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21 janvier 2022 5 21 /01 /janvier /2022 18:41
Gauguin en Catalogne - Louisiane-Catalogne/Pascal Yvernault

 

L'ombre de Gauguin plane sur la plaine du Roussillon

 

Si on sait que Paul Gauguin louait les œuvres de Maillol et que Georges-Daniel de Monfreid était devenu en 1900 son mandataire "en toutes choses", on peut se demander s'il est, un jour dans sa vie, venu jusqu'aux pentes du Canigou pour rencontrer ses vrais partisans qui tous, au début du 20ème siècle, vivaient dans le Roussillon et lui vouaient un véritable culte. *

 

Paul Gauguin, qui nait à Paris en 1848, est le fils d'un journaliste anti-monarchique qui mourra l'année suivante. Il perd sa mère alors qu'il est encore mineur et il est alors confié à un tuteur, Gustave Arosa, collectionneur et photographe qui deviendra un des premiers amateurs des impressionnistes. C'est grâce à ce tuteur d'origine espagnole que Gauguin côtoie les milieux qui soutiennent les mouvements républicains en Europe et en Amérique du Sud. A 23 ans, il se tourne vers la finance, d'abord comme agent de change puis comme employé dans une agence de vente et d'achat d'actions de compagnies d'assurances, et gagne jusqu'à 40 000 francs par an. Mais à 34 ans, il quitte la Bourse et annonce à son épouse Mette qu'il souhaite dorénavant se consacrer uniquement à la peinture. Il avait pris des cours de sculpture et de modelage dès 1877, avait été l'élève de Pissarro et avait exposé quelques toiles lors d'une exposition impressionniste en 1880.

 

En 1879, il peint Pommiers de l'Hermitage, dans les environs de Pontoise (huile sur toile exposée au Aargauer Kunsthaus à Aarau en Suisse) : "Pommiers de l'Hermitage montre l'importance qu'aura sur Gauguin l'enseignement de Pissarro. Le goût du maître pour la nature, son refus de toute forme d'académisme marqueront certes l'élève plus profondément que ses préceptes impressionnistes. Ce sont pourtant ces derniers, brillamment interprétés ici par Gauguin, qui seront à la base de ses futurs choix artistiques." (1)

 

A 34 ans, Gauguin changeait donc de vie. "Le changement ne s'était pas fait sans avertissement, mais la femme de Gauguin ne le lui pardonna jamais. Elle avait fait un marché avec un homme d'affaires bien renté, et lorsqu'il se tourna vers l'art et qu'il n'y eut plus de rentes, elle considéra qu'il y avait trahison conjugale. Au temps de sa fortune il avait commencé à peindre comme passe-temps dominical ; il avait également fait des achats assez importants que sa femme considérait sans intérêt - des œuvres de Cézanne, Manet, Renoir, Monet, Pissarro et d'autres. En tant que collectionneur, il avait rencontré Pissarro qui entreprit de l'instruire en matière de peinture et dès ce moment-là son intérêt pour la Bourse s'évanouit rapidement.

 

A 31 ans, en 1879, il était devenu un 'amateur' tellement habile que ses œuvres (sous le patronage de Pissarro) furent exposées à la quatrième exposition organisée par les Impressionnistes ; il continua à exposer avec eux jusqu'à la huitième et dernière exposition de 1886 - à cette époque sa carrière d'homme d'affaires était terminée."

 

Paul Gauguin devient alors l'artiste dont on connait la carrière, le peintre de Pont-Aven et de Tahiti...

 

* Pour la découverte des toiles de Gauguin par Matisse, grâce à Terrus et Moinfreid, lire l'ouvrage de J.P.Bonnel : "Moi, Matisse à Collioure" - balzac éditeur & "Matisse à Coillioure", 2° édition augmentée en 2021 par Encre rouge.

 

 

Le blog de louisiane.catalogne.over-blog.com

 

(C) Pascal Yvernault - 23 nov. 2013

- - -

 

(1) Catalogue de l'exposition Gauguin, les XX et la Libre Esthétique , salle Saint-Georges, Liège (Belgique), du 21 octobre 1994 au 15 janvier 1995.

(2) Van Gogh et son temps, Robert Wallace (Editions Time-Life, 1969).

 

- - -

 

 

 

25 novembre 2013

L'ombre de Gauguin plane sur la plaine du Roussillon 

(suite)

 

Admiré par les artistes nord et sud catalans qui le rencontreront souvent par l'intermédiaire de Georges-Daniel de Monfreid, Gauguin insistait "fortement sur ses origines hispaniques, sur ses attaches d'enfance avec le Pérou mais aussi sur la figure importante de sa grand-mère, la flamboyante Flora Tristan, à qui il doit à la fois ses origines ibériques et son atavisme républicain." (1)

 

A partir de l'été 1883, Gauguin s'occupe de missions pour le compte des républicains radicaux espagnols. "Il semble qu'entre 1883 et 1886 Gauguin ait effectué plusieurs missions pour les comploteurs espagnols : en 1885 à Londres, en 1886 à Bordeaux, un voyage à Montpellier en 1884, où, avec Emile Bertaux, il aura le temps de visiter le musée Fabre, et de commencer une copie d'un tableau de Delacroix.

 

Il racontera aussi deux épisodes autour de la frontière pyrénéenne, un aller-retour entre Cerbère et Port-Bou caché à l'aller dans un wagon de charbon et au retour, dissimulant Ruiz Zorilla (*) dans la cargaison de blé d'un chariot. Enfin, une altercation avec un gendarme sur la côte de Cerbère. C'est à cette occasion sans doute qu'il peignit une aquarelle intitulée Cerbère 18 août 1883 et signée P.G., en vente chez Sotheby's en 1975, mission annoncée dans une lettre du 13 août à Pissarro dans laquelle Gauguin se dit "très intéressé aux affaires d'Espagne auxquelles je suis un peu partie active". Sans que Monfreid le sût à l'époque et sans qu'il s'appesantît dessus ensuite, Gauguin avait bel et bien séjourné en Roussillon." (1)

 

En 1902, Gauguin envisage de quitter les Marquises pour regagner l'Europe et pourquoi pas s'installer près de Monfreid dans les Pyrénées catalanes, ou en Espagne pour y travailler pendant quelques années. Monfreid l'en dissuade invoquant le climat détestable d'Europe : le froid, l'humidité en France, la sécheresse aride et les fièvres en Espagne.

 

Paul Gauguin meurt le 8 mai 1903 à l'âge de 54 ans. La nouvelle de son décès n'arrive à Paris que le 23 août. "Le premier Salon d'automne ouvert au Petit Palais comprend une salle consacrée à l'artiste où figurent huit toiles dont le Christ jaune." (2)

 

- - -

 

(*) Manuel Ruiz Zorilla a souvent conspiré contre les Bourbons restaurés. L'Espagne entre 1874 et 1885 est gouvernée par le roi Alphonse XII.

 

(1) Catalogue de l'exposition Paris Perpignan Barcelone - L'appel de la modernité (1889 - 1925), musée Hyacinthe Rigaud de Perpignan du 20 juin au 13 octobre 2013.

 

 

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8 janvier 2022 6 08 /01 /janvier /2022 10:42
Au coeur de Perpignan, l'artiste Véronique Lopez-Aliot installe son atelier - Port-Argelès: la concertation
Au coeur de Perpignan, l'artiste Véronique Lopez-Aliot installe son atelier - Port-Argelès: la concertation

Au coeur de Perpignan, l'artiste Véronique Lopez-Aliot installe son atelier -

 

C'est rue de la Barre, face au Crédit agricole, que Véronique Lopez, mariée depuis l'été dernier à Louis Aliot, va installer son atelier de peinture. A quelques petits mètres de la mairie de son chéri, la sous-directrice de la communication pourra opérer des allers-retours antre les deux lieux, entre art et politique, en mêlant les deux car Madame Aliot connaît l'art de la politique...

Une grille ferme pour l'accès à un patio profond et à cet immeuble classe du XVII° siècle... (payé par qui ? par la municipalité ? Mais tu déconnes, jipé, pour parler comme Macron !! T'es mauvaise langue ! Et pourquoi Aliot n'aurait pas préempté ..? )

En tout cas, souhaitons une belle année picturale à l'artiste...en attendant d'être invité au vernissage...Merci !!!

job

PORT-ARGELÈS : LA CONCERTATION CONTINUE

01 OCTOBRE 2021

Par délibération du conseil municipal en date du 30 septembre 2021, la commune d'Argelès-sur-Mer a décidé d'engager une concertation avec la population sur le projet de requalification et de recomposition du port de plaisance et de son quartier.

La présente concertation a pour objet :
  1. D’informer le public sur le cadre de la concertation et sur son objet
  2. L’implication du public dans la compréhension de son fonctionnement et de ses enjeux et du dimensionnement de sa trajectoire
  3. La consultation du public
  4. L’expression des attentes et des avis des personnes intéressées
 

La concertation se déroulera sur une période de trois mois, du 15 octobre 2021 au 15 janvier 2022, selon les modalités suivantes :
 
  • Information du public sur le site internet de la commune, par voie d’affichage et par voie de publication locale, 15 jours avant le démarrage de la concertation, des modalités et de la durée de la concertation (3 mois) ;
  • Exposition de présentation du projet et mise à disposition d’un dossier au public en mairie, au siège de la Communauté de commune ACVI et à la Capitainerie pendant toute la durée de la concertation ;
  • Ouverture d’un registre en mairie, au siège de la Communauté de commune ACVI et à la Capitainerie permettant la consignation d’observations ;
  • Mise en place d’un site internet spécifiquement dédié  ;
  • Organisation d’une réunion publique d’ouverture le vendredi 15 octobre 2021 à 18h, salle Buisson, et d’une réunion publique de clôture le 14 janvier 2022 ;
  • Organisation d’ateliers thématiques (sur inscription) prévus le mercredi 20 octobre 2021 à l'espace Waldeck-Rousseau.
En fonction des contraintes liées à la situation sanitaire et des règles sanitaires en vigueur, les réunions publiques et ateliers thématiques pourront être organisés soit en présentiel, le cas échéant après inscription préalable, soit en hybride, avec la possibilité de participer soit en présentiel soit à distance, soit exclusivement à distance via une plate-forme de visio-conférence.

Consulter les documents supports à la concertation :
https://view.genial.ly/61167b036e02be0dce98df69

S'inscrire aux ateliers thématiques 
(mercredi 20 octobre 2021 à l'espace Waldeck-Rousseau) :
https://docs.google.com/forms/d/e/1FAIpQLSf8Y7_E1WmBeIWtd47ygAMz3xk3RskcgoI9jozjI6hNoDclVg/viewform



Cette concertation porte sur les objectifs suivants :

Dans le cadre de l’opération de requalification et de recomposition du port de plaisance et de son quartier :
  • Recomposer le bassin nautique avec l’opportunité d’une extension du bassin afin de créer plus de 250 nouveaux emplacements ;
  • Redéployer et créer des activités vectrices d’attractivité pour le port et son quartier, autour de l’économie bleue dans l’ensemble de ses composantes (nautiques, sportives, patrimoniales, halieutiques, touristiques, ressources marines, économie circulaire, etc….), et des activités supports de son repositionnement (commerces, services, …) ;
  • Requalifier les espaces publics actuels du port ;
  • Recomposer et améliorer l’accessibilité du port et son quartier, par la création d’une nouvelle entrée sud, des cheminements doux et la création d’un pôle mobilités ;
  • Engager le port et son quartier dans la transition écologique ;
  • Préserver et valoriser les espaces naturels à forts enjeux environnementaux et la dimension paysagère du projet.

Dans le cadre de la mise en compatibilité du SCOT Littoral Sud :
  • Préciser ou définir, le cas échéant dans le cadre d’un secteur de projet urbain stratégique (SPUS), les modalités d’application de la loi Littoral dans le périmètre du projet de requalification et de recomposition du port de plaisance et de son quartier.

Dans le cadre de la mise en compatibilité du PLU d’Argelès-sur-Mer :
  • Modifier, si nécessaire, la vocation de certains secteurs situés dans le périmètre du projet et les constructions qui y sont autorisées pour y permettre la réalisation du projet de requalification et de recomposition du port de plaisance et de son quartier.
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25 décembre 2021 6 25 /12 /décembre /2021 11:26
Perpignan : Centre d'art contemporain, annexe de la galerie Casting : après G.Ferrer, Poutiline

Perpignan : Centre d'art contemporain, annexe de la galerie Casting : après G.Ferrer, Poutiline...

 

 

Le centre d'art baptisé Walter Benjamin sous Pujol 1 est mort...

 

Le centre d'art contemporain de Perpignan est ouvert aux artistes du galerie de la rue Rabelais : Roger Castang...

 

Lieu aux multiples usages, annexe de la médiathèque, du musée Rigaud, il a perdu sa personnalité, il n'a pas trouvé sa vocation... On espère un lieu artistique vivant, de création, de partage, de dialogue, avec ciné, conférences, colloques... 

 

Hélas,lieu de loques !

 

JPB.

 

 

Expo du peintre russe peu connu (pas de rencontres avec lui..?) Anatoly Poutiline au centre d’art contemporain.

 

L’œuvre de Poutiline est un ovni dans la création picturale contemporaine pour bien des raisons : son inspiration céleste, sa technique séculaire et la mystique obsessionnelle qui le hante, sont aux antipodes des préoccupations artistiques actuelles.

 

Cette exposition présente une soixantaine de toiles sur les vingt dernières années de sa production.

 

Exposition visible du 6 novembre 2021 au 23 janvier 2022 de 11h à 17h30, Place du Pont d'en Vestit. Entrée libre si passe…

 

(C) Mairie de Perpignan

 

 

- - - Joyeux Noël, tout de même !!!!

​​​​​​​

 

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27 septembre 2021 1 27 /09 /septembre /2021 09:45
ouvrages principaux sur Matisse à Collioure (hors catalogue d'expos) et l'auteurR. Arazm
ouvrages principaux sur Matisse à Collioure (hors catalogue d'expos) et l'auteurR. Arazm
ouvrages principaux sur Matisse à Collioure (hors catalogue d'expos) et l'auteurR. Arazm
ouvrages principaux sur Matisse à Collioure (hors catalogue d'expos) et l'auteurR. Arazm
ouvrages principaux sur Matisse à Collioure (hors catalogue d'expos) et l'auteurR. Arazm
ouvrages principaux sur Matisse à Collioure (hors catalogue d'expos) et l'auteurR. Arazm
ouvrages principaux sur Matisse à Collioure (hors catalogue d'expos) et l'auteurR. Arazm
ouvrages principaux sur Matisse à Collioure (hors catalogue d'expos) et l'auteurR. Arazm

ouvrages principaux sur Matisse à Collioure (hors catalogue d'expos) et l'auteurR. Arazm

Conférence à Collioure

 

 Un Matisse à Collioure ? Une conférence de Romain Arazm, auteur de “La Pastorale retrouvée”

 

Volé au Musée d’art moderne de Paris en 2010, le tableau La Pastorale d’Henri Matisse se cache-t-il à Collioure ? Ce tableau d’Henri Matisse constitue l’épicentre du roman dont il emprunte le titre, La Pastorale retrouvée (aux Presses Littéraires)

 

“Partant du cambriolage au Musée d’Art Moderne en 2010, la trame de l’ouvrage revient très largement, par le prisme d’un narrateur érudit Paul Mazar, sur la période fauve du peintre. Elle immerge le lecteur dans la biographie d’Henri Matisse tout en interrogeant la relation qu’il entretient avec Collioure. (…) À Collioure – où l’histoire commence et se termine – les paysages apparaissent dans l’oeil du narrateur avant tout comme des étendues chromatiques.”

Omniprésente dans le roman, la peinture agit comme aucun autre personnage sur les joies et les peines du narrateur. A l’instar de Matisse dont il admire l’ensemble de l’oeuvre peinte et dessinée, ce dernier perçoit l’art comme « un calmant cérébral, quelque chose d’analogue à un bon fauteuil qui délasse de ses fatigues physiques ». 

 

Articulée autour de la place qu’occupe le peintre et Collioure dans le roman, une conférence d’une heure proposera une vision intime d’Henri Matisse. Elle sera accompagnée par des lectures de la comédienne Ilana Waysberg

 

Au Centre culturel de Collioure ; samedi 09 octobre 2021 de 15h à 16h30.

 

En 2010, cinq tableaux sont dérobés au Musée d’Art moderne de la ville de Paris. Le monde de l’art est sous le choc. Aujourd’hui encore, personne ne sait ce que sont devenues ces toiles…
Personne, sauf Paul Mazar, le narrateur qui tombe sur deux toiles découpées abandonnées dans une poubelle d’une ruelle parisienne. Ce jeune homme passionné de peinture réalise avec stupeur qu’il vient de retrouver deux des cinq tableaux volés : La Pastorale d’Henri Matisse et l’Olivier à l’Estaque de Georges Braque. Que faire ?

Dans le même temps, Paul rencontre Anna qui vient d’être nommée attachée à la conservation du musée cambriolé. Malgré les doutes du narrateur quant aux intentions réelles de la jeune femme, des sentiments vont éclore.

Exploration minutieuse du psychisme du narrateur, La Pastorale retrouvée est une flânerie érudite sur les chemins de la peinture moderne. L’histoire haletante met en scène l’imaginaire et interroge les fonctions de l’art dans nos vies.

De Paris à Collioure, en passant par l’Italie et la Bretagne, le cheminement initiatique du narrateur, entre nature et culture, est rythmé par des rencontres déterminantes avec des artistes tant réels que fictionnels…

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14 juin 2021 1 14 /06 /juin /2021 09:48
 La poésie de Jordi Pere Cerdà : Un monde à découvrir - EXPOSITION  Les apparences -  JAZZ AVEC H.TEXIER -
 La poésie de Jordi Pere Cerdà : Un monde à découvrir - EXPOSITION  Les apparences -  JAZZ AVEC H.TEXIER -

 

ANTOINE CAYROL, POÈTE CATALAN :

 

 Chez Jordi Pere Cerda 

 

Comme d’habitude, et malgré la fatigue –« C’est ça, la vieillesse », soupire-t-il- Antoine Cayrol me reçoit dans sa petite maison de Perpignan, « trop petite, voyez tous ces livres, partout ; en effet, sur les tables, des revues et des manuscrits, une Description du mensonge, un ouvrage de Georges Mounin…

 

Je viens pour lui demander une photo destinée à illustrer l’itinéraire que je lui consacre –à lui le seul écrivain vivant et actif, parmi les trente choisis- dans mon Guide culturel (et sportif !) de la Catalogne.  C’est Hélène, son épouse, qui va les chercher dans des boîtes et enveloppes : « Nous ne les avons pas rangées à temps, à présent, c’est trop tard ! » Non, ce n’est jamais trop tard car ces trésors recèlent de beaux souvenirs. Des images de la maison en schistes de Saillagouse, des couleurs à Osséja, à la chapelle de la Trinité, ou cette belle série en noir et blanc due au photographe de Gérone Oliveras.

Pendant ce temps, Antoine lit mon texte avec attention ; la seule retouche concerne Marie-Claire Zimmermann, ancien professeur à la Sorbonne venue passer son enfance à Osséja où son père se soignait ; elle ne mérite pas les adjectifs oiseux, je veux dire les noms d’oiseau dont je la gratifie ; de même pour André Marti : l’expression « le boucher d’Albacete » l’a poursuivi toute sa vie ; il était très autoritaire, certes, mais lui non plus ne mérite pas cette qualification. M.Cayrol est trop gentil…

 

Ensuite, nous évoquons les livres qui traitent de son pays « haut », la Cerdagne française. Dans ses nouvelles des années 1980-90, il est question d’une Cerdagne actuelle, contemporaine, « en mouvement, prise entre deux forces de volonté, les politiques de deux Etats, la France et l’Espagne, les deux Catalognes ; c’est la description d’un arrachement à une façon de vivre, sans doute arriérée et en direction d’une vie nouvelle ; j’ai voulu montrer la rupture en Catalogne. »

Au contraire, dans son dernier roman Passages étroits, il s’agit de la fresque d’une société : « J’ai essayé d’écrire l’oralité de ces gens simples ; parti de la poésie, il a fallu que je gagne le droit de passer à la prose. La poésie est intuition, pas la prose. J’ai, par moments, des passages naturalistes, mais j’ai travaillé un style plus moderne ; c’est vrai, parfois, peut-être j’ai été influencé par Proust, que j’aime beaucoup ; on me l’a fait remarquer, mais je ne m’en rends pas compte ! »

 

Enfin, Jordi Pere Cerda me parle de ses mémoires ; après la publication de ses Chants hauts, sorte de premier tome, il a achevé la suite, Finestrels d’un capvespre, manuscrit de trois cents pages, posé là, sur la table base du salon tapissé de livres et de tableaux…Je cherche un éditeur : à Barcelone, il ne veulent pas éditer un livre qui parle de gens qu’ils ne connaissent pas, Enric Guiter ou Sebastia Pons, d’accord, mais Maurice Blanchot, tour de même…Alors, ici, peut-être la maison des Trabucaires, ils sont intéressés…

On attend avec impatience tous ces livres et leur traduction en français. En attendant, Antoine Cayrol a été contacté par une revue -belle, volumineuse et française- pour y insérer un texte : Altermed ne paraît qu’une fois l’an, mais elle promet ! (www.editionsnonlieu.fr)

 

J.P. BONNEL

PERPIGNAN

 

- - -SAMEDI 19 JUIN

à partir de 16H00

 

La poésie de Jordi Pere Cerdà

Un monde à découvrir 

 Étienne Rouziès, traducteur,

et

Marie Grau, universitaire spécialiste de l’auteur

proposent

une rencontre-lecture bilingue à l’occasion de la parution de

"Comme sous un flot de sève, l’anthologie bilingue catalan-français du poète Jordi Pere Cerdà (1920-2011)"

 aux Ed.La Rumeur libre

Sur réservation par mail

librairie.torcatis@wanadoo.fr

ou par téléphone

04 68 34 20 51

- - -

EXPOSITION

Les apparences

Une exposition de peinture proposée par Thomas Lévy- Lasne

50peintres contemporains de la scène française au Centre d’Art À Cent Mètres du Centre du Monde

du 20 Juin au 15 septembre 2021

Vernissage le 20 juin 2021

3, avenue de Grande Bretagne 66000 Perpignan

                                               

50 peintres contemporains de la scène française au Centre d’Art À Cent Mètres du Centre du Monde à Perpignan

du 20 Juin au 15 septembre 2021 Vernissage le 20 juin 2021

Une proposition de Thomas Lévy-Lasne

Avec: Gilles Aillaud, Henni Alftan, Marion Bataillard, Julien Beneyton, Jean-Baptiste Bernadet, Romain Bernini, Mireille Blanc, François Boisrond, Katia Bourdarel, Jean- Baptiste Boyer, Guillaume Bresson, Benjamin Bruneau, Damien Cadio, Antoine Carbonne, Mathieu Cherkit, Claire Chesnier, Jean Claracq, Philippe Cognée, Eric Corne, Gaël Davrinche, Jean-Philippe Delhomme, Grégory Derenne, Cyril Duret, Bruno Gadenne, Gérard Gasiorowski, Cécilia Granara, Cyrielle Gulacsy, Bilal Hamdad, Nathanaëlle Herbelin, Youcef Korichi, Jürg Kreienbühl, Iris Legendre, Eugène Leroy, Thomas Lévy- Lasne, Jérémy Liron, François Malingrëy, Maude Maris, Olivier Masmonteil, Audrey Nervi, Eva Nielsen, Simon Pasieka, Françoise Petrovitch, Nazanin Pouyandeh, Laurent Proux, Antoine Roegiers, Lou Ros, Vassilis Salpistis, Paul Vergier, Anthony Verot, Marine Wallon.

3, avenue de Grande Bretagne, 66000 Perpignan contact@acmcm.fr 04 68 34 14 35

Une exposition associée au FILAF (Festival International du Livre d’Art et du Film) du 21 au 27 juin 2021.

 

Cette exposition est d’abord l’occasion de concrétiser une situation : l’extraordinaire vitalité de la peinture de la scène française contemporaine.

Non exhaustive, j’ai pris le parti de présenter des peintres gardant pour référence le monde des apparences. Dans une grande variété de thème, de style et d’ambition, tous ces peintres questionnent le réel avec ce médium si particulier qui joue au visible avec les matériaux du visible: des pigments, des surfaces, le côté sculptural du tableau.

De peintre dit abstrait comme Jean-Baptiste Bernardet ou Claire Chesnier, s’intéressant pourtant au spectre lumineux à un entre deux inquiétant comme chez Maude Maris ou Eugène Leroy, d’une figuration iconographique à la Eric Corne ou Françoise Petrovitch au réalisme muet de Mireille Blanc ou Grégory Derenne, d’une manière très affirmée comme Eva Nielsen ou Mathieu Cherkit à l’effacement de la présence du peintre comme chez Damien Cadio ou Katia Bourdarel, de l’élégance du style efficace de Gilles Aillaud ou Jean-Philippe Delhomme à la touche fragile de Nathanëlle Herbelin ou de Jérémy Liron, l’inspiration commune reste le monde muet qui est le notre pour paraphraser Francis Ponge.

Une génération entre 35 et 45 ans est particulièrement mise en avant dans l’exposition : elle a été découragée en école d’art mais ces nombreux artistes ont persévéré dans leur pratique patiente au milieu d’une époque de l’avalanche des images. 100 millions de photos et vidéos sont postées sur Instagram par jour. Alors qu’on a pu parler de retour de la peinture, elle a découvert des générations plus ancienne, il y a bien toujours eu des peintres et maintenant une génération plus jeune : le médium prend une place exponentielle dans les écoles aujourd’hui.

Avec un regard assumé vers l’Histoire de l’Art, un intérêt technique pour la touche et les qualités de surface, une certaine froideur dans la représentation, la variété des peintres de l’exposition se retrouve dans leur confiance dans le médium qu’est le tableau : ce besoin immémorial de représenter l’innommable des apparences par la présence d’une peinture.

Thomas Lévy-Lasne

Gilles Aillaud

Aquarium 80x96cm huile sur toile env 1970

Morning Sun 130x195cm huile sur toile 2020

Henni Alftan

Marion Bataillard

L’amour du monde 130x120cm huile sur toile 2018-19

 

Les Bourbouloux & festival 153x175cm acrylique sur bois 2015

Julien Beneyton

 

Jean-Baptiste Bernadet

Untitled (Fugue) chacune 200x180cm huile et cire froide sur toile 2020

 

Romain Bernini

Grans bwa XXIV 130x130cm huile sur toile 2020

 

Sweat-shirt (Mer, océan) 200x150cm huile et spray sur toile 2019

Mireille Blanc

 

Myriem République 146x114cm acrylique et huile sur toile 2019

François Boisrond

 

Katia Bourdarel

Daphné 180x120cm huile sur toile 2019

 

Baignade au sein des vestiges du monde 35x27cm huile sur toile 2021

Jean-Baptiste Boyer

 

Guillaume Bresson

Sans titre 122x54,5cm huile sur bois 2020

 

Benjamin Bruneau

Grunge-Boy 195x139cm huile et transfert photo sur toile 2014

 

Damien Cadio

Daylight 140x190cm huile sur toile 2020

 

Antoine Carbonne

Homme-Paysage 146x114cm huile sur toile 2016

 

Mathieu Cherkit

Sortilège 290x197cm huile sur toile 2020-21

 

Claire Chesnier

251220 155,5x134cm encre sur papier 2020

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4 juin 2021 5 04 /06 /juin /2021 09:11
Photos : 2 ballets de JC.Galotta et l'orchestre baroque pour les "Leçons de ténèbres"
Photos : 2 ballets de JC.Galotta et l'orchestre baroque pour les "Leçons de ténèbres"
Photos : 2 ballets de JC.Galotta et l'orchestre baroque pour les "Leçons de ténèbres"

Photos : 2 ballets de JC.Galotta et l'orchestre baroque pour les "Leçons de ténèbres"

“La nature vous regarde” :
4 grandes expos à l'air libre
à Argelès-sur-Mer

C’est sous la formule “La nature nous regarde” que prennent place 4 superbes expositions naturalistes sur la voie publique argelésienne, au village, à la plage et au port.

Jusqu’au 7 novembre, le thème mondial de la nature se donne à voir sur 200 tirages géants placés en hauteur. Le format des photos, 1,8 m par 1,5 m, ne passe pas inaperçu ! C’est bien le but de cette initiative, fruit d’un partenariat fécond entre la ville d'Argelès-sur-Mer et l’association ADN Nature : la mise en valeur de la nature, par l’art de l’image, afin d’accentuer la prise de conscience sur les enjeux de préservation de la biodiversité, environnementale et animale.

Ce désir se traduit par une réalisation ambitieuse, qui invite à connaître, aimer et protéger la nature, car il y a urgence à protéger le vivant, si fragile. Les clichés invitent à la déambulation et séduisent toutes les générations, sans exception, avec une visibilité maximale, plus d’un million de personnes étant promis à voir ces œuvres.
 
La magie de ces expositions repose sur leurs contenus et leurs emplacements : “nous avons choisi des lieux de grand passage, où l’on ne s’attend pas nécessairement à rencontrer des clichés représentant l’extraordinaire variété animale et la richesse du vivant”, explique Julie Sanz, 1ère adjointe au maire. L’intention est de “surprendre positivement, d’interpeller les passants, grâce à des images d’une rare beauté, sur la fragilité et la nécessité de protéger l’environnement dont nous faisons partie”. Ours de l’hémisphère Nord, loups, élans et tétras, manchots et baleines… ce tour de la planète nature, offert par des photographes naturalistes, est un partage populaire.

D'autres expositions, initiées par l'association ADN Nature, vont également se prêter à la découverte sur l'esplanade Charles Trénet, au "Casot" d'Argelès Photo Nature et dans quatre campings argelésiens.
L'ensemble de ces expositions photos grand format sera inauguré les 24 et 25 juin. Des rencontres avec les photographes, des ateliers avec les enfants des écoles, des projections au cinéma Jaurès et un relâcher de tortues marines sont attendus.

Les quatre expositions d'Argelès Photo Nature :

- “Ours & Compagnie”, par Catherine et Rémy Marion, promenade de front de mer, Argelès-plage.
- "Taïga”, par Thomas Roger et Olivier Larrey, promenade de front de mer, Argelès-plage.
- “Explorer l’inexploré, les récifs coralliens”, par Alexis Rosenfeld, quais du port.
- “Portraits sauvages”, par Michel d’Oultremont (à partir du 5 juin), place Gambetta. 

D'autres séries photographiques, initiées par ADN Nature,
seront visibles dès les prochaines semaines :


- “Un regard sous la mer”, de Pascal Kobeh, place Magellan et esplanade Charles Trénet (déjà en place)
Concours photo International Marenda, sur la promenade des expositions.
- “Afrique Sauvage”, de Laurent Baheux, à l'occasion du Festival Off de Perpignan, du 28 août au 11 septembre.
- 80 clichés naturalistes distribués au sein des campings La Sardane, Le Dauphin, Taxo Les Pins et Les Galets.

Biographies des photographes et clichés en téléchargement : merci de préciser les crédits images.

Exposition "Ours et compagnie" (1) © Catherine et Rémy Marion.
Exposition "Ours et compagnie" (2) © Catherine et Rémy Marion.
Exposition "Taïga" © Thomas Roger et Olivier Larrey. 
Exposition "Faune de l'Ardenne belge" © Michel d'Oultremont.
- 9 clichés d'images in situ.
 

CONTACT

Ville d'Argelès-sur-Mer - Service communication

Laurence Rialain - Esteve Vaills

com@ville-argelessurmer.fr

04 68 95 34 67 - 06 07 49 94 99

le grenat du Théâtre L'Archipel Perpignan!

Rdv ce soir 4 juin 2021 pour poursuivre ces retrouvailles avec J-C. Gallotta & R. Burger : Le Jour se rêve - Danse - L'Archipel du Groupe Emile Dubois - 

#perpignanculture_2020

#danse

#live

#cultureessentielle

 

 PERPIGNAN | Concert exceptionnel samedi 17 juillet, 21 h 30 Cathédrale Saint-Jean-Baptiste

 

Leçons de ténèbres

 

Sous la direction de Vincent Dumestre, le chœur et l’orchestre du Poème Harmonique, ensemble français de musique baroque reconnu à l’international, feront résonner à la lueur des bougies dans la cathédrale, les musiques nocturnes de Marc Antoine Charpentier dédiées à la semaine sainte. Mêlant virtuosité et profondeur, la musique de Charpentier viendra cueillir en chaque auditeur l’émotion suscitée par la beauté et le recueillement. 

 Perpignan sera la première étape de 7 nuits dédiées aux Leçons de Ténèbres françaises dans les plus belles églises et abbayes de l’Occitanie, imaginées par Vincent Dumestre et produites par le Festival Radio France Occitanie Montpellier. Une soirée d’été à partager tout en douceur après de longs mois de confinement !

« Clair-obscur… sept églises occitanes, sept concerts et sept compositeurs pour réveiller un rituel dans une ambiance mystique… porter les versets de lumière, depuis le crépuscule des siècles » Vincent Dumestre.

 

Site festival FROM : https://lefestival.eu/

Site Ville Perpignan : https://www.mairie-perpignan.fr

Facebook Ville de Perpignan : @MairiePerpignan • Ville

 

Facebook FESTIVAL MUSIQUE SACREE : @MusiqueSacreePerpignan

 

Concert en accès libre avec réservation obligatoire.

L’accueil du public sera soumis aux règles sanitaires en vigueur le jour du concert.

Réservation : dès le 5 juillet à la Direction de la culture de la Ville de Perpignan / du lundi au vendredi de 9h00/12h00 et de 14h00/17h00. Par téléphone 04 68 66 33 18 et par mail : perpignan.culture@mairie-perpignan.com

 

 #perpignanculture_2020

Concert proposé par le Festival Radio France Occitanie Montpellier, avec France Musique.

 

 

LISTE DES SPECTACLES DISPONIBLES

 

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29 mai 2021 6 29 /05 /mai /2021 08:44
L’exposition H. Rigaud à Versailles - Littérature : MARE NOSTRUM -
L’exposition H. Rigaud à Versailles - Littérature : MARE NOSTRUM -

 

L’exposition Hyacinthe Rigaud (1659-1743) ou le portrait Soleil sera l’occasion de souligner l’exceptionnelle richesse des collections du château de Versailles, sans équivalent dans le monde, pour les portraits français des XVIIe et XVIIIe siècles. Longtemps dédaigné par l’histoire de l’art, ce genre est aujourd’hui mieux connu. Peintres moins proches de la Cour, François de Troy et Nicolas de Largillière ont déjà fait l’objet d’expositions monographiques : celle consacrée à Hyacinthe Rigaud ne pouvait se tenir qu’au château de Versailles tant son portrait de Louis XIV constitue aujourd’hui l’emblème du Grand Siècle.

Natif de Perpignan, Hyacinthe Rigaud se forme dans le sud de la France avant de s'installer à Paris en 1681. Sur les conseils de Charles Le Brun, il décide de se consacrer au genre du portrait qu'il élève à sa plus haute expression. Il se fait connaitre du roi et de la Cour grâce à la protection du duc d'Orléans dont il fait le portrait en 1688. Puis en 1700, il est reçu comme peintre d'histoire à l'Académie royale de peinture et de sculpture, mais c'est en 1701 qu'il devient le plus célèbre des portraitistes de son temps. Cette année-là, Louis XIV lui commande un portrait en costume de sacre qui devient un véritable emblème de la monarchie absolue française. Ainsi, il fige les codes du portrait d'apparat : colonne et paysage en arrière-plan, draperie chatoyante, pose solennelle et couleurs intenses. Souverains et souveraines européens se feront portraiturer de cette manière jusqu'au XIXe siècle. Il portraiture également ses collègues artistes tels Charles de La Fosse ou François Girardon, des hommes d'Église, des magisrats et des financiers. Sa clientèle bien choisie lui permet de se constituer une collection remarquable de livres et d'œuvres d'art dans son hôtel particulier de la rue Louis-Le-Grand, où il s'éteint le 29 décembre 1743. 

commissariat d'exposition

Commissariat général

Laurent Salomé, directeur du musée national des châteaux de Versailles et de Trianon

Élodie Vaysse, conservatrice du patrimoine

Commissariat scientifique 

Ariane James-Sarazin, conservatrice générale du patrimoine, directrice adjointe du musée de l'Armée

le catalogue

Hyacinthe Rigaud ou le portrait soleil, en partenariat avec les éditions Faton, 2020 - 27x24 cm, 440p., 49 € TTC - ISBN : 978-2-87844-280-9 - Parution : début novembre 2020

Ce catalogue permet de révéler un Rigaud inattendu, portraitiste fasciné par la peinture religieuse, peintre subjugué par la sculpture, aussi doué pour les effigies grandioses que pour les représentations intimistes. 

autour de l'exposition 

  • #MoiRigaud

À partir du 19 avril 2021, et pendant un mois, le peintre Hyacinthe Rigaud prendra le contrôle des réseaux sociaux du château de Versailles quotidiennement afin de mieux se faire connaître du grand public. À découvrir sur le compte Twitter,  Instagram, et Facebook.

  • Les articles des Carnets de Versailles

"Rendez-vous chez Rigaud" écrit par Elodie Vaysse pour Les Carnets de Versailles. 

"Portraits en scène" écrit par Pier Luigi Pizzi pour Les Carnets de Versailles.

Le podcast 

Le peintre vous raconte lui-même les séances de pose pendant lesquelles il a peint le célèbre portrait de Louis XIV.

Les conférences 

À l'occasion de l'exposition, des conférences inédites ont été enregistrées dans le cadre de la programmation culturelle "1 an à Versailles".Découvrir les conférenceLe livret-jeu

Découvrez le livret-jeu, réalisé spécialement pour l’exposition. Des questions, des énigmes et des anecdotes, accompagnées d'illustrations ludiques, permettront aux enfants de 6 à 12 ans d'en apprendre davantage sur la vie et la carrière de Hyacinthe Rigaud.

Disponible uniquement en téléchargement (pas de distribution de livrets sur place). Téléchargez le livret.

Réalisé en partenariat avec Quelle histoire. »

 

Littérature           MARE NOSTRUM   Le Prix :

Je vous propose de découvrir son règlement et notre première sélection, dans un document exceptionnel réalisé grâce au talent graphique de Morgane, notre vice-présidente

 

 

Sélection Prix Mare Nostrum

 

 

Nous avons de nombreux projets pour les mois prochains, en intensifiant notre action vers la Méditerranée grâce aux partenariats avec les universités et les maisons d’éditions sur les autres rives. Nous éditerons également un livre des plus belles chroniques que nous diffuserons gratuitement.

 

Après seulement 7 mois, ce sont 215 chroniques et plus de 210 000 pages qui ont enrichi le site au sein de nombreuses thématiques.

Notre équipe de chroniqueurs s’est également étoffée de nouvelles plumes talentueuses : des historiens, des universitaires ou des lecteurs et lettrés passionnés, qui font montre d’une insatiable curiosité. Je les remercie car, sans eux, Mare Nostrum n’existerait pas. Nous avons la réputation d’avoir placé la barre très haut, et nous pouvons en être fiers. Nous travaillons désormais sur la prochaine rentrée littéraire qui nous réserve de nombreuses surprises. 

 

Nous vous donnons rendez-vous dès septembre pour les chroniques de la rentrée littéraire, et surtout pour notre sélection finale. 

 

 

 

Éliane Bedu – Présidente

 

contact@marenostrum.fm

 

 

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21 mai 2021 5 21 /05 /mai /2021 08:42
A. Woda au musée Rigaud - photos JPB
A. Woda au musée Rigaud - photos JPB
A. Woda au musée Rigaud - photos JPB

A. Woda au musée Rigaud - photos JPB

Albert Woda : 

rencontre face à la mer du musée

 

Cette rencontre remonte à un temps ancien, d' avant le confinement, l'angoisse, le relâchement des liens sociaux et amicaux… On éprouve une profonde nostalgie de cette époque et on espère revivre les bons moments, pas le fonctionnement fou d'une société qui se veut en marche, sans cesse, vers le progrès, c'est-à-dire la frénésie consumériste.

 

Dans l'esprit du lieu artistique perpignanais, Albert Woda se confia sur sa démarche, sa création picturale, devant un très grand format qui tentait de contenir la mer entière… Peu importe le nom de cette étendue marine : elle n'est qu'un prétexte à figurer la beauté, car Woda est un figuratif :

"La mer fait référence à l'art chinois; on existe, on n'est pas virtuel !"

 

Peut-être, aussi, même si je doute de l'importance de la métaphysique chez lui, à pousser à la méditation, à entrer dans les insondables mystères…

 

L'artiste célèbre ici les strates du palimpseste :

   "Sous le tableau repose un autre tableau, meilleur parfois ! Surtout, sous le paysage, vivent des calligraphies, dont je fais des photographies en noir et blanc : un ange est alors souvent découvert…"

 Il se réfère à François Tchen, se passionnant pour l'histoire des lettres : pas la littérature, mais la danse des mots...

 

Le réel doit être présent : "Je ne peux dessiner qu'avec le modèle devant moi : je n'ai pas d'imagination ! "

 

Woda commença par la gravure, susceptible d'être reproduite plusieurs fois : c'est l'aspect populaire de cet art simple, accessible, qui le passionne.

  C'est là aussi une raison prosaïque : il est ainsi possible de vendre une gravure sans s'en dessaisir : il reste toujours une plaque …

"Dürer a beaucoup gagné grâce à son atelier de gravures; pour la peinture, c'est l'aura de l'oeuvre unique.

Pour Rembrandt aussi, mon autre grand inspirateur, la gravure est un tête-à-tête, entre une plaque de métal et un artiste….

La manière noire est une forme de gravure…

Quand la photo n'existait pas, les artistes diffusaient leurs créations grâce à la gravure, aux eaux-fortes..."

 

Woda a toujours été fasciné par l'idée, puis la possibilité d'imprimer ses images. Cet aspect technique de l'art le passionne : Albert Woda est-il un artiste "matérialiste"..?

 

On revient à la mer, à ce paysage qui occupe une grande cimaise : "On découvre de minuscules présences dans le tableau, si on est attentif. J'y vois cette femme qui court sur la plage dans le fameux tableau de Picasso…

J'y vois… J'y découvre des beautés, mais attention, la beauté, c'est ringard, à présent, dans les musée contemporains…"

 

Refusons donc de parler de beauté : introduisons désormais des "installations" dans les musées-cimetières d'aujourd'hui..!

 

Woda évolue autour de son immense toile et se confie au petit groupe qui regarde cette mer si "réaliste" et pourtant si subjective…

 

"Un tableau, c'est égoïste, et pourtant une invitation au dialogue : c'est un vis-à-vis, une conversation.

C'est aussi une lutte avec l'ange : avant d'être achevée, la toile est une ennemie, une confrontation; puis, peu à peu, l'oeuvre devient une amie…"

 

Pourquoi "tableau égoïste" :

"la toile me dit, me révèle quelque chose de moi; le dialogue s'opère peu à peu. Vous avez, dans l'atelier, au début, c'est dur : on est très seul ! Alors, devant la toile, on s'invente un théâtre… On retrouve l'apaisement quand l'oeuvre est finie, mais elle ne l'est jamais : on arrête quand on est fatigué."

 

 Le corps, le bras, la main, le physique, comme une matière à endurer…

"L'artiste est un transformateur et un passeur."

 

Albert Woda a expliqué de façon naturelle son travail d'élaboration, de transmutation. Nous en savons plus, à présent, sur "l'esprit du lieu" : pas celui du musée, mais de son atelier…

 

J.-Pierre Bonnel - 21 mai 2021

(Au musée Rigaud, Perpignan)

 

- - -

 

**Albert Wodapeintre et graveur français.

 

D'origine polonaise, Albert Woda est un peintre et graveur méditerranéen. Il apprend le dessin et la gravure à l'école municipale puis à l'école nationale des arts décoratifs de Nice (aujourd'hui à la villa Arson). Il enseigne la gravure (en 2004)

Graveur en taille-douce, il est aussi imprimeur et éditeur (après avoir créé les Éditions de l’Eau au début des années 1980) à Tordères, puis à Reynès, dans les Pyrénées-Orientales (en 1989). Cette maison d'édition se spécialise dans les livres d'artiste, mêlant l’écriture à la gravure, à la photographie ou à la peinture. Il a ainsi illustré, avec des gravures à la manière noire ou à la pointe sèche, des textes d'Edgar Allan Poe, Federico Garcia Lorca, Lao Tseu, mais aussi des auteurs vivants (André Charaqui, Jacques Lacarrière, Daniel Thibon,Sophie Braganti, Salah Stétié, Stephen Romer, Zéno Bianu, Luis Mizon).

Il est illustrateur aux éditions Al Manar.

© Wikipedia

 

 

« Woda peint des paysages fluides, mouvants, simples, fluctuants, flottants, presque insaisissables, à peine entrevus. L'immense ciel et ses nuages longs, les lueurs secrètes, les feuillages énigmatiques des arbres voilés, les montagnes et les coteaux incertains inspirent une nostalgie imprécise. […]

Cet homme est le pur produit de cette migration des signes qui fait de beaucoup d’artistes méditerranéens par adoption des sortes de naufragés amoureux de leur naufrage. »

 

Gilbert LASCAULT

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19 novembre 2019 2 19 /11 /novembre /2019 08:57
A.Gélis (casquette) avec Matagna Ophee et Jacques Quéralt (photo JPB) - Courrier du galeriste F.Roulette - Tableaux d'A.Gélis : Eternité, L'Arlésienne, L'Ille d'Arc -
A.Gélis (casquette) avec Matagna Ophee et Jacques Quéralt (photo JPB) - Courrier du galeriste F.Roulette - Tableaux d'A.Gélis : Eternité, L'Arlésienne, L'Ille d'Arc -
A.Gélis (casquette) avec Matagna Ophee et Jacques Quéralt (photo JPB) - Courrier du galeriste F.Roulette - Tableaux d'A.Gélis : Eternité, L'Arlésienne, L'Ille d'Arc -
A.Gélis (casquette) avec Matagna Ophee et Jacques Quéralt (photo JPB) - Courrier du galeriste F.Roulette - Tableaux d'A.Gélis : Eternité, L'Arlésienne, L'Ille d'Arc -
A.Gélis (casquette) avec Matagna Ophee et Jacques Quéralt (photo JPB) - Courrier du galeriste F.Roulette - Tableaux d'A.Gélis : Eternité, L'Arlésienne, L'Ille d'Arc -
A.Gélis (casquette) avec Matagna Ophee et Jacques Quéralt (photo JPB) - Courrier du galeriste F.Roulette - Tableaux d'A.Gélis : Eternité, L'Arlésienne, L'Ille d'Arc -
A.Gélis (casquette) avec Matagna Ophee et Jacques Quéralt (photo JPB) - Courrier du galeriste F.Roulette - Tableaux d'A.Gélis : Eternité, L'Arlésienne, L'Ille d'Arc -
A.Gélis (casquette) avec Matagna Ophee et Jacques Quéralt (photo JPB) - Courrier du galeriste F.Roulette - Tableaux d'A.Gélis : Eternité, L'Arlésienne, L'Ille d'Arc -

A.Gélis (casquette) avec Matagna Ophee et Jacques Quéralt (photo JPB) - Courrier du galeriste F.Roulette - Tableaux d'A.Gélis : Eternité, L'Arlésienne, L'Ille d'Arc -

Artistes d'ici : Alain Gélis 

 

Paul MUCHIR à la bibliothèque universitaire de Perpignan - Lumière d'encre à Céret - 

 

Paul MUCHIR à la bibliothèque universitaire de Perpignan

mardi 19 novembre à 17h

L’Architecture est la physionomie des nations (Custine). 

 

Architecte de vocation familiale, Paul Muchir effectue ses études à l’Ecole des Beaux-Arts de Paris en section architecture de 1962 à 1967, où il obtient son diplôme au sein de l’atelier d’Eugène Beaudoin, où travaille Louis de Hoÿm de Marien, premier Grand Prix de Rome, dont il deviendra le collaborateur puis l’associé, jusqu’à assurer la continuité de son cabinet à la retraite de celui-ci ; il participera, entre autres opérations, à des projets à l’étranger, en Espagne, en Algérie et en Nouvelle-Calédonie. 

 

Après un premier voyage au Rajasthan en 1999, Paul Muchir reste saisi par le caractère multiculturel cosmopolite de l’Inde. La diversité architecturale, influencée à la fois par la civilisation moghole, islamique, hindouiste, bouddhiste et par l’Empire britannique colonial marque profondément l’architecte lors de son premier voyage. 

 

Paul Muchir charmé par ce pays et sa culture aux antipodes de nos conventionnelles sociétés occidentales y retournera de nombreuses fois.

 

« Croquis de voyage : Inde du Nord » vous invite à une échappée à travers le Pendjab, Rajasthan, Gujarat, Madhya et Uttar Pradesh, et à la compréhension de cette nation. 

Novembre 2019

Lumière d'Encre

Photographie contemporaine

 

Novembre à Céret, c'est le mois de la photographie. Nous réunissons les acteurs de la photographie avec une dizaine d'expositions dont quatre sous le commissariat de Lumière d'Encre :

Galerie Lumière d'Encre à Céret 66400


CECI EST UN CHIEN
Exposition canine
Acte 2

Le portrait des chiens et de leurs propriétaires renvoie à la présence du domestique, de la domestication, de la domination. Il existe une multitudes de formes de vies de chien : du chien errant qui fait meute pour survivre et qui conteste l’ordre établi, à l’image des nomades que nos civilisations tentent en vain de sédentariser, en passant par les chiens-utiles (de chasse, d’aveugle, de garde, de dépistage et de sauvetage…), jusqu’aux chiens qui remplacent la compagnie des humains et que l’on traite à parité, que l’on habille et toilette parfois ou qui dorment dans la rue comme leurs maîtres.
Ici le chien est une borne frontière, à la fois sociale et géographique. Les photographies suggèrent la réflexion, sans l’imposer.

à la Galerie Lumière d'Encre
47, rue de la République
66400 Céret
Ouvert du Mercredi au samedi de 10h à 13h et de 14h à 18h

Chaque deux mois, nous proposons notre espace d'exposition pour vos travaux prêts à être exposés. Nous assurons le vernissage, la surveillance de l'exposition, la communication et le logis pour le montage et le vernissage ainsi qu'un défraiement. Envoyez-nous vos propositions à lumieredencre@free.fr et venez goûter la convivialité de la maison et de Céret.

Pour que vive l'art, nous avons besoin de vous.

Vous pouvez donner et/ou adhérer à Lumière d'Encre soit par le site de l'association, soit par la structure HelloAsso, en utilisant le lien suivant : Campagne de dons et d'adhésions 2019

Le don à Lumière d'Encre ouvre droit à une réduction fiscale car il remplit les conditions générales prévues aux articles 200 et 238 bis du code général des impôts.Particulier : vous pouvez déduire 66% de votre don dans la limite de 20% de votre revenu imposable.Entreprise : L’ensemble des versements à Lumière d'Encre permet de bénéficier d’une réduction d’impôt sur les sociétés de 60% du Montant de ces versements, pris dans la limite de 5 / 1000 du C.A. H.T. de l’entreprise. Au-delà de 5 / 1000 ou en cas d’exercice déficitaire, l’excédent est reportable

 

 

Marcos CARRASQUER

"Jours de folie"

&

Rosa LOY

 

"Préservation du temple"

Du 12 octobre au 22 décembre 2019

du mardi au dimanche

de 14h à 18h

Au CAC àcentmètresducentredumonde

3, avenue de Grande Bretagne. 66000 PERPIGNAN

www.acentmetresducentredumonde.com

Peintre d’origine espagnole, né en 1959 aux Pays Bas, Marcos Carrasquer vit et travaille à Paris.

« Si Francisco de Goya portraiturait avec raillerie les ravages du temps sur deux vieillardes parées de richesses futiles, Marcos Carrasquer à son tour peint les vanités de notre époque. Les traits fatigués, aigris ou vicieux rivalisent de disgrâce comme pour mieux ridiculiser la superficialité des apparences. Cette hyper-superficialité, omniprésente, étouffe notre mal-être, nous rend stérile face à l’horreur, nous fait perdre la mémoire. Ces livres et ces horloges incarnent ainsi la dilution du lointain souvenir qui s’efface au fil des heures… Les réminiscences de l’extrémisme, de la corruption et des atrocités du passé n’altèrent en rien notre imperturbable tranquillité… Focalisés sur l’instantanéité de notre téléphone ou l’allure de notre physique, nous sommes ces êtres devenus uniformément beaux mais emplis de défauts innombrablement laids ».

Anne-Laure Peressin, Les vanités de notre temps.

 

http://marcoscarrasquer.com/w

 

 Interview Marcos Carrasquer par Patrick Noël:

 https://www.youtube.com/watch?v=xh6TVXfBfHo&feature=youtu.be

 

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14 novembre 2019 4 14 /11 /novembre /2019 12:25
Canet-plage - Le Barcarès : bateau ensablé
Canet-plage - Le Barcarès : bateau ensablé
Canet-plage - Le Barcarès : bateau ensablé

Canet-plage - Le Barcarès : bateau ensablé

Pays catalan, pays claquemuré

 

Un train de marchandises qui ne quitte plus Perpi pour Paris...

Des TER bloqués à Montpellier à cause des inondations (dégâts sur les rails)... La ville isolée, telle une île. Un archipel, disent certains...

 

Une côte où les bateaux sont à l'arrêt, immobiles, ensablés. Statues, objets touristiques, curiosités nées de l'imagination municipale apte à capter le chaland. Lydia au Barcarès. Installation à Canet-plage : de la promenade maritime, impression d'être à la proue, face à la mer, en partance pour l'Afrique...

 

Algérie, Maroc, Tanger, c'était des départs depuis Port-Vendres. Désormais, les cargos à bananes dominent et la ville se meurt, comme les anciennes catalanes, les chaluts, les sardinals...

 

Pays de Frontières : montagne, Catalogne divisée, France/Espagne : pour manifester, saper l'économie espagnole, les indépendantistes ajoutent de la frontière à la frontière. Se claquemurent pour un simulacre d'autonomie. Gêner la circulation, arrêter les camions...Mieux à faire qu'à empêter ceux qui n'y sont pour rien ? Entourer Madrid..?

JPB

Galerie Odile Oms

Du 15 novembre au 4 janvier 2020 

nous vous invitons à venir découvrir l’ exposition de  Francesca CARUANA

 

BOIS MIGRANTS

Vernissage le vendredi 15 novembre à partir de 18 h.

 

L’ouvrage « Bois migrants », VOIXéditions,  sera présenté à cette occasion.

La galerie est ouverte du mardi au samedi de 10h 30 à 12 h 30 et de 14 h à 19 h.

Quelques œuvres sont déjà visibles sur le site de la galerie :

http://www.odileoms.com/francesca-caruana.php

 

Dans l’exposition Bois migrants, Francesca Caruana s’est attachée à une métaphore de la migration. 

 

Les bois coupés dérivant sur les fleuves, ces arbres qui ne sont rien d’autre que des os du paysage, leurs fibres colorées qui se transforment en objets concourent au rappel des premières images de sa propre arrivée en France. Témoin de ces camions débarqués du Gabon avec leurs chargements de troncs à chair rouge, l’artiste montre une déclinaison de l’arbre et du bois pour livrer son approche poétique ou critique. La plasticité du détournement des formes et matières se fonde sur la gestualité et se réfère au déplacement, au détail. L’exposition est accompagnée d’un texte au titre éponyme (éd. Voix).

- - -

 

Accueillant le quatrième volet de la résidence La cave, la galerie du FILAF, qui soutient activement le projet depuis ses débuts, présentera à partir du du 15 novembre les rendus du passage des artistes Martine Vial et Clara Claus.

 

Ce projet de résidence a pour objet d’inviter des artistes à séjourner dans une cave située dans les profondeurs d’un ancien fort militaire sur les hauteurs de Port-Vendres. Cette résidence est un lieu d’expérimentation artistique propice à une expérience intérieure. Pensée comme dispositif provoquant une plongée dans un univers atemporel, l’artiste est enfermé dans la cave pour une durée définie de 48 H minimum. Sans moyen de communication avec l’extérieur ni lumière naturelle, le pensionnaire est soumis à un changement radical de repères et des contraintes austères l’invitant à se retrouver face à lui-même et à l’acte de création. Ce temps, loin du flux médiatique et des réseaux sociaux, se veut propice à une exploration spacio-temporel de la mémoire et à la prise en compte des données irrationnelles de l’expérience face à l’inspiration artistique. 

 

Une caméra est laissée à disposition dans l’espace de la cave. Il est demandé à chaque artiste de documenter son expérience à sa convenance. Un film expérimental et documentaire, montés à partir des différentes séquences filmées dans la cave, est en cours de réalisation et sera présenté lors du vernissage. 

 

Les projets réalisés durant la résidence sont présentés au public sous forme d’une exposition à la galerie du filaf ainsi que sous forme de micro-éditions produite par la galerie. 

 

Le 15 novembre à 19 h à Galerie Librairie du Filaf      4 bis place Grétry, 66000 Perpignan

 

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  • professeur de lettres, écrivain, j'ai publié plusieurs livres dans la région Languedoc-Roussillon, sur la Catalogne, Matisse, Machado, Walter Benjamin (éditions Balzac, Cap Béar, Presses littéraires, Presses du Languedoc...
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