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9 juin 2023 5 09 /06 /juin /2023 09:47
Banyuls/MER mercredi 14 juin 2023  dévoilement des Trois nymphes et exposition MAILLOL juin/oct. 2023
Les 3 nymphes - Créateurs à Trouillas

Les 3 nymphes - Créateurs à Trouillas

Malgré la pluie,

 

Banyuls/MER mercredi 14 juin 2023 dévoilement des Trois nymphes et exposition MAILLOL juin/oct. 2023  

 

 

Banyuls/MER -  acquisition et exposition

Dévoilement de la sculpture le 14 juin en front de mer à 9h30

 

MAILLOL :

 

Les 3 nymphes

de la prairie

(1930-1937)

 

 

Du monument d’André Chénier aux Trois Nymphes de la prairie

 

 

 

 

 

 

 

Si la disposition de trois figures féminines peut rappeler l’iconographie classique des Trois Grâces, Maillol, attentif à la plastique des corps, estimait qu’elles étaient trop « puissantes pour [les] représenter ». Après avoir hésité avec le titre « Les Prairies en fleurs », il préféra «  Les Nymphes », chacune des jeunes filles devenant l’incarnation de la fleur dont elle est couronnée, la pâquerette, la renoncule et la marjolaine.

 

A cette tradition classique, Maillol apporta des éléments de la modernité du XXème siècle. Dans Les Trois Nymphes de la prairie, il retira l’accessoire anecdotique, la guirlande de fleurs, éloignant ainsi la sculpture de l’allégorie, pour ne laisser voir que le geste suspendu dans l’air. Cette attention confère un sens nouveau à l’œuvre, devenant une réflexion sur la forme mise en espace.

 

 

 

 

MAILLOL : Les Trois Nymphes de la prairie (1930-1937)

 

Du monument d’André Chénier aux Trois Nymphes de la prairie

 

A l’origine, Maillol pensa cette composition à plusieurs figures féminines dans le cadre de la réalisation d’un monument en hommage au révolutionnaire et homme de lettres André Chénier pour la ville de Carcassonne.

 

Selon Jean Girou, c’est à la lecture de ces vers de Chénier que Maillol trouva son motif pour honorer le poète : « C’était quand le printemps a reverdi les prés / La Fille de Lycus, vierge aux cheveux dorés, / Dans les monts Athéens, non loin de Cérynée ». Le sculpteur imagina alors son groupe : « Je vois des jeunes adolescentes dans un hommage ardent et dans une fraîcheur naïve ».

 

Si la disposition de trois figures féminines peut rappeler l’iconographie classique des Trois Grâces, Maillol, attentif à la plastique des corps, estimait qu’elles étaient trop « puissantes pour [les] représenter ». Après avoir hésité avec le titre « Les Prairies en fleurs », il préféra «  Les Nymphes », chacune des jeunes filles devenant l’incarnation de la fleur dont elle est couronnée, la pâquerette, la renoncule et la marjolaine.

 

A cette tradition classique, Maillol apporta des éléments de la modernité du XXème siècle. Dans Les Trois Nymphes de la prairie, il retira l’accessoire anecdotique, la guirlande de fleurs, éloignant ainsi la sculpture de l’allégorie, pour ne laisser voir que le geste suspendu dans l’air. Cette attention confère un sens nouveau à l’œuvre, devenant une réflexion sur la forme mise en espace.

 

Œuvre emblématique de Maillol et une des dernières grandes compositions achevées de sa carrière, sept ans avant sa mort accidentelle, l’œuvre résume ses principes esthétiques : le travail du corps féminin, entre plénitude des formes et silhouettes linéaires, tout en constituant un dépassement de ses acquis.

 

La modernité des Trois Nymphes de la prairie frappa ses contemporains. Particulièrement élogieux, Henri Frère affirma que « rien dans l’art moderne ne peut produire une impression plus profonde que la vue de cette calme assemblée de grandes formes, toutes parlantes et accomplies. Chacune était une pensée distincte. Toutes respiraient la puissance, la grâce unie à la grandeur, et une naïve et divine poésie. »

 

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8 juin 2023 4 08 /06 /juin /2023 11:28
Expo de Claude PARENT à Perpignan -
Expo de Claude PARENT à Perpignan -
Expo de Claude PARENT à Perpignan -

Expo de Claude PARENT à Perpignan -

Suite au "débat" sur l'utilisation du terme "Méditerranée", de façon littéraire, culturelle, politique...à vos contributions, marci ! 

 

2e Festival Nostre Mar lancé à Perpignan : "Un espace de culture et d'intelligence" contre l'idéologie d'extrême droite

 

*L'association SOS Méditerranée 66 avait été qualifié par le maire de Perpignan de "passeur de clandestins". 

 

A lire aussi : Kahina Bahloul, première imame de France, au festival Nostre Mar à Perpignan : "La Méditerranée est le berceau du patriarcat mais il a donné naissance à des femmes puissantes"

 

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- - - - - CatalognARTS :

à Perpignan

Vernissage de Claude PARENT

 

Catalans à Paris et dans le monde...

 

 

Institut Ramon Llull bulletin@institutramonllull.cat

MUSIQUE.  PARIS,  10/06/2023

 

L'Orchestre symphonique du Gran Teatre del Liceu de Barcelone interprète « Le Château de Barbe-Bleue » à la Bastille invitée par l'Opéra national

 
   

L’Opéra national de Paris accueille l’Orchestre symphonique du Gran Teatre del Liceu de Barcelone, dirigé par Josep Pons, qui offrira l’unique opéra de Béla Bartók : Le Château de Barbe-Bleue, en version de concert et avec Iréne Theorin et Sir Bryn Terfel dans les rôles de Judith et de Barbe-Bleue. L’événement fait partie des célébrations du 175e anniversaire de théâtre barcelonais et s’inscrit dans un programme d’internationalisation de l’institution. Grâce à cet élan, qui compte avec le soutien de l’Institut Ramon Llull, un accord de réciprocité a été signé avec l’Opéra national de Paris, qui s’est produit à son tour à Barcelone en septembre 2022. 

 
 

 

 

MUSIQUE.  PARIS,  09/06/2023

 

Le Festival de l'Imaginaire présente « 4132314 », un concert de Tarta Relena, Los Sara Fontán et Cocanha inspiré par les chants des ouvrières textiles

 
   

Les musiques et les chants de travail des fileuses sont à l’origine de 4132314, un spectacle musical né de la collaboration entre les Barcelonaises Tarta Relena, le duo catalano-galicien Los Sara Fontán et les Occitanes de Cocanha. Le Festival de l’Imaginaire, organisé a la Maison des Cultures du Monde, a inclus cette cocréation dans le programme de sa 26e édition, qui aura lieu du 1er au 11 juin 2023. Les sons et les motifs de fabrication du textile et la mémoire des ouvrières des anciennes usines de filature et de tissage rempliront le Théâtre de l’Alliance Française à Paris le 9 juin. 

 
 

 

 

LITTÉRATURE.  PARIS,  10/06/2023

 

Carles Duarte se rend au Maison de la poésie de Paris pour présenter la traduction française de « Khépri »

 
   

Le poète catalan Carles Duarte i Montserrat sera à Paris à l’occasion du Marché de la poésie pour présenter son recueil Khépri, dans la version française de Mathilde Benssousan qui est restée longtemps inédite jusqu’à ce que les Éditions Tangentielles décident de la publier en 2023. Accompagné de son traducteur habituel François-Michel Durazzo, le poète donnera une lecture de ses vers à la Maison de la Poésie le samedi 10 juin à 14h, suivie à 17h30 d’une séance de dédicaces sur le stand des éditions L’Étoile des limites du Marché de la poésie. Une deuxième rencontre est prévue le dimanche 11 juin à 9h30 au Café de la Mairie de la Place Saint-Sulpice. 

 
 
 
 

 

ARCHITECTURE ET DESIGN.  PARIS,  07/06/2023

 

L'art du verre de Quim Falcó et Txell Tembleque à la Biennale Révélations 

 
   

La Biennale Internationale Métiers d'Art et Création – Révélations a lieu au Grand Palais Éphémère de Paris du 7 au 11 juin 2023. Pendant quatre jours et une journée de préouverture dédiée aux professionnels, Paris devient l’épicentre mondial de l’univers de l’artisanat d’art contemporain. Dans cette dixième édition, Révélations accueille les Catalans Quim i Txell (Joaquim Falcó i Capdevila et Meritxell Tembleque i Baeza). L’œuvre de ce duo d’artistes contemporains du verre fera partie des pièces exposées au Banquet Europe. Il y a plus de vingt ans que Quim i Txell partagent ce projet artistique : son travail a été exposé à l’international, ils ont participé à plusieurs rencontres artistiques en représentation nationale et ils ont reçu l’honneur d’être reconnus comme Mestres Artesans (Maîtres Artisans) pour le Gouvernement de la Catalogne. 

 
 

 

 

UNIVERSITÉS.  PARIS,  08/06/2023

 

Les mémoires d'Àngel Quintana et une journée d'étude sur la traduction de Proust au programme du CEC en juin

 
   

Le professeur d’histoire et de théorie du cinéma, journaliste et écrivain Àngel Quintana vient de publier dans Sempre tindré París (Il me restera toujours Paris) les mémoires de l’année qu’il a vécu à Paris pendant sa jeunesse. Le livre sera présenté par ses « ambassadeurs » en France, Núria Masramon et Lluís Oliver, le 8 juin à 18h à la Bibliothèque du Centre d’études catalanes (CEC) de Paris. Plus tard, le CEC accueillera aussi la journée d’étude Traduire Proust dans les langues de la péninsule ibérique et de l’Amérique Latine, organisée par Mònica Güell et Christelle Reggiani (Sorbonne Université/ CRIMIC - STIH), le 15 juin, de 9h30 à 17h. Le CEC fait partie de la Faculté de Lettres de Sorbonne Université et compte avec le soutien de l’Institut Ramon Llull, de l’Association pour la promotion de la culture catalane à Paris (APCC) et de la Direction des Affaires Culturelles de Sorbonne Université. 

 
 

 

 

ARTS DE LA SCÈNE.  MONTPELLIER,  08/06/2023

 

Première au Printemps des Comédiens de Montpellier de « Ubu » de Robert Wilson, produit par le musée d'art contemporain Es Baluard de Palma

 
   

Dans le cadre du Printemps des Comédiens de Montpellier, qui a lieu du 1er au 21 juin 2023, Robert Wilson revisite pour la première fois en France Ubu « d’après Alfred Jarry et Joan Miró ». Le prestigieux metteur en scène américain est chargé de l’exécution de cette idée originale de l’artiste visuelle Imma Prieto, directrice du musée d’art contemporaine Es Baluard (Palma, Majorque). Cet Ubu inspiré d’Alfred Jarry, le créateur du personnage, et de Joan Miró, le peintre catalan, se jouera au Théâtre Jean-Claude Carrière du 8 au 10 juin, avec double séance vendredi et samedi. Avec le soutien de l’Institut Ramon Llull. 

 
 

 

 

MUSIQUE.  SAINT-PAUL-DE-FENOUILLET,  08/06/2023

 

Le compositeur électroacoustique Joan Bages présente « Les mélodies du malaise », un projet de création pédagogique en association avec Flashback 66

 
   

Le musicien catalan présente les résultats de son projet pédagogique pour orchestre électroacoustique le 8 juin 2023 au Foyer Rural de Saint-Paul-de-Fenouillet. Les mélodies du malaise est le résultat de la participation de jeunes étudiants et musiciens au processus de création. Ainsi, Joan Bages a travaillé avec les élèves d’éducation musicale du collège Joseph Calvet de Saint-Paul-de-Fenouillet pour créer une œuvre musicale mixte d’une durée de 8 minutes, conçue pour combiner instruments classiques et musique électronique. Le concert du 8 juin est le résultat d’un long temps de collaboration entre le compositeur, l’association Flashback 66 et l’Institut Ramon Llull. 

 
 

 

 

LITTÉRATURE.  CHAMPS-SUR-TARENTAINE,  25/06/2023

 

Le poète Josep Pedrals participe au Festival C'Mouvoir du 23 au 25 juin 2023

 
   

Le Festival C’Mouvoir a lieu du 23 au 25 juin à Champs-sur-Tarentaine (Cantal). Pour cette édition, le festival a invité l’auteur et performeur catalan Josep Pedrals. Il sera présent à l’espace À l’écoute des mots le dimanche 25 juin, de 11h30 à 13h, pour lire et discuter avec le public. Pedrals, qui depuis le début de sa carrière est convaincu de l’importance de partager la poésie et de la réciter à haute voix, partage le programme poétique du festival avec d’autres artistes originaires de France, la Belgique ou Haïti. Sous le parrainage du poète Marc Delouze, C’Mouvoir mêlera poésie, concerts, ateliers et spectacles pendant un week-end. 

 
 

 

 

MUSIQUE.  PARIS,  22/06/2023

 

Le festival ManiFeste 2023 de l'Ircam présente deux compositions d'Ariadna Alsina et Núria Giménez Comas

 
   

ManiFeste est le festival de printemps de l’Institut de recherche et coordination acoustique/musique (Ircam) du Centre Pompidou de Paris. Du 7 juin au 1er juillet, le festival s’ouvre au théâtre, à la danse, à l’électronique et à des vastes formes orchestrales. Parmi les propositions de son programme, celles de deux compositrices catalanes : Ariadna Alsina, avec le concert Janus le 22 juin à l’Espace de projection de l’Ircam, et Núria Giménez Comas, qui a écrit la musique de la pièce In Vivo Théâtre Fantasticalité, à voir le 30 juin au Théâtre de Gennevilliers. 

 
   
   
MUSIQUE.  18/05/2023

 

Le projet « Seguint el peix » (en suivant le poisson) placé sous le commissariat de Leve en collaboration avec Top Manta, à la biennale d'architecture de Venise a été inauguré 

 
   

L'exposition Catalonia in Venice_ Following the Fish (En suivant le poisson), produite par l'Institut Ramon Llull, sera visible à Venise du 20 mai au 26 novembre 2023. Le projet aborde de nouveaux modèles résidentiels dans la communauté, tels que des cuisines collectives, de nouveaux espaces d'accueil et la réutilisation de locaux vides, à partir du point de vue de la diaspora africaine en Catalogne, avec pour objectif d'identifier des architectures pouvant constituer des alternatives aux architectures hégémoniques. 

 

Contact: info@llull.cat

Dimanche 11 juin, 15h
Gratuit.


Assistez à la nouvelle conférence En résonance autour de l’exposition "Yakety Yak" de John Armleder par Sylvie Lagnier, docteure en Histoire de l’art.

À partir de l’exposition de John Armleder, cette conférence abordera une génération d’artistes post-modernes, qui, à partir des années 1960, s’écartent de la nouveauté pour s’interroger avec ironie sur la fonction même de l’art. Ils utilisent des aspects esthétiques du passé, mais avec un regard décalé, critique ou parodique. Cette attitude postmoderne assume les choses triviales et abandonne la prétendue portée universalisante de l’œuvre.

 
 

Agenda

 

 

 

 

Visite découverte : des expositions "Yakety Yak" et "Meilleurs Vœux de la Jamaïque"
Dimanche 18 juin, 15h - Compris dans le tarif d'entrée

 

Participez à une visite en compagnie d’une médiatrice à la découverte des expositions "Yakety Yak" de John Armleder et "Meilleurs Vœux de la Jamaïque" de Mrzyk & Moriceau

 

 

Visite contée et atelier en famille
Dimanche 25 juin, 15h - Gratuit

 

Il était une fois l’exposition "Meilleurs Vœux de la Jamaïque" de Mrzyk & Moriceau.
Parents et enfants partent pour une plongée dans l’univers drôle et surréaliste des artistes en suivant une visite imaginée et interprétée par l’autrice et comédienne Evelyne Torroglosa. La visite sera suivie d’un atelier.

Réservation au 04 67 17 88 95. Dès 6 ans.

 

Expositions au Mrac

 

 

 

 

John Armleder."Yakety Yak"
Jusqu'au 24 septembre 2023

 

Peintre, performer, curateur, collectionneur, éditeur, galeriste, John Armleder (1948, Genève) est une figure majeure de l’art contemporain. Il manipule, sans souci de hiérarchie, tableaux abstraits, planches de surf, assiettes blanches, sapins de Noël, tubes néons ou boules à facettes. L’objet utilitaire est élevé au rang de sculpture, moins dans une logique de transgression que de mise à mal de la valeur artistique. L’exposition devient un médium à part entière et joue sur la saturation de l’espace et un glissement entre l’art et le décoratif.

 

 

Mrzyk & Moriceau. "Meilleurs Vœux de la Jamaïque"
Jusqu'au 24 septembre 2023

 

Virtuoses du dessin au trait où s'enchaînent les figures inspirées de l'inconscient et issues de la culture populaire, le duo d’artistes Mrzyk & Moriceau propose une installation immersive dans laquelle se croisent dessins sur papier, céramiques, vidéos, wall-drawings mais aussi l’installation d’une centaine de paravents découpés et peints. Dans leurs dessins à la ligne claire tout mute et se transforme, le duo aime faire vaciller les normes et les usages, dévoiler la nature ambiguë des choses, toujours en essayant de diversifier les supports.

 

 

Fabcaro
Jusqu'au 24 septembre 2023

 

Fabcaro est présent à la fois sur la scène de l’édition alternative, dans l’univers du fanzine ainsi que chez de plus gros éditeurs. Cet humoriste graphique use de différents procédés comiques qui le placent dans la filiation de grands noms tels que Gotlib, Hergé et de ses contemporains Trondheim ou Sattouf.
L’humour noir, le décalage, le comique de situation, l’absurde, la parodie, le quiproquo, l’autodérision ou encore le non-sens, font partie de son arsenal comique, qu’il mixe et juxtapose avec finesse pour nous offrir des histoires décapantes et irrévérencieuses.
Le visiteur peut ainsi découvrir dans l’exposition de nombreuses planches et dessins originaux, des albums "Formica", "Moins qu’hier, plus que demain", "Carnet du Pérou", "Moon River" sans oublier "Zaï Zaï Zaï Zaï" ainsi que de nombreuses planches inédites !

 

"Le Retour"
Œuvres du Cnap en dialogue avec la collection du Mrac Occitanie
Jusqu'au 7 janvier 2024

 

Avec les œuvres de :
Laëtitia Badaut Haussmann, Élisabeth Ballet, Bernard Bazile, Abdelkader Benchamma, Linus Bill + Adrien Horni, Jean-François Boclé, Bruno Botella,Daniel Buren, Andrea Büttner, Nina Childress, Anne-Lise Coste, Robert Crumb, Dado, Nicolas Deshayes, Nathalie Du Pasquier, Studio GGSV, Anthea Hamilton, Lubaina Himid, Judith Hopf, David Horvitz, Pierre Joseph, Özgür Kar, Cécile Noguès, Jim Shaw, Achraf Touloub, Caroline Tschumi, Nora Turato, Yuyan Wang.

 

Hors les murs

 

 

 

 

"Vestiges du futur"
Musée Narbo Via à Narbonne
Jusqu'au 31 décembre 2023

 

Le musée Narbo Via accueille une sélection d’œuvres issues du Mrac : c’est une véritable rencontre entre deux collections que les visiteurs sont invités à découvrir. Depuis l’entrée du musée, en passant par la galerie lapidaire et son mur monumental puis tout au long du parcours des collections, des peintures, installations, dessins et sculptures dialogueront avec les vestiges archéologiques, mais également avec le bâtiment du musée, œuvre architecturale puissante conçue par l’agence Foster+Partners.

 

Vestiges du futur

 

 

"Constellations"
Musée d'art moderne à Céret
Jusqu'au 26 novembre 2023

 

L’exposition "Constellations" au Musée d’art moderne de Céret réunit près d’une quarantaine d’artistes français et étrangers, de générations différentes, qui agrègent des constructions d’univers très personnels qui ont marqué l’histoire de l’art de ces cinquante dernières années.
Toutes les œuvres ici sélectionnées proviennent des collections des deux Fonds régionaux d’art contemporain Occitanie (
Montpellier et Toulouse) et du Mrac Occitanie à Sérignan. 

 

HORAIRES
Ouvert du mardi au vendredi 10h-18h et le week-end 13h-18h.
Dernière entrée au musée à 17h30.
Fermé le lundi et les jours fériés.

TARIFS
Normal : 5€. Réduit sous conditions : 3€. Gratuité sous conditions.

 

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4 juin 2023 7 04 /06 /juin /2023 09:49
Livre de Juliette BES (à gauche sur la photo, avec Nicole Yrle et Jean-Pierre BONNEL, fête du Travailleur catalan, Bocal de Tech, Elne)
Livre de Juliette BES (à gauche sur la photo, avec Nicole Yrle et Jean-Pierre BONNEL, fête du Travailleur catalan, Bocal de Tech, Elne)

Livre de Juliette BES (à gauche sur la photo, avec Nicole Yrle et Jean-Pierre BONNEL, fête du Travailleur catalan, Bocal de Tech, Elne)

Au moment où on rend hommage à Josette Torrent, je reviens sur ma rencontre avec Juliette Bes. 

Sa famille avait rencontré André Bonet pour trouver quelqu'un susceptible de revoir le livre de mémoire de Mme Bes. André me téléphone pour me demander si ce travail m'intéresse; j'accepte et je contacte l'entourage de J. Bes.

Je me souviens du premier contact : invité à la brasserie de la place Arago, je peux parler pour la première fois avec cette femme exceptionnelle. Je la retrouverai au stand se la fête du PCF (voir plus bas). 

   Il est rare qu'un auteur rendre hommage à son "nègre" ou à son correcteur... J'ai souvent revu des romans (Loïc Robinot, Marie-José Descaire pour Cap Béar, Pierre Kouzmin...) et l'ingratitude règne souvent : pas un remerciement dans le livre publié...

JPB

 

 

  • LE BLOGABONNEL DU 5 JUILLET 2013

FEMMES DE CATALOGNE 2 : T.REBULL, E.FARRERAS, J.BES, H.LEGRAIS

 Juliette Bes (à droite), déportée dans les camps nazis, auteur de souvenirs "Une jeune fille qui a dit non" (Cap Béar éditeur) - avec N.Yrle et JPB. juin 2013

 

 

 

** JULIETTE BES RÉSITANTE-DÉPORTÉE NOUS A QUITTÉS À 90 ANS 23 AOÛ

Ils étaient nombreux recueillis devant son cercueil à l’entrée du nouveau cimetière d’ Elne samedi. 6 drapeaux : en premier à l ‘entrée du cimetière celui du Maquis Henri Barbusse porté par Joseph Almodovar, suivi de celui du Souvenir français, des associations d’anciens combattants et de mémoire, le drapeau de la SMLH recouvrait le cercueil sur lequel était déposé sur un cousin sa Légion d’Honneur. Grande dame, notre amie Juliette Bes, Résistante-Déportée à Ravensbrück, vient de nous quitter. Juliette avait 17 ans en 1940 lorsque les Allemands sont entré dans Paris. Comme elle le relate dans son livre »

La jeune fille qui a dit non  :  » le cœur serré je refusais cet état de fait  ». En 1941, obligée d’interrompre ses études, elle s’engage dans la résistance. Dénoncée, arrêtée par la Milice et la Gestapo, elle est interrogée, torturée, avant d’être incarcérée à Fresnes, puis au fort de Romainville. Juliette sera déportée le 25 mai 1944 au camp nazi de Ravensbrück où elle subira la faim, le froid, les coups, le travail harassant. Ce samedi, pour ses obsèques, sa petite fille Célia Rochelle lui a rendu un émouvant hommage saluant ses immenses qualités, suivis de ceux de Nicolas Garcia le maire de Elne et de représentants d’associations de mémoire. Sa fille Chantal Rochelle était là, son amie Esther Senot, déportée à Auschwitz-Birkenau où une grande partie de sa famille a été assassinée, était présente. Le chant des partisans et la Marseillaise l’on accompagné.

Sa vie durant, Juliette Bes n’aura de cesse de témoigner contre la barbarie nazie et de s’engager pour les valeurs humanistes de justice, de solidarité, de dignité. Venir de l’enfer, fonder une famille et toujours continuer à se battre pour un monde plus juste, plus équitable, débarrassé des idées. Le centre de loisir de l’école Joseph Néo porte son nom ( de son vivant ). A Juliette notre reconnaissance.

 

* Hier, dans le blog sur J. Torrent :

 

A lire aussi : Josette Torrent, Perpignanaise, plus jeune résistante de France à 12 ans : "les auteurs du livre sont devenus des membres de la famille"

 

 

 

*Les maisons du voyage :

 

visioconférence sur Picasso le Catalan (https://www.maisonsduvoyage.com)

 

Période catalane

 

Le 26 juin 2023 à 18h30 

Né à Malaga, Pablo Picasso arrive à Barcelone avec sa famille à l'âge de 13 ans. Il y suivra sa formation artistique jusqu'à son arrivée à Paris au début du XXe siècle. La Catalogne est une source d'inspiration indéniable pour le futur grand artiste qu'il est appelé à devenir. Foyer des avant-gardes et du modernismo catalan, elle lui permet de s'éloigner des académismes et de nouer des amitiés déterminantes. Plus tard, c'est encore en Catalogne, dans les Pyrénées à Gósol, qu'il tentera de retrouver les sources primitives de son art accompagné de Fernande...

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1 juin 2023 4 01 /06 /juin /2023 11:31
M.Le Pen - L'Isba - Médiathèque du Boulou
M.Le Pen - L'Isba - Médiathèque du Boulou

M.Le Pen - L'Isba - Médiathèque du Boulou

Expo Abel BURGER à la galerie L'ISBA, ce jeudi : 

 

  

Nous sommes heureuses de renouer avec Abel 4 ans aprés sa première exposition à L'isba, qui souleva l'enthousiasme des visiteurs et des collectionneurs et de dévoiler ses œuvres récentes. En même temps nous vous proposons de découvrir les objets de Maison Maud, Maud est une jeune créatrice installée dans l'Aude qui fait des merveilles avec des matériaux vivants.

''SABRE''

Exposition du 2 au 17 juin

du jeudi au samedi de 16h à 20h et sur RV

L'isba, 19 Avenue des Palmiers Perpignan

lisba66@gmail.com

 

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A 35 ans, Abel Burger a déjà vécu de nombreuses vies, qui viennent aujourd’hui alimenter une création protéiforme. Pour atteindre une forme de lâcher-prise, il a fallu commencer par multiplier les expériences.

Abel Burger peint, dessine, écrit, découpe, colle… le tout avec une grande liberté et spontanéité. Mais tout cela, l’artiste ne peut le faire que parce qu’elle a au préalable beaucoup voyagé, rencontré, lu, expérimenté.

Chez cette jeune artiste installée depuis peu à Port-Vendres, la vie nourrit l’art qui à son tour essaie de restituer toutes les émotions que peut procurer une vie bien remplie.

Difficile de schématiser un travail qui est déjà aussi complexe que son parcours de vie, mais, à gros traits, on peut dire qu’elle crée des paysages abstraits, qui renvoient à l’enfance parfois, à des univers plus exotiques souvent, à des références plus livresques ou cinématographiques de temps à autre: l’artiste peut s’inspirer aussi bien de la mythologie grecque, des films de la Nouvelle Vague que des émotions que lui procure le chamanisme découvert en Amazonie. 

Ces grands écarts sont possibles tout simplement parce que Abel Burger est une adepte des changements brutaux de mode de vie: elle a vécu dans des espaces reculés du Canada, sans eau ni électricité, où elle a pu se plonger en toute concentration dans l’oeuvre de Bukowski… et passer à l’écriture, avant de s’installer à Paris pour travailler dans la communication. 

 

A d’autres moments, elle s’est immergée dans la culture grecque, ressortie ensuite dans certaines toiles. Et puis elle s’est installée dans la petite ville de Rachel au Nevada… pour aller à la rencontre des ovnis. Encore avant (ou après, peu importe !), ce fut un détour par l’ancien hôtel des Roches Noires où Marguerite Duras vécut, à Trouville.
“J’y suis restée quelques mois et cela m’a inspiré un roman qui est aujourd’hui à l’étude dans une maison d’édition”.

Sans oublier sa découverte du chamanisme en Amazonie: “J’ai été inspirée par ce que j’ai pu voir et expérimenter du chamanisme, ce qui se ressent dans mes tableaux: je recherche un lâcher-prise, mais qui soit source de création. Il ne s’agit pas de partir n’importe où, n’importe comment, mais de se laisser guider par des intuitions, des rêves, des images, des sentiments pour les creuser, et atteindre une certaine complétude. Ce n’est pas si évident. Au final, je ne peux transmettre que ce qui m’est accessible, par un biais ou par un autre. Ni plus ni moins”.

Ce n’est sans doute pas un hasard si Abel Burger a été marquée dans ses lectures par des textes de Carl Gustav Jung, “un auteur qui m'a permis de faire le lien entre mon mental (avec la psychanalyse) et mon esprit (avec le chamanisme)”.

Bref, à 35 ans, Abel Burger a vécu de quoi nourrir son oeuvre d’images et d’univers variés, qui ont peut-être pour point commun une recherche de la prise en compte de l’individu dans sa globalité.

Toutes les expériences, du moment qu’elles ont enrichi son parcours de vie, nourrissent sa création, quel que soit le biais utilisé. Pas de règles pré-établies. 

 

Quand elle a essayé de s’en imposer, ce fut un échec: “J’ai voulu structurer mon travail, j’ai réfléchi à une armature avant de m’engager, mais j’ai toujours été déçue du résultat, qui était artificiel et du coup sans émotion”. Aujourd’hui, elle procède différemment: faire ce qu’elle a envie, la nuit le jour, se concentrer sur les souvenirs, parcourir un livre, etc. Et passer de manière insensible à la création qui va se nourrir de ses moments de détente. De là sans doute une juxtaposition d’éléments disparates qui peuvent venir de l’enfance, des souvenirs, des lectures, ou de choses plus conceptuelles.

L’oeuvre en cours (écriture, peinture, collages, etc) commence à constituer un univers qui lui est propre: en matière picturale, une recherche de couleurs pour un fond abstrait mais doté de réelles profondeurs, un travail de gravure ou d’ajout au trait (bic, pastel gras, crayon, fusain, charbon), qui surligne les changements du couleur du fond ou qui, au contraire, superpose des dessins sans tenir compte des changements de couleurs déjà en place.
Parfois, mais parfois seulement, émergent des animaux, des crânes, des motifs géométriques ou des signes, lettres identifiées ou hiéroglyphes mystérieux. On s’y retrouve… ou pas, mais cela indiffère l’artiste qui n’a pas envie de rendre les oeuvres plus explicites pour autant.

 

Pas d’influence particulière d’autres plasticiens, même si son oeuvre peut évoquer par moment Basquiat. “Je ne vois guère qu’un peintre dont je me sens peut-être proche, c’est Jackson Pollock: à la fois pour son évolution vers l’abstraction et pour le petit quelque chose qui relève de la transe dans son exécution du dripping (le geste de jeter des taches de peinture sur la toile en secouant son pinceau comme un panier à salade, ndlr)”.

Abel Burger continue à chercher. Pour l’instant, elle montre encore ses oeuvres timidement, persuadée qu’elle n’en est qu’au début du chemin:
“Je m’approche progressivement de ce que je cherche. Comme je fais tout cela dans mon coin, cela prend du temps. Mais c’est la condition pour ne pas se laisser asphyxier par des influences extérieures”.

par
 
NICOLAS SARAZIN | Artmajeur Magazine
 

Débat :

face au RN,

des arguments moraux, historiques???

ou

répondre par des solutions concrètes ..? En démontant les propositions du parti de M.Le Pen...

En répondant aux Français (voir l'état de l'opinion : les sondages disent la montée de l'extr-droite...) 

"répondre aux défis du pays" (E. Macron)

Est-ce possible, car les gens veulent changer et essayer Marine, à présent, après avoir voté pour la gauche, la droite... Et sont déçus ou se sentent trahis par les uns et par les autres... (jpb)

 

 

 
Le Président n'a pas apprécié les mots choisis par la Première ministre visant le mouvement longtemps dirigé par Marine Le Pen. Le chef de l'État a appelé la patronne de Matignon à éviter "les jugements moraux".

Un recadrage en règle. Emmanuel Macron a désavoué Élisabeth Borne qui avait qualifié dimanche le Rassemblement national "d'héritier de Pétain", "avec une idéologie dangereuse".

Il faut éviter de combattre le parti désormais dirigé par Jordan Bardella avec "les mots des années 90" et des "jugements moraux", a jugé le chef de l'Etat lors du Conseil des ministres ce mardi matin, d'après des informations du Parisien, confirmées par BFMTV.

"Vous n'arriverez pas à faire croire à des millions de Français qui ont voté pour l'extrême droite que ce sont des fascistes", a encore tancé le locataire de Matignon.

*  "Un changement de nom ne change pas les idées"

La Première ministre s'en était prise dimanche sur Radio J au mouvement qui compte un groupe de 88 députés à l'Assemblée nationale dirigé par Marine Le Pen. La cheffe du gouvernement avait jugé la victoire du RN "possible" en 2027, tout en accusant Jean-Luc Mélenchon et La France insoumise de faire "le jeu de l'extrême droite" et de concourir à la montée de la violence.

"Je ne crois pas du tout à la normalisation du Rassemblement national. Je pense qu'il ne faut pas banaliser ses idées, ses idées sont toujours les mêmes. Alors maintenant, le Rassemblement national y met les formes, mais je continue à penser que c'est une idéologie dangereuse", avait encore déclaré Élisabeth Borne.

"Je n'ai jamais entendu Marine Le Pen dénoncer ce qu'ont pu être les positions historiques de son parti et je pense qu'un changement de nom ne change pas les idées, les racines", avait ajouté la cheffe du gouvernement, qualifiant le RN d'"héritier de Pétain, absolument".

*Pour Bardella, des propos "mensongers et injurieux"

Ces propos avaient fait vivement réagir dans les rangs de l'extrême droite. Sur Twitter, Marine Le Pen avait dénoncé dans la foulée des propos "infâmes et indignes", "pas acceptables à l’égard du premier parti d’opposition, de ses députés, de ses milliers d’élus et des millions de Français qu’il représente".

Le président du parti Jordan Bardella avait regretté de son côté des "propos graves, mensongers et injurieux" qui "salissent les millions de Français qui votent pour le RN". "Élisabeth Borne est à la fois inculte, indigne et incapable", a encore étrillé le député RN Sébastien Chenu.

Les propos d'Emmanuel Macron à sa Première ministre sont dans la droite ligne de ceux que le chef de l'État avait déjà tenu en avril dernier. Pour lui, Marine Le Pen "arrivera (au pouvoir) si on ne sait pas répondre aux défis du pays et si on installe une habitude du mensonge ou du déni du réel".

Selon le président de la République, le "Front National" qu'il "continue à appeler comme tel" joue au "jeu du plus populiste et démagogue". Une tactique politique face à laquelle le chef de l’État entend répondre avec les "chantiers de la réindustrialisation, de l’écologie, de l’ordre et du combat pour nos services publics", afin de faire sortir les "gens du désespoir, de la misère et de la colère".

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14 mai 2023 7 14 /05 /mai /2023 09:44
Daniel Capdet - Expo au musée de Gérone
Daniel Capdet - Expo au musée de Gérone

Daniel Capdet - Expo au musée de Gérone

 - Chroniques impubliées – Carte blanche à 

Daniel Capdet

 

Le tout nouveau bar numérique du Conflent

 

Non, vous ne connaissez pas ! Ce n'est pas un unième bar connecté où les ordinateurs sont en libre service. Non ! Le nouveau concept de bar numérique a été inventé à Vernet. C'est d'ailleurs par discrétion et modestie que son inventeur tient à rester anonyme mais cependant, si vous le reconnaissez, n'hésitez pas à lui faire une petite caresse derrière l'oreille droite, il est tellement complexé par son allure chétive.

Voici en deux mots le principe :

Il est souvent difficile de se déplacer jusqu'au bar favori. En effet, la météo, l'heure, la motivation peuvent rendre problématique la consommation quotidienne obligatoire que le corps réclame.

De même il est souvent difficile de trouver le tavernier en forme et de bonne humeur. En effet, la météo, l'heure, sa femme, la motivation peuvent rendre problématique la compréhension, la réalisation, le service, la facturation, etc... de ce que le client commande.

« Le télétravail a fait ses preuves » s'est dit un jour le Ténardier du Cant d'Eunaze (Je rappelle qu'Eunaze a été un célèbre philosophe de Vernet au II ieme siècle avant JC (Jacques Céparon)). « Et pourquoi pas la télébistrologie qui doit m'être facile à mettre en place, moi qui maîtrise déjà la télésieste ? »

Aussitôt dit, aussitôt fait et c'est en conclusion d'une période d'essai avec une cohorte de volontaires testeurs que ce nouveau commerce s'installe. En effet, ce ne sont, pas moins d'une demi douzaine d'intellectuels de Vernet-Casteil, recrutés au sein même de l'Université communale qui ont validé le principe : Ils ne se déplacent plus et commandent au tenancier qui reste chez lui leur consommation grâce à une application du CCAS (Commandez, Consommez : l 'Application Sympa). Immédiatement, pendant que le client se prépare chez lui la consommation commandée, le patron du bistrot lui envoie via l'application une confirmation, une plaisanterie, et pour rester convivial mais commerçant, rajoute un petit « Et avec ça ce sera ? ». L'avantage de cette formule est principalement que le client peut rester toute la journée chez lui sans consommer autre chose qu'un petit café. Il ne prend pas ainsi trop de place pour les autres clients. Lorsqu'il en a assez, il le dit au génie du bar qui lui facture alors la consommation et qui se paie directement sur le compte bancaire du client sans qu'il n'ait à sortir le moindre sous, et ceci grâce à l'application. Le ticket de caisse arrive par mail. Les tournées générales sont possibles. L'application permet grâce à la touche « Tu remets ça Nounours ? » d'automatiser la répétition de la commande, ce qui, avouons-le n'est pas forcément aisé en présentiel au bout de plusieurs réitérations. L'application soulage ainsi la mémoire du client comme celle de l'escro l'explorateur des nouvelles technologies.

Alors maintenant il faut passer à la réalisation « en vrai ». Il sera donc demandé à partir d'aujourd'hui, à chaque client qui entre physiquement dans l'estaminet, de déposer un RIB, une adresse mail et un numéro de téléphone. La première commande physique sera doublée d'une e- commande qui sera donc, pour ce premier jour facturée immédiatement afin de vérifier les données transmises par le client. Ce premier jour, le nouveau e-consommateur pourra se rendre compte, arrivé chez lui, qu'il pourra se préparer lui-même la même chose que ce qu'il vient de boire. Et il recevra sa première facture ! Sa première !!! (Il y a une touche « Ça s'arrose ! » sur l'application. Profitez-en).

Imaginez tous les avantages : Pas de contrôle d'alcoolémie, pas d'obligation de rester avec des « qu'on n'aime pas ». Pas de récriminations familiales « mais où t'étais encore ? ». Pas besoin de monnaie. Pour peu que vous vous abonniez à l'Indépendant, vous ne serez pas dérangés pour lire les infos du village. L'application permet les jeux (belote, poker, roulette, etc...). On peut aller boire un coup en famille sans avoir à prendre la voiture car il vous suffira d'aller prendre le tram gratuit qui vous permettra de rentrer chez vous et retrouver les vôtres à 72 km/h pour cet apéritif familial. L'application est couplée à Tinder... Imaginez les plans drague en toute confidentialité. Les animaux sont autorisés... Les enfants, les belles-mères !!! Même Pioc Escoltellufa s'est dit conquis !

Alors ! Foncez dès aujourd'hui et demandez au chétif limonadier de participer à cette innovation. Je suppose qu'au bout de plusieurs demandes et petites caresses derrière l'oreille droite (ne vous trompez pas d'oreille, il peut mordre !), il aura ce sourire un peu crispé légendaire et cette façon toute personnelle de vous faire comprendre sa satisfaction (on dit alors qu'il se bidonne!).

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Allez ! Il vous attend !! Daniel Capdet
PS

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: Il fait également savoir qu'en raison d'un heureux événement qu'il veut garder secret, il organisera samedi 11 mars, en

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présentiel uniquement, une journée «

Tout à 50 euros

!!

». Profitez-en

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C'est sur ce serveur révolutionnaire qu'arriveront vos commandes.

Photo D.C.

GERONE : le temps des fleurs

 

COSTA BRAVA : découverte d'un paradis
 

AGENDA
No et perdis la nostra programació per Temps de Flors, Nit de Museus i Dia internacional del museu!

 GIRONA

VISITES COMENTADES DE LES EXPOSICIONS TEMPORALS

 

«Costa Brava, la descoberta del paradís (1870-1936). De Blanes al cap de Creus, identitat d’un paisatge.»
 

  • Diumenge 14 de maig de 2023 11:30h
  • Dimecres 17 de maig de 2023 11:30h

Visita comentada de l’exposició temporal, a càrrec del Servei Educatiu del museu

 

 


Costa Brava. La descoberta del paradís (1870-1936). De Blanes al Cap de Creus, identitat d’un paisatge.

 

Dates: Del 15 d’abril de 2023 al 17 de setembre de 2023

Inauguració: Dissabte 15 d’abril, a les 12 h

Comissariat: Mariona Seguranyes

Producció: Museu d’Art de Girona

 

 
 
 

«Costa Brava, la descoberta del paradís (1870-1936). De Blanes al cap de Creus, identitat d’un paisatge.» és la primera d’una trilogia d’exposicions dedicades al descobriment, la destrucció i la recuperació de la Costa Brava des del món de l’art. Ens proposem resseguir la costa nord de Catalunya amb tres itineraris que, durant tres anys, mostraran com l’art i els artistes han contribuït a promocionar-la, defensar-la i reparar-la, des de finals del segle xix fins a la nostra contemporaneïtat.

La primera mostra, “La descoberta del paradís”, es desdobla en dues: la del Museu d’Art de Girona, subtitulada «De Blanes al cap de Creus, identitat d’un paisatge», i una altra de monogràfica que és al Museu de l’Empordà de Figueres amb el títol «Quan Cadaqués era una festa».

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23 mars 2023 4 23 /03 /mars /2023 08:24
(C) Jean-Pierre BONNEL - pour les droits : 06 31 69 09 32 -
(C) Jean-Pierre BONNEL - pour les droits : 06 31 69 09 32 -
(C) Jean-Pierre BONNEL - pour les droits : 06 31 69 09 32 -
(C) Jean-Pierre BONNEL - pour les droits : 06 31 69 09 32 -
(C) Jean-Pierre BONNEL - pour les droits : 06 31 69 09 32 -

(C) Jean-Pierre BONNEL - pour les droits : 06 31 69 09 32 -

Exposition

 

Can Iaio - Atelier Galerie

 

 

 

 

 

*L’espace venant à manquer, il décide de créer Can iaio (signifiant "chez le grand-père"), en accord avec l’atmosphère générale qu’il y a instauré, soulignant son attachement aux racines locales. Son objectif : concrétiser un projet novateur en exposant des peintures locales du XXe siècle (proposées également à la vente) mais également en proposant des leçons pour débutants et confirmés.

À l’occasion de sa 8e exposition, il décide de rendre hommage à l’artiste Serge Kamké, peintre roussillonnais du XXe siècle, en exposant certaines de ses œuvres chères à son cœur. Ce peintre enseigna les arts graphiques aux Beaux-arts de Perpignan entre 1954 et 1987 et fut également professeur de dessin à l’école Jean-Macé. Son credo : rigueur, discipline et travail acharné.

 Vous aurez donc la possibilité de venir contempler l’héritage de ce peintre du samedi 4 mars vernissage à partir de 18 h 30) au vendredi 31 mars dans la galerie d’art Can Iaio, située 20 avenue Jean-Jaurès.

 

 

 

 

Serge Kamké chez lui, brd Clémenceau, à Perpignan, en 2014 (photos Jean-Pierre BONNEL)

 

Mort de Serge Kamké (5 sept. 2018)

- - -

 

Rencontre avec le peintre Serge Kamké

(extraits de mon livre

Une Mémoire culturelle en Catalogne)

 

J'avais rencontré Serge Kamké à l'occasion du vernissage de la rétrospective Martin-Vivès à Saint-Cyprien. Je lui ai parlé de mon projet de livre sur la "mémoire culturelle" en Roussillon-Catalogne. Intéressé, cet homme discret, modeste, m'a donné rendez-vous chez lui, à Perpignan.

 

L'appartement, qui s'ouvre sur un grand boulevard du centre-ville, est aussi l'atelier de l'artiste. Je suis accueilli par la gentillesse et un grand soleil de février... 

 

Nous allons dérouler l'existence longue et riche de ce peintre figuratif sensible à toutes les nuances de bleus et privilégiant la représentation de personnages immobiles.

 

* Cet artiste, installé depuis des décennies à Perpignan, né à Toulouse, est parisien, d'origine nordique et catalan d'adoption par ses parents, et a passé son enfance et son adolescence à Barcelone.

 

...

 

Au lycée français de Barcelone, S. Kamké apprend à côtoyer des collégiens de nationalités très différentes. Il découvre la peinture en observant le savoir-faire de son oncle, le peintre Georges Kamké, qui venait, de Paris. Serge Kamké est attiré par le dessin; il entend parler de la célèbre salle Parès de Barcelone, d'artistes catalans, ainsi Santiago Rusiñol.

 

...

 

"A l'âge de seize ans, je suis confronté à la guerre civile de 1936 en Espagne. Le consulat nous a conseillé d'aller en France et là je suis mobilisable, mais non mobilisé ! Je n'ai pas eu vingt ans, je n'ai pas connu ce bel âge... A la fin de la guerre, j'avais vingt-six ans...

 

Après toutes ces années terribles, je me suis remis totalement au dessin et j'en ai vécu, jusqu'à ma nomination aux Beaux-arts de Perpignan, sur concours."

 

En Roussillon, il se lie d'amitié avec Jean-Jacques Prolongeau et Roger Maureso, deux grandes figures de l'art roussillonnais...

...

 

Ensuite, avec Prolongeau, l'école de dessin s'est transformée en Ecole des Beaux-Arts, très appréciée dans tout le bassin méditerranéen. J'appréciais en particulier mes collègues Germain Bonel, Huguette Béziat, Gony, très gentils... qui sont devenus des amis..."

 

Serge a été nommé professeur titulaire, sur concours, aux Beaux-Arts; enseignant la discipline des arts graphiques dans laquelle le dessin est roi; il demandait à ses élèves des dessins au crayon très précis. 

 

"Mme Béziat elle voulait, par exemple, que l'on dessine un artichaut coupé en deux : c'est formidable, un artichaut ! Ou des squelettes de poissons : ça devient des monstres ! Elle faisait dessiner à partir d'éléments naturels; il fallait les analyser et traduire par le dessin ce que l'on voyait...", explique S. Kamké.

 

...

 

J'ai exposé dans une galerie pour la première fois à Paris, puis à Perpignan, à la galerie de "La main de fer"; ensuite à la salle Arago, qui a peu à peu décliné...

 

Bien plus tard furent créées les galeries de Thérèse Roussel,  de Madame Gueynoun, avec L'Olympe, de Roger Castanl, avec la Castangalerie, puis la salle basse du Palais des Congrès, la Maison de la Catalanité...

 

J'ai connu et apprécié Manolo Valiente, Balbino Giner... J'ai aussi connu Maître Marius Rey, un personnage extraordinaire, amoureux fou de la peinture et ami des artistes : sa collection de tableaux miniatures se trouve au musée Rigaud.

 

Une de mes toiles de très petit format figure dans la collection du musée Rigaud; c'est Martin Vivès qui avait acheté deux de mes tableaux pour Rigaud : il adorait recevoir des artistes chaque samedi soir, dans le Didi's, sa villa de Canet-plage; il a hébergé des peintres qui sont devenus ses amis...

 

Il était aussi correspondant d'un journal d'art, qui avait quelques centaines d'abonnés. Il participe tous les ans -depuis trente ans !-  à l'événement "Art en Capital", au Grand-Palais, à Paris : "Voyez les catalogues, avec les tableaux exposés à cette occasion : "Le retour", "Les menhirs"...

 

"Ma peinture est figurative, libre; je suis classique sans être académique. Je ne transforme pas le sujet; ma peinture, parfois, est presque abstraite... Je ne raconte pas d'histoires : pas de narration, pas de message à délivrer, mais une suite de réactions, d'impressions, ou de sensations...

 

Je place dans le tableau quelques personnages car cela donne une échelle dans le paysage... Mes personnages sont souvent des figures sévères, silencieuses, mais figées..."

 

S. Kamké a aussi donné parfois des cours de dessin, à l'atelier boulevard Clémenceau : "A présent, je suis égoïste, je travaille pour moi... »

 

La peinture, aujourd'hui, ce sont les petits formats, en attendant que les doigts veuillent bien fonctionner à nouveau ! Il y a eu une évolution dans ma peinture : elle naît à présent de lieux mystiques, austères, minéraux...J'ai l'air "rigolard" en apparence, mais on a tous deux faces opposées... J'aime beaucoup la montagne, le ski; cependant, depuis un an, je regrette de ne pas pouvoir m'adonner à cette passion... 

 

J'exalte, dans ma peinture, le silence et la solitude; mes personnages ont l'air mutiques, inhibés... Au départ, avant de commencer un tableau, j'ai une sensation : une sorte de sévérité...

 

Jean-Pierre BONNEL

Perpignan, 11 février 2014
 

 

 

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15 mars 2023 3 15 /03 /mars /2023 09:58
Rue des fleurs à Canet, expo - Printemps des poètes : G. Groyer, Ludmila Poliakova) - Frontières au Boulou - Lire Lluis LLACH -
Rue des fleurs à Canet, expo - Printemps des poètes : G. Groyer, Ludmila Poliakova) - Frontières au Boulou - Lire Lluis LLACH -
Rue des fleurs à Canet, expo - Printemps des poètes : G. Groyer, Ludmila Poliakova) - Frontières au Boulou - Lire Lluis LLACH -

Une image contenant texte, signe

Description générée automatiquement

EXPOSITION à Canet en Rousillon

 

 

 


Stéphane Loda
Maire de Canet-en-Roussillon

Catherine Wanschoor
Adjointe au Maire, déléguée à la Culture

le Conseil Municipal

vous invitent au vernissage
Jeudi 16 mars à 18h30
de l’expo


Rue des fleurs
Michel GODAY
Yvon SAILLARD


Un apéritif cloturera la manifestation

Galerie
Des
Hospices

• Canet-Village
Av. Sainte-Marie

du 16 mars 2023
au 03 mai 2023


Renseignements : 04.68.86.72.60

ENTRÉE LIBRE

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9 mars 2023 4 09 /03 /mars /2023 12:13
(C) Photos de l'expo : Peintres Catalogne Nord. (voir page sur Facebook...)
(C) Photos de l'expo : Peintres Catalogne Nord. (voir page sur Facebook...)
(C) Photos de l'expo : Peintres Catalogne Nord. (voir page sur Facebook...)
(C) Photos de l'expo : Peintres Catalogne Nord. (voir page sur Facebook...)

(C) Photos de l'expo : Peintres Catalogne Nord. (voir page sur Facebook...)

Expo Jean Hellemans à l'espace Carrère de Bages

vernissage, ce vendredi 10 mars à 18h30

 

Ses 50 ans de peinture à la Casa Carrère, vernissage ce vendredi 10 mars.
 
Jean Hellemans, sexué, une trop grosse paire peut être, qui l'oblige à s'exiler de Belgique, pas pour le bleu dans ses yeux qu'il n'avait pas dans le ciel en Flamandie.
Son père était copain avec Hergé, vous pouvez y voir une petite inspiration pour sa peinture, mais aucun rapport avec la BD, si ce n'est dans ses deux derniers tableaux.
 
Pourtant, refus de lui laisser faire les beaux arts, alors il part à 18 ans. Les 3 huit dans un bar culturel lui permettent de faire cette école qui tord les peintres dit il. Pour s'en extirper il choisi le triangle, au début milles dessins, un par jour qui le déclinent et le rapprochent vite de ce qu'il fait encore.
Même si le triangle s’arrondit parfois, c'est toujours lui.
 
Il arrive en France le jour de la victoire de Mitterand mais pas pote avec jack, bien que grand copain d'Alechinsky avec qui il travaille, pour la reconnaissance, la gloire, il devra attendre vous savez quoi, alors il est pas pressé.
C'est pas pour cela qu'il ne faut pas acheter maintenant ses toiles. Il le faut parce que c'est bon, c'est beau et intelligent.
 
Regardez son journal de la pandémie, sur un rouleau de PQ déroulé, qui devient usagé, ça en parle jour après jour, mais ce n'en est pas. Des masques qui auraient laissé passer les virus mais pas depuis qu'ils sont peints.
 
Pas du tout largué le jeune vieux man s'inspire de l'actualité, allez voir à Bages.
 
 
— avec Jean Hellemans.
 
*Commentaire (avec mes excuses pour n'avoir cité la source)
 

Bonjour, j'ai vu avec plaisir que vous avez utilisé nos photos et texte de la page Peintres Catalognes Nord, sur votre Linkedin et votre blog, de l'exposition de Jean Hellemans à Bages, c'est super que cela vous ai plu, mais pouvez avoir la gentillesse de citer votre source en nommant la Page Peintres Catalogne Nord, bien cordialement.

 

- - - - - -

 

Points positifs de la part de la mairie

 

Centres municipaux de santé de Perpignan

 

Malgré la présence de trois médecins rue de la fusterie, le centre de santé ne prend plus de patients. Il faut attendre l'ouverture du Nouveau Centre, avec de nombreux spécialiste, rue Foc (ancienne école des Beaux-Arts).

En tout cas, de belles initiatives de la part de la mairie !

jpb

https://www.doctolib.fr › centre-de-sante

Ce praticien réserve la prise de rendez-vous en ligne aux patients déjà suivis. Vous pouvez le contacter au 04 68 66 30 39.

https://www.sante.fr › centre-de-sante

Centre de santé - 5 Rue de la Fusterie 66000 Perpignan.

https://www.mairie-perpignan.fr › contacts

Ouvert au public pour des consultations, renseignements, orientations, du lundi au vendredi de 8 heures à 19 heures et le samedi de 9 heures à 12 heures.

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24 janvier 2023 2 24 /01 /janvier /2023 11:20
Francesca CARUANA, expo à Bélesta - Cinémaginaire à Banyuls/Mer et voeux le 27 janvier - 2 février : rencontre des savoirs à l'Université de Perpignan -
Francesca CARUANA, expo à Bélesta - Cinémaginaire à Banyuls/Mer et voeux le 27 janvier - 2 février : rencontre des savoirs à l'Université de Perpignan -
Francesca CARUANA, expo à Bélesta - Cinémaginaire à Banyuls/Mer et voeux le 27 janvier - 2 février : rencontre des savoirs à l'Université de Perpignan -
Francesca CARUANA, expo à Bélesta - Cinémaginaire à Banyuls/Mer et voeux le 27 janvier - 2 février : rencontre des savoirs à l'Université de Perpignan -
Francesca CARUANA, expo à Bélesta - Cinémaginaire à Banyuls/Mer et voeux le 27 janvier - 2 février : rencontre des savoirs à l'Université de Perpignan -
Francesca CARUANA, expo à Bélesta - Cinémaginaire à Banyuls/Mer et voeux le 27 janvier - 2 février : rencontre des savoirs à l'Université de Perpignan -
Francesca CARUANA, expo à Bélesta - Cinémaginaire à Banyuls/Mer et voeux le 27 janvier - 2 février : rencontre des savoirs à l'Université de Perpignan -

Francesca CARUANA, expo à Bélesta - Cinémaginaire à Banyuls/Mer et voeux le 27 janvier - 2 février : rencontre des savoirs à l'Université de Perpignan -

Ces derniers articles du blog ont été lus des centaines de fois...

Merci à mes fidèles lecteurs et à leurs commentaires...

 

             - Les terroristes catalans 

ont forcé la frontière !

*Hier dimanche, eut lieu la réouverture "sauvage" par un collectif sud-catalan du col de Banyuls:

 le passage frontière était fermé depuis deux ans dans le cadre de la lutte contre l'immigration clandestine  (décret du gouvernement français)

Les "terroristes" de Catalogne (sud de la frontière) ont mené une action inattendue pour libérer le territoire catalan désormais réuni. Ces cailloux ne séparent plus le nord et le sud de l'Etat catalan... Les Indépendantistes ont eu bien du cran et ceux du Nord (de France, de Banyuls, surtout) bien du courage de se rendre à Espolla dans ce contexte politico-révolutionnaire...Surtout, c'est le temps, froid et vent, qui aurait pu les inviter à rester chez eux... Mais non il fallait refaire l'unité catalane !!!

En réalité, on sut très vite que la frontière avait été "libérée" pour que les producteurs d'huile et d'olives du village d'Espolla puissent vendre leurs récoltes...

Le fric, avant tout !!!

 

- - -

 

CENSURE 

de la MAIRIE de Perpignan : je n'ai pas été invité aux vœux du maire : à la cérémonie des vœux qui s’est déroulée ce samedi 21 janvier 2023 à l’hôtel de Ville...
Quels sont les critères pour être invité : copain, adhérent du RN, courtisan..? Oui, tout cela !

Perpi la culturelle ??? Non Perpi-la CENSURE !!!

- - -
MARC LAVOINE, un chanteur très politique, à Perpignan 

LA FRANCE, L’ALGERIE, LA POLITIQUE,LIBERTÉ, ÉGALITÉ, FRATERNITÉ

Marc Lavoine : « La Fête de l’Humanité représente ce pour quoi je fais de la chanson »

De ses parents communistes, Marc Lavoine a gardé une haute idée de son rôle dans la société : « L’artiste doit instaurer une passerelle entre ceux qui ont et ceux qui n’ont rien. » Il en a aussi conservé un rapport très particulier à la Fête. Rencontre avec un chanteur qui sait faire entendre la musique du cœur.

 

Marc Lavoine : Que représente pour vous la Fête de l’Humanité ?

Marc Lavoine C’est d’abord toute mon enfance. Mes parents étaient communistes, syndiqués. Pour moi, la Fête de l’Humanité est un tout. C’est un journal. Je vendais l’Humanité Dimanche avec ma mère, le muguet avec mon père. Nous avions des tracts à la maison, des réunions…(Mardi 10 Septembre 2019 - site de l’Humanité)

 Bien sûr, présent, le militantisme est moins évident et puis la déception (et l'abstention) se sont emparées d'une grande partie de la gauche : en effet, les anciens militants et électeurs communistes ont rejoint à présent, en grande partie, le RN et l'extrême-droite..!!

C'est pour cela que Lavoine vient à Perpignan, au contraire d'autres groupes (Indochine...), mais il faudra scruter ses mots car, dans ses chansons, la critique affleure et l'artiste préfère critiquer l'adversaire extrémiste, populiste et xénophobe à mots couverts...

 

- - -

Le déclin des intellos

A l'heure des réseaux bavards et souvent incohérents, où le marketing est roi et "l'intellectuel médiatique" à l'étroit et considéré comme un influenceur désirant vendre son dernier livre, on peut être inquiet du recul de la pensée, du déclin de la raison et des Lumières...

 Déjà, dans Eloge des Intellectuels, en 1987, BHL l'écrivait :

"Intellectuel, catégorie sociale et culturelle morte à Paris à la fin du XX° siècle : n'a apparemment pas survécu au déclin de l'universel."

Après les "bévues" de Sartre, symbole de l'intello français, te taisant sur le stalinisme et les camps pour ne "pas désespérer Billancourt", puis célébrant le maoïsme, qui fit quelque cent millions de victimes... 

Après Ph. Sollers, l'équipe de Tel Quel, F. Chatelet, se rendant en chine pour honorer là aussi le maoïsme... 

Après ces intellos serbes qui, en 1986, rédigent un appel à l'unification de tous les pays où vivent les Serbes, donnant ainsi un support "théorique" aux conquêtes et aux purifications ethniques qui auront lieu quelques années plus tard.."     MARIN ANDRIJASEVIC

(le Monde du 17.2.1994)

Après le "silence des intellectuels", en 1981, suivant l'élection de F. Mitterrand... et leur silence actuel : seule Annie Ernaux, récent prix Nobel de littérature, n'hésite pas à manifester auprès de J.-Luc Mélenchon... Quant à la droite extrême, ne revenons pas sur les propos racistes et cogitations troubles de M. Houellebecq...

Cependant, si le "grand" intellectuel engagé d'autrefois a disparu (M. Onfray aurait bien tenu ce rôle, mais il dérive et ses déclarations se font plus confuses...), le débat se poursuit dans quelques revues, tel "Le 1," -malgré la mort du trimestriel de Gallimard et Pierre Nora, justement "Le Débat"- et même à la télévision, à Arte et à la 5, autour de "C politique" et "C ce soir"...

Le débat intellectuel est, comme toujours, centralisé à Paris, tandis que loin de Paris, à Perpignan, par exemple, clubs de réflexion, cercles d'études, groupes de pensées, et presse d'opinion de niveau élevé, ont disparu, l'esprit se montrant lors des nombreuses conférences qui regroupent un public de retraités de plus en plus âgés...

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7 janvier 2023 6 07 /01 /janvier /2023 11:00
Collioure par H.Martin (autoportrait) - Vue originale de Collioure - Son atelier au Mouré
Collioure par H.Martin (autoportrait) - Vue originale de Collioure - Son atelier au Mouré
Collioure par H.Martin (autoportrait) - Vue originale de Collioure - Son atelier au Mouré
Collioure par H.Martin (autoportrait) - Vue originale de Collioure - Son atelier au Mouré
Collioure par H.Martin (autoportrait) - Vue originale de Collioure - Son atelier au Mouré

Collioure par H.Martin (autoportrait) - Vue originale de Collioure - Son atelier au Mouré

ACTUALITE du  peintre Henri MARTIN

 

*Entretien avec Jacquie MARTIN, Collioure, Le Mouré : extrait de

 

Une mémoire culturelle
en Catalogne,
avec :

 

Teresa Rebull - Marie-Pierre Baux - Olga Garcia-Fons - Laura Renada Portet - Luce Fillol - Jacquie Martin - Eliane Comelade - Marie-Claude Valaison - Marguerite Pasotti -  Epouses des prisonniers et exilés politiques catalans - Letitia Costa - Kali Maalem - Caroline Morel-Fontaine - Patricia Romero - Martine Horgne - Jordi Pere Cerdà  - Jacques Maso - Gilles de Montauzon - Serge Fauchier - Claude Macé - Robert Vinas - Henri Iglesis - Jean Labellie - Joseph Ribas – Moretti - Patrick Loste - Serge Kamké - Antoine Otero - Michel Perpinyà - Pere Verdaguer - Robert Bosch - Serge Homs - Michel Pagnoux

(en librairie : Torcatis, Libreria catalana, Maison de la presse de Prades...) tél. 06.31.69.09.32

 

*Enchères à Monte-Carlo :

Issu d'une collection particulière, le tableau

Le port de Collioure,

peint par Henri Martin, sera mis en vente lors d'enchères à Monte-Carlo le 19 janvier prochain.

 

 

Henri Jean Guillaume Martin

 

est né le  août 1860 à Toulouse, au 127 Grande-Rue Saint-Michel, d'Auguste Jean François Martin (ébéniste) et de Marie Victoire Massé (ménagère)

 

 

Henri Martin effectue son apprentissage à l'École des beaux-arts de sa ville natale de 1877 à 1879, dans l'atelier de Jules Garipuy. Muni d'une bourse municipale, il part en 1879 pour Paris où il devient l'élève de Jean-Paul Laurens. Le , il épouse à Toulouse Marie Charlotte Barbaroux, pastelliste rencontrée aux Beaux-Arts de cette ville. De leur union naîtront quatre fils dont deux deviendront peintres de paysages et de portraits :

René Jean, qui signe ses œuvres Claude-René Martin (né à Paris XIVe le ) et Jacques Auguste dit Jac(ques) Martin-Ferrières (né à Saint-Paul-Cap-de-Joux dans le Tarn le ). Henri Martin aura lui-même comme élève et comme collaborateur le peintre Henri Doucet.

 

En 1885, il parcourt l'Italie et y étudie les primitifs en compagnie d'Edmond Aman-Jean et d'Ernest Laurent. Ce voyage marque un tournant dans son art et oriente l'artiste vers une inspiration poétique. Sa technique s'éloigne des modèles académiques, au profit d'un divisionnisme original qui révèle l'influence des néo-impressionnistes mais d'une manière plus spontanée que théorisée : des touches courtes, séparées et parallèles y construisent les formes et la lumière, dans un chromatisme idéalisé et propice au rêve.

 

Lecteur de Poe, de Dante, de Byron, de Baudelaire et de Verlaine (il souscrit aux Liturgies intimes éditées par la revue Le Saint-Graal en 1892), Henri Martin expose des œuvres à thèmes symbolistes, telles que Chacun sa chimère de 1891 ou Vers l’abîme de 1897 ; et des paysages brumeux peuplés de figures mélancoliques et intemporelles.

 

Il participe en 1892 aux salons de la Rose-Croix esthétique de Joséphin Peladan. Il honore des commandes publiques, ornant tour à tour le Capitole de Toulouse, la préfecture du Lot à Cahors, la Sorbonne en 1908, l’Hôtel de ville de Paris, un cabinet de l'Élysée en 1908, le Conseil d’État en 1914-1922, la mairie du Ve arrondissement en 1935.

Henri Martin, tout en s'éloignant des thèmes symbolistes, en gardera toujours la poésie mystérieuse des attitudes, l'atmosphère secrète et diffuse des paysages et une certaine spiritualisation des formes baignées par la sérénité des figures traditionnelles, de l'allégorie. Sa nature profonde le porte vers une expression apaisée d'un monde idéalisé dans un pointillisme aux touches élargies.

En , il rejoint la Société nouvelle de peintres et de sculpteurs, avec une première exposition collective à la galerie Georges Petit à Paris en 8.

Il installe son atelier à Labastide-du-Vert dans le Lot, où il termine ses jours.

 

De 250 000 à 350 000 euros. C'est l'estimation du prix du Port de Collioure, séchage des filets sur la grève, un tableau du peintre néo-impressionniste Henri Martin, créé dans les années 20. L'œuvre sera mise aux enchères par l'Hôtel des ventes de Monte-Carlo, le 19 janvier prochain à 15 heures. Cette huile sur toile, figurant le port, les barques de Collioure, et le château royal en arrière-plan mesure 75 x 125 centimètres et porte la signature de l'artiste en bas à gauche.

À Collioure, Henri Martin est évidemment bien connu. Une toile du musée de la ville, intitulée L'atelier du Mouré, est attribuée à l'artiste : "Nous devons encore le faire authentifier par le musée Henri Martin de Cahors, mais c'est un tableau qui représente bien le style et la patte du peintre", souligne Claire Muchir, conservatrice du musée colliourenc. Henri Martin est tombé amoureux de Collioure au début des années 20 : "Il a acheté une maison dans le quartier du Mouré. Il y venait chaque été et y effectuait des séjours réguliers pour peindre, d'ailleurs avec un autre de ses amis peintres, Henri Marre", ajoute Claire Muchir. Comme nombre de ses collègues de l'époque, l'artiste est venu se ressourcer sur les rivages de la Méditerranée après la Première Guerre Mondiale. "Et même s'il est d'une époque postérieure, il a su saisir avec le pointillisme les couleurs de Collioure, le caractère miroitant de la lumière sur la mer. 

 

Henri Martin effectue son apprentissage à l'École des beaux-arts de sa ville natale de 1877 à 1879, dans l'atelier de Jules Garipuy. Muni d'une bourse municipale, il part en 1879 pour Paris où il devient l'élève de Jean-Paul Laurens. Le , il épouse à Toulouse Marie Charlotte Barbaroux, pastelliste rencontrée aux Beaux-Arts de cette ville. De leur union naîtront quatre fils dont deux deviendront peintres de paysages et de portraits :

René Jean, qui signe ses œuvres Claude-René Martin (né à Paris XIVe le ) et Jacques Auguste dit Jac(ques) Martin-Ferrières (né à Saint-Paul-Cap-de-Joux dans le Tarn le ). Henri Martin aura lui-même comme élève et comme collaborateur le peintre Henri Doucet.

 

En 1885, il parcourt l'Italie et y étudie les primitifs en compagnie d'Edmond Aman-Jean et d'Ernest Laurent. Ce voyage marque un tournant dans son art et oriente l'artiste vers une inspiration poétique. Sa technique s'éloigne des modèles académiques, au profit d'un divisionnisme original qui révèle l'influence des néo-impressionnistes mais d'une manière plus spontanée que théorisée : des touches courtes, séparées et parallèles y construisent les formes et la lumière, dans un chromatisme idéalisé et propice au rêve.

 

Lecteur de Poe, de Dante, de Byron, de Baudelaire et de Verlaine (il souscrit aux Liturgies intimes éditées par la revue Le Saint-Graal en 1892), Henri Martin expose des œuvres à thèmes symbolistes, telles que Chacun sa chimère de 1891 ou Vers l’abîme de 1897 ; et des paysages brumeux peuplés de figures mélancoliques et intemporelles.

 

Il participe en 1892 aux salons de la Rose-Croix esthétique de Joséphin Peladan. Il honore des commandes publiques, ornant tour à tour le Capitole de Toulouse, la préfecture du Lot à Cahors, la Sorbonne en 1908, l’Hôtel de ville de Paris, un cabinet de l'Élysée en 1908, le Conseil d’État en 1914-1922, la mairie du Ve arrondissement en 1935.

Henri Martin, tout en s'éloignant des thèmes symbolistes, en gardera toujours la poésie mystérieuse des attitudes, l'atmosphère secrète et diffuse des paysages et une certaine spiritualisation des formes baignées par la sérénité des figures traditionnelles, de l'allégorie. Sa nature profonde le porte vers une expression apaisée d'un monde idéalisé dans un pointillisme aux touches élargies.

En , il rejoint la Société nouvelle de peintres et de sculpteurs, avec une première exposition collective à la galerie Georges Petit à Paris en 8.

Il installe son atelier à Labastide-du-Vert dans le Lot, où il termine ses jours.

Collioure dans ses
collections : H.Martin,
A. Hanicotte, B. Giner…

 

 

Jusqu’au 14 mai 2023, le musée d’art moderne de Collioure propose une sélection des œuvres de sa collection. « Collections permanentes » …

 

De 1915 aux années 2000, l’exposition permet d’appréhender l’histoire de Collioure au travers de quelques personnalités emblématiques. Augustin Hanicotte, François Bernadi, Willy Mucha, Balbino Giner… autant d’artistes amoureux de Collioure qui ont su en capter les beautés et en saisir l’authenticité. A l’orée du projet de rénovation et d’extension du musée, cet accrochage permet de redécouvrir quelques œuvres phares de la collection, comme autant de jalons de l’incroyable aventure artistique de Collioure.

Depuis l’arrivée de Paul Signac en 1887 et le passage de Louis Valtat entre 1894 et 1895, Collioure n’a cessé d’aimanter les artistes, séduits par la beauté du site et l’intensité de sa lumière. En 1905, Henri Matisse et André Derain s’installent à Collioure et dynamitent la peinture. Ils font de cette anse accueillante le berceau du Fauvisme. Marchant dans leurs pas, de nombreux artistes s’y arrêtent pour en peindre les beautés colorées : Henri Manguin, Albert Marquet, Charles Camoin… Après la Première Guerre mondiale, Henri Marre, Henri Martin, André Masson, Léopold Survage… reprennent le chemin de Collioure, sans oublier Augustin Hanicotte qui, dès 1925, initie librement les « gosses de Collioure » au dessin sur le motif. Au cours de la seconde moitié du XXème siècle, Collioure reste une ville artistique d’importance, notamment autour de la personnalité de Willy Mucha, qui attire nombre d’amis artistes.

Musée d’Art moderne de Collioure
Villa Pams – Route de Port-Vendres
Ouvert tous les jours sauf le mardi, 10h-12h / 14h-18h
Entrée : de 2 à 3 euros
Tél. +33(0)4 30 44 05 46

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