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11 septembre 2024 3 11 /09 /septembre /2024 11:41
Le maire d'Eus - Journées du patrimoine à Corsavy
Le maire d'Eus - Journées du patrimoine à Corsavy

Le maire d'Eus - Journées du patrimoine à Corsavy

Fait-divers:

 

A la Une du quotidien local catalan d'expression française, ce titre :


Pyrénées-Orientales : le maire d’Eus et deux adjoints placés en garde à vue 

 

José Montessino, maire de la commune d’Eus, et deux autres élus ont été entendus par les services de gendarmerie ce mardi 10 septembre 2024 pour "faux et usage de faux en écriture publique". Tous trois devaient s’expliquer concernant la falsification présumée de décisions municipales en vue de couvrir des frais d’avocats.

  *Les élus sont des hommes publics: on peut donc les exposer à la justice populiste. Avant d'en savoir plus, de connaître les résultats de l'enquête, fallait-il utiliser les gros titres en page Une..? Si c'est pour moraliser la vie politique et montrer aux élus qu'on dira la vérité sur les méfaits, c'est bien...

Si c'est pour attirer le regard voyeur du lecteur et ainsi augmenter les ventes, c'est de bonne guerre, mais moins moral...

 

JPB

    - - - - - -

’INSTITUT DES ARTS DU MASQUE PATRIMOINE TRADITIONS CREATION COLLECTION ARCHE DE NOE

 

Un Événementiel en Haut Vallespir que j'ai imaginé comme un Hommage à Jean Pierre Verges, en sa présence

Comme toujours avec cet art qui est le mien, qui est le nôtre avec les artistes qui sont mes Compagnons"

 

HOMMAGE A JEAN PIERRE VERGES

 

Tailleur de pierres, fauconnier, gardien de mémoire, vigie de lumière, Jean-Pierre Vergès a l’humilité des très grands. Beaucoup des nôtres sont partis accompagnés de sa prière en catalan, récitée avec amour comme un pont, une chaîne sacrée entre eux et les déjà disparus. Infatigablement, à la tête de son association, il a restauré pierre à pierre Sant Martí de Corsavy. A qui, sinon lui, dédier les Journées Européennes du Patrimoine ?

 

Guillaume LAGNEL

 

 

ITINERAIRE HIVER 2024 - LETTRE D’INFORMATION «DEMAIN, SUR LES CHEMINS DU MASQUE»

 

Chères amies et amis de l’Institut,

Nous voici en cette nouvelle année 2024, après quatre mois d’un phénoménal déménagement des 350 m3 du fonds de la Collection Arche de Noé vers un abri de stockage consécutif à la fermeture définitive de l’Institut des Arts du Masque à Limoux au profit d’une Maison du Droit. La Collection des Goudils d’Emile Taillefer, en complicité avec la famille, a été prise en charge par la ville et ainsi sauvegardée à Limoux. Les costumes et masques ont été rendus aux Bandes de Carnaval. La saison du Carnaval 2023 comme tous nos rendez vous de l’année avaient fait salle comble. L’exposition estivale à l’Abbaye de Saint-Hilaire avec «Les Vieillards de l’Eternité» reconnue comme l’une des plus emblématiques de notre répertoire. La presse avec l’Indépendant n’a cessé de questionner du devenir de l’Institut et de témoigner du départ de son lieu fondateur. Il est aujourd’hui de ma responsabilité pour conclure cette exceptionnelle aventure, de vous informer de ses tribulations passées et de ses projets d’avenir.

 

UN RAPIDE RETOUR AUX SOURCES

 

Il revient à Jean-Paul Dupré, alors Député-Maire de Limoux, de m’avoir ouvert l’ancien Palais de justice désaffecté pour y fonder l’Institut des Arts du Masque. En 2010, nous avions réalisé à sa demande une étude pour un « Musée du Carnaval » dans ce bâtiment acquis par la commune, avec la complicité de notre équipe avec laquelle je finalisais à l’époque le « Musée des Instruments du Monde » à Céret. Ce projet d’un Musée du Carnaval n’ayant pu obtenir les moyens nécessaires à sa réalisation, j’ai émis la proposition d’y fonder un « Institut des Arts du Masque ». Ce nouveau projet a été retenu en juin 2016 à la majorité du Conseil Municipal. L’ancien Palais de Justice ouvrait alors des potentialités insoupçonnées de valorisation du Masque, au cœur de l’un des plus authentiques carnavals du monde. Là où se joue «le Jugement de Carnaval», les Masques du Monde allaient pouvoir se révéler et se perpétuer. En associant les collections de ma Compagnie l’Arche de Noé, à la collection des Goudils d’Emile Taillefer, ainsi qu’à la présence des bandes du Carnaval, le premier Institut des Arts du Masque allait voir le jour en France.

 

UN PALAIS DE LA TRADITION ET DE LA CREATION

Durant 7 ans, avec la complicité de Limouxins et de notre équipe, nous avons pu organiser des espaces dédiés à la fois aux traditions carnavalesques et à la présentation originale de nos «Masques en Scène» provenant du théâtre. Notre investissement a été considérable pour faire vivre ce lieu, en gratuité d’entrée, sans aucune subvention ni autre soutien que la mise à disposition du bâtiment en des temps difficiles pour l’action culturelle. L’Institut était en ce lieu, précurseur d’un rayonnement régional et national à l’image d’une politique culturelle choisie par certaines villes. La Ménagerie de l’Arche de Noé et la collection des Goudils d’Emile Taillefer en constituaient déjà les trésors permanents. Un Centre d’art ouvert à tous les publics, et de par sa nature, populaire et universel. Des projets pour les dix ans à venir. Ecrin éloquent et admiré de tous par l’exemplarité de sa singularité scénographique et muséale. C’est ainsi que 40 expositions et 35 événementiels ont accueilli plus de 35 000 personnes. Les visiteurs y furent toujours émerveillés. Cet Institut restera sans nul doute dans la mémoire du Pays Limouxin. Un livre en témoignera.

 

LA DESTITUTION D’UN LIEU UNIQUE

 

Depuis l’annonce en mai 2021 de la destitution de cet établissement pour une Maison du Droit par la nouvelle municipalité, nous n’avons cessé de chercher des solutions. Nous avons dû alors reconnaître qu’il n’existait à Limoux aucun lieu de remplacement. L’ancien Palais était unique par sa configuration si propice à sa vocation. L’Institut c’était aussi l’histoire d’un parcours artistique professionnel d’un demi-siècle consacré à la connaissance et à la pratique des arts du masque qui devait s’achever sereinement en 2030 en ce Palais, après sa transmission et la donation de son fonds à la ville de Limoux. Nous avons été stoppés net dans son développement.Un «accident du destin» ! Il eût fallu en amont prendre toute la mesure de cette éviction et ouvrir un dialogue de concertation, mais nous avons été mis devant le fait accompli sans réunion préalable. Aucun espace de stockage n’a pu non plus être trouvé pour disposer d’un abri fonctionnel pour la sauvegarde des collections. Force fut de constater qu’il n’en n’existait pas à Limoux. Nous sommes restés en relation suivie et ouverte avec la Direction des Services et de la Culture de la ville.

 

RÉINVENTER LE FUTUR

Devant l’échéance des travaux prévus pour cette fin d’année 2023, la Collection s’est alors trouvée en grand péril. Les recherches ont dû être élargies au département de l’Aude, puis en Région. La commune d’Amelie les Bains (PO) est venue proposer un lieu de stockage fonctionnel, une «Réserve», et ainsi sauvegarder le fonds de Collection. Puis elle a proposé d’imaginer un rayonnement sur le Haut Vallespir dans le cadre officiel d’une convention tripartite avec le Pays d’Art et d’Histoire transfrontalier. Privé de son lieu fondateur, l’Institut devient aujourd’hui «itinérant» à partir de son «Lieu Ressource», ouvert à d’autres formes d’accueil : expositions, événementiels, rencontres d’art en région Pyrénées-Méditerranée. De cet Institut dont nous avons largement posé les fondamentaux durant ces sept années à Limoux, viendront de nouvelles expressions du patrimoine, des traditions et de la création artistique. Une page se tourne et ouvre un nouvel avenir pour faire vivre la Collection sous le sceau de la transmission.

 

«Les Vieillards de l’Eternité» en Carladez (Aveyron) signait en septembre la première étape d’une itinérance de projets en territoires d’accueil d’Occitanie et Pays Catalans au rythme d’une programmation calendaire. La «Fête des lumière» avec la «Ménagerie» à Palalda (Pyrénées Orientales) en décembre, signait l’acte inaugural de notre arrivée en Vallespir.

 

L’Institut se présentera désormais en des territoires, communes et sites patrimoniaux «partenaires» comme un acteur du rêver-ensemble, un transmetteur d’art et de beauté auprès de jeunes générations, parce que nous pensons que découvrir, s’émerveiller, rêver, c’est déjà et surtout vivre.

 

Je tiens à adresser mes chaleureux remerciements aux artistes associés et complices, aux amies et amis de l’Institut, du Limouxin, de l’Aude et de la Région Occitanie qui nous ont exprimé leur confiance, leur soutien et leur fidélité durant ces sept années.

 

Je vous dis mes amitiés dans l’attente de vous retrouver bientôt sur «les Chemins du Masque»...

 

Guillaume LAGNEL

 

Photographie Hugues Argence

L’INSTITUT DES ARTS DU MASQUE PATRIMOINE TRADITIONS CREATION COLLECTION ARCHE DE NOE

 

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T. 0611681560

guillaumelagnel@gmail.com

Actualités Page FB Institut des Arts du Masque

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22 juin 2024 6 22 /06 /juin /2024 11:00
Patrimoine : l'eau - Les chemins du patrimoine de Mérimée et Walter Benjamin, par C. Réquéna  - Sant-Joan, par Joan Iglesis -
Patrimoine : l'eau - Les chemins du patrimoine de Mérimée et Walter Benjamin, par C. Réquéna  - Sant-Joan, par Joan Iglesis -
Patrimoine : l'eau - Les chemins du patrimoine de Mérimée et Walter Benjamin, par C. Réquéna  - Sant-Joan, par Joan Iglesis -

L'association Walter Benjamin Sans Frontières a le plaisir de vous annoncer la conférence donnée par Clarisse REQUENA *, intitulée :

 

"Les chemins du Patrimoine en Roussillon avec

Mérimée et Walter Benjamin "

 

SAMEDI 22 JUIN - 17 HEURES

Banyuls s/Mer - Salle Novelty – entrée libre

 

Aborder la question du patrimoine du Roussillon avec P. Mérimée amène à considérer aussi le chemin de Walter Benjamin à travers les Pyrénées, chemin de mémoire, comme patrimoine immatériel. En 1855, dans la préface des Contes et poèmes de la Grèce moderne de Marino Vreto, Mérimée souhaite conserver "les restes de la poésie populaire, comme on conserve les ruines d'un temple dont on a chassé le dieu". La notion de monuments historiques, déjà, ne concerne plus seulement les édifices. En cheminant avec Mérimée dans les Pyrénées-Orientales, nous croiserons parfois le chemin de W. Benjamin, philosophe qui s'intéressa à Balzac ou à Baudelaire, écrivain du passage et de la frontière. 

 

  • Clarisse Réquéna, docteur es-lettres, thèse sur La Vénus d’Ille (édition Champion), vice-présidente de la SASL – Contact : 06.31.69.09.32.

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Patrimoine : l'eau - Les chemins du patrimoine de Mérimée et Walter Benjamin, par C. Réquéna  - Sant-Joan, par Joan Iglesis 

 

SANT JOAN

 

 

El cel ens sembla mil.lenari,

Mentre els estels se'n van ballant.

Tots els records deixen l'armari,

Festejant la nit de Sant Joan.

 

La font busca per la muntanya

Un camí sempre tortejant

I porta a la vila llunyana

Les aigües fredes de Sant Joan.

 

Les espigues de blat somriuen

Les mares ja les tallaran

Per oferir als nins que riuen

El pa fresc i nou de Sant Joan.

 

El conill, ell que no dormia,

Que anava pel camp ferejant,

Encerta el trèvol que es perfila

Entre les herbes de Sant Joan.

 

Aleshores, sentim que creixen

Lligams estrets d'or i de sang,

Quan els ulls cansats parpellegen,

Com les fogueres de Sant Joan.

 

Joan Iglesis

 

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18 mars 2023 6 18 /03 /mars /2023 10:07
Ansignan - Expo à Collioure
Ansignan - Expo à Collioure

Ansignan - Expo à Collioure

Pyrénées-orientales 

Le pays catalan se moque bien de cette région des Fenouillèdes occitanes, mais on peut encore en parler :

 

Pont-Aqueduc d'Ansignan
L'aqueduc d'Ansignan
L'aqueduc d'Ansignan
Géographie
Pays France
Région Languedoc-Roussillon
Département Pyrénées-Orientales
Commune Ansignan
Coordonnées géographiques  42° 45′ 54″ N, 2° 30′ 53″ E
Fonction
Franchit L'Agly
Fonction Aqueduc
Caractéristiques techniques
Type Pont en arc
Longueur 170 m
Matériau(x) briques, pierres
Construction
Construction iiie siècle au xive siècle
Historique
Protection Logo monument historique Classé MH (1974)

Le pont-aqueduc d'Ansignan est un pont-aqueduc situé sur la commune française d'Ansignan dans les Pyrénées-Orientales. C'est un aqueduc enjambant l'Agly, et servant à irriguer les cultures sur la rive opposée. Il est construit sur la base d'un pont (viaduc) romain, peut-être du iiie siècle.

 

Le pont-aqueduc d'Ansignan se situe au nord du village d'Ansignan et franchit l'Agly dans le sens nord-est vers sud-ouest.

 

Il enjambe la vallée du fleuve de l'Agly dont l'eau est captée environ un kilomètre en amont1.

 

L'origine et l'histoire de ce pont-aqueduc sont incertaines. Un pont aurait été construit durant ou avant l'époque romaine...

 

Par la suite un aqueduc fut construit au-dessus du pont initial au ixe siècle - transformant le chemin en tunnel. Ce dernier ouvrage fut remanié à de nombreuses reprises, notamment aux xiiie et xive siècles, allongeant l'édifice jusqu'à ses dimensions contemporaines.

La présence de l'aqueduc succède à celle d'un Pont-siphon (siphon inversé), technique plus commune et largement utilisée par les romains

 

Aujourd'hui, aucune découverte archéologique significative ne permet d'expliquer la présence de cet imposant édifice dans sa forme actuelle. Celui-ci est toujours en service et permet l'irrigation des cultures du village d'Ansignan, sur la rive opposée de l'Agly6 et de pont-tunnel pour traverser7. Louis Companyo notait que « ce petit vallon forme un contraste frappant avec tout ce que l'on a vu depuis le défilé de la Fou. Tandis que la terre est partout ailleurs maigre et stérile, elle est ici couverte de moissons et de fraîches prairies ajoutant que cela était du à la nature de la terre.

 

Le pont-aqueduc sur l'Agly fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le 

 

Il fait partie des 18 sites lauréats du Loto du patrimoine 2023.

 

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Impulsem l’audiovisual en català : neixen #GoitaquèNOfan i #FesPlayAlCatala

 

 

 

Impulsem l’audiovisual en català amb noves eines per difondre’l i reclamar-lo a les plataformes que l’exclouen

 


- Plataforma per la Llengua treballa per fer créixer la presència del català a les plataformes audiovisuals i als cinemes amb dues noves campanyes, #GoitaquèNOfan i #FesPlayAlCatalà, finançades amb l'arrodoniment solidari dels supermercats Bonpreu i Esclat

- El web de Goitaquèfanara.cat s'amplia per detectar automàticament els doblatges i subtítols en català que les plataformes encara no ofereixen, malgrat que n'existeix la versió, i incentiva els usuaris a reclamar-los a través de les xarxes socials

- Amb Desdelsofà.cat, l'entitat difondrà les estrenes i els clàssics disponibles en català, i sensibilitzarà de la importància de triar les versions en català a TikTok i les principals xarxes socials

 

 

Barcelona, 17 de març.- Plataforma per la Llengua impulsa un sistema per reclamar a les plataformes de vídeo sota demanda els doblatges i les subtitulacions existents en català que encara no incorporen, i difondrà els continguts audiovisuals en català que ja es poden trobar a Internet. Aquestes accions, que es fan en col·laboració amb els portals Goitaquèfanara.cat i Desdelsofà.cat, porten per títol #GoitaquèNofan i #FesPlayAlCatalà, i són algunes de les iniciatives que l'entitat durà a terme gràcies als més de 50.000 euros recaptats amb l'arrodoniment solidari dels supermercats Bonpreu i Esclat.

Amb els donatius obtinguts fa un any, l'entitat ha impulsat de nou la presència del català a les plataformes digitals i al cinema en diverses línies: ha fet pressió a les plataformes de vídeo sota demanda i als poders públics, i ha contribuït a situar la qüestió lingüística al centre del debat públic durant el procés d'elaboració de la nova llei general de comunicació audiovisual espanyola. Per a l'entitat, tal com es va aprovar finalment la llei, no presentava prou garanties per a la protecció legal del català en l'àmbit audiovisual. Malgrat això, la nova llei espanyola va incorporar tímids avenços, com ara l'obligació de les plataformes a invertir en obres audiovisuals noves en català. Per a Plataforma per la Llengua, continua sent necessari que algunes obligacions lingüístiques de la llei es concretin i s'apliquin per veure'n resultats palpables, i per això l'entitat en farà el seguiment oportú.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

#GoitaquèNOfan, la campanya amb el portal Goitaquèfanara.cat per detectar les versions en català excloses de les plataformes i reclamar que les incorporin

Amb l'objectiu de reclamar a les plataformes de vídeo sota demanda que incloguin el contingut en català que encara exclouen, l'entitat ha començat a col·laborar amb el portal Goitaquèfanara.cat per impulsar #GoitaquèNOfan, una campanya que, per primer cop, permetrà detectar de manera automàtica les versions en català excloses de les plataformes i reclamar, de manera específica, que les incorporin.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Per fer-ho possible, l'ONG del català ha finançat l'ampliació del portal Goitaquèfanara.cat per generar un sistema que permet identificar de manera automatitzada i amb dades actualitzades quin contingut en català podrien incloure les plataformes perquè ja n'existeix una versió prèvia pagada, en general, amb diners públics. Fins ara, el sistema oferia un cercador perquè els usuaris poguessin cercar les pel·lícules i sèries que volien mirar, i trobessin a quines plataformes s'oferien en català. A partir d'ara, a més, el nou sistema també permet saber si les versions en català existeixen i les plataformes no les inclouen. En aquests casos, el sistema permet a l'usuari compartir públicament a les xarxes socials una petició a cada plataforma perquè incorpori la versió en català.

Aquesta característica ha de servir perquè entre tota la comunitat catalanoparlant a l'Estat espanyol es faci una reclamació massiva a cadascuna de les plataformesperquè, pel·lícula a pel·lícula, acabin incorporant tots els doblatges i els subtítols en català pagats prèviament. Malgrat que aquesta nova eina ja està disponible, la base de dades amb els continguts s'ampliarà de manera progressiva.

 

 

 

 

 

 

 

#FesPlayAlCatalà, una campanya amb Desdelsofà.cat per difondre l'audiovisual en català

Pel que fa a la iniciativa per difondre les versions en català incloses en les plataformes, l'entitat ha començat a col·laborar amb Desdelsofà.cat per llançar #FesPlayAlCatalà. Aquesta col·laboració permetrà publicar vídeos setmanals i mensuals a les xarxes socials amb recomanacions i novetats de sèries i pel·lícules en català. A més, l'acord també permetrà generar vídeos curts per animar a consumir audiovisual en català o produir, per exemple, un videotutorial per explicar com configurar la reproducció automàtica en català a les principals plataformes. Per arribar als públics més joves, aquests vídeos també es difondran a través del nou canal de TikTok de Desdelsofà.cat.

 

 

 

 

 

Ara mateix, les plataformes no fan tràilers de les novetats en català i fan molt poca difusió als comptes oficials dels continguts que ofereixen en català. L'entitat considera que això influeix en el consum de l'oferta audiovisual i que per això cal oferir més informació als usuaris de les plataformes i sensibilitzar-los de la importància de triar les versions en català dels continguts disponibles.

Més audiovisual en català, essencial per als joves i per al futur de la llengua

Plataforma per la Llengua treballa des de fa temps per augmentar l'ús del català en el sector de l'audiovisual. En els darrers anys, ha fet públics estudis que analitzen la presència de la llengua a les tres principals plataformes (Netflix, HBO i Disney+) i ha constatat que el català hi és residual i que no s'hi inclouen gaires continguts que ja s'han doblat prèviament en la nostra llengua. Tot i així, en els últims mesos la tendència ha canviat i n'han incorporat uns 700.

En paral·lel, l'entitat ha dut a terme, juntament amb l'Acadèmia del Cinema Català i el Clúster Audiovisual de Catalunya, la campanya "Més Audiovisual", a través de la qual s'ha fet arribar als partits polítics un decàleg de mesures concretes i urgents per enfortir i difondre la producció audiovisual en català. A més, Plataforma per la Llengua també treballa per sensibilitzar els joves sobre la importància del català a l'audiovisual a través de tallers de doblatge, xarxes socials o videoclips, entre d'altres.

 

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28 avril 2022 4 28 /04 /avril /2022 10:59
Le maire de Perpignan au Serrat et sur le site de Ruscino.
Le maire de Perpignan au Serrat et sur le site de Ruscino.
Le maire de Perpignan au Serrat et sur le site de Ruscino.

Le maire de Perpignan au Serrat et sur le site de Ruscino.

Polémique : 

        • Disney catalan ? Cataland ? Puy du Fou perpignanais..?

 

        • Le prix du faux

 

Ce projet pourrait devenir une création culturelle, économique, capable de donner une image positive et nationale à Perpignan. Le tourisme, l'économie locale en profiteraient. Cependant, il faut de l'argent, un lieu immense, pour les accès et les parkings, préservant la nature et le patrimoine. Surtout il faut un projet scientifique, non motivé seulement par le désir d'animer ou de plaire : un consortium de spécialistes des sciences humaines (histoire, littérature, archéologie...) est à réunir, payé par des mécènes et entreprises privées, pour que le projet soit crédible.

S'ils acceptent, la perspective pour la ville est ambitieuse, mais voudront-ils être les complices d'une ville d'extrême-droite. En effet, L. Aliot est conscient que cette étiquette le freine dans ses travaux et la représentation que les citoyens se font de lui. Il avait réussi à gommer son appartenance au RN pendant la campagne municipale; redevenu porte-parole de M. Le Pen pendant la présidentielle, il a effectué un retour vers la "diabolisation".

JPB

    •  

       Le Fort du Serrat d'en Vaquer est situé au sud-ouest de Perpignan, sur la colline la plus haute de la plaine du Roussillon, à proximité de l'aqueduc des Arcades datant du XIVe siècle.

  Sur ce site qu’un projet de grande envergure est à l’étude… Propriété de la Ville de Perpignan, est-ce un lieu propice pour implanter un espace historico-ludique.. ???

 

  • Un Cataland au cœur du patrimoine historique ? Un petit Puy-du-fou aux portes de Perpignan : quelle folie !

Fou Aliot, le maire de Perpi.. ??? Foufou, le Loulou, qui veut donner du pain, des jeux et un peu d’histoire (laquelle ? le récit arrangé, national, des vainqueurs, sans conseil scientifique. ? une Histoire à la zemmourienne.. ?), dans une zone de circulation intense (route d’Espagne), sans parking important ni artères spacieuses, et tout proche d’un hypermarché.. ?

 

On pensait au départ à Château Roussillon, près du musée fantomatique qui recèle les vertiges de l’origine de Perpignan, mais là aussi, lieu historique, d’explorations archéologiques, quartier résidentiel et bourgeois, situé lui aussi près d’un hypermarché et d’une route de Canet étroite et dangereuse.. !!!

 

IL FAUDRA RECHERCHER AILLEURS, PLUS LOIN du centre et ne pas mettre panes et circences au cœur d’un espace patrimonial… Il faut des accès faciles, de l’espace, de l’espace !

 

De même pour la création d’une « Casa Païral », sorte de musée du patrimoine et des traditions du pays catalan, il faut soit acheter une belle demeure centrale avec la proximité d’un grand parcage, soit créer de toute pièce un musée à l’extérieur de la ville, près d’une sortie d’autoroute, par exemple…

 

JPB (28 avril 2022)

Un parc à thèmes au Serrat ..?


Ce que l'on nomme Serrat d'En Vaquer, à Perpignan, est un secteur géographique bien délimité au Sud de la ville qui se compose de la plus haute colline de la plaine du Roussillon. De nos jours l'hypermarché Auchan s'est construit à ses pieds. Le lieu est connu pour deux raisons bien distinctes : C'est un site paléontologique d'envergure international et un fort du XIXe siècle. L'un est d'ailleurs lié à l'autre puisque c'est en construisant le fort que le site archéologique a été découvert.

Pour y aller, soit vous vous garer sur le parking d'Auchan et vous monter à pieds la colline (Le départ est marqué par de gros amas de pierres sous des grillages), soit vous arrivez en voiture par l'arrière du Serrat, par la route normale. Vous arrivez alors par l'entrée du fort, vous pouvez vous garer le long de la route sans danger.

 Un Serrat, c'est une colline allongée, le Serrat en question se voit bien de loin, c'est la colline nue qui sépare la grande surface Auchan du reste de la ville. L'expression d'En Vaquer signifie "de Mr Vaquer", en retrouve cette appellation fréquemment par ici. (La porte d'En Vestit, au centre ville, par exemple).

En arrivant sur place ce qui marque surtout c'est la vue. Elle est à 360° sur toute la ville de Perpignan, mais aussi sur la plaine du Roussillon (Au Sud), sur la Salanque (Au Nord), sur le Canigou (à l'Est) et jusqu'à la mer (à l'Ouest).

Ensuite vous pouvez être surpris par la présence de moutons : C'est en effet un site de pacage, l'été ! C'est assez curieux car on est quand même dans l'agglomération.

 

Le Serrat d'En Vaquer, site archéologique

C'est donc à la fin du XIXe siècle que ce site a été découvert. Il a pour caractéristique d'abriter de nombreux fossiles de l'ère du Pliocène (-4,5 à -3,5 millions d'années). Parmi les principaux, citons le singe, l'ours, le tigre à dents de sabre, le petit cheval, le lynx, le rhinocéros, l'éléphant à défense droite, etc. Mais la principale pièce archéologique est la tortue tropicale "Testudo Perpiniana", qui mesure 1,20 m de long et représente donc à ce titre la plus grande tortue n'ayant jamais existée sur Terre. Elle est actuellement exposée à la galerie de l'évolution, à Paris. Le Muséum d'histoire naturelle de Perpignan en possède un moulage.

Le Serrat d'En Vaquer, fort du XIXe siècle

Construit en 1885 dans le but de protéger la ville de Perpignan des troupes espagnoles, le fort du Serrat d'En Vaquer s'étend sur une superficie de 4 hectares. Il a un but purement défensif et en tant que tel a été construit principalement à titre de fort d'artillerie. Il est composé de 5 bastions enterrés tournés vers le Sud et d'un casernement tourné vers le Nord, ce qui est typique des fortifications "Seré de Rivière". Il n'a pas l'allure classique des forts du XIXe siècle puisque la totalité des bâtiments sont enterrés, formant des petites montagnes sur la colline pour un observateur venu du Sud. Seule la cheminée qui dépasse des bastions trahissent une présence humaine.

Le fort n'a jamais connu d'épisodes belliqueux, il a été déclassé suite à l'évolution de l'armement au XXe siècle et a été utilisé comme poudrière avant d'être définitivement racheté par la ville de Perpignan qui l'a transformé en parc public. De nos jours il est très agréable, surtout quand il faut beau. Il y a quelques tables de pique-niques et les enfants prendront un grand plaisir à se chercher dans cette zone labyrinthique sans réel danger.

*** 

Perpignan : Le Serrat d'en Vaquer pour un parc à thème catalan

Louis Aliot s’est rendu (août 2021) à Tolède, au Puy du Fou espagnol. L'occasion pour le maire de Perpignan de plancher sur son projet de parc à thème historique à Perpignan. Un site est privilégié : le Serrat d'en Vaquer. Reste à convaincre des investisseurs privés. 

 

"Ne l'appelez surtout pas Puy du Fou catalan". Louis Aliot a retenu la leçon. La marque Puy du Fou est jalousement protégée par Philippe de Villiers, son créateur, et ses équipes. Impossible de surfer sur l'immense réussite touristique et économique du parc à thème du pays des Chouans, le nom et la recette ne se partagent pas comme ça. Pensé dès 1978 par celui qui est alors sous-préfet de Vendée, Le Puy du Fou accueille plus de 2 millions de touristes par an et débute une expansion internationale.

Première étape Tolède, à une centaine de kilomètres de Madrid. En mars 2021, le Puy du Fou espagnol ouvrait sur une trentaine d'hectares pour un investissement de 183 millions d'euros. L'enveloppe finale est estimée à 242 millions à l'horizon 2028. L'histoire et le roman national espagnol y sont déclinés à la sauce Puy du Fou, du Calife de Cordoue, à la guerre d'Espagne, en passant par le Cid, les caravelles de Christophe Colomb et bien d'autres.

Louis Aliot découvrait ce Puy du Fou à l'espagnole ce vendredi 20 août. "En touriste", précise-t-il. Mais en touriste attentif. Le maire RN de Perpignan a fait de l'installation d'un parc à thème historique un de ses grands projets de campagne. "Ce parc à Tolède est une vraie réussite. Il est sorti assez rapidement de terre, trouve déjà son public et propose des spectacles de grande qualité. Il dynamise l'offre touristique du secteur et l'emploi. Cette visite m'a conforté dans mon ambition pour Perpignan".

 

S'il n'avance pas encore de calendrier précis -  "ce peut être calé avant la fin du mandat (2026)" - Louis Aliot assure déjà plancher sur un comité de pilotage en charge de la thématique. "L'histoire de la Catalogne et du Roussillon, des Romains à Ruscino, à la Retirada, à l'arrivée des Harkis et Pieds-noirs, en passant par les Rois de Majorque, l'histoire du drapeau catalan, le Traité des Pyrénées et d'autres moments de l'histoire de ce territoire. Mais aussi sa culture, ses produits, son agriculture, sa viticulture... Il y a un fort potentiel d'associations locales - les costumes catalans, le grenat, les trobadas médiévales, des coblas, les centres hippiques et d'autres - que nous voulons associer. Un parc de ce type peut aussi enrichir l'offre hôtelière de la ville".

 

Un site se dessine dans son esprit : le Serrat d'en Vaquer. "Ce serait idéal, près de la sortie autoroute Perpignan sud. Perpignan est au cœur d'un triangle Barcelone-Marseille-Toulouse où aucun projet de ce type n'existe. C'est plus d'une dizaine de millions de visiteurs potentiels. Avec par rapport à la Catalogne sud, une histoire souvent commune. C'est un vrai atout", milite le maire.

Reste le nerf de la guerre : le financement. Première certitude, la société Grand Parc du Puy du Fou, désormais dirigée par Nicolas de Villiers, ne veut pas investir sur un autre site français. Même si la mère de Philippe de Villiers a des attaches catalanes, elle mise, pour le moment, uniquement sur une expansion à l'international. "Ni la Ville ni aucune collectivité locale n'a les moyens de porter un tel projet financièrement. Il faut séduire des investisseurs privés", prévient Louis Aliot … © L’Indépendant Publié le 24/08/2021 

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Dans un livre paru le 24 mars, “Le Puy du Faux”, quatre historiens documentent les petits arrangements du parc d’attractions vendéen avec l’Histoire au profit d’un discours réactionnaire repris par l’extrême droite. Laquelle réagit avec une violence révélatrice.

 

« L’histoire n’attend que vous », clame le slogan du Puy du Fou. Oui, mais quelle histoire ? Des chercheurs (Michel Vovelle, Jean-Clément Martin…) avaient déjà critiqué son traitement de la Révolution française et sa mise en avant d’un prétendu « génocide vendéen ». Cette fois, les presque deux millénaires évoqués dans le parc d’attractions sont passés au crible par une antiquisante (Pauline Ducret), un médiéviste (Florian Besson), un moderniste (Guillaume Lancereau) et une contemporanéiste (Mathilde Larrère). Ils ont non seulement vu les représentations mais aussi fréquenté les restaurants, scruté les livres et les objets vendus dans les boutiques, lu les « livrets pédagogiques » et l’autobiographie de Philippe de Villiers, créateur du parc et auteur de tous les spectacles. L’enjeu est de taille : le Puy du Fou accueille plus de deux millions de visiteurs par an et s’adresse explicitement aux scolaires.

Une France éternellement catholique et royaliste

« Des étoiles plein les yeux et le cerveau qui bugue », résument les auteurs. Éblouis par des spectacles grandioses, ils n’en relèvent pas moins quantité d’erreurs, d’anachronismes, d’approximations, de contre-vérités. Mais le véritable problème réside dans l’idéologie sous-jacente qui irrigue tous les siècles traversés. Le passé est fantasmé comme « une période plus simple et plus vraie », note Florian Besson, baigné d’« un nationalisme qui chante la grandeur de la France ». Une France éternelle jamais plus belle que dans le catholicisme et la royauté. Bref, explique Mathilde Larrère, le Puy du Fou délivre « un discours anti-universaliste, antirépublicain, anti-égalitaire, xénophobe, qui masque les dominations de classe et de genre ».

Les auteurs violemment attaqués

« Propagande woke », « gauchistes », « fils de p… marxiste », « extrémistes »… Depuis la parution du livre, les quatre historiens sont sur les réseaux sociaux accablés d’insultes, voire de menaces de mort (on promet le « bûcher » aux autrices et le « pal » aux auteurs). Sur RMC, Les grandes gueules les situent dans « la mouvance de la “cancel culture” ». Les médias d’extrême droite s’en mêlent, CNews en tête. Mathieu Bock-Côté, le remplaçant d’Éric Zemmour, dénonce « un livre d’une médiocrité épouvantable »commis par « des commissaires politiques qui se font passer pour des historiens » et emploient « les poncifs habituels du politiquement correct » comme la « théorie du genre ». L’éditrice Hélène de Virieu se dit « sidérée par la violence des attaques », d’autant plus qu’elles relèvent du procès d’intention et ne reposent sur aucune remise en cause de la solidité des arguments développés par les chercheurs.

Cette (fausse) polémique illustre en tout cas combien il est dérangeant – et vital – de réfuter le roman national promu par l’extrême droite.

 
Le Puy du Faux. Enquête sur un parc qui déforme l’histoire, éd. Les Arènes, 208 p., 18 €.

Samuel Gontier, le 06/04/22

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25 juin 2021 5 25 /06 /juin /2021 12:17
Monastir del Camp - Expos Maria Lluis et Gout...
Monastir del Camp - Expos Maria Lluis et Gout...
Monastir del Camp - Expos Maria Lluis et Gout...
Monastir del Camp - Expos Maria Lluis et Gout...
Monastir del Camp - Expos Maria Lluis et Gout...
Monastir del Camp - Expos Maria Lluis et Gout...

Monastir del Camp - Expos Maria Lluis et Gout...

 

Jazz international à Banyuls sur Mer le 3 juillet 2021

 

Elisabeth KONTOMANOU, chant 

et Stéphane BELMONDO, trompette, bugle

 

3 juillet 2021 à 18h30, église moderne St-Jean, av. Puig de Mas -

 

Participation : 15 euros (10 pour adhérents, jeunes et demandeurs d'emploi) -

Réservation : Assoc. W. Benjamin : 06.31.69.09.32)

 

***Présentation du concert,  le vendredi 2 à 18h, hall de la mairie de Banyuls,  en présence d' Elisabeth K. 

Echange sur le jazz avec André ROGER...

Apéro...gratuit.

 
 
 
 
 
***Le RN tentait d'intégrer d'anciens "Républicains" (en Paca, à Perpignan, à Baixas...) Maintenant ce sont LR qui font du pied à l'extrême-droite (Jean Sol, qui connaît la musique...) : pour les digérer ? Les faire disparaître...? Que pensez-cous de cette stratégie..??

 

Jean SOL, aux départementales, propose une Vice-Présidence au Rassemblement National.

...réponse du candidat LR:

@AurelienPradie : une réaction ?
Vous considérez-vous toujours comme un rempart à l’extrême-droite ou un marche-pied ?

Pour l'instant je pense : honte à ces "Républicains" et aux "Régionalistes du Pays catalan" qui ne s'opposent pas au RN mais prépare un CD66 RN/LR...

 

jpb

 

 
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16 mars 2021 2 16 /03 /mars /2021 09:42
La fontaine - En face la maison du musicien et guitariste De Fossa - La croix des Templiers
La fontaine - En face la maison du musicien et guitariste De Fossa - La croix des Templiers
La fontaine - En face la maison du musicien et guitariste De Fossa - La croix des Templiers

La fontaine - En face la maison du musicien et guitariste De Fossa - La croix des Templiers

Perpignan: la mairie coupe la fontaine publique Na Pincarda

 

C'est encore l'ami Alain Gélis qui m'alerte. Cet artiste habite rue Na Pincarda; il est propriétaire, avec sa soeur, de la maison qui appartenait au célèbre musicien (disques enregistrées par Jean-François Ortiz) François de Fossa. 

Alain, depuis des années, veut donner cette imposante demeure à la ville de Perpignan, c'est-à-dire à vos citoyens qui payons ou -non des impôts- à condition qu'on consacre, sur un étage, un espace consacré à sa peinture..En vain... Pourquoi ce refus ? Devant l'étendue des travaux..? Non, absence de volonté, de clairvoyance: ces hôtels particuliers ou demeures privées de quartiers historiques (ici au coeur, la Révolution française) ne seront pas donnés à voir...

A. Gélis s'aperçoit à présent que l'eau qui alimentait la fontaine a été coupée, de quel droit ? Il s'emporte : "eau donnée au peuple par le roi Jaume ! Fontaine publique qu'utilisaient quelques nécessiteux et permettait aux touristes de se rafraîchir, l'été ! Scandale ! Economie ? Mesure pour que les Gitans et les enfants ne viennent pas s'amuser en ce lieu..?"

Nous ne trouvons plus l'eau à la fontaine, M. le Maire, élus du patrimoine, agissez, donnez vie au centre historique !!! Merci.

JPB

 

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Fontaine de Na Pincarda et son aqueduc souterrain - Rue de la Fontaine-de-Na-Pincarda

 

Cette fontaine publique du XVe siècle tire son nom des Pincard, qui étaient ses anciens propriétaires. Alimentée par un aqueduc très ancien, qui malgré ses remblais est toujours en activité, elle possède une citerne réservoir à l'arrière qui est encastrée dans le mur. Au dessus de l'abreuvoir l'on peut y voir une plaque en marbre blanc gravée avec une croix de l'ordre des Hospitaliers 

 

La pierre incrustée est située dans un mur constitué de briques et de galets et donnant sur la rue, au-dessus de la fontaine publique de na Pincarda. 

Elle comporte une date, 1431, et l'inscription suivante : font del hostal de Sant Johan. En son centre figure une croix de Malte, laissant sûrement penser que l'endroit ainsi désigné serait l'une des fondations des hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem, ceux-ci étant déjà à l'origine d'un hôpital à Perpignan dès le xiie siècle (cf. base Mérimée "Pierre incrustée")

Le 21 septembre 1965, la pierre incrustée est inscrite aux Monuments historiques.

© Inventaire du patrimoine de Perpignan 66000 - C.F.P.P.H.R. © 2013 - villedenevers@free.fr

-voir   :  le blogabonnel du 6 SEPTEMBRE 2013 

JAUBERT DE PASSA, VOISIN DE FRANÇOIS DE PASSA, HÔTE DE MÉRIMÉE RUE NA PINCARDA, 

 

  • Dans la rue de la Fontaine Na Pincarda, près de la place du Figuier, elle a donné son nom à la rue.
    Cette fontaine qui date du XVe, est différente des autres par l'appareil de pierres apparentes.
    Elle doit son nom aux propriétaires de la maison sur laquelle est s'appuie : les Pincard.
    Une citerne, cachée derrière le mur, est alimentée, encore de nos jours, par un aqueduc.
    Au-dessus du bassin, on peut voir, gravée dans du marbre, une croix de Malte, croix des Hospitaliers.
  •  François Jaubert de Passa (1785-1856)

 

 - - -6 SEPTEMBRE 2013

JAUBERT DE PASSA, VOISIN DE FRANÇOIS DE PASSA, HÔTE DE MÉRIMÉE RUE NA PINCARDA, 

6 SEPTEMBRE 2013

 

* Aux origines de la ville :

 

L’eau sauvage et les arbres, une église, un « correch » Un ensemble urbanisé a besoin d’eau. C’est une évidence qui paraît être un truisme. A contrario, c’est-à-dire s’il n’y a pas d’eau, le lieu ne peut être considéré comme un habitat possible. Le constat est qu’il existe des ensembles humains organisés et urbanisés qui se sont fondés non pas sur la présence indispensable de l’eau mais sur l’idée, à court terme, que l’eau existait à cet endroit sous forme de source, de fontaine ou de puits. Tout groupe humain développe, à partir du moment où il se sédentarise, un besoin en énergie dû essentiellement, dans un premier temps, à la spécialisation par métier qui, même s’il a une production en petite série, a un besoin permanent d’énergie. Cette énergie, historiquement, ne pouvait provenir que du vent ou de l’eau. La plupart des moulins du moyen âge ou de l’antiquité la plus haute sont essentiellement basés sur la force de l’eau, laquelle par nature est à la fois le premier liant ou modelant permettant, avec le feu, la poterie, la céramique et les techniques qui en découlent. Il n’y a pas d’agriculture ordonnée sans eau et les jardins si bien suspendus de Babylone avaient besoin d’un minimum d’eau que lui apportaient les énormes roues à godets, dont on voit encore quelques exemples en Irak ou en Iran, et qui sont des créations gigantesques, ce que nous appelons des norias au Maghreb. Ces roues à godets, surtout pour l’eau du fleuve ou du puits, pouvaient être à traction animale, mais plus économiques, elles utilisaient le courant du fleuve. L’habitation est liée au puits, à la fontaine, à la source, au fleuve, à la rivière… L’eau se transporte par des canaux, des tuyaux, elle se capte car une des caractéristiques de l’eau c’est qu’elle veut à tout prix remplir l’espace libre, elle est un magnifique exemple de ce vieil adage disant que 8 la nature a horreur du vide. L’eau monte et descend selon le principe, bien connu des écoliers, des vases communicants et des siphons. Elle est aussi prévisible qu’imprévisible. Elle est source de vie parce qu’elle favorise celle des plantes, des animaux et des hommes. Elle peut détruire par ses violences, tuer par sa force envahissante ou simplement par sa texture, car ce qu’elle porte en elle peut être bénéfique mais aussi empoisonné. L’eau est à la fois l’image tranquille, apaisante, bucolique, amoureuse, de la source jaillissante, de la fontaine paisible, du jet d’eau musical ou de l’ornement rafraichissant et monumental des places et des squares, mais aussi parce qu’elle est absente ou parce qu’elle s’est cachée, l’image de la soif, de la désolation des peuples et des troupeaux, ou quand elle est impure des ventres gonflés du choléra, des gastro-entérites, de la mort des bêtes, des plantes et des hommes. Perpignan ! Sur une falaise érodée par les folies de La Têt, une grande quantité de pins que traverse un chemin qui va de la Villa Gotherum vers la mer en suivant la rive droite du fleuve. Ruscino est un champ de ruines. Au milieu des arbres, le chemin « au travers des grands pins » touche à un bâtiment qui est, soit un bâtiment agricole ou une ancienne hôtellerie sur une partie de voie romaine, à l’ancien débouché d’un gué ou d’un pont. Sur cette terre romaine puis wisigothe et toujours gallo-romaine, même si elle devint franque, on signale dès le Ve siècle une construction, modeste oratoire, petite chapelle Notre Dame du Correch, ce qui veut dire qu’il se trouvait, à proximité, des bâtiments, une église concrétisant l’idée de « villa » c’est-à-dire de grande ferme ou de hameau agricole, l’amorce d’une « cellera ». Il faut imaginer le paysage, les grands pins maritimes couvrant la colline érodée côté rivière, des cassures nombreuses le long de cette falaise et une plus profonde due à l’effondrement de la couche sédimentaire sous la violence des éléments. L’oratoire voué à la Vierge, légèrement en retrait, mais visible des berges qui s’étalent largement en bras et marécages traversés par une voie romaine peut-être empierrée, peut-être un pont de pierre dont on croit encore voir des signes. Il y avait un gué, un passage, une possibilité plane de passer l’eau, une pente douce permettant d’atteindre les berges hautes vers le sud, juste avant que le méandre agressif ne tourne vers Ruscino. Une colline suffisamment haute pour que le maître des lieux envisage de marquer son territoire par une palissade entourant une habitation, il avait vue sur son domaine et plus tard un autre maître, un roi ou un seigneur, y verra une nouvelle ville et une citadelle. 9 Il y avait de l’eau, il y eut des puits et sans doute, comme dans tout terrain sédimentaire appuyé sur le tuf des tassements précédents, il y eut des fontaines, car l’eau veut toujours sortir même si elle met des siècles pour le faire. Si ce lieu fut christianisé par la Chapelle Notre Dame du Correch, c’est-à- dire du ravin où coule l’eau, c’est qu’il y avait une intention missionnaire, surtout au Ve siècle. Il y avait là une chapelle. Comme il est constaté sur l’ensemble gaulois et gallo-romain que les sources, fontaines et autres plans d’eau, faisaient l’objet d’un culte, il n’est pas interdit de penser que la chapelle du Ve siècle, qui pouvait être un simple oratoire puis deviendra chapelle voire couvent, fut érigée non loin d’une source ou d’une fontaine au milieu des grands pins qui par essence même sont des arbres dédiés aux Dieux. Perpignan ! Une chapelle, un hameau, un chemin… dans un acte de vente de l’évêque d’Elne en 927 le lieu est mentionné, également en 929, il s’agit là d’un titre d’alleu de possession de terre où il est question d’une vente importante puisque le Marquis de Septimanie, les églises d’Elne, Girone et St Pierre de Rhodes acceptent de vendre à Gausfred, Comte du Roussillon le terrain pour y fonder une ville : Perpignan ! En 934, là ! Il est question de donation de terres. Comme le fait remarquer O. Mengel, dans un article de 1937 « Revue du Mestre d’Obres – revue mensuelle des architectes des Pyrénées Orientales – n°30 » « Perpignan a probablement des origines silvhydéique « une suite de terrasses aux falaises marginales, dentelées de promontoires découpés dans la terrasse par des ravins (correchs) générateurs de combes (coumes) à la base desquelles s’étalent sur les marécages de la vallée fluviale des cônes de déjection (colomines)… qui se prêtent admirablement à la culture et par suite à l’habitation. Et il y a de l’eau, soit par capillarité du sous-sol d’origine marécageuse, soit des venues aquifères qui sourdent des falaises, principalement dans l’entaille des correchs. » De notre point de vue, la première source perpignanaise se trouvait là au bas du correch de Notre Dame, venant mettre l’ombre de la croix dans le bois sacré des pins et des sources des nymphes. Dans son article, O. Mengel rapporte un commentaire de J. Estève disant que d’après les lettres patentes du Roi Martin de l’an 900, une source dite Font Nova desservait un groupe de maisons situé aux environs des places Guétry et Desprès sur le plan du Perpignan actuel. Ce commentaire est repris par l’Association pour la promotion de l’histoire dans les Pyrénées Orientales (APHPO) qui en 2008 reprend l’affirmation et précise : « en 10 l’an 900, les habitants sont alimentés par une seule fontaine située aux abords de la place de l’Huile ». Cela relève de l’enthousiasme paléographique et du respect des affirmations écrites. Certes, nous ne sommes pas spécialistes du Haut Moyen Age mais, à notre connaissance, il n’y eut pas en l’an 900 de Roi Martin qui soit Comte de Barcelone et qui, à ce titre, aurait été à même d’écrire des lettres patentes. D’autre part, et O. Mengel le fait remarquer, s’il y avait une Font Nova en l’an 900 cela signifiait alors que la Font Vella était à sec ou insuffisante. Par contre en ce qui concerne le Roi Martin, qui parmi ses titres d’Aragon et de Barcelone ajoutait celui de Roussillon, il en est un au XVe siècle. 

 

C’est à cette époque que les Consuls de Perpignan, dans l’intérêt de la cité, vont demander au Roi d’Aragon, Comte de Barcelone, d’étendre leur droit de captage, ce qui leur sera accordé. l’eau de la ville Tracé historique de l’alimentation en eau de Perpignan La succession des enceintes des Xe , XIIe , XIIIe et XVIIe siècles montre que l’accroissement en importance démographique de la cité a obligé les responsables successifs, des Rois de Majorque aux Intendants des Rois de France, à trouver de l’eau et à multiplier les points d’eau en ville. Au départ, les confluents de La Basse et de La Têt étant marécageux, la recherche de l’eau ne pouvait se faire que vers La Réal et le Puig de la Citadelle (Puig del Rey). Il existait dans ce qui était la devesa des Rois de Majorque, à flanc de coteaux dans les dépendances du Monastère disparu de la Passio Vella, plusieurs fontaines et des puits dont le plus connu est celui dit « des Jardiniers », à la hauteur de ce qui est aujourd’hui appelé la Lunette du ruisseau. Ces différents points d’eau furent aménagés, canalisés et franchissaient les fosses de la Citadelle par des conduites à déversoirs, l’une au dessus de ce qui était l’aqueduc du Papagail (aujourd’hui disparu mais toujours visible sur des cartes postales antérieures à la démolition des remparts), l’autre un peu plus en amont. Les deux conduites se rejoignaient, passées les murailles de l’enceinte du XIIIe siècle, dans un vaste réservoir, une citerne, qui se situait derrière le chevet de l’église du Couvent des Carmes. La canalisation passait à l’angle de l’actuelle rue des Jasmins, puis l’eau traversant la citerne débouchait par une autre canalisation qui aboutissait à une « chambre de manœuvre » c’est-à-dire un régulateur de débit et 11 de niveau, sous la partie de l’actuelle place Fontaine Neuve, où se trouve de nos jours un puits, hectagonal de margelle, rappelant l’existence de la fontaine disparue. Ce bâtiment-fontaine se trouvait donc à la confluence des rues du Moulin Parès, Llucia, en face de l’actuel Musée des Sciences Naturelles (ancien Hôtel Blanès puis Sagariga devenu Musée). Cette canalisation, dont la construction se situe au milieu du XVe siècle et dont les améliorations et prolongations successives se poursuivirent jusqu’au XIXe , donna naissance en 1406 à la Fontaine Neuve et de là, par la rue de l’Université et du Ruisseau, à la Fontaine Na Pincarda. Plus tard, on capta les eaux de la rue Pompe des Potiers où il y avait une nappe importante. Les deux canalisations originelles, celle du puits des Jardiniers et celle de la Passio Vella, convergeaient vers une chambre de manœuvre se trouvant à l’aqueduc du Papagail et sortaient de l’aqueduc par une seule canalisation à la fin du XVIIIe siècle. Tout au long du XIXe , cette canalisation d’eau, filtrée par des appareils correspondant aux différentes prises et convergences des eaux, alimenta la citerne du chevet de l’église des Carmes, la Fontaine Neuve mais aussi les 4 bornes-fontaines de la Place de la République, qui furent supprimées en 1887. Mais où prendre l’eau de la ville ? La plus ancienne prise d’eau date du temps de la nécessaire irrigation des terres défrichées, mais aussi de la recherche de l’énergie nécessaire au fonctionnement des moulins qui furent, rappelons le, la première machine industrielle tant pour le conditionnement des produits agricoles que pour certaines techniques liées à l’industrie lainière ou au broyage de plantes tinctoriales. Le canal “Reial de Tohyr”, qui prenait son eau entre Vinça et Rodès puis passait par Corbère et Thuir, actionnait les moulins de la ville basse à Perpignan, il avait été dévié à hauteur de Mailloles. La sèquia Real contribuait ainsi, par infiltration des eaux, à entretenir une nappe phréatique que le déboisement des défricheurs contribuait à tarir. Cette eau fut conduite par souterrains et canaux au Château Royal. La dénomination du ruisseau de Las Canals fut donnée à cet ensemble. Les crues, imprévisibles mais redoutables parce que violentes, des rivières et du fleuve détruisirent tout ou partie de cet ensemble qui aboutissait à l’étang de St Nazaire. Au XVe siècle, la sèquia de Tohyr comprenait trois tronçons : – le canal de Corbère qui avait été vendu à la famille d’Oms en 1430, acheté en 1857 par la ville de Perpignan et revendu en 1889 après l’adduction d’eau par captage de Pézilla la Rivière dont on croyait qu’elle devait satisfaire longtemps les besoins de la ville, ce qui fut rapidement démenti, 12 – le canal de Thuir dont l’origine se situe en 1427 quand la cité de Thuir obtint du Roi Alfonso la concession d’une prise d’eau dans La Têt au dessus d’Ille. Ce canal fut relié à l’ancienne « sèquia » au lieu-dit « pountrencat » c’est-à-dire au canal de Corbère, – le ruisseau de Perpignan : les Consuls de Perpignan obtinrent, en avril 1425 de la Reine Régente Marie d’Aragon, une prise d’eau en aval d’Ille venant rejoindre, par un canal, l’ancienne sèquia en aval de Thuir et au lieu-dit « El Touro » pour emprunter le ruisseau de las Canals. Ce droit à l’eau fut élargi en 1438. Ce fut en 1510 que le « rech de Las Canals » cessa d’être ruisseau royal et devint la propriété de la ville de Perpignan. Ce droit passa aux Consuls et, comme le souligna en 1821 Jaubert de Passa, ce furent les abus et le laisser-faire qui finirent par créer un manque d’eau chronique, catastrophique pour la ville. Pendant sept siècles, la ville fut alimentée par la « sèquia del Rey » qui connut les modifications et les apports que nous venons d’évoquer. Encore sous Louis XIV pouvait-on penser que la ville se suffisait en eau, tout au moins à défaut d’un approvisionnement régulier en été. En fin de XVIIIe , il n’en était plus de même. Ce fut alors la grande période des puits artésiens : du Puig, de St Dominique, de La Loge, de la place Arago, du Pont d’en Vestit… un seul, celui des Abattoirs, avait une eau jaillissante, ce qui au dire des spécialistes de ces puits est la seule chance que l’on peut avoir de les exploiter sans coût excessif. Autre inconvénient de localisation dû à cette Font Nova de l’an 900, c’est l’idée qu’elle se trouvait « dans les environs des places Grétry et Desprès » qui se transforme en « abords de la place de l’Huile ». La plus vieille place de l’Huile connue à Perpignan est ce qui est actuellement la place Blanqui. Mais la place de l’Huile traditionnelle, pour les vieux Perpignanais c’est la Plaça de l’Oli, justement nommée parce qu’il y fut autorisé un marché de cette denrée en 1403 par le Roi Martin, sur demandes des Consuls pour en contrôler la vente, au sommet de la rue Foy et au croisement avec la rue Emile Zola. Antérieurement, le marché de l’huile se tenait donc là où est située la place Blanqui dite aussi place des Mulets. …

© Les fontaines de Perpignan - Numilog

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10 mars 2021 3 10 /03 /mars /2021 08:50
Hôtel de l'Europe/hôtel des Ros (photos JPB)
Hôtel de l'Europe/hôtel des Ros (photos JPB)
Hôtel de l'Europe/hôtel des Ros (photos JPB)
Hôtel de l'Europe/hôtel des Ros (photos JPB)
Hôtel de l'Europe/hôtel des Ros (photos JPB)
Hôtel de l'Europe/hôtel des Ros (photos JPB)

Hôtel de l'Europe/hôtel des Ros (photos JPB)

Un musée catalan au coeur de Perpignan ?

La Casa Pairal installée à l'hôtel de l'Europe, rue des abreuvoirs.?

 

On a déjà parlé de cet hôtel particulier, qui appartint, aux 17°/180 siècles à des avocats et magistrats perpignanais célèbres, puis accueillit G.Sand et Chopin lors de leur périple vers les Baléares, Majorque en particulier...

 

L'actuel propriétaire, Paul Boyssen, musicien, chanteur, écrivain, psychanalyste...poursuivi par le fisc,  a déjà vendu un appartement luxueux, détenu en ce moment par un marchand de biens.

P. Boyssen a rénové à grands frais son propre appartement, faisant dialoguer architecture catalane (cairou, galets de rivière...) et matériaux contemporains... Il est disposé à vendre ce qu'il reste, dans ce labyrinthe de pièces, de recoins, de greniers, de caves...Les quatre propriétaires, constitués en SCI, sont disposés à refaire l'unité de la maison pour la bonne cause. Même, peut-être, le célèbre cuisinier international, Paul X., possédant les pièces de gauche, en regardant la rue des abreuvoirs, pourrait vendre aussi, car peu présent à Perpignan...

 

L'ensemble exige, certes, une rénovation coûteuse et complexe, mais le notaire, tout près, le cabinet Desboeuf, possède les plans, les archives des ventes...et pourrait mettre du clair dans cette vaste demeure, parfois obscure, mais s'ouvrant sur la lumière d'un jardin insoupçonné et d'une terrasse lumineuse ! Le mur de briques, au fond, une fois ouvert sur la rue du Castillet (on reste tout près de l'ancienne Casa Pairal !) donnera vie à la future entrée principale (la rue des abreuvoirs, étroite, est située dans la zone piétonne) et surtout permettra l'accès du musée aux handicapés...

 

Le projet est faisable, il ne manque plus que l'accord de la mairie, qui opterait plutôt pour un musée à l'extérieur de Perpignan, plus accessible...mais un local neuf, alors que Perpignan le propose en coeur de ville, pour revivifier le centre et trouvant sa olace dans un itinéraire culturel et touristique de premier plan !

 

En visitant les lieux, grâce à P.Boyssen et Alain Gélis, artiste qui verrait bien une partie de ses collections d'art premier dans une aile du musée nouveau, j'ai pu constater l'enthousiasme de Georges Puig, de Mme Moly, de Sylvain Chevauché... Une visite de ces élus, avec A.Bonet, et des architectes, est programmée dès ce vendredi...Car il faut aller vite, les Italiens intéressés par les lieux doivent signer le contrat de vente fin mars !

Ne reste que la signature du maire, qui doit prendre conscience de la grandeur historique et artistique du lieu, ouvrant des perspectives pour la renommée de la ville...

 

J.P.Bonnel (10 mars 2021)

 

 

 

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20 septembre 2019 5 20 /09 /septembre /2019 11:10
Photos G.Lagnel IAM Limoux - Sylvain Chevauché - Avec JP.Bonnel (photo C.Requena) - Musée de l'école - Sérignan : les chemins du sud en catalan - Cerbère: le Rayon Vert -
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Sylvain Chevauché raconte l’histoire oubliée de la Casa Xanxo

 L’écrivain est l’invité du CML et la Ville de Perpignan ce samedi 21 septembre à 16h30 à la Casa Sanxo.

 

 À l’occasion des Journées Européennes du Patrimoine, nous vous invitons à la découverte d’un  lieu et d’un  monument emblématiques de Perpignan : la Casa Xanxo.

De Perpignan, nous connaissons surtout la cathédrale séculaire, le château royal dit « Palais des rois de Majorque », ou encore les vieilles paroisses Saint-Jacques ou La Réal, plus discrètes mais non moins symboliques. Ce sont les vestiges d’un passé glorieux, celui où Perpignan était capitale d’un royaume, où ses églises étaient riches et brillamment meublées. Cependant, à côté de ce patrimoine collectif de premier plan, existe également une forme plus discrète de patrimoine, l’architecture civile, et plus encore, l’architecture privée, porteuse d’autres messages, moins connus et souvent négligés.

De par son unité architecturale, son ensemble d’éléments sculptés, sa majesté, la demeure connue sous le nom de Casa Xanxo est, sans nul doute, le joyau du patrimoine civil de Perpignan. Toutefois, comme beaucoup d’autres hôtels historiques de la ville, son histoire est très mouvementée et profondément méconnue.

L’ouvrage de Sylvain Chevauché, archiviste-paléographe,présente pour la première fois la suite ininterrompue des propriétaires et des occupants, les mutations brusques et violentes (confiscations, mise en vente aux enchères), les aménagements et transformations du bâti depuis la période des Lumières jusqu’à aujourd’hui.

Par-delà ses murs immobiles et au travers de ses habitants, la Casa Xanxo nous raconte l’histoire sociale et politique de ce territoire catalan envié, disputé, conquis.

 

Le programme :

samedi 21 septembre 2019 à 16 h 30

Rencontre avec Sylvain Chevauché, pour la présentation et la dédicace de son livre

L’histoire oubliée de la Casa Xanxo Une demeure patricienne catalane à l’époque moderne (éditions Trabucaire)

Casa Xanxo · Rue de la Main-de-Fer · Perpignan.

Entrée libre.

 

 

Culture - Département des Pyrénées-OrientalesJournées Européennes du Patrimoine 2019

21 septembre

 

[ HOMMAGE | Musée de l'école ]

 

Cette année, le Musée de l'école et des DDEN ouvre les portes de ses nouveaux locaux, au collège Josep Sebastià Pons de Perpignan, avec comme thématique spécifique, un hommage aux enfants de la Retirada - dans le cadre des commémorations duDépartement des Pyrénées-Orientales, des 80 ans de la Retirada. 

 

📎 Conférences, exposition, visite guidée, chants d'une chorale, toutes les animations du musée sont à retrouver sur le : https://www.ledepartement66.fr/agenda/les-journees-europeennes-du-patrimoine/

 

🔸Gratuit

 

À l'occasion des Journées européennes du patrimoine 2019, les Éditions Trabucaire, avec le Centre Méditerranéen de Littérature et la mairie de Perpignan, vous invitent à la présentation de l'ouvrage de Sylvain Chevauché :

 

L'histoire oubliée de la Casa Xanxo. 

Une demeure patricienne catalane à l'époque moderne

 

La présentation aura lieu le samedi 21 septembre 2019, à 16h30, à la Casa Xanxo, 8 rue de la Main de Fer à Perpignan.

 

Nous vous y attendons nombreux!

Entrée libre

 

Les Éditions Trabucaire

11, rue Traverse de Pia

66000 Perpignan

04 68 61 02 82 

edition.trabucaire@orange.fr

www.trabucaire.com

 

- - -

Merci pour être venu aussi nombreux ce dimanche 15 septembre .... Quel plaisir de retrouver en ces lieux les Amis du Monastir !

Après cette superbe journée le Prieuré vous ouvre ses portes pour les journées du Patrimoine National : 

 

SAMEDI 21 SEPTEMBRE               portes ouvertes de 11 heures à 18 heures sans interruption (visite libre)

 

                                                  15 heures 30         Visite commentée du Monastir

                                                  17 heures               Concert de l' ensemble de clarinettes     Entrée :   libre participation

                                                                                   LA CLE DES ANCHES

                                                                                    au programme  :   " Clarinet'en Danses "

DIMANCHE 22 septembre

                                                     portes ouvertes de 11 heures à 18 heures (visite libre)

                                          

                                                          Possibilité l' après midi d' une visite commentée   (3 euros)

 

Cordialement

N.L.

Matrimoine ? Patrimoine roboratif : Masques/Chagall - S.Chevauché/Casa Xanxo - Musée de Sérignan en catalan/Eric Forcada - Musée de l'école - M.Delseny : SASL Perpignan -Monastir del Camp - Ille l'argentique - Sarah Butsavage à Banyuls - 

 

 

ILLE L'ARGENTIQUE

 

Les expositions seront ouvertes à la Catalane du vendredi 20 à dimanche 22 septembre, de 10 h à 18 h. Samedi 21 septembre à La Catalane (15 h) conférence avec Greg Calvache : conversation sur la pratique de l’argentique au XXIe siècle. À 17 h, Carlos Barrantes dédicacera ses livres.

Exposition. Grand angle sur l’Argentine.

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10 juillet 2019 3 10 /07 /juillet /2019 10:56
50 ans du Four Solaire d'Odeillo - Conférences sur l'art sacré en Cerdagne - Eglise d'Hix - Chemins de St-Jacques -
50 ans du Four Solaire d'Odeillo - Conférences sur l'art sacré en Cerdagne - Eglise d'Hix - Chemins de St-Jacques -
50 ans du Four Solaire d'Odeillo - Conférences sur l'art sacré en Cerdagne - Eglise d'Hix - Chemins de St-Jacques -
50 ans du Four Solaire d'Odeillo - Conférences sur l'art sacré en Cerdagne - Eglise d'Hix - Chemins de St-Jacques -
50 ans du Four Solaire d'Odeillo - Conférences sur l'art sacré en Cerdagne - Eglise d'Hix - Chemins de St-Jacques -
50 ans du Four Solaire d'Odeillo - Conférences sur l'art sacré en Cerdagne - Eglise d'Hix - Chemins de St-Jacques -

50 ans du Four Solaire d'Odeillo - Conférences sur l'art sacré en Cerdagne - Eglise d'Hix - Chemins de St-Jacques -

50 ans du Four Solaire d'Odeillo - Conférences sur l'art sacré en Cerdagne - Eglise d'Hix - Chemins de St-Jacques - 

 

VISITES D'ART SACRÉ DE JEAN-LOUIS BLANCHON

tous les mercredis

ce 10 juillet : 15h Bajande/Estavar - 16h30: Dorres - 17h15 : Villeneuve des Escaldes - 18h : St-André d'Angoustrine, en haut du village

 

 

Visites

  • Visites D'Art Sacré de Jean-Louis BLANCHON

    Tous les mercredi du 10 Juillet au 28 Août

    Église De Caldegas 17H45

    Rendez-vous devant les Églises pour le départ des visites guidées

    Entrée Gratuite

    Pour plus d'informations: 04 68 04 15 47

JUILLET 13

50 ans du Four Solaire d'Odeillo | #80ansCNRS

Public · Organisé par CNRS

 

 

du 13 juil. 22:00 au 18 juil. 22:30

 

 

La célébration des 50 ans du Four Solaire d’Odeillo permettra de revenir sur les moments forts qui ont marqué 50 ans d’aventure dédiés à la recherche sur l’énergie solaire concentrée depuis la construction du Grand Four et les travaux initiés par Félix Trombe sur les matériaux ultra-réfractaires et les centrales solaires. Elle permettra également au grand public de rencontrer des chercheurs et de découvrir de nouvelles facettes de l’énergie solaire à travers un cycle de conférences, des ateliers pédagogiques et des visites.

 

Pour + d'infos  👉 https://50ansdufoursolaire.promes.cnrs.fr/

 

[Un événement labellisé #80ansCNRS]

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13 février 2019 3 13 /02 /février /2019 10:19
Petit Louis Baloffi

Petit Louis Baloffi

COLLIOURE me dégoûte. Ce n'est plus Collioure, j'ai envie de vomir !!!

 

On n'a pas l'habitude de lire un tel jugement dans les dépliants touristiques de l'industrie mercantile pour estivants ni dans les magazines sur papier glacé du "pays catalan"... Tout va bien, on ne montre que le beau, pas de problèmes ici (chômage, politique en Catalogne...) !!

 

C'est le cas de la région qui célèbre des plus beaux sites de l'Occitanie, dont, bien sûr, Collioure, "joyau de la côte vermeille" : les clichés ne manquent pas !

 

Et pourtant la région -la Drac, plutôt - vient de publier (voir mon texte sur la prison-couvent de Perpignan) un bel opuscule gratuit, sur papier glacé, intitulé "Patrimoine et gens d'ici" : il donne la parole à des personnalités "marginales" qui n'ont pas peur de dire le vrai, la réalité de ce pays, le revers des cartes, la face cachée...

COLLIOURE me dégoûte. Ce n'est plus Collioure, j'ai envie de vomir !!!

 

C'est ainsi que s'exprime ce personnage ultra connu à Collioure, un des derniers habitants originaux et originels criant ce qu'il a vécu : le tourisme de masse a étranglé la vie économique de Collioure qui reposait sur la pêche et ses activités dérivées (ateliers de salaison) en empêchant la réalisation d'un port indispensable..."

 

Il s'agit de P'tit Louis Baloffi, né en 1921, pêcheur et vigneron: i vend sa vigne en 2001 à une association de patrimoine maritime local; ayant observé dans sa jeunesse les chantiers maritimes, il se met alors à fabriquer des maquettes de bateaux dans son atelier, au rez-de-chaussée de son domicile dans une venelle sombre de la station balnéaire : on peut lui parler sans problème. Figure de Collioure, grande gueule, il vous dira que le site n'est plus qu'une carte postale voué au tourisme moutonnier...que le château royal et l'église sont sans âme, que les peintres ne sont plus aussi bons qu'au temps d'Hanicotte..."

 

A-t-il raison ? Louis n'a d'indulgence que pour le passé, son passé où il vivait heureux à Collioure, auprès de gens positifs tels que René Pous, Bernadi, Balbino Giner...

 

JPB

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  • professeur de lettres, écrivain, j'ai publié plusieurs livres dans la région Languedoc-Roussillon, sur la Catalogne, Matisse, Machado, Walter Benjamin (éditions Balzac, Cap Béar, Presses littéraires, Presses du Languedoc...
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