux dessinent ton âme sur les traces de ta mémoire.

Toute ta mémoire est maintenant descendue au fond de tes tripes, il n’y a plus personne pour te dire que tu fais fausse route, et tu redoutes la vague des émotions dans ton coeur qui fait front à la raison. Tu te débats, comme dans un trip bien vécu, ton coeur en détresse. Tu aspires au néant, les yeux grands ouverts tout proche de l’existence, comme on vivrait une transe. Je t’accueille les bras ouverts, sur le bateau de la divagation, les sens en éveil, la peur collée à la peau. Aspire au reste de ton toi, mon enfant ma tendresse, mon oeuvre mon chez moi, plus personne ne pourrait te dévier de ma volonté à t’exister. Tu t’embarques sur le chemin de la vie, il y rarement âme qui vive, ton petit corps est fragile et je t’aime déjà. Le mérite est bien faible quand on se dépatouille, quand je te débarbouille, quand je te lave enfin pour t’arracher à la mort en moi.

Sur le bateau de nos amours je t’ai aimé oh toi mon cher amour et j’ai tenu dans mes bras l’enfant de nos ébats, sans distinction aucune avec un pauvre diable, un mensonge ?, le roi de mon aventure avec toi. Qu’il soit fort et grand dans la minute à venir, qu’il soit beau et tendre puisque je le veux, qu’il ait tes mains délicates mais pas ta langue de feu. Qu’il aime la joie. Qu’il soit fort comme un diable, comme un Saint, comme un homme, que sa vie soit préférable même à l’éclat de nous deux, qu’un jour il puisse aimer jusqu’à la solitude. Qu’il se torde lui aussi de toute mon attention, qu’il croit aux sombres démons s’il ne croit pas en Dieu, qu’il fasse acte de présence dans le coeur de la transe, et danse danse danse pour qu’il nous pousse dans le jaillissement de l’existence son premier cri de moi. L’obscurité dans ses prunelles je la vois déjà, mais déblayant la soif qui mesurera ses pas, je le veux si beau qu’est venu l’arc-en-ciel, je le veux dans mon émotion aussi lumineux que notre soleil. Fais moi don de ma seule raison de vivre, je serai avec toi, cherchant, trébuchant, espérant avec toi mon enfant mon ivresse, je bercerai ton corps dans le grand devenir, celui qui mène à lui et c’est ça, c’est ça le vrai bonheur, être ensemble sur le bateau du soleil où je ne vois que toi, que vous, que la perte de moi. Mais tu l’avais dit n’est-ce pas, qu’il te ressemblerait, mais la vie nous mène tout droit en solitude, en effroi, la souffrance chevillée à l’amour, on me fait grâce de l’inscrire sur la mer toute en pleurs, toi mon rêve, même si c’est le bordel.

Je nage je t’appelle mon Ami mon amour ma revanche, avec la force d’aller à contrecourant pour revenir vers toi, sur la rive de notre dérive, sur le ponton des aventures, et s’il te plaît rencontre encore mes bras quand je serai lasse de la vie, viens me rejoindre sous l’astre affolé, la tempête vient bien assez tôt et tu sais oui tu sais qu’on ne fera pas de vieux os. Je t’aime dans la fulgurante passion qui fait naufrage, je t’embrasse encore, la réalité s’est barrée la route pour laisser place au rêve grandiose de ma présence près de toi, si proches qu’on ne fait pas naufrage comme ça, si proches que invincibles, l’heure n’est pas à la tristesse ni à l’effroi mais à la légèreté. Reviens vers moi réalité des songes, je suis là près de toi et la cadence, danse danse danse, me ramènera à toi.

Dans cette nuit qui vient, regarde encore le jour, car je ne sais pas si on pourra encore tenir au grand jour dans nos bras l’enfantement de notre amour.

Il est là le grand rêve, le saut dans ma fiction d’où je peux tout briser désormais. J’entre en terre inconnue. J’ai soif je bois je vois ma fantaisie. Qu’importe ton silence, « l’ardent nous » est la possibilité que j’entrevois malgré tout sur le chemin de nulle part, perdus d’avance mais jamais rassasiée de présence, quand bien même je gis ma vie moi aussi, comme dans un fado grave, lourd comme mon ventre abîmé, pesante dans l’existence comme un cri mille fois répété, évidente comme la souffrance endurcie de mon moi endormi, mille fois choqué de vous, pas de conneries avec ça, je suis morte mille fois mais j’ai comme qui dirait préservé un coeur, le mien, je ne suis pas blasée, je suis et je reste attentive, aimante chaque jour du fond de ma nuit, du fond de mon délire, du fond de mon corps, si sombre, si sombre….

Alors Ami viens me bercer, viens vers moi, s’il te plaît viens vers moi, n’attend pas la larme de tristesse sur ma joue brûlante, viens vers moi aussi dans la délivrance. Je t’entourerai de mes bras meurtris à trop m’accrocher à la vie, surtout à toi, même si tu ne le vois même pas, même si ça te paraît évident des démonstrations comme ça, même si c’est naturel qu’on s’accroche à toi, viens viens viens me rechanter la chanson de nos amours, je plonge dans le silence d’un amour grandiose, indestructible, avec son lot de pardon et tout le tralala, c’est là que je peux exister, me trouver un abri, avec toi mon chéri, mais n’oublie pas que je ne suis pas sage, je ne te promets qu’une seule constance, celle de ne pas renoncer, jamais.

Carole G. (mai 2015)

Partager cet article
Repost0
30 mai 2015 6 30 /05 /mai /2015 12:00
Pere Verdaguer
Pere Verdaguer

Pere Verdaguer i Juanola, né à Banyoles, le 9 avril 1929, est un des auteurs d'expression catalane les plus prolífiques des Pyrénées-Orientales, département français de tradition catalane, en raison de ses travaux sur la dialectologie et la littérature roussillonne.

Il arrive dans les Pyrénées-Orientales en 1939. Il fait ses études à Perpignan puis à Montpellier. Il enseigne en lycée avant d'entrer à l'Université de Perpignan, où il enseigne la langue et la littérature catalanes jusqu'à la retraite en 1994.

Il fonde le Grup Rossellonès d’Estudis Catalans en 1960, puis l'Universitat Catalana d’Estiu à Prades en 1969.

Il a écrit des romans de science-fiction, des contes, du théâtre. Il a traduit le roman de Mercè Rodoreda La plaça del diamant (La place du diamant) en 1971.

Il a reçu la Creu de Sant Jordi de la Generalitat de Catalogne (1983) et le prix premi Carles Rahola en 1992

Linguistique[

  • Cours de langue catalane (1974)
  • Defensa del Rosselló català (1974)
  • El català al Rosselló: occitanismes, gal·licismes,rossellonismes (1974)
  • Le catalan et le français comparés (1976)
  • Abrégé de grammaire catalane (1976)
  • Diccionari de renecs i paraulotes, Éditions Trabucaire (1999)
  • Diccionari del rossellonès, Perpignan: Éditions Trabucaire (2002)
  • Caram això me mira! (avec Joseph Ribas) (2004)

Littérature[

  • Poesia rossellonesa del segle XX (1968)
  • Fabulistes rossellonesos (1973)
  • Lectures escollides rosselloneses (1979)
  • Histoire de la littérature catalane (1981)

Science-fiction[

  • El cronomòbil (1966)
  • El mirall de protozous (1969)
  • La vedellada de Míster Bigmoney (1975)
  • Nadina bis (1982)
  • L'altra ribera (1983)
  • Àxon (1985)
  • Arc de Sant Martí (1992)

Nouvelles

  • Les lletres de l'oncle Enric i els missatges de l'extraterrestre (1978)
  • Cartes a la Roser (1982)
  • La història del pollastre que ponia (1983)
  • Quaranta-sis quilos d'aigua (1983)
  • La dent de coral (1985)
  • La gosseta de Sírius (1986)

Essais

  • Catalunya francesa (1969)
  • El Rosselló avui (1969)
  • Entre llengua i literatura (1993)
  • De la cultura a la política, Éditions Trabucaire (1995)

* Chez Pere Verdaguer

L'écrivain (romans de science-fiction, théâtre) et grammairien Pere Verdaguer a accepté de me recevoir et de répondre à mes questions. Mon projet est d'écrire un livre sur la "mémoire culturelle" du département -qu'on l'appelle 66, PO ou Catalogne/Nord, selon que l'on est Français ou Catalaniste...

Raconter sa vie, les grandes périodes en rapport avec le pays, le contexte social, historique, littéraire…A quel événement l'auteur a-t-il été mêlé, quelles personnalités marquantes a-t-il rencontrées…Que reste-t-il, en ce début du XXI° siècle du Roussillon, de la Catalogne..? Où en est l'état de la langue ? Quels sont les écrivains qui vont rester..?

Pour P.Verdaguer, J.S.Pons et J.P. Cerda, avant tout; puis, "en partie", Renada Laura Portet, Jordi Carbonell, Joan Tocabens…

L'homme est sévère, très critique, mais optimiste quant au parler du catalan, grâce aux classes bilingues et aux cours proposées aux nouveaux arrivants dans les villages, les mairies, la Generalitat…

Surtout, il pense que l'indépendance du Sud va créer un trou d'air ici, que des Roussillonnais vont trouver du travail à Barcelone ou à Gérone…

A suivre, en 2016, si le livre peut se faire avec un éditeur d'ici ou d'ailleurs...

Je reverrai Pere et son épouse Ginette (elle peint, ils viennent de publier un beau livre aux éditions de L'Olivier), ses bibliothèques surchargées, ses piles de magazines et de journaux, ses antiques ordinateurs…Et cette étagère qui contient les 80 livres qu'il a publiés : articles de nombreux journaux et cours de langue, surtout…(voir plus haut, source wikipedia)

JPBonnel

Partager cet article
Repost0
29 mai 2015 5 29 /05 /mai /2015 09:16
Joan Manuel SERRAT à l'Olympia
Joan Manuel SERRAT à l'Olympia

* Le temps des cerises

MÉMOIRE DE GRIOTTES SUR L'ÉTANG …DES CERISES

Attirés par les infra-sons gutturaux des mâles pratsdemolo-molos, c'est dans les vallées ensommeillées du Pallesvir Antigua que, comme chaque année bi-sexe-t'Île, en temps immémoriaux (et incalculables en base 10), les femelles poussées par un instinct mystérieux, mais d'une infaillibilité avérée (à Céret aussi..),femelles donc, partent quérir LA CERISE, fruit rouge, rond et pour tout dire, un peu con (!), que la nature dispendieuse offre aux espèces sauvages et autochtones de ces contrées.

(Répetez 10 fois cette phrase, sans respirer)

La Cerise, donc, outre son aspect décoratif aux oreilles, juteusement dégueulasse pour les T-shirts, est en fait le principal élément nutritif de ces peuplades grégaires (mais guère moins), qui vivent parfois aux confins du Conflent, à contre-flancs (c'est leur mœurs), sur des troncs de chênes-liège, pourtant si loin de la Belgique. (mais ils sont cons tels des flans !)

Cela ne manque pas d’entraîner de bizarres autant que pittoresques comportements, telle cette façon particulière et unique au monde de faire des confitures directement sous les arbres, en envoyant les fruits au moyen d'un étrange outil dont la forme se perd dans la nuit des temps et dans quelques strings ! (ci-contre le document rupestre où la cheftaine-paysanne, Isma Payague, fille et arrière petite fille d'une lignée de frappeuses de cerises, fait démonstration du style spécifique Vernetois, dit ''cop sul cap'', Encore utilisé, mais très technique et réservé à des frappeuses éprouvées au Col d'Ares, par marinade!)

Mais le danger guette !

Vont-ils disparaître, ces témoins patrimoniaux sous les assauts répétés et dépités des tribus adverses, hordes frontistes mal marinées: j'ai nommé les Fachos de la fache foutrement instrumentalisés par les gourous cynégétiques-anemiste-phaloïdes de la secte Fache-Lèche-Paturés-Trés-Trés-Cons (à la devise ''Nihil Obstacle : Pan !'')

A l'instar des baleines franches (donc pas politiques !), du fan-club d'André Claveau, des langoustes communistes cubaines, des éléphants républicains américains, des somaliens obèses, des œuvres cons-blettes d'Arielle Dombasle, des chaises électriques au Texas, des poésies mortifères de Simon Casas (bandeur en chef des arènes de Nîmes), des performances de Guy*più* Jacquet au 400 mètres couché, du souvenir lepénien de Pétain, des lamas chauves de Montauriol, des trotskistes new-yorkais ou de la crise de la langue brésilienne au Bois de Boulogne ,,,,

C'est encore un témoignage unique et ancestral légué par des aïeux-anciens-d'avant-nous, qui risque de disparaître poussé par la folie mercantile des génomes(et jeunes femmes,,,y'a pas d'raison !), génération futile MacDoïsée, issue d'un «paléolithisme posé en postulat(non,pas là:là !) néo-lacanien d'obédience post-moderniste dans la sémantique structurelle du langage ''Fuck Mac'' et ''Big-Shit'',pressenti par Ferdinand de Saussure lors de la période support-surface de l'oeuvre de B.H.L .

(Bourdieux/Matamoros - in My Cherry is rich, fill meu – Edition du Bidon)

Déjà, cygne ineffaple (de la Fontaine, hélas tarie), l'école supérieure hantée et diluvienne des LBCBV (lanceuses-batteuses-cerisières-du bas-Vallespir), périclite faute hémorragique de moyens (les grandes sont déjà mariées). Comme déclinèrent les grandes civilisations amér-illibérienne ou latibano-cerdane, c'est un fleuron identitaire majeur de notre patrie-moine en bure de Cuxa, qui est en bute et mal chaussé(le moine) . SAUVONS LES BATTEUSES DU HAUT-SERRÉ avant qu'il ne soit trop tard,,,car le soir tombe à 7 heures ! (le bas serré, tombe de lui même en cours de nuit!)

Une souscription est ouverte pour redresser la situation et permettre aux exercices de tenir bon la batte jusqu'aux examens. Soyons généreux car pour que l'école dure, amis donnons !

Jaumet (ta main dans ma poche ,,,et ma poche est trouée )

Guy JACQUET -

- - - -

* CERET Mecque de la cerise :

La Fête de la Cerise se déroule en mai à Céret dans les Pyrénées-orientales et propose pendant deux jours de nombreuses animations autour d'un grand marché à la Cerise qui rassemble tous les producteurs locaux.


Au programme des Samedi 30 et dimanche 31 mai 2015

Bandas sur la ville avec Els Companys de Ceret:
Els Tirons (Saint Laurent de Cerdans), Les canaillous (Millas) Aioli Beach (Port-Vendres), La Ttipitto (Basque-Biarrtiz), Dixilend Riverted (Mandieus-Catalunya), In vino Veritas (Bergerac), Los Companeros (Bourdette)

Avec le grand marché de cerises sur les boulevards
Des produits "terroir" sur le boulevard Jean Jaurès
Des produits "artisanat d'art" boulevards Lafayette et place du Barri

Samedi 30 mai 2015
10h: Ouverture du 22ème grand marché de cerises sur le boulevard maréchal Joffre et marché hebdomadaire à la place Henri Guitard et sur les boulevards Clemenceau et De Gaulle.
10h30 à 13h: Bandas sur les boulevards et terrasses des cafés le Pablo, le France et le grand Caf'
12h: Repas (Restauration rapide, saucisses, roustes, merguez...) place de la Liberté organisé par la Banda Els Companys.

Les restaurants Cérétans proposent leurs menus à base de cerises

14h30: Défilé avec le groupe Folklorique catalan "Alegria" et danses place Picasso
15h: Concours de dénoyautage devant la mairie
16h: Cérémonie officielle en présence des élus locaux au Pont de Céret avec la plantation du cerisier à la rue du 19 mars 1962
16h: Concours de cracher de noyaux sur le pinyodrome place Picasso
17h: Bandas sur les boulevards sur les terasses des cafés le Pablo, le France,et le Grand Caf'
17h30: Projection documentaire "Céret, des cerises et des hommes" réalisée par l'association "Lezebeles Réalisations"à la salle de l'union
18h30: Apéro-concert sur la place de la liberté
20h: Repas en plein air animé par toutes les Bandas place de la Liberté (Prix du repas: 20€ par personne- réservation conseillée à l'OT: 04 68 87 00 53)

Dimanche 31 mai 2015
10h: Marché à la cerise sur les boulevards et marché terroir et artisanat
10h: Projection documentaire "Ceret, des cerises et des hommes" réalisé par l'association "Lezebeles réalisations" à la salle de l'union
10h30 à 13h: Bandas sur les boulevards et terrasses des cafés

Les restaurateurs Cérétans proposent leurs menus à base de cerises

14h30: Les Castellers "Els Angelets del Vallespir" sur les boulevards
15h: La Banda "Los Compañeros"de Bourdette" sur les boulevards
15h: Concours de dénoyautage devant la mairie
16h: Finale du Concours de cracher de noyaux place Picasso
17h: Clôture de la 22ème Fête avec Sardanes et bal catalan avec la cobla "Tres Vents"

- - - -

REVUE HERODOTE :

LIBRAIRIE TORCATIS VENDREDI 29 MAI A 18H00

Béziers – Perpignan : le jumelage le temps d’un soir

Dans son édition du 3ème trimestre 2014, la revue de géographie et de géopolitique Hérodote revient sur les élections municipales de Béziers et Perpignan de 2014. Dans un article intitulé « Les nouveaux maîtres du Sud », les géographes David Giband et Marie-Anne Lefèvre dressent une cartographie comparative de ces deux villes du sud où l’extrême-droite métastase à la faveur d’une misère sociale grandissante et d’une clique politicienne obnubilée par sa reproduction clanique. « Béziers et Perpignan figurent parmi les villes les plus pauvres de France et se caractérisent par l’ "ultrapaupérisation" des quartiers centraux et par une fragmentation socioéthnique de l’espace urbain. (…)

Le 29 mai 2015, nous recevrons une poignée de biterrois animateurs du journal numérique En vie à Béziers qui lutte pied à pied, avec un humour corrosif, contre le verbe « nauséabond » de Ménard. Sous l’égide du site l’Archipel contre-attaque, autre poil à gratter au sein de la presse catalane, on vous propose une petite causerie au sein de la librairie Torcatis, à 18h00. La rencontre se veut avant tout échange : parce que ces villes, nos villes, avant d’être des professions de foi sur papier glacé pour politiciens battant la campagne, naissent dans la bouche des peuples qui les habitent. Parce que mettre des mots sur ce que nous vivons est déjà le début d’une certaine reprise en main.

La Fête de la Cerise se déroule en mai à Céret dans les Pyrénées-orientales et propose pendant deux jours de nombreuses animations autour d'un grand marché à la Cerise qui rassemble tous les producteurs locaux.


Au programme des Samedi 30 et dimanche 31 mai 2015

Bandas sur la ville avec Els Companys de Ceret:
Els Tirons (Saint Laurent de Cerdans), Les canaillous (Millas) Aioli Beach (Port-Vendres), La Ttipitto (Basque-Biarrtiz), Dixilend Riverted (Mandieus-Catalunya), In vino Veritas (Bergerac), Los Companeros (Bourdette)

Avec le grand marché de cerises sur les boulevards
Des produits "terroir" sur le boulevard Jean Jaurès
Des produits "artisanat d'art" boulevards Lafayette et place du Barri

Samedi 30 mai 2015
10h: Ouverture du 22ème grand marché de cerises sur le boulevard maréchal Joffre et marché hebdomadaire à la place Henri Guitard et sur les boulevards Clemenceau et De Gaulle.
10h30 à 13h: Bandas sur les boulevards et terrasses des cafés le Pablo, le France et le grand Caf'
12h: Repas (Restauration rapide, saucisses, roustes, merguez...) place de la Liberté organisé par la Banda Els Companys.

Les restaurants Cérétans proposent leurs menus à base de cerises

14h30: Défilé avec le groupe Folklorique catalan "Alegria" et danses place Picasso
15h: Concours de dénoyautage devant la mairie
16h: Cérémonie officielle en présence des élus locaux au Pont de Céret avec la plantation du cerisier à la rue du 19 mars 1962
16h: Concours de cracher de noyaux sur le pinyodrome place Picasso
17h: Bandas sur les boulevards sur les terasses des cafés le Pablo, le France,et le Grand Caf'
17h30: Projection documentaire "Céret, des cerises et des hommes" réalisée par l'association "Lezebeles Réalisations"à la salle de l'union
18h30: Apéro-concert sur la place de la liberté
20h: Repas en plein air animé par toutes les Bandas place de la Liberté (Prix du repas: 20€ par personne- réservation conseillée à l'OT: 04 68 87 00 53)

Dimanche 31 mai 2015
10h: Marché à la cerise sur les boulevards et marché terroir et artisanat
10h: Projection documentaire "Ceret, des cerises et des hommes" réalisé par l'association "Lezebeles réalisations" à la salle de l'union
10h30 à 13h: Bandas sur les boulevards et terrasses des cafés

Les restaurateurs Cérétans proposent leurs menus à base de cerises

14h30: Les Castellers "Els Angelets del Vallespir" sur les boulevards
15h: La Banda "Los Compañeros"de Bourdette" sur les boulevards
15h: Concours de dénoyautage devant la mairie
16h: Finale du Concours de cracher de noyaux place Picasso
17h: Clôture de la 22ème Fête avec Sardanes et bal catalan avec la cobla "Tres Vents"

Partager cet article
Repost0
3 mai 2015 7 03 /05 /mai /2015 19:39
Statue de Machado à Baeza
Statue de Machado à Baeza

Antonio Machado, le temps de l'exil, par Monique Alonso (en collaboration avec Antonio Tello)

Professeur d'espagnol à Barcelone et membre du jury de la fondation Machado de Collioure (elle l'aurait "créée" est-il écrit en 4° de couverture…), M. Alonso dresse cette biographie avec des faits authentiques pour aider les historiens de l"avenir", selon le précepte du poète.

Elle a beaucoup travaillé et recherché (témoignages, manuscrits inédits, documents divers…) afin de décrire Machado, depuis son départ de Madrid en novembre 36 jusqu'à sa mort à Collioure, en février 39.

Son récit est passionnant : elle a repris son premier travail publié chez Mare Nostrum (édition non signalée, pourquoi..? En en parlant avec l'éditeur, Philippe Salus, j'ai compris que des différents avaient eu lieu entre eux…). En outre, elle ne cite aucun chercheur qui avait déblayé le chemin : aucune référence bibliographique et ce n'est pas gentil pour Jacques Issorel (les derniers jours de Machado, publiés chez Mare Nostrum)…

Bien plus, elle critique, sans les nommer, ses prédécesseurs : "Nombreuses sont les rectifications faites dans ce livre aux frivolités écrites dans d'autres : ce qui aidera à situer la vérité historiquee d'un fait aussi douloureux que la mort en exil d'un grand poète et d'un Espagnol magnifique…" (page 9)

"Frivolités", les auteurs auteurs apprécieront…

On voit rarement autant de mépris de de vanité dans un livre d'universitaire…On se référera cependant à des moments très intéressants, sur la culture (p.28…38), sur l'engagement (p. 34…43, 45, 47, 52), sur le recueil "la guerre", sur l('enterrement et le choix de la tombe, au dernier chapitre.

* Riveneuve éditions, Paris, 2015, 18 euros.

- -

Je me permets de signaler mon livre "A.Machado, de Séville à Collioure", itinéraire à travers les villes et les femmes (éditions Cap Béar, 12 euros), livre adapté et joué au Château Royal de Collioure, août 2013.

Partager cet article
Repost0
25 avril 2015 6 25 /04 /avril /2015 07:45
Faire amour - L'avion de Khadafi à Perpignan

* Passez me voi ce samedi pour la Sant-Jordi : j'ai un stand au bout du Quai Vauban, près de l'Office de Tourisme (ancien Palmarium). Des livres à dédicacer !!!

**

Conseils pour faire l'amour plus souvent

1. Gardez l'envie de sexe soulage les maux de tête. Chaque fois que vous faites l'amour est relevée la tension des veines du cerveau.

2 beaucoup faire l'amour peut dégager le nez bouché. Le sexe est un antihistaminique naturel. Il contribue à lutter contre l'asthme et les allergies du printemps.

3 faire l'amour est un soin de beauté spectaculaire. Les scientifiques ont trouvé que lorsque les femmes ont des rapports sexuels il produit de grandes quantités d'oestrogène, ce qui rend les cheveux brillants et doux.

4. le sexe est un des sports les plus sûrs. Faire l'amour tonifie et renforce tous les muscles du corps féminin. Il est plus agréable que nager 20 tours dans la piscine et vous n'avez pas besoin de chaussures spéciales de sport !

5. faire l'amour lentement, doux et relaxant réduit les chances de souffrir de dermatite, boutons et l'acné. La sueur produite nettoie les pores et rend votre peau douce.

6 faire l'amour brûler toutes ces calories, vous accumulez dans ce dîner romantique avant de se coucher.

7. le sexe est un sacré remède pour guérir de la dépression. Il libère des endorphines dans le sang, la création d'un état d'euphorie et laissant les femmes avec un sentiment de bien-être incomparable.

8. le sexe est apaisant :c'est le relaxant musculaire le plus sûr dans le monde. C'est mille fois plus efficace que le Valium.

9. Un corps actif sexuellement contient plus grande quantité de phéromones. Ce parfum imperceptible qui excite la femme !

10 baiser tous les jours vous permet de ne pas aller chez le dentiste. Baiser fait saliver, aide à nettoyer les dents et diminue la quantité d'acide qui provoque l'affaiblissement de l'émail.

- - - - - -

- - - L'avion de Kadhafi à Perpi..?

SOCIETE - Le gouvernement libyen a confié la garde de cet avion à une entreprise en France...

L'avion privé de l'ex-dictateur libyen Mouammar Kadhafi, un Airbus A340, stationne depuis plus d'un an à Perpignan. L'appareil est en «gardiennage» à l'entreprise de maintenance aéronautique EAS (Perpignan), rapportait France Bleu ce dimanche.

Le gouvernement libyen a préféré éloigner cet avion de la Libye, en pleine guerre civile, afin qu'il ne tombe pas dans les mains des milices, précise la radio.

Aller-retour entre la Libye et la France

L'histoire de cet avion est rocambolesque. Découvert en octobre 2011 par les rebelles sur l'aéroport de Tripoli, cet airbus luxueusement équipé est envoyé en 2012 en France.

La société d'EAS est alors chargée de supprimer les équipements jugés superflus. Retrouvant sa fonction initiale d'avion de ligne, l'appareil repart en Libye en septembre 2013… avant de faire le chemin inverse en mars 2014.

S'il n'est que très peu utilisé, l'avion n'est pas abandonné. L'entreprise EAS assure des contrôles et des inspections, afin que l'appareil ne perde pas son autorisation de vol, précise la radio.



Retrouvez cet article sur 20minutes.fr

Partager cet article
Repost0
23 avril 2015 4 23 /04 /avril /2015 23:04

 

   Je suis revenu à Prades pour la Sant-Jordi malgré les kilomètres et mon désir d'être à la fête des roses et des livres au "Centre du monde" (gare TGV)… L'ambiance à Prada est toujours sympa malgré la désertification du centre-ville et de la présence discrète d'une foule qui préfère  fréquenter le Super U...

 

Donc merci à Martine Thorens, qui m'a permis de retrouver Michel Perpinya en forme, descendu de Mosset : il vendit plus de livres que Raynal et Blandignères réunis, ce qui n'est pas un petit exploit ! Philippe Salus était là aussi, et on a parlé de Monique Alonso et de son livre sur Machado…

 

Marie-Ange Falquès arriva en retard et exposa une brassée de livres passionnants et bien faits ! 

 

Mes acheteurs s'intéressèrent à mes livres sur Machado et W. Benjamin, ce qui est rare dans ce pays de montagne où l'on connaît surtout Casals, le Canigou et Jean Castex…Celui-ci ne fit aucune apparition ni Anne-Marie Brun, déléguée à la culture, ce qui constitua une petite déception...

 

Soleil et nuages alternèrent, accompagnés par des chansons catalanes et la bonne humeur collective : même Hélène Legrais, encore toute fripée après son accident près de Saleilles, gardait le moral et oubliait déjà sa petite Clio désormais compactée par un César anonyme…

 

Je repris la route chargée de vacanciers, pour le Centre du Monde…

 

J'avais raté les discours et l'apéro : à ce instant, il y avait foule, paraît-il…Ensuite, nous l'attendîmes tout l'après-midi (la foule et uns autre apéro)… Le maire ne vint pas : il ne voulait pas voir sa photo sur la couverture de mon dernier livre polémique sur ses 365 jours à la tête de la municipalité et de l'Agglo… Celle-ci fut représenté par Michel Sitja qui fit plusieurs apparitions : faut dire que son bureau est tout près et qu'il voulait voir de visu ce Vincent Couture, journaliste à L'Indép, qui fit son portrait acide et à qui on donna même (André Bonet, président du CML devait le regretter…) le prix Méditerranée…

 

Invité le premier à parler sur l'estrade, j'étais gêné par mon rhume : c'est Michèle Roques qui lut quelques uns de mes "Mots du voyage"…

Puis il y a eut les visages agréables d'Emmanuelle (photo d'E. Malé), de Brigitte, de Maëla, de Maria, de Florence (qui projette des résidences d'auteurs en Conflent)…mais tous les écrivains mâles n'avaient d'yeux et de désirs que pour Chelsea, auteur irlandaise de polars…

 

L'arrivée inattendue de Claude Delmas me fut un bonheur; en forme, il m'appris qu'il venait de rédiger une sorte d'autobiographie…à suivre, il me tarde…

 

A samedi, dans les rues, sur les quais, pour d'autres rencontres littéraires…

 

JPB

 
Michèle et J.P.Bonnel sur l'estrade. (photo d'Emmanuelle Malé)

Michèle et J.P.Bonnel sur l'estrade. (photo d'Emmanuelle Malé)

Partager cet article
Repost0
22 avril 2015 3 22 /04 /avril /2015 09:37
Saint-Georges et le dragon
Saint-Georges et le dragon

*La SANT-JORDI à Perpignan, Paris, Collioure, Barcelone…

*Saint-Georges, un thème majeur dans l'histoire de la peinture.

*La rose, aussi, thématique de l'amour et de la femme (Ronsard…)

**Quant aux droits d'auteurs, n'en parlons pas !!! Combien d'éditeurs sont--ils honnêtes..?????

**3ème édition d'El centre del mon du livre 2015

LES ÉCRIVAINS DU CENTRE DU MONDE

Carrefour de cultures, de rencontres et de voyageurs en transit, le «Centre Del Mόn» fête la Sant Jordi, journée Mondiale du livre et du droit d'auteur, jeudi 23 avril de 11h à 18h avec le Centre Méditerranéen de Littérature !

En célébrant cette journée dans le monde entier, l'UNESCO s'efforce de promouvoir la lecture, l'industrie éditoriale et la protection de la propriété intellectuelle à travers le droit d'auteur. Le 23 avril 1616, disparaissaient Cervantes, Shakespeare et Garcilaso de la Vega dit l’Inca. Ce 23 avril marque aussi la naissance, ou la mort d’éminents écrivains tels que Maurice Druon, K. Laxness, Vladimir Nabokov, Josep Pla ou Manuel Mejía Vallejo. L’idée de cette célébration trouve son origine en Catalogne où il est de tradition d’offrir une rose pour l’achat d’un livre. Le Centre Méditerranéen de Littérature et le Centre del Mόn vous invitent à la 3ème édition du Festival « El Centre Del Mόn du Livre » le jeudi 23 avril 2015, jour de la Sant Jordi. Pour l’occasion pas moins de 40 auteurs de choix et 14 éditeurs seront présents pour faire découvrir la «fine fleur» de notre culture du livre en pays catalan. Un beau voyage au cœur des mots d’ici, une rose à la main bien sûr ... La manifestation, gratuite et ouverte à tous, proposera au grand public un voyage autour du livre sous toutes ses formes : roman, fiction, nouvelle, essai, poésie, bande dessinée, littérature jeunesse ou récit de voyage. Une belle occasion de rencontrer le fleuron des écrivains d’ici, d’écouter la présentation de leurs ouvrages lors de « causeries littéraires» et de faire dédicacer les livres de 11h à 18h.

Au « Centre del mόn du livre», l’ouvrage que vous choisirez prendra toute sa valeur!

En effet, quarante auteurs participent à cette troisième édition! Parmi eux :

Alexis Alatirseff, Paul Arquier Parayre, Michel Arnaudiès, Michèle Bayard, Marie-Pierre Barba-Cufi, Bruno Bourgeois, Marie-Claire Baco Baesa, Jean-Pierre Bonnel, Buy Bosschaerts, Isabelle Callis-Sabot, Jean-Jacques Carrère, Joan Francesc Castex Ey, Chelsea Cunninghan, Jean Dauriach, Françoise Dumas-Rossel, Claude Delmas,Françoise Delmon, Philippe Georget, Gildas Girodeau, Gil Graff , Gabriel Groyer, Jean-Michel Hoerner, Kamash, Anna Knyszewski, Yahn Le Fur, Hélène Legrais,Henri Lhéritier, Christine Lhoste, Jackye Madine, Olivia Mailhes et Michèle Larno Perrin, Maëla Paul, Maria de la Rapita Torrente, Aude Remirez, Olivier Rimbault, Loïc Robinot, Thierry Robertson, Nicolas Sorine, Terry , et Nicole Yrle.

Et pas moins de quatorze éditeurs seront présents :

Mare Nostrum, Editions Ultima Necat, Balzac Editeur, Editions Les Presses Littéraires, Talaïa Editions, Editions du Trabucaïre, Cap Béar Editions, Editions Alexandra de Saint Prix, Editions Les Fées du Sud, Editions de la Merci, OXYMORON Editions, Les Mots en Scène& Grinta Editeur, TDO Editions et Fantasy Editions Rcl.

L’animation musicale sera assurée par Loïc Robinot.

Le Librairie Presse Papier Arnaud Taix de Thuir ainsi que le Relais de la gare TGV proposeront des livres à la vente sur place ... et à emporter bien sûr !

Entrée Libre libre

Hall Central du Centre del Mon

Gare de Perpignan

Contact CML 04.68.51.10.10

CML: Centre Del Món du livre 3ème édition

- - - -

**PARIS, 23/04/2015

La communauté catalane de Paris fête la Sant Jordi, journée du livre et de la rose

Véritable rentrée littéraire pour les maisons d’édition en Catalogne, la Sant Jordi est également une journée festive dans les rues autour du marché du livre et de la culture en général à laquelle les Catalans tiennent spécialement. Le Casal de Catalunya de París et la Délégation du Gouvernement de Catalogne en France amènent un peu de cet esprit dans la capitale française.

- - -

**à Bages, en soirée, spectacle de Serge LLADO.

- - -

**Sant Jordi Slam at Caféclat - Friday 24 April

Caféclat- Café littéraire au Bar St Elme, Collioure

The last Friday of each month, Caféclat invites writers to present their works and to share their love of the written word. This month,in honour of Sant Jordi (the Catalan celebration of books and roses), Caféclat, the literary café at the Bar St Elme, will host a Sant Jordi Slam* 24 April.

Paul Isel, our special invited guest whose past Slam contributions have entertained us so much, will start off the evening. Then the floor is open to all.

Rendezvous upstairs at the Bar St Elme in the Faubourg, Collioure from 6:30 to 8 pm.Entrance free.

For more details, see:www.cafeclat.blogspot.com and Facebook

*Open Reading. Open to all writers to read their own work, 3 minute limit.

Sign up at the door. In French and English.

Le Slam de Sant Jordi au Caféclat - vendredi 24 Avril

Caféclat- Café littéraire au Bar St Elme, Collioure

Le dernier vendredi de chaque mois, Caféclat invite des écrivains à présenter leurs œuvres et à partager leur amour pour le mot juste. En avril, pour célébrer la fête du livre et de la rose de Sant Jordi, Caféclat, le café littéraire au Bar St Elme, présente Le Slam* de Sant Jordi le 24 avril.

Paul Isel, notre invité spécial dont les contributions aux Slams passés nous ont diverties tant, va commencer la soirée. Puis la scène est ouverte à tous.

Rendez-vous au premier étage au Bar St Elme au Faubourg, Collioure de 18h30-20h00.Entrée libre.

D’avantage d’infos sur notre site:www.cafeclat.blogspot.com et Facebook.

*Lecture ouverte. Tous les écrivains sont bienvenus pour lire leurs propres textes, 3 minutes maximum. Inscrivez-vous à l’entrée. En français et en anglais.

- - -

*** Sant Jordi, la fête du livre, à Perpignan

La légende et les nombreuses représentations picturales de Saint-Georges et le dragon (telle celle de Pere Niçart, de 1468, du musée de la cathédrale de Mallorca) ne doivent pas nous faire oublier que cette date, le 23 avril, célèbre le livre. A la lutte du chevalier chrétien contre les forces du mal, les hérétiques ou les envahisseurs, on préfère la version laïque de l'événement : le livre combattant l'ignorance, luttant contre les préjugés et les déviations racistes !

Au début, c'est un éditeur barcelonais qui eut l'idée de commémorer la mort de Cervantès, le 23 avril 1616. Heureux hasard, c'est aussi la date de naissance de l'anglais Shakespeare, du russo-américain Nabokov et du catalan Josep Pla, originaire de Palafrugell...

Enfin, l'UNESCO eut la bonne idée de qualifier le 23 avril, à l'instar de Barcelone, la "Journée du livre et du droit d'auteur." Perpignan ne reprit l'événement que dans les années 80, de façon plus discrète, avec moins de moyens et de faste que dans la capitale du sud : il se vend à Barcelone des milliers de livres dans les rues et les librairies, tous les 23 avril !

Pour remettre cette fête et la littérature à l'honneur, Perpignan doit faire preuve d'imagination. Sur les quais, en plein air, ou, en cas de mauvais temps, sous chapiteaux ou dans les passages, les auteurs doivent pouvoir dialoguer avec les lecteurs, nombreux si on leur propose, outre des roses et des dédicaces, des animations intelligentes, des rencontres, des lectures, des créations ludiques. Les plus jeunes seront motivés si on leur présente les créations littéraires d'ici grâce aux nouveaux médias informatiques et numériques. Dans cette optique, une coordination avec la médiathèque, les bibliothèques de quartier et l'inspection académique (le CDDP) sera nécessaire.

En outre, des "itinéraires littéraires" doivent être créés afin de parcourir la ville, le promeneur étant guidé par les textes des écrivains ayant évoqué Perpignan. Un chemin "livresque" sera inauguré la veille de la Sant Jordi, afin de présenter ce sentier littéraire, reliant la fête du centre-ville aux rencontres et colloques organisés, comme en 2013, de façon prudente mais prometteuse, dans la nouvelle gare TGV.

Ville historique et ville futuriste enfin réconciliées grâce au livre, sans oublier tous les quartiers périphériques qui devront vibrer, à leur convenance et avec l'aide de la municipalité, durant la semaine de la Sant -ordi, grâce au bénévolat des écrivains, des conteurs, des jongleurs de mots...

J.P.Bonnel

Gustave VIOLET par M.Pierre Barba-Cufi, Thuir, médiathèque./ Hommage à Joan-Paul Giner
Gustave VIOLET par M.Pierre Barba-Cufi, Thuir, médiathèque./ Hommage à Joan-Paul Giner

Gustave VIOLET par M.Pierre Barba-Cufi, Thuir, médiathèque./ Hommage à Joan-Paul Giner

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Le blogabonnel
  • : Création et information culturelle en Catalogne et... ailleurs.
  • Contact

Profil

  • leblogabonnel
  • professeur de lettres, écrivain, j'ai publié plusieurs livres dans la région Languedoc-Roussillon, sur la Catalogne, Matisse, Machado, Walter Benjamin (éditions Balzac, Cap Béar, Presses littéraires, Presses du Languedoc...
  • professeur de lettres, écrivain, j'ai publié plusieurs livres dans la région Languedoc-Roussillon, sur la Catalogne, Matisse, Machado, Walter Benjamin (éditions Balzac, Cap Béar, Presses littéraires, Presses du Languedoc...

Recherche

Liens