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22 avril 2022 5 22 /04 /avril /2022 09:04
Argelès : lieux pour la Sant-Jordi - JP.Bonnel : son dernier livre sur la Catalogne
Argelès : lieux pour la Sant-Jordi - JP.Bonnel : son dernier livre sur la Catalogne
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Argelès : lieux pour la Sant-Jordi - JP.Bonnel : son dernier livre sur la Catalogne

Argelès : lieux pour la Sant-Jordi - JP.Bonnel : son dernier livre sur la Catalogne


Argelès-sur-Mer
 Sant Jordi   place des Castellans
(ou salle Carrère en cas de pluie)

 

La catalanité sera à l’honneur samedi 23 avril, avec la célébration de la Sant Jordi, saint patron de Catalogne. Un après-midi festif attend petits et grands sur la place des Castellans et dans le centre du village.

Sant Jordi est célébré depuis le XVe siècle. La légende raconte qu’il transperça de son épée un dragon, sauvant ainsi une princesse vouée à une mort certaine, et qu’un rosier sortit du sang du dragon. Sant Jordi, triomphant, cueillit une rose, d’un rouge comme on n’en avait jamais vu, et l’offrit à la princesse. Depuis ce jour, chaque 23 avril, Argelès-sur-Mer et toute la Catalogne célèbrent Sant Jordi et perpétuent la tradition d’offrir une rose aux dames et, depuis 1920, un livre aux hommes.

Rendez-vous donc samedi 23 avril, dès 14 h, sur la place des Castellans, pour un après-midi festif riche en émotions. Décorations sur le thème de la légende de Sant Jordi, présentation des boîtes à livres, jeux, conteur et bien d’autres surprises.

 

Au programme (sauf mention contraire, toutes les animations se déroulent place des Castellans) : à 14 h 30, inauguration des boîtes à livres décorées par les artistes Ben Caillous et Prooz. À 15 h, saynètes présentées par les enfants des classes bilingues d’Argelès-sur-Mer ; à 15 h 30, défilé et danse des Gegants (les géants), place des Castellans et dans les rues du centre ancien ; à 16 h, chorale des enfants des classes bilingues d’Argelès-sur-Mer ; à 16 h 15, goûter pour les enfants ; à 16 h 30, conte par Wilfried Delahaie, à la médiathèque Jean-Ferrat ; de 16 h à 18 h, atelier créatif de réalisation de marque-pages personnalisés, à la médiathèque Jean Ferrat ; à 17 h 30, chants traditionnels par Els cantaïres d’Argelers ; à 17 h 45, sardane par le Foment de la Sardane, place de la République ; à 18 h 15, apéritif de clôture.

 

La Catalogne, une fenêtre ouverte sur l’avenir…

Catalunya més que mai…

 

Première puissance industrielle, seconde force agricole de l’Espagne, la Catalogne se révèle aujourd’hui comme un vivier de projets, d’espoirs et de dynamiques dans l’espace européen qui se dessine et qui s’installe.

 

Dans une société en mouvement perpétuel, être catalan c’est choisir son destin, c’est mesurer tout ce que le passé nous a légué, c’est appréhender avec lucidité mais non sans humilité ce que l’avenir nous propose…

La Catalogne, c’est la force tranquille d’un destin contrarié. Née d’un passé millénaire, elle a connu des heures glorieuses, sublimées par le règne du Royaume de Majorque (1262-1349), elle a perdu sa couronne lors du Compromis de Caspe (1412), le Traité des Pyrénées lui a ravi son identité (7 novembre 1659), sa capitale : Barcelone a capitulé devant les troupes espagnoles (l1 septembre 1714) sa langue a été proscrite, bafouée, interdite (en France, édit royal du 2 avril 1700)…. Mais elle ne s’est jamais déclarée vaincue…

 

Au long des générations qui ont suivi, au cours de décennies baignées par plus d’ombre que de lumière, la lutte de la Catalogne s’est organisée… mesurée, patiente, clandestine… Fortement affectée au siècle dernier par la dictature franquiste (1936-1975), la Catalogne – saluée en exemple par des écrivains militants et visionnaires tels George Orwell - a accédé au statut d’autonomie en 1979. Forte d’une conscience collective, forgée de jour en jour, d’événement en événement, elle rayonne aujourd’hui de par sa singularité, de par sa diversité et de par son esprit d’ouverture…

 

Etre catalan ici et maintenant, c’est moins un héritage acquis qu’une vigilance et qu’un combat de chaque instant. Tout comme en Catalogne Sud, dans la région de Valence, aux Iles Baléares, en Andorre, dans la Frange d’Aragon, à l’Alguer (Sardaigne), dans le Val d’Aran, nous sommes fiers, Catalans du Nord, de défendre au quotidien notre terre, notre langue, nos traditions, notre passé …et ce pour mieux forger notre avenir. Nous sommes fiers de faire partie de ces douze millions d’êtres humains qui ont été, sont ou ont choisi d’être catalans… comme le philosophe Ramon Llull, comme le sculpteur Aristide Maillol, comme le violoncelliste Pau Casals, comme Jordi Barre, artiste et chanteur, qui porte pour l’éternité – pour toujours et à jamais - notre foi…oui, nous sommes fiers d’être catalans!… «Sempre endavant, mai morirem…»

Jean Iglesis

Sant Jordi
Le Canigou: plus qu’une montagne, un véritable symbole…
 
Elevé à 2 785 mètres d’altitude, il culmine, majestueux… «Montagne sacrée des Catalans», comme l’a péremptoirement baptisé Joseph Ribas, écrivain et chantre de ce massif nourricier et ô combien loué, le Canigou s’impose, au fil de l’Histoire, comme une incarnation de l’identité et de la résistance catalanes. Contrairement aux idées reçues, une montagne ne peut objectivement constituer une frontière. Le Canigou s’est d’ailleurs inscrit, dès son peuplement, en exemple d’exception géographique. En lieu et place d’entraver les liaisons et les échanges entre les hommes, il a de toujours représenté un espace de vie, un vivier économique et social. Réserve de neige, et de fait source d’énergie hydraulique, il n’a jamais manqué de s’orienter vers l’exploitation de la forêt et du sol (gisements de fer et de marbre, aujourd’hui abandonnés…). Il a favorisé la concentration du bétail (estives et pâtures). Il propose encore maintenant, face à l’avenir et à l’incertitude, outre le tourisme et les sports de montagne (marche, ski, alpinisme…) des pistes parcourues depuis des siècles, et à nouveau recommencées telles le thermalisme et le solaire…
Pour Jacint Verdaguer, poète de la Renaissance, le Canigou - titre de son fameux poème épique, cristallise l’union de la Catalogne, divisée le 7 novembre 1659 par le Traité des Pyrénées…
 
Par temps clair, lorsque la Tramontane caresse - parfois un tant soit peu rudement -le littoral méditerranéen, on peut voir le Canigou pointer son pic enneigé de loin, de fort loin, depuis Marseille même… Et quand on a vu une seule fois le Canigou, magnifique sous la lumière du printemps, on s’en souvient à jamais….
 
Jean Iglesis
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14 avril 2022 4 14 /04 /avril /2022 10:56
Saint-Georges et le dragon - livre de J.P.Bonnel à paraître pour le 23 avril - Vernissage M.Pagnoux
Saint-Georges et le dragon - livre de J.P.Bonnel à paraître pour le 23 avril - Vernissage M.Pagnoux
Saint-Georges et le dragon - livre de J.P.Bonnel à paraître pour le 23 avril - Vernissage M.Pagnoux

Saint-Georges et le dragon - livre de J.P.Bonnel à paraître pour le 23 avril - Vernissage M.Pagnoux

Sant Jordi, symbole vivace de la Catalogne millénaire…

 

Sant Jordi terrassant le dragon, c’est plus qu’une image d’Epinal, mais c’est une véritable icône. Bien que d’abord manichéenne, cette scène épique de combat, de ferveur et de courage nous renvoie au travers de la geste éthérée du chevalier romain au triomphe de la lumière sur les ténèbres, de la connaissance sur l’obscurantisme, de la liberté face à l’oppression.

L’Histoire retient de Sant Jordi un militaire romain et chrétien qui fut martyrisé à l’époque de l’Empereur Dioclétien, vers l’an 303.

 

La légende attribue à Sant Jordi d’avoir vaincu le dragon qui s’apprêtait à dévorer une princesse, laquelle princesse avait été tirée au sort et lui avait été livrée, pour apaiser sa fureur.

Au Moyen Age, la Géorgie, l’Angleterre, la Grèce et la Catalogne ont choisi Saint-Georges pour saint- patron.

 

A la fin du XIXème, Sant Jordi devient un symbole catalaniste. La lutte du chevalier contre le dragon pour libérer la jeune princesse représente le combat de la Catalogne pour sa propre liberté.

 

Cette lutte s’inscrit pleinement et légitimement dans le conflit pluriséculaire qui a opposé la Catalogne à la Castille. Jetons au vent de l’Histoire quelques événements, qui ont endeuillé la Catalogne : le Compromis de Caspe (1412), le Traité des Pyrénées (7 novembre 1659), la chute de Barcelone (11 septembre 1714) devant les armées du Roi Felip V d’Espagne, l’exécution de Lluís Companys (président de la Generalitat de Catalogne de 1934 à 1940)…

Retour en arrière c’est le jour de Sant Jordi que depuis le XVème siècle l’on célèbre la traditionnelle Foire des Roses.

 

En 1926 le jour de Sant Jordi devient réellement celui de la Fête du Livre en Catalogne.

C’est dans un esprit forgé par les poètes de la Renaissance (Jacint Verdaguer), du « noucentisme », puis du modernisme (Angel Guimerà et Joan Maragall) que Sant Jordi va s’imposer peu à peu comme un symbole de combat, de progrès et d’espoir.

 

La Catalogne, opprimée depuis l’annexion (son partage est effectué le 7 novembre 1659 entre la France et l’Espagne, dans l’île des Faisans, au large de       la Bidassoa, par le « maudit » Traité des Pyrénées) va engager peu à peu sa reconquête et sa reconstruction.

 

Le fait que Barcelone soit une capitale européenne du livre et de l’édition n’est pas un élément étranger à l’action qui sera menée, dans la réappropriation identitaire et culturelle de la Catalogne…

 

Les volontés politiques qui s’affirmeront plus tard, lors de la dictature franquiste notamment – date du coup d’état du Général Franco – à sa mort, le 20 novembre 1975, n’entameront pas la détermination catalane qui, après l’échec de l’instauration d’une République (Francesc Macià proclame en avril 1931 la 1ère République Catalane) va aboutir en 1979 à l’instauration d’un gouvernement autonome : la Generalitat de Catalunya verra alors le jour.

 

Pour mémoire, c’est en 1926, que le jour de Sant Jordi devient réellement celui de la fête du livre en Catalogne.

 

On célèbre le 23 avril de cette année 1926 le 310ème anniversaire de la disparition de Miguel Cervantès. De manière concomitante – par les hasards d’un décalage entre le calendrier grégorien et le calendrier julien -, le 23 avril 1616, Miguel Cervantès meurt le même jour que William Shakespeare.

 

C’est dire qu’il y a déjà quatre siècles, le 23 avril s’annonçait déjà comme la date propice à l'émergence d 'une manifestation littéraire d’ampleur.

Curiosité de l’Histoire si l’on se rappelle que Miguel Cervantès, le génial auteur du «Don Quichotte», a été grandement influencé par Joanot Martorell,  écrivain catalan – un Valencien s’il en fût – lequel a été considéré comme annonciateur du roman picaresque, avec «Tirant lo Blanc».

 

La Sant Jordi prend aujourd’hui la forme d’un retour aux sources, outil et arme de récupération de la langue, de la culture et de l’identité catalane « al capdevall » (c’est-à-dire au final).

Au cours de la première moitié du XXème siècle, les événements se précipitent : Pompeu Fabra « el Seny ordenador de la llengua » réalise la            normalisation du catalan.

Eclate la guerre d’Espagne :

 Luís Buñuel, Pablo Picasso, Pau Casals, Joan Alavedra et bien d’autres s’exilent. Antonio Machado meurt à Collioure : « Petit Espagnol qui viens au monde, que Dieu te garde, l’une des deux Espagne va te glacer le cœur », écrit-il avec foi et gravité…Federico Garcia Lorca est exécuté sur la route de Grenade.

 

George Orwell, écrivain talentueux, engagé dans la milice du POUM, rend « Hommage à la Catalogne », exaltant les efforts des mouvements syndicaux      et et nationalistes. Nombre de réfugiés de l’Espagne, déchirée, iront par la suite lutter contre les nazis. Certains connaîtront l’enfer des camps de      concentration, tragiquement déportés à Dachau, à Auschwitz ou à Buchenwald…

 

Ces éléments conjugués ont peu à peu forgé la conscience et la résistance catalanes. Ils ont appris à un peuple pourvu d’une identité des plus marquées à lutter pour conquérir enfin sa liberté.

Sant Jordi, 23 avril, une date qui ne s’est pas démentie, puisque la fièvre de Sant Jordi a graduellement gagné toute l’Europe pour être aujourd’hui officiellement reconnue par l’UNESCO comme journée mondiale du livre et du droit d’auteur (le 23 avril 2002 précisément).

 

Jean Iglesis

CatalognARTS

 


Du 16 avril 2022 au 1 mai 2022

Vernissage le 16 avril 2022 » « 18h00 – 18h00


Jean-Pierre Gilly

Seront présentées à cette exposition des toiles de la série « Infinis » qui susciteront un moment privilégié d’échanges avec le public.

On pourra voir dans ces œuvres une résonance avec les paysages marins de la côte audoise.

(NB: exposition fermée entre 12 et 14h)

Le Cube


Place des Souvenirs d'Enfance, 66440 - TORREILLES

 

- - - 

Michel Pagnoux

Michel Pagnoux: Visions


 TORREILLES


Du 13 avril 2022 au 24 avril 2022

Vernissage le 14 avril 2022 » « 18h30 – 18h30


Michel Pagnoux: Visions

Exposition de Michel Pagnoux et inauguration du nouveau lieu d’exposition  » La Cave » de l’association du Pont des Arts

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26 mars 2022 6 26 /03 /mars /2022 09:47
Salons des livres étonnants
Salons des livres étonnants
Salons des livres étonnants
Salons des livres étonnants
Salons des livres étonnants

En 2022, le Salon PAGE(S expose ses trésors

Bastille Design Center
Les 26 et 27 mars 2022

Avis aux amoureux du livre ! Le Salon Page(s, qui conjugue Art et Littérature avec passion depuis plus de 20 ans, revient cette année pour une 24e édition absolument flamboyante. Le petit monde de la bibliophilie contemporaine vous donne en effet rendez-vous aux premières lueurs du printemps pour un week-end d’exception, entourés des plus grands collectionneurs et professionnels du secteur. Réunis autour d’un même attachement pour les livres d’art, éditeurs, relieurs, imprimeurs et lithographes partageront avec vous leur savoir-faire tandis qu’une poignée de graveurs, peintres, auteurs et calligraphes présenteront le fleuron de leurs collections. Suivez ainsi les pas de Manet et Mallarmé et laissez-vous séduire par la beauté précieuse et fascinante des livres d’art. Livres en accordéon, cahielibres, pliages complexes et papiers originaux… Venez découvrir, admirer, toucher ces objets rares, tirés en exemplaires très limités, hérités des techniques ancestrales transmises depuis des générations et dont les exposants sont les uniques gardiens. En somme, laissez-vous porter par ces moments d’échange et de découverte autour des innombrables métiers du livre dans une parenthèse ouverte sur la beauté du geste et l’élégance.

BASTILLE DESIGN CENTER
Les 26 et 27 mars 2022
74 boulevard Richard Lenoir, 75011
M° Richard-Lenoir (5)
Sam. 14h-20h et dim. 11h-19h
Entrée libre

http://www.salon-pages.paris/

 

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  • SALON
  • LITTÉRAIRE
Grand Palais Ephémère
Du 23 au 25 septembre 2022

Le Salon International du Livre Rare revient pour une nouvelle édition au cœur de Paris, au Grand Palais Éphémère. Un rendez-vous immanquable pour les férus du papier et des lettres !

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11 mars 2022 5 11 /03 /mars /2022 11:00
Annie CATHELIN et Martine BARDE à la librairie Torcatis - INDE, expo Le Boulou - Facultat de català de la Universitat de Perpinyà -
Annie CATHELIN et Martine BARDE à la librairie Torcatis - INDE, expo Le Boulou - Facultat de català de la Universitat de Perpinyà -

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Samedi 12 mars

de 10h30 à 12h30 

à la librairie Torcatis

 

Rencontre avec

Annie Cathelin

 

autour de son dernier ouvrage paru aux Ed. L'harmattan

 

Une vie de bleu et d'ocre

 

 Il est des histoires de famille qui semblent s'enrouler sur elles-mêmes. Contant les joies, les espérances et les douleurs quotidiennes des petites gens, elles s'insèrent pourtant dans la Grande Histoire. Tout un chacun peut s'y trouver confronté et devra jongler avec une vie qui le dépasse. Ainsi, avec le soutien chaleureux de son frère Dédé, Julie, la bergère, est-elle portée par son rêve de s'instruire et de devenir chanteuse. Sa rencontre improbable avec Jean, l'Alsacien en rupture familiale, qui a connu la Grande Guerre et projette de partir enseigner dans l'Algérie coloniale des années trente, parviendra à tisser un bonheur fragile, fait d'amitiés et de modestes aventures. Tous savent que le chemin pour devenir ce que l'on est, ne peut être que long et semé d'embûches, mais parfois aussi, d'imprévus qui ensoleillent les jours.

 

 

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Samedi 12 mars

à partir de 17h30

à la librairie Torcatis

 

Vernissage de l'exposition de

Martine Barde

 

Je n’ai pas appris la peinture, elle s’est imposée ..

 

D’abord attirée par l’aquarelle, j’ai ensuite pratiqué l’acrylique puis les techniques « mixtes » et les collages qui m’ont apporté un peu plus de liberté

J’ai appris la calligraphie, l’exigeante calligraphie chinoise puis la calligraphie hébraïque et latine.

 

L’acte de création reste automatique, il n’y a pas de dessein ( dessin).

Au départ, il y a le trait, les marques, et une gestuelle.

Viendront les couleurs et les formes.

 

Ensuite, la rencontre et parfois une histoire… 

 

Exposition du

10 au 26 mars 2022

 

 

 

 

www.librairietorcatis.com

en continu sur notre site internet

 

Les horaires de la librairie TORCATIS 10 rue Mailly à Perpignan

Université de Perpignan 

"Faculté de catalan"

 

 

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Inscripció en llicència de català per ser mestre bilingües

05 Març 2022

 

L’IFCT, la "Facultat de català" de la Universitat de Perpinyà, forma en 3 anys els futurs profs de les escoles bilingües:

aprofundiment i pràctica intensiva de la llengua, didàctica del bilingüisme i de la immersió lingüística, pedagogia i preprofessionnalització.

 

Els futurs candidats al CRPE especial – concurs de reclutament de professor de les escoles bilingüe – poden des d’ara inscrire’s a Parcoursup en llicència de català, formació ideal per millorar el seu nivell de llengua abans la preparació del concurs (en màster).

La llicència de català acompanya els estudiants catalanòfons o neolocutors de català en el perfeccionament de llur futura llengua d’ensenyament.

 

La inscripció en català pot ser principal o en segona inscripció en llicència, en presencial o a distància.

 

Informacions i precisions : www.upvd.fr o ifct@univ-perp.fr o aplec@aplec.cat o 04 68 66 22 11.

 

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24 février 2022 4 24 /02 /février /2022 09:56
Histoires de librairies - Ollada Republicana -
Histoires de librairies - Ollada Republicana -

Littérature

Livre : Le corps des libraires (Les Belles Lettres, 2021, 8 euros)

 

Dans ce petit livre à la jaune couverture -couleur des subversifs, des emmerdeurs : sorcières, juifs et gilets...jaunes- le lecteur rencontre des fantômes-s, des revenants, des lieux étranges et le labyrinthe des librairies...

 

Les anecdotes racontées par Vincent Puente nous entraînent dans les lieux voués aux livres de par le monde. Et de tous temps...Ainsi de l'Antiquité, lors de l'incendie qui ravage la bibliothèque d'Alexandrie, César déclare : "Laisse-la brûler. C'est une mémoire pleine d'infamie."

 

On se rend ensuite à Gibraltar où une librairie, sise près des "Colonnes d'Hercule" offre au visiteur le plus grand désordre : à ce propos, je vais souvent chez le bouquiniste de Sète, au-dessus du port, où il est difficile de pénétrer sans faire tomber quelque étagère...

 

Les employés ne lèvent pas les yeux à l'arrivée d'un client et ne disent pas bonjour : cela vous arrive à la librairie Torcatis, surtout sous Roger Coste, qui  ne se voulait pas commercial...Il doit bien rester encore aujourd'hui, dans ce lieu unique de Perpignan, un de ces anciens "Cerbère"...

Ce manque de dialogue est manifeste aussi dans les grandes librairies-supermarchés, telles Ombres blanches à Toulouse, le Furet du Nord à Lille, ou Mollat à Bordeaux : le flux est incessant et les salariés sont tout à leur labeur...

 

Dans "La librairie de Jonas", l'auteur explique le martyre de saint Laurent en 258, protecteur des libraires et des bibliothécaires, pour avoir refusé de livrer les livres saints aux soldats...

 

Ce petit ouvrage ravira les lecteurs passionnés et les collectionneurs livresques qui hantent les librairies en quête d'un objet inédit, d'une mise en page originales et, accessoirement, d'un contenu intelligent...

 

JPB 24.2.2022

* Communiqué de presse - Groupes indépendantistes

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Ollada Republicana

Després de 2 anys de pandèmia Catalunya Nord per la Independència torna a organitzar l'ollada republicana.

Encara unes hores per a reservar la teua ollada. Te la deixis pas perdre!

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Veniu a compartir unes hores i un dinar amb 3 invitats, independentistes han patit repressió per les seues idees polítiques.

Jordi Puig (Rodant per la República) i els consellers Jordi Turull i Lluís Puig.

Reserveu la vostra ollada a:

Participació: 12 €/persona. Teniu fins a mitjanit!

 

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23 février 2022 3 23 /02 /février /2022 10:55
Droits de la femme- N. Daubannes
Droits de la femme- N. Daubannes

Droits de la femme- N. Daubannes

Droits des femmes un combat perpétuel

LES SEMAINES DES DROITS DES FEMMES EN PARTENARIAT AVEC AMNESTY INTERNATIONAL Maison de la Catalanité

Place Josep Sébastià Pons - Perpignan 22 février au 25 mars 2022
04 68 08 29 30

leDépartement66.fr La culture pour tous, toute l’année

PYRENEES ORIENTALES le Département

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Hermeline MALHERBE

Présidente du Département des Pyrénées-Orientales

Marie-Claire BASSOU

Représentante d’Amnesty International Perpignan

Françoise CHATARD

Conseillère Départementale en charge de la Mission Égalité

et
les élu.e.s de l’Assemblée départementale

ont le plaisir de vous convier au vernissage de l’exposition

DROITS DES FEMMES UN COMBAT PERPETUEL

Les Semaines des Droits des Femmes

Vendredi 4 mars 2022 à I8h30

Maison de la Catalanité Place Josep Sebastià Pons - Perpignan

Pour votre sécurité, le pass vaccinal et le port du masque sont obligatoires.

Les données personnelles recueillies pour l’envoi d’informations et d’invitations institutionnelles sont traitées par Le Département conformément à la loi. Vous pouvez avoir accès à celles qui vous concernent et les faire rectifier en vous adressant par mail : pcd66@cd66.fr ou en écrivant à Madame la Présidente au 24 quai Sadi Carnot 66 906 Perpignan Cedex.

Hôtel du Département - 24, quai Sadi Carnot - B.P. 906 - 66906 Perpignan cedex - Tél. 04 68 85 85 85 - www.leDépartement66.fr L’Accent Catalan de la République Française

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ARTS - Ancien de l'Ecole d'arts de Perpignan, cet artiste subversif, qui refuse de se compromettre avec l'extrême-droite en acceptant d'être accueilli dans un galerie ou musée de la ville, trace sa route loin des compromissions et copinages divers. JPB

 

 

Limaille et béton sucré

Portrait

Nicolas Daubanes

Plasticien

Artiste engagé, Nicolas Daubanes présente, au Drawing Lab à Paris, ses dessins et installations corrosives autour des lieux d’enfermement.

 

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Nicolas Daubanes posant devant son œuvre en limaille de fer de l’Hôtel de ville de Paris incendié durant la Commune en 1871, exposé en 2020 au Palais de Tokyo.

MARC DOMAGE

 

 

En 2008, alors qu’il est encore étudiant aux Beaux-Arts de Perpignan, Nicolas Daubanes anime un atelier au centre pénitentiaire pour mineurs de Lavaur. « Ça a été une expérience très forte, un choc. Depuis, j’ai effectué une quinzaine de résidences pour créer des œuvres en milieu carcéral », raconte ce grand barbu, bientôt quadragénaire.

 

Au Drawing Lab à Paris (1), il a reconstitué ainsi l’étroite cellule d’un condamné à perpétuité. De cet homme, une photographie caviardée de noir ne nous révèle qu’un œil comme plongé dans un jeu vidéo, projeté sur le mur d’en face, en guise d’échappée dérisoire. Dans la salle voisine, un dessin monumental nous entraîne dans une des Prisons imaginaires de Piranèse, réinterprétée avec de la limaille de fer aimantée. Une poussière très noire qui suggère la ruine, le désir d’évasion…

 

Ce pigment métallique renvoie aussi au monde ouvrier des parents de l’artiste. Tous deux sont décédés d’une maladie professionnelle alors que Nicolas Daubanes n’avait que 19 ans. Il évoque aussi, sans s’appesantir, la maladie auto-immune qui l’a contraint à subir plusieurs greffes de rein. « Avec tout ça, je n’avais pas envie de travailler comme mes parents à l’usine. Pas question pour autant d’aller faire de l’aquarelle au bord des lacs. Je ne suis pas dans une relation esthétique et naïve au monde », ironise-t-il, avec son accent chantant. Et de citer le rappeur Bouba : « Les gens parlent d’amour, moi j’te parle de c’que j’connais ». Une réalité sombre certes, mais toujours irriguée par un élan vital.

 

Un vent de révolte traverse ainsi la plupart des œuvres de Nicolas Daubanes. À l’image de cette paroi de béton noirci, exposée au Drawing Lab, portant des impacts de balles et la devise « Seul contre tous » (2), le tout inscrit en creux avec du sucre fondu, une technique de sabotage empruntée à la Résistance. Ce procédé, inédit dans l’art et en parfaite adéquation avec son sujet, comme les dessins de prison en limaille, explique sans doute la reconnaissance précoce de cet artiste qui, depuis dix ans, ne cesse d’enchaîner les prix et les expositions personnelles.

 

Au Drawing Lab, on retrouve le souvenir des maquisards, cette fois cachés dans la Grotte de la Luire dans le Vercors, à travers une série de dessins fascinants, mêlés à d’autres sur le camp de concentration de Struthof en Alsace. On y voit des forêts, des sentiers, les feuillages environnant ces deux sites, gravés sur du verre au pochoir avec de la limaille incandescente. Des vues fantomatiques derrière leur écran vitré, qui évoquent à la fois des images d’archives, le camouflage et les rêves de liberté de ces hommes traqués, enfermés.

 

Autres œuvres subversives de l’exposition, rappelant les pavés lancés par des manifestants, ces briques qui portent en creux l’empreinte d’une main. Lors d’une résidence dans une briqueterie d’Occitanie, l’artiste a demandé aux ouvriers de rompre avec toutes les règles en vigueur pour empoigner les parallélépipèdes encore chauds et y laisser ainsi une marque corporelle. Une manière de réhumaniser leur travail, de réhabiliter leurs gestes soigneusement invisibilisés par la production en chaîne.

 

« Le musée d’art contemporain de Sérignan a acheté une centaine de ces briques. Ça m’a rendu heureux de voir reconnu ainsi le travail de ces ouvriers », observe simplement Nicolas Daubanes, qui continue à travailler entre Perpignan et Marseille, à l’écart des circuits mondains de l’art contemporain. Au fil des expositions, ses œuvres sont pourtant entrées dans les collections des Fonds d’art contemporain d’Occitanie, de Provence-Alpes-Côte d’Azur, de Franche-Comté…

 

Représenté depuis cinq ans par la galerie Florent Maubert à Paris, il a vu son travail mis en lumière, au Palais de Tokyo, en 2020. Pour un peu, il s’étonnerait presque du chemin parcouru. « En tant qu’étudiant des Beaux-Arts de Perpignan, ça me semblait tellement inaccessible… », avoue-t-il avec un mélange de réserve et de témérité.

 

Sabine Gignoux

 

(1) Nicolas Daubanes, « Le Chiffre Noir » au Drawing Lab, 17 rue de Richelieu, Paris 1er, jusqu’au 4 mars. (2) La devise de Louis XIV, souvent gravée sur des plaques de cheminée, détournée aujourd’hui par des désespérés comme dans le film éponyme de Gaspar Noé.

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18 février 2022 5 18 /02 /février /2022 09:21
F.O.Giesbert et son livre sur la V° République
F.O.Giesbert et son livre sur la V° République

F.O.Giesbert et son livre sur la V° République

Un Général de GAULLE cynique, hypocrite, libidineux, dépourvu de compassion...par FOG

Le journaliste dynamique et talentueux du Figaro éprouve une grande passion par De Gaulle, mais, objectif et amoureux de la vérité, comme toujours, il n'hésite pas à dresser un portrait très négatif du premier président de la cinquième République française...

Ainsi, après avoir écrit sur les immigrés et sur sa ville, Marseille, où l'on n'entend parler que l'arabe (voir ce blog des dernières semaines et pages 15, 177, 204), le journaliste de droite, utilisant la pensée hégémonique zemourienne, élargit le propos à la France : il s'agit de montrer le rôle de De gaule durant la guerre d'Algérie.

Le propos débute à la page 52 où la duplicité du général et son mépris pour les Pieds-Noirs donnent des frissons; tout y passe, Salan et l'OAS, Massu, les Colons, le code de l'indigénat : pour vous aider, voir les pages 52, 54, 74, 76 (Salan et 174, 196), 79, 81...)

Ce politique rusé n'a pas de sentiment, ni pitié ni compassion (186), il est cynique comme la plupart des politiciens, pas de quoi faire un mythe de l'inventeur de la V°.! Il est ingrat, peut oublier ses anciens amis, il est impitoyable, ce soldat, ce général tenté par Baden-Baden pour cogiter un coup d'Etat...Qui était permanent, selon le livre célèbre de F. Mitterrand, un autre cynique...

En outre, le racisme n'est pas loin dans sa bouche: les Arabes ne sont pas comme nous, c'est une autre race et l'assimilation est impossible; il défend la civilisation occidentale  et les Maghrébins sont utiles surtout comme main d'oeuvre qui sera invitée à venir en France quand les Français ne veulent pas faire la sale besogne...

Enfin, la question du sexe est abordé sans détour par la plume délurée de ce cher FOG, intello médiatique, qui, en page 35, compare De Gaule et Pétain : leur appétence pour le sexe. "P. Pétain, son chef de régiment, futur maréchal et chaud lapin notoire, qui est alors son mentor avant de devenir son ennemi personnel, de Gaule se retrouve souvent, en fin de semaine, dans le même train...Les deux hommes partagent les adresses, des femmes; des plaisirs..."

Madame de Gaulle savait les frasques de son époux et était très jalouse : affecté à Beyrouth, "il n'est pas, tant s'en faut, un mari modèle..." Et quel séducteur auprès des comtesses russo-polonaises, mais c'était avant son mariage... Le livre vaut pour de tels détails, montrant l'aspect humain, très humain de cet homme devenu une icône grâce au récit national qui a besoin d'idoles...

JPB (18.2.2022)

- - - - - -

 

Premier volume d’une Histoire intime de la Ve République insiste sur le génie du Général sans en occulter les zones d’ombre.

Passionnant.

Franz-Olivier Giesbert renoue dans cette Histoire intime de la Ve République avec ses grandes biographies de Mitterrand et de Chirac. Le journaliste fait œuvre d’historien dans cette remarquable saga qui sera composée de trois volumes, puisant aux meilleures sources ainsi que dans ses souvenirs personnels. Celui qui a connu tous les présidents de la Ve République, à l’exception de son fondateur, retrace avec un œil très neuf les grands épisodes qui ont conduit le pays au déclin dans lequel il est actuellement.

 

Ce premier volume se concentre sur le sursaut gaulliste, dont il n’occulte pas les zones d’ombre, tout en sachant rendre au génie du Général sa dimension historique, tant dans sa capacité à fonder une nouvelle République qu’à sortir le pays de l’ornière algérienne. De Gaulle espérait trouver dans la construction d’une Europe à six un moyen de redonner à la France une nouvelle place dans le concert des nations, sans être dupe des dangers du projet fédéraliste...

 

*Gallilmard 2021, 20 Euros
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18 février 2022 5 18 /02 /février /2022 09:09

Samedi, rendez-vous pour la marche pour la mémoire et la République espagnole

 

et le salon du livre : Argelès/Mer

 

Vendredi 18 février à 18 h, à l’espace Jean-Carrère, spectacle-concert de Serge Utgé-Royo,

qui vient chanter là où son propre père fut interné, Un nuage espagnol, memorias ibéricas (entrée 15 €).

 

 

Samedi 19 février, espace Jean-Carrère, à 9 h 30, départ de la 20e marche de la mémoire, en présence des élus. "Cette année, la commune crée un parcours mémoriel, explique Jacqueline Payrot, présidente de Ffree. Il part du monolithe qui marque l’entrée du camp, plage nord, jusqu’au cimetière des Espagnols, sur l’avenue de la Retirada et plus loin jusqu’au Mémorial. À chaque étape, un totem avec un QR code propose des documents en trois langues (français, catalan, espagnol). L’idée, c’est d’avoir un musée à ciel ouvert, se documenter et poursuivre la visite".

 

 

 

Cette 20e marche sera l’occasion d’inaugurer ce dispositif. De plus, au monolithe, 50 photos du camp, prises entre 1939 et 1942 seront exposées, à ciel ouvert, jusqu’à fin mars. Au cimetière, il y aura les dessins de Josep Narro, artiste barcelonais interné à deux reprises au camp d’Argelès.

 

Samedi 19 février, espace Jean-Carrère, à 13 h, repas tiré du sac. À partir de 14 h, participation aux spectacles et animations (tarif 5 €). À 14 h, lecture de poèmes par Agnès Sajaloli, Étranges étrangers de Jacques Prévert.

 

 

À 14 h 30, inauguration du salon du livre sur la guerre d’Espagne et les exils. "Pendant 2 ans de confinement, les gens ont beaucoup écrit, annonce Sonia Marzo, membre du bureau de Ffree. Nous présenterons les ouvrages de 26 auteurs, distribués par cinq librairies. En plus, il y aura onze associations mémorielles et humanitaires".

 

Inauguration de trois expositions, dont une préparée par des lycéens de Céret "Les couleurs de la liberté". Pendant 2 ans, 60 élèves ont rencontré des réfugiés de l’époque, visité différents lieux et réalisé des portraits, sous la direction du photographe professionnel Miquel Dewever-Plana. Cette exposition itinérante rejoindra ensuite la médiathèque, avant d’être présentée dans tous les lieux emblématiques du département.

 

À 18 h, présentation du centre de ressources du Mémorial du camp d’Argelès-sur-Mer, par Grégory Tuban, chargé de mission. À 18 h 30, spectacle musical, chorales chants par les Voix libres, la Chorale de Saint-Génis-des-Fontaines, chants de lutte et d’exils par les Goigs tradicionals.

 

 

 

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16 février 2022 3 16 /02 /février /2022 11:27
Vladimir Pozner
Vladimir Pozner

Vladimir Pozner

 

Association des amis de Vladimir Pozner

Bulletin électronique de février 2022

 

 

Membres d’honneur : Maurice Baquet, Christian Bourgois, Henri Cartier-Bresson, Miriam Cendrars, Annie Ernaux, Jean Lacouture, Claude Lévi-Strauss, Antonin Liehm, Edgar Morin, Michel Piccoli, Alain Resnais, Jorge Semprun, Marina Vlady, Christa Wolf

 

Espagne premier amour réédité chez Julliard !

 

En 1939, la défaite conduit des dizaines de milliers de réfugiés espagnols dans les camps de concentration français. Sur la plage d’Argelès, entre les barbelés, Pierre essaie de retrouver l’inoubliable Pilar, rencontrée sur la route de l’exode, et dont l’image va se confondre avec celui de « l’Espagne qu’on assassine ». À la recherche de cette femme et de la douceur de l’amour, il est confronté à la brutalité de la misère et à l’amertume du déracinement.

 

Écrit d’une plume unique, Espagne premier amour, nous parle d’une voix sobre et bouleversante. C’est à son propos qu’Aragon écrivait : « Le plus court des romans, ce qui pas plus pour un livre que pour un couteau ne l’empêche d’entrer d’un coup dans le cœur. » Un livre d’une actualité brûlante, puisque les réfugiés de 1939 font écho aux migrants d’aujourd’hui.

 

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Vladimir Pozner est né à Paris en 1905. Son œuvre innovante a été saluée par Blaise Cendrars, Dashiell Hammett, Jorge Semprun. Romancier, journaliste, il a aussi été scénariste à Hollywood.

 

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Association des amis de Vladimir Pozner - 86, av. Ledru-Rollin - 75012 Paris - France    

http://www.pozner.fr

Facebook : https://www.facebook.com/Les-amis-de-Vladimir-Pozner-195613461599

 

20 ans des chemins de la Retirada,
samedi 19 février


Les chemins de la Retirada fêtent leurs 20 ans. Pour cette édition 2022, du 17 au 20 février, l’association Fils et Filles de Républicains Espagnols et Enfants de l’Exode (FFREEE) explore le thème : “Voix libres”. Des voix, comme celle, puissante et nuancée, de Serge Utgé-Royo qui vient chanter à Argelès-sur-Mer, là où son père fut interné en 1939. Comme celles aussi des chorales Voix libres et El Goigs tradicionals (chorale de Saint-Génis-des-Fontaines).
Les 20 ans des chemins de la Retirada, samedi 19 février, sont aussi l’occasion pour le Mémorial du Camp et la Ville d’Argelès-sur-Mer d’inaugurer un parcours permanent sur les traces de la Retirada et une exposition sur le sable des mémoires du camp.

 

Un parcours mémoriel inclusif
La 20e marche de la mémoire inaugurera le parcours mémoriel qui relie le Mémorial du camp à la plaque Nord, en passant par le cimetière des Espagnols et le Monolithe. Sur ces quatre sites, des totems multilingues, retracent l’histoire de la Retirada et du camp d’Argelès-sur-Mer. Une histoire désormais accessible à tous. Sur chaque panneau figure en effet un QR code permettant d’accéder, directement avec son smartphone, à un audio-guide. Celui-ci est disponible en quatre langues : français, catalan, espagnol et anglais. Les personnes malvoyantes et/ou en difficulté avec la lecture peuvent ainsi écouter les textes figurant sur les panneaux.

 

Mémoires du camp d’Argelès sur le sable 
La marche de la mémoire s’achèvera face au Monolithe, où les “Mémoires du camp d’Argelès” s’exposent sur le sable. À l’occasion du 80e anniversaire de la fermeture du camp d’Argelès-sur-Mer, une exposition de 50 photographies et documents, issus de nombreux fonds, illustre son histoire. C’est ici-même, plage Nord, que le camp d’Argelès fut installé à la hâte en février 1939, lors de la Retirada. Délimité par des barbelés, il fut démantelé en novembre 1942. Durant ces quatre années, plus de 170 000 hommes, femmes et enfants transitèrent par ce camp sur le sable ; des Républicains espagnols mais aussi d’autres “indésirables” dont des nomades français, des Juifs étrangers et des apatrides. Découvrez leur(s) mémoire(s).

Départ de la 20e marche de la mémoire, samedi 19 février à 9h30 de l’espace Jean-Carrère, avenue Molière – Argelès-sur-Mer. Gratuit.

Programme complet des chemins de la Retirada 2022 

CONTACT PRESSE
Mémorial du camp d'Argelès-sur-Mer 
Grégory Tuban, 06 76 64 75 72
g.tuban@ville-argelessurmer.fr


** Rencontre avec B. Rieu à la médiathèque d’Argelès-sur-Mer

Médiathèque d’Argelès-sur-Mer

RENCONTRE LITTÉRAIRE – le 18 février à 18H


Les Amis de la médiathèque vous invitent à une rencontre avec Bernard Rieu autour de son livre Argelès-sur-Mer, des Pyrénnées à la Méditérannée, un territoire dans l’histoire.

  • Bernard Rieu présente son livre. Bernard Rieu présente son livre. Photo mairie

Livres - Bandes dessinées,  Argelès-sur-Mer

Dans le cadre de leurs Rencontres auteur-lecteurs, les Amis de la médiathèque invitent Bernard Rieu, à l’occasion de la sortie de son ouvrage : Argelès-sur-Mer, des Pyrénées à la Méditerranée, un territoire dans l’histoire (éditions Trabucaire).

Journaliste passionné par l’histoire, ancien élu en charge du patrimoine, Bernard Rieu vient de signer un merveilleux livre sur sa ville. Un recueil savoureux, qui se déguste au fil de 164 pages parfaitement illustrées et ponctuées d’anecdotes. Bien plus qu’un simple livre d’histoire, c’est celle des hommes qui ont construit ce territoire qui est à découvrir.

Rendez-vous ce vendredi 18 février à 18 h, à la médiathèque Jean Ferrat.

Entrée libre. Pass sanitaire exigé. Port du masque obligatoire..

- - -  Médiathèque d’Argelès-sur-Mer

 

CAMINOS, CAMINS, CHEMINS DE LA RETIRADA du 8 au 18 février

FREEE, propose en février 2022, à la médiathèque d’Argelès-sur-Mer (et à la salle Jean Carrère le 19 février) pour les journées de « Los Caminos, Camins, Chemins de la Retirada », la mise en place d’une exposition réalisée par les élèves du lycée Décodât de Séverac de Céret. Elle est le fruit de deux années de préparation, initiée par trois de leurs enseignants, Marie, Rose et Maxime. Elle se présente par des prises de vues d’enfants de l’exil et d’enfants d’exilés avec l’enregistrement de leur témoignage, le montage des deux. Pour les prise de vue, les élèves ont été accompagné par Miquel Dewaere-Plana, lui-même photojournaliste du monde et auteur de plusieurs livres. Ce projet a nécessité deux ans pour voir le jour. Un livre doit également paraître en mars 2022 et que nous vous présenterons également, nous l’espérons en avril lors de notre Assemblée Générale annuelle. C’est la quintessence de la transmission de mémoire intergénérationnelle concernant la Retirada de 1939, la guerre d’Espagne et la seconde guerre mondiale

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10 février 2022 4 10 /02 /février /2022 09:23
Banyuls/Mer : Les jours bleus de Machado, les jours heureux de Serge BARBA
Banyuls/Mer : Les jours bleus de Machado, les jours heureux de Serge BARBA
Banyuls/Mer : Les jours bleus de Machado, les jours heureux de Serge BARBA

Banyuls/Mer

 

Vendredi 11 février à 17h30, salle Novelty, entrée libre

 

Exposé, images, débat, dédicaces de Serge Barbe

 

Sous l'égide de l'association. Walter Benjamin sans frontières

SERGE BARBA :

Les jours bleus d’Antonio MACHADO

 

RENCONTRE AVEC SERGE BARBA

 

Présentation de son livre, débat, dédicaces …

 

 

 

VENDREDI

11 FÉVRIER

 2022

 

17H30 HEURES

ENTRÉE LIBRE

 MESURES SANITAIRES DE RIGUEUR

Mes

 

06.31.69.09.32.

 

 

Sous l’égide deL’ASSOCIATION WALTER BENJAMIN - 06.31.69.09.32.

 

 

 

Retraité de l’enseignement, Serge Barba a présidé pendant sept ans l’Association Fils et Fils de Républicains Espagnols et Enfants de l’Exode. (FFREEE)

 Cet engagement l’a conduit à parcourir les lieux et chemins du département des Pyrénées Orientales, théâtre de la Retirada, mais aussi à recueillir des témoignages et rassembler de nombreux documents. C’est donc tout naturellement que ce travail, guidé par le souci de répondre à la demande des nombreux descendants de républicains espagnols, a  donné lieu à la publication d’un ouvrage :

« De la Frontière aux barbelés, Les chemins de la Retirada 1939 », Trabucaire éditeur. Ce travail, sorte de carte géographique de la Retirada, est l’occasion de souligner à la fois les souffrances subies par les réfugiés espagnols et les manifestations de solidarité et d’entraide à leur égard.

 

Serge Barba a aussi publié plusieurs articles dans différents ouvrages consacrés à la Retirada.

Son lieu de naissance, la Maternité suisse d’Elne, est en grande partie à la source de l’intérêt qu’il porte à l’exil des Républicains espagnols.

 

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